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Accueil de "Diverses lettres envoyées"

à

Thierry Bagnaschino

Directeur de la communication.

Aux bons soins de Madame Anne Boureghida.

Epson France

68 Bis rue Marjolin.

92305 Levallois-Perret.

Paris, le 10 novembre 1999.

Suite à notre entretien téléphonique et comme promis, voici la lettre qui vous confirme que nous remercierons par écrit la société Epson France lors de la publication des deux livres (à tirage limité) par les éditions Udnie-Lorimage.

La participation d’Epson (France) sera mentionnée à la dernière page des ouvrages avec le nom de l’éditeur, le nombre d’exemplaires tirés et le nom de l’autre sponsor (Surcouf).

Pour le lancement de l’ouvrage une exposition est prévue à Paris, dans un espace public, où le livre sera présenté accompagné de l’œuvre originale (le piano peint). Les tableaux-partitions peints par Laury Aime seront également présentés. De nombreux compositeurs de musique contemporaine auront, au préalable, composé des musiques en rapport avec le piano peint et les tableaux-partitions. Chaque page du livre Le Piano à quatre mains sera encadrée et l’ensemble de l’ouvrage sera exposé encadré à cette occasion. Grâce à la présentation du livre (dont la plupart des illustrations ont pour objet de montrer certains détails peints du piano) les spectateurs pourront ainsi mieux comprendre l’ensemble de l’exposition. Nous oeuvrerons pour que cette exposition soit itinérante.

Les ouvrages seront aussi présentés seuls (sans le reste de l’exposition) dans différents centre culturels et dans les instituts français en Europe (mais aussi à New York, où la directrice de l’Institut français nous a proposé de présenter Le piano à quatre mains après avoir découvert cet été à Paris la dernière maquette du livre).

Les livres seront présentés aussi dans des librairies spécialisées en ouvrages de bibliophilie.

Bien sûr, au moment de la parution des ouvrages, et pendant les diverses manifestations, la presse spécialisée sera informée et invitée à découvrir les ouvrages. Nous ne manquerons pas de leur signaler qu’ils ont été publiés grâce à Epson et Surcouf.

Une autre manifestation dont nous avons parlé au téléphone est celle du marché de la Poésie de Paris qui se tient depuis une quinzaine d’années sur la Place Saint-Sulpice dans le 6ème arrondissement. Comme je vous l’ai dit nous serions heureux de prêter notre concours, à travers les deux ouvrages publiés, pour présenter, à cette occasion, l’imprimante qui nous aura permis d’éditer les ouvrages. J’ai en effet proposé qu’Epson loue à travers les éditions Udnie-Lorimage un stand pour présenter les ouvrages et le matériel qui nous a permis de les éditer.

Je viens de parler avec l’un des organisateurs du Marché de la Poésie : M. Marcourelle et j’ai des chiffres précis: 60 000 visiteurs sont venus l’année dernière à ce marché qui regroupe 450 éditeurs de livres de poésie.

C’est donc une manifestation plus importante que je ne le pensais.

J’ai demandé le prix de location d’un stand pour la durée des 5 jours de la manifestation.

Le responsable m’a dit qu’il n’en disposait par pour le moment car dès la fin de l’édition du Marché de la poésie 1999, les stands avaient été déjà réservés par les éditeurs présents.

Cela lui paraissait donc difficile de me contenter et de me permettre d’en espérer un, comptes tenus des 100 éditeurs qui attendent sur une liste d’attente l’attribution d’un stand.

Il m’a néanmoins communiqué une idée du prix d’un stand pendant 5 jours: ---- Francs (pour un stand complet), ---- francs pour un demi-stand.

Il m’a aussi conseillé de lui écrire pour réserver un stand bien que nous ayons très peu de chance d’en obtenir un cette année. C’est ce que je ferais dès que vous m’aurez répondu.

Comme je suis assez connu par les organisateurs du Marché de la poésie, puisqu’ils ont souhaité présenter mon film (dont vous avez une partie du dossier de presse) et que celui-ci a ouvert (en avant-première) l’édition 1998 du Marché de la poésie, M. Marcourelle m’a fait une proposition très intéressante pour que nous puissions néanmoins participer à cette édition du marché: il m’a conseillé d’accepter une solution intermédiaire en attendant l’année 2001. Il me conseille et me propose que nos deux ouvrages soient abrités (pour seulement --- francs) dans un stand collectif où nous pourrons présenter personnellement, chaque jour, pendant une heure, nos ouvrages au devant de la scène. Le reste du temps, les livres seront à la disposition des visiteurs sur le stand. mais nous ne pourrons pas intervenir.

