ACCUEIL DU SITE

Vous êtes ici sur la page consacrée au

Texte du 27 décembre 2012 sur les grandes lignes d'une future réflexion plus approfondie sur la question de l'handicap

 

Nous rappelons en guise d'introduction:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Handicap :

Nous rappelons aussi : http://fr.wiktionary.org/wiki/handicap

 

 Texte du 27 décembre 2012

 

Au vue de ces différentes informations nous nous devons honnêtement de réfléchir plus amplement à la question du malade, de l’infirme, de l’handicapé en mettant aussi ces termes en relation avec un mot qui est en commun à ces notions : le mot de « problème » y compris les problèmes qu’il pose.

 

En, effet, à l’origine (il est bon, parfois de remonter aux causes d’un effet produit, en l’occurrence « l’handicape ») c’est le problème ou c’est un « problème » qui va causer momentanément notre situation d’handicapé.

 

Or si nous regardons la vie en vérité, nous nous apercevons que depuis le début de l’histoire de l’Evolution, il n’y a eu que des problèmes et qu’une situation d’handicapé plus ou moins permanente de chacun d’entre nous à une plus ou moins grande échelle, constemment.

 

En effet, cela va commencer dans le ventre de nos mères y compris pour naître. Nous avons un problème, nous sommes à l’étroit; bientôt la situation est handicapante et nous trouvons la solution élégante : il nous faut naître. Mais nous nous retrouverons alors dans une nouvelle situation problématique, handicapante : nous ne marchons pas encore, nous ne parlons pas encore et vis-à-vis des autres individus nous sommes réduits à un mot, celui de « bébé » qui devrait signifier pour tous ce que cela a toujours signifié pour le Grand Architecte de l’univers : « toutes les virtualités positives géniales d’un futur être humain au service de l’Intérêt et du Bien Général, par conséquent de toutes les personnes en situation d’handicap dans l’existence, c'est-à-dire chacun d’entre nous à n’importe quel âge confronté à des problèmes plus ou moins difficiles à résoudre).

 

Nous allons nous apercevoir par ce texte que chacun d’entre nous est en permanence dans cette situation d’handicapé à une plus ou moins grande échelle et cela concerne tout le monde y compris le Pape, les présidents des républiques, les rois ou souverains, mais aussi les hommes et les femmes de sciences, les génies et les artistes, mais aussi les gens du peuple, comme bien sûr aussi les personnes supérieurement intelligentes ou omniscientes qui sont malheureusement entourées de personnes très peu intelligentes et handicapées par des incapacités cérébrales ou psychiques. Si ces personnes ignorantes handicapent celles qui ne le sont plus ou moins, les personnes ignorantes se sentent handicapées de ne pas être de celles qui sont des personnes au service des différentes connaissances et cela va créer des sortes de maladies psychiques. Mais ces personnes ignorantes ne savent pas combien elles causent d’handicaps et de problèmes à toutes les personnes de savoir ! Si elles savaient, elle comprendraient qu’elles sont comparativement moins handicapées que ces personnes instruites ou de connaissance et qui ont l’air « à première vue » moins handicapées, y compris parce qu’elles disposent de facilités matérielles. Or celles-ci sont des outils et des instruments dont celles-ci disposent pour réussir à gérer les problèmes, les handicapes que posent l’ensemble des ignorants, au mauvais sens de ce mot.

 

D’autre part, nous rappelons que le jeu de « go », un jeu asiatique ancien, a réfléchi sur la notion d’handicap pour commencer la partie : le maître propose de prendre des « handicaps » quand il joue avec un débutant, pour l’avantager et se désavantager. La notion d’avantage et de désavantage est donc intrinsèquement, ontologiquement et consubstantiellement liée à celle d’handicap.

 
Bien sûr cela concerne à une autre échelle, plus importante, des personnes malades, handicapées au sens administratif stricte (dont l’angle de définition est plus resserré), donc infirmes.

 

Mais nous allons découvrir ici que c’est cette situation de malade, d’handicapé et d’infirme est en général à l’origine de l’ensemble des progrès et des solutions élégantes qui se sont révélés utiles en raison de cette notion de « manque » liée à celle de « problème ».

 

Effectivement, nous allons dans nos existences respectives de problèmes en problèmes, de la naissance à l’âge de personne âgée.

