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Amélioration URGENTE de La CONDITION DE VIE ANIMALE DANS LES zoos, parcs aquatiques, aquariums Qui doivent Nécessairement évoluer et ÊTRE aujourd'hui en adéquation avec l’époque contemporaine

à mon père, Jean-Luc Granier en remerciement de son très beau livre de poème Les résurgences captives publié aux « Les éditions de la bouteille à la mer », Paris, 2004. 

Mercredi 1er décembre 2004

Ce texte est dicté par une urgence, une nécessité absolue de changer, (pour des raisons d'évidente humanité et d'éthique), la condition animale encore tout à fait inadmissible à l’état actuelle en les sortant enfin des prisons que l'on a appelées traditionnellement "zoos" (par soucis sans doute étymologiques et pour masquer la triste réalité), des parcs aquatiques et/ou des aquariums de toute nature, mais aussi par le fait qu'il existe encore, à notre époque, malgré l'existence de la télévision en couleur ou d'autres moyens technologiques de communication par l’image, des gens assez cruels encore pour souhaiter le maintien de ces traditions ataviques des zoos et autres lieux de détentions encore en activité que l’on peut, sans exagérer appeler par analogie (qui n’est pas excessive ici bien que sans commune mesure non plus) des camps de concentration.

Permettez-moi de proposer que dans un premier temps, du moins, il soit effectué un roulement périodique de la population "carcérale" animale (vous comprendrez ici ce mot qui s’impose de « carcérale » : ne masquons pas la réalité !). Ce roulement pourrait être institué (évidemment par humanité et ethicité envers tous les animaux "emprisonnés" - et, pour ce qui suit, nous rappelons ici évidement que nous ne pouvons pas employer envers les animaux les catégories morales du bien et du mal liées strictement à la condition humaine seulement, puisque les animaux incarcérés dans les zoos ou autre lieux n’ont évidemment rien fait de mal au sens humain du terme « mal » pour mériter les uns comme les autres de tels châtiments inhumains) de façon à ce qu'ils recouvrent leur liberté (au moins tous les mois environ ou un peu plus ou un peu moins selon les espèces et la durée habituelle de leur vie individuelle ou de leur état de santé) de façon à ce qu'ils n'oublient pas leur état naturel d'animaux libres, d’êtres libres et qu’ils retrouvent au mieux leurs compagnons encore vivant en liberté dans leur lieux d’origine. De cette façon, ils pourront ainsi devenir des sortes de « visiting animals », animaux en visite, de passage dans les zoos ou autres parcs de réclusion (vous l'aurez compris ici, par ce terme assez humoristique, de « visiting animal » forgé à partir du très connu « visiting professor », qui est très couramment employé dans notre langue aujourd'hui, je souhaite dire que ces animaux ne seraient plus enfermés en réclusion à perpétuité, donc en permanence comme ils le sont malheureusement encore de nos jours, mais que de façon très passagère seulement, et jamais les mêmes, bien sûr. D’une autre façon, si j’ose dire, pour poursuivre la métaphore, ce terme de « visiting animals » me paraît juste car il serait la traduction de la contribution réelle des animaux, qui ne sont pas seulement les lettres d’un mot mais des êtres de chair et d’os capables de sentiments et de souffrances intolérables derrière le mot même d’‘animaux’, mais qui seraient aussi des animaux de passage grâce à ce nouveau concept qui investirait le mot « animal » du qualificatif professoral de « docte » le reliant à l’origine même du concept : « visiting professors », car en réalité ces animaux continueraient ainsi à servir, mais à servir pédagogiquement en offrant leur beauté et leur enseignement de tout temps pour l’éducation de la masse des hommes et des enfants, mais enfin d’une façon plus humaine ! Les visiteurs pourront ainsi continuer à les découvrir dans la réalité en chair et en os, donc en trois dimensions - puisque la télévision n’offre pour l’instant du moins l’illusion de ces trois dimensions qu’en deux dimensions seulement, celle de l’image - quand on n’utilise pas les lunettes spéciales pour voir en trois dimensions des programmes qui sont (pour le moment encore, dans la très grande majorité d’entre eux) tournées en deux dimensions seulement - ces animaux pendant le temps de leur passage éclair et constamment renouvelé par d'autres animaux de la même espèce dans ce but pédagogique que ces lieux croient servir, donc des « visiting animals » pour apprendre essentiellement, comme il se doit à les aimer, à les respecter, à les aider et à les servir au besoin dans et par ce nécessaire et juste combat de tous les temps que certains hommes de qualité ont heureusement depuis toujours mené pour faire respecter aux autres hommes la nature d’êtres libres et infiniment merveilleuse qui existe dans l’espèce animale).

L'un de ces combats a toujours été contre l’injuste captivité abusive que certains hommes continuent à vouloir imposer à ces animaux à une époque où nous disposons comme je ne cesse de le dire des technologies sophistiquées de la télévision en couleur (sur laquelle les enfants comme les adultes peuvent découvrir, par ce biais, les animaux en liberté et en mouvement, en couleur et dans de magnifiques réalisations qui ont été très coûteuses à réaliser dans des lieux souvent très lointains et qui arrivent en plus directement dans nos chaumières, comme l'eau courante - ce qui est évidemment mille fois préférable à nos yeux à toute visite de ces tristes lieux où ils se trouvent incarcérés. Je parle donc des lieux naturels où se trouvent les animaux en liberté que les spectateurs des dits ‘documentaires’ peuvent, au besoin, par ailleurs, atteindre en faisant du tourisme ou même des safaris photographiques ou vidéographiques – ayant fort heureusement remplacés bien avantageusement les ‘parties’ absurdes de chasses des temps noirs du passés - dans ces parcs ou même ces fonds marins qui sont leurs habitats naturels).

Cela devrait avoir pour bénéfique conséquence de permettre à ceux qui font le très triste métier de capturer les animaux pour fournir les zoos (où toutes les ménageries et aquariums divers) de les transformer périodiquement en l'inverse d'eux-mêmes, c'est à dire non plus en ce qu'ils sont devenus (en croyant pouvoir exercer ce genre de métier pour vivre. Peut-être même ont-ils eu ici la faiblesse de le croire par nécessité ou, peut-être serait-il plus juste de le penser tout simplement par bêtise, au sens négatif de ce terme) des "prédateurs" au lieu d’avoir voulu être simplement des hommes au sens noble de ce terme, ayant fait abusivement commerce (d’une chose qu'ils n'avaient pas le droit de faire – à l’instar de véritables receleurs cherchant à vendre un bien qui ne leur appartient nullement) de la liberté même des animaux (qui ne leur appartenait pas bien sûr et qui n’appartient à personne, si ce n’est à Dieu seul, du moins pour les croyant) mais en des personnes un peu plus respectables qu’elle ne le sont aujourd’hui, devenues enfin soucieuses de réaliser des captures enfin plus justes et plus respectueuses de la vie animale ou des couples d’animaux en liberté.

Enfin, ils seront impliquées et responsabilisés par la société toute entière qui aura pris conscience du problème animal et qui sera enfin concernée par cette question essentielle du bien-être des animaux dont elle aura reconnu la nécessité au même titre que le bien être humain car cette société des hommes aura reconnu (en faisant un mea culpa constant si possible) s’être rendue complice d’un problème en permettant ces iniques captures (les animaux, c’est connu de la plupart d’entre nous, ont acquis par les milliers d’années de civilisations humaines des droits inaliénables et inaltérables, bien sûr au même titre que les hommes que les arbres et/ou les plantes, même si ces droits sont un peu différents de ceux des hommes, liés qu’ils sont à leurs origines, ces droits étant universellement connus puisqu’il existe par ailleurs une Déclaration Universelle des Droits des Animaux à laquelle vous me permettrez de vous renvoyer, certes encore perfectible, comme on pourra aussi améliorer, dans un second temps peut-être un jour, après avoir fait ses preuves cette Première Constitution Européenne qui a été enfin ratifiée ces temps-ci par 25 chefs d’Etats). Ces gens qui capturent les animaux, souvent même à leurs risques et périls, seraient donc chargés de rapporter ces animaux dans leurs lieux d'origine périodiquement et de leur redonner la liberté (qui plus est peut-être aux animaux même qu'ils ont capturé injustement un ou deux mois auparavant - ce qui devrait rendre ces ‘piégeurs’ ainsi enfin des êtres un peu plus humain) dont ils les avaient privés ayant eu comme point de départ souvent l'excuse bien connue (et peut-être même à cause de cette excuse ont-ils affiché cette "bonne conscience" qu'on leur connaît - ce qui est pire) et le prétexte d'avoir à fournir régulièrement, de la même et triste façon que les bouchers ou les pêcheurs fournissent encore à notre époque la viande et le poisson, cet appétit malsain qu'éprouvent malheureusement encore certaines personnes à notre époque à vouloir continuer malhonnêtement de découvrir (en trois dimensions) inhumainement des animaux privés à cause d’eux de leur sacro-sainte liberté d’animal libre, ainsi devenus captifs, confinés dans les cellules que l’on sait (ces cages ou ces espaces que nous savons depuis toujours trop exiguës pour eux, trop petites à leur nature d’êtres libres parcourant souvent de grand espaces à l’état sauvage - mais peut-on parler ici encore d’état « sauvage » à une époque où ces animaux sont au mieux libres dans d’immense réserves ? Ce sera ici sans doute l’objet d’une réflexion ultérieure. Pour ma part je ne crois plus qu’il existe encore d’animaux sauvage sur terre (dans la mer c’est différents, ils en existent encore) car les animaux sauvages ne le sont plus vraiment dans la mesure où leurs territoire sont connus et proches de ceux de l’homme, ce qui veut dire qu’à notre époque la notion de sauvage doit être redéfinie et qu’elle implique des conséquences différentes puisque tout animal sauvage est en relation possible avec l’homme qui est responsable des réserves où il se trouve – il s’agit en réalité d’animaux ‘semi-sauvages’ aujourd’hui, notion qui me semble plus adéquate) - ces tristes lieux que nous trouvons hélas dans la plupart des zoos du monde où ils sont enfermés). Cela à une époque où il devient évidemment impardonnable et inadmissible de continuer à le faire, compte tenu bien sûr de l'existence de la technologie (télévision en couleur, etc) qui permet de découvrir, (nous l'avons dit plus haut déjà) ces animaux vivants en bonne santé, libres dans leur habitat d'origine et des véhicules très nombreux qui permettraient des transports beaucoup plus faciles entre les lieux d’origine et les lieux d’ « incarcérations ».

