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à
Frédéric Lopez, émission Fallait y penser, France 2
Paris ce vendredi 18 janvier 2002
Monsieur,
Suite à votre émission que j’ai suivie avec intérêt, voici ci-jointe la copie du texte d’une invention dont j’ai déposé le modèle. Ce texte m'a permis d’être sélectionné, en son temps, parmi les lauréats de la Fondation 3 Suisses.
La réalisation du Bb (Bureau pour baignoire) en est resté au même point qu’à l’époque à laquelle j’ai décrit l’invention (ci-jointe ci-dessous). Je me suis consacré durant cette période à d’autres activités : entre autres, la réalisation et à la sortie d’un premier long-métrage pour le cinéma la momie à mi-mots (www.lorimage.com ) et à la rédaction de ma thèse en Art et Sciences de l’art (Cinéma-télévision-audiovisuel) à l’université de Paris I-Sorbonne où j’ai enseigné l’année dernière la pratique cinématographique, ce qui ne m’a pas permis de trouver le temps pour réaliser le prototype du BB comme je le souhaite depuis longtemps.
Je suis cette année un peu plus disponible et j’espère pouvoir réaliser le prototype du BB. Je vous remercie de me proposer un coup de pouce (dont j’ai sérieusement besoin) pour réaliser le prototype de ce bureau pour baignoire et si possible je serai heureux de lancer un appel afin de trouver les personnes susceptibles de m’aider dans la réalisation de ce prototype et les industriels ou les futurs collaborateurs susceptibles d’être intéressés par la réalisation et la distribution commerciale de ce nouveau produit.
Je joins à toutes fins utiles ce texte (qui remonte à 7 ans) où je décrivais la genèse de l’idée du BB. Il vous donnera un aperçu détaillé du concept du bureau pour baignoire dont j’aimerais réaliser le prototype avec la publicité qu’offre une émission comme la vôtre.
Je vous remercie d’avance pour votre concours. Merci de me joindre au 0146331118 s’il vous plaît, pour me donner un rendez-vous. Veuillez agréer, Monsieur, madame l’expression de mes sentiments distingués.
Laury Granier.
Présentation rapide de l’auteur du projet en 1994:
Je suis jeune, optimiste, je m’appelle Laury Granier et j’ai 31 ans. Je suis actuellement en train de réaliser un film pour le cinéma avec Carolyn Carlson, Philippe Léotard, et Jean Rouch comme acteur. Ce film s’appelle La Momie à mi-mots, il constitue la plus grande partie d’une thèse de Cinéma à l’Université de Paris I Sorbonne.
Je réalise et produis également des vidéos et des films depuis longtemps et je fais des expositions de peinture dès qu’il me semble que mes peintures sont prêtes à être exposées et vendues: il s’agit de miniatures et de portraits pour l’essentiel. J’aime travailler très en détail mes peintures, comme mes films.
(Pour des informations relatives à mon CV actuel, je vous prie d’allez visiter le site www.lorimage.com rubrique cv abrégé ou complet)
L’idée, le rêve à réaliser et à réussir ensemble:
C’est maintenant dans un autre domaine que j’ai la volonté de réaliser, grâce à votre aide, un rêve, une idée qui me trotte dans la tête depuis longtemps et que je crois utile. Oui! Il me semble qu’elle pourrait être utile à un grand nombre de personnes.
Il s’agira de réaliser une tablette, porte-livre-documents, un bureau pour baignoire qui soit enfin véritablement adaptée aux baignoires et conçue pour les livres, documents, papiers que l’on peut lire et écrire dans une baignoire (avec les risques que constitue la proximité de l’eau et les différentes positions du corps que l’on est amené à prendre dans une baignoire).
Il me semble que cet objet manque véritablement dans la vie quotidienne de nos sociétés industrialisées, dans nos demeures et que tout un chacun serait heureux de l’utiliser si besoin était, de l’avoir à sa disposition dans sa salle de bain comme on peut utiliser un presse-citron dans une cuisine.
Le presse-citron est apparu pour faciliter la tâche et pour éviter de presser le demi citron dans sa main en s’en répandant partout. De même nous voudrions voir apparaître ce nouveau support de travail dans les baignoires, pour éviter de continuer à lire sans support vraiment conçu à cet effet et de mouiller nos livres ou nos papiers comme nous l’avons fait et comme certains d’entre nous continuent de le faire.