Nous pouvons alors comprendre que nous pouvons dire qu’à chacun des problèmes que nous avons rencontré, depuis le début de l’Aventure humaine, nous étions en situation de problème à résoudre, handicapés par un ou plusieurs problèmes qu’il a fallu alors surmonter, qu’il faut résoudre (dont il faut trouver la solution). Cela chacun d’entre nous va devoir le vivre de nouveau à chacune des époques des diverses évolutions de chacune des civilisations. L’Evolution même est donc liée à cette notion de problème et d’handicapé que nous découvrons être chacun en raison de manques

 

Si nous naissons dans des pays froids nous allons nous trouver handicapés dès notre naissance par la météo locale et nous avons alors besoin de vêtements chauds pour compenser la différence de température qu’il y a d’avec l’intérieur du corps chaud de notre mère. Le commerce est donc né en raison de problèmes à résoudre dont les solutions élégantes existent ailleurs, grâce aux transports mis en œuvre pour affronter et résoudre ces handicapes.

Dans ce cas, nous ne sommes pas de ceux qui sont nés à l’Equateur, dans une zone de chaleur et si on ne pense pas à nous habiller et à nous mettre des lainages en hiver en naissant à Paris, à notre sortie de la maternité (si personne n’a donné ce conseil à notre mère avant la naissance), nous risquons de mourir de froid dans le trajet entre la maternité et chez nous (chez nos parents).

Mais nous sommes handicapés bébés au point qu’il a fallu trouver une solution pour nous transporter autre que celle des bras, d’autant plus des nombreux bagages que nous avons pour survivre ailleurs que dans nos domiciles.

Cela va donner plus tard, quand nous avons grandi dans les berceaux (une solution élégante à l’handicap de ne pas disposer d’un lit pour bébé), la solution élégante des poussettes. Celle-ci ressemble à des chaises roulantes mises à la disposition d’infirmes et de personnes momentanément handicapées à d’autres âges. Cela n’aurait pas été possible sans l’invention de la roue et celle du fauteuil.

Nous étions handicapés pour travailler et pour écrire, et nous avons eu besoin de trouver la solution élégante du fauteuil. Cela a donné en la métissant, en la mélangeant avec la solution élégante des roues, le fauteuil à roulette, la poussette et la chaise roulante, entre autres. Mais nous pouvons affirmer que chacune des inventions qui a besoin d’avoir recours à la roue est née d’un handicap dans la matière, dans la catégorie en question et c’est ainsi que le transport est né (le transport se révèle une nécessité car nous sommes handicapés pour rejoindre avec un chargement ou sans un autre lieu). Il n’est donc pas étonnant qu’un Etat bienveillant ait recours au ministère de la Santé pour les maladies et les handicaps et tâcher de les résoudre ou de les juguler mais aussi au Ministère des Transports.

 

Ces instruments (de transports ou autres), ces outils, vont intervenir à chaque fois quand nous sommes en situation d’handicapés (comme nous le sommes sans dictionnaire ou sans encyclopédie spécialisée qui nous proposent à nos manques les mots justes et propres à utiliser pour mieux dire, mieux écrire, mieux parler, car sans eux nous pourrions nous trouver en situation d’handicap)  de même que chacun des objets et des instruments dont nous avons besoin pour travailler vont nous déshandicaper, nous faciliter les différents travaux. Ils nous manquent sinon et alors nous sommes en situation de « besoin » : nous en avons « besoin » pour continuer à exercer nos métiers respectifs: du stylo et du papier dont nous avions besoin, nous sommes passés dernièrement aux ordinateurs et aux logiciels de traitement de textes

Les besoins sont des nécessités qui sont liés à des manques, eux-mêmes liés à des situations d’handicaps au sens où cela a été défini à la fois en Médecine et par la loi. Notre activité est effectivement limitée et nous sommes désavantagés physiquement ou mentalement.

Nous voyons ici qu’il y a deux catégories de désavantages : désavantage physique ou bien désavantage mentaux. Et pour chacune de ces catégories, il va y avoir un degré plus ou moins important, selon chacune des personnes et cela à chacun des âges de l’être humain.

En effet, grâce à de nombreuses solutions élégantes qui ont été mises en œuvre, nous allons grandir pour normalement vivre une période de notre vie dans laquelle nous sommes moins désavantagés que quand nous étions bébés ou enfants. Comme n’importe lequel des animaux nous avons atteint l’âge adulte et nous maîtrisons la situation en nous trouvant chacun un travail pour contribuer à résoudre les problèmes de tous le monde, y compris les nôtres.

Mais à cet âge-là, une fois adulte nous allons vers des enfants, et nos parents vont vers les désavantages que connaissent les personnes âgés. Il s’agit de situation d’handicapés à plus ou moins grande importance, plus ou moins désavantagés.

