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Accueil de "Diverses lettres envoyées"

Première lettre

à

Monsieur Jacques Chirac,

Président de la République française

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Copie conforme à:

- Monsieur le Président de la Commission Européenne, Monsieur Romano Prodi

- Madame Viviane Reding, Commissaire en charge de l'Education et de la Culture auprès de la Communauté Européenne

- Madame Maruja Gutierrez-Diaz, responsable du programme "e-Learning" auprès de la Communauté Européenne

- Monsieur le Commissaire européen Chargé de la Recherche, Monsieur Philippe Busquin

- Monsieur le Commissaire européen Michel Barnier Chargé de la politique régionale et de la réforme des institutions

- Monsieur le Commissaire européen Erkki Liikanen Chargé des Entreprises et de la la Société de l'Information

- Madame la Commissaire  Européenne Chargée de l'Emploi et les Affaires Sociales

- Monsieur le Premier Ministre de la République française, Monsieur Raffarin

- Monsieur le Ministre de l'Education Nationale de la France Luc Ferry

- Madame la Ministre de la Recherche de la France Claudie Haigneré 

- Monsieur Jean-Jacques Aillagon, Ministre de la Culture et de la Communication de la France

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Monsieur le Président,

Veuillez, s'il vous plaît, excuser le retard de cette lettre que j’ai promise par téléphone à un membre de votre cabinet. Il m’a demandé de vous l’envoyer par la Poste.

Je lui ai un peu parlé de ce projet de vive voix et je pense qu’il a dû vous en parler un peu. Je vous envoie donc ci-dessous le texte de ce projet européen.

Comme vous le savez, je suis l'auteur de ce projet que je souhaite réaliser avec la bienveillance de Monsieur le Président et en partie avec le concours financier de la France. Ce projet attend, entre autre, le feu vert et le soutien financier du ministère de l'Education Nationale, celui de la Culture et de la Communication ainsi que celui de la Recherche.

J'ai pu rendre sