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Lettre au Forum de Libération pour trouver un remède au déficit de la Sécurité Sociale en France

 http://www.liberation.fr/forum.php?Forum=417"

Ma réponse à l'une des réponses obtenues à ce sujet.

 

Se saluer à l’indienne : une solution pour remédier au déficit de la sécurité sociale de la France

et pour l’hEurope (à l’heure de l’Europe)

Par Laury Granier               Le jeudi 3 juin 2004

 

Pour combler le déficit de la Sécurité Sociale il faudrait commencer par tomber moins malade. Pour cela il y a un remède très simple que je vous conseille et que j'applique depuis assez longtemps avec mon entourage proche comme avec les personnes que je rencontre pour la première fois : c'est un remède qui nous vient d’orient et d'extrême orient où depuis fort longtemps il est appliqué quotidiennement par plusieurs millions d'habitants. À l’heure de la mondialisation dont on parle tant, il serait opportun que l'on poursuive cet objectif de façon plus intelligente, c’est-à-dire en prenant exemple sur les habitudes ou les coutumes les meilleures, là où elles se sont avérées efficaces! Il y a un de ces usages qui est tout simple et qui nous éviterait, en période d'épidémie (grippes, angines ou autres microbes) de tomber malades les uns après les autres comme ce qui se produit années après années dans nos contrées pour le bonheur financier des médecins tout en provoquant une surcharge de travail et en aggravant aussi par la même occasion le trou de la Sécurité Sociale même si paraît-il, paradoxalement, la plupart de ces épidémies ont leur origine en Asie. Ces médecins donneront à tous, tout le long de leurs journées de consultation, comme s’il devenait des travailleurs à la chaîne, la même médication ou presque à chaque patient. Je veux ici parler des véritables "fléaux" occidentaux : s'embrasser, s'embrasser deux fois , trois fois ou même 4 fois alors que l'on ne sait même pas si celui qui vous embrasse est sain physiquement ou pas ou même tout simplement donner la main à l’autre. On ne sait pas si cette main est propre, si la personne s'est lavé la main après s'être mouché par exemple ou même pire, qui sait ? Même si cette façon de faire peut paraître belle (se donner la main) elle relève d’une totale inconscience, d’un total manque de maturité de la civilisation de ce côté-ci de la planète.

 

Je veux donc espérer que cette mondialisation se fera enfin de façon intelligente et pour cela je propose qu'en occident en change nos habitudes toutes simples de dire bonjour ou au revoir en adoptant les uns envers les autres une façon plus "réservée" ou du moins plus respectueuse du corps de l'autre, de la santé de l’autre. En effet il est souvent difficile de repousser l'autre ou de lui signifier qu'il n'est pas nécessaire qu'il ajoute ses propres microbes (en nous embrassant ou en nous donnant la main) à tous ceux avec lesquels nous cohabitons ou sommes quotidiennement confrontés par notre proximité déjà importante avec les autres. On risque alors de ne pas se faire comprendre par cet autre qui même au pire se sentira injurié ou pire blessé par votre refus de lui donner la main ou votre éloignement subit pour lui éviter votre joue et les baisers qu’il s’apprêtait à déposer ! Il en résulte parfois même de fâcheuses explications où vous avez beau lui expliquer que vous n’êtes pas au meilleur de votre forme et que par conséquent vous ne voulez pas qu’il risque d’attraper vos microbes, il ira jusqu’à en rire en s’approchant de vous et en disant qu’il n’a pas peur de vos microbes, qu’il souhaite vous embrasser malgré eux et si vous lui dites alors pour lui éviter d'attraper votre rhume et parcequ'il semble ne pas avoir compris le danger dans lequel il se trouve que ce sont peut-être ses microbes à lui que vous ne souhaitez pas attraper, il rira du même rire inconscient en disant qu’il est en très bonne santé et qu’il veut vous embrasser malgré tout. Or après vous être laissé embrasser par cette relation trop chaleureuse et un peu inconscient vous découvrirez peut-être, comme cela m'est arrivé souvent, quelques minutes après qu’il éternue, ou se mouche ou pire encore que deux jours après il est malade! Ce qui semble confirmer qu’au moment où il vous a embrassé vous lui avait donné le mal ou il le couvait par ailleurs ou qu'il l'a attrapé d'une autre façon ! Donc je propose naturellement d’utiliser la méthode de « prévention » entre nous autres tous les occidentaux en retard de plusieurs centaines d’années par rapports aux usages des Indiens d’Indes ou même aux coutumes japonaises. Cela consiste à saluer par la voix seule ou même à l’indienne la plupart de nos interlocuteurs avec respect ou tout autre personne en dehors de sa propre famille ou des proches (fiancé, mari, épouse, femme, bonne amie, enfants). Pourquoi a-t-on besoin de s’embrasser ou de donner la main, c’est une perte de temps considérable ! (4 bisous cela prend un temps important surtout quand c’est au cours d’un mariage et qu’il va falloir saluer toute la noce avec les risques de propagation d'un "incendie viral" à la clé!) cela oblige à avoir un contact avec cet autre dont on ne sait strictement rien de l’hygiène la plus élémentaire. Je peux comprendre le geste symbolique de donner la main pour « s’accorder » ou en signe « d’accord conclu » entre des personnes ou même entre des hommes politiques (ils se font photographier alors en prenant soin d’avoir la main dans la main de l’autre une minute de plus que nécessaire pour être sûr que tout le monde a bien vu qu'il s'entendent bien et sont d'accord comme si le fait de dire ou de montrer les signatures des contrats entre sociétés n’était pas suffisant à faire croire au public à un accord conclu !)  Mais la plupart du temps les gens se donnent la main de façon « machinale » sans avoir vraiment conscience du geste qu’ils font et même s’ils ont conscience de ce geste envers l’autre, à l’heure de l’écrit, de l’acte et de l’accord écrit entre plusieurs partenaires, se donner la main devient à mon avis une perte de temps pour un effet de soulignement dont on devrait se passer car on ne sera jamais sûr à 100% que cet « autre » à qui ont a donné la main n’a pas son fils au lit avec une bronchite, un rhume lui-même ou même est en train de couver une angine ! Donc lui donner la main constitue un danger virtuel pour soi-même et l’entreprise dont on est responsable ! L’embrasser à la russe est d’une inconscience totale ! Heureusement car l’heure européenne, (hEurope !!) la Russie candidate un jour peut-être à une adhésion ne nous imposera pas ce baiser russe qui nous en sommes certains a dû faire bien des dégâts et des malades dans la nomenklatura au cours des années communistes malgré la vodka qui dit-on là-bas à tort est une tueuse de microbes et un remède contre le froid ! Combien de fois se découvre-t-on malade ou fiévreux alors que l’on allait bien et se dit-on alors : « mais qui a pu me refiler ce satané microbe !? » et on réfléchis et tout d’un coup on se souvient de telle ou telle personne qui vous a même sauté au cou pour vous embrasser et qui deux minutes après sortait son mouchoir en disant « j’ai un de ces rhumes ! ». Sans caricaturer cela arrive plus souvent que l’on pense. Notre société qui vit déjà dans une grande proximité des autres (on monte dans le même ascenseur, on utilise des transports en commun, on parle dans un téléphone commun, etc) ferait bien de « s’hygiéniser » au sens ou elle devrait enfin prendre exemple sur certaines régions du monde où la conscience de la responsabilité que l’on a envers les autres a été développée de façon civique déjà dans la prime enfance en donnant comme en Suisse (pas encore en Europe mais qui finira bien par l’être un jour) ou même dans certaines parties de l’Italie, des résultats tout simple dans la vie quotidienne : comme par exemple obligation d’utiliser des gants pour servir le pain, ou certains aliments comme ceux de la charcuterie ou de la viande ou même les fromages).