Nous le savons, nous sommes tous différents et nous avons appelé ces différences des avantages ou des désavantages. Une personnes très jolie ou très belle sera en situation d’avantagée sur une personne désavantagée qui, d’une certaine façon est handicapée sur la question de la beauté physique ou psychique (mentale).

Ce sont ces différences qui font aussi la richesse de l’humanité et qui vont nous induire à nous comporter soit en égoïstes soit en personnes généreuses, face aux différences des autres y compris leurs handicaps.

Si nous sommes devenus des égoïstes, nous devenons aussi sur d’autres plans malades de cette maladie qui a des causes, une origine pour chacun. L’égoïsme est une maladie, est un handicap. Il ne va pas permettre à la personne de penser vrai, de penser juste, de penser dans l’Intérêt Général et pour le Bien Général. Cette maladie va être celle qui va faire croire à une personne qu’elle n’est pas handicapée et qu’il faut tuer les handicapés. Or, l’égoïste est atteint psychiquement d’un véritable handicap qui lui empêche de réfléchir en vérité sur chacun des mots, sur chacun des problème, sur la vérité : il est limité et il s’est limité à des choses qu’il entend, des bruits qui courent, il va croire à chacune des calomnies, à chacun des mensonges, à chacune des vérités relatives et sera étranger à la vérité et va même croire qu’elle n’existe pas. Pourquoi ? Parce que l’égoïste est devenu un menteur, un tricheur, un malhonnête, une personne qui « fait semblant ». Bien sûr, nous avons découvert qu’il y a des causes : une origine à cela : l’égoïste a voulu devenir propriétaire d’une vieille salle des machines pour contraindre les autres et se comporter en esclavagiste et en propriétaire et en jaloux.

Ce sont avec d’autres tares, d’autres handicaps, les effets causés par l’héritage de cette vieille salle des machines qui a mené à croire possible exclure les autres ca qui n'est pas possible puisque nous appartenons à la même planète. Aussi si nous étions d'une autre planète cela pourrait être compréhensible mais ce n'est pas le cas. La maladie qui en est résulté comporte de nombreux visages dont la nécessité d’espionner ce qui fait alors appartenir à une planète qui n'existait pas ainsi à l'origine, qui a donc dénaturé ou rendu "dégénéré" ceux qui se sont rendus espions des autres en utilisant la vieille salle des machines pour cela car on se met alors dans la situation du tricheur qui est handicapé parce qu’il ne sait pas, parce qu’il ne connaît pas la vérité, parce qu’il ne sait plus réfléchir qu’en menteur et en profiteur. On sera donc à l’école ou à l’université dans la nécessité de copier ou bien de fréquenter des personnes plus avancées, ayant de très bons résultats pour palier à cet situation d’handicap et pour obtenir des indications, des solutions aux problèmes posés par les enseignants ou les professeurs qui sont chargés de nous apprendre à penser, à réfléchir pour nous rendre capables de nous conduire en vérité, le jour venu.

Mais le tricheur, celui qui copie sur son voisin, s’il n’a pas appris à le faire avec discernement, c'est-à-dire en vérité pour, le cas échéant, corriger des erreurs dans ce qu’il copie (ce qui arrive parfois à certains copieurs – en général des artistes qui s’ennuient et qui copient intelligemment, en refaisant entièrement le raisonnement pour être certain, comme quand on corrige un texte, qu’il n’y ait pas d’erreur), en général, celui qui copie, copie parce qu’il ne sait pas, mais comprend que la vérité est dans ce qu’il entend ou voit et donc il va la prendre en note. Mais il est handicapé car sinon il ne serait pas dans cette salle à copier, il serait entrain de faire une œuvre personnelle, car il aurait alors la vérité et donc n’aurait plus besoin d’être dans la situation d’une personne contrainte à admirer des maîtres que ceux-ci soient accrochés avec leurs œuvres dans les musées ou bien en tant que professeurs ou enseignants à l’école ou plutard à l’Université. Cela explique pourquoi il y a des enfants qui n’ont plus besoin d’aller à l’Ecole car ils sont devenus des maîtres et savent travailler chez eux tout seul comme va travailler l’écrivain, l’architecte, l’ingénieur, le médecin, etc.

Mais ici pour le médecin cela n’est que très difficilement possible enfant (bien que cela soit ait été possible pour certains rois. En général il faut avoir fait des études de médecine pour réussir à soigner).

