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Objet: Demande de classement / inscription de l'immeuble faisant l'angle de la rue de l'Ecole Polytechnique et la rue des Carmes à Paris, Vème arrondissement au titre d'immeuble historique à vocation sociale des Années Trente aux Monuments Historiques et/ou au Patrimoine National,

 

Paris le 05 Mars 2021.

(CARE 11)

 

Permettez-moi de vous écrire avec l’honneur de vous demander d’avoir, s'il vous plait, la gentillesse de classer -(d’inscrire au patrimoine des immeubles historiques)- l'immeuble à ces deux adresses inscrites avant -(situées de part et d'autre du coin d’un immeuble en partie construit en biseau faisant/de l’angle de la rue des Carmes et de la rue de l’École Polytechnique, la partie en biseau de cet immeuble troué[e] en son centre par un passage roman en/de brique[s] qui donne, après trois arches –[constituant la largeur de l’immeuble], dans l'Impasse des Bœufs, dont l'entrée est donc constituée par cette sorte de petit tunnel sous l’immeuble –[de la largeur de la partie centrale de la longueur de l’immeuble, soit de celle du coin]- qui permet d’entrer dans cette impasse située à 45° en bissectrice du triangle à 90° que constituerait l’immeuble s’il n’y avait pas à ce coin de rue[s] ce passage original dans le biseau -[coupant l’angle droit, au rez-de-chaussée et au premier étage], de cet immeuble prenant au centre appui sur ces trois arches en/de brique[s] placées à l’intérieur de ce début de l’impasse successivement tous les cinq à six mètres sur la partie centrale de l’immeuble en coin de rue[s] qu’elles –[ces trois arches]- supportent sur une partie de la longueur et sur la largeur de cet immeuble ayant ces deux entrées latérales, donc après les coins de part et d'autre de ce passage central très original, l'une –[d’entrée]- un peu après l'angle de la rue de l'Ecole Polytechnique dans la rue des Carmes au 21 et l'autre après cet angle, le dernier immeuble de la rue de l’École Polytechnique –[sur la droite quand on a l’entrée de l’Ecole Polytechnique dans le dos au bout de cette rue]).

 

Aussi l’immeuble en question -(que nous souhaitons inscrire au Patrimoine Historique de l’Architecture française)- a été construit sur/avec ce passage-tunnel permettant d’accéder à l’Impasse des Bœufs -(débutant au rez-de-chaussée et premier étage de cet immeuble), une voie sans-issue -(pour les automobilistes)-, un passage menant à des entrées d’autres immeubles dans une sorte de cour intérieure, ce qui constitue en partie l'Impasse des Bœufs, s’il n’y avait pas grosso modo au centre de celle-ci une petite maison avec latéralement une idée de jardinet.

 

