ACCUEIL DU SITE LORIMAGE

Paris 8 avril 2005,

 

Vous êtes sur la page consacrée à une

 

Solution à mettre en œuvre dès que possible pour permettre aux plus nécessiteux de se nourrir, en variant un peu de leur ordinaire : tournées ou brigades de récupérations alimentaires régulières indispensables

Denrées venant en complément de celles qui sont servies habituellement dans les lieux où ils ont coutume de se rendre pour manger.

(Il s’agit des organismes habituels, croix rouge, restaurants du cœur, etc…).

 

De concert avec la Mairie de Paris et éventuellement le ministère de l’Intérieur ainsi que les organismes en question susmentionnés, permettez-nous de nous de vous proposer de mettre en œuvre donc avec le concours des lieux chargés de la redistribution alimentaire (ou de ceux qu’autrefois on appelait des « soupes populaires ») et des professions concernées par cette mesure, l’organisation de rondes systématiques et permanentes indispensables pour récupérer les « surplus » ou ce qui est jeté quotidiennement, chaque soir, à la fois par les restaurateurs, mais aussi par les brasseries, ou encore par les lieux qui servent des sandwichs à toutes heures ou par les cantines, les restaus U, par les boulangeries ou autre lieux consacrés à l’alimentation.

 

Après consultation fortuite et non officielle de plusieurs responsables de ces lieux, (divers restaurateurs ou responsables comme des gérants de sociétés) il nous est apparu, à chaque fois, que ceux-ci disent avoir  « mal au cœur » de devoir jeter des choses qui pourraient être encore bonnes ou assez bonnes à manger le lendemain encore, voire même, pour certaines, le surlendemain ou même trois jours après.

 

Nous souhaitons donc lutter contre le gaspillage par cette mesure.

 

Certes ces denrées ne seraient plus de toute prime fraîcheur, ce qu’elles sont censées être dans le cadre stricte hygiénique de la vente ou de la distribution proposée par le biais de ces professions liées à la restauration ou à l’alimentation : elles ne sont plus de l’« excellence » qu’elles doivent être pour la consommation quotidienne mais de l’avis général ces denrées pourraient être encore consommées sans risque, par la population dans le besoin (encore affamée ou qui mange assistée grâce au secours populaire divers) en permettant ainsi de réaliser quelques économies de matières premières (la nourriture elle-même) puisqu’elles seront déjà prêtes à être consommées (ce qui évitera aux organismes qui auront à les distribuer d’avoir à préparer à la place les mets habituels qu’ils offrent à ces nécessiteux).

 

Cela aurait de plus l’avantage de constituer une forme de participation naturelle, tout à l’honneur d’ailleurs de ceux qui ont les responsabilités des restaurants ou des différents centres alimentaires et ce qui aurait comme conséquence supplémentaire aussi de rassurer véritablement les consommateurs, ceux qui payent pour manger, et se nourrissent dans ces lieux de restauration ou d’alimentation, en étant alors absolument certains que ce qu’ils consomment est absolument frais en étant rassurés de l’excellence de cette fraîcheur, car chaque soir ou à des moments dont il faudra convenir avec les intéressés, cette ronde de « brigade sociale » récupèrera les produits qui sont encore aptes à la consommation sans pouvoir plus prétendre être vendus puisque la loi oblige néanmoins à les jeter car ils ne peuvent plus être décemment revendus à travers ces lieux de consommation qui n’ont le droit de vendre que l’ « excellence », ou le « très bon », voire même qui ne se contentent que de vendre le « bon » seulement.

Cela aurait aussi par conséquence le mérite de soulager les services de l’inspection des restaurateurs et l’inspection de l’hygiène qui seront tenus au courant de ceux d’entre ceux-ci qui offrent très régulièrement voire même systématiquement ainsi à ce service de récupération (qui est à organiser, à mettre en place) ce qui n’a pas été consommé, dans la journée et qui ne peut être décemment vendu le lendemain, car la fraîcheur des produits à la vente doit être à la mesure du standing du lieu qui les propose (la déontologie des établissements l’obligeant).