S’il existe les soins et la Médecine, c’est bien parce qu’il y a les maladies et les handicaps. Mais nous nous apercevons que nous étions handicapés dès le moments où les grottes naturelles pour nous abriter ont été surchargées de personnes à l’intérieur. En effet, la population dans les grottes a vite été trop importante et il n’y a plus eu de place. Cela a créé une situation handicapante. Mais cela a permis de trouver la solution élégante de l’abris à construire, de la cabane ... de la maison ... de l’immeuble ... du gratte-ciel.

Mais c’est parce que nous sommes en situation d’handicapés pour nous abriter et pour survivre. Cela a créé la contrainte de construire pour résoudre ce problème qui est devenu une constante mais qui est aussi ontologiquement et consubstantiellement et intrinsèquement lié à notre statut d’être humain.
En effet, l’être humain et celui qui, parce qu’il est handicapé par les éléments naturels de la météorologie va trouver la solution de l’abri, de la construction pour s’abriter lui-même et les siens de façon à résoudre plusieurs problèmes en même temps. Ces problèmes constituaient des handicaps : le problème de la sécurité des enfants qui doivent naître et qui doivent être abrités, le problème du froid à l’occasion de saisons handicapante (automne, hiver), les problèmes qui sont venus se greffer dans les siècles qui se rapprochent de notre époque (le problème d’un lieu pour se laver, pour être propre, le problème d’un lieu pour manger, le problème d’un lieu pour faire à manger, le problème de la nourriture qui pourri à partir d’un nombre de jour (le frigidaire va être la solution élégante de substitution à l’ancien cellier).

C’est qu’il faut comprendre que nous avons eu tous la chance de naître dans des époques dans lesquelles des solutions élégantes étaient proposées pour chacun des handicaps que nous allions rencontrer. Aussi beaucoup d’entre nous n’ont pas compris que nous étions à chacun des problèmes que nous rencontrions en situation d’handicapés et nous avons cru ne pas l’être. Or si nous n’avons pas de moto ou d’automobile pour nous rendre à un rendez-vous nous nous trouvons un instant handicapés avant de penser, selon notre lieu d’habitation (ville, capitale) que nous avons à notre disposition des remèdes, les solutions élégantes des taxis, du métro, des autobus qui sont comme des chaises roulantes améliorées et motorisées pour nous permettre de rejoindre l’école ou l’université dans laquelle nous étudions, l’hôpital dans lequel nous y avons un rendez-vous avec une personne de notre entourage qui est soit malade, soit entrain d’avoir un enfant, ce qui est comme une sorte de maladie, mais aussi de très nombreuses autres choses car c’est aussi un aboutissement vers toujours plus de connaissance de notre état d’être humain. Nous y sommes alors confrontés à la situation d’handicapés car il va y avoir une personne qui naît totalement dénuée de tout sans notre aide. L’enfant à naître est cet être faible et totalement handicapé qui ne pourra survivre que seulement s’il a des parents soucieux de lui apporter l’ensemble des choses nécessaires à sa survie. Cette situation d’handicap du bébé va se traduire par une situation d’handicapés des parents qui vont se trouver confrontés à l’ensemble des problèmes liés à la venue au monde d’un enfant. Aussi la vie change totalement pour des parents qui comprennent alors ce qu’ils ont occasionné eux-mêmes comme problèmes à leurs propres parents quand ils étaient petits.

Chacune des choses dont un enfant va avoir besoin (c'est-à-dire chacun d’entre nous, dès l’enfance avons eu besoin) résulte d’une situation d’handicapé y compris plus tard.
Nous sommes handicapés dès que nous avons faim (nous sommes en situation de manque de nourriture) et pour les premiers mois, il y a la solution élégante du sein de la maman pour nourrir le nourrisson. Mais quand nous avons l’âge d’aller à l’école pour y apprendre à écrire, à lire et à compter, nous allons être handicapés sans cahier, sans crayon, sans livre, sans instituteur, sans une école pour nous abriter, sans un lieu pour étudier et faire nos devoirs pour mieux comprendre ce que nous avons à comprendre car sinon nous allons nous trouver handicapés et nous allons avoir besoin de personnes pour nous encadrer, pour nous diriger dans nos existences respectives: les souverains ou les dirigeants sont ces personnes qui vont s’occuper de nous pour nous offrir la possibilité de contribuer chacun à la mesure de nos capacités (handicapés que nous sommes chacun dans un ou l’autre domaine) à participer à différentes activités susceptibles chacune de combler un manque, d’être utile aux autres plus ou moins chacun handicapé dans chacune des existences et chacun à un âge différent ayant donc des besoins différents !