Cela à une époque où il est temps aussi d’inscrire au moins ces principes et droits fondamentaux des animaux dans toutes les Constitutions de tous les Etats des régions du monde, et bien sûr peut-être avec le regard bienveillant et l’appui de l’ONU en reconnaissant enfin ces droits fondamentaux et inaliénables de tous les animaux du monde dans la Loi elle-même, dans nos textes de loi pour, dans la réalité, réussir à imposer au moins ces roulements que nous envisageons ici, en tout cas plus humains que ce qui se passe actuellement dans tous les zoos du monde, chez tous les propriétaires d’aquariums ou de bassins où nous savons, pour l’avoir vu, hélas, de nos yeux, dans des témoignages documentaires filmés les tristes, infinis et éternelles allers et retours, sans aucun agrément visuel d’aucune sorte, que sont contraints d’effectuer les dauphins ou autres poissons enfermés si tristement. Ainsi ils semblent à jamais condamnés, emprisonnés alors qu’ils ont en plus de leur beauté offerts de merveilleuses réalisations sous forme d’exploits de cirque (qui se soucient d’eux après que les hommes se soient ainsi réjouis en consommant leurs tours charmant ? Nous repartons certaines fois sûrs qu’ils sont bien traités et cela est fort possible même car il est vraisemblable que leur dompteur les aime ou qu’ils aient pu entretenir avec ces animaux des relations sympathiques. Mais ont-ils seulement le choix ? C’est cette vie et pas une autre et ce sont ces éternels allers et retours de condamnés que ce soit dans des cages, que se soient dans des bassins ou même de plus petits aquariums !

Alors qu’ils pourraient y avoir certainement des alternatives : on pourrait envisager des parcs aquatiques en pleine mer, en laissant les dauphins après qu’il aient effectué le tour, revenir le faire lorsqu’il en a envie vraiment et de lui-même sans contraintes liberticides dans les lieux même où ils vivent (tourisme maritime). Ou même dans des parcs où les animaux sont libres réalisant des tours qu’ils accepteraient de faire mais sans être ensuite mis en cage car c’est une façon assez triste de récompenser l’ « artiste » que de le mettre en cage ou de l’enfermer dans un acquarium après qu’il est tant offert de lui et de l’accord qu’il entretien celui qui s’est chargé de le soigner et d’en être responsable !

Mais certainement le mieux est de cesser tout simplement ce genre de pratiques car nous avons en plus, à l’heure actuelle, des centaines d’heures de films et d’images sur tous les « tours » possibles que sont capables de faire les animaux en questions et il semble aujourd’hui que cette masse d’images souvent répétitives (puisque ce sont à peu près toujours les mêmes tours copiés de cirques en cirques à quelques variantes près) soient suffisantes pour nous venter les mérites des poissons, des phoques ou d’autres animaux. Et si le cirque a permis en son temps de sensibiliser l’homme à la condition animale en faisant de lui un acteur central et en évitant ainsi peut-être quelques chasses dégradantes de certaines espèces en rendant les animaux sympathiques aux enfants et aux habitants des cités autrefois (fonction salvatrice des animaux par le cirque), aujourd’hui les techniques et la technologie, dont nous disposons, rendent par l’image et grâce à l’image constantes cette si heureuse attitude d’entant en rendant par contre caduc ces anciens procédés qui permettaient, malgré tout, un peu de tromper autrefois les méchants envers les animaux ou de réduire un peu leur nombre en sensibilisant les spectateurs de ces époques sans télévision à d’autres espèces que l’espèce humaine : l’espèce animale sublimée ou semblant se sublimer par des tours les rendant presque humains.

Et si nous tenons à les voir ou à les revoir (ces numéros) nous pouvons toujours projeter ces images (sur des écrans de toutes natures) de façon à laisser enfin au moins en liberté aujourd’hui les petits des animaux acteurs qui figuraient dans ces images d’autrefois car leurs pères ont payés très cher cette liberté qu’aujourd’hui on peut envisager pour les fils, gagnée, qu’elle a été fort légitimement d’ailleurs, par ces pères là.

De même de nombreuses sociétés de production ont filmées au cours du siècle passé, d’abord en noir et blanc puis en couleurs de très nombreuses corridas et ces images peuvent servir pour satisfaire le goût des hommes qui sont encore assez cruels pour admettre de telles ignobles pratiques et accepter de les voir.

En y assistant par le truchement télévisuel ou cinématographique, n’est-ce pas chercher d’assister aussi et peut-être mieux encore (par l’addition de toutes les techniques) à ces mises à mort ? En tout cas il semble, hélas, trois fois hélas, qu’ils devraient disposer d’assez de temps de toute leur vie entière pour ce repaître du nombre d’heures de corridas enregistrées, toujours un peu différentes, filmées de plus à très grands frais, d’axes de prises de vues toujours exceptionnellement choisis et de même que certaines personnes peuvent se repaître de films pornographiques (sans avoir, pour ces derniers à devoir ou à vouloir assister physiquement aux tristes et répétitifs ébats mécaniques, si ce n’est de loin et en différé), ils pourront à loisir regarder ce genre de spectacles inhumains (pour satisfaire la part triste de sadisme qui demeure en eux) où de pauvres taureaux sont ainsi torturés et mis à mort à cause de personnes assez méchantes pour avoir pu croire qu’il peut exister seulement de l’art à tuer (en se parant, en se déguisant en plus d’or et de lumière pour « parader » et pour faire croire à de ‘l’artistique’, comme si c’était artiste que de braver la mort de cette façon! Tout simplement parce qu’on a un joli habit cousu main avec la très grande patience de certaine dame ! Si l’habit est beau il a pour fonction en tout cas ici de faire passer le laid et de tromper tout son public, et comme on le sait d’ailleurs il n’a souvent jamais fait le véritable moine – comme si on devait croire que Napoléon était grand parce que bien habillé, d’hermine et de fil dorés, or il n’en est rien, c’était un véritable boucher, serviteur de la mort avant que de servir Dieu !)l’art étant et ayant toujours évidemment servit l’inverse, il est un hymne à la vie, une célébration de la vie. S’il évoque la mort ce n’est que pour en dénoncer la cruauté, nous mettre en garde et nous dire de passer le chemin des pièges qu’elle cherche à tendre !).

Où peut se trouver seulement de l’Art à ‘torturer’ un pauvre animal et en trichant ainsi de la sorte ? Taureau qui n’a pas, qui n’a plus de choix, qui est en plus ordinairement et quotidiennement un si placide et gentil animal végétarien, qui n’utilise ses cornes que pour se défendre légitimement d’attaques de « prédateurs » ou de congénères malintentionnés ? Il est normal qu’ainsi bravé, agacé, piqué, blessé dans ses flancs par les lances, les banderillas des picadors en l’occurrence des hommes de l’arène qui lui font du mal en cherchant de plus son supplice et à le mettre à mort que le taureau cherche et veuille se défendre (ces cornes lui ont été données et ont poussées sur sa tête pour pouvoir se défendre). Pourquoi dénierait-on à cet animal le droit d’agir en légitime défense. Et, je veux ici oser une comparaison avec le pauvre Christ, attaqué de façon infâme et mis mort injustement ! Car c’est d’une autre sorte de corrida qu’il s’est agit à l’époque où il fut crucifié ! Et tous les tableaux du monde qui représentent cet injuste supplice, le représentent pour le dénoncer ! Pour nous donner à réfléchir, pour que cela ne se reproduise plus aujourd’hui, pour qu’aucun homme ne soit torturé, pour qu’aucun homme ne soit tué, car il se peut qu’il y est en lui du juste, de l’innocent – c'est-à-dire qu’il n’y ait pas de désir véritable de nuire ! De même le taureau n’a pas ce désir là. Il s’agit d’un immonde sacrifice d’un innocent animal qui se défend légitimement contre une force plus disproportionnées, contre l’offense d’armes qui devraient jamais avoir été seulement forgées dans le désir de nuire, et d’offenser, pas même un animal, puisqu’une lance, puisqu’une épée n’a le droit d’être portée que pour se défendre d’une offense ! Où est l’offense du taureau ? Y-a-t-il seulement une offense à vouloir se défendre et peut-on seulement accuser le taureau de ne pas connaître la non-violence que l’homme sage, l’homme accompli, se doit d’utiliser contre la provocation. Dans ce spectacle horrible il y a eu provocation de la part de sinistres individus contre une pauvre bête et le roi du Portugal, il y a bien longtemps, l’avait compris en faisant supprimer les mises à mort des taureaux, car il pensait justement déplaire à Dieu.

