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Accueil de "Diverses lettres envoyées"

Aux bons soins de Madame Murielle Bonin pour le Président de la Maif.

Paris ce 3 octobre 2003

Chère Madame,

Voici le texte que vous m'avez demandé d'écrire, suite à notre conversation téléphonique très minutieuse sur le sujet d'une plus grande équité et d'une plus grande justice en matière d'assurance automobile. Je vous confirme donc par écrit les propos que je vous ai tenus et je vous renouvelle ma demande de faire suivre, si possible rapidement, à monsieur le Président de la Maif, la copie de cette lettre (que j'envoie également pour informations au ministre des Transports, ministre des Finances, ministre de la Justice, Premier Ministre et Président de la République et que je publierai sur le site Internet qui m'est consacré dans la rubrique "lettres envoyés") qui serait je crois utile à une certaine catégorie d'assurés (disposant d'un ou plusieurs véhicules souvent inutilisés ou à l'abri dans des garages).

Nous serions heureux par cette missive d'avoir pu contribuer à l'amélioration des offres des assurances et, si mon idée était admise rapidement, nous serions très heureux d'avoir ainsi un peu soulagé les finances des assurés contribuables en vue d'une amélioration du bien commun général.

En effet comme je vous le rappelle cette idée est née d'un constat et d'une expérience personnelle et d'une conversation que j'ai eue lors d'une rencontre avec la collaboratrice du PDG d'une grande société d'assurance française qui m'a dit que dans leur société ma réflexion et ma requête était recevable et qu'il y avait des modi vivendi que son assurance avait trouvés pour satisfaire des cas comme le mien. Elle me dit aussi qu'ils sont plus nombreux que l'on pouvait le penser en France. Elle m'a confirmé aussi à ce sujet qu'en Italie, autre Région de notre Europe commune, les assurances ont depuis longtemps accepté de ne faire payer que pour l'utilisation réelle d'un véhicule : l'assuré qui souscrit un abonnement à l'année, renouvelable prévient par mail ou fax son assurance, la veille ou quand il sait qu'il va utiliser son véhicule qui le reste du temps reste à l'abri ou parqué dans la rue sans bouger.

Comme vous le savez c'est aussi un peu mon cas car je dispose de plusieurs véhicules assurés à la Maif.

En réalité nous ne nous servons Michèle Finck et moi-même réellement pour l'instant que de la R5 et de la mobylette Peugeot.

La voiture de collection (Fiat 500) n'est plus sortie du garage depuis au moins 3 ans (problème d'allumage et pas d'occasion de la faire tourner).

L'Alfa Romeo, elle aussi, n'a pas bougé depuis plus de 3 ans (si ce n'est 2 contrôles techniques que je suis allés faire dans le 13 ème arrondissement pendant ces trois dernières années).

Au préalable pourtant nous ne nous servions de ce véhicule qu'en vacances, car il est beaucoup plus spacieux et plus rapide que la R5 que nous utilisons quelques fois hebdomadairement en ville seulement ou strictement dans la région parisienne. L'Alfa Roméo nous permettant de faire "de la distance" et de partir dans des régions plus éloignées. C'est d'ailleurs pour cela que nous avions acquis ce véhicule. Or depuis 3 ans, il n'a pas eu l'occasion d'aller très loin.

À la longue nous avons fini par faire nos comptes et nous avons conclu naturellement que ce véhicule était peut-être de trop et que nous pouvions peut-être nous en défaire compte tenu des charges importantes qu'il représente en termes d'assurance (environ 3500 frs par an), ce qui est très considérable et qui nous semble dépensé en pure perte puisque le véhicule n'a plus circulé et n'est pas sorti du garage. Pourtant nous gardons toujours espoir de pouvoir l'utiliser à l'une de nos vacances et c'est pour cela que nous ne l'avons pas encore vendu et que nous le gardons dans l'espoir de pouvoir l'utiliser sur des plus longues distances.

