pour information:
Lettre à Monsieur le Président de la Chambre de Commerce Italienne pour la France, Monsieur Antonio Lagumina, aux bons soins de Monsieur Canonica
Compte rendu des rencontres franco-italiennes à Rome en décembre 1996.
Les rencontres franco-italiennes des cinq peintres présentés par l’association Udnie de Paris avec les cinq peintres de l’association romaine L. I.A. se sont bien déroulées.
Nous fûmes reçus à l’arrivée à Rome par Giorgio Pahor qui s’est occupé de l’organisation des rencontres à Rome.
Tout d’abord nous avons apporté les tableaux au siège de l’association italienne L. I. A. , via David Lubin, nous promettant de venir le lendemain les accrocher.
Nous nous sommes heurtés à ce délicat travail d’accrochage des tableaux que nous avions emportés avec nous de Paris. Ce travail a nécessité les efforts conjoints de tous. Nous avons finalement cherché à créer un parcours harmonieux sur les deux étages de la maison du 16 ème siècle, située au milieu du parc de la villa Borghèse, où allait avoir lieu le vernissage de l’exposition franco-italienne. Nous avons choisi d’exposer les œuvres de France et d’Italie, en créant des rapports entre elles basées sur les affinités de couleurs, de format et de contenu et non pas sur des critères de nationalité.
Ce fut assez difficile de nous accorder, mais nous parvinrent tous ensemble finalement à disposer nos œuvres sur les murs de façon satisfaisante pour tous.
Le soir du vernissage nos œuvres furent filmées par Télé Regione et nous reçûmes avec l’invitation, un article de presse (ci-joint) qui est consacré à cette manifestation culturelle.
Une centaine de personne est venue au vernissage de l’exposition qui a commencé à 18 heures et s’est terminé à 22 heures trente.
Au cours du vernissage, nous avons aussi assisté à une projection de diapositives. C’était les tableaux d’un peintre italien napolitain Eduardo Palumbo, peintre beaucoup plus âgé que nous, maître de Giorgio Pahor en peinture, qui nous faisait l’honneur de nous montrer son travail. Ce peintre septuagénaire est fort considéré par l’ensemble des peintres de l’association L. I. A. . Ses tableaux, influencés par le futurisme italien, comportent une certaine recherche du mouvement géométrique dans l’espace et sont intéressants. Ils nous ont incité à parler de peinture. Les rencontres avaient bien lieu.
Chaque jour pendant les cinq jours de l’exposition, nous nous réunissions dans la salle d’exposition du premier étage pour rencontrer une nouvelle personnalité du monde de la peinture contemporaine italienne que Giorgio Pahor avait invité. C’est ainsi que nous avons pu rencontrer avec Eduardo Palumbo, Paolo D’orazio, Antonio Torzolini, Achille Pace, et Richard Antohi.
J’ai personnellement été sensible à la peinture d’Antonio Torzolini qui peint avec du sable et des colles des formes qu’il emprunte à la nature.
Giorgio Pahor avait senti la nécessité d’avoir le regard d’aînés sur notre travail. Ils sont venus avec curiosité prendre connaissance de notre travail et parler de leurs travaux. Nous avons trouvé enrichissant ces rencontres surprises tous les jours si différentes.
Il nous a été donné ainsi de parlé avec eux de la nécessité du tracé, de l’importance de la charge, de la recherche de la vérité, du mouvement, de la conscience.
Nous avons parlé aussi de techniques: technique de la mosaïque avec Paolo d’Orazio, et de l’importance de l’inclinaison de chaque morceau de mosaïque en rapport avec la lumière.
Il a été dit que pour certains peintres, il n’y a pas de nationalité. En effet il existe la Peinture, qui est universelle et compréhensible par tous au même titre que la Musique.
On peut à la rigueur parler, de lumière, de couleur, d’intensité, de forme, de texture, de contenu, de charge , de tracé, d’inspiration, de technique etc., quand on parle de peinture abstraite mais en valeur absolue, la main d’un peintre n’a pas de nationalité.
Nous avons conclu de façon positive ces rencontres car les Italiens souhaitent organiser une nouvelle exposition commune à Rome au Centre Culturel Saint-Louis des Français au mois de février ou au mois de mars 1998.
Les rencontres ont donc été un succès!
Pour Udnie
Laury Granier