Je lui ai, bien sûr, parlé aussi de notre intention d’imprimer sur place (avec l’imprimante Stylus 900 d’Epson), quelques-unes des pages de nos ouvrages et de les distribuer gratuitement pour faire la promotion de nos livres (mais aussi du système qui nous a permis de les imprimer). Il semblerait que cela soit réalisable pendant l’heure qui nous serait impartie chaque jour pour présenter nos livres.

Je dois lui écrire pour confirmer (dès que vous m’aurez dit si cela vous intéresse) et pour lui demander de me réserver si possible un stand, ou un demi-stand (ce qui serait la meilleure solution pour nous, compte tenu du petit nombre d’ouvrages présentés) ou d’être abrité dans le stand collectif (ce qui est la solution envisagée et réalisable dans l’immédiat) qu’il a proposé.

Je vous prie donc de me confirmer par écrit, dès que possible, que vous voulez bien participer au Marché de la Poésie 2000 ou à celui de 2001 à travers les éditions Udnie-Lorimage pour la promotion de nos deux ouvrages. Si vous le souhaitez, nos éditions peuvent réserver un stand dès maintenant pour l’année 2001, cela nous donnera peut-être une chance d’en obtenir un, comptes tenus de l’importante demande.

Si par chance nous parvenions à obtenir de louer dès cette année un stand ou un demi-stand, je vous tiendrais au courant. Je vous prierai alors de nous verser la somme qui nous sera demandée, correspondante à la location.

Pour ma part nous sommes prêt dès cette année à participer au marché de la poésie en suivant la proposition qui m’a été faite: si vous le voulez bien nous pourrons présenter, dans un premier temps, cette année, nos deux ouvrages, sur le stand collectif. Nous imprimerons à cette occasion et nous distribuerons à titre gratuit, aux visiteurs, les pages promotionnelles tirées des deux livres publiés par nos soins. Cela servirait, d’une façon originale, l’idée qu’il est possible d’imprimer et d’éditer un livre de poésie (à tirage limité) en se servant d’une imprimante à jet d’encre Epson.

Dans ce dessein, je vous demande de bien vouloir nous remettre la somme qui nous sera demandée pour participer à ce stand collectif (environ --- francs) dès que possible.

Bien sûr, il sera impératif que nous disposions à nouveau à l’occasion du marché de la Poésie (juin 2000) de l’imprimante Stylus 900, de papiers photo Epson et d’encres (Couleurs, Noir et Blanc), pour pouvoir imprimer et distribuer en nombre suffisant les pages promotionnelles (une heure chaque jour, pendant les 5 jours de la manifestation), tirées de nos ouvrages. Pendant le reste de la journée, nous pourrions avoir déjà imprimé ces pages et nous les laisserions à la disposition des visiteurs qui regarderont le livre dans le stand.

Bien sûr, la meilleure solution serait celle de disposer d’un stand (ou d’un demi stand). Cela nous permettrait de présenter notre ouvrage pendant toute la durée du marché. Néanmoins, je crois qu’il serait intéressant d’accepter, dans un premier temps, de participer à ce stand collectif, même si cela nous restreint à présenter personnellement nos ouvrages qu’une seule heure par jour.

Bien sûr, si vous le souhaitez, nous pouvons réserver, dès maintenant un stand pour juin 2001. Nous serions heureux de représenter nos ouvrages également à cette nouvelle occasion.

Comme je vous l’ai dit nous souhaiterions une participation plus importante d’Epson comptes tenus de l’importance des manifestations qui vont avoir lieu suite à la publication des ouvrages. Je vous remercie de vous être engagé à faire de votre mieux pour nous satisfaire et pour donner le maximum de chance à ces deux ouvrages d’exister.

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir nous fournir gratuitement le papier et les encres nécessaires à la publication des ouvrages. C’est-à-dire x pochettes de x feuilles de papier photo Epson A4, x cartouches d’encre de couleur et x cartouches d’encre Noir et Blanc pour la Stylus 900.

Comme vous le savez le coût de publication des ouvrages est important pour nous. Nous nous sommes engagés personnellement à réaliser ces deux ouvrages et je prends de mon temps pour éditer et imprimer ces livres. Je vous prie de croire qu’il a fallu un très grand travail d’édition, sans parler de l’énorme travail d’auteur (ci-joint curriculum vitae des auteurs en P . S.). La promotion des ouvrages et les diverses expositions vont, elles aussi coûter cher. Aussi, vous l’avez compris, nous serions heureux de bénéficier d’une aide plus conséquente de la part de votre entreprise. En contrepartie, dès que nous le pourrons, vis-à-vis de la presse, ou à l’occasion des expositions nous dirons que cela a été rendu possible avec la participation d’Epson.