Encore une fois si je me permets d’insister c’est pour dire qu’il est inutile d’ajouter à nos atmosphères citadines déjà polluées des facteurs qui permettent aux microbes de se propager et de rendre malades des gens par groupes entiers d’amis qui les uns après les autres tombent malades tout simplement parce qu’ils n’ont pas su garder entre eux une distance souhaitable et qu’ils se sont comportés assez bêtement en s’embrassant ou en se donnant la main alors que l’amitié et l’amour du prochain devrait inciter et commander à la conscience de ne pas être la cause de la maladie de l’autre. Et au risque de déplaire je dirai que rien n’oblige à ce que dans les membres d’une même famille on s’embrasse le matin ou le soir rituellement comme dans certaines familles au risque de détériorer la santé de l’autre. Le baiser ne doit pas être, en exagérant bien sûr ici un peu, le baiser de la mort, mais plutôt réservé au baiser d’amour. Redonner à ce geste tout son sens sacré serait finalement ce qui pourrait advenir de mieux à notre société malade de s’embrasser n’importe comment et avec n’importe qui, ou même en étant obligé de donner la main quelquefois même hypocritement à des personnes envers qui en éprouve aucun nobles sentiments.

Je peux garantir que si tous nous nous mettons à avoir les uns envers les autres une attitude aussi belle que celle des Indiens des castes supérieures ou même inférieures, qui se saluent respectueusement sans se toucher d’aucune façon, nous pourrions épargner à de nombreux enfants, de nombreux adolescents et de nombreux adultes de nos cités ou de nos groupes humains vivant ensembles de très et trop nombreux pénibles Arrêts Maladies qui n’ont d’autres causes que d’avoir introduit les streptocoques microbiens responsables dans nos organismes parce que nous les avons reçus en ayant été obligé de « sacrifier » notre santé physique à une habitude occidentale désormais dépourvue de véritable sens et digne des inconscients que nous sommes devenus qui sous prétextes qu’ils ont acquis la Sécurité Sociale peuvent se « payer le luxe » de tomber malade plusieurs fois par an.

 

Si la Sécurité Sociale est un acquis des plus remarquables de la civilisation autant qu’il soit accompagné par de l’intelligence préventive en matière d’épidémie, grippes, angines, rhumes ou autres maladies communes qui toutes pourraient être évitées à nos concitoyens si on avait finalement dans notre région d’Europe une attitude exemplaire, consciente de notre responsabilité envers l’Autre et envers sa santé. La santé de l'Autre c'est ma santé. J'y tiens. Il serait donc heureux que par exemple nous prenions exemple sur la façon japonaise ou indienne de se saluer sans être non plus pour cela obligé de se saluer en se pliant en deux, ce qui peut être fatigant à la longue ou réservé aux seuls gymnastes mais en gardant au moins entre nous une respectueuse distance, en utilisant notre seule voix. Il serait bon aussi que nous ne soyons pas obligé de poser nos oreilles là où d'autres ont posé les leurs, de composer nos codes confidentiels en touchant des touches que d'autres ont touché. Porter des gants se me semble être une solution en évitant les magasins où l'on vous sert sans gants par des personnes touchant les aliments avec leurs mains souvent douteuses. Si je dis cela s’est en songeant au boucher à qui j’avais demandé plusieurs tranches de jambon à l’os (pour des amis, moi-même étant végétarien depuis 15 ans, je n’en mange bien sûr pas). Il pris avec ses doigts ces tranches de jambon pour les disposer soigneusement une à une sur le papier, toussa plusieurs fois en mettant sa main devant la bouche, puis repris les tranche suivantes de jambon avec la main dans laquelle il avait toussé pour les disposer à la suite des autres couchées sur le papier. Il me semble que s’il y avait en France et en Europe une ou plusieurs législations pour obliger toutes les personnes vendant de la nourriture crue ou cuite à avoir de fins gants en plastique ou en coton qu’ils seraient obligés de mettre et de changer régulièrement on risquerait moins d’être la victime d’un cas de figure aussi caricaturale que celui dont je viens de parler. J’aurais pu alors demander simplement à ce commerçant de jeter le gant dans lequel il venait de tousser et d’en changer. Or à l’heure actuelle il est malheureux que l’on ne puisse pas obliger un charcutier, un boucher ou un commerçant d’alimentation à aller se laver les mains après s’être comporté de la sorte en toute inconscience des conséquences néfastes qui pourraient être très dommageable pour la santé d'un client très âgé. Je dois ici dire pour clore l'incident que je me suis rendu aussitôt après chez un autre charcutier prendre du jambon et j’ai évidemment jeté les tranches du boucher qui auraient pu rendre malade mes amis. Donc Vive une mondialisation de la santé intelligente qui passe par une prévention, un respect de l’autre et dans une autre façon de nous saluer les uns les autres, non pas en se donnant la main ou en s’embrassant mais en saluant l’autre en prenant exemple sur ce peuple remarquable qui par bien des raisons est vraiment exemplaire en la matière : l’Inde, donc en se courbant légèrement et en joignant les deux mains ou même seulement en saluant par  la voix seule en disant "salut" "bonjour" bonsoir" "au revoir" de très beaux mots que l'on peut bien employer en les faisant sonner justes. Ces deux solutions, de véritables remèdes devraient à moyen terme nous faire réaliser des économies substantielles en matière de santé et peut-être aussi feront passer du rouge au vert les finances publiques de la Sécurité Sociale (ce qui était le sujet du forum de Libération).