Cela signifie que de travailler comme ouvrier pour construire une maison ou un immeuble ou un gratte-ciel ou bien pour construire une automobile ou bien n’importe lequel des instruments c’est participer à la construction d’outils ou d’instruments de travail pour des personnes plus ou moins handicapées, car il y a les handicaps liés à chacun des âges :  les handicapes des bébés, les handicaps des enfants, les handicaps des adolescents, les handicaps des différentes catégories d’adultes, et enfin les handicaps des personnes âgées.

Participer à la réalisation de films ou bien de concerts ou bien d’œuvres au théâtre, c’est participer à l’élaboration de remèdes, de solutions élégantes, comme chacune de celles qui nous entourent dans chacun des domaines ou des catégories.

Mais il y a aussi l’élaboration de médicaments au sens stricte qui sont le fruit de la recherche médicale qui est en relation avec de nombreuses sciences, chacune étant des approches de la Vérité dans une spécialité et dans l’espoir de pouvoir contribuer à trouver des remèdes, des solutions élégantes à un handicap quelconque.

Nous nous trouvons handicapés quand nous avons acheté un tableau et que nous voulons l’accrocher au mur : sans le marteau, sans le clou, sans accroche pour le fixer nous ne pourrons que le mettre debout par terre avec les risques de casser la vitre ou le cadre qui encadre le dessin ou la représentation dans le tableau !

Mais dès que nous allons à la boîte à outils (cette notion d’outils est fondamentalement liée à la notion d’handicapé), dès que nous trouvons le marteau et les clous ainsi que l’attache, nous sommes dans le moment du remède, de la solution et notre problème a été résolu.

En fait, nous savons qu’il est résolu depuis que nous sommes petits et que nous avons été à l’école car nos enseignants (des instruments de connaissance palliant à nos déficiences) nous ont appris le mot de « marteau », de « clou », de « tableau » et nous ont peut-être même montré des représentations à ce sujet. Nous savons donc qu’il existe cette solution élégante qui est très ancienne et que nous ne sommes plus handicapés à ce sujet d’autant que nous y allons y recourir. C’est pareil pour le taxi ou bien l’autobus : nous ne nous sentons pas handicapés pour rejoindre dans une ville un endroit précis, mais nous avons conscience que c’est un petit problème à résoudre si nous n’avons pas d’automobile à notre disposition ou bien si nous n’avons pas de voiture et de chauffeur : en effet, nous aurons à chercher l’itinéraire et à nous rendre à une borne de taxi ou un abri-bus ou bien nous aurons à appeler au téléphone pour réserver un taxi, ce qui est possible de faire aussi grâce à une personne qui alors se comportera comme une secrétaire pour commander le taxi. (C’était une des attributions des secrétaires de commander les taxis, mais cela peut être fait par soi-même, si on a le temps ou bien par des personnes amies ou aimantes y compris des enfants quand nous nous trouvons soudain dans cette situation où s’avère la nécessité du recours à cela).

Commander un taxi a constitué une étape, un petit apprentissage au cours de la vie de chacun d’entre nous habitant des villes ou des capitales. Nous avons appris à le faire car nous étions handicapés en voyant des personnes plus âgées le faire. Aussi cela ne comporte que peu de difficultés, mais cela sera plus difficile à faire pour quelqu’un qui vit dans une région dans laquelle il n’y a pas encore de taxis. Il sera alors très handicapé car il n’a jamais appris à commander un taxi et si on ne l’aide pas pour cela, il risque de perdre son train et de devenir encore plus handicapant pour l’Ensemble, car il va falloir lui donner l’hospitalité pour des jours supplémentaires imprévus. Cela va constituer des frais financiers pour ceux qui lui ont donné cette hospitalité et il se peut que la personne n’en ai pas conscience, ne se rende pas compte qu’elle est à l’origine d’un problème qu’elle a posé en ne sachant pas commander un taxi et en venant en ville alors qu’elle habite dans un village et qu’elle était en retard. Cela a eu des conséquences handicapantes pour des personnes de sa famille qui n’avaient pas prévue qu’elle rate son train. Mais comme chacun d’entre nous a appris ce qu’est l’hospitalité, on va alors minimiser : « ce n’est pas grave, vous prendrez celui de demain à la même heure » et on improvise alors. Mais si on n’a pas d’argent, on se retrouve handicapé par la situation : on ne peut pas manger, ou bien si on a de quoi manger, on ne peut rien faire pour passer la soirée car on est handicapé : on n’a pas d’argent.

Il y a plusieurs raison, il y a de nombreuses raisons différentes pour être en situation d’handicap financier et cela va concerner chacun d’entre nous dès notre naissance, car nous naissons sans moyens financiers et ce sont nos parents qui sont sensés avoir fait le nécessaire avant que nous naissions pour que nous n’ayons pas à manquer des choses indispensables pour notre croissance, pour devenir à notre tour des personnes qui devrions connaître cette situation d’handicapés par la construction d’une famille.

C’est pourquoi il y a des étapes comme les fiançailles et les mariages comme d’autres étapes qui ont été prévues religieusement en raison des sacrements, c'est-à-dire des rituels de passages, ce qui va nous permettre d’être toujours moins handicapés pour comprendre et pour nous former à notre statut de futur père ou futur mère de famille : des personnes qui auront de nombreuses choses différentes à faire sur de nombreux plans différents et cela quotidiennement et en ayant chacun un entourage plus ou moins important pour mener à bien les années en question en fonction des responsabilités de chacun des deux futurs parents. Moins les responsabilités sont importantes, moins il y a de problèmes virtuels qui vont se poser et qu’il faudra être capable de résoudre. On a alors les handicaps liés à chacune de nos familles respectives (il faut faire face à nos devoirs vis-à-vis de la vieillesse de nos parents qui vont permettre, parce qu’il y a situation d’handicapeà certains moments à des personnes d’avoir un métier utile. Ce n’est pas seulement alors une personne qui vit grâce à une personne âgée mais ce sont l’ensemble des personnes qui vont gagner de l’argent grâce au fait que la personne survie. En fait, il est très intéressant pour la société en général et la civilisation qu’il y ait des personnes âgées et plus elles vivent longtemps, plus cela permet à des gens plus jeunes de vivre en ayant des activités assez simples à faire, qui n’exigent pas de très grandes compétences. C’est la même chose grâce aux bébés et aux enfants qui permettent à d’innombrables personnes, comme les personnes âgées, de vivre).

C’est que l’enfance comme l’âge âgé ont des besoins constants, mais aussi comme les personnes malades ou bien celles qui sont appelées handicapées au sens stricte et étroit de la notion qui est en relation avec des maladies plus spécifiquement connues (ce qui n’empêche pas sur d’autres plans ou niveaux que ces personnes appelées handicapées ne le sont pas).

Il y a des degrés d’handicap plus ou moins importants qui sont liés à chacune de ces maladies ou ces incapacités sur des niveaux ou des compétences précises liées à des capacités physiques ou psychiques normalement considérées quand elles fonctionnent « normales ».

Mais nous avons vu que le « normal » est une notion relative, qui est à géométrie variable.

Pour une personne omnisciente, le normal c’est de comprendre tout en vérité, en conscience, en parfaite cohérence et fonctionner, à cause de cet état, normalement comme un excellent ordinateur.

Pour des personnes qui sont encore inconscientes, irresponsables, incohérentes, nous avons des individus qui ne fonctionnent pas normalement et il s’agit malheureusement d’un très grand nombre de personnes qui composent la société. Aussi nous comprenons très bien que cette notion d’handicap est plus ou moins générale y compris pour la personne « omnisciente » qui se trouve handicapée parce qu’elle sait la vérité dans chacun des domaines et elle est capable de discerner en permanence et de juger justement de chacun, à chaque instant. Cette personne ne va que rarement intervenir car sinon elle serait constemment obligée d’intervenir puisque chacun est plus ou moins toujours entrain de faire des erreurs liées à la situation de plus ou moins handicapés de chacun. Mais de la même façon qu’une fusée permet de rejoindre Mars et de permettre d nous donner ainsi des renseignements nombreux au sujet de cette planète comme les fusées ont permis de rejoindre la lune et de nous rapporter des pierres, de la même façon que des ordinateurs très puissants vont permettre de faciliter un certain nombre d’opérations difficiles normalement à faire et exigeant de nombreuses heures de travail, la personne omnisciente va pouvoir rectifier en vérité ou en vérité relative les erreurs comme va pouvoir le faire un certain nombre de spécialistes dans les différentes catégories dans lesquelles chacun d’entre nous sommes handicapés dès notre naissance, quand chacune d’entre elles est indispensable et constitue des possibles viviers pour y puiser des remèdes ou des solutions élégantes à des problèmes qui vont se poser et qui constituent des formes d’handicaps.

Plus la personne ou la société est handicapée plus il faut trouver des solutions élégantes.