Croire le contraire c’est ne plaire qu’à Satan, à la Mort. J’accuse donc ici la corrida espagnole d’être une survivance d’une déplorable et infecte pratique satanique d’autrefois qui cherche encore, à notre époque, à tromper l’idée même d’une possible bonté de Dieu sur terre. En permettant sous couvert de strass, de paillette et de jolies musiques de perpétrer dans des arènes ainsi l’ignoble, le cruel c’est aussi donner, par ce biais, une pseudo légitimité à l’existence des bouchers et des pêcheries, en cherchant à détourner l’homme de sa véritable condition ou d’une possible métamorphose. L’homme cultivateur, l’homme ami des animaux et des champs aimant les légumes et les arbres fruitiers est détourné du vrai, du beau. De plus aujourd’hui les techniques modernes de conservation et de transports réfrigérés permettent aux hommes de se nourrir sans avoir besoin de tuer le vivant. C’est chercher à maintenir vivante à notre époque une coutume pervertissant l’humain dans son intrinsèque essence d’être aspirant au beau, c’est chercher à le détourner du chemin naturel qui devrait le conduire à l’amour du prochain, que celui-ci soit végétal, animal ou humain – ce que nous savons être l’un des enseignements de Dieu. J’accuse donc ici le roi d’Espagne de ne pas se comporter comme il devrait le faire s’il était véritablement noble. Il devrait au moins dans un premier temps interdire la mise à mort du taureau car toute l’Europe regarde l’Espagne sur ce point comme étant véritablement arriérée. Celui-ci pourrait ainsi regagner les verts pâturages de son enfance et ses copines les vaches avec qui il entretient certainement des rapports dont nous devons avoir l’humilité de penser que nous n’avons pas encore les clés car il se peut qu’il y ait in langage de bovidés qui échappe pour l’instant à l’entendement d’une grande partie des hommes. Après avoir un moment « divertis » les bas instincts du peuple d’afficionados qui se font tous fait tromper par la trop grande beauté du « costume de lumière » utilisé par le si triste maître des cérémonies (le torreador) qui croit à tort, abusé qu’il est de fausses idées lui-même sans fondements ontologiques (ni même seulement un seul brin de fondement par rapport à l’idée même du cœur ou d’actions possibles de l’homme en rapport avec l’existence de ce cœur) qu’il y a une gloire à vouloir braver les cornes du taureau (en ayant en plus auparavant, dans la chapelle de l’arène demandé fort hypocritement à la Madone ou au Christ la protection de sa vie avant de commettre un forfait aussi grave ! Ceci n’est pas bien car le torero se fonde ici sur une croyance qui l’arrange en pensant que le Seigneur accorde plus d’importance à un être humain qu’à un taureau. Donc il s’agit ici d’un présupposé de départ qui n’est nullement vérifiable et par conséquent contestable. Il s’agit sans aucun doute aussi, en vérité, très certainement d’un péché que de vouloir tuer un taureau de cette façon. Pourquoi ? Parce qu’il est à peu près certain que le Christ n’accepterait jamais qu’on fasse du mal à cette bête ou même que l’on cherche à tuer un taureau puisque lui, le Christ il sait ce que le mal injuste veut dire : il a eu mal, très mal alors qu’il ne faisait que le bien et il est par conséquent naturelle que par compassion pour l’animal, il cherche naturellement à empêcher que l’on fasse du mal au bovidé ! Donc s’adresser à lui pour lui demander son aide et éviter les cornes de taureaux c’est à mon avis un risque que je ne voudrais pas courir si j’étais toréador ! En effet c’est comme si je voulais demander au taureau lui-même qui va être sacrifié injustement de m’épargner, de ne pas se défendre et d’accepter de mourir à ma place. Je pense très certainement que le taureau n’acceptera pas ce marché de dupes car le plus simple c’est très certainement de ne pas être malgré les propositions financières alléchantes toreador. Il est vraisemblable que le taureau n’ait pas la vocation du Christ ! On peut aussi être certain que ce dernier n’a très certainement pas envie d’être mis à mort une nouvelle fois !)

Permettez-moi une proposition : il pourrait y avoir un moment de transition « en douceur » pour ces « nostalgiques » des mises à mort et après avoir néanmoins fait faire voltiger la cape rouge de ci et de là et permis au toreador de braver ou de se « mesurer » aux cornes de taureau (en ayant évidemment renoncé à cette absurde et abominable pratique qui consiste à meurtrir les flancs du taureau avec les infernaux picadores pour l’obliger la pauvre bête à se défendre et à combattre sous la contrainte - pratique absolument inique et criminelle qui ici non plus ne permet pas au taureau de refuser le combat ne serait-ce que par la non-violence qui est un droit universel !) , les organisateurs des corridas pourraient passer sur grand écran des films ou des vidéos d’autres corridas, en tout cas de corridas qui se sont déroulées autrefois avec de cruelles mises à mort ! Cela devrait suffire pour faire cesser aujourd’hui que l’on tue les taureaux, apaiser enfin la soif de sang et surtout de cette manière le toreador ne se sentirait plus obligé d’aller jusqu’à être un matador achevant un pauvre taureau blessé.

Ce dernier aurait la vie sauve, ce qui est l’essentiel !

Le spectacle de la cruauté s’étant, grâce à ce stratagème, métamorphosé en une sorte de spectacle de cirque où le principal intéressé, la victime, le taureau est enfin respecté en tant qu’être vivant et « artiste ou du moins acteur», mais aussi en un spectacle où les spectateurs pourraient de leur gradin assister à l’une ou l’autre des archives historiques filmées de corridas du passé – celle-ci témoignant d’une part du progrès accomplis puisque la technologie permettrait ainsi aux afficionados de découvrir des spectacles auxquels ils n’étaient pas présent (comme à la télévision mais sur de grands écrans), ce qui est un très grand progrès en soi, bien sûr, et d’autre part, ils seraient ainsi témoin du fait que tous les progrès technologiques en cours poursuivent un très noble objectif puisque leur orientation va dans le sens évident d’une annihilation ou du moins d’une progressive disparition de la cruauté sous toutes ses formes et parce qu’on assiste alors aussi en différé à un crime commis envers l’animal dans d’autres époques ! Le spectateur comprendrait enfin que cela n’est plus permis aujourd’hui, est heureusement interdit dans la réalité sur scène ! Un peu comme si nous disposions aujourd’hui d’images tournées du martyr de certains chrétiens dans les arènes mangés par les lions (ce serait aujourd’hui insupportable certainement et la police interviendrait aussitôt si nous acceptions de tels comportements), un peu aussi comme si nous disposions des scènes filmées de la mort du Christ crucifié ou de la mise à mort d’un homme innocent, les tableaux nous montrent déjà cette souffrance et c’est insupportable lorsqu’on voit cela même sur des images fixes à fortiori dans des images mises en scène dans des films de fiction! Un peu aussi comme si nous disposions d’images de meurtres commis par des cannibales à des époques très anciennes de l’humanité où ils vivaient encore sur cette planète et qui seraient par conséquent particulièrement dégoûtantes à découvrir tout en nous démontrant l’important progrès civilisateur accompli, l’avancée dans le développement individuel de l’homme ne se rendant plus coupables de telles déchéances.

Il est évident qu’il y a eu un notable progrès et peu à peu ce qui était courant et admis  n‘est heureusement plus valable du tout aujourd’hui, et nous le devons à l’existence des technologies qui peuvent témoigner en faveur des victimes contre des oppresseurs (les récentes images d’une partie du peuple kurdes empoisonné sont certainement la véritable cause du déclenchement de la guerre en Irak car il était évident qu’il était insupportable, à notre époque qu’un tyran puisse oser martyriser des êtres humains de la sorte, et rester impuni, en ayant oser les empoisonner d’autant plus que ces armes dites « chimiques » sont complètement interdites depuis toujours par l’ONU ou par la convention de Genève – les armées ou les militaires qui oseraient donc acquérir de telles armes n’importe où dans le monde se mettent à l’instant même hors la Loi de la guerre juste et il est évident qu’en osant s’en servir, Saddam Hussein, se condamnait lui-même au moment même où il enfreignait cette Loi de même que toute personne utilisant du poison ou du mensonge risque de se condamner à plus ou moins long terme)  et de même que l’on a finit par comprendre qu’il était juste de supprimer la peine de mort pour les hommes criminels dans la grande majorité des états du monde (pour de multiples raisons valables sur lesquelles je ne vais pas m’étendre ici), de même il est important de supprimer ce goût malsain de la mise à mort animale dans les arènes car sinon c’est vouloir persister à inciter à des pratiques cruelles, chercher à fausser des rapports qui s’avèreront non fraternels par conséquent entre les hommes.