 

Ce service pourrait être effectué par les nécessiteux eux-mêmes sélectionnés pour cela en fonction de leur aptitude – ils pourraient recevoir pour cela une forme de compensation, peut-être même être les premiers à bénéficier de ces récupérations alimentaires en consommant une part des « menus » ou des restes de menus invendus ainsi récupérés (ce qui soulagera d’autant les organismes qui doivent penser à les nourrir) et dont ils auront évité ainsi, en venant les chercher pour leurs collègues à la rue, qu’il soit jeté totalement aux ordures sans avoir bénéficié de cette nouvelle chance d’être consommés (cela représente de plus un petit travail utile, un début de réinsertion sur la base d’un volontariat valorisant pour celui qui ceux qui seront choisis pour participer à cette récupération, à ces tris, à cette redistribution vers les centres sociaux). Évidemment les sujets choisis devront être en bonne santé pour ce faire, savoir conduire pour ceux qui auront cette charge – on pourra le cas échéant proposer à ceux qui n’ont pas le permis de le passer en échange de l’engagement d’accomplir un temps minimum cette activité pendant plusieurs mois  -  savoir écrire ou lire, se comporter correctement, etc.

Pourvus d’un véhicule qu’on leur confiera à cet effet, ils pourront, quartier par quartier sillonnés, le soir venu, récupérer, aux heures déterminées, en suivant un plan précis de récupération comme s’il s’agissait d’une livraison postale, de concert avec les responsables des lieux de restauration, ces « invendus » alimentaires de toutes natures. Évidemment aussi cela peut-être mis en place avec les grandes surfaces pour certains produits, avec les boulangeries, avec les boucheries ou les charcuteries, avec les vendeurs de fromages et les vendeurs de fruits et légumes de toutes sortes, bref avec tout ce qui est alimentaire et que ces lieux ne peuvent plus décemment vendre aux consommateurs qui ne pourraient plus, quant à eux, conserver ces produits chez eux 1, 2 ou 3 jours après avoir été achetés.

 

C’est d’ailleurs l’un des critères de vente des produits alimentaires que d’être vendus pour pouvoir durer au moins quelques jours dans le frigidaire du consommateur acheteur. A partir du moment où le négociant ne peut plus garantir que l’état de fraîcheur pourra perdurer au domicile de son client, dans un frigidaire quelques jours au moins, il est obligé de se débarrasser des produits en questions pour faire place à de nouveaux arrivages du même type plus frais, achetés en général chez le grossiste et de ce fait il peut de nouveau légitimement mettre sur ses étalages ces nouveaux produits qui représentent une garantie de fraîcheur renouvelée pour le consommateur, puisque celui-ci est assuré d’un délais suffisant long pour qu’il puisse être consommé. Les prix d’ailleurs baissent, jours après jours en fonction des arrivages, en fonctions des ventes, en fonction du fait que petit à petit ce qui reste et qui n’a pas été vendu se rapproche du temps où le vendeur devra se débarrasser de ce que plus personne ne voudra acheter car le délais de conservation chez l’acheteur du produit en question sera de nature à décourager précisément de l’achat du dit produit.

 

Or c’est ici, précisément, sur ce petit délais souvent très brefs : un, deux, voire trois jours maximum, que notre société de consommation se rend coupable de ne pas en faire bénéficier les plus nécessiteux. Je rappelle aussi qu’il s’agit de ces produits dits « en fin de parcours » que généralement le vendeur consomme lui-même et sa famille, laissant à ses clients le meilleur, le plus frais, l’excellence. Évidemment, comme pour tout commerce, le vendeur est le jouet de l’offre et de la demande et suivant les jours, suivant les époques de l’année, il est obligé de se débarrasser de ce qu’il ne peut plus vendre.

 

C’est ici que nous proposons à ces brigades interventions sociales alimentaires d’intervenir pour récupérer ce que décemment les responsables alimentaires doivent renoncer de façon honnête à mettre en vente car l’acheteur ne pourrait conserver le produit que trop peu de jour dans des conditions habituelles de conservation.

