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Lettre à Najib Dagher, responsable des caméras DV Cam chez Sony (France)

 

Cher Najib,

Voici ci-dessous la copie de la lettre adressée à TRM. Je vous serai reconnaissant de la lire entièrement. Peut-être que les responsables de Sony au Japon (ceux qui ont la charge de la manufacture des caméras vidéo) seront sensibles à certains arguments développés dans cette lettre et amélioreront, à la lecture de celle-ci, l'ensemble des visées du parc des caméras vidéo en cours de construction ou du moins les futurs modèles. Je pense notamment aux caméras de TVHD que j'ai eu le bonheur de découvrir récemment et dont j'espère pouvoir me servir pour le projet d'exposition qui m'occupe beaucoup actuellement (si vous souhaitez découvrir de quoi il s'agit c'est sur mon site - en bref, il s'agit d'une série de 50 épisodes de chorégraphie pour la TVHD. Ceux-ci sont en cours de production - nous en sommes au début pour l'instant: malgré les 5 années de travail accompli, il faut encore du temps pour voir aboutir tout cela).

Quant à l'idée qui m'est venue de la double visée (l'une noir et blanc, l'autre couleur), elle m'est venue vous le savez, car vous m'avez dit impossible, pour des raisons liées à "la perte d'énergie trop importante" à votre avis, de réaliser ce que je pense être, malgré tout, encore le plus simple: un seul interrupteur qui fait passer l'unique visée des caméra vidéo pour l'instant en N&B à la couleur que je vous ai dit si utile lorsque l'on tourne des images sur le vif, provenant de la réalité quotidienne (dans les films documentaires ou artistiques) et au hasard des couleurs qui surgissent spontanément devant le caméraman. (voir à ce sujet le développement ci-dessous pour enfin faire des caméra vidéo de véritables alternatives aux caméras de cinéma qui possédant une visée reflex (en couleur, donc) sont encore pour l'instant l'une des meilleures façons d'aborder le genre)

Pour cette double visée qui comporte donc un interrupteur intégré il devrait, à mon humble avis, fonctionner de la façon suivante: Lorsque l'on utilise la petite visée N&B, la visée couleur est éteinte et vice et versa. En fait, cette double visée pourrait ainsi, à la façon des vieux projecteurs de diapos qui se poussent l'une l'autre devant la fenêtre éclairée de la visée (constituée de la lentille dirigée vers l'écran), être constituée d'un petit écran (comme l'une des diapos) chassant l'autre petit écran (l'autre diapo) qui étant à son tour placé au centre de la visée s'allumerait aussitôt qu'il est en place. De cette façon nous n'aurions peut-être plus le problème lié à l'insuffisante batterie, et au manque d'énergie dont vous m'avez parlé.

Permettez-moi malgré tout de vous dire que, bien sûr, le plus simple serait (une fois trouvée la solution aux batteries trop faibles pour l'instant) la solution du seul interrupteur qui en switchant ferait passer l'unique petit écran de la visée (pour l'instant en N&B) à la couleur et vice et versa

Permettez-moi encore d'instituer et de vous redire ici que cette dernière visée en couleur est véritablement tout à fait nécessaire sur ce petit écran de la visée et que cela constitue un atout supplémentaire, surtout lorsque l'on tourne sous un grand soleil, des images provenant de la réalité quotidienne ( les films documentaires ou artistiques) que l'on découvre au fur et à mesure. C'est, je vous le rappelle, une des raisons pour lesquelles j'avais choisi d'acquérir la PD 100 que vous m'aviez conseillé d'acheter lors de notre premier entretien téléphonique (elle comportait cette petite visée couleur si chère à ma façon de travailler) et c'est pourquoi, comme vous le verrez, dans la lettre ci-dessous, j'ai été terriblement déçu de découvrir que le modèle, bien que supérieur, (PD150) ne possédait qu'une visée N&B.

