Extrait du catalogue du 16ème festival international du film d’art
10-15 mars 1998 Montréal, Canada
Issu de l’imaginaire de l’auteur, ce divertissement dansé sur la momification et la renaissance est le fruit d’une réflexion sur le montage : 1400 plans en une quarantaine de minutes, ce qui est considérable quand on sait qu’un long-métrage comporte en moyenne 600 plans. Ce tissu très serré d’images et de rythmes donne au film l’apparence d’un rêve, voire d’un poème. La trame centrale du film, entièrement musical et dansé, est axée autour du schème suivant : dépression ; mort ; momification ; résurrection. La danseuse Carolyn Carlson, au corps semblable à un grand pinceau, incarne la femme en constante métamorphose. Autres acteurs :Jean Rouch, Philippe Léotard, Anne-Laure Meury... L’action se déroule dans un jardin imaginaire formé de la fusion de plusieurs jardins de Paris et repose sur l’alliance de toutes les formes d’art : sculpture, architecture, danse, musique, écriture, peinture et vidéo.