 

En effet nous pourrions même envisager penser que cela pourrait être mis en place dans le cadre même de la Loi qui stipule que ces produits ne peuvent être vendus qu’un nombre de jour ou d’heure déterminé en fonction des différents produits et de la durée du transport qu’ils ont subie, en fonction aussi du moment où ils ont été cueillis, car, en outrepassant ce délai de vente ces produits constituent un risque éventuel ou du moins ne peuvent pas être vendus décemment à cause de la fraîcheur qui n’est évidemment plus. La loi ayant cherché sur ce point à éviter que le commerçant ne se comporte comme un escroc en vendant trop longtemps des denrées périssables et ayant cherchée à protéger le consommateur payeur.

 

Mais comme la loi et les services compétents ont déterminés avec précision le nombre de jour pendant lequel un produit peut-être vendu, il serait souhaitable que des amendements soient effectués ou que les pouvoirs publics comprennent et reconnaissent enfin, comme le souhaitent les restaurateurs qui me l’ont dit, que le fait de permettre un ou deux jours supplémentaires de vie à ces produits dans la stricte optique qu’ils puissent servir au plus nécessiteux dans le cadre défini ci-dessus ne constituent pas une violation de la loi en question, tout au contraire même, puisque cela serait un bienfait pour les plus pauvres.

 

En effet, si la Loi doit veiller à ce que le consommateur puisse disposer de produits toujours extrêmement frais ou excellents et à tout faire pour faire respecter cet axiome d’hygiène, le législateur, comme les professionnels de l’alimentation savent faire la différence entre ce qui est excellent, ce qui est encore très bon, ce qui est bon, ce qui est assez bon, moyennement frais et ce qui est tout à fait impropre à la consommation. Ces professionnels de l’alimentations subissent cette loi comme une sorte de diktat dans la mesure où nous le répètons elle semble les empêcher pour l’instant de participer à des opérations bienfaisantes de ce type. (La loi trop prudente ici sur le plan de l’hygiène constitue une limite que l’on pourrait transgresser prudemment dans la mesure où cela aurait un sens social).

 

Nous tenons ici à faire remarquer que ce dernier cas de figure (des produits avariés) n’est pas du tout envisagé ici par nous. Il est bien sûr hors de question d’offrir aux plus nécessiteux ce qui est impropre à toute consommation (le pourri, le dégradé, le sentant mauvais, le tourné, etc.).

Non, ce que nous pensons, après en avoir parlé avec certains responsables qui seraient partant et heureux de ne plus voir le gâchis d’aujourd’hui, c’est de récupérer ce qui pourrait être encore consommé dans le cadre stricte de la consommation, mais qui ne peut pas être vendu par ceux qui respectent la loi sur l’hygiène et qui ont à cœur de vendre à leur client des choses exclusivement extra fraîches ou très fraîches seulement. Il semble que de nombreux restaurateurs, de nombreuses brasseries, de nombreux lieux de restauration ou pour se pourvoir de façon alimentaire ont cette déontologie par rapport à leur métier et leurs clients. C’est tout à leur honneur d’ailleurs.

 

Le fait d’offrir ce qui reste plutôt que de le jeter et qui ne peut donc pas être vendu à leur client sans risquer de faire déchoir le « standing » de leur commerce pourrait être considéré comme une participation de leur part à une cause humanitaire, une cause sociale.

 

En travaillant comme ils ont choisi de le faire patrons, responsables de centre d’alimentation mais aussi clients travailleront à l’économie générale, à plus de justice dans la mesure où cela rejaillira socialement et soulagera peut-être un peu financièrement les organismes caritatifs actuels en leur donnant une marge de manœuvre supplémentaire car sinon ils doivent toujours s’ingénier pour trouver des moyens importants pour contrebalancer le manque éventuel de matière première pour réaliser et servir les repas aux personnes dans le besoin. On pourrait obtenir petit à petit de cette façon la récupération régulière et systématique d’une grande partie de ce qui est aujourd’hui, hélas jeté aux ordures à cause de cette loi trop limitative.