Que l’on regarde les images elles sont toutes très précieuses et en plus ont coûté si chers ! Elles témoignent surtout, comme autrefois les tableaux en couleurs, de certaines iniquités de l’injustice parmi les hommes, des hommes envers les animaux que notre siècle qui commence a pour mission d’abolir et surtout de ne plus reproduire dans la réalité ayant pour s’en souvenir ces horribles images qui plus est animées en couleur (ce qui constitue un progrès démocratique par rapport à l’époque où les tableaux n’étaient réservés qu’à l’enseignement de l’élite) !  

Si l’on mettait en pratique mon idée, le contraste devrait être alors saisissant entre le taureau enfin libre de revenir dans son vert pâturage, en Camargue ou ailleurs, (que l’on aura même, le cas échéant, montrer avant le début de la corrida et de permettre de toréer) dans son lieu d’origine, sur de grands écrans, dans l’arène, pour que le public puisse apprécier l’animal à sa juste valeur qui entrera en scène.

On peut imaginer présenter l’animal par un court documentaire avant de le voir surgir dans l’arène. Si cela est bien fait le public devrait s’attacher à l’animal, dès le début de la corrida (sans picador, bien sûr) (avec ou sans musique) au moment où on mettait autrefois à mort le taureau, le toreador fera évidemment grâce au taureau (ou s’adonnera à un simulâcre de mise à mort si on tient à préserver ce triste moment), ce qui devrait rendre aux hommes pratiquent ce métier des lettres de noblesse qu’il a perdu depuis qu’il s’abaisse, sans cœur, à le tuer et surtout alors, on pourra passer le film, sur plusieurs écran contenant un résumé des actions de l’une ou l’autre des corridas des temps passés ! Le publics alors devrait comprendre que les temps ont heureusement changés et que ce qui est admissible en image, comme vestige de la cruauté des temps passés d’où nous venons n’est plus admissible aujourd’hui, car lorsqu’on voit l’animal sacrificiel, le taureau arriver, dans l’arène on ne savait pas, alors, on ne connaissait rien de sa vie de taureau bucolique dans la nature car autrefois le public était abusé et croyait qu’il s’agissait aussi d’un animal dangereux, d’autant qu’il s’agit d’une pratique qui remonte à l’antiquité romaine et donc à des pratiques encore plus cruelles par ailleurs sur lesquelles je ne vais pas m’étendre. Or aujourd’hui le documentaire renseignera le public : c’est bien d’un être vivant qu’il s’agit et parce qu’on l’a découvert vivant, en images, au milieu des vaches, au milieu des champs et qu’on aura suivi quelques temps l’une ou l’autre des journées d’un gentil taureau, le public certainement, unanime, ne devrait alors pas regretter la mise à mort de ce taureau, d’autant que les archives filmées de vieilles corridas ont satisfait sur ce point à cet inhumain rituel en permettant en plus au public de se sentir conforté (ce qui n’est pas forcément un bien) dans un sentiment de supériorité par rapport à ces périodes inhumaines puisqu’à notre époque ce sacrifice devrait être justement et normalement aboli !

Les spectateurs même encore carnivores (et il doit y en avoir encore pas mal à l’heure où j’écris ce texte) ferait enfin la différence entre un spectacle de boucherie (l’ancien, filmé rendant complice le spectateur d’un meurtre dégradant) et un spectacle chorégraphique presque artistique entre un taureau (non blessé) et un homme, car si l’animal se jette sur la cape rouge ou cherche à encorner l’homme ce ne sera alors que par simple jeu, parce qu’il paraît que l’espèce de taureau est attiré par cette couleur (et qu’il s’agit la d’une caractéristique et non d’un défaut qui donne le droit de meurtre sur cet animal) et aussi parce qu’il a été blessé auparavant (et qu’il a raison évidemment à la longue de se fâcher et de vouloir se défendre). Par conséquent il nous appartient de respecter cette différence du taureau. Sait-il seulement le taureau qu’il peut blesser l’homme avec ses cornes ? Pourquoi voulez-vous même l’en empêcher quand on sait que l’homme et les spectateurs se sont tous rendus coupables de lèse majesté taurine en l’enlevant aux papillons et à son herbe, en le conduisant contraint et forcé par camion jusqu’à ce lieu sordide de l’arène, en l’asticotant d’abord ou en l’injuriant, en le provocant en le blessant jusqu’à le mettre hors de lui ! Permettez-moi ici de mettre un lien vers un autre texte sur ce sujet que j’ai écris il y a quelque temps et vers les admirables images issue de deux planches de l’Immense Franquin sur une idée de Roba dans l’album Fluide Glacial n°2 dont je me suis permis, sans l’autorisation de l’auteur (qui j’espère l’aurait certainement consentie compte tenu de la cause que je défend ici qui était aussi la sienne) de reproduire les pages 16 et 17 concernant ce problème (quelques dessins de grand talent, quelques images valent mieux qu’un grand discours)

Car il n’y a aucune égalité dans ce combat minable qui oppose un torero à un taureau, le taureau n’ayant que les cornes à opposer à des lances, à une épée et de plus il a été amené par des hommes qui l’ont abusé (qui ont monnayé sont existence pour ce supplice !). Le taureau, sans issue de secours, sans échappatoires, coincés par les artisans, les serviteurs, les bourreaux de la mort ! Il y a ici évidemment une injustice totale, une disproportion de forces en présence, de l’harcèlement d’animal en danger de mort, sous couvert de la survivance d’une hypocrite mise en scène historique qui était possible à des époques où l’on ne cultivait pas assez de denrée végétales et par conséquent on pouvait alors peut-être s’autoriser à mettre un animal à mort en vue de le partager et de la manger. Qu’on est voulu en faire un rituel je ne cherche pas à l’expliquer ni même à le comprendre, car si c’est de la Bête immonde, de Satan dont on cherche ainsi à parler, en disant qu’il faut la tuer et être radical avec elle, en faisant ainsi croire au spectateur que le pauvre taureau c’est le diable, c’est complètement raté ! Car il me semble que j’ai démontré, ci-dessus que le pauvre taureau est plutôt le pauvre Christ, une fois de plus sacrifié ! Et ceci est vraiment paradoxal pour l’Espagne qui se dit catholique et fervente ! A vrai dire dans la survivance de cet infâme spectacle je n’y vois que barbarie, qu’aliénation, que désir de plaire au diable, à Satan qui comme on le sait n’existe plus et n’a jamais existé que tout compte fait dans une toute petite époque ancienne de l’humanité très obscure puisque le Christ ressuscité a à l’instant même de sa mise à Mort, et par sa mise à mort, tué Satan dans tous les temps – celui-ci s’étant comporté d’une façon si minable à l’égard de ce juste puisqu’il mettait injustement à mort un juste et qu’en commettant cette injustice il s’autodétruisait à l’instant même (on le sait le diable est particulièrement stupide et a toujours été représenté comme tel) lui même.

Ceci est évidemment anachronique à notre époque et bien sûr cette survivance est destinée à catalyser les forces négatives en présence et surtout, ce qui est le pire, à les entretenir. Qui plus est permettez-moi de le rappeler, le taureau est le père des si gentilles vaches qui donnent le lait et grâce auxquelles nous avons tous été nourris, et nous continuons de l’être (fromages, yaourts, etc…). C’est totalement dégoûtant, inesthétique (au sens aussi si vous me le permettez de « sans éthique » aussi) à l’heure actuelle de tuer de cette façon si médiocre et si misérable la source même de ce qui nous nourrit tous quotidiennement !

Ce n’est pas très reconnaissant d’insulter, de mettre à mort si méchamment ainsi la source de ce lait qui offre tant de bonheur sous toutes ses formes aux bouches, aux palais de l’espèce humaine et même aux petits chats ou aux chiots (certaine fois il paraît qu’on nourrit aussi les petits lionceaux avec du lait de vache – il y a donc un paradoxe ici incompréhensible à vouloir ensuite nourrir les animaux domestiques avec de la viande provenant de veaux ou même d’ailleurs alors que le lait même de ces animaux a servi à faire grandir ces carnivores – je trouve cela vraiment répugnant, sans aucune logique et sans principe éthique – ici, il serait bon que l’humanité choisisse enfin une fois pour toute clairement ou le lait et ses dérivés ou la viande mais si on choisit l’un ou ne peut pas choisir l’autre et les deux me paraissent être insultant pour ne pas dire plus envers la gente cornue si gentille d’autant plus que l’humanité aussi devra faire un autre choix de taille clairement : ou bien accepter de regarder la télévision et avoir des images qui comportent des animaux, des arbres, la nature ou bien continuer à manger ces animaux et à couper des arbres ou des légumes à bulbes car on ne peut dignement faire l’un et l’autre sans être un parfait hypocrite ou un tricheur car si on a la joie de voir et d’aimer regarder les images à la télévision ou même des tableaux, force est de reconnaître honnêtement qu’on les doit à des auteurs et ces auteurs ne sont pas seulement le réalisateur ou le metteur en scène, ils sont multiples bien que pour l’instant encore classés sous le terme générique de ‘décor’,’figuration animale’ qui cachent leur véritable nature d’auteur au sens plein du mot et je ne vois pas pourquoi si on reconnaît aux hommes un droit d’image ce droit ne doit pas être reconnu justement aux animaux et aux plantes filmées, photographiées servant dans les vidéos– mais c’est ici un autre sujet que je traite de façon plus élaboré ailleurs. Ce qui est certain c’est que l’homme devra choisir en conscience ou forcé par son appétit d’images télévisuelles  de quel côté il est ou voudra apparaître car il ne pourra plus continuer à être des deux côtés longtemps car le droit, la logique, l’éthique, la philosophie, et tous les arts ainsi que la technologie devraient logiquement pousser l’homme de notre époque par ce choix le conduisant à préférer très certainement son appétit télévisuel à sa gourmandise et donc le transformer dans une autre métamorphose qui est à venir, celle d’un homme obligé à manger végétarien car s’il veut encore pouvoir regarder des documentaires ou même des films et continuer à se regarder dans les yeux dans le miroir, sans se sentir un tricheur il sera obligé un jour de  rendre à César ce qui est a César, c'est-à-dire aux animaux ce que nous leur devons ainsi qu’aux arbres et aux légumes à bulbes).

C’est par conséquent il me semble une raison suffisante. Il va sans dire que je suis végétarien depuis 15 ans (après avoir été plus de 20 ans carnivores). Cet acte si barbare de la corrida qui consiste à tuer le père de possibles veaux et de possibles vaches est un acte vraiment contraire au bon sens. Comme si ce n’était pas suffisant de manger du fromage (et en France il y en a fort heureusement une variété parait-il presque innombrable que l’on pourrait exporter dans le monde entier), comme si ce n’était pas suffisant de boire les yaourts et le lait ! Un minimum de reconnaissance s’impose donc aux hommes de cœur de notre époque envers ces « cousins » ruminants. Les occire est parfaitement indigne et ignoble. Les corridas étant condamnées à changer si elle veulent rester un spectacle encore acceptable pour demain ou pour les générations à venir qui ne pourront plus du tout tolérer ces mœurs anciennes si terrifiantes et si cruelles envers un être si gentil.

 

                                                                                  

http://www.anticorrida.org/

 

Après cette digression sur la corrida, nous pourrions aboutir peut-être, si vous le voulez bien, pour les animaux emprisonnés aussi à une nouvelle formule d’un genre un peu comparable à celui que nous proposent les magasins de location de voitures, de magnétoscopes ou de dvd, ou même d’autre chose comme des vêtements ou des bijoux, c'est-à-dire un temps réglementaire ou l’animal est enfermé d’une certaine manière comme un bijou qui est porté au cours d’une soirée chic puis rendu dès le lendemain à la maison de location ou comme un déguisement est loué lui aussi pour un bal masqué puis rendu après en avoir payé sa location. A l’issu donc de ce temps réglementaire et mis au point à la fois par les services vétérinaires (différents pour chaque espèce et chaque animal – en fonction de son âge et de sa santé bien sûr aussi) il faudrait alors rendre naturellement cette animal à la nature, à son lieu d’origine qui en est le légitime et véritable propriétaire (car il s’agit ici d’une propriété mutuelle dans un consentement mutuel comme dans un mariage, celui de la nature et de l’animal fondamentalement libre l’un par l’autre même si aujourd’hui cette liberté est soumise à la juste gouvernance des hommes au travers de la constitution des réserves). Donc il faudra rendre l’objet loué à la maison de location (qui permettez-moi de le rappeler ici, n’est souvent même pas la véritable propriétaire de l’objet en question et ne dispose de l’objet que parce qu’il lui a été confié par les responsables de l’usine où celui-ci a été fabriqué dans des formules contractuelles différentes selon les cas par exemple pour des machines à photocopier que l’on change même en payant un supplément lorsque le modèle s’améliore) et l’animal des zoos à la nature.

Evidemment ce n’est ici qu’à titre de comparaison que nous nous permettons cela, bien que nous ne soyons pas dupes de la différence qui existe entre les animaux et les objets loués d’autant plus que nous avons conscience qu’un « modèle animal » ne peut s’ « améliorer » d’une « location » sur l’autre , à moins de prendre les critères de l’âge ou de la santé comme les bases même de cette « amélioration possible » de cette animal momentanément en cage, chosifié que nous l’avons rendu, presque ‘prostitué’ (permettez-moi ici cette expression vulgaire mais elle s’impose) comme certains êtres humains dans d’autres lieux de mauvaises fréquentations que je ne souhaite pas évoquer ici. Or c’est parce qu’il y a justement une immense différence entre un animal et un objet (qui lui ne souffre pas dans sa chair, dans son être physique innervé d’une quelconque réclusion) que je me suis permis ici ce rapprochement.

Pourquoi devrait-on continuer à accorder aux objets plus de droits finalement (en les rapportant périodiquement chez le loueur ou dans leur lieux d’origine) qu’à des animaux ou à des êtres vivants (alors que la souffrance de ces derniers les rend beaucoup plus précieux, voire beaucoup plus sensibles en tout que de simples mécaniques  y compris bien sûr sensibles à ces réclusions inhumaines qu’ils doivent encore malheureusement de nos jours subir ? Il y va, nous le pensons ici bien sûr de simple bon sens).

Je pense d’ailleurs que cette idée devrait être étendue aussi aux arbres de Noël qui après un séjour en ville enluminés de guirlandes et de boules durant les fêtes devraient être replantés systématiquement, une fois  les « vacances » en ville terminées – l’arbre ne pourrait être vendu que dans la mesure où il serait assuré d’un retour en terre, si possible à l’endroit même où il a été déplanté et l’acheteur saurait alors ce qu’il s’engage à faire en achetant un sapin de noël qui par conséquent serait plus cher de ce retour mais assuré de survivre – on pourrait imaginer que l’on achète un arbre qui année après année vient faire un petit séjour en ville et qu’il grandit jusqu’à l’année d’après dans un lieu dont on a aussi le numéro de téléphone du responsable qui peut nous donner périodiquement des nouvelles du sapin en question et surtout l’année d’après le transporter aller et retour jusqu’à la prochaine fois de la ville à la forêt d’où ils proviennent (un séjour forcé certes mais un rapport de service mutuel avec l’homme dans un échange presque amical (interaction sous le signe du cœur) dans la mesure ou l’homme a besoin de l’arbre de Noël, mais l’arbre de Noël ne pouvant s’épanouir et survivre que grâce à l’homme. Donc cet arbre ‘accepterait’ sans doute de bonne et meilleur grâce (qu’il est contraint aujourd’hui de le faire à cause de la logique commerciale inhumaine actuelle) ce petit séjour annuel à la ville, si possible toujours chez le même ‘propriétaire’ ou ‘locataire’ de l’arbre. Un texte, un poème ou une fable du genre « le sapin de forêt, le sapin de ville » en référence au « rat des champs, rat des villes » me semble s’imposer ici car il s’agit du même sapin, qui une fois par an, va faire son ‘sport des villes’ en acceptant d’aller chez son ‘locataire’, son ‘tuteur’ (c’est peut-être le cas de le dire ici) dans un appartement en ville où il y a un autre climat qu’à la montagne avec souvent le chauffage central : il fait la connaissance de l’ambiance citadine, etc… Une fois que le sapin aurait grandi, plus haut que la hauteur de plafonds des habitations, il aurait le droit d’être ‘à la retraite’ ou de ‘servir ailleurs’ et on pourrait envisager que le ‘loueur’ puissent rembourser de son investissement de départ ‘l’acheteur’ du sapin si celui-ci désire renoncer à son droit de propriété de l’arbre puisqu’il aura peut-être certainement envie d’avoir un arbre plus petit et de recommencer l’opération qui elle pourrait convenir avec les dimensions de l’appartement). Une loi devrait ainsi interdire qu’on achète un arbre de Noël sans veiller à le replanter (si on l’a pris avec les racines dans un pot) ou alors n’autoriser qu’à acheter un faux arbre ou une branche d’un arbre eu guise d’arbre de Noël.

Je reprends ici mon sujet principal : les animaux n'ont jamais appartenu qu'à eux-mêmes dans cette liberté consubstantielle à leur nature d'êtres infiniment libres et l'homme se doit de garantir aux animaux cette liberté qui de tout temps a été la leur car cette planète évidemment leur appartient autant qu'à nous tous. Croire le contraire c'est vouloir nier l'Autre, qu'il soit végétal, animal ou humain. C'est donc hors de propos ici.

