Autour du vidéopoème: "La porte"
Midrash de la mer.
Post-scriptum :
ASIA
La tête de la sirène est seiche
dans son berceau. Le sein porte hâte et salut
émeraude. Père où est-ce? Le geai erre.
Les heures perdues s'écoulent jaune origan.
Mais l'Est rend d'or. Quand je suis l'envol de mon île,
une fois nu, j'ai arrosé, plus sûr, les mânes
d'amiante. Des essais d'ailes aérèrent
les scènes hachées et volées. Râle: l'afflux
des ans nuit. Les oeufs cèdent. Les as...
Santé! L'eau tombée fit la prière de l'os.
Astronome, oint de Rome, rame, marin.
La noise amère est mise au port. Nos hymnes
mentent aux feux des oeufs trop loin, et se nomment
vêtements de corde dans l'hiver romarin
du nord coke, porte voix en or de conque.
L'évènement concorde: la femme a cassé
la haine, mené hors l'hache, cédé l'aine à l'aimé.
Elle le veut décor, blanc, opalescent accord,
désamorcé corps mort. Bleu. Les noeuds de laine
orange le meuvent. Le dosage entre dans
le moteur aveugle, sous le sol du nuage.
L'eau verte choisit le sang du moucheron.
La mine tarée s'allume en lents râles.
Les tarots rotent: on annonce l'île neuve
au veau-taureau en rut, là. La grande mer,
nonne désordonnée, salue l'oiseau vulve.
Ventre chaud, le chat-ours boit l'ambre jaune
lune. Obscure, la route bordeaux dort dans la nuit.
Sur la lampe, pépite la pierre d'or
de l'ange pharaon. Le lac gela l'étui.
Il cache l'appeau. Le mal utile huile
l'âme sous le mutilé. L'île se meut, hume
un lit sec, muet. Le sang d'Elie hache les flèches
opaques. Phare détuilé, harpe a Paris.
L'oeil coque de l'arénicole-applique-
lumière descend en cormoran-corbeau
dans la mélancolie. L'eau mue l'heure en tête.
L'ange d'âge orange nage pharaon.
Oui. Rigole jeune (f)ange d'Enogat.
Paris (fin oct. 1988), Laury Aime