Bien sûr, si vous le souhaitez, nous pouvons tenir aussi à votre disposition un ou plusieurs exemplaires des ouvrages. Le prix de vente de chacun des ouvrages sera en fonction du nombre d’exemplaires qui seront tirés et de la rareté de l’ouvrage. Pour Epson, compte tenu de l’aide apportée pour l’édition des ouvrages, le prix de l’exemplaire du livre sera de 67 % du prix de vente au public. Vous pouvez réserver dès maintenant vos exemplaires des deux ouvrages.

En vous remerciant encore pour votre aide, veuillez agréer, cher Monsieur, l’expression de ma reconnaissance et de mes sentiments distingués. Je vous prie aussi de me répondre très rapidement pour ce qui est de la participation d’Epson au Marché de la poésie, à travers les éditions Udnie-Lorimage. Je vous prie aussi de nous envoyer, dès que possible, comme vous me le laissiez entendre, le papier et les encres nécessaires à la réalisation des ouvrages. Veuillez transmettre à votre collaboratrice l’expression de mes sentiments respectueux.

Laury Granier.

(Le responsable de l’édition)

P. S. : quelques renseignements sur les ouvrages édités:

Les titres des ouvrages sont : - Le piano à quatre mains : édition d’un livre d’art de 92 pages en couleurs à tirage limité ; 42 photos couleurs de Laury Granier, avec 22 textes-poèmes de Michèle Finck. Les photos ont pour sujet le piano peint par Laury Aime (nom de peintre de Laury Granier). Le livre est préfacé par Jean Rouch et Maria-Luisa Spaziani aux éditions Udnie-Lorimage (avec la participation d’Epson-France et de Surcouf).

édition d’un livre d’art de 36 pages en couleur à tirage limité:. Le texte des 15 portes de Laury Granier et les 15 poèmes de Michèle Finck sont accompagnés de photos tirées de la réalisation vidéo de Laury Granier au Portugal avec Anne-Laure Meury (actrice). 80 photos couleurs de L. G. faites à partir des tableaux de Laury Aime. Une série de 60 photos Ecritures de mer de Laury Granier seront aussi imprimées dans ce livre. Ce livre est préfacé par Claude Vigée et il est édité aux Editions Udnie-Lorimage (avec la participation d’Epson-France et de Surcouf).

Les auteurs des livres : - JEAN ROUCH : Né en 1917 à Paris, Jean Rouch est ethnographe et cinéaste.

Est professeur à l’université de Paris X-Nanterre et chercheur au CNRS. Dirige le Comité du film ethnographique du Musée de l’Homme et a été président de la Cinémathèque française. A réalisé plus de 120 films : en particulier, Les Maîtres fous (1954, primé à Venise en 57), Moi, un noir (1958),

La Pyramide humaine (1959), Chronique d’un été (1960), La Chasse au lion et à l’arc (1965), Petit àpetit (1970), Sigui (1966-73), Cocorico, Monsieur Poulet (1974), Dionysos (1986), Madame l’eau (1993).

MARIA-LUISA SPAZIANI : Née en 1924 à Turin, Maria Luisa Spaziani est professeur de littérature française à l’université de Messine et dirige le " Centro Internazionale Eugenio Montale " de Rome. A été remarquée dès 1949 par Montale dont elle a été l’une des principales inspiratrices. A publié de nombreux livres de poésie, traduits dans dix-neuf pays. En français, voir par exemple Jardin d’été Palais d’hiver, Mercure de France, 1994.

MICHELE FINCK : Née en Alsace en 1960, Michèle Finck, ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure (Ulm/Sèvres), est professeur en littérature comparée àl’Université de Strasbourg.Parmi ses essais critiques, elle a publié : Yves Bonnefoy, le simple et le sens (José Corti, 1989), Poésie et danse à l’époque moderne / Corps provisoire (Armand Colin, 1992), Claude Vigée, la terre et le souffle(actes du colloque de Cerisy, Albin Michel, 1992), Yves Bonnefoy, poésie, peinture, musique (actes du colloque de Strasbourg, Presses Universitaires de Strasbourg, 1995).

Elle a participé à de nombreux ouvrages collectifs consacrés à la poésie moderne, aux rapports de la poésie avec les autres arts, en particulier avec la musique.

Elle a consacré beaucoup d’articles à la poésie étrangère du XXème siècle, surtout de langue allemande(Trakl, Rilke),et a traduit quelques poètes allemands.

Elle a publié plusieurs cycles de poèmes en revues (participations régulières aux revues Le Nouveau Recueil, PleineMarge, Le Mâche-Laurier, Polyphonies, Nu(e), Arpa, Phréatique, Revue Alsacienne de Littérature, Udnie).

Plusieurs poèmes ont fait l’objet de vidéopoèmes de Laury Granier, avec qui elle a fondé l’associationculturelle Udnie.

Elle a aussi co-écrit des scénarii pour le cinéma : en particulier La momie à mi-mots de Laury Granier  (Prix Andreï Tarkovski, 1996, avec Carolyn Carlson, premier rôle, Jean Rouch, Philippe Léotard), film à la réalisation duquel elle a collaboré (sorti en salles en France et à l’étranger).

- LAURY AIME : Laury Granier est né à Paris en 1963. Il est docteur en Art et Sciences de l'Art de l'Université de Paris I-Sorbonne. Peintre, sous le nom de Laury Aime, il expose depuis 1989 en Europe : en 1997, exposition à Paris et à Rome ; en 1998, exposition au musée d’art moderne de Bern, à Strasbourg et à Paris ; en 1999, à Paris à la galerie Donguy, à l’Université de la Sorbonne et à l’Orangerie du jardin du Luxembourg. Photographe, il a publié en revues (en particulier une série de portraits et de photos de ses propres peintures). En 1987, il a été producteur et metteur en scène d’un spectacle multimédia, Autour du vidéopoème: " la porte ", au Théâtre de l’Ombre qui Roule à Paris (ses textes et les poèmes de Michèle Finck ont été lus par Michael Lonsdale). Auteur-scénariste, chef opérateur, réalisateur, producteur (société Lorimage et association Udnie), il a réalisé plusieurs courts-métrages cinéma et vidéo diffusés à la télévision et a obtenu le prix du meilleur clip culturel de la vidéothèque de Paris. Ecrit en collaboration avec Michèle Finck, son film majeur, La momie à mi-mots (35 mm), repose sur l’alliance de la fiction, du conte et de la poésie et se place sous le signe de la danse (Carolyn Carlson, premier rôle), de la peinture (plusieurs de ses œuvres picturales sont intégrées), de la musique, et du vidéo-art. Il a été présenté par Jean Rouch, en avant-premières, à la Cinémathèque française, et a obtenu en avril 96 le premier prix Andreï Tarkovski pour la création artistique et le langage cinématographique à Buenos Aires. Sélectionné dans différents festivals internationaux (en particulier Pesaro, Rome-Villa Médicis, Split, Istanboul, Manchester, Montréal, Wilemshaven, Paris-U.N.E.S.C.O. ) ce film, fusion du travail pictural et cinématographique de Laury Granier a fait l’objet de nombreuses avant-premières à l’étranger et est sorti en salles en France (dont cinq mois à Paris en 1999) et à l’étranger.

 

Deuxième lettre

à

Monsieur Bagnaschino,

Epson

Paris le vendredi 26 octobre 2001

Cher Monsieur,

Suite à notre récente rencontre à Levallois, j’ai demandé aux responsables chargés du Marché de la Poésie de me transmettre quelques extraits de presse concernant leur manifestation

Voici ci-joints quelques extraits de presse que vous voudrez transmettre à monsieur Ivanoff. J’espère que la lecture de ces documents vous déterminera à confirmer votre participation au prochain Marché de la Poésie.

Ayant parlé avec Jean Marcourel, le fondateur du Marché de la poésie, il propose que vous interveniez comme principal commanditaire de la revue " express " dont les numéros sont imprimés pendant toutes les journées du marché.

Jean Marcourel propose de vous faire collaborer à l’édition de cette revue. Il faudrait pour cela que vous mettiez du matériel à la disposition du marché de la poésie.

Jean Marcourel a également accepté le principe d’imprimer des pages de chacun des deux livres que nous avons imprimés et que je vous ai présenté dernièrement. On offrira aux visiteurs du stand de la revue express ces reproductions durant le marché.

Cela constitue réellement une bonne nouvelle pour nous si vous acceptez de participer à cette manifestation. Contrairement à ce que je croyais il n’est plus question de louer un stand (ce qui constitue une économie d’environ x F) mais de participer concrètement à l’une des principales animations que les organisateurs du marché ont prévu : la " revue express "

Merci de m’appeler et de m’écrire que vous confirmez votre participation.

Salutation distinguées.

Laury Granier

PS/ Donnez-moi un rendez-vous avec M. Ivanoff pour que je vienne lui montrer les deux livres. Merci

 



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Révision : 01 août 2003