L'homme n'a pas vocation d’être un geôlier, et encore moins un tortionnaire d'animaux, encore moins aussi un vivisecteur. Il n'a jamais eu pour mission de torturer les animaux en les privant en plus de leur liberté. Cette liberté animale appartient légitimement à tous les animaux du monde. Par conséquent, à l'heure des technologies (web-cam sur Internet web-cam de surveillance ou simplement d’informations, de divertissement aussi, ouvertures, fenêtres technologiques disposées de plus en plus partout sur la planète y compris par exemple dans les grands parcs animaliers, télévisions couleurs satellitaires ou par d’autres réseaux) nous devons absolument mettre en place, coûte que coûte, ce système permettant d'offrir enfin de tels roulements à tous les animaux enfermés non seulement pour leur rendre une part de leur liberté mais pour pouvoir aussi continuer à nous regarder encore nous-mêmes dans les yeux dans nos miroirs sans nous voir comme des monstres d’inhumanité, égoïstes et sanguinaires mais en tant qu’homme véritables, c'est-à-dire capables de lutter pour de vraies causes.

Sans oublier les remises en libertés de tous les animaux enfermés depuis très, beaucoup trop longtemps, si cela s’avère encore possible pour certains d’entre eux, comme je l’espère, par tous les moyens que ce soient, connus ou à trouver, en cherchant bien sûr à ce qu’ils n’aient pas à souffrir de leur remise en liberté que nous espérons ici non conditionnelle à un retour, ayant purgé des peines abominables infligées pour le simple fait qu’ils sont seulement des êtres différents de nous – ce qui n’est pas croyable, pas pensable, pas concevable de nos jours ou l’on a cure heureusement aussi des êtres handicapés et ce qui est, nous le pensons, sans l’ombre d’un doute ici, une certaine survivance encore d’une façon ‘nazie’ de procéder, de penser, osons le dire franchement ici avec honte, comme un reste de cette abomination et de ce mensonge qu’à toujours été le nazisme sous toutes ses formes y compris bien sûr, envers la condition non seulement humaine, animale et/ou végétale.

Car après leur trop longue inadmissible et injuste détention causée par cette seule différence qu’ils ont d’avec notre espèce, certains hommes se sont rendus très malheureusement coupables et fautifs à jamais d’infliger d’affreux cauchemars aux animaux dans leur réalité quotidienne en privant ceux-ci de leur simple et si nécessaire liberté qui répétons-le ici est absolument et ontologiquement consubstantielle à la condition animale à une époque où, justement, nous avons le devoir absolu de nous conduire à jamais, en tirant les leçons de l’Histoire, non seulement en prenant la défense de tous les hommes maltraités ou injustement incarcérés de la planète (comme le fait par exemple Amnesty Internationale) par de quelconques tyrans méphistophéliques ou pour d’autres raisons encore que nous ignorons, mais aussi bien sûr, à cause de cette abominable traumatisme historique de la première moitié du siècle dernier dont l’humanité a malheureusement été victime qui nous oblige à reconsidérer aussi bien sûr la cause et la condition animale, mais aussi la condition végétale toute entière et bien sûr, à jamais, toujours, infiniment et éternellement dans le sens diamétralement opposé à la moindre inhumanité  du type de celle qu’on pu vivre certains être humains à cette époque là (à laquelle je me réfère) qu’elle vienne de n’importe qui ou même au pire de certains responsables de certains différents gouvernements de chacune des régions du monde qui ont cru pouvoir injustement et malheureusement s’autoriser ou même autoriser, en imposteur, dans ces régions du monde confiée à leur sens de la responsabilité et du devoir, ce genre de résidus ou survivance ‘nazi(e)-llarde », alors que leur condition même d’êtres ayant eu la chance d’étudier et de devenir par conséquent un peu éclairés devrait les pousser de tout leur coeur à toujours prendre le parti du juste au détriment de l’injuste !

Évidemment, vous l’aurez compris, nous aurions préféré tout simplement que tous les hommes du monde se refusent aujourd'hui (compte tenu du plaisir que l'on a par ailleurs à travers le cinéma et la vidéo de voir et d’observer les animaux libres) de continuer à perpétrer ce genre d’immondes injustices, d’immondices (ce mot entendu par nous comme une contraction du mot « immonde » et du mot « injustice ») en continuant l’incarcération abusive des animaux dans les zoos ou autres lieux infâmes de ce type !

Nous aurions évidemment préféré voir tout simplement l'abolition de ces lieux de détentions (comme l'on a aboli certains privilèges par exemple durant la fameuse nuit du 4 août, ou comme on a autrefois aboli l’esclavage ou même comme l'on cherche par ailleurs aujourd’hui à faire évoluer la notion d'emprisonnement pour les hommes accusés de crimes ou d’autres exactions non seulement grâce à l'aide des nouvelles technologies - bracelet électroniques ou autre type d’instruments - compte tenu du fait que nous savons, par expérience et par nos lectures et les films avec lesquels nous avons grandis et que nous avons eu la chance de découvrir, qu’il n’y a pas que du mauvais dans un homme, même le plus malfrat, même le plus criminel, pour cela grâce aussi à l’admirable portrait de Jean Valjean par Victor Hugo dans les Misérables, étant convaincus de notre côté que tout homme, même le plus criminel contient toujours, quelque part enfoui même très loin en lui son double toujours vivant, son opposé, c'est-à-dire celui qui aspire à la Justice, à l’Equité, à l’Honnêteté, celui qui cherche l’Amour véritable).

Ce que je propose reste, vous l'aurez compris certainement, malgré tout, une très forte concession (qui sera évidemment coûteuse et qui augmentera sensiblement le budget des zoos ou autres lieux de détention animale, mais en contre partie, ce qui n'est pas négligeable, cela offrira de nombreux emplois enfin vraiment utiles et sûrs, y compris dans l’exercice des contrôles, car il faudra régulièrement évidemment contrôler que véritablement il n’y a pas de triche qui s’opère une fois de plus au détriment de la condition animale et que l’on ne garde pas, par exemple, en cage plus que le temps « supportable »  - et arrêté finalement par les autorités compétentes - chaque animal en cherchant ainsi à détourner à son profit l’argent nécessaire au retour de cet animal) à la méchanceté inhumaine des sous-hommes ou à ce que certains ont cru être des traditions à maintenir et à perpétrer malgré notre époque si différente d'il y a même tout juste trente ans ou une bonne partie d’entre nous ne disposaient même pas d’une télévision noir et blanc, une concession en tout cas à ces égoïsmes vivaces qui aujourd'hui malheureusement encore sévissent (alors qu’il ne devrait même plus avoir l’ombre d’une existence dans la mesure ou il n’y a pas un homme aujourd’hui sur terre qui n’a pas acquis infiniment plus de confort dans son existence matérielle et/ou intellectuelle que le moindre de nos ancêtres d’il y a cent an seulement, sans parler de ceux d’il y a mille ans ou vingt mille ans qui déjà s’extasiaient en cherchant dans leur art pariétal à représenter les animaux dans leurs cavernes, ces dessins étant les ancêtres de nos documentaires actuels et que ces éléments de confort contemporains sont l’argument majeure qui doit nous interdire toute pensée égoïste, tout désir de perpétrer les injustes emprisonnements animaux si nous voulons aussi encore croire à une quelconque utilité de l’art véritable, c’est dire cette possibilité donnée à l’homme de s’exprimer pour exprimer la Vérité en la servant de toutes les façons avec tous les moyens existants) en rendant par exemple malheureusement encore infernale la vie de certains animaux (pour certains d’entre eux séparés dans leur couple, si ce n’est plus encore !) et qui autorisent ce qui, de tout temps, a toujours été parfaitement inadmissible pour les hommes dotés d’encore un peu de coeur : priver l’animal comme l’être humain de sa liberté essentielle d’origine comme priver, couper la fleur de son pot, de son peu de terre.

Merci d'avance à tous de se mobiliser pour rendre possible un tel programme, en luttant pour cette cause qui je pense est celle et a été toujours été celle d’une Brigitte Bardot par exemple qui nous a montré le vrai chemin sur ce point et que je remercie une fois encore ici du fond du coeur.