Avec la PD 100 (à visée couleur) j'ai enfin disposé d'une caméra "professionnelle" à visée couleur. A ce propos, j'ai toujours préféré travailler avec des Hi 8 (à visée couleur) que travailler en vidéo "professionnelle" à cause de la visée couleur que justement ces petits modèles de caméra possèdent. Pour mes travaux "plus professionnels", j'ai préféré travailler en 16 mm ou super 16. Permettez-moi de vous dire ici pour donner du poids à mes propos que j'ai réalisé dernièrement un film de fiction qui est sorti en salle de cinéma en 35 mm plus de 5 mois à Paris (voir détail sur www.lorimage.com) et que je n'aurais certainement pas pu ni voulu tourner avec la visée N&B des caméras de vidéos actuelles et c'est une des raisons qui m'a incité à choisir de réaliser ce film avec du matériel cinématographique plutôt qu'en vidéo.

Pour ce qui est de mon projet en cours (le projet  de série pour la télévision - exposition+ chorégraphies) les propos que vous avez tenus ce matin me font grandement déchanter puisque vous m'avez dit que vous pensiez que Sony répondait à l'exigence des chefs opérateurs en proposant ces visées seulement en N&B sur l'ensemble du matériel "professionnel". J'avais cru quant à moi, qui suis chef opérateur depuis + de 20 ans et aussi photographe (voir mon CV sur le site de la société), et surtout lorsque j'ai acheté la PD100 qui comporte une visée couleur, qu'un véritable processus irréversible d'écran de visée couleur généralisée avait été retenu et institué par Sony pour l'ensemble des visées des caméras dites "professionnelles": et notamment à l'occasion de la création de cette nouvelle caméra PD 100 qui était la première caméra dite "professionnelleet qui annonçait enfin le renouvellement de l'ensemble des caméras dans ce sens. Je suis donc, je le répète, très attristé par ce que vous m'apprenez, mais j'ose espérer que d'ici à ces tournages que notre société devra réaliser, la politique de Sony en la matière sera revue et corrigée dans le sens de ma présente intervention. Si ce n'était pas le cas notre société sera obligée d'opter pour des moyens plus traditionnels et nous serons forcés de tourner nos projets pour le cinéma traditionnel en 35 mm donc. J'en avais d'ailleurs parlé, lorsque la direction de la TVHD m'a invité à Aquaboulevard  à découvrir les films et le prototype de la caméras TVHD récemment, et on m'avait rassuré en me disant qu'il s'agissait des débuts de la TVHD et que bien sûr les prochains modèles comporteraient des visées en couleur.

Je vous rappelle que je vous ai joint ce matin au téléphone pour tenter de trouver une solution à ce problème, rencontré récemment lors de mon tournage en Italie avec cette nouvelle caméra PD150 acquise à la dernière minute chez TRM, puisque la PD100 se trouvait en réparation chez CONY. Et en plus cette caméra comportait un défaut de fabrication (développé dans la lettre jointe ci-dessous). Comme je vous l'ai dit, et vous le lirez ci-dessous, cette PD150 ne convient pas du tout à l'usage de notre société.

J'espère qu'enfin grâce à vous nous trouverons une solution à tous ces ennuis.

En vous remerciant de bien vouloir faire remonter ce qui vous paraîtra utile de cette lettre à votre attention et de la lettre ci-jointe au Japon chez Sony, je reste bien sûr ouvert à toute discussion et à la disposition de Sony qui voudra, je l'espère et et j'en suis sûr, avoir l'amabilité d'écouter les autres arguments qui plaident en la faveur de la généralisation de cette double visée N&B et couleur sur les caméra de vidéo de la part d'un modeste docteur en art et Sciences de l'art (Cinéma-télévision-Audiovisuel) de l'Université de Paris I-Sorbonne où j'ai eu l'honneur d'enseigner..