Permettez-moi de vouloir retracer maintenant l’histoire personnelle que j’ai entretenue avec le manque de bureau pour baignoires, avec l’absence de cette tablette pour baignoire qui est encore à concevoir dans sa forme définitive.
Je voudrais vous parler ici du cheminement de ce manque à l’intérieur de moi, de l’appel que déjà tout petit je ressentais à l’égard de ce manque.
Je veux dire ici, à ceux qui n’en sont pas encore convaincu, combien j’ai toujours ressenti le manque de cet objet qui pourrait être si banal et pourtant si extraordinaire puisqu’il est encore introuvable.
Genèse de l’idée (cette histoire s’adresse à ceux qui ne sont pas encore convaincus de ce manque et à ceux qui voudraient un peu mieux me connaître):
A. Naissance de l’idée:
Je me souviens que, enfant, je prenais souvent mon bain dans une baignoire sabot où était placée une sorte de planche à laver le linge en matière plastique verte que, de temps en temps, on oubliait de retirer et qu’on utilisait pour poser les jouets dont je pourrais me servir dans l’eau.
J’ai eu l’idée, un jour, de m’en servir comme porte-livre. Je plaçai dessus un de mes Mickeys pour le lire confortablement, assis dans l’eau bien chaude, sur la marche de la baignoire sabot. Je lisais les merveilleuses histoires en évitant, enfin, de mouiller les pages de mes histoires . J’avais posé mes petites mains de part et d’autre du journal sur la planche. De cette manière, j’avais transformé cette baignoire en une sorte de mini-bureau. Enfin, je pouvais lire dans l’eau, dans le confort que procure l’eau d’un bain chaud.
Hélas! je ne pus trop souvent lire de cette façon car on me disait que je risquai de prendre froid, qu’un bain était fait pour se laver rapidement et non pour lire.
Je n’avais pas alors assez de présence d’esprit pour répondre que c’est la douche qui est faite pour se laver rapidement et non le bain. J’aurais pu démontrer en prenant un exemple dans la vie quotidienne de mes parents que les deux actions, celle de prendre un bain et celle de lire dans son bain, sont complémentaires (de même j’avais remarqué qu’en ajoutant une radio dans leur voiture mes parents pouvaient ainsi conduire tout en écoutant de la musique).
Ah! si j’avais su employer alors convenablement l’expression "joindre l’utile à l’agréable", j’aurais pu, peut-être, convaincre mes parents de me laisser lire, voire de me laisser travailler mes devoirs dans mon bain. J’aurais pu leur dire: "je joins l’utile (prendre mon bain) à l’agréable (lire mes bandes dessinées dans l’eau.)
J’ai d’ailleurs découvert récemment qu’il existe pour les petits enfants de petits livres en matière plastique pour leurs lectures et jeux aquatiques dont le commerce, paraît-il, marche très bien (ce qui me semble être un argument de plus qui vérifie, en quelque sorte, déjà, que je ne suis pas le seul à avoir l’habitude de lire dans une baignoire. Cette habitude se prend, maintenant, pour certain d’entre nous, dès la tendre enfance. Elle se perd ensuite car aucun moyen n’est mis à la disposition des enfants pour qu’elle puisse être entretenue).
Je me souviens que je finis par obéir et par ne plus pouvoir apporter de bandes dessinées dans le bain. J’avais, cependant, démontré, plus d’une fois, que je ne prenais pas froid du tout: dès que l’eau se refroidissait je pouvais ajouter de l’eau chaude et me retremper.
J’avais donc inventé, par un concours de circonstance, une sorte de porte-documents dont j’avais été très heureux de pouvoir me servir.
Les jours qui suivirent, je regardais avec regret cette planche à laver le linge que l’on
avait retirée de dessus la baignoire et posée dans un coin de la salle de bain. J’étais triste de ne plus pouvoir la transformer en bureau pour mon usage favori: lire des bandes dessinées tout en prenant un bain chaud.
Je me consolais en me disant que cette planche ne correspondait pas vraiment au bureau idéal dont j’avais besoin dans une baignoire.