J’espère qu’elle aura un jour connaissance de ce texte lui rendant au passage hommage, j’espère aussi ne pas avoir trahi ses nombreux espoirs, ses idéaux pour tous ses amis les bêtes (au sens positif de ce terme ici employé pour varier du mot « animaux », vous l’aurez compris – mais je pense qu’il est nécessaire pour les animaux domestiques aujourd’hui qui ne chassent plus, comme les hommes des cités de devenir végétariens pour plusieurs bonnes raisons dont l’une d’elle est connue de tous : tout excès de protéines animales nuit – on le sait la maladie de la goutte chez l’homme était un signe d’excès de protéines animales et ne pouvait être soignée qu’en cessant de manger de la viande et du poisson, de même il n’est pas étonnant de voir les dits « sportifs » courir ou se croire obligés de faire des ‘performances’ sportives de toutes sortes pour ‘éliminer’ leur excès de protéines animales et leurs résultats sont souvent, hélas, proportionnels aux nombres de celles-ci ingurgitées. Il semble donc qu’ils soient comme dans un cercle vicieux qui les pousse à manger de la viande et du poisson pour fabriquer leurs performances, leurs exploits sportifs – or il n’y a au monde de véritables performances possibles que sans cruauté ! Je me suis rendu compte de cela un jour alors que je m’appétais à aller disputer un match de tennis et que pour essayer de le gagner j’étais en train d’avaler la moitié d’un poulet cuit ! Je me suis dit que mon match et la satisfaction que je pouvais tirer de la victoire de mon match ne valait en rien la vie de ce poulet cuit qui m’aurait peut-être donné les énergies à le gagner mais qui m’aurait rendu complice d’un véritable crime. J’ai par conséquent mangé autre chose et j’ai d’ailleurs oublié si j’ai gagné le match tant cela n’avait évidemment plus de sens c’est à la suite de cette simple réflexion que je suis devenu végétarien car il était évident qu’une vie animale, même que je n’avais pas moi-même tuée ne valait en rien le match, une victoire ou une performance quelconque dans n’importe quel domaine, 15 ans après je suis également persuadé qu’aucun légume à bulbe (carotte, pomme de terre, navet, etc…) ne vaut qu’on déracine sa vie pour nous permettre de réussir quelque chose. Ce sont ici de fausses croyances qui ne survivront pas longtemps dans l’histoire de l’humanité car nous ne sommes pas des lapins ou des animaux et nous devons comprendre que si la carotte existe ou la pomme de terre c’est que peut-être la feuille ou les fanes qu’elle produit sont des présents qu’elle nous offre, riches de la substance même de cet être extraordinaire, cette sorte de bulbe qui est capable de transformer les sucs, les pluies, les micro-organismes de la terre, grâce aux vents et à bien d’autres choses que nous ignorons peut-être même encore, en feuille dont on peut certainement tirer des substances énergétiques de très grande qualité. C’est donc de la feuille des différentes plantes que nous pourrions, peut-être même après traitement (ou mastication mécanique en jus) tirer tous les éléments de biens êtres possibles et il y a une richesse et une variété de feuilles innombrables dans la nature dont il me semble nous ne savons pas grand-chose encore et que nous ferions bien d’étudier à des fins alimentaires et pas seulement pharmaceutiques. C’est ici un projet de réflexion possible que je lance aux spécialistes des universités et qui mériterait certainement que les scientifiques, les botanistes fassent systématiquement des recherches non seulement médicales mais aux seules fins alimentaires en préservant toujours l’essentiel : les racines de la plante, cet être vivant !

Donc comme je disais plus haut sans viande et sans poisson car gagner un championnat en ayant mangé de la viande ou du poisson c’est comme si on s’était dopé en mettant des substances étrangères mensongères dans son corps, en rapport avec sa propre conscience -  je suis persuadé que les seules performances athlétiques, intellectuelles ou artistiques acceptables et dignes d’une véritable reconnaissance humaine universelle sont les performances d’athlètes (ou d’artistes ou d’intellectuel) végétariens (à l’exception, évidemment de faux et prétendus artistes végétariens comme a essayé de le faire croire l’affreux Adolph Hitler qui a cherché évidemment à mettre le masque de l’agneau sur le visage d’un très méchant loup et à dénaturer et à détruire ainsi non seulement la cause de l’art véritable en entier mais aussi cette sublime et noble cause végétarienne de l’âge d’or en cherchant à se faire passer pour un végétarien car il est bien entendu évident qu’un véritable végétarien ne commet et n’est capable de commettre jamais aucun meurtre d’aucune sorte) car ils sont les seuls véritables sportifs au sens véritable de ce noble terme puisqu’il désigne avant tout la recherche d’un état d’honnêteté absolu (un certain Paavo Johannes Nurmi, coureur de fond qui fut, entre autre, plusieurs fois champion olympique entre autre du 1 500 m en 1924 était un végétarien notable, il y en a certainement eu d’autres. En tout cas les seules performances sportives qui sont à mon avis dignes d’un intérêt véritable sont des performances sportives qui ne sont entachées d’aucun ‘meurtre’ du vivant sous quelque forme que ce soit animal et végétal. Je dois donc considérer pour ma part l’exploit de ce Nurmi comme étant le seul qui puisse compter véritablement dans cette discipline jusqu’au jour où il sera battu par un autre végétarien. D’hors et déjà un progrès serait particulièrement sensible et notable si pour juger d’une épreuve sportive l’on parvenait à introduire ces notions alimentaires essentielles car il existe évidemment une différence entre un athlète de haut niveau indien et un athlète de haut niveau américain (cette différence se situe dans l’éthique alimentaire transparaissant dans le choix des éléments nutritifs). En Inde la tradition impose le végétarisme et c’est pourquoi un athlète indien qui devient carnivore pour participer à un championnat olympique ou à une épreuve sportive commet une véritable faute, un péché face à sa religion dont la responsabilité est à imputer à l’ensemble des athlètes carnivores de la planète. Il n’est pas juste que cet indien qui a appris à manger sans commettre jamais le mal soit condamné par le jeu de la compétition internationale à faire comme ceux qui se rendent complices des bouchers, charcutiers et pêcheurs ! Il serait il me semble plus poli, plus noble que tous les athlètes du monde, participants aux jeux olympiques ou à des compétitions internationales en présence d’athlètes végétariens, par intelligence et élégance vis à vie d’eux se calquent sur les athlètes végétariens (apparemment les plus faibles par manque de protéines)  et modèrent leur comportements en fonction de celui ou de ceux qui semblent, à première vue, pénalisés par l’absence de ces protéines animales dopantes (de véritables drogues), donnant des victoires ou des résultats forcément inexactes sous le signe du sang versé, de la cruauté et que l’on ne peut considérer finalement qu’avec un certain mépris car cela fausse toutes les épreuves puisque ces épreuves sont finalement gagnées sur le meurtres de pauvres bêtes qui plus est très gentilles et que les athlètes d’aujourd’hui font l’erreur de croire qu’ils représentent d’une autre façon les forces employées par les chasseurs des temps primitifs des cavernes ! Il n’en est rien, le sportif est sportif car il cherche à se surpasser, à vaincre certaines des prétendues limites humaines de son corps dans certaines disciplines physiques (de croire que cela est possible sans l’aide d’un esprit sain dans un corps sain – sans sang animal versé ne me semble pas du tout raisonnable) et c’est une grande faute (complice de la criminalité envers les animaux et certaines espèces végétales) que de poursuivre (à notre époque où les avions apportent presque partout les légumes et les fruits de toute sorte et du monde entier presque partout et aux pôles de la planète si on le souhaitait même) des réunions olympiques sportives universelles aussi belles et aussi prestigieuses qu’elles peuvent et veulent apparaître à la télévision sur des bases de départ aussi inhumaines envers les animaux et surtout ignobles envers ceux qui sont les moins favorisés d’entre eux, comme si un sportif était un lion ou même un prédateur alors qu’un sportif se doit d’être un artiste avant tout c'est-à-dire quelqu’un qui lutte contre l’injuste, quelqu’un qui lutte contre la cruauté et qui se doit éthiquement de participer aux épreuves en végétariens non pas donc pour vaincre les autres mais en donnant l’exemple à suivre, et en le faisant de plus très discrètement !

 Permettez-moi de le répéter ici il n’y a pas de gloire à vaincre par le sang et grâce au sang qu’il soit humain ou animal ou même au mieux en ne respectant pas les légumes à bulbes et se permettant de leur ôter la vie ! Le Sport doit être une Victoire sur la mort et non une victoire de la mort sur la Vie ! Il me parait opportun donc d’encourager à partir d’aujourd’hui toutes les épreuves où les sportifs voudront essayer d’avoir ce minimum d’honnêteté qui consiste à respecter le vivant sous toutes ses formes et par conséquent à faire l’apprentissage de la résistance à l’absurde, au mensonge qui consiste à chercher à vous faire croire être un sportif alors que pour être considéré comme tel votre vie entière, dans votre chair, n’est en réalité que le triste résultat pyramidal jour après jour d’une infinité de meurtres de pauvres animaux dont vous avez mangé la chair et à qui on a pas demandé leur avis et qui ont été sacrifiés pour vous pour vous permettre de réaliser votre petit égoïste petit rêve de vaincre des titres, de simples mots à oublier tant ils sont couverts de sang pour les justes (qui ne peuvent tirés leurs légitimités que par un sacrifice personnel : la résistance à toute forme de cruauté).

Car les sportifs et leurs supporters ne voudront certainement pas qu’un jour on dise que toutes leur performances ne comptent pas, qu’elles ne sont pas valables du tout car c’est au prix de meurtres d’animaux que les sportifs de la plupart des pays du monde occidental ont excellez (‘occir’ apparaissent soudain dans le mot ‘occidental’ comme s’il contenait dans le sens connu du soleil qui se couche à l’occident et qui meurt les tonnes de sang animal versé dans le très beau spectacle qu’il offre) en détruisant des vies innombrables d’êtres par ailleurs adorables… Que les sportifs de tous les pays méditent ce texte avant de se lancer dans la compétition ! Est-ce que l’enjeu en vaut la chandelle ? Pour ma part je regarderai un jour les jeux olympiques de nouveau ou des exploits sportifs avec plaisir lorsque ce critère de végétarien et/ou carnivore sera connu des téléspectateurs qui pourront ainsi se faire une idée de la véritable valeur spirituelle d’un athlète de haut niveau et comme moi ne prendre en compte finalement que les exploits des végétariens qui donnent une idée vraie de l’homme qui aspire au vrai.

