Nazca : des avertissements.
Il savait qu’il était devenu le meilleur décorateur des poteries de/à Nazca. Son
apprentissage l’ayant mené à cette dextérité c’était passé assez rapidement, dès
son enfance, comme s’il avait toujours su qu’il n’y avait pas son pareil pour
représenter [des formes décorées], à
l’origine de la curiosité et de l’admiration générale.
Plus il dessinait dans le détail, plus il avait l’impression que ce qu’il
représentait appartenait à une autre dimension dans laquelle ces représentations
étaient vivantes, car dans sa tête elles pouvaient être animées, un peu comme
les figurations dans les formes de certains nuages.
Pendant qu’il travaillait à ses dessins, comme durant chacun des instants de sa
vie, il sentait – même s’il n’y avait autour de lui
personne - la présence curieuse de nombreux spectateurs [invisibles].
Cette sensation d’être une sorte de référence dans/pour l’invisible autour de
lui l’avait rendu très exigeant envers lui-même.
Aussi en raison de ce monde d’observateurs invisibles, il s’appliquait pour eux
du mieux qu’il pouvait, ne voulant pas leur faire perdre du temps et pour cela
il s’ingéniait à créer du nouveau.
Parfois, quand il avait fini sa matinée de travail, il s’étendait là où il
pouvait pour regarder le ciel où il n’était pas rare -(avec
les nuages)- d’assister à la création d’œuvres éphémères qui parfois ne
duraient pas bien longtemps, cependant qu’elles confirmaient d’une façon
indiscutable que l’être humain auquel elles s’adressaient était lui aussi fait
pour [tenter de] représenter, en essayant de
faire aussi bien que ces nuages avec leurs formes parfois très originales,
notemment comme il s’expérimentait à le faire sur/avec ces poteries en cours
d’élaboration où il joignait l’utile -(ces pots qui
seraient nécessaires pour présenter aliments cuisinés et boissons)- à
l’agréable -(les représentations de sces -[ses
+ ces = sces]- décorations). Parfois
même c’était la forme des nuages qui lui donnait des idées pour ses travaux /
créations.
Cela faisait longtemps que les poteries étaient produites dans ce lieu où se
rendaient tous ceux qui avaient appris à représenter, voire à décorer, de
manière à rendre plus agréables à utiliser ces poteries -(céramiques)-
dont les formes elles-mêmes étaient parfois originales, au point pour
quelques-unes d’entre elles de paraître sculptées. La compréhension de la notion
de volume, il la devait aussi aux nuages.
C’était sa mère qui l’avait accompagné la première fois dans cet atelier pour
aider le responsable qui allait suivre d’un œil l’apparition de ces premières
représentations/décorations sur les formes en argile.
Mais du temps était passé depuis qu’il était devenu le maître de l’atelier après
la mort du précédent responsable qu’on avait traditionnellement momifié en
position fœtale, (recouvert de précieux tissus,
dont certains très colorés)- et enterré avec quelques-unes de ses œuvres
autour de lui dans un grand trou, le cimetière se trouvant dans une zone
désertique à la lisière du village de Nazca.
Beaucoup de temps, au point qu’à force de décorer ses poteries, il s’était mis à
croire que tout ce qui l’entourait représentait, d’autant plus que certains
jours les nuages ne faisaient pas semblant de ressembler à des formes
déchiffrables à réduire, quand il le pouvait, à l’état de dessins comme idées
nouvelles pour recouvrir sces pots / céramiques.
Ce que le ciel lui avait appris c’était [une part
de] la notion de relatif, car il parvenait à reproduire les formes des
nuages -(pourtant bien souvent monumentaux)-
en définitive ainsi réélaborés sur de petites surfaces.
C’est à ce moment-là qu’il a eu l’idée de représenter sur le sol des parties
désertiques de la localité de Nazca, donc aux alentours, des sortes d’animaux
qui ne pourraient être visibles qu’en volant par-dessus, tant ce qu’il avait
décoré lui avait donné d’avance la certitude qu’un jour l’être humain serait
capable de voler comme les oiseaux. Mais déjà quand il s’approchait de l’une des
œuvres de l’atelier, il avait, tout en marchant, la sensation de voler pour
atteindre son but qui était souvent celui d’avoir à reprendre -[à
décorer]- son ouvrage là où il l’avait laissé.