 

Laury Granier

 

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Permettez-moi de vous faire part ci-après d'une réponse à l’une des réponses reçues à la suite de mon dernier courrierIn.

J’espère que ma réponse clarifiera pour certains d’entre vous ce qui pouvait paraître absurde à première vue. Permettez-moi d’ailleurs à ce propos de remercier ici publiquement de ses réflexions la personne qui m’a ainsi donné l’occasion d’être, j’espère un peu plus clair !

 

Salutations distinguées.

 

Texte de la réponse :


Envoyé : lundi 31 mai 2004 23:23
À : granier.laury@free.fr
 

 

Je sais même pas pourquoi je réponds ... Il est tard, des conneries j'en entends à longueur de journées mais j'avoue que là ... L'inde ... quel bel exemple de salubrité publique, si peu de maladies, tant de propreté, ce si beau fleuve dans lequel des millions de gens se baignent, se lavent et + si afinité, un si bas taux de mortatalité infantile, etc etc ... Je suppose que tu connais Howard Hugues, le milliardaire obsédé par la propreté .... Cette obession quand elle commence n'a pas de fin ... As tu une idée de la distance que peuvent parcourir des germes une fois simplement exhalés ?

Alors à quand les masques pour se protéger ? Ne sais tu pas que l'on ne peut combatre en créant des anti corps que des germes auxquels on a été préalablement exposé en faible quantité ? ...  A ton avis pourquoi les indiens d'amérique du sud sont ils morts par millions dès que les conquistadors sont arrivés ? Et comment à t'on éradiqué bon nombres de maladies mortelles si ce n'est en inoculant des doses infinitésimales pour faire réagir le corps .. En fait t'as rien compris à rien du tout ... Ce phénomène d'embrassades et d'attouchements est justement une réaction innée, "Darwinienne'",  pour permettre la difusion globale et équilibrée de toutes ces maladies afin que chacun puisse etre innoculé et d'etre à même de les combattre ...

PS : Je fais un rhume de 24 heures tous les deux ans, et j'ai pas foutu un pied chez le medecin depuis quinze ..

 

Réponse de Laury Granier :

 

À vôtre : « Je sais même pas pourquoi je réponds »

 

Bonjour ou bonsoir !

 

À votre « L'inde... quel bel exemple de salubrité publique, si peu de maladies, tant de propreté, ce si beau fleuve dans lequel des millions de gens se baignent, se lavent et + si affinité, un si bas taux de mortalité infantile, etc. etc. ... »

 

Permettez-moi de répondre : « Vous avez raison : en effet c’est la saleté, l’ignorance, la proximité, les égouts non traités, la misère, le manque de contraception, l’inconscience à faire des enfants même si on a pas les moyens de les recevoir dignement qui sont les causes de tous ces maux et de ce que vous dîtes parmi beaucoup d’autres causes dont vous pourrez trouver la liste facilement ailleurs !  

 

Le peuple et/ou les ignorants manipulés par certaines croyances en Inde vont jusqu’à se baigner dans le même fleuve aux portes des villes en risquant ainsi par la trop grande proximité d’attraper de très nombreux microbes qui proviennent des miasmes et des déchets des villes qui se déversent dans les fleuves où ils se baignent ainsi rituellement que ce soit dans le Gange ou ailleurs car il y a trop peu de stations d’épurations des eaux en Inde ce qui s’avère être une nécessité absolue pour toutes les petites ou moyennes agglomérations de la planète et à fortiori pour les grandes cités ! C’est pourquoi toutes les autorités sanitaires indiennes sont alertées depuis longtemps sur ces risques croissants qu’encourent tous ces malheureux exaltés par une foi aveugle. Mais il se peut aussi que ce soit grâce à cette foi qu’ils échappent certaines fois ainsi au pire ! Ce sont là les miracles que l’on doit souvent à la foi et à l’innocence !

 

Si vous aimez ce genre de spectacles où le danger est ainsi permanent, vous pouvez vous baigner dans la Seine à la sortie de Paris avec une épée de Damoclès du même genre que là-bas suspendue au-dessus de votre vie, je vous conseille le pont Mirabeau ou vers le VIIIe arrondissement de Paris ou encore mieux dans le 16e. Pour cela il ne faut pas craindre les millions de litres que les égouts déversent constamment dans le fleuve de notre capitale (même si une bonne partie d’entre ces tonnes de saletés sont heureusement traitées chez nous) transformant ce fleuve en vaste égout dégoûtant insalubre.

 

C’est d’ailleurs peut-être aussi pour cela qu’au moment de Paris-Plage, l’été à Paris, il y a tant de monde qui nage dans la Seine ! C’est d’ailleurs pour cela que la seule solution pour les nageurs parisiens est de se rendre dans les piscines ou d’espérer que l’on bâtisse un espace propre réservé à la natation au sein même de la Seine s’écoulant ! C’est aussi pour cela que j’ai demandé autrefois au Maire de Paris et au Président du Sénat du jardin du Luxembourg que l’on veuille bien enfin construire des piscines à ciel ouvert dans les jardins parisiens, là où les surfaces s’y prêtent !

 

Si vous acceptiez de relire votre phrase où certains pourraient percevoir une certaine nuance ironique ou moqueuse, vous verriez certainement votre contradiction avec vous-même par rapport à cette apologie de la saleté que vous faites par la suite !

