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Accueil de "Diverses lettres envoyées"

Le 18 décembre 2004 à 22:30

A Q. P. et  Q. G en réponse à leur courrierIn reproduit ci-après (pour s’y référer) :

 

Je viens juste de vous envoyer tout à l’heure un nouveau courriel avec quelques rectifications qui s'imposaient au synopsis de ce matin, vous comprendrez sans doute mieux maintenant. Il me semble que c’est un peu plus clair. Merci donc d’avoir la gentillesse de le relire, avec toutes mes excuses.

 

Merci aussi d’avoir la gentillesse de préciser par retour de mail votre pensée, lorsque vous dîtes : " Bien sûr la valeur financière donnée aux oeuvres d'art est totalement arbitraire et suit les lois d'un marché créé de toute pièce par un sérail plus que fortuné. Notre projet est aux antipodes de ce type de système."

 

Qu'entendez-vous par « antipodes » ? Soyez explicite, s'il vous plaît. Merci d’avance.

 

Je ne comprends pas non plus la première et la seconde proposition de la première phrase de ces 2 phrases de vous sus-indiquées, car je ne crois pas seulement, pour ma part, en modeste spécialiste du problème (entre autre docteur en art et sciences de l’art de la Sorbonne) que ce soit « un sérail » quelconque, « plus que fortuné » qui puisse donner « des valeurs totalement arbitraires » aux œuvres d’Art ou à celles de l’Esprit, car la Vérité sur ce sujet est sans doute bien plus compliquée que votre simple phrase exprimée ici avec, permettez-moi ici de vous le dire, beaucoup de légèreté, sans doute écrite de votre côté, de façon impulsive, sans peut-être même avoir vraiment réfléchi au problème pyramidal dans tous les temps qui se pose ou même en spécialiste du problème.

 

De plus, je ne crois pas, dans mon synopsis avoir seulement dis cela, je n’accuse personne ni aucun arbitre, au contraire car si vous avez résumé un champ aussi vaste que celui de « la valeur commerciale d’un objet d’art » par cette phrase sus indiquée, cela veut peut-être dire que vous n’avez pas envisagé d’accorder de valeur marchande aux originaux de mes « gribouillis » (alors que, si j’ai bien compris votre projet, vous cherchez à les vendre ou les proposer à des artistes pour en faire des variantes qui seront vendues pour pouvoir avoir de l’argent pour vos enfants malades ! ! Que je pourrais peut-être vous envoyer, pour votre cause, mais dans les conditions décrites de mon synopsis (car plus l’heure avance, plus ceux-ci (mes gribouillis) augmentent de valeur et ils sont actuellement à l’heure où je parle parfaitement estimable par l’arbitre que je suis et qui ai acquis par son expérience et ses nombreux diplômes en la matière la possibilité de dire sans mentir et sans en rougir aucunement, (bien que je ne connaisse pas encore, heureusement, l’étendue de mes lacunes qui restent à combler et qui me permettraient d’estimer encore plus précisément mes oeuvres) en échange, pour chacun d’entre de ces « gribouillis », des neufs parties de la fortune des hommes les plus riches de la terre, qui en devenant propriétaires de l'un ou l’autre de ces originaux, de ces « gribouillis » de ma main auront fait tous certainement la plus belle et juteuse affaire de leur vie et c’est en parfait et très modeste arbitre que j’ose, encore une fois, sans rougir, dire cela, en parfaite possession de mes facultés mentales pour des milliers de raisons intellectuelles, artistiques, etc… qui m’autorisent à publier cela et qui feront peut-être l’objet d’une infinité de thèses d’Université - qui par leur seule existence et leur excellence valoriseront encore plus qu’ils ne le sont aujourd'hui, les « dits » petits « gribouillis » de ma main !)

Et cela prendrait beaucoup trop de temps, de mon côté, à vous expliquer que ces valeurs ne sont pas seulement arbitraires mais qu’elles correspondent à une réalité extrêmement précise non pas seulement du marché de l’Art qui ne peut exister sans des hommes de bonne volonté, sans des hommes de savoirs et de sciences, des hommes d’esprit, des intellectuels, des universitaires spécialistes des principaux mouvements, des poètes, donc d'autres artistes, etc…non pas pour permettre à des gens de s’enrichir ou de spéculer finacièrement sur ces oeuvres d'art, mais pour des raisons infiniment belles, infiniment précieuses, infiniment secrètes et intimes que j’espère, vous parviendrez à découvrir un jour, si vous n’avez pas eu la chance de le faire encore !

