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France-Italie n°423-1/97.

Janvier-février 97, page 33

 

Laury Aime vient de participer à une exposition collective avec neuf autres artistes (cinq peintres parisiens et cinq peintres romains).

Cette manifestation franco-italienne « Tentatives vers une nouvelle abstraction » s’est déroulée au centre culturel de la Jonquière, à Paris, du 23 décembre 1996 au 18 janvier 1997. L’exposition ira à Rome à la fin de l’année 1997.

 

Laury Aime: l’infinitésimal, l’intervalle et l’invisible.

par Michèle Finck

Libre héritier des moines miniaturistes et de leurs manuscrits enluminés, Laury Aime ouvre une voie dans l’exploration de l’infinitésimal, de l’intervalle et de l’invisible. L’acuité et la mobilité de la touche, posée seulement au terme d’une concentration extrême, le travail patient de répétitions et de variations, l’attention chirurgicale à la moindre embrasure de couleur, permettent à l’expérience du sacré, si ténue et retenue soit-elle, de remonter des profondeurs tremblantes du trait stellaire.
Un sentiment d’immensité et d’infini affleure dans chaque petit point peint. L’œil est à l’écoute d’une vibration centrale qui se propage dans les lignes tracées: lignes chantées, rythmées, modulées, song line d’un livre des origines exhumé par un pinceau d’archéologue. Si féconde est cette coïncidence de l’œil et de l’oreille, des vibrations visibles et des vibrations audibles, dans le scintillement silencieux des cellules lumineuses quelle est le haut-fourneau à partir duquel s’élabore une des tentatives majeures de Laury Aime: un piano peint, enluminé à la manière des livres d’heures; sur sa surface frémissante (mer d’aube, terre ou neige de feu) chaque microscopique anneau de couleur respire et résonne, jusqu’à l’effacement de la dissemblance entre peinture et poésie.

                                                                                        Michèle Finck



Cinéaste (sous le nom de Laury Granier) et peintre (sous le nom de Laury Aime) l’artiste est également docteur en art et sciences de l’art (Sorbonne). Depuis 1989, plusieurs expositions - personnelles et collectives - de son œuvre ont été organisées à Paris. Certaines de ses peintures sont intégrées dans son film de fiction (avec Carolyn Carlson premier rôle) La Momie à mi-mots, film qui a reçu le premier prix Andreï Tarkovski pour la Création Artistique et le Langage Cinématographique (Buenos Aires 1996) et a été sélectionné dans plusieurs festivals européens (Cinema Nuovo à Pesaro, Eurovisioni à la Villa Médicis à Rome, ...)

 

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Révision : 09 novembre 2018