 

Vous croyez peut-être dans cette archaïque croyance que pour avoir des anticorps et lutter contre les maux, il faut se vautrer là où on attrape les microbes, là où la saleté est de mise tout simplement parce que certains vaccins ont été mis au points par des personnes ayant compris que pour immuniser contre la rage, il faut que la personne ait un peu du poison de la rage en elle, mais non la rage elle-même. Et peut-être croyez-vous que les Indiens se baignant dans les eaux sales ne tombent pas malades parce qu’ils sont sales et immunisés ! Mais toute personne sensée vous confirmera que ce qui est vrai pour un vaccin qui a une fonction bien spécifique n’a jamais signifié pour autant qu’il faut s’inoculer les nouveaux virus, des nouveaux streptocoques, les choléras, ou les miasmes ! Coucher avec de nombreuses prostituées sans préservatifs pour attraper le Sida ! Ce n’est pas en fumant que vous éviterez de mourir d’un cancer ! Ce n’est pas en vous droguant au Lsd que vous éviterez une overdose !

 

Vous me faites penser à tous ces fils ou parents de médecins d’un autre temps, ceux que Molière ou Daumier a su si bien identifier critiquer ou peindre si justement qui font l’apologie des maux pour pouvoir être sûrs d’avoir des nombres toujours plus croissants de malades à soigner !

 

Enfin ! Soyez raisonnable, ce que je dis est du simple bon sens et cela fait bien longtemps que l’Ouest aurait bien fait de prendre exemple sur ce point sur l’Est ! (L’Ouest c’est l’Est !  -  L’Ouest céleste !)

 

Il est inutile de chercher à tout prix à être malade ou à provoquer la mort comme vous cherchez à le faire avec cette inconscience quand on peut si simplement l’éviter par des mesures toutes simples, prudentes et de bon sens qui ressemblent finalement à se « va te laver les mains avant de passer à table ! » Que peut-être vos parents ou certaines personnes bien intentionnées à votre égard vous conseillaient et vous ordonnaient peut-être enfant de faire lorsque vous reveniez de vos jeux et de lieux où peut-être la propreté la plus élémentaire n’avait pas cours.

 

Bien sûr, il ya l’éducation que vous prônez, elle a pu fonctionner pour vous ou pour d’autres. Moi aussi j’ai été élevé à attraper un bon nombre des « cochonneries » qui traînaient, les unes après les autres et je ne dis pas que cela ne marche pas ! Moi aussi j’ai eu la faiblesse de croire comme vous un moment que j’étais vacciné pour longtemps !

 

Mais aujourd'hui, avec le recul, je pense que si nous en avons réchappé cela n’est peut-être pas le cas pour tous et surtout pour tous ceux qui n’ont pas dans le monde encore la même chance que nous d’avoir la Sécurité Sociale qui nous offre cette certitude qu’offre pour certains partisans de la sécurité de l’emploi, le métier de fonctionnaire, je veux dire : la sécurité d’être soigné quoi qu’il arrive. Car si je me souviens bien, enfant, j’ai été quelques fois malades à cause de cette éducation où mon entourage incitait à attraper la plupart des « maladies » enfantines possibles ! Et je suis à peu près certains qu’un bon nombre de ces arrêts maladies souhaités pour « mon bien et mon avenir » auraient pu être certainement évité sans pour autant que je sois plus faible aujourd'hui !

 

Je ne crois pas du tout à la nécessité d’être malade, d’attraper des « saloperies » pour prouver au monde que l’on est en bonne santé, résistant et fort! Cela arrange surtout les médecins et leur porte-monnaie de le faire croire comme on fait croire aux crédules qu’il est bon de manger de la viande ou de manger du poisson pour faire plaisir aux bouchers et aux pêcheurs qui sans cette absurde croyance inhumaine ne vivraient pas !  Encore une fois ce n’est pas en attrapant la syphilis ou le sida que vous serez immunisé ! Et il semble même qu’hélas pour certains ce soit le contraire !  Et puis je crois aussi qu’il est un devoir évident et naturel de la Conscience qui incite aussi à protéger les plus faibles car chez eux ce qui n’a pas été fatal pour nous peut l’être ! En d’autres termes : il vaut mieux prévenir que guérir ! Je vous aurais prévenu !

 

À vôtre :

je suppose que tu connais Howard Hugues, le milliardaire obsédé par la propreté .... Cette obsession quand elle commence n'a pas de fin.

Permettez-moi de répondre : En vous lisant, je pense soudain, hélas, que je ne suis pas encore milliardaire, mais s’il faut se montrer prudent et consciencieux pour le devenir alors la Prudence est certainement une vertu intéressante, tentante, car j’aurai bien envie de me sentir à mon tour milliardaire, et je crois, comme vous, que pour cela, il n'est pas nécessaire de se me montrer « obsédé » par la propreté ! D’ailleurs ce qui peut paraître pour certains une « obsession » est peut-être simplement de la Conscience ! De la Prudence, surtout quand on a de telles responsabilités et que tant de gens dépendent de votre état de santé comme dans le cas de qui vous parlez ! Il se peut donc que ce soit par générosité, par altruisme que ce milliardaire ait désiré cette propreté dont vous semblez vous moquer. Et c’est peut-être pour cela que vous ne serez jamais millionnaire, car il semble que vous n’ayez pas cette générosité d’âme, à moins que vous ne changiez d’attitude ce qui est toujours temps.

 

Je ne sais pas pour quelles raisons en particulier vous parlez d’Howard Hugues. Je sais simplement sur son compte que pour certains il a été par bien des aspects un bienfaiteur de l’humanité, pour d’autres un affreux capitaliste et pour d’autres encore une source d’inspiration ! Mais bien sûr il a certainement été tant d’autres choses encore !

 

De toute façon, je me méfie de ce qu’on raconte sur les gens sans que l’on tienne les propos de sources sûres et sans que cela ait été vérifié par mes soins.

 

Je n’ai pour ma part nulle « obsession » de la propreté ni de l’hygiène outre mesure, tout au contraire. Mes proches pourront l’attester. De plus étant artiste-peintre de longue date, je ne fais que me salir en permanence quand je lutte avec mes toiles !

 

Il s’agit donc de bon sens ni plus ni moins et de trouver une méthode pour éviter que certains microbes ne se propagent avec la facilité dont nous sommes témoins chaque année, ce qui oblige d’ailleurs le troisième âge à se faire vacciner en masse régulièrement, car à des âges canoniques un simple rhume peut-être malheureusement fatal. Et jusqu’à preuve du contraire un vaccin qui contient un peu des microbes de la grippe à venir n’est heureusement pas la grippe elle-même que le médecin vous inocule ce qui est le cas lorsque des embrassades inconscientes se manifestent et pourront même s’avérer assassines pour certaines personnes !