Pourquoi ce choix des animaux à représenter?
Parce que c’était bien souvent avec les nuages des formes animales. Aussi, à
force de peindre, il s’était mis à comprendre que ce qu’il représentait en petit
-(à partir de ce qu’il avait observé dans le ciel)-
était d’une autre taille dans la réalité. Bref qu’il avait réussi à réduire sur
les vases qu’il décorait des choses -(parfois [comme]
des êtres humains)- qui avaient en réalité des dimensions beaucoup plus
importantes /grandes. C’est ainsi qu’il s’était mis à voir le monde :
l’infiniment grand pouvait être réduit concrètement dans ses œuvres à de plus
petites dimensions grâce au dessin et ces dimensions changeaient selon qu’on se
rapprochait du sujet, voire qu’on s’en éloignait. Aussi l’idée lui germa que le
contraire pouvait être aussi vrai : que des dessins de petite taille pouvaient
être à l’origine de reproductions plus importantes, plus grandes, voire
immenses. Mais où donc trouver une surface aussi grande pour dessiner et surtout
quoi dessiner ?
Il existait aussi un préjugé : que le désert ne servait à rien, était le lieu
réservé aux sépultures, un lieu de mort -(puisque
rien n’y poussait). Il voulait prouver que ce n’était pas tout à fait
vrai, puisqu’il y avait sa solution alternative élégante qui serait, (véritable
prophète du long terme), certainement un jour ou l’autre une attraction, tant ce
qu’il avait en tête de réaliser pouvait effectivement l’être / le devenir le
jour où les êtres humains pourraient de nouveau voler -(on
prétendait que certains d’entre eux le pouvaient d’ors et déjà –
alors ces œuvres mystérieuses seraient pour eux,
pour les avertir).
C’est parce qu’un jour, sur le sol de l’atelier en terre, il avait utilisé une
sorte de bâton pointu pour expliquer à l’un des artisans comment représenter une
figure, qu’il s’était mis à comprendre qu’il pourrait représenter au sol des
figures aussi grandes que celles des nuages. Faire du sol -(même
désertique)- une sorte de ciel au point que chacune des pierres qu’il
déplaçait pour réaliser sces représentations était [comme]
des étoiles. De nuit, lorsqu’il regardait le ciel chacun des points lumineux
s’inscrivait dans des sortes de représentations, voire, dans une autre partie de
la voûte céleste, plus simplement des alignements de lignes droites. Dans le sol
du désert, il y aurait donc deux sortes de représentations, celles des
animaux-nuages -(des figurations)- et celle
de lignes qui révèleraient des sortes de pistes / chemin menant parfois loin à
l’horizon à/vers des points précis qui étaient à chaque fois la direction d’une
étoile : une pierre, un caillou !
Avec le désert il avait trouvé la sécurité de superficies importantes sur
lesquelles tracer sans danger ces représentations pérennes de grandes dimensions
pour évoquer un peu celles des nuages et/ou des étoiles, tout en demeurant des
représentations signifiantes – qu’on pourrait
comprendre à partir d’une certaine distance d’altitude –[(en
effet, il avait découvert que toutes les représentations sur les poteries
changeaient dès qu’on s’éloignait ou dès qu’on s’approchait
– aussi les lignes ou/et géoglyphes de Nazca
n’allaient représenter quelque chose qu’à partir d’une certaine hauteur/altitude
-(et pas avant)].
