La Fondation Européenne Vidéo des Enseignements Supérieurs (FEVES)
Ont été mis au courant du projet
I. Introduction au projet : synthèse des enjeux
I. 1. Le F. E. V. E. S.
I. 2. Pouvoirs publics concernés en France
I. 3. Buts et enjeux
I. 4. Diffusion
I. 5. Urgence
II. Esquisse perfectible des étapes de la réalisation de ce projet
1. a. Etats des lieux
II. 1. b. La question du coût
II. 1. c. Un trésor pour tous dès maintenant et pour l’avenir : une démocratisation des savoirs supérieurs
II. 1. d. Le choix du format DV Cam
II. 1. e. Structures de production et montage minimal
II. 1. f. Le rôle déterminant des professeurs. (Problème du droit d’auteur)
II . 1. G. Le rôle déterminant des directeurs d’U. F. R. et présidents d’université
II. 2. Questions de diffusions et création de la V. E. S. (Vidéothèque des Enseignements Supérieurs
II. 3. A. Création de postes générés par le F. E. V. E. S.
II. 4. Synthèse de la question du coût des unités de production
Ont été mis au courant du projet :
Les principaux organismes français qui ont été mis au courant de la création de cette nouvelle banque vidéo des connaissances de l’enseignement supérieur sont :
- Monsieur François de Mazières, Conseiller pour la Culture auprès du Premier Ministre
- Monsieur Roger, Conseiller pour l’Education nationale auprès du Premier Ministre
- Monsieur Bridoux, Conseiller pour la Recherche auprès du Premier Ministre.
I. Introduction au projet : synthèse des enjeux
Nous pensons qu’il est utile et nécessaire que l’Europe se dote d’un Fonds Européen Vidéo des Enseignements Supérieurs (F. E. V. E. S. ).
Concrétisé dans un premier temps en France, le F. E. V. E. S. , pourra voir sa généralisation dans le reste de l’Europe au cours des prochaines années (en particulier dans le cadre du projet européen Socrates).
Nous espérons que ce projet rencontrera l’adhésion des pouvoirs publics et que la création du F. E. V. E. S. prendra forme rapidement.
Les pouvoirs publics français concernés par la création de cette institution et que nous souhaitons associer comme principaux partenaires pour ce projet sont :
La principale mission de ce fonds sera de permettre la production et l’organisation de la captation vidéo systématique des cours magistraux, des colloques et des séminaires des professeurs des universités (ou qui ont lieu dans les principales grandes écoles rattachées au domaine public). Le but est de constituer un fonds vidéo de l’ensemble des enseignements des professeurs du supérieur. Il va de soi que cela sera toujours fait avec l’accord des intéressés et dans le respect des droits d’auteur à définir.
On peut penser qu’une des conséquences de la création des F. E. V. E. S. sera à plus long terme de faire traduire certains de ces cours, conférences, colloques et séminaires dans les principales langues européennes et d’encourager la diffusion démocratique de ce savoir.
L’objectif de cette organisation est aussi patrimonial : conserver, archiver l’ensemble des enseignements magistraux donnés par les professeurs des universités afin de mettre ces savoirs à la disposition de tous.
Ce fonds servira de banque de données pour les réalisateurs d’œuvres multimédia ou d’œuvres audiovisuelles liées aux différentes disciplines du savoir.
Il s’agit en quelque sorte de constituer une large Encyclopédie du savoir sur support audiovisuel.
Ces bandes vidéos seront à la disposition de tous : d’une part dans toutes les bibliothèques des universités et des grandes écoles (à la disposition des étudiants et des chercheurs) ; d’autre part, elles seront peut-être à plus long terme proposées au public sous la forme de DVD multi-langues. Elles seront diffusées aussi sur Internet (une petite expérience existe déjà au SFRS et Canal U sur le web) ou d’une autre façon (voie hertzienne, satellite ou cable). Un réseau de chaînes de télévisions thématiques entièrement consacrées aux différentes disciplines universitaires pourra aussi voir le jour et contribuer à la diffusion du savoir contenu dans ces bandes.
La création de cette structure européenne répond à une situation de manque et comble une lacune :
S'il est vrai qu'il existe déjà un certain nombre de structures publiques ou privées qui réalisent, souvent avec l’aide de subventions, dans certains pays de la communauté européenne, des documents audiovisuels dans le domaine de l’éducation nationale, de la recherche et de la culture, rien n'est encore fait pour que, de façon systématique, les pouvoirs publics encouragent l’enregistrement de l'ensemble des savoir existants.