 

À vôtre : « Alors à quand les masques pour se protéger ? Ne sais tu pas que l'on ne peut combattre en créant des anti-corps que des germes auxquels on a été préalablement exposé en faible quantité ? »

 

Permettez-moi de répondre : Je crois que j’ai déjà un peu répondu il me semble à cette phrase. Je n’ai jamais parlé de masques, même si certaines personnes en portent, par exemple en vélo, ce qui me semble pour ma part un peu exagéré car, de mon côté, j’aime beaucoup l’odeur de l’essence ou du gaz oïl, j’aime l’odeur de la ville et de la circulation !

 

Même si pour certains lieux, comme les hôpitaux, je suis forcé de reconnaître, par exemple, que cette mesure de rigueur a bien raison d’exister car, sans parler en détail des raisons qui poussent heureusement les chirurgiens à se masquer (raisons clichées connues aujourd'hui de la majorité d'entre nous) nous avons vu quelques fois dans la récente actualité que des personnes venues de l’extérieur de l’hôpital peuvent plus facilement attraper des microbes qui se trouvent en plus grands nombres confinés dans ces espaces hospitaliers ou même aussi le contraire ; que des personnes venant de l’extérieur ne risquent de contaminer des malades ou des nourrissons, ce qui dans certains cas peut-être fatal.

 

Bien sûr il ya aussi le cas de certaines chambres d’hôtel ou même d’entreprises où encore l’actualité nous a rendus sensibles au fait qu’il aurait été préférable à certaines personnes, qui ne sont plus vivantes aujourd'hui, de porter un masque !

 

Encore une fois il s’agit pour moi d’une simple mesure préventive, de simple prudence. Et bien sûr j’ai bien conscience qu’en Inde tout n’est pas rose encore, hélas, trois fois, hélas !

 

Pourtant pour broder un peu sur ce chapitre, que ce soit dans certaine partie de l’Inde ou du Tibet cela fait longtemps que des hommes, des penseurs, des moines, des médecins ont réfléchi à la question et ont compris une chose assez simple que lorsque cela est possible, il vaut mieux pour une personne saine de ne pas chercher à avoir une trop grande proximité avec une personne malade. Il ne faut pas oublier que des maladies très graves, causées nous l’avons vu par une grande inconscience, une grande misère et sans doute une immense ignorance des principes élémentaires d’hygiène comme les pestes, choléras, typhus, ou même pire etc… était encore présente il y a 25 ans là-bas. D’où la simple nécessité de garder ses distances. À moins que l’on ne soit un roi par la grâce Dieu et que cette grâce se manifeste par des miracles en guérissant par le simple toucher les « écrouelles » des malades ! Ou même encore mieux d’être une sainte ou un saint et de pouvoir se rendre chez les lépreux à la fois pour les soulager de leurs maux et peut-être même pour les guérir ! Mais encore une fois je ne pense pas qu’il soit conseillé à la religieuse d’attraper la lèpre pour en être immunisé !  

 

 

À vôtre : À ton avis pourquoi les Indiens d'Amérique du sud sont-ils morts par millions dès que les conquistadors sont arrivés ?

 

Permettez-moi de répondre : «  En effet, il semble, et vous avez raison de le souligner, après dernières analyses de quelques spécialistes de la question que certains microbes inconnus là-bas soient arrivés avec les Conquistadores au moment des grandes découvertes. Mais si les Indiens sont morts c’est parce que justement ces microbes étaient totalement inconnus là-bas et que personne n’avait songé à les « prévenir » en les vaccinant avant l’arrivée de ce cortège de maux Cortésiens! Mais rassurez-vous si les Européens ont apporté par bateaux des microbes inconnus aux Amériques à la fois parce qu’ils les avaient eux-mêmes comme les animaux qu’ils transportaient sur leurs embarcations d’Europe, ils ont aussi apporté avec ces maladies beaucoup d’autres choses : la civilisation indo-européenne dans ce qu’elle avait de mieux : les bateaux en premier lieux permettant la communication et permettant de relier des continents très éloignés, les chevaux (inconnus là-bas et que les indiens semblent avoir grandement apprécié), la religion qui sous son meilleur visage a interdit le sacrifice humain et le cannibalisme, et enfin la roue, inconnue paraît-il là-bas (bien que j’en doute pour ma part en ayant regardé de près la forme de l’un des calendriers aztèque sculpté dans la pierre en forme de roue et représentant un soleil – il est bizarre que le sculpteur d’un tel calendrier n’est pas songé à faire tourner sa sculpture pour la transporter ou la déplacer et du coup n’est pas compris sur le champ ce que cette forme primaire pouvait offrir !).

 

Il est évident que vous avez raison, c’est par la trop grande proximité avec ces citadins venus des ports éloignés de l’Heurope (l’Europe est à l’heure actuellement d’où ce mot écrit d’esprit que vous me pardonnerez) que les Indiens d’Amériques soudain désorientés dans leurs quotidiens, trop hospitaliers, peut-être même, ont peut-être attrapé ainsi pour certains d’entre eux la mort, même si les chiffres des épidémies soient contestés et contestables, revus même à la baisse suivant les tendances des historiens ou les nouveaux faits.

 

Il est certain du moins et c’est ce que je comprends en vous lisant que ces Indiens auraient mieux fait de ne pas toucher ces « Conquistadores » en les prenant d’emblée pour des personnes dangereuses voire même des pestiférés, mais voyez-vous je ne sais pas si la médecine, à cette époque-là, là-bas était aussi développée que cela et il semble que la notion même de microbes n’a peut-être pas été connue de ces habitants, car sinon elle aurait engendré, certainement, une nécessité d’hygiène et de non-proximité entre ces hommes si différents ! Qui sait peut-être même que ces Indiens auraient accueilli les « conquistadores » en préparant pour eux une chambre blindée de quarantaine comme lorsqu’Apollo XIII est revenue de la Lune et que la joyeuse équipée extra-terrestre fut aussitôt enfermée sans même avoir le temps de dire merci !  L’ignorance et l’obscurité étaient à l’époque là-bas encore très importantes, la pasteurisation, ça n’était pas encore à l’ordre du jour !