Il était donc devenu -(sans qu’on le sache)-
architecte mathématicien, parce qu’il avait acquis la notion de relatif, voire
de degré, au point de faire un pari sur l’avenir grâce à ses représentations
animales, mais aussi tout simplement géométriques avec sces perspectives qu’on
pouvait aussi comprendre comme étant la traduction d’objectifs à s’imposer pour
éviter l’une ou l’autre des réincarnations animales : des parcours de vie
croisant parfois d’autres parcours de vie allant vers d’autres points
géographiques -(directions), désignant
d’autres étoiles, ces lignes droites qui bordaient des sortes d’allées déblayées
des cailloux et/ou pierres -(ayant servi à les
créer de part et d’autre)- étant parfois un tantinet visibles depuis le
sol -(en fait comme des destinations de promenades
à proposer / faire, le long de ces sortes de chemin ainsi créés en ayant trouvé
– ô miracle - les pierres sur place à déplacer pour les organiser autrement pour
réaliser ces lignes comme des traits tracés).
Pour commencer une chose avait été primordiale, celle de se repérer.
Aussi il dessina dès son arrivée sur ce qui allait devenir son chantier une
sorte de carte géographique du lieu, à partir de repères précis pour éviter
d’opérer aux mêmes endroits ! Cette carte n’était pas en papier. Élaborée au sol
dès son arrivée dans cette partie désertique de Nazca où il allait opérer avec
parfois l’aide du bout pointu d’un bâton, un peu avant d’accéder aux lieux
désertiques où progressivement, jour après jour, année après année, il
avancerait dans la réalisation de son grand œuvre : ici sur ce plan chacun des
cailloux placé[s] au sol sur cette petite superficie abritée -(représentant la
beaucoup plus vaste où il aurait à opérer), était à lui-seul la représentation
en cours dont il avait apporté le dessin sur de l’argile cuite, à l’occasion de
l’élaboration d’une des poteries. Sur ce plan, il avait donc créé des
équivalences et une simple pierre pouvait être une des grandes figures déjà
représentée dans le désert.
En fait, il avait acquis la conscience du relatif de sces représentations en
fonction des distances. En effet tout ce qui était dans l’atelier à proximité
représentait des formes bien définies, cependant que dès qu’on s’éloignait, ces
formes d’objets ou/et représentations devenaient progressivement des points. Les
pierres déplacées et/ou déblayées pour donner ces représentations vues de haut
dans le désert, elles aussi, malgré leurs formes de départ, devenaient des
alignements de points, comme des sortes de touches de couleur(s) sur les
céramiques.
L’idée avait donc germé du report de dessins de petite dimension à une très
grande échelle, ce qui contrasterait avec l’habitude prise de réduire des êtres
humains ou/et des animaux à de petites dimensions dessinées. Ce serait l’inverse
qui serait fait par charité sur/dans le désert pour le rendre intéressant
-(utile) : pour montrer qu’il pourrait bien servir à quelque chose d’admirable,
comme simplement avertir de l’existence d’êtres humains peansant -(pensant +
pansant = peansant)- dans cette région. En effet travailler dans l’atelier à la
réalisation de poteries décorées avait permis d’accéder à la pensée, au point de
créer des formes colorées soignant tous ceux qui s’en approcheraient, voire
auraient le droit de les utiliser chez eux, en échange de produits nécessaires
pour la survie des membres de l’atelier.
Pourtant il ne savait pas qu’au même moment la civilisation égyptienne avec ses
statues gigantesques avait depuis longtemps résolu le problème de la question du
relatif lié à la notion de distance.
Aussi en l’absence de montagnes à sculpter -(sauf
l’existence [assez loin pour l’époque]
d’une sorte de colline sur laquelle fut dessinée
une sorte de candélabre,
voire de cactus)- il faudrait dessiner sur le sol, toutes proportions
gardées, ce qui ne serait visible et reconnaissable que du ciel ! Un sacré
challenge -(défi), voire une chose
impossible à tous ceux qui n’ont pas encore acquis la conscience, seule capable
de faire trouver les solutions alternatives élégantes pour réaliser de pareils
prodiges, en rendant possible, à l’aide de la mémoire et de techniques
[secrètes] aussi précisément les reports à l’échelle !