Quand je reviens du marché Maubert pour rejoindre mon logement n°49 au cinquième étage au 20 rue de l'École Polytechnique, je le fais parfois après avoir marché devant l’entrée de ce petit tunnel ouvrant sur le biseau de cet angle des rues de l’École Polytechnique n°20 et du 21 rue des Carmes, ainsi sous forme de passage original roman -(sous immeuble)- fait en grande partie avec des briques -(comme a pu être construit en son temps l’Institut d’Art et d’Archéologie de l’Université de Paris I-Sorbonne, [rue Michelet], dans lequel j’ai étudié pour obtenir un doctorat en Arts et Sciences de l’Art -(http://granier.laury.free.fr/la_momie_a_mi_mots/la_these/sommaire.htm)- avec l’écriture, la production, la réalisation et la distribution de La Momie à Mi-Mots -(https://youtu.be/B5-6MekG9Nk), ce qui signifie que je sais un peu de quoi je parle en vous demandant d’avoir la gentillesse d’inscrire -(comme ici), dès que possible, l’immeuble en brique[s] -(à ces deux adresses, donc aux deux entrées)- construit autour –(et avec)- les trois arches de cette ouverture couverte –(par l’immeuble lui-même)- donnant sur l’impasse. Immeuble dans lequel j’habite, [à inscrire]- en tant qu’immeuble historique -(y compris et surtout dans la catégorie des immeubles » historiques à vocation sociale «)- qui est appelé » résidence « par son propriétaire Paris-Habitat qui possède, avec cet immeuble très original -(à cause de ce passage de cette voie sans issue qui est d’ailleurs visité régulièrement par des guides touristiques et leurs groupes de touristes, mais aussi -[à cause]- de ses escaliers et paliers entre les étages), un merveilleux exemple d’immeuble de logements sociaux -(: en ces temps-là les architectes ne se moquaient pas des gens en difficulté -[financière]- à loger)- situé dans le cinquième arrondissement de Paris, construit dans les années 1930 et dans lequel toutes les arrivées et les évacuations de l'eau ont été pensées admirablement, au sens de très exactement où elles devaient être à jamais -(avant de songer à réhabiliter en faisant quasiment table rase –[ce qui n’est, hélas, pas souvent à préserver les solutions élégantes alternatives que l’Histoire a créées]- il serait bien plus préférable d’essayer de comprendre pourquoi les plans sont ceux qu’ils sont, quand ils sont dignes de notre admiration comme ici), en n’oubliant aucun des paramètres fondamentaux quant à la destinée de ces appartements sociaux y compris en prévision du pire, soit les difficultés qu'auraient, à l’intérieur de ces logements, des personnes âgées pour rejoindre régulièrement les toilettes si celles-ci devaient être placées autrement comme ce serait hélas malheureusement le cas s’il devait y avoir un jour un projet de réhabilitation : par exemple placées à l'entrée de chacun des appartements de mon empilement, ce qui contraindrai alors à défigurer -(en modifiant grandement)- les espaces habitables à l’origine conçus autour de ces points d’eau vitaux / sacrés / centraux -(soit ce qu’il convient absolument de respecter / conserver avec les plans originaux car ceux-ci témoignent de l’usage de solutions architecturales ingénieuses réalisées avec l’emplacement des espaces habitables dans ces appartements tels qu’ils furent conçus à partir du moment où a[vait] été trouvé le meilleur des emplacements pour l’eau).

En effet, si nous souhaitons voir inscrit cet immeuble très original au sens d’exceptionnel avec ses arches -([l’immeuble]- bâti dans sa partie centrale sur cet arche-passage-mini-tunnel de la largeur de l’angle de ce croisement -[de rues])- dans la liste des immeubles historiques -(concernant l’architecture sociale -[de cet arrondissement de Paris])- c’est qu’hélas il y a en cours un projet de « réhabilitation » de/à Paris-Habitat qui, pour éviter au propriétaire des rénovations au cas par cas -(plus intéressantes car très/plus respectueuses des plans initiaux / originaux de l’architecte-auteur de cet immeuble à vocation social[e]), veut changer de place toutes les arrivées et colonnes d’évacuation de l’eau pour modifier quasi totalement les intérieurs de ces espaces habités par les locataires –(de ces appartements conçus les mêmes sur chacun des empilements).

Ce projet est, à la longue, devenu sacrilège vis-à-vis des plans d’origine -(et des rénovations qui ont eues lieu, en prouvant que les locataires de ces appartements peuvent très largement s’en contenter et même avec enthousiasme d’autant que ces rénovations respectent les plans initiaux et précisément la question très souvent cruciale des points d’eau qu’il, [dans ce cas, tout bien pesé], ne faut pas prendre le risque de modifier)- au point de ne vouloir pas respecter les emplacements des wc situés à peu près au centre de ces appartements en question, ce qui permet d’éviter aux personnes âgées d’avoir les allers et retours beaucoup plus longs à faire pour rejoindre régulièrement quotidiennement ces W. C., cette douche et ce lavabo jusqu’à l’entrée de l’appartement, là où, dans les plans historiques, soit ceux dans lesquels nous habitons encore, il y a fort heureusement -(une des avancées majeures dans l’architecture dont cet habitat social bénéficie / profite)- un -[merveilleux]- espace de rangement sous la forme d’un cagibi suffisemment spacieux et très fonctionnel dès le retour du marché du coin ou/et à d’autres occasions.

 

Les nouveaux plans -(ceux prévus dans le cadre de cette réhabilitation pour laquelle les locataires n’ont pas donné leur[s] accord[s] et qui ne doit pas voir le jour autrement que sous la forme de rénovations comme ce fut le cas avant que je m’installe en 2013 dans l’appartement d’où je vous écris)- regroupent à l’entrée de l’appartement les W. C. , le lavabo et l’espace douche à la place du cagibi -(cependant qu’essentiel comme espace de rangement[s])- et une partie de la cuisine -(qui elle, sur une autre longueur, s’agrandirait de l’ancien emplacement de la douche et du lavabo qui donne sur une lucarne indispensable pour aérer d’air naturel)- contraignant -(ces « nouvelles » toilettes)- à devoir faire une quinzaine de pas supplémentaires à l’aller et au retour quinze autres de plus qu’actuellement le nombre de quinze tout au plus pour rejoindre ces W. C. ou pour revenir dans la chambre la plus éloignée de ces W. C. -(d’où trente -[et non plus quinze]- à l’aller et trente au retour – de pas de personnes âgées -[ayant du coup -(le)- double -(du)- trajet]), de ce lavabo et cette douche qui ont un accès à la ventilation -(aération)- naturelle en raison de la lucarne munie d’une petite fenêtre qu’on peut ouvrir pour aérer ou faire disparaître les mauvaises odeurs.

 

Dans cette façon de concevoir l’architecture sociale dans les années 1930 on était soucieux de créer des espaces cohérents avec les points d’arrivée et d’évacuation de l’eau.

Les derniers plans proposés aux locataires sont sacrilèges envers la solution admirable proposée dans les années Trente comme exemple d’habitations à caractère social -(par exemple -[c’est]- pour ça il n’y a pas de sortie de secours dans chacun des appartements)- et c’est pourquoi nous souhaitons qu’on inscrive cet immeuble au patrimoine ou/et aux monuments/immeubles historiques, de manière à protéger la conception toujours actuelle des anciens espaces dans lesquels nous habitons, reconnaissants envers l’auteur -(l’architecte)- qui en plaçant cette arrivée d’eau et cette colonne d’évacuation de l’eau là où elle est -(et doit rester / demeurer)- n’a[vait] pas oublié les difficultés des personnes âgées à se déplacer à l’intérieur de ces appartements -(effectivement de ce fait sociaux)- une moyenne de cinq fois par jours pour se rendre aux W. C. ! C’est sacrilège de les mettre ailleurs -(quand ils sont, là où ils sont placés –[ces points d’eau]- de nos jours à une moyenne d’une quinzaine de pas de la chambre la plus lointaine de l’entrée)- en voulant rendre accessible ces wc non plus à une quinzaine de pas mais à une trentaine de pas, soit quinze supplémentaires à l’aller comme au retour et de proposer un petit cagibi alors que celui qui permet de ranger les affaires d’hiver l’été et celles de l’été l’hiver comme tant d’autres choses est plus ample/grand mais déjà rempli de choses utiles qui sinon ne trouveraient place dans les appartements. Où va-t-on mettre les draps, couettes d’hiver, caddie, excédents de fruits et légumes achetés frais au marché, garde-robe, etc. – trottinette ou/et vélo pliable, table et fer à repasser le linge, aspirateur, balais, seau, etc. si ce cagibi devient aussi petit qu’on le propose -(quand il n’est pas absent ayant été tout méchemment supprimé des plans d’autres appartements d’autres empilements)- dans les nouveaux plans ? Ce sera donc une perte très importante d’espace de rangement[s] des choses qui ne sont pas à voir en permanence ailleurs dans une chambre ou le séjour ni à la cuisine ! L’appartement en réalité perdant en volumes de l’espace -(donc devenant plus petit)- en perdant la taille du cagibi d’origine / actuel !

 

Il est très probable que les plans proposés pour cette « réhabilitation » soient dès les années Trente venus à l’esprit de l’architecte d’origine, mais il a compris qu’il ne devait pas les proposer car cela ne tient pas debout d’avoir à contraindre les habitants des appartements à faire à chaque fois qu’ils ont besoin d’aller aux toilettes au moins quinze pas de plus, à l’aller comme au retour ! (C’est très probablement et justement ce qui l’a déterminé à trouver la solution alternative la plus élégante qui soit en plaçant les W. C. au centre des appartements en rejetant, en conscience, donc en plus véritable responsable, l’idée de les placer à l’entrée –[ce qui serait à l’origine de malédictions légitimes envers les architectes-responsables qui en seraient les auteurs et leurs complices -(les malédictions des personnes âgées ayant autant que cela à devoir marcher avec ou sans l’aide de déambulateurs pour satisfaire leurs besoins naturels)– c’est ce qui lui a donné l’idée de la lucarne pour l’aération, ce qui l’a conduit –(par exemple comme au-dessus de l’appartement témoin que propose les architectes de la « réhabilitation » de cet immeuble –[qu’il faut donc à tout prix éviter au profit de rénovations au cas par cas – ce qui ne contraindra pas les locataires à déménager durant la durée de cette rénovation si on devait la croire indispensable]- à mettre seulement la moitié d’une cloison entre les wc et le lavabo et la douche pour bénéficier dans ces W. C. de l’aération naturelle et de jour de la lumière naturelle de cette lucarne).

Aussi l’auteur de cet immeuble à vocation social[e] a cherché beaucoup plus loin pour trouver la configuration actuelle. Ce serait sacrilège de vouloir revenir à une façon de voir l’architecture de ces appartements à vocation sociale qui n’avait pas eu l’approbation de l’auteur / l’architecte responsable de cet immeuble aussi original qu’il est à cause du fait qu’il s’articule précisément autour des arrivées d’eau et des colonnes d’évacuation de l’eau très judicieusement placées / pensées.

 

Tel qu’il est encore à ce jour, cet immeuble inchangé -(y compris dans l’agencement des appartements intérieurs)- servira d’exemple sur plusieurs points pour illustrer des cours sur l’architecture sociale et pas seulement à cause de son arche centrale qui supporte tous les étages, mais aussi en raison des admirables matières premières utilisées pour ses escaliers et d’une partie du revêtement des murs -(une partie sombre, une partie claire)- le long de ces escaliers, comme du sol de chacune des entrées mais aussi de celui -(de sol)- de chacun des paliers. Le choix des matériaux originaux à effets de mini-mosaïques de points sombres et clairs à première[s] vue[s] abstraites est admirable par conséquent à préserver dans l’état ce qui nous pousse / fonde légitimement à vouloir inscrire cet immeuble au patrimoine des immeubles historiques.

 

Merci de comprendre qu’il y a urgence de venir en aide à tous ceux qui ne veulent pas que s’accomplisse un véritable gâchis si au lieu d’une rénovation au cas par cas -(elle a eu lieu chez moi avant que je ne m’y installe en 2013 et c’est pourquoi je sais de quoi je parle : le résultat est excellent car cette rénovation a respecté en très grande partie les espaces originaux tels qu’ils ont été conçus à l’origine autour de cette arrivée d’eau desservant les wc la douche et le lavabo et l’évier de la cuisine comme le chauffe-eau dans cette cuisine menant l’eau vers les radiateurs de l’appartement)- Paris-Habitat se laissait tenter par cette  « réhabilitation » maligne qui plus est est fort coûteuse -(pour le contribuable et va même contraindre, s’il devait y avoir le malheur que ces travaux aient lieu à une augmentation des loyers ou/et des charges pour les locataires qu’on nous a officiellement annoncés, alors que ce sont des appartements à vocation sociale, donc de personnes censées être -(qui sont !)- en difficulté financières ! Ce qui est pour l’instant encore mon cas)- rendant cauchemardesque la vie des personnes âgées en raison de l’éloignement des W. C., de la douche et du lavabo qui là où on veut les placer ne sont même plus aérés naturellement -(de l’air naturel entrant par la fenêtre ouverte de la lucarne donnant dans les toilettes – douche, lavabo, wc -(si l’absence de cloison devait être rétablie comme sus-dit à moins d’installer facilement un système électrique –[pour évacuer les odeurs des W. C.]- à l’occasion d’une autre rénovation), telles qu’elles –[ces toilettes]- ont été très judicieusement placées pour en bénéficier)- car le tout à l’entrée de l’appartement -(avec un système d’aération électrique)- nous fait courir le risque / danger, s’il ne marche plus pour une raison yxe, d’être à l’origine de mauvaises odeurs qui, si la porte de ces toilettes est ôtée -(pour gagner de la place – ce que j’ai fait chez moi pour entrer dans la chambre, la cuisine, les W. C. et le séjour)- se propageront dans l’entrée de ces appartements, voire sur le palier si la porte d’entrée de l’appartement reste ouverte trop longtemps.   

 

Merci donc, en acceptant d’inscrire cet immeuble dans la liste des immeubles historiques, d’éviter de nous faire perdre les espaces d’origine de cet immeuble très original d’autant plus méritant qu’il s’agit d’un très bon exemple pour illustrer l’architecture sociale des années Trente.

 

 

 

 

Salutations reconnaissantes.

 

 

                                                                                                             Vos eanmeailleurs

Laurent-Marie Granier


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