 

S’ils avaient su, les uns et les autres que leurs corps donnaient asile à ces microscopiques êtres malfaisants, il est certains que ces mercenaires n’auraient pas eu le droit de partir d’Espagne ou du Portugal, ni même le droit de toucher les femmes des autochtones. De leurs côtés, peut-être auraient-ils sans doute confectionné, pour les accueillir, ces chambres fortes de décontamination comme celles que, d’une autre façon, préventivement, les anglais imposent aux pauvres chiens européens par peur et souvenir angoissé de la terrible rage ayant détérioré tout le cheptel britannique. Et ici, en plaisantant, bien sûr, ces Indiens auraient inventé, avant l’heure, les gants qui tirent leurs raisons d’être qu’ils sont de possibles tissus ou remparts protecteurs !

 

Il y a d’ailleurs une expression espagnole très populaire qui me revient (et peut-être vient-elle d’Amérique, elle aussi, en souvenir de ces tristes événements). Elle dit « No me toque que se me infecta » (et si je traduis bien : « ne me touchez pas que je risque d’être infecté !») C’est une expression que l’on dit à une personne qui cherche une trop grande proximité, une personne qui peut paraître désagréable, par exemple en vous tutoyant alors qu’elle n’en a pas reçu l’autorisation ni demandée la permission par simple prévenance et politesse, une personne qui a cherché à vous insulter alors que l’on ne le mérite pas ou que l’on a été bon pour elle !)

 

À vos : « Et comment à t'on éradiqué bon nombres de maladies mortelles si ce n'est en inoculant des doses infinitésimales pour faire réagir le corps .. En fait t'as rien compris à rien du tout ... Ce phénomène d'embrassades et d'attouchements est justement une réaction innée, "Darwinienne'",  pour permettre la diffusion globale et équilibrée de toutes ces maladies afin que chacun puisse être inoculé et d'être à même de les combattre ...

PS : Je fais un rhume de 24 heures tous les deux ans, et j'ai pas foutu un pied chez le médecin depuis quinze .. »

 

Permettez-moi de répondre que je pense vous avoir un peu répondu là-dessus ci-dessus et qu’il me semble de toute évidence que vous avez dû lire mon texte un peu tard, fatigué, énervé peut-être par une journée fatigante. Qu’en résumé, ce que je propose c’est d’éviter sainement des embrassades de personnes enrhumées, malades quand cela est possible et qu’il y est dans les choses les plus simples un minimum d’hygiène ne serait-ce que pour éviter à quelques uns d’entre nous, dont les organismes sont les moins résistant, de tomber malade régulièrement, comme c’est le cas prouvé par exemple chez certains fumeurs qui tous les ans tombent malades en toussant très fort ce qui leurs fait très mal parce que leurs poumons ne peuvent plus désinfecter l’air ingéré en le filtrant, au niveau des alvéoles pulmonaires encrassées, comme le font les poumons plus sains de ceux qui n’ont pas fumé …  car il me semble qu’il y a déjà dans l’air que l’on respire quotidiennement partout dans nos villes, dans les ascenseurs, dans le métro, dans le bus, dans les magasins, dans les lieux publics et même les jardins suffisamment de microbes pour ne pas chercher à en ajouter d’autres directement par un contact inopportun avec un malade ou un malade en sursis – ce que nous sommes tous et cela malgré votre apparente bonne santé qui claironne – ce dont je n’ai pour l’instant pas la preuve administrative ni médicale malgré ce que vous dite !

 

Et même si cela est vrai, bravo ! Vous parlez de Votre seule santé et il semble donc vrai en vous lisant que les pauvres des bidonvilles brésiliens ou des faubourgs de Tananarive à Madagascar ont bien de la chance de vivre en mangeant les restes des ordures décomposées déversées quotidiennement dans ces lieux d’immondices écoeurants, qu’il serait même profitable pour notre santé à tous d’y faire un stage de quelques semaines ou quelques mois !

 

Que le riche en guêtres des caricatures ou des films américains a tort de se brosser les dents ou de se faire cirer les chaussures par ceux-là mêmes qui ont échappé de justesse aux décharges publiques en fuyant la misère et la saleté et en ayant eu la bonne idée ou l’opportunité de trouver enfin une petite source de revenus grâce à l’existence même des personnes ayant eu la chance de vivre dans un semblant d’hygiène !

 

En travaillant ainsi de façon non déclarée, à la sauvette, pour tous ceux qui, plus chanceux dans la vie, se sont préoccupés d’apparence et sont devenus même à vous croire des « obsédés par la propreté » trouvant ainsi grâce à ces petits métiers manuels, pour quelques sous plus belles leurs chaussures cirées, ils évitent peut-être les maladies que ceux des déchargent, même vaccinés, n’ont pas les moyens de combattre par des médications ou par la Sécurité Sociale dont vous ne semblez pas manquer !  

 

Ces riches ont sans doute tort à vos yeux (ou je m’abuse ici) d’être riches et de faire ainsi honneur à la fois aux cordonniers qui se sont donnés la peine de fabriquer artisanalement ou industriellement la paire de chaussures qu’ils ont pu acquérir souvent aux prix d’efforts important, pensant peut-être aussi que, d’une certaine façon, ils n’ont pas démérité en faisant cet investissement financier et en permettant par la même occasion aux petits misérables malchanceux des villes habitants des bidonvilles des pays sous-développés et pratiquant encore avec bonne humeur l’art de cirer, petit métier de poulbots qui leur permet de vivre et cela malgré même l’existence des machines à cirer que l’on peut trouver gratuitement à la disposition de tous à certains étages des grands hotels!

 

Habitudes qui disparaîtront heureusement de la surface de cette planète lorsque enfin les hommes et les femmes et les enfants auront compris que derrière ces chaussures, il y a le veau sacrifié, l’animal égorgé, il y a la souffrance d’un être de chair et de sang qui avait le même droit que vous de vivre pour la simple raison que la vache avait déjà donné du lait en échange de sa protection par l’homme contre le loup, le tigre et/ou le lion, mais que des hommes méchants, se croyant non des hommes mais des animaux féroces, malhonnêtes et inconscients ont trompé la Vérité et ont ainsi condamné cet animal pacifique et herbivore en lui prenant son petit veau non seulement pour le manger, mais comme si ce n’était pas assez pour s’en chausser ou s’en vêtir ! Comme si ce n’était pas assez que d’avoir déjà donné une bonne partie de son lait pour les nourrissons des hommes, ou pour les merveilleux yaourts onctueux que les hommes savent fabriquer, sans oublier le beurre ou les fromages ! Comme si ce n’était pas assez d’avoir donné sa laine en échange de la juste protection des bergers !