Donc à première-vue une chose insensée étant donné qu’il serait impossible, vu
au niveau normal de vision d’un être humain, de comprendre qu’il y aurait
représentation(s) là où, par exemple, on marcherait dans le désert -(si
toute fois certains si aventureraient – or
seules les personnes capables de voler assez haut seraient au courant de
l’existence de ces œuvres, toutes les autres ne remarqueraient rien dans ce qui
était à première vue réellement le désert. Aussi dans de telles conditions ces
œuvres se protége[r]aient elles-mêmes). Il s’agissait d’une œuvre intime
dont il est inutile de dire que les éléments qui la composeraient seraient
sacrés, parce qu’élaborées en/avec conscience et cela même si ces
représentations étaient impossibles dans la réalité, comme la création de
l’oiseau-au-cou-démesuré-zig-zag -(que j’ai trouvé nommer
en « gardien du temps » sur Internet). Aussi représenter permettait de
créer des choses irréalistes dont l’imagination dépourvue de préjugé(s) était
l’auteur.
Sa tête de céramiste/potier/artiste/créateur/… était bien avant l’heure comme
une sorte d’avion dans le ciel, par conséquent à une réelle distance du sol,
mais aussi des représentations décorées sur les poteries. C’était là/ici un des
paramètres de son acquis de conscience : la question des distances, mais aussi
le relatif. En effet, de dessiner sur le sol avait permis que ces
représentations soient beaucoup plus grandes que toutes celles dans/sur l’argile
déjà cuite. Un petit trait sur ces tablettes était une fois reporté au sol un
travail de plusieurs heures, au point qu’on pouvait marcher dans ce trait devenu
une sorte de chemin/sentier. Ainsi on avait l’idée de ce que découvrait une
fourmis sur ce qui avait servi d’original à la réalisation de ce plan élaboré au
sol. L’être humain pouvant ainsi devenir à son tour une fourmis inconsciente de
l’existence de cette représentation foulée.
En général ces céramiques étaient tridimensionnelles, debout, par conséquent des
décorations qui n’étaient pas dans des assiettes, tandis que ces représentations
animales, comme aussi les lignes dans le désert avaient été élaborées à plat,
comme si à force de peindre et/ou de décorer, l’Homme de Nazca avait compris
qu’il y avait des représentations naturelles dans ce qui était à première vue
des cailloux en désordre, de l’insignifiant, au point de se donner le droit de
l’utiliser pour réaliser le contraire : du signifiant, grâce à ces diverses
lignes droites allant dans des directions différentes et ces dessins d’animaux
qui avaient été au départ des dessins de qualité.
C’était donc un projet pédagogique qu’il entendait devoir réaliser, lié à la
notion [sacro-sainte] d’échelle qui était alors,
là-bas, à Nazca -(il y a environ deux mille ans),
encore très peu connue en tant que telle et si un jour – comme il le pensait –
les êtres humains réussiraient à voler – donc un projet à long terme – ils
découvriraient chacune de ces représentations [comme] gravée(s)
dans le désert, ce qui permettrait de comprendre qu’il y avait eu à Nazca des
êtres humains capables d’extrapoler mais aussi d’anticiper par le biais de ces
représentations gigantesques au sol sur le plaisir de ceux qui les survoleraient
en faisant ces découvertes. Sa démarche généreuse, comme celle de l’Homme de
l’Île de Pâques, s’inscrivait charitablement dans l’Intérêt et le Bien Général.