Bien sûr, si mes propos devaient aboutir et si cela devait voir le jour, je suis en droit naturellement d'exiger que cette double visée soit appelée la visée "Lorimage" et que cette inscription figure sur les modèles qui seront développés par Sony à qui je cède volontiers ici-même le brevet d'invention . Mais j'en revendique naturellement la paternité et vous en êtes, cher Najib, témoin. Bien sûr aussi j'espère qu'honnêtement, Sony m'accordera juste compensation pour la peine et les malheurs que notre société a dû affronter en achetant chez TRM cette PD150. J'espère donc que si ce système devait voir le jour, il donnera lieu à des royalties.

C'est pourquoi, comme à mon habitude, je publie cette correspondance dans la rubrique lettre à des personnalités, sur le site Internet de Lorimage. Cela confirme publiquement la date et l'heure notre échange. Je vous invite si vous le souhaitez à découvrir tout cela sur le site. Cette façon de procéder affirme n'avoir rien à cacher aux yeux de personne.

Comme avec ce site il s'agit d'un chantier que je réalise moi-même, je vous prie d'être indulgent, car je ne suis qu'un humble débutant en la matière.

J'ai eu plaisir à m'entretenir avec vous ce matin. En attendant une réponse, veuillez agréer, cher monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

 

Laury Granier

 

Copie de la première lettre à TRM

 

Laury Granier (Lorimage) 32, rue Pierre Nicole 75 005 Paris tel: 33 (0)1 46 33 11 18 fax: 33 (0)1 46 34 53 04

e-mail: laurygranier@free.fr ou laury.granier@lorimage.com site: http://www.lorimage.com

 

A

Monsieur Saumon ( PDG de TRM)

Aux bons soins de Philippe Laumont

 

Paris le jeudi 17 octobre 2002

Monsieur,

En conséquence de nos nombreuses conversations téléphoniques avec les membres de votre société qui se sont révélées aboutir à des impasses, malgré mes nombreux efforts pour trouver une solution à l’amiable, veuillez me livrer, s’il vous plaît, dans les meilleurs délais, la caméra DVCam acquise par la société Lorimage, qui, paraît-il, est arrivée réparée au service après-vente de TRM.

Permettez-moi de vous rappeler qu’il s’agit de la caméra que votre société nous a vendue neuve et qui comportait, dès le premier jour, un très important dysfonctionnement du son. Nous vous l’avions d’ailleurs signalé par fax, le soir même du jour suivant l’achat de cette caméra (un samedi), à la suite des tests que j’ai effectués moi-même avec mon assistante, avant de partir le lendemain (dimanche) pour le tournage dans le Sud de l’Italie, où nous avions rendez-vous. Nous avons donc dû utiliser cette caméra apparemment défectueuse. Jusqu’à notre retour, j’ai espéré : il s’agissait d’une caméra neuve, et j’entendais un peu de son, assez faiblement (environ 20 % des informations sonores que l’on entend d’habitude avec des caméras similaires) sur la télévision où je contrôlais les rushs. Le son était, me semblait-il, malgré tout, enregistré sur la bande très faiblement. J’espérais donc que ce ne soit qu’un problème mineur dont on trouverait avec votre équipe la solution à mon retour. Possédant un certain nombre de notions techniques (20 années en tant que réalisateur, monteur et chef opérateur) je me suis dit alors, qu’au pire, TRM assumerait logiquement sa responsabilité engagée dans cette affaire, et rétablirait sans doute, avec les outils dont dispose votre société, un son plus acceptable, à partir du son enregistré (en faisant par exemple une copie des rushs en augmentant le niveau d’enregistrement sonore).

Cette caméra acquise chez TRM a eu malgré tout pour conséquence un ensemble de rushs (25 bandes DVcam de 40 minutes) désastreux au niveau sonore. (Je vous rappelle que nous avions acquises chez vous 50 de ces bandes magnétiques précédemment. Nous avions commencé à être vos clients par cet achat).

Nous aurions donc aimé avoir affaire à une société capable d’assumer honnêtement sa responsabilité dans ce cas de figure et faisant preuve du minimum de compréhension à notre égard.