Je me disais alors qu’un jour, quand je serais grand, je pourrais lire dans une baignoire sans qu’on m’en empêche. J’avais conscience d’avoir découvert l’absence d’un objet qui aurait pu me servir et que je ne connaissais pas comme courant et usuel: un porte-documents pour baignoire. Ce détournement de son utilité première m’avait rendu service à plusieurs reprises: cette planche à laver le linge était devenue une sorte de porte-Mickey pour baignoire. J’imaginais, en regardant la planche dans le coin de la salle de bain, que peut-être, je pourrai être celui par qui il sera désormais possible de lire, travailler, manger, dans une baignoire et je rêvais comme l’oncle Picsou de faire de petites économies sur cette idée de Géo Trouvetout: En créant un nouveau produit utile à tous qui révolutionnera le comportement personnel. Je pourrais, peut-être, grâce à cette idée, faire de l’argent comme l’oncle de Donald.
B. De la suite dans l’idée:
Quand vint l’âge adulte, il me fut enfin possible de lire dans mon bain: personne ne m’en empêchait. Une baignoire de taille normale avait, bien sûr, remplacé, la baignoire sabot de mon enfance.
De temps en temps, dans mes lectures aquatiques, il m’arrivait de penser à cette planche en plastique verte légèrement en déclivité puisqu’elle favorisait l’écoulement de l’eau, qui m’avait permis, jadis, de lire assis dans l’eau du bain sans trop de difficulté. Bien sûr, pour une baignoire standard, où l’on aime être allongé, une telle planche ne fonctionne pas.
J’ai cependant continué à aimer lire dans l’eau de mon bain malgré les difficultés que cet exercice constitue.
C’est en Terminale, au moment du bac, que j’ai pu encore une fois me rendre compte de l’importance que représente le manque de bureau pour baignoire: je vivais alors chez un ami et nous décidâmes d’en construire un très simplement à l’aide d’une planche de bois que nous avons légèrement inclinée. Nous l’installâmes de façon permanente sur la baignoire. L’idée était née de pouvoir réviser notre bac confortablement installés dans la baignoire ce qui pouvait nous rafraîchir un peu des chaleurs du mois de juin (troisième trimestre de l’année scolaire). Nous en profitâmes à tour de rôle.
En plus de la révision de notre programme, j’ai lu de cette manière une grande partie de la bibliothèque de bandes dessinées de mon ami: les Alix, etc... Malheureusement cette planche n’était pas au point car il fallait s’asseoir dans la baignoire pour l’utiliser et cela nous fatiguait vite. Nous rêvions de fabriquer un jour une tablette qui nous permette de lire allongé dans la baignoire. Un jour, il nous faudrait peut-être mieux étudier l’idée pour aboutir à une forme de tablette véritablement efficace pour la lecture ou le travail dans une baignoire. Il faudrait pour cela travailler en compagnie de spécialistes: avec l’aide d’un ingénieur en design, par exemple, ou d’un architecte d’intérieur, afin de concevoir cette sorte de bureau pour baignoire.
C. Vers la réalisation de l’idée:
Pendant mes années d’études universitaires, (j’ai commencé par une licence d’Histoire), il m’arrivait de relire dans ma baignoire mes cours,. J’écoutais des cassettes enregistrées, de musique ou de mes cours (en posant mon walkman sur le rebord de la machine à laver, placée derrière moi, car je n’avais pas de meilleur endroit où le poser). Je me souviens avoir essayer de lire pendant des heures entières des romans en me tournant dans tous les sens dans la baignoire pour arriver à trouver une meilleure position, les mains devant rester hors de l’eau pour tenir le livre. J’ai pu, malgré l’inconfort que cela représente, pendant une nuit lire ainsi, en ajoutant de l’eau chaude dès que le bain refroidissait, un livre en entier : "Les liaisons dangereuses" de Laclos: je n’avais pas voulu lâcher mon livre pour sortir de ma baignoire et me rhabiller tellement il me paraissait intéressant.
Mais je dois reconnaître que le plus souvent j’étais désespéré de ne pouvoir lire correctement dans ma baignoire et d’avoir à écourter mon séjour à l’intérieur puisque je ne disposais pas d’une petite table spécialement conçue pour faciliter la lecture, voire l’écriture de mes dissertations, ou qui m’aurait permis de jouir des journaux ou revues que j’essayais de lire néanmoins avec difficulté: il me fallait malheureusement toujours les quitter précipitamment, énervé de n’avoir pas su trouver la position juste, la plus correcte dans cette baignoire ou de n’avoir pas su éviter de mouiller une page, par manque de support adéquat.