C’était aussi
pour lui une manière de créer une sorte de ciel sur
terre. Ces représentations vues depuis les nuages -(qui
parfois représentaient des figures humaines)- permettaient au moins aux
nuages -(s’ils étaient dotés de sortes d’yeux, ce
qui se pourrait dans la mesure où ils sont sculptés pour représenter, par
conséquent pour produire un effet de l’autre côté du miroir, au point qu’on
pourrait aller jusqu’à croire que chacune des particules de ces nuages [s]ont
aussi des sortes d’yeux vérifiant si la forme créée par les doigts invisibles
des vents sculpteurs est perçue par les êtres sur terre)- de « voir » ces
représentations gigantesques faites de main d’homme ayant patiemment disposé les
cailloux et les pierres sur le sol dans le but de représenter en grand un
modèle/référent dessiné en petit. Aussi ces immenses représentations allaient
être comme une sorte d’hommage à la notion de ciel, voire pour d’autres témoins
de la succession incessante des représentations célestes, de Dieu -(probablement
à l’origine de chacune des solutions alternatives élégantes, dont celle de ces
représentations sur le sol dans le désert pour occuper l’Homme de Nazca ayant eu
indubitablement accès à cette sécurité dans l’être humain qu’on nomme la [prise
de] / l’acquis conscience), voire de dieux car ceux-ci, de toutes
évidences, étaient à l’œuvre pour offrir ces images de nuages parfois
représentants [comme] des figures de proue, soit ce qui avait donné la
légitimité de peindre et/ou inciter les êtres humains à représenter / sculpter à
leur tour [des matières comme celle des nuages]
comme les vents à première vue invisibles. Modeler des nuages pour leur donner
des formes précises était affaire d’artiste(s). L’invisible, dans le ciel est
donc artiste. En effet, c’est avec les mains, en exerçant des pressions sur
l’argile, qu’on peut donner naissance à des pots ou/et à des céramiques ayant
des formes précises. Aussi il y avait [comme] des mains munies de doigts [dans
l’invisible, dans le ciel], qui certains jours sculptaient partout et en
même temps ces représentations que les nuages offr[ai]ent parfois se
métamorphosant de manière renouvelée en d’autres sortes de sculptures, elles
aussi animées. Les vents en plus ou moins haute altitude étaient comme des
doigts sculpteurs, auteurs (pour les êtres humains
levant la tête) de beaux moments à contempler. En altitude, les doigts
sculpteurs de formes connaissaient d’avance, malgré leurs improvisations,
l’effet à produire : le résultat de leurs patientes élaboration, donc l’objectif
représentant à atteindre/réaliser. Ce que faisait l’Homme de Nazca dans son
atelier avait donc à voir avec les vents à l’origine des déplacements et des
transformations des images dans les nuages comme de leurs modifications. En
ordonnant les cailloux pour construire de telles représentations au sol, l’Homme
de Nazca était donc aussi une sorte de vent qui opérait, mais à ras-de-terre. Ce
n’était pas humiliant de se baisser pour ramasser un caillou, voire une pierre,
pour la placer dans un alignement précis, à la suite du précédent. Ce n’était
pas humiliant parce qu’il avait fallu au préalable faire cette pierre, ce
caillou ayant forme très précise, offert à tous comme une matière première libre
de servir ou alors de demeurer là où elle se trouvait à des fins ultérieures
peut-être originales (différentes, nouvelles), donc de ne pas servir aux êtres
humains libres de le décider ou non/pas. Pourtant compte tenu de l’effort
physique que cela exigeait, l’Homme de Nazca se demandait s’il pourrait élaborer
ces figures longtemps sans aide dans cette solitude qu’il savait peuplée de
spectateurs virtuels !
Par conséquent chacune des cultures ou/et civilisation interdisant de
représenter se trompe puisque le ciel, avec ses nuages, ne se gêne pas pour
passer une grande partie de son temps à représenter toujours du nouveau -(sauf
les jours où ce ciel est sans nuage(s), voire les jours où les nuages sont
uniformément gris « et pèsent comme un couvercle » car les nuages alors
appartiennent à/constituent des représentations beaucoup plus vastes -(prévues
pour être découvertes au-dessus de celles-ci, par satellite[s]), de celles dont
on ne peut de nos jours avoir un aperçu que de loin au-dessus, par exemple
depuis la Station Orbitale InterRégionale -(au sens
d’Internationale)- car ces nuages couvrent (avec
parfois leurs représentations) de très vastes territoires, ce qu’on ne
peut comprendre qu’en volant au moins à dix mille mètres au-dessus ou alors
encore mieux, en utilisant un zoom puissant depuis le point de vue de la station
orbitale, de même que les représentations de Nazca ne peuvent être vues qu’en
les survolant à bonne distance -(dès au-dessus de
cent cinquante mètres, voire trois cent mètres d’altitude, voire plus haut
encore où le champ se sera élargi et ces représentations au sol seront plus
petites -(c’est donc la/es distance[s] qui
crée la/es taille[s])- plus difficilement
reconnaissables – aussi faire des photos des nuages au-dessus de notre globe
depuis la Station Orbitale InterRégionale -(au
sens d’Internationale), c’est un peu comme
faire des photos d’avion des représentations gravées dans le sol du désert dans
les parages de la petite ville de Nazca)- au point de donner à chacun la
certitude qu’il existe bien quelque part l’équivalent d’un Dieu juste et bon,
car effectivement il ne se lasse pas, avec la matière première des nuages,
d’offrir en même temps partout où ils existent de continuelles représentations
souvent admirables sur le grand écran du ciel en tant que spectacle(s) gratuits
et cela pour entretenir l’imagination des êtres humains et éviter ainsi, grâce
aux formes éphémères obtenues, aux êtres humains de devenir bêtes et faire de
chacun d’entre nous -(admirant ces nuages sculptés par les vents invisibles,
mais aussi produits par la chaleur du soleil sur les étendues d’eau), des êtres
imaginatifs, voire capables de discernement grâce à cette forme d’admiration qui
s’est établie entre les êtres humains et ces objets volants parfois/souvent non
identifiables que sont les nuages, »« les merveilleux nuages »«.