J’ai d’ailleurs dit à " Christine " qu’en pareil cas, vous pouviez, à mon sens, légitimement vous retourner contre Sony - qui je le sais par d’autres expériences aurait certainement assumé, dans le souci de préserver honnêtement sa notoriété, sa responsabilité (Sony doit avoir, à mon avis, souscrit une assurance en cas de malfaçon ou de défauts de fabrication). Je crois très franchement que Sony vous aurait remboursé du coût que vous auriez eu pour que nous retrouvions un son acceptable pour les 25 bandes magnétiques en questions. Justement, et comme il se doit en pareil cas, c’était à vous (qui avez vendu cette caméra) de prendre en charge toutes ces formalités et non à notre société qui est la victime de cet achat.

A mon retour à Paris, 18 jours après avoir acheté cette caméra, j’avais aussitôt proposé, (puisqu’il était évident que je ne pouvais pas garder cette caméra à la suite des déboires dont je viens de parler et parce qu’elle ne me convenait d’ailleurs pas sur un autre point - celui de la visée -), de vous prendre en échange de cette Dvcam une autre caméra comportant, quant à elle, une visée couleur. J’ai d’ailleurs, auparavant, demandé que l’on me mette une visée couleur du type de la PD 100 que j’étais même disposée à payer en supplément pour pouvoir garder cette caméra PD150 acquise chez vous. Compte tenu de la réponse négative qui m’a été transmise à cette première solution, j’ai donc opté pour le remplacement de cette caméra désormais inutile à notre société. Et pour vous convaincre complètement de ma bonne foi et clarifier ce point, permettez-moi de vous rappeler que, lors de la vente de cette PD150, " Joseph " ne m’avait pas dit que ce modèle de caméra ne comportait pas de visée couleur et cela n’était pas écrit non plus sur votre catalogue. Je lui avais pourtant dit que je désirais acheter une seconde caméra Dvcam, pour compléter celle dont je disposais pour les tournages de notre société, (celle-ci était en réparation au moment de l’achat de cette nouvelle caméra chez vous). Permettez-moi de vous redire que le modèle de notre caméra est une PD100 et comporte une visée couleur et c’est naturellement que je croyais que la PD150, modèle de la même série, réalisé tout de suite après la nôtre (PD100), et que j’allais acquérir chez TRM, comportait une visée couleur. J’avais ajouté qu’étant également peintre de profession, je me sers toujours de la visée couleur dans mes tournages.

Lors de la rédaction du fax, que je vous ai envoyé le lendemain de l’achat, qui signalait les défauts sonores que j’avais constatés tout de suite, j’avais également évoqué la découverte de cette visée en noir et blanc qui ne me convenait pas du tout. J’avais signalé que cette caméra nous ramenait à des tournages d’autrefois. J’ai bien sûr abandonné avec joie les visées N&B, dès l’apparition des visées couleurs, qui permettent ainsi aux caméra vidéo d’être plus proches des caméras de cinéma (je vous rappelle que je suis aussi cinéaste et docteur en art et Sciences de l’art (Cinéma-télévision-audiovisuel) de l’Université de Paris I-Sorbonne où j’ai d’ailleurs enseigné. Mon dernier film est sorti cinq mois à Paris en salle, il a été tourné avec des caméra de cinéma. Il s’agit du film La momie à mi-mots. Je tiens donc beaucoup à pouvoir disposer d’une visée couleur.

Au lieu d’être compris par votre employé, je crois de mon devoir de vous apprendre que je n’ai d’abord pas du tout été cru sur le grave problème de son, pour lequel j’ai dû même me déplacer personnellement jusqu’à vos locaux où, après avoir effectué des tests de vérification qui confirmaient mes dires, " Philippe " a bien voulu m’assurer que TRM réglerait ce problème de son.

