ACCUEIL DU SITE

Accueil de La momie à mi-mots

Accueil Dossier de presse

 

A l'occasion de 

la projection du film 

au cinéma du musée des Beaux-Arts 

de Bern (Suisse)

 

Allocution d’introduction de la soirée par Aïda Yéretzian

Alliance Française de Berne, mardi 12 mai 1998

 

Nous avons la joie d’accueillir à l’Alliance française de Berne un jeune cinéaste, Laury Granier, pour la projection de son film La momie à mi-mots.

Il est accompagné de son assistante Michèle Finck qui a pris une part active à la préparation du film. Elle est co-scénariste. Elle est part ailleurs professeur à l’Université de Strasbourg. Nous remercions très sincèrement nos deux invités d’être venus à notre rencontre. Nous vous remercions également tous d’être là malgré le beau temps estival qui invite plutôt au farniente.

Laury Granier n’est pas un inconnu à Berne, il y retrouve des connaissances, des amis, des souvenirs. Ses parents France et Jean-Luc Granier y ont vécu une dizaine d’années. En quittant la Suisse, les Granier y ont laissé beaucoup d’amis.

Laury Granier est né à Paris. C’est là qu’il a fait ses études. Licence en histoire. Maîtrise et doctorat en Art et sciences de l’art à la Sorbonne. Mention très honorable.

Scénariste, réalisateur, producteur, il a réalisé plusieurs courts-métrages en cinéma et vidéo diffusés à la télévision. Il a obtenu le prix du meilleur clip culturel de la vidéothèque de Paris. Laury Granier est également peintre et expose depuis dix ans en Europe.

La momie à mi-mots est son premier long-métrage et a obtenu le premier prix Andreï Tarkovski pour la création artistique et le langage cinématographique. Il a été également sélectionné à divers festivals internationaux : à Rome, à la Villa Médicis, au festival du film d’art de l’Unesco et de Montréal.

Qui dit "momie " pense à l’Egypte, naturellement, ceci d’autant plus que les deux prochaines conférences de l’Alliance française portent sur l’Egypte. Détrompez-vous. Il s’agit d’un film très particulier, un poème dansé par la très grande chorégraphe et danseuse américaine Carolyn Carlson, porté par une musique originale créée par l’ancienne harpiste de Léonard Bernstein au philharmonique de New York, et Alain Kremski. Un poème qu’il faut accueillir en tant que tel, sans essayer de tout déchiffrer, de tout comprendre. Cependant quelques explications, et un fil conducteur pourraient nous aider à suivre la trame du film et le rythme très rapide de ce conte initiatique où le réel et le merveilleux s’entremêlent. Je laisse la parole à Laury Granier.

Aïda Yéretzian