 

Évidemment ce projet ne doit pas être une contrainte pour les restaurateurs où les autres professions de l’alimentation ! Seuls ceux qui le désirent pourront y participer d’eux-mêmes ou seront incités par des mesures en leur faveur à y participer (possible réduction de la taxe professionnelle, voire même la disparition de celle-ci est envisagée dans le cas de donateurs réguliers acceptant de jouer ce jeu, réduction de taxe locale par exemple, réduction d’impôts).

 

Évidemment nous avons conscience qu’un travail est à faire sur le point de vue de l’organisation des récupérations et des dangers que cela pourrait avoir si ces récupérations ne sont pas effectuées sans un minimum de conscience et de sécurité sanitaire.

De plus il s’agit de mettre en place des rondes très précises pour ces récupérations. Peut-être serait-ils bon de prévoir des estafettes frigorifiques dans la plupart des cas. Peut-être aussi ces rondes peuvent être organisées très précisément par un système de communication à mettre en place entre les différents lieux où l’on pourra récupérer ces victuailles et les centre chargées de cela.

Il s’agit ici d’un travail de logistique à confier à un ou plusieurs régisseurs ayant l’habitude d’organiser par exemple des tournage de cinéma ou pour la télévision, voire même avec les personnes qui travaillent déjà dans les centres de redistribution alimentaire pour les personnes nécessiteuses et qui ont l’habitude de participer à ce genre de réflexion. Ce n’est pas excessivement compliqué. Cela peut se faire quartier par quartier.

 

Bien sûr pour cela il est nécessaire d’obtenir le consentement des autorités concernées et d’avoir le feu vert de tous les intéressés y compris des commissariats de police, car ces rondes peuvent occasionner, comme pour les camions de vide-ordures ou les livraisons postales des ralentissements du trafic dans la mesure où le chauffeur n’aura pas trouvé de place pour se garer et devra, comme dans le cas d’une bref livraison postale, récupérer rapidement ce qui aura été mis de côté par les cuisines ou par les magasins d’alimentations.

 

Bien sûr aussi il est souhaitable de prévenir dès à présents les actes de malveillance que nous espérons improbables que certains restaurateurs éventuels ou « dérangés » momentanés seraient capables de faire malgré le sens humanitaire de ce projet qui devrait éviter cela ontologiquement chez tous. Il ne faudrait pas risquer qu’un seul éventuel « terroriste » de l’alimentaire utilise ce système pour tenter d’« empoisonner » des personnes qui sont déjà dans le besoin, nécessiteuses, qui plus est, en cherchant à travers cet acte de malveillance à créer un élément de discorde sociale, de semer la zizanie peut-être politiquement parlant, de remettre en question le bien fondé des organisation humanitaires participantes, la raison d’être de ce projet, en tentant de le discréditer par des incidents de la sorte.

 

Pour cela il est absolument nécessaire de mettre au point un système sûr qui permette de savoir toujours d’où proviennent les produits et à qui on les a donnés : les 3 responsables chargées de la tournée auront à cœur de l’effectuer dans une réglementation bien précise, pour éviter ce genre de dérapages. Car s’il devait arriver malheur à l’une ou l’autre des personnes en difficultés, bénéficiant de repas constitués par ces denrées récupéres, il faudrait que l’on puisse savoir tout de suite ce qu’il a mangé et d’où provient la nourriture en question, cela à la fois pour le guérir facilement, pour prévenir à la source et retrouver les responsables de cet empoisonnement d’autant plus qu’en cas extrêmes,  autopsie par exemple, on révélerait un problème d’empoisonnement lié à l’ingérence de nourritures avariées !

 

Évidemment ici il s’agit nous le répétons d’un cas extrême qui nous l’espérons ne devrait jamais se produire mais comme nous ignorons tout sur le plan psychologique et/ou psychiatrique de chacun des restaurateurs ou des personnes travaillant dans ce secteur de l’alimentation qui voudront bien participer d’elles-mêmes à ce projet et que nous savons, par expérience, que chaque individu comporte un risque même s’il comporte en général aussi bien sûr son contraire, c'est-à-dire de la bienveillance, du cœur, et une soif d’être utile à son prochai,n nous voulons, par cette mesure, prévenir et éviter toute possibilité d’un éventuel dérapage, même si nous sommes d’ors et déjà persuadé qu’il ne devrait pas y en avoir tant cette cause humanitaire devrait être sainement respectée de tous de façon générale.

