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Lettre e.mail -(courrierIne)- envoyée à Madame Florence Berthout le 15 septembre 2021
CARE 10
Merci François de communiquer copie à Madame H. B. pour la soulager.
Merci Sabine Lemire d'envoyer copie à Messieurs le Directeur Général
Stéphane Dauphin et au Président Eric Pliez.
Merci aux membres de l’association des locataires de la résidence
Carmes-Ecole Polytechnique de communiquer la copie de cette courrierIne -(lettre e.mail, variante de courriel)- aux locataires.
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Bonjour à tous,
Permettez-moi de vous
annoncer que hier soir l’issue du vote -(en présence
de monsieur l’huissier de Justice)- pour la réhabilitation des immeubles de la
résidence Carmes-Ecole Polytechnique a
donné » non « -(pour les travaux de « réhabilitation » )- vainqueur.
C’est objectivement une
bonne nouvelle.
Détail[s] du vote: A une très large majorité -[de]- 31 votes »
non « -(sur 43 inscrits ayant voté - aucun vote nul)- et
douze » oui «.
A une large majorité
le » non « l’a donc emporté ; » non « aux
travaux de « réhabilitation ».
Merci à tous pour nous
avoir soutenu durant ces moments difficiles -(en réalité, parait-il, depuis
2017 !).
Je dois dire que je
m’attendais au contraire -(au » oui « qui
l’emporterait)- tant les responsables de Paris-Habitat s’étaient montrés efficaces
en se donnant autant de mal pour que
le » oui « l’emporte.
Nous sommes donc
soulagés et remercions ici tout spécialement Madame la Maire du Cinquième
arrondissement, Madame Florence Berthout, et les
membres de l'association des locataires de notre résidence qui pourra, avec les
responsables de Paris-Habitat, ainsi bénéficier de l’assurance qu’il ne faut
pas toucher aux plans de l’architecte-historique-auteur de cette résidence à
caractère sociale. Nous dirons qu’ils ont été faits, ces plans, comme des
études sur la comète, bien qu’on puisse, comme je vais le faire, reprendre des
éléments de réflexions du projet, pour le jour venu, les utiliser dans le cadre
de plus raisonnables rénovations -(que nous avons
appelées de nos vœux)- au cas par cas -(ce qui serait bon d’instituer pour
la plupart des locations tous les dix à quinze ans, voire un peu plus – suivant
les cas).
Encore une fois,
permettez-moi de vous redire que si on conserve les arrivées d’eau et les
évacuations de l’eau là où elles sont -(ce qui était le point d’achoppement car
cela nous contraignait tous à déménager), il est possible de très bien rénover
chacun des appartements de notre résidence sans avoir à tous devoir déménager -(soit ce qui allait rendre
cette « réhabilitation » cauchemardesque pour
tous)- autant de temps -(on a parlé de trois ans à, au minimum, huit mois – aussi cela
pouvait être en moyenne deux années), ni moins encore.
Il est aussi possible de
changer les portes d’entrée de chacun des appartements en une après-midi -(les mesures ayant été prises sur rendez-vous avec le
menuisier métallique / bois qui les fabriquera -(pour plaire à notre
gardienne Mademoiselle Sabine Lemire)- ignifugées -(ces portes)- en atelier et
les posera en une demi-heure, voire une heure et si problème[s] / imprévu[s] /
etc., deux à trois heures voire peut-être un peu plus encore).
Il est aussi possible de
changer les fenêtres -(là où nécessaires - si on est de ceux qui n’aiment pas
le hi-tech dont
nous bénéficions / bénéfiçons pourtant
avec celles qui sont actuellement sur nos façades, probablement le fruit d’une
rénovation avant mon arrivée fin 2012. Les mesures sont prises au cours d’un
rendez-vous avec le faiseur de fenêtres -(le
fenêtrier), elles sont préparées en atelier et posées une par une au cours
d’une après-midi ou une matinée par fenêtre -(je compte large car je ne
veux pas être considéré un radin).
Il est aussi possible de
changer le chauffe-eau après-un rendez-vous avec un poseur de chauffe-eau -(un chauffôier)- qui changera les
chauffe-eau en une après-midi de plomberie par appartement après la prise d’un
rendez-vous, y compris pour changer les radiateurs qui le nécessitent -(changer
les radiateurs cela se fait un par un et cela ne prend pas beaucoup de temps à
une petite équipe. Au pire cela sera une après-midi ou une matinée par
radiateur -(toujours en comptant large, par
précaution).
Il est aussi possible de
changer le linoléum de chacun des espaces de vie -(les
chambres ou/et séjour de nos appartements respectifs)- pièce après pièce en
ayant entreposé dans une des chambres / pièces ou dans le séjour les
meubles empêchant de changer ce linoléum. Cela ne prend pas beaucoup de
temps non plus et cela peut se faire sur rendez-vous, chambre après chambre,
cuisine, WC, local de douche ou/et de lavabo, l’un après l’autre, de même qu’on
peut facilement repeindre les murs, les uns après les autres, en ayant retiré
avec l’équipe du peintre-en-bâtiment les meubles devant chacun des murs à
repeindre en les entreposant momentanément dans une autre pièce -(ou pourquoi
pas - si besoin était - dans un des appartements vides que les responsables de
Paris-Habitat auront la gentillesse de conserver à cet effet pour le/les mettre
-(ces/cet appartement[s] vides)- à -[la]- disposition des rénovateurs des
réfections).
Il est aussi possible de
faire une isolation thermique intérieure appartement par appartement, cas par
cas, sans pour autant obliger les locataires à déménager de même qu’il est
possible de créer une protection acoustique de certains murs mitoyens semble-t-il
trop bruyants sans contraindre les locataires à déménager. Ici aussi il faut
donner un rendez-vous à des personnes compétentes et cela ne prend pas beaucoup
de temps.
Soit avec ces points
développés et les suivants »« améliorer
grandement le confort »« de chacun des locataires qui le voudrait
-(ceux qui ne voudront pas de ces plus raisonnables rénovations n’auront, bien
sûr, pas à les faire. Pour mon compte je n’en ai pas besoin, aussi je ne vais
pas les exiger / demander).
L’amélioration de la ventilation
est possible avec la pose d’appareils à cet effet, par exemple en cuisine ou
dans les W.C. -(par exemple au plafond). C’est pareil
pour le coin douche, il est possible de disposer d’un radiateur électrique
ventilé pour se réchauffer et se sécher -[les cheveux
aussi]- après la douche: il se pose au plafond.
L’amélioration des
parties communes est enfin chose possible, cage d’escalier après cage
d’escalier -(il s’agit d’un coup de peinture comme de mettre les fils et les
tuyaux sous protection –[ce qui demandera quelques jours de travail non
nécessairement bruyants car ici comme ailleurs il suffit de prendre les mesures
et avec un bon électricien on met ces fils dans des gaines spéciales comme
on cache les tuyaux de gaz comme ils étaient avant qu’une
équipe « d’ouvriers » ait été dépêchée pour les mettre
au jour en cassant et jetant les protections en bois de ces tuyaux, parce
qu’ils avaient reçu des ordres pour mettre en scène les immeubles et
contraindre ainsi les locataires, comme Madame la Maire, à exiger des travaux
-(saboter intentionnellement est contre-produisant - c’est ce dont
nous avons tous été victimes. Ces petits portillons en bois qui cachaient les
tuyaux dans les murs fonctionnaient encore très bien et effectivement jouaient
bien leur rôle pour les cacher en les soustrayant à la vue de n’importe quel
fou-furieux. Pourquoi les avoir ainsi retirés de manière vandale ? Est-ce
pour nous forcer la main à les refaire en métal ? Je crois qu’on tirera tous
les leçons de cette « réhabilitation » dont l’une d’elle est de
ne pas créer artificiellement des travaux à faire par une mise en scène
grotesque orchestrée à cet effet de tromper les pouvoirs publics pour les
contraindre à être dans le camp de ceux qui veulent artificiellement créer des
besoins, ces travaux, sur le point en question dont nul n’avait en réalité -(du temps où ces portillons en bois existaient encore)-
besoin. Cependant des travaux à faire dans les parties communes il y en a
effectivement qui sautent aux yeux : par moment les fils électriques
courent sur les parois de ces escaliers-partie-communes sans être rassemblés
sous gaine[s] comme là où ils le sont déjà et ici c’est -[peut-être]-
nécessaire de faire en sorte que ces fils ne soient pas aussi visibles, ne
serait-ce que pour éviter un sabotage – cependant que les probabilités de cela
sont bien moindre depuis qu’il y a un interphone à la porte d’entrée de
l’immeuble).
Aussi les sas dans les
parties communes, comme des aménagements augurés sont faisables en quelques
jours de même que la pose d’interphones-vidéo, le jour venu - sans avoir, bien
entendu, pour autant tous les quarante-trois locataires à devoir déménager de
huit mois -(pour les prévisions les plus optimistes)-
à trois ans -(pour les plus p…).
La réfection des façades
est, si nécessaire, faisable et n’exige pas non plus que nous ayons à
déménager.
Aussi nous devons
comprendre que nous avions tous à déménager uniquement en raison de la lubie
-(plan sur la comète)- d’architectes-enfants-gâtés qui s’étaient mis en tête de
nous faire changer l’arrivée de l’eau et la canalisation d’évacuation de l’eau,
alors que nous avions prouvé -(se reporter ici à nos courriers précédents)- que
de les changer de place était/serait sacrilège envers [a]Architecture
[s]Sociale, soit la vocation / raison même d’être de Paris-Habitat,
respectueuse des droits des personnes âgées et/ou des handicapés, voire de
personnes à faible[s] revenus.
Ainsi comme c’est
actuellement -[le cas]- pour rejoindre les W. C., le
lavabo et la douche dans l’appartement que j’occupe -(et les autres
appartements de l’empilement où ces appartements sont semblables au mien), nous
bénéficions / bénéfiçons du minimum de
trajet à faire, tel que l’architecte-auteur de cette résidence l’a conçu, mon
appartement ayant eu la chance d’être rénové en 2012 avant mon installation, il
est donc en grande majorité parfait.
Contraindre 43
locataires à déménager autant de mois -(voire d’années)- pour arbitrairement et
de façon irrationnelle et totalement subjective -(en déraisonnant par rapport à la fonction même de l’aArchitecture – celle de parvenir à améliorer la vie
quotidienne des habitants et de s’interdire de la compliquer aux usagers)- changer de place l’arrivée et l’évacuation de l’eau qui sont placées -(dans
ce cadre d’une architecture à vocation sociale)- le mieux du monde possible
plus ou moins au centre de l’appartement, était réellement sacrilège et
sacrilège aussi était la destruction des placards / cagibi aussi utiles et
placés si judicieusement.
Permettez-nous
de remercier les bouddhas -(les éveillés-par-acquis-de-conscience)- de
l’avenir - ceux du futur - pour ne pas avoir permis ce sacrilège en
[a]Architecture en toute cohérence avec sa vocation sociale, (sa finalité);
nous continuons à croire qu’il faudrait classer notre résidence aux monuments historiques et
au Patrimoine en tant qu’exemple d’une réussite en architecture sociale, bâtie
sur une arche romane d’angle de rue.
Encore merci à tous de
nous avoir soutenu dans cette épopée qui a failli tourner au cauchemar et qui
nous aurait à tous fait perdre beaucoup en contraignant des personnes
âgées et/ou handicapées dans l’empilement où se trouve l’appartement mis à ma
disposition à, comme je l’ai calculé dans un précédent
envoi, environ 73 kilomètres par an d’allers et
venues à pieds -(en plus des kilomètres que nous avons à faire déjà)- de
parfaitement inutiles : du temps perdu et d'importantes difficultés
/-(complications)- alors qu’une fois encore l’architecture n’existe, entre
autre[s], que pour faciliter l’existence de chacun de nous -(en nous abritant
des intempéries)- et non de la compliquer.
Merci à notre présidente
Marianne Storogenko et les membres de
l’association des locataires dont Fabrice Didier -(qui
était bien matinal hier matin pour voir s’il n’y avait pas d’irrégularités à la
votation).
Salutations
respectueuses et reconnaissantes à Madame la Maire Florence Berthout
et mes meilleures salutations à tous ceux à qui j’envoie copie de ce courrierIn[e] -(variante féminine
au mot de courriel, autre néologisme de mon cru pour » courrier
Internet «. Peut donc s’écrire courrierIne ou/et
au masculin courrierIn - je
tiens au » i « majuscule dans le mot - ici c’est pour finir en
ouvrant sur autre chose. J’ai, on l’aura compris, la passion des néologismes
car quelques-uns d’entre eux, voire la plupart dans certaines langues, ont de
l’avenir).
Laurent-Marie Granier
P. S. : Monsieur
Matthieu Trébosc, je crois en effet que nous pouvons
annuler le rendez-vous de demain avec qui vous savez. Merci de le prévenir à
temps.
Permettez-moi de vous
remercier encore pour votre efficacité.
(En espérant un peu
ainsi vous remonter le moral, bon courage et bonne route).
De Media Patata
Eanmeailleurs d'Ôz