C'est ce qui nous est pourtant arrivé lors d'une de mes expositions à Strasbourg il y a 4 ans et au jardin du Luxembourg. J'ai alors pu sortir l'Alfa et nous l'avons utilisée deux fois le véhicule au cours d'un mois pour transporter sur le toit un certain nombres de toiles emballées jusqu'à Strasbourg. Le véhicule nous a donc été ces jours-là très utile. Pourtant vous me direz, à juste titre, comme nous l'avons nous-même remarqué alors qu'il n'était pas forcément utile de conserver et garder ce véhicule dans un garage (qui plus est coûteux) car nous aurions pu louer un véhicule à l'occasion de cette exposition (qui plus est adapté au transport de poids ou de grande capacité - ce qui nous aurait coûté somme toute beaucoup moins que pour toute une année d'assurance à la Maif). Pour quelques sorties seulement, payer une assurance toute une année s'avère tout à fait disproportionné par rapport à l'utilisation et peut sembler un luxe tout à fait superflu et une dépense tout à fait inutile à un grand nombre de personnes dans notre cas qui finiront par se défaire d'un véhicule auquel par ailleurs elles pourraient être attaché ou qu'elle souhaiteraient conserver à leur disposition en cas de besoin ponctuel.

Après avoir exposé cela à la collaboratrice de PDG de la société assurance en question, je lui demandais si son assurance proposait pour des cas semblables des assurances "souples" et modulables. Elle me répondit que oui. Pourtant elle m'assura aussi (devant Michèle Finck) que ce devait être le cas à la Maif aussi et qu'il me fallait poser la question, ce que je fis à Murielle Bonin hier après-midi.

Murielle Bonin m'a dit qu'à sa connaissance la Maif ne proposait pas encore ce genre d'offres aux sociétaires désireux et disposant de plusieurs véhicules et qu'il serait bon, comme je le pensais, de le suggérer, au conseil d'administration et/ou au Président et/ou son entourage.

Car mon idée est que la Maif pourrait imaginer proposer une sorte d'abonnement (comme l'abonnement téléphone de base) pour l'année pour tous les véhicules (relié ainsi à une assurance des bases de façon à assurer et rassurer le sociétaire et/ou le propriétaire d'un véhicule qui le souhaiterait en échange d'une somme modique contre les infimes risques très rares encourus par les véhicules enfermés dans un garage ou dans des garages collectifs ou à l'extérieur sur un parking privé ou public). Le risque encouru serait celui des risques de base comme certains des risques assurés pour les appartements (vol, feu etc..) et le coût serait donc peu élevé pour l'assuré qui sortirait le véhicule ou qui roulerait avec car il serait proportionné aux risques de la circulation qui eux sont immensément plus nombreux. Cela permettrait à l'assuré de conserver peut-être des véhicules dont il se servirait seulement à certaine occasion (en prévenant un peu à l'avance pour payer les très nombreux risques encourus lorsque le véhicule circule). Cela permettrait peut-être aussi à certains automobilistes d'avoir plus qu'un seul véhicule et qui sait d'en changer comme de cravates (en exagérant bien sûr ici un peu et en pensant surtout aux mordus d'automobiles).

Ne payer l'assurance qu'aux 24 heures roulées et pour ce que l'on consomme vraiment me semble être un concept juste de nature à se développer dans notre pays et de nature surtout à redorer les blasons des assurances car ce ne serait que justice que de payer que pour la semaine, le mois où le jour où l'on utilise véritablement le véhicule en le sortant dans la rue dans la circulation dangereuse des villes et où l'on serait alors assuré à un prix peut-être plus élevé au prorata qu'à l'année compte tenu du peu de temps mais de toute façon bien moins fort que pour une assurance dont le coût est excessif quand le véhicule reste immobilisé. L'assuré n'aurait pas à payer le même prix pour les jours où son véhicule ne sort pas du garage ou du parking privé ou du lieu où il est garé que lorsqu'il circule, ce nous semble plus normal.