 

Et nous revoici par cette dernière réflexion en Inde, pays où la vache et les animaux sont encore sacrés pour ces simples raisons de bon sens et de cœur véritablement l’apanage de l’homme enfin accompli en tant qu’être humain véritable et où se saluer a encore un sens, car on sait encore pourquoi, chez certains initiés, le poids hérité de la prudente tradition ancestrale de sauvegarde individuelle veut qu’on ne donne pas la main pour préférer à cette coutume barbare la salutation digne, plus humble, plus respectueuse du corps de l’Autre, envers qui on sera toujours le serviteur dévoué !

 

Salutations distinguées.

 

Laury Granier

courrierIn: granier.laury@free.fr

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Par ailleurs permettez-moi de publier ici la lettre d'un ami mexicain contestant ma proposition de se saluer à l'indienne:

voici son mail du mercredi 09/06/2004 20:16:

Ton écrit me fait penser a Artaud, il refuse d'avoir a son dernier jour la nécessite de faire pipi y caca.  On a un corps, des besoins et des désirs, on ne peut  s´enfuir de nous même, pas encore de ce monde. Les microbes sont partie intégrantes de nous, il faut s'embrasser parcequ'on a besoin d'amour, ce qu'il faudrait ce serait d'améliorer  les distances entre le pays colonisés et les pays impérialistes, comme ça on peux se donne la mains et faire l'amour.

P.S.:
n'oubluie pas que la vie existe pour le microbes, ces bactéries sont nos parents, ils sont le père y la mère de toutes les formes de la vie, il faut célébrer l'existence des microbes et en même temps les combattre, mais par amour de la vie, embrasses tes amis et ta femme!


En paraphrasant Eluard, (il me semble), "Hay muchos mundos, el asunto es que todos estamos en este", ("il y a beaucoup de mondes mais j'ai l'impression que nous sommes dans celui-ci") et cela vaut tant pour les oeuvres que pour les microbes.

Je t'embrasse de baisers.
 

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Voici ma réponse:

Querido *

Si ! tienes tambien rason ! A propos d’Artaud e visto la pellicula de Carasco sobre los Tarahumaras y es muy interessante puedes tratar de conseguirla. Permiteme de decirte de leer otra vez mi texto sobre los microbios y por su puesto especialmente mi respuesta a una de las persona que piensan como ti que es necessario aver muchos microbios (despues de mi primera intervenzion). Tu sabes que esta tuya position fue la de Baudelaire que a ido con la putas para poder tomar la  « syphilis » y esto lo a echo con premeditacion. Si quieres tomar el sida (aids) puedes hacer como piensas. Cada uno tiene su demonio que quiere la muerte. Viva la muerte ! Pero puede ser que si me lees entienderas que siempre se puede evitar algunos o la mayoria de los microbos querendo una distancia con los otros para la salud de los otros y por la nuestra.

 

Te mando aqui un texto que recibio hoy y que si lees y entiendes « te fera rire ».

 

Cordialement

je traduis mon espagnol façon parlé vache italienne:

Très cher *,

Oui! tu as aussi raison! A propos d'Artaud j'ai vu le film de Carsco sur les Tarahumaras et c'est un film très intéressant et il serait bon que tu essayes de la voir. Permets moi aussi de te conseiller de lire une fois encore mon texte sur les microbes et surtout spécialement ma réponse à la personne qui pense comme toi en pensant qu'il est nécessaire de vivre avec beaucoup d'entre eux (après ma première intervention). Tu sais que cette tienne position fut d'une certaine façon celle de Baudelaire qui est allé voir les prostitués avec préméditation pour attraper la syphilis. Si tu veux attraper le sida (aids) tu peux faire comme tu penses. Chacun d'entre nous a son démon qui veut notre mort. Viva la Muerte! Mais aussi, si tu me lis, tu comprendras que l'on peut toujours éviter certains ou même la plus grande partie des microbes en gardant ses distances avec les autres pour notre santé.

Je t'envoie ci-dessous un texte que j'ai reçu aujourd'hui et que si tu lis et parviens à comprendre te faire rire.

 

Laury Granier

 

EN MARGE Les Echos N°19119 du 19 Mars 2004 • Page n 

 

Alerte à la crasse téléphonique

Halte aux cadences infernales. Ne mangez plus un sandwich derrière votre ordinateur. Votre bureau est plus sale que la lunette des toilettes. Il y a parfois des réalités qu'on souhaiterait ignorer, mais les chiffres terribles du professeur Gerba nous y plongent de force. Ce microbiologiste de l'université d'Arizona, dans le Middle West américain, a eu l'idée terrible de mesurer les germes qui pullulent dans les bureaux. C'est simple : on s'y bouscule ! A côté, Shanghai passerait presque pour le désert de Gobi. L'endroit le plus bondé est... le téléphone. Le professeur Gerba y a dénombré 3.865 microbes au centimètre carré. Vient ensuite la surface du bureau (3.249), le clavier d'ordinateur (511, sans compter les virus informatiques), la souris d'ordinateur qui doit se nettoyer toute seule puisqu'elle n'héberge « que » 260 germes au centimètre carré, le photocopieur (11 germes) et, enfin, la lunette des WC (seulement 8 germes). A la présentation de ces chiffres, un collègue de Gerba en a tiré une conclusion logique : mieux vaut se laver les mains avant d'entrer aux toilettes afin de ne pas les salir.

L'homme de science s'inquiète surtout de cette détestable habitude de prendre le petit déjeuner, le déjeuner, voire le dîner au boulot. « Le dessus des bureaux est devenu une véritable cafétéria à microbes, se lamente « Chuck » Gerba. Il a en moyenne 100 fois plus de bactéries qu'une table de cuisine et 400 fois plus que les toilettes. » Sans parler des tiroirs, de plus en plus souvent transformés en garde-manger pour salarié stressé et qui deviennent ainsi insensiblement de véritables salles de banquet pour petites bêtes affamées. Sale métier que celui de compteur de germes ? Gerba ne travaille pas seulement pour la gloire. Ses études sont subventionnées par Clorox, une firme californienne bientôt centenaire qui fait plus de 4 milliards de dollars de chiffres d'affaires dans... l'eau de Javel et les désinfectants. Selon les relevés de Gerba, le bureau voit sa population microbienne du bureau chuter précisément de 99,9 p.c quand il est désinfecté une fois par jour. CQFD.