 

C’est avec la Mairie, avec les organismes, qu’il faut, par la concertation, mettre au point ce système en détail ainsi qu’avec les lieux chargés de la redistribution de ces victuailles encore consommables, or du champ strict de la vente.

 

Ce champ stricte de la vente a été défini et on peut s’y reporter, c’est celui que la loi défini.

 

Il s’agit donc en gros de pouvoir utiliser à une fin strictement sociale tout ce que le restaurateur ou les personnes vendant de l’alimentation n’ont plus le droit de vendre pendant un, deux voire trois jours au maximum encore, suivant les produits (y compris pour ceux qui sont marqué : « à consommer jusqu’à telle date » et qui offrent toujours scientifiquement du moins, quelques jours de plus d’utilisation, tant au départ les responsables d’usines ou du conditionnement de ces produits ont eu à cœur de calculer une marge de jours de sécurité pour les produits de ces marques qui leur offre l’assurance de ne jamais être inquiétés même dans le cas d’un très léger dépassement de date de vente ou de consommation – on pourrait d’ailleurs à ce sujet contacter tous les responsables des produits en questions pour, à partir des tests qu’ils ont faits, déterminer de combien de journées au-delà de la limite inscrite sur les produits que l’on ne peut plus vendre, ils peuvent encore réellement servir sans danger).

 

Cette durée de consommation supplémentaire sera déterminée en fonction des produits, de la qualité des produits, en accord avec l’intime conviction du chef de la cuisine du restaurant faisant partie des « donateurs », dans le cadre de ce projet, ou des responsables des achats et de la vente des produits alimentaires de chaque endroits où ils sont mis en vente d’habitude, ceux-ci sachant exactement à qui ils ont acheté en gros les aliments frais, dans quel état de fraîcheur ils se trouvent au moment de l’achat et de combien de temps ils disposent pour le vendre d’une façon ou de l’autre à leurs client, car ce produit, ne l’oublions pas comme d’autres encore devient après traitement un ingrédient de quelque chose souvent de plus complexe (gâteaux, etc…) et il faut être sûr du temps que ce produit de composition, gâteau, etc ou de ce met conditionné peut encore avoir comme comestibilité sans représenter aucun danger.  En fait il s’agit ici d’un projet où la confiance, la bonne volonté de chacun est sollicité mais surtout aussi l’expérience de chacun.

 

Évidemment nous savons par expérience que pour certain une chose sera considérée comme impropre à la consommation alors que pour d’autres elle sera encore bonne ou assez bonne. Cela dépend du point de vue et de l’honnêteté de chaque individu, c'est-à-dire du niveau de conscience de chacun. Il s’agit ici de critère subjectifs mais heureusement aussi objectifs et cela constitue donc une petite difficulté. Il s’agira donc de faire la part des choses. Cela demande donc un travail de jugement qui ne peut être confié qu’à des personnes bénévoles ou pas ayant surtout grandement le sens de la responsabilité, ce niveau de conscience basé sur de l’expérience en matière de maîtrise de l’estimation de la fraîcheur des denrées.

 Il se pourrait que certains restaurateurs ou responsables de l’alimentation qui participeront à l’opération croient de bonne foi que ce qu’ils offrent sera encore bon le lendemain midi ou lendemain soir ou le surlendemain midi ou surlendemain soir ou plus encore alors que pour les responsables investit dans ce projet, participant à la redistribution des produits et qui accepteront d’offrir ces surplus de nourritures, les denrées proposées n’estimeront pas que ces produits sont encore consommables.

 

De façon générale, nous pensons sur ce point, que le mieux serait que les personnes concernées par l’opération ne donnent enfin que ce qu’elles estiment elles pourraient manger elles-mêmes le lendemain ou le surlendemain, mais qu’elles ne font pas tout simplement car elle préfèrent manger très frais, extra frais, donc à cause d’une autre hygiène de vie, une hygiène de très haute volée qu’elles préfèrent suivre personnellement, notamment en suivant celle dont se réclame déontologiquement l’établissement dont elles ont la charge et dont elles suivent les règles.

Autrement dit il faut que le responsable se dise, au moment où il offre ces surplus : est-ce que si j’étais moi-même dans le besoin et à la rue comme ceux qui vont pouvoir bénéficier de ces surplus (car je n’ai pas le droit de les vendre), j’aurais plaisir moi-même à les manger en étant certains qu’ils ne comportent aucun danger pour mon organisme car ces aliments sont encore bons, bien qu’il me soit interdit de continuer à les mettre en vente, sous peine de passer pour un escroc envers mes clients (qui ont le droit évidemment d’avoir le meilleur puisqu’ils payent pour cela comme la le stipule la loi) ?

 

Nous pensons que c’est sur la base d’une telle question, aussi simple que celle-ci, que les donateurs auront à se poser pour chaque aliment, au moment du tri à effectuer, entre ce qui va effectivement finir aux ordures et ce qui peut encore servir, avant de se débarrasser quotidiennement des surplus que la détermination de l’utilisation des denrées pourra se faire.

 

En effet se sont les intéressés eux-mêmes qui en leur âme et conscience pourront déterminer  de la consommation ou pas des choses qu’ils ont a jeté dans le cadre du programme qu’il sont obligés de suivre conformément à la loi qu’ils respectent, et cela en mettant à la disposition de ces brigades de récupération ces produits alimentaires, aux travers les organismes caritatifs ou pas, chargés de ces récupérations.

 

Évidemment nous l’avons déjà remarqué, il y a à mettre en œuvre une logistique importante qui doit être proposée à chaque restaurateurs ou magasins d’alimentation en fonction des denrées spécifiques qui sont écoulées dans chacun de ces endroits. Il s’agira de sac, sachets, thermos, etc, préparés à l’avance comportant un système d’étiquette ou de repérage très précis, voir même informatisé.

 

Ce sont les nécessiteux eux-mêmes ou les bénévoles travaillant dans ces organismes caritatifs, ceux qui participent à ces sortes de services civiques, voire même les scouts d’Europe ou mêmes des employés qui devront préparer, à l’avance, pour chacun des lieux concernés, où sera effectué la tournée les jours suivants, ces récipients en plastique ou en aluminium ou autres qui permettront non seulement de les récupérer mais de savoir d’où ces denrées proviennent, à quelle heure elles ont été cueillies, leur durée approximative de conservation selon les responsables (les critères de conservation utilisés dans les lieux d’où ils proviennent), et éventuellement les appréciations personnelles formulées par les propriétaires et les responsables eux-mêmes de ces denrées qui les offrent ainsi en faisant de cette façon participer leur établissement et eux-mêmes à cette béa volontairement et librement consentie pour le biens de tous ceux qui sont en difficulté passagère dans l’existence et à qui profiteront le lendemain ou le surlendemain ces surplus, les encourageant peut-être ainsi, un peu mieux, à revenir dans la course, à retrouver un travail, à redevenir productifs d’une façon ou d’une autre, à se mettre au service de projets pour le bien de tous.

 

Nous avons posé la question de savoir si chacun de ces établissements pouvaient éventuellement mettre en place un système pour offrir ces surplus personnellement à des pauvres ou des nécessiteux (dans le cadre de « il faut toujours avoir un couvert de prévu pour un pauvre de passage ou un mendiant ou même un étranger») et on nous a répondu que cela était impossible, prenant trop de temps, créant une ambiance malsaine, c’est pourquoi il nous semble, après quelques sondages qui demandent peut-être d’autres confirmations (suivant les quartiers de Paris) que la meilleure solution soit effectivement celle de tournées de récupération alimentaires régulières.

 

Votre serviteur,

 

Laury Granier, le 7 avril 2005.

 


halte aux tests cosmétiques
et autres tests sur les animaux!


Copyright © 2000 Lorimage. Tous droits réservés.
Révision : 28 décembre 2015