La société parisienne et française s’est trouvée handicapée en ville, à Paris pour aller de la rive droite à la rive gauche à l’époque d’Henri IV et celui-ci a institué la permission de la poule-au-pot pour donner envie de se remettre au travail pour construire des ponts qui sont ce remède, cette solution élégante au commerce qui se trouvait handicapé pour franchir la Seine et ainsi rejoindre l’autre partie de la ville.

Le pont, qui est une construction, est comme une sorte de canne pour permettre de continuer à s’appuyer sur une région qui va soutenir l’économie d’une autre région, de même qu’on va s’appuyer sur un bras droit pour diriger une entreprise, un pays, une région ou même sa propre famille : le bras droit cela peut être sa femme, sa compagne ou bien son fils ou l’un des enfants et il y a alors une compréhension pour faire fonctionner au mieux cette famille ou bien la région qui est placée sous sa responsabilité.
Entre deux régions séparées par un fleuve ou par une rivière, le remède ou la solution élégante du pont va permettre une liaison, car chacune des régions est handicapée d’être dans des difficultés et des problèmes constants pour rejoindre l’autre région avec un nombre toujours plus important de quantité de poids à transporter par des moyens anciens que sont les barges ou les bateaux spécialisés : on perd du temps à devoir décharger, à devoir charger la barge ou le bateau, à devoir la décharger et recharger une charrette ou bien un camion de l’autre côté. C’est ce temps perdu qui à partir d’un certain moment devient un problème pour l’Ensemble et c’est pourquoi il est alors indispensable de construire un pont, en raison de chiffres précis qui vont nous faire comprendre que dans trente ou cinquante ans, voire cent années les investissements financiers faits pour construire ce pont vont être rentabilisés, vont être remboursés. Mais cela signifie être capable d’avancer l’argent de la construction, pour construire ce pont, comme un promoteur immobilier avec l’aide des banques vont avancer l’argent pour lancer des chantiers de construction puisque l’Ensemble va se trouver handicapé, en manque de logements, à partir d’un certain moment prévisible en fonction de statistiques locales, départementales, régionales, nationales qui sont soumises à l’interaction de paramètres nombreux y compris ceux du marché du travail !

Le marché du travail constitue cette solution élégante au problème de l’emploi qui est un véritable handicap général de chacune de nos sociétés.

En fait, on pourrait aller jusqu’à dire que l’invention de chacun des mots résulte d’une situation d’handicapés face à la nécessité de connaissance, de sortir de notre ignorance par rapport aux nombreux phénomènes qui nous entourent.

Les mots vont désigner des choses précises à partir desquelles il faut être capable de réfléchir et de penser en vérité.

Il y a des mots qui vont être très signifiants et qui concerneront des maladies ou bien des handicaps plus précisément considérés comme tels parce que moins nombreux, ne touchant pas, d’habitude les autres personnes.

Mais si on y réfléchit, cela a été le cas pour chacun des mots. En effet le mot de "mécanicien" c’est un mot comme celui de "mécanique" qui va nous permettre de parler d’"automobile", donc d’une spécialité qui concerne également les "camions" et la "fusée" pour rejoindre Mars ou la Lune y compris la "navigation", les "transports" mais aussi la "bicyclette" comme d’autres sciences.

Il y a aussi la "mécanique biologique", celle qui va nous permettre de fonctionner. Fonctionner ou bien ne pas bien fonctionner c’est la question au sens shakespearien "d’être ou ne pas être".

Bien fonctionner, bien marcher c’est ne pas connaître les problèmes qu’on a quand cela ne marche pas, quand il y a un problème, un virus, une maladie, l’automobile qui est en panne et pour laquelle il faut un mécanicien, c'est-à-dire quelqu’un qui s’est au moins un peu spécialisé dans cette sorte de religion qu’on appelle la mécanique et qui a comme grands prêtres quelques polytechniciens, quelques ingénieurs en la matière. Ils sont continuellement en situation d’handicapés même à leur niveau de savants. En effet, il voudrait qu’on aille plus loin, qu’on essaye de réaliser d’autres projets qu’ils ont conçu en les dessinant, en les calculant et ils savent que cela aura des retombées dans les autres disciplines, bien qu’ils ne voient pas souvent lesquelles d’avance.