D'autre part cela aurait peut-être des conséquences très positives dans la gestion des véhicules de nos villes car les gens n'utiliseraient leurs véhicules que s'ils en ont véritablement besoin, et du coup un certain nombre de personnes choisirait peut-être des transports publics et la pollution serait un peu moindre dans nos villes car en payant à l'année, les automobilistes se sentent obliger de faire circuler leurs voitures!

Sans aller jusque-là je crois que cela serait profitable surtout dans un premier temps pour les véhicules secondaires ou supplémentaires et il se pourrait qu'un certain nombre de personnes souhaitent garder des véhicules secondaires en sachant qu'ils n'ont pas trop à payer d'autant qu'ils ne les utilisent guère!

Il est juste aussi qu'à notre époque où les ordinateurs sont dotés de logiciels performant capables de calculer rapidement les prorata, on propose honnêtement ces nouvelles solutions aux sociétaires des assurances comme celle de la Maif pour leur faire profiter de la modernité et des technologies au service d'une plus juste gestion du temps. Je rappelle que ce sont ces logiciels qui ont permis de calculer le coût des communications téléphoniques à la seconde alors que les utilisateurs étaient autrefois obligés de payer à la minute même s'il ne disait que "salut!"""". La loi a finalement donné raison à ceux qui ne voulaient payer que pour l'utilisation réelle de leur portable (ce qui était depuis longtemps le cas pour les téléphones fixes), il me semble qu'il serait intelligent d'aller le plus rapidement au-devant de ce que le législateur sera amené forcément à rendre obligatoire (même s'il peut y avoir une grande différence entre assurer un véhicule et téléphoner) dans le cas où les compagnies d'assurances cherchent à rester sur des positions conservatrices qui ne sont plus du tout d'actualité.

Que les véhicules soient assurés (au tiers ou tous risques) ainsi que les chauffeurs, compte tenu des très nombreux risques qui peuvent survenir pendant la réelle utilisation des véhicules, me semble tout à fait juste et un grand mérite dû à l'invention des assurances. Mais qu'un propriétaire de véhicule, qui ne circule quasiment jamais et qui est bien au chaud dans un garage (souvent assuré par ailleurs en tant que propriété ou location de garage), soit obligé de payer pour ce véhicule à l'arrêt, qui ne roule pas ou quasiment pas, me semble une aberration et une injustice à réparer au plus vite dans le souci d'équité constant qui est le fondement même du concept d'assurance.

Je ne peux, à ce point de ma réflexion que rappeler ce qui existe de fait en Italie et depuis fort longtemps et qui donne entière satisfaction. Ce doit être le point de départ d'un exemple bien sûr perfectible pour les assurances de la région française de l'Europe.

En guise de conclusion et en me projetant dans l'avenir, on pourrait aussi penser à terme relier les véhicules par IN (Internet) aux maisons d'assurances comme certains d'entre eux sont reliés au GPS et l'automobiliste ne paierait que pour sa consommation réelle et les risques encourus pendant la journée de transport véritablement effectué à bord du véhicule ou peut-être même pour le temps utilisé. Et pour cela le calcul serait simple: divisant le coût d'une assurance annuelle sur une moyenne de 2 heures (ou plus) environ circulées effectivement par l'automobiliste annuellement (ce qui donne 726) et nous trouverions alors une idée du coût approximatif. A titre d'exemple le taux horaire à facturer (dans le cas de l'Alfa Roméo que je mentionne dans cette missive, pour laquelle Michèle Finck paie 3500 frs annuel, cela ferait donc 4,8 francs par heures effectivement circulées à payer par le sociétaire de l'assurance, que nous pourrions bien sûr arrondir à 5 francs, compte tenu de l'assurance de base pour l'arrêt du véhicule - ce qui fait une très notable différence en termes de coût réel pour l'assuré - dans mon cas j'aurais eu un abonnement annuel à payer d'environ 30 euros (250 francs) et je n'aurais eu à payer que pour la consommation réelle de mon véhicule (là où je représente un risque réel pour les autres, là où il peut-être dangereux de conduire pour les autres). Cette petite démonstration à la limite de la sciences fiction rend également claire que l'actuelle évaluation des coûts imputés aux usagers des véhicules n'est pas juste ni équitable et est totalement disproportionnée pour les porte-monnaies des usagers - ce qui permettrait aussi à nos congénères citoyens de pouvoir investir leur argent ailleurs et de façon beaucoup plus utiles pour tous (car pour l'instant beaucoup d'entre nous payent en pure perte - ce qui est mon cas par exemple pour l'Alfaet il pourraient de ce fait réaliser de substantielles économies. Un exemple : il pleut un matin et cela va déterminer un concitoyen à utiliser son véhicule plutôt que son vélo, sa motocyclette ou les transports en commun. Il paiera le temps de l'utilisation de son véhicule l'assurance, de même qu'il ne paie que le plein d'essence dont il a besoin pour rouler. Les informations seraient transmises à une unité centrale gérée par ordinateur qui comme pour le téléphone calculerait au plus juste ce que les automobilistes auraient à payer en guise d'assurance (aux nombres d'heures) effectivement circulées et en fonction aussi de leurs bonus ou de leur capacité, comme c'est déjà le cas.