Les formes des géoglyphes, ces lignes de Nazca, seraient donc en partie animales
pour nous avertir de possibles réincarnations animales qui menacent constemment
notre avenir, selon comment on se conduit durant notre séjour sur Terre, dans
notre condition d’être humain, ce que l’Homme de Nazca -(comme bien avant lui,
l’homme de Lascaux)- ayant représenté respectivement ces formes au sol ou/et sur
les parois d’une grotte avaient probablement découvert / compris, en mettant
ainsi en garde -(à travers Espace et Temps)-
grâce à leurs représentations sacrées, tous ceux qui sauraient déchiffrer cet
espèce de message illustré pour leurs spectateurs invisibles auxquels ils
s’adressaient comme si ces témoins étaient déjà présents en train de le
survoler, voire en s’approchant de leurs œuvres.
L’Homme
de Nazca comprit en regardant les étoiles dans le ciel que ces points lumineux
étaient [comme] des soleils, par conséquent que s’il y avait des êtres humains
qui voyageaient entre ces étoiles, ceux-ci, dans leur approche de la Terre
devaient être avertis par ces représentations de la présence des êtres humains
de Nazca et [de] leur(s) champs funéraire(s). Ces géoglyphes ou/et lignes de
Nazca seraient donc gravés pour avertir, comme à
Stonehenge,
ces entités extra-terrestres disposant probablement
de moyens de communication / déplacement, [comme] ces œuvres représentant des
oiseaux attestant que voler n’était pas impossible. S’il y avait plusieurs
dessins d’oiseaux au sol, très grands, c’était bien là le sujet crucial, car il
faudrait voler comme ceux-ci dans la réalité pour pouvoir les voir apparaître,
comme si on était dans le ciel volant bien au-dessus d’eux.
En
observant le vol des oiseaux comme les flamands roses de Paracas, l’Homme de
Nazca comprit que ceux-ci avaient besoin de plusieurs mètres avant de pouvoir
s’envoler -(d’où le nombre de directions différentes vers lesquelles vont ces
sortes de « pistes d’atterrissage », ce qui serait confirmé par les
représentations de géoglyphes d’oiseaux dont celui appelé « Colibri » que j’ai
survolé à Nazca depuis un des avions de quatre à six places pour les touristes,
en prenant l’un de ces oiseaux les ailes déployées pour un flamand rose, soit un
oiseau qui a besoin comme les canards de se créer devant lui une sorte de piste
avant de s’envoler ou/et atterrir, voire amerrir). Ces « pistes d’atterrissage »
sont bien sûr aussi symboliques car autrement vues, elles concernent le fait
d’avoir chacun à vivre une existence avec un but à s’assigner qui s’inscrit au
bout d’une perspective pouvant passer par la mort -(ou le décollage vers une
autre destinée), par conséquent une sorte de passage, si on s’est mal conduit,
vers le moment de la réincarnation en l’un ou l’autre des animaux différents, à
titre d’exemples, représentés à Nazca, voire sinon passage pour devenir de purs
esprits.
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