 

JEAN-MARC VITTORI

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Le dimanche 13/06/2004 à 12:35, nouvelle réponse de *

 " Cher Laury


Ce n'est pas que je veux aller attraper le sida pour trouver du nouveau, pas de tout, laisse moi m'exprimer: l a chose que veux dire c´est que les microbes sont partie de notre vie, on peux les combattre, mais on ne peux pas s'éloigner de la vie amoureuse, je veux ma femme, tu as besoin de ta femme, si non il faut se transformer en monje (moine) Cartujo (chartreux), il faux pas exagérer, imagine-toi si tu ne pouvais plus embrasser ta femme, si tu ne peux plus toucher les êtres que tu aimes, c'est autre chose que le salut public.

J'insiste, je t'embrasse très fort malgré tes propos. On vie dan la complexité, rien n'est absolument "bueno" o "malo", nada es completamente oscuro o claro, la vida y la muerte es un ciclo del cual la enfermedad y la salud se mezclan, tal y como sucede con la locura y la cordura.


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Voici ma réponse:


Cher  *,


Je n'ai jamais écrit dans mon texte auquel tu fais référence qu'il ne faut plus embrasser ton épouse ou ta famille, tout au contraire. Je dis seulement qu'il vaut mieux embrasser chacun nos épouses respectives et éviter d'embrasser les épouses des autres, car on ignore l'état de santé de l'Autre qu'il soit homme ou femme d'ailleurs, enfant ou vieillard.

Je ne suis ni prêtre, ni curé et encore moins Pape, ma recommandation en matière de baiser n'est pas d'ordre morale, elle est d'ordre sanitaire exclusivement.

Embrasser les autres ou leur donner la main sans savoir à l'avance si ceux-ci sont en bonne santé ou pas constitue un risque, un danger que l'on peut éviter facilement surtout en cas d'épidémie (et je crois que je m'adresse à un fils de médecins). Combien de fois enfant, inconscients, nous avons de façon inconscience embrassé ou donné la main à des gens alors que nous étions malade.

Combien de fois enfants, inconscients, alors que nous venions de nous moucher nous avons donné la main qui venait d'avoir été en contact avec notre nez qui coulait en la donnant sale ou à peine séchée à une personne sans que nous ayons eu le temps de nous laver cette main et nous avons ainsi peut-être rendu malade, sans le savoir, cette personne du même mal que nous? Combien de fois aussi l'inverse a été vrai : c'est-à-dire que nous nous sommes découverts soudainement malades sans savoir pourquoi et très certainement parce que nous avions touché ou joué ou embrassé ou fréquenté de trop près quelqu'un de malade, ou sur le point de l'être ou qui venait de l'être !

Mon idée est donc très simple et de bon sen s: il vaut mieux prévenir qu'avoir à guérir, il vaut mieux informer, éduquer, prévenir qu'avoir ensuite à créer de nombreux centres médicaux supplémentaires pour soigner les victimes des épidémies ou même des centres de désintoxication, pour guérir ceux qui sont tombés dans le piège du tabac ou de la drogue.

Je suis persuadé que si nous changions quelques-unes de nos habitudes pour enfin ressembler aux habitudes les plus saines en la matière, les Etats feraient enfin de sérieuses économies en matière de santé et nous tomberions tous moins malades. Pour cela de grandes campagnes d'informations seraient nécessaires.

Cher *, je sais que toi et ta famille êtes des gens très affectueux et que tu es gentils avec tous ceux qui t'entourent en voulant être chaleureux avec tes amis ou avec les femmes de tes amis. Je pense que cette chaleur et les baisers que tu donnes ou que tu souhaites donner à tes amis peuvent être transformés sous la forme d'actes, des petites choses comme par exemple des cadeaux ou de l'aide, etc... Il y a mille moyens de prouver que l'on aime l'autre ou qu'on est l'ami d'une personne sans être obligé de tomber dans cette idée communément admise qui est aujourd'hui responsable de très nombreux dégâts.

Mais bien sûr que cela ne t'empêche pas de couvrir ta femme de bisous comme je le fais sur la mienne!

Si aimer l'autre, dans un couple veut dire toucher l'autre ou l'embrasser, pourquoi veux-tu risquer qu'un ami ne t'enlève ta femme en l'ayant trop embrassée (ici pour rire) ou pourquoi veux-tu enlever la femme de tes amis ! Je te savais Don Juan mais ici le Don Juan pour sa propre santé doit faire un effort pour comprendre qu'il doit faire le sacrifice de quelques baisers de prédateur, pour sa propre santé car à embrasser sans sentiments véritables ou à tout venant on risque non seulement de tomber malade mais de propager les virus ou autres cochonneries que l'on n'a pas mérité d'avoir..

Pour moi le choix est donc fait non pas pour moi-même mais pour les autres ou pour la santé de ta femme ou la tienne. Je préfère éviter donc éviter de t'embrasser ou éviter d'embrasser ta femme que de risquer de vous donner je ne sais quels microbes que vous n'auriez pas encore.

Mais une chose est certaine c'est que je serai très heureux de vous revoir et que certainement vous le sentirez d'une autre façon que par des attouchements.

Cher *, bien sûr, penses comme tu voudras, mon texte a aussi pour effet de lancer le débat et de même qu'il y a des partisans de la peine capitale ou de la tauromachie il y a aussi des partisans qui luttent contre cette peine de mort ou contre la mise à mort des taureaux. En fait c'est une question de choix sanitaire et le choix est toujours dicté par la réflexion éthique ou spirituelle.

Cordialement à toi, à ton épouse et à ta famille. (peut-être parles-en à Olga, ta maman médecin et dis-moi ce qu'elle en pense même si je sais d'avance qu'elle risque de dire comme toi par exubérance de cœur qui la caractérise pour moi depuis ma visite au Mexique chez vous).

Laury Granier

 


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Révision : 28 décembre 2015