Mais pour aboutir à un début de résultat dans cet essai de ‘réhabilitation’ sonore j’ai dû, malheureusement et continuellement, par la suite, faire des efforts considérables et essuyer les sarcasmes, les méchantes moqueries, les insultes, les insolences et les impertinences répétées de vos collaborateurs " Joseph " et " Frédéric " ils m’ont forcé à me défendre oralement en les menaçant de la juste conséquence à leur attitude désinvolte puisque je savais qu’en dernier recours, je pourrais en parler avec vous, dont je pouvais espérer la juste compréhension et surtout les excuses (ce que j’aurai moi-même fait à votre place en pareil cas) pour avoir été ainsi maltraité par vos collaborateurs. En outre ceux-ci ont persévéré dans l’iniquité en m’empêchant systématiquement de vous atteindre pour vous expliquer la situation de vive voix. Bien qu’ayant fait preuve, ma collaboratrice et moi-même, à leurs égards d’une infinie patience ce que votre collaboratrice " Christine " ainsi que " Philippe " ou " Stéphanie " de TRM pourront, je l’espère, vous confirmer honnêtement, car je n’ai pas à me plaindre d’eux, vous comprendrez que j’étais à bout de nerfs quand enfin, après une dizaine de tentatives infructueuses pour vous joindre, vous étiez en fin au bout de la ligne.

Lorsque qu’à votre tour vous n’avez pas voulu m’écouter, ni même me permettre de vous exposer la situation comme j’étais en droit de le faire, j’ai dû alors m’exprimer avec un ton plus énergique pour espérer me faire entendre de vous qui étiez à première vue hostile à toute discussion. Vous comprendrez alors que ma patience ayant été rudement mise à l’épreuve durant tout ce mois et qu’il y a des limites à imposer aux mauvais traitements dont j’ai été la victime, il me fallait à tout prix me faire comprendre. Peut-être aurait-il fallu vous écrire avant.

Vous comprendrez je l’espère, maintenant, à la lecture de cette présente lettre, que c’est tout naturellement que j’ai fini par demander le remboursement intégral de cette caméra car elle nous a fait perdre beaucoup trop de temps, d’argent et d’énergie.

N’ayons pas eu de réponse de votre part au téléphone, je vous écris cette lettre qui atteste une fois de plus de ma bonne volonté à trouver un terrain d’entente et je l’espère, une solution à l’amiable. Je l’écris aujourd’hui dans le souci de justice qui a toujours été le mien.

Comme je l’ai dit à vos collaborateurs, il est encore temps. Sinon, livrez-moi la caméra réparée.

En ayant encore un espoir que vous voudrez bien comprendre la pénible situation, veuillez agréer, monsieur, mes sentiments distingués.

 

Laury Granier

Copie de la deuxième lettre à TRM

 

Laury Granier (Lorimage) 32, rue Pierre Nicole 75 005 Paris tel: 33 (0)1 46 33 11 18 fax: 33 (0)1 46 34 53 04

e-mail: laurygranier@free.fr ou laury.granier@lorimage.com site: http://www.lorimage.com

 

A

 

Monsieur Saumon ( PDG de TRM)

Aux bons soins de Philippe Laumont

Paris lundi 21 octobre 2002

 

 Objet : réponse à votre lettre avec demande d’avis de réception du 16/10/02.

Monsieur,

J’espère que vous avez bien pris connaissance de ma lettre envoyée le 17 octobre à 19heures 55 par mail et que je vous ai adressée aux bons soins de Philippe Laumont, votre collaborateur. (Je la joins ici une nouvelle fois, au cas où vous ne l’auriez pas reçue).

Apparemment donc nos lettres respectives se sont croisées et vous verrez que je répondais, en parti, à votre lettre (avec demande d’avis de réception) que je viens de recevoir aujourd’hui lundi.

A la lecture de cette lettre je suis obligé de rétablir certains faits inexacts :

 

 

 

J’espère donc que cette missive qui s’ajoute à la précédente saura éclaircir tous les points qui étaient encore obscurs et m’assurera de votre compréhension voire, je l’espère de votre compassion dans ce déplorable incident de caméra (dont vous n’êtes pas tout à fait responsable).

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes salutations distinguées.

 

Laury Granier


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Révision : 01 août 2003