Je me souviens qu’à mes moments perdus, je me mis à faire de véritables recherches pour savoir s’il existait dans le commerce un porte-document pour baignoire déjà prêt à être employé . Je ne trouvais rien et je décidai d’aller voir au bureau des brevets de Paris, vers la place Clichy, si un bureau pour baignoire avait déjà été inventé. Après des recherches infructueuses, on me conseilla plutôt d’aller vérifier cela du côté du bureau des modèles déposés. Je trouvais là des modèles de porte-livres d’hôpitaux, de porte-livres de cuisine, des lutrins d’Eglise, des porte-partitions musicales ainsi que de minuscules porte-livres. Chacun de ces différents modèles dans de nombreuses matières imaginables. Mais je n’ai pas pu réussir à trouver un seul modèle de porte-documents pouvant servir dans une baignoire.
Je demandai, alors, s’il serait possible de faire une recherche sur un plan international et on me dit que, pour ce faire, il faudrait de l’argent et qu’il existe des bureaux spécialistes dans ce genre de recherche. Un capital de départ est donc nécessaire à celui qui voudrait, de manière sérieuse, développer une telle idée.
Je jugeais alors que ce n’était pas encore le moment pour moi de me lancer dans une telle affaire: je n’en avais ni le temps ni les moyens. Je savais que si je devais, un jour, me lancer dans la conception d’un bureau pour baignoire avec des spécialistes, il faudrait procéder, au préalable, à ces recherches en même temps qu’à une étude sérieuse du marché.
La concrétisation de ce désir:
En me promenant le 10 mai 1994 au jardin du Luxembourg, une jeune fille sur patin à roulettes m’a remis le message de la fondation 3 suisses: " une idée, un rêve à réaliser grâce à une aide de la fondation des 3 Suisses ". Je crois donc que le moment est venu de passer à la réalisation de ce vieux rêve grâce à cet encouragement (votre petit papier) que j’ai ressenti comme un signe. Je suis donc passé à la rédaction de cette idée.
Ayant un peu enquêté autour de moi, je crois possible qu’une telle nouveauté puisse avoir de nombreux acquéreurs. Ce n’est bien sûr pour l’instant que mon entourage proche qui m’encourage à vous en parler: eux aussi ont un jour senti le manque de ce bureau pour baignoires et seraient disposés à en acquérir un s’il existait.
Je crois néanmoins, au risque de me répéter, que nous aurions intérêt par prudence à évaluer le parc des baignoires en France, le profil type des utilisateurs et déterminer de façon très sérieuse le nombre de clients potentiels que nous pourrions avoir.
Il me semble que la baignoire constitue un lieu important. Sa banalisation récente (après la guerre de 39-45) a constitué un grand progrès, une véritable révolution dans notre quotidien. Elle constitue un véritable espace de vie à l’intérieur de nos habitations. Nous y passons tous un temps important (qu’il serait bon de déterminer scientifiquement par une étude sérieuse.) Le temps que l’on y passe pourrait peut-être s’accroître pour certains avec l’apparition de ce nouveau support de divertissement et de travail.
Nous assisterons peut-être à une nouvelle révolution des mœurs basée sur ce nouvel élément de confort domestique (nous avons assisté à ce phénomène à l’apparition de la plus part des nouveaux produits. Améliorant notre confort, Ils sont vite devenus indispensables).
C’est, je crois, une idée très intéressante. Je suis sûr que si nous obtenions des résultats satisfaisant à cette étude de marché nous pourrions développer et réussir ensemble, pour l’amélioration du confort de tous, cet objet utile. Il pourrait, du moins pour certains d’entre nous, faciliter l’existence, rendre encore plus agréable un moment de délassement déjà heureux.
Nous pourrions ainsi réaliser le prototype de cet objet. Il faudrait, bien sûr, dans un premier temps, que celui-ci soit adapté aux dimensions des baignoires les plus utilisées. Peut-être doit-il être extensible en fonction des différentes dimensions de baignoires existantes. Il faudrait le tester sur un échantillon important de personnes jusqu’à en obtenir pleine satisfaction. Parallèlement on étudierait avec précision le réseau de distribution de ce produit: des accords sont à passer avec les constructeurs de baignoires, les marchands de salle de bains, les plombiers, les supermarchés, les librairies et les kiosques à journaux.