Notre projet n’entend pas créer une structure qui se substituera aux structures de productions existantes dans le domaine de l’enregistrement des enseignements mais, au contraire, il vise à permettre de constituer un fonds européen vidéo où tous les acteurs de l’industrie de la culture et du savoir d’aujourd’hui et de l’avenir pourront puiser à volonté pour leurs réalisations, dans les domaines les plus variés de la connaissance.
En bref, le Fonds Européen Vidéo de l’Enseignement Supérieur (F. E. V. E. S.) – prémisse d’une banque mondiale - se chargera de permettre de développer à l’échelle locale, nationale et européenne, un programme systématique de réalisations vidéo de cours, de séminaires et de colloques qui seront ainsi archivés au sein d’une vidéothèque afin de les rendre accessibles à tous les publics. Cela devrait contribuer à la démocratisation des savoirs en Europe en permettant ainsi à tous d’accéder de manière télévisuelle, ou par le biais d’Internet, aux connaissances de l’enseignement supérieur dans n’importe quel domaine. Ces documents seront le reflet des connaissances actuelles enseignées ou faisant l’objet de recherches.
Le F. E. V. E. S. constituera la base d’archives vidéographiques de tous les savoirs.
II. Esquisse perfectible des étapes de la réalisation de ce projet :
Si dans certaines universités ou grandes écoles françaises et européennes, il existe déjà des structures audiovisuelles qui produisent certains documents à caractère éducatif (par exemple à l’Université de Nancy II, de Strasbourg ou de Bordeaux), il n’existe pas encore d’unités vidéographiques permanentes mises en place dans tous les établissements, qui puissent réaliser, de façon systématique, la captation des cours des professeurs dans chaque discipline de chaque département des d’universités ou des grandes écoles publiques.
Certes des institutions fondamentales existent comme le CNED ou le CNRS Images média qui se chargent de façon très ponctuelle d’enregistrer certains cours dans certains établissements de grande renommée (Collège de France, Ecole Normale Supérieure etc..), mais la démarche pour réaliser ces documents est souvent trop laborieuse. Le parcours du combattant qui souhaite réaliser ces documents est beaucoup trop difficile. Or, à l’heure où l’on filme en vidéo pour la télévision les débats parlementaires de la pluparts des hommes politique (voir chaînes parlementaires ou sénatoriales), il apparaît important que les réflexions et les savoirs des hommes de sciences soient eux aussi, à juste titre, recueillis et mis à la disposition du plus grand nombre dans un souci démocratique.
II. 1. b. La question du coût.
Nous nous sommes renseignés: comme le coût de production des vidéos-cours est très élevé, cela n’a pas permis d’enregistrer systématiquement tous les cours magistraux, tous les séminaires ou tous les colloques. Il faut dire que le coût de ces vidéos a été déterminé par le choix d’enregistrer ces cours dans un format broadcast très coûteux.
Aujourd’hui, la démocratisation des outils de captations numériques permet de réduire les coûts d’équipement de façon significative (voir rubrique coût - cf- détaillée ci-après : II. 4.) en maintenant les réalisations de suffisamment bonne qualité pour permettre toutes sortes d’exploitations de ces documents. Or il nous apparaît aujourd’hui important de mettre à la disposition des professeurs d’université qui le souhaitent une unité de production et d’enregistrement vidéo DV cam, avec le technicien responsable, afin qu’ils enregistrent ce qui jusqu’à aujourd’hui était encore confidentiel ou réservé aux intervenants.
II. 1. c. Un trésor pour tous dès maintenant et pour l’avenir : une démocratisation des savoirs supérieurs.
" Mis en boîte " ces cours, colloques ou séminaires constituent un trésor pour tous.
Notre réflexion sur l’audiovisuel nous a conduit à entrevoir ce que l’avenir nous réserve.
Nous rappelons ici que nous avons co-fondé et co-organisé à Rome le premier festival Eurovisioni (Colloque : " Quels programmes pour la télévision culturelles de demain ? ").
Notre réflexion de réalisateur et d’enseignant (Paris I-Sorbonne) nous porte à croire que la vidéo et le multimédia vont permettre à chacun de se référer aux documents de base dans leurs recherches. La thèse traditionnelle sur papier, s’accompagnera de plus en plus d’une iconographie photo ou audiovisuelle. Le CD Rom (ou le DVD) permettra à chacun de réaliser des documents faisant appel à l’audiovisuel. Or les documents de base dans le domaine du savoir, s’ils existent, sont le fruit d’initiatives individuelles et non d’une volonté collective. Il s’agit de pouvoir faire à l’avenir accéder tous ceux qui le souhaitent aux archives de la connaissance enseignée.
Nous estimons qu’il est urgent de réaliser ces captations de façon à créer les racines de l’enseignement et de la recherche en vidéo pour une meilleure transmission du savoir demain.
II. 1. d. Le choix du format DV Cam
Après enquête et expérimentation, nous avons choisi le format DV CAM pour ce qui est de la caméra à utiliser. Premier format professionnel DV numérique, il permet de capter avec une résolution tri-ccd. Il offre une très bonne qualité et nous pensons que les unités de tournage devront être équipées par ce format qui offre en outre une très bonne stabilité de bande (largeur de bande supérieure au DV numérique) et permet d’effectuer des copies d’aussi bonnes qualités que l’original numérique. Associé à un ordinateur équipé d’une entrée IEEE 1394, avec un disque dur de grande capacité entièrement consacré à la vidéo et un logiciel de montage, un magnétoscope pour les copies DV CAM et plusieurs magnétoscopes VHS à grande vitesse pour les duplications rapides (pour les copies publiques). Ce format peut constituer, à un coût très avantageux (20 fois moins cher qu’actuellement en Béta Cam), une unité de tournage autonome qui sera au service de la diffusion efficace de la connaissance.
II. 1. e. Structures de production et montage minimal
L’essentiel est pour le F. E. V. E. S. de créer ces structures de production dans tous les lieux de savoir magistral. Il faut que les documents enregistrés puissent, dans un délai très court, être à la disposition du monde entier en constituant ainsi une sorte de puits du savoir et des enseignements de notre époque.
Il faut donc pour cela que ces cours soient montés le moins possible car le document en lui-même constitue aussi un témoignage. Le cours est préparé par l’enseignant, qui l’a structuré de manière à offrir ses connaissances, et c’est tel quel que la caméra enregistre le cours.
Bien sûr, chaque unité de production audiovisuelle aura le devoir de monter, sur la bande enregistrée, un générique de début et de fin comportant toutes les informations utiles, relatives au cour, au séminaire ou au colloque. Elles comporteront le nom du professeur, le nom des techniciens, le lieu de l’intervention, le jour, et l’heure, etc… Un résumé de ce cours doit également accompagner la copie de la cassette et parviendra au F. E. V. E. S.. On peut demander que ce résumé soit établi soit par le professeur soit par un étudiant. (ceux-ci doivent être partie-prenante du projet).
II. 1. f. Le rôle déterminant des professeurs. (Problème du droit d’auteur).
Ces cours enregistrés, réalisés en vidéo, le seront, bien entendu, dans le respect du droit d’auteur : question difficile et cruciale dont les règles seront à determiner dans une étude plus approfondie. En effet, c’est avec l’autorisation des enseignants et avec leur consentement que ce fonds d’archives européennes pourra se constituer. Toutes les suggestions des enseignants seront les bienvenues et pourront venir enrichir le concept.
Il est donc nécessaire que le professeur soit aussi intéressé (et si possible financièrement) aux captations de ses travaux. En effet, bien que cela serve d’une certaine manière la notoriété de l’enseignant, le fait d’enregistrer les cours du professeur constitue une plus-value pour son travail d’enseignant puisque cela va permettre de répandre son savoir hors du huis-clos que représente l’amphi ou la classe où il enseigne d’habitude. Ainsi capté, son cours s’adressera virtuellement à tous, présents et à venir. Mais, si le professeur est intéressé financièrement aux captations il faut aussi qu’il soit reconnu comme auteur en cas de diffusion. Pour ce qui est des techniciens, ils ne seront jamais assimilés à des réalisateurs (au sens d’auteur) car il s’agit avant tout d’enregistrer, de capter en plan fixe (comme un ingénieur du son pour des émissions) et non de faire œuvre. Celui qui est à notre avis le véritable auteur et le réalisateur de tous ces cours, c’est le F. E. V. E. S. (donc à travers cette institution, les états européens producteurs concernés par le projet). Autant de points cruciaux à approfondir avec des juristes.
II . 1. G. Le rôle déterminant des directeurs d’U. F. R. et présidents d’université.
Chaque U. F. R. (chaque département) de chaque université, (et à travers ces départements chacune des disciplines) se verra doté de moyens vidéo numériques pour ces enregistrements en fonctions du nombre d’heures de cours (séminaires et colloques). Dès qu’un U. F. R. ou un ensemble d’U. F. R. atteint, par exemple, un total de 30 heures de cours (chiffre à discuter) qu’il souhaite enregistrer par semaine, une unité complète de production sera mise à la disposition de cet U. F. R.
Bien sûr pour réaliser cela, il est nécessaire que les présidents des universités ou les principaux responsables des grandes écoles acceptent de collaborer à ce projet. Ils nous fourniront la liste des heures d’enseignements magistraux effectués dans chacun des départements de leur établissement pour que nous puissions évaluer très précisément l’équipement nécessaire et le nombre d’équipes de réalisation à créer .
II. 2. Questions de diffusions et création de la V. E. S. (Vidéothèque des Enseignements Supérieurs).
L’exploitation de toutes les données sera mise à la disposition de tous, sans distinction, à la fois par l’université et à la fois par le F. E. V. E. S. qui centralisera les copies vidéo afin de constituer la Vidéothèque des Enseignements Supérieurs (V. E. S. ).
Plusieurs copies de chaque cours enregistrés seront faites aussitôt par le réalisateur des unités vidéographiques:
- Une copie aussitôt ira au F. E. V. E. S. qui la transmettra à sa vidéothèque (la V. E. S. ). Celle-ci aura pour mission à plus long terme, en plus de l’archivage, de faire traduire certains de ces cours et de réaliser des DVD multilangues. Cette copie et ces DVD constitueront ainsi la base de ce qui pourra servir ultérieurement dans les réalisations les plus variées faisant appel aux connaissances de l’enseignement supérieur..
- Une copie du cours sera offerte au professeur–auteur. Elle sera considérée comme une publication. L’auteur aura toujours la possibilité d’accéder au rushs et de faire d’autres copies de ses cours. La cassette vidéo ou le DVD multi-langues du vidéo-cours du professeur ainsi filmé en vidéo, tout en constituant un résumé de la connaissance de ce professeur, sera aussi intéressante dans une autre optique (ce qui peut intéresser plus particulièrement le ministère de la culture). En effet cette cassette sera également le portrait d’un homme de sciences dans l’exercice de ses fonctions d’enseignant. L’enregistrement de ces vidéo-cours sont également des portraits-vidéo. Par ce biais nous pouvons affirmer que notre projet se rattache aussi, d’une certaine façon, à l’art du portrait développé au cours des siècles par les peintres, ou plus récemment par les photographes, et qui trouve enfin toute sa plénitude dans la vidéo.
- Une copie de ces vidéos sera mise à la disposition des étudiants de l’université dans la salle de documentation ou à la bibliothèque. L’étudiant pourra demander une copie de ce cours sur bande vidéo VHS, ou plus tard en DVD au F. E. V. E. S.. D’une part cela permettra d’améliorer l’enseignement et de faire en sorte qu’enfin tous les étudiants (et tout particulièrement ceux qui sont salariés) aient la possibilité d’assister à tous les cours. D’autre part, cela permettra aux étudiants moins doués que les autres de suivre le cours, au rythme qu’ils souhaiteront, puisque la vidéo permet les retours en arrière et la pause (ce qui donne la possibilité de prendre toutes les notes que l’on souhaite à son propre tempo).
On peut penser que, dans un premier temps, on mettra en place un mécanisme qui favorisera les étudiants présents et assidus aux cours, d’autant plus que leur présence physique nous paraît être nécessaire pour poser les questions au professeur. Ces questions seront bien sûr enregistrées ainsi que les réponses. Le fait de filmer les cours donnera une sécurité supplémentaire aux étudiants : cela devrait permettre une meilleure réussite de l’étudiant dans chacune des disciplines enregistrées.
- Le F. E. V. E. S. doit permettre de mettre en place dans tous les établissements, parallèlement à la création des unités de tournage, une unité de diffusion des cours sur Internet. Sur le site web de l’établissement ou du département où le cours aura été enregistré, on veillera à proposer toutes les informations concernant l’existence de cours vidéo pour que le public qui le souhaite puisse commander une copie de ce cours. Cette étape constitue un pas préliminaire avant la diffusion systématique des cours directement par l’université sur le web.
En bref, la Vidéothèque de l’Enseignement Supérieur (V. E. S. ) rassemblera donc l’ensemble des cours. Elle aura pour mission d’archiver, répertorier, éventuellement plus tard traduire, et permettre la diffusion de l’ensemble de ces cours, dans la mesure où les établissements universitaires ne l’ont pas fait.