Mais ils sont bien moins handicapés que de personnes qui n’ont jamais étudié la mécanique et qui pourtant prennent le taxi ou le métro ou l’autobus y compris s’achètent une poussette ou même ont besoin d’une chaise à roulette ou d’une chaise roulante quand ils seront âgés et si possible motorisée, car ils veulent pouvoir prendre l’ascenseur et continuer à faire leur course malgré leur âge et les problèmes qui les empêchent de se lever et de se tenir longtemps sur leur jambe.
Cet handicape ne les empêche pas d’écrire, de répondre au téléphone, d’éprouver des sentiments pour des personnes de leur entourage, cela ne les empêche pas non plus d’avoir plaisir à regarder la télévision, à savourer les aliments à manger et à boire, à parler à moins d’être handicapés sur le plan de la parole.

S’il fallait tuer les handicapés y compris ceux qui ont des problèmes pour parler vrai, il n’y aurait plus grand monde sur terre. Chacun devrait se présenter comme bénévole et en tant que cohérents avec cette idée absurde, en premier, puisque nous sommes souvent handicapés pour trouver et formuler justement une phrase vraie et la communiquer. Nous nous montrerons alors volontaire pour être fusillé car nous avons découvert que nous étions incohérents en croyant que nous n’étions pas des handicapés et qu’il fallait se débarrasser des handicapés. Or nous n’avions pas compris que chacune des choses qui nous entourent y compris notre logement sont des instruments, des outils y compris l’alimentation pour palier à des déficiences, à des carences handicapantes, à des manques, à de véritables handicaps, au sens où la loi l’a défini y compris les dictionnaires dont nous avons copié et collé les définitions résumées, l’étymologie, les synonymes à partir d’un accès commun et populaire à ce « wiktionnaire » et à l’encyclopédie Wikipédia qui s’y réfère.     

Il s’agit bien d’une forme de « limitation des possibilités d'interaction d'un individu avec son environnement, causée par une déficience provoquant une incapacité, permanente ou non, menant à un stress et à des difficultés morales, intellectuelles, sociales et/ou physiques ». C’est parce que nous avons été limité dans ces possibilités d’intéraction que nous nous trouvons handicapés.

Exemple : nous l’étions avec l’environnement et nous avons eu l’idée de construire la hache ou bien la faucille pour nos activités de bûcheron ou bien agricole et nous avons inventé le marteau et la masse pour casser la pierre et les cailloux (ce qui peut expliquer pourquoi le drapeau communiste de la faucille et du marteau revêtait un certain intérêt symbolique qui est estimable pour parler de la Préhistoire, c'est-à-dire de l’époque où on invente le marteau, la faucille et la hache, des époque anciennes dans lesquelles nous étions effectivement handicapés sans ces instruments qui sont nés à l’âge de la découverte des métaux. Aussi à notre époque qui est celle d’infiniment plus complexes solutions élégantes trouvées par nos ingénieurs grâce au capitalisme, le drapeau en question signifie : attention personnes préhistoriques qui sont ignorantes de l’ensemble des nouvelles solutions élégantes trouvées : il s’agit d’handicapés faisant l’apologie d’époques très lointaines qui sont connues pour être celles de personnes très élémentaires, primitives : elles en sont encore à l’invention du marteau, de la faucille et de la hache alors que nous en étions à l’invention des tracteurs, des machines outils, des grues motorisées, des navires transatlantiques, des sous-marins atomiques, des fusées interplanétaires ou bien simplement pour poser des satellites de communication : il s’agit d’une société ou bien d’une entreprise industrielle qui fonctionne à la primitive, à la préhistorique et qui produit des vieilleries – certes, indispensables, utiles comme la hache, la faucille et le marteau – mais qui ne sont que les instruments de base, les instruments très anciens qui n’ont plus rien de commun avec ceux que nos situations d’handicapés nous contraignent de mettre au point et de forger et qui ne sont donc pas ceux d’une entreprise fonctionnant sur le modèle de ce qu’a pu représenter ce drapeau durant la période communiste qui signifie pour l’Ensemble y compris la période chinoise qui a adopté le même drapeau, une régression dans l’ensemble des états d’esprit menant à de véritables progrès sur tous les autres plans et dans toutes les autres disciplines et matières que celles d’une agriculture entre les mains de primitifs, y compris une industrie entre les mains d’ouvriers aussi ignorants que les paysans en matière de conception d’une société juste fonctionnant non pas de façon limitée en privilégiant des instruments préhistoriques connus pour leur facilité d’emploi et qu’on donne à utiliser à des ignorants au mauvais sens de ce mot (les paysans et les ouvriers au sens traditionnel et ancien du terme) ...

 

(à suivre)

_______________________________________________________________________

Copyright © 2012 Lorimage.

Tous droits réservés.

© Media Patata

© Laury Aime

© Laurent-Marie Granier


Révision :