 

La valeur d’une œuvre, c’est aussi son Histoire, c’est aussi son caractère performatif - or mes "gribouillis" sont en train de prendre des proportions colossales qu’aucune œuvres d’art et artiste, à ma connaissance, n’ont cherchés à donner au moindre de leurs traits pour la simple et bonne raison qu’ils en ignoraient tous, en vérité, la valeur exacte, ou du moins s’ils ne l’ignoraient pas, ils ont accepté, dans leurs époques respectives que leur art soit valorisé et par ce simple fait également dévalorisé car traduit en valeurs financières - ce qui est aujourd'hui parfaitement inacceptable compte tenu de l’existence de la notion même d’Auteur ou du/des droit(s) d’auteur de toutes sortes, prenant des proportions considérables suivant l’artiste, non pas seulement à cause d’une valeur extérieure qu’un groupe de personne voudra donner"arbitrairement" comme vous le dîtes, mais par la valeur ontologique, intrinsèque de l’objet lui-même mis en relation avec toute l'étendue du savoir et de l’Histoire de l’Art et bien d autres éléments encore comme le caractère absolument original!

 

Donc la valeur commerciale de mes « gribouillis, c’est aussi la performance que constitue cette ci présente « performance » écrite, au sens plein et artistique de ce terme autour de v(n)os enfants malades qui m’ont incités à prendre la plume comme mon pinceau, c'est-à-dire comme une possible lance et défendre ici  la Justice, la Santé de ces petits, contre le Mal !

 

Car il est évident que ce n’est pas « le sérail plus que fortuné » qui dicte un quelconque prix en ce monde ou qui peut seulement fixer le prix d’une œuvre d’art, mais le seul Saint-Esprit qui se modèle, qui se charge de tous les efforts de bonne volonté ayant permis de valoriser un objet, un dessin dans un but que lui seul poursuit secrètement (les desseins de Dieu sont le plus souvent impénétrables), depuis toujours en ayant donné la possibilité aux hommes de représenter, de réaliser ce qu’on appelle communément des œuvres d’art, des oeuvres de l’Esprit et dont je suis apparemment du moins plus au courant que vous de la finalité.

 

Donc permettez-moi encore une fois de vous inciter à suivre les indications de mon synopsis et vous trouverez rapidement sur la foi de ce texte et du synopsis tous les moyens pour vos enfants malades.

 

Vous devez recenser toutes les personnes considérées comme les plus riches de la planète, et leur proposer pour l’instant la ou les reproductions scannées que je vous ai envoyé de l'un ou l'autre de ces « gribouillis » comme choix possible (pour cela appelez les ambassades à Paris des pays d’où proviennent les nationalités des multimilliardaires en question et peut-être en présentant le projet pour rassurer vos interlocuteurs demandez comment joindre ces "fortunes", une fois les adresses obtenues, faites un dossier complet - en proposant l'ensemble des reproductions pour qu'elles aient le choix - le mieux serait de les joindre par Internet directement - cela évitera de gaspiller du papier inutilement et envoyez ce dossier à ces personnes - il faut qu’il soit le plus complet possible) si ces « fortunes » le souhaitent, après lecture du synopsis, elles chercheront à devenir les heureuses propriétaires de l’original de l'un de mes « gribouillis » elles vous le feront donc savoir, car elles sont d’ordinaire très courtoises, puis vous savez, ce qu’elles devront faire, tout simplement, pour que je puisse à mon tour vous reverser l’équivalent de l’intégralité du premier versement se rapportant à l’un de mes « gribouillis » que vous serez parvenues heureusement à vendre. Et soyez certaines, elles feront toutes d’avance une excellente affaire !

 

Mais pour qu’elles puissent comprendre, vous devez raconter toutes l’histoire, sans rien leur cacher et c’est cette histoire avec mes textes et le site Internet de Lorimage qui font, déjà  la valeur incommensurable du moindre de mes « gribouillis » originaux de ma main.

 

Bien sûr vous comprendrez que c’est dans l’idée seule d’être utile aux enfants malades que j’ai pris la décision de réaliser cette « performance » car sinon j’aurais préféré continuer à rester discret !

 

Voudrez-vous, s’il vous plaît essayer de jouer le jeu pour les enfants malades ?

 

Bien sûr, indépendemment de cela, je suis prêt à continuer de vous envoyer d’autres de mes « gribouillis » scannés, si vous le souhaitez et s’ils peuvent être utiles aux enfants malades.

 

Croyez bien que nous poursuivons la même cause (et que nous sommes complémentaires).

 

Salutations respectueuses.

 

Laury Granier

 

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Objet : bonjour

 

Monsieur Granier,

 

Nous avons bien reçu votre courriel et le synopsis que vous y développez.

Nous ne comprenons pas l'objet de votre message.

Bien sûr la valeur financière donnée aux oeuvres d'art est totalement arbitraire et suit les lois d'un marché créé de toute pièce par un sérail plus que fortuné.

Notre projet est aux antipodes de ce type de système.

 

Cordialement

Q. P. et  Q. G

 


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Révision : 19 décembre 2004