II. 3. A. Création de postes générés par le F. E. V. E. S.
Le F. E. V. E. S. implique la création de postes de réalisateurs vidéo, de postes d’assistants sachant monter, mais également à plus long terme peut-être des postes liés à toute la structure de traduction et de création des DVD ainsi que de postes liés à des personnes qui veilleront à la diffusion de ces cours sur le web.
Chaque département des universités et des grandes écoles se verra donc doté d’un technicien vidéo qui aura la charge d’assurer l’enregistrement des cours en gros plans (le plus souvent) du professeur. Il aura la charge des génériques et de faire procéder aux copies qu’il enverra au (F. E. V. E. S.).
Les nouvelles technologies permettent de mettre sur un même support DVD plusieurs langues associées à un programmes audiovisuel (film ou vidéo) de longue durée.
Notre projet est de permettre à terme à certains des cours ainsi enregistrés d’être traduits dans les principales langues européennes.
La démocratisation du savoir et des connaissances et l’accessibilité à ces connaissances doivent en effet être offertes à tous les citoyens de l’Europe. Aussi le sous-titrage des cours, dans des langues différentes, nous paraît-il être à terme un enjeu important pour cette démocratisation du savoir.
Le savoir sur support vidéo pourra donc être traduit dans toutes les langues de l'Europe par l’unité de traduction des enseignements.
Le coût de l’unité de traduction dépendra du nombre de vidéos à traduire et du nombre de langue.
Une unité de production de DVD multilangues aura la charge de la réalisation technique, de l’enregistrement des cours multilangues sur DVD. Une fois le cours traduit, quelques opérations techniques sont nécessaires pour que le cours puisse devenir un DVD multilangue, sous-titré.
La
vidéothèque aura pour mission d’archiver les cours, de transmettre une copie du cours à la structure de traduction et de réaliser une interface entre les cours (enregistrés) et les cours (textes), de façon à ce que l’on puisse trouver automatiquement une séquence vidéo si on effectue une recherche à partir d’un mot.Cette vidéothèque sera ouverte sur l’extérieur. Les responsables de cette vidéothèque auront la charge de proposer l’ensemble de ces enregistrements dans un espace ouvert à tous.
II. 4. Synthèse de la question du coût des unités de production :
Les nouvelles technologies vidéographiques permettent enfin aujourd’hui, à un coût raisonnable, ce qui était encore impensable il y a quelques années. L’équipement de base de chaque unité audiovisuelle sera, comme dit, composé d’une caméra DV Cam numérique, d’un ordinateur équipé d’un disque pour la vidéo et d’un logiciel de montage.
Le coût que représente une unité de tournage est d’environ 50000 francs, pour ce qui concerne le matériel nécessaire à la réalisation de ces enregistrements. Il est donc aujourd’hui possible de réaliser ce qui aurait coûté plusieurs centaines de milliers, voire des millions de francs il y a encore peu de temps pour chacune des unités de production. Pour avoir un ordre d’idée du coût que représente une unité de tournage avec un technicien il faut ajouter à ces 50 000 francs nécessaires, la première année, comme frais d’équipement, le salaire d’un technicien, que l’on pourrait recruter soit parmi les étudiants d’audiovisuel, (niveau licence, voir maîtrise d’audiovisuel), soit ailleurs.
Les frais en matériel nécessaire (cassettes + copies + envois) dépendent du nombre de cours enregistrés. Il faut tabler sur la base de 300 francs par cours. A cela il faut ajouter, si possible, l’intéressement financier du professeur.
Total pour chaque unité consacrée à trente heure d’enregistrement par semaine: la première année en frais d’équipement 50 000 francs (La seconde année 20 000 francs seulement pour entretenir le matériel et pour réparations et achats nécessaire, la troisième 12 000, les années suivantes 5000).
Le salaire de deux personnes (le réalisateur et son assistant) pendant l’année universitaire :
Le salaire des traducteurs et des réalisateurs DVD.
Il est envisageable que l’intéressement financier du professeur soit de deux natures :
Le salaire du technicien peut-être estimé à x francs par mois (soit x francs par an) pour un travail de 35 heures par semaines. Son assistant aura lui un salaire estimé à x francs. Ces salaires seront indexés sur le coût de la vie.
Nous sommes bien sûr ouverts à toutes propositions.
Laury Granier - Lorimage
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