Nous pourrons alors donner le feu vert à la production intensive de ce nouveau produit.
Cet objet doit, à mon sens, être banalisé au même titre que le presse citron l’a été. Nous devrons démontrer que cet objet est aussi nécessaire qu’utile, qu’il correspond à un véritable manque .
Permettez-moi, pour sa publicité, de faire appel ici aux nombreux films où l’on peut voir le héros du film en train de lire dans une baignoire: dans Pierrot le fou de J.L. Godard, J.P. Belmondo est en train de lire dans une baignoire; dans Le Mépris de J.L. Godard, Michel Piccoli lit dans une baignoire; et dans Pirates, Roman Polanski a placé le chef des pirates assis dans un grand tonneau qui sert de baignoire. Une sorte de planche, posée en travers, lui permet d’écrire et de répondre à son courrier en même temps qu’il se baigne.
Il serait bon pour la publicité télé et cinéma de ce nouveau produit de faire une recherche plus approfondie sur d’autres personnages de films essayant de lire dans une baignoire. "Ah! , si, comme eux, vous avez cette habitude, spectateur et téléspectateur, alors nous vous rendons la vie plus simple car nous avons créé (apparaît alors le nouveau BB)."
Je dois vous avouer que j’ai, moi-même, essayer d’écrire une partie de cette proposition que je vous faite dans ma baignoire sur mon PC. J’ai dû renoncer très vite de peur de mouiller mon ordinateur portable. La publicité montrera que désormais il est vraiment possible de travailler aussi dans le confort qu’offre l’eau chaude d’une baignoire.
Résumé:
En bref il s’agit de vérifier en finançant une étude approfondie si, comme je le crois, mon attirance personnelle à lire ou à travailler confortablement installé dans mon bain est partagée par un grand nombre de personnes. Il s’agit aussi de m’aider à financer la construction du prototype.
J’espère que la Fondation apportera les fonds utiles pour réaliser la viabilité, la construction, la distribution et la publicité de ce véritable petit bureau conviviale pour la baignoire.
Cette aventure permettra, peut-être, une révolution du comportement humain.
Nous pourrons donner pour un faible coût (si ce manque est partagé par un grand nombre d’individus) la possibilité d’avoir un meilleur confort dans un espace de la salle de bain: la baignoire, où tout reste encore à inventer pour s’y sentir vraiment plus à l’aise.
Permettez-moi encore une remarque: tout a été fait pour l’évolution du matériel de bureau, et des techniques nouvelles apportent un meilleur confort. Ceux qui doivent passer du temps assis, disposent de meilleurs fauteuils et travaillent mieux. Il en va de même pour tous les autres objets qui ne cessent de s’améliorer pour un meilleur confort et une meilleure sécurité.
L’espace de la baignoire peut à mon sens devenir un lieu familial nouveau où la détente que constitue l’acte de prendre un bain peut être rendue meilleure et rimer enfin avec culture et travail (n’avons nous pas assisté, chez certains d’entre nous, à l’apparition de baignoires de plus grandes dimensions?).
En son temps, une idée toute simple comme le porte-savon a contribué à faciliter le bain.
Ce bureau pour baignoire un peu spéciale s’adresse à ceux, qui, comme moi, ont le désir de prendre un bain de façon plus sympathique, plus relax quand ils lisent ou tentent d’y travailler. Peut-être l’apparition de ce nouveau produit donnera-t-il envie à ceux qui ne lisaient pas ou ne travaillaient pas dans leur baignoire de le faire.
Ne l’oublions pas la douche est réservée à ceux qui veulent se laver rapidement tandis que le bain constitue en grande partie un acte de repos, de délassement, de détente! Il est temps d’améliorer l’espace de temps que nous y consacrons.
Merci à la Fondation des 3 Suisses de me donner la possibilité de réaliser ce projet. Je crois qu’il peut correspondre à un désir commun.
Je n’ai pas estimé le coût de l’apparition sur le marché de ce bureau pour baignoires car il me semble qu’il serait important de le faire avec la Fondation: je pourrai bénéficier de son expérience.
J’attends, quoi qu’il en soit, la réponse à ce fax sous 48 heures. Merci de me rappeler au 46 33 11 18 (répondeur, si personne) ou de m’envoyer un fax au 46 34 53 04.
Laury Granier