Cette idée devrait peut-être relancer l'économie des transports et être apprécié de la plupart de nos concitoyens.

Permettez-moi de rappeler aussi ma lettre à M. Louis Schweitzer, PDG de Renault et à Monsieur le Ministre des Transports et au Secrétariat à l'Industrie, accessible à l'adresse suivante: http://laurygranier.free.fr/lettres_a_des_personnalites/louis_schweitzer_et_gayssot.htm dont je rappelle ici brièvement la teneur: je demandais alors la suppression des angles morts sur les automobiles, ce qui me paraissait être un objectif très important à réaliser pour toutes nos sociétés industrialisées, pour une plus grande sécurité des automobilistes ce qui aurait également eu pour conséquence de relancer aussi nos économies respectives.

Les constructeurs automobiles qui ne feront pas l'effort de réaliser cet habitacle plus sûr, auquel je leur ai proposé de réfléchir techniquement (et j'ai envoyé pour cela la copie de ma lettre à de très nombreux ingénieurs pour ce faire, et à la presse spécialisée en espérant que l'idée circule et aboutisse concrètement rapidement à des propositions et/ou des prototypes qui seraient enfin dépourvues du danger des angles morts incriminés) s'exposent bientôt, (en continuant à faire ainsi la sourde oreille et à ne pas tenir compte de cette idée novatrice qui améliorera grandement la sécurité générale ainsi que celle de nos enfants et petits enfants ) en cas d'accident très graves à ce que les assurances finissent par se retourner, justement et à bon droit, contre eux, puisqu'ils ont été avertis publiquement par mes soins d'avoir très rapidement à trouver des solutions au problème et qu'ils n'ont toujours rien voulu proposer de nouveaux sur ce chapitre  (j'ai suivi l'ensemble des salons de l'automobile depuis que j'ai fait cette proposition au cours de ces 3 dernières années et je n'ai toujours rien vu en la matière de nouveau car  les nouveaux modèles de véhicules proposés aujourd'hui comportent toujours ces angles offert à la Mort.  Il semble que tous les constructeurs que j'ai pourtant contacté ne veulent rien entendre, ni comprendre de l'urgence de ces objectifs à atteindre et cela malgré les nombreux ingénieurs à leurs disposition qui pourraient participer avec plaisir à cette réflexion commune). Je rappelle que j'ai d'ailleurs averti moi-même le président de la République qui m'a répondu avoir pris connaissance de ma lettre au PDG de Renault dans laquelle je réfléchissait en des termes plus détaillés à la dangerosité et de la nécessité absolue de délivrer l'automobiliste de ce danger, dont nos expériences communes, aux uns et aux autres, automobilistes, ont prouvé qu'il s'était avéré très réel.

 

Salutations respectueuses et distinguées.

 


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Révision : 25 octobre 2003