Par conséquent j’attends avec impatience de la direction des épreuves olympiques que ce genre de critère essentiels soit pris en compte dans les faits et vis-à-vis des téléspectateurs, qu’ils soient véritablement le reflet enfin d’une vraie éthique sportive exemplaire et qu’elle transparaisse d’une façon ou d’une autre à l’écran en étant tout de suite compréhensive pour le téléspectateur qui saura enfin au courant de ce détail exemplaire consubstantiel (au sens primaire du terme de substance alimentaire dans ce mot de ‘consubstantiel’) de l’athlète en piste. Car en effet aujourd’hui ce détail essentiel n’apparaît pas encore et nous assistons en réalité à des luttes entre des concurrents qui n’ont pas la même préparation ni physique ni spirituelle et lorsqu’un végétarien remporte une victoire personne ne sait ce qu’elle a coûté en réalité comme efforts, la bonté ayant emporté en réalité trop discrètement la véritable palme sur la méchanceté inconsciente commune à une trop grande majorité des sportifs car tous peuvent être considérés aujourd’hui comme « dopés » par les protéines animales ingérées par rapport à l’effort de ce vainqueur végétarien si discret qui lui est le reflet du sport véritable !

Cela me paraît donc souhaitable et être finalement le seul critère olympique indispensable pour juger enfin de la véritable honnêteté spirituelle d’un sportif dans l’effort. Il est donc nécessaire d’introduire ce critère de végétarien (V) ou de carnivore (C) et encore de végétarien ne mangeant pas de légumes bulbes (V+), par de simples lettres suivant le nom de l’athlète en piste :  « v », « c » ou « v + » (‘v’ comme ‘vie’) pour ne pas tromper par politesse du moins seulement le public indien mais surtout renseigner les peuples et les téléspectateurs des pays où tous ne sont pas encore régulièrement et quotidiennement des carnivores ce qui pourra pour certain ne pas leur faire regretter de ne pas participer au carnage quotidiens des carnivores).

Cet état d’honnêteté absolue ne peut exister si pour avoir été réalisé l’homme s’est déshumanisé en s’abaissant à être le complice des ‘méchants’ en consommant de la viande ou du poisson, ce qui n’a jamais été le propre de l’homme véritable, (surtout à notre époque de l’agriculture intensive dotée de machines sophistiquées et d’une aviation commerciale considérable) mais seulement de l’homme inaccompli, de l’homme qui n’est pas encore complètement un homme ou de l’animal inconscient du bien ou du mal et/ou liés aux modes de vie propres à son espèce, car ce qui caractérise l’homme s’est aussi le fait qu’il soit en évolution constante et c’est, comme me le dit encore mon père, sa conscience avant tout et surtout parce qu’il est toujours le résultat d’une civilisation planétaire perpétuellement en devenir, en modification, en métamorphose. Il doit donc par conséquent s’efforcer de ressembler toujours au meilleur, au plus juste de ce qui a été conquis par la chaînes ininterrompus des hommes les plus justes, les maîtres passés ou présents de cette planète et c’est son cœur liée à sa conscience qui déterminera toujours la justesse de ses libres choix éthiques individuels comme les élémentaires choix alimentaires qu’il veut s’imposer – élémentaire mon cher Watson !).

Pour l’anecdote, j'ai eu l'idée l'autre jour de ce texte en visitant la ménagerie (le petit zoo) du jardin des Plantes, sous la Galerie de l'Evolution à Paris, en croisant le regard si gentil et si doux d'un lama du Pérou enfermé dans son petit enclos et en découvrant un grand nombre de tortues terrestres enfermées elles aussi depuis bien plus longtemps que lui, qui sait ? , peut-être le directeur du zoo pourrait nous le dire car il doit avoir la date d’entrée de la tortue inscrite sur une fiche oubliée dans un tiroir, dans le dossier de la tortue en question, ou au mieux dans la mémoire d’un ordinateur (ce qui n’améliore pas la condition de détention de la susdite tortue du tout, mais qui renseigne en tout cas sur l’angélique patience de ces animaux qui tels des saints martyrisés ne se rebellent même pas de leur triste existence quotidienne loin de chez eux, de ce qu’ils subissent d’écoeurant et de révoltant de la part des hommes, ayant, qui sait ? peut-être même confiance en une providence animale divine) peut-être même des dizaines d'années d’une époque d’avant même la direction actuelle ayant repris ce flambeau qui brûle aujourd’hui d’une iniquité nouvelle car les temps ont changés – ce qui pouvait être encore tolérable il y a quelques dizaine d’années aujourd’hui ne l’est plus du tout, donc cette direction se couvre du masque des bourreaux et des tortionnaires, alors qu’autrefois elle pouvait encore croire donner des arguments que l’on pourrait admettre et qui étaient déjà alors inadmissibles. En effet, en songeant à l’attente de la malheureuse tortue (qui était peut-être un tortu et non une tortue) tout au long de ces très nombreuses années de détention, cela m’a aussitôt vraiment donné un vertige d’écoeurement total car je me suis figuré son existence de pauvre bagnard(e), dans une des petites sales sans terre ni verdure qui leur sert aujourd’hui de prison cataloguées qu’elles sont dans l’espèce des reptiles, par conséquent faisant partie de la zone « reptiles », comme certains hommes sont placés dans les prisons où les asiles psychiatriques dans la zone des délinquants mineurs, majeurs, assassins ou autres espèces de fous (les responsables ayant cru à tort qu’un être, un animal, un végétal pouvait se définir par un seul mot et ayant cherché à le faire croire ou même qu’un malade mental de passage pouvait être défini par des mots comme ceux de « schizophrène », « paranoïaque », etc.. qui n’arrange que le soi-disant psychiatre (celui qui exerce alors le pouvoir de parole et qui se croit investit d’une quelconque autorité légitime lui donnant un ascendant sur la personne ainsi à cataloguer !) le classant alors comme on classera par genre ou par matière un objet, un film de fiction dans différents registres ou comme Dieu sait quelle diabolique invention réductrice sous forme d’étiquette que l’on assignera à un être humain ou pour un animal ou un végétal à cause de cette calamité absolue que constitue alors l’existence même des mots employés pour signifier, pour désigner en fait en résumé la pourtant évidente complexité infinie d’un être quel qu’il soit qui n’aura alors au mieux comme seule possibilité de se défendre que de faire semblant de croire que ceux qui détiennent le pouvoir de parole ont raison car sinon il se condamne à pire encore de la part de ceux-ci et peut-être même à l’autisme, à ne pas, plus pouvoir s’exprimer) par conséquent donc proche des cages de la zone des serpents, eux aussi enfermés, je dois le dire ici, en ce qui me concerne, avec un brin de comique, ici, à mon très grand soulagement (donc quant à eux peut-être à bon escient enfermés, bien qu’ils soient eux aussi des animaux à ce qu’il paraît, mais faisons, je vous prie, s’il vous plaît, une exception pour eux, et laissons les en cages surtout les plus dangereux d’entre eux, les plus venimeux d’entre eux, voulez-vous ? Car tant que l’on n’aura pas rendu les serpents inoffensifs, moi, ces bêtes là, je les apprécie que de très loin ou en images dans un film seulement) !

J'ai donc cru un instant en croisant le regard de l’une de ces grandes et grosses tortues qu'elle me demandait de devenir un peu son avocat chez les humains et de traduire en langage le désespoir que j’ai cru percevoir dans son œil d’être ainsi cloîtré de force, loin de chez elle, loin de ses terres sans avoir jamais eu la vocation religieuse du martyre.

C'est j’espère ce que je viens de faire ici, très modestement car j’ai pris aussitôt, grâce à son regard, la décision de ne plus vouloir être le complice de la survivance de l’inhumanité ou de traditions inhumaine sur terre, le complice de cette méchanceté que son espèce subit encore à cause des petits plaisirs égoïstes infernaux de certains d’entre nous qui croient encore avoir, sous couvert d’appellations aussi nobles que celle du droit ‘pédagogique’ ou même ‘scientifique’ de les observer à l’état captif si ce n’est pire (alors que nous savons bien pour citer notre illustre ancêtre « que sciences (et/ou pédagogie) sans conscience n’est que ruine de l’âme »).

Nous espérons un jour que l’on nous apprendra enfin une bonne nouvelle : que ces tortues et les animaux aujourd’hui enfermés encore dans le monde entier sont enfin capables de gambader librement dans les paysages de leurs lieux d’origine totalement libres et retrouvés.

En ce qui concerne les tortues, nous le savons, elles ont une peau, pardon la carapace dure et la chance de disposer d’une grande durée de vie, ce qui me donne beaucoup d’espoir pour celles que j’ai vue en pensant qu’elles auront un jour cette chance de folâtrer même si plus lentement et à leur rythme. Elles sont l’exemple même de la patience et de l’endurance.

Nous devons donc en faire preuve, de l’une comme de l’autre, comme elles, exemplaires, dans ce très juste combat de toujours !

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http://www.anticorrida.org/

pour dire stop

Voyez, SVP, ici une vidéo qui est vraiment instructive pour comprendre à quel prix de souffrance animale la fourrure existe encore de nos jours. Cela dépend de vous de faire cesser ce massacre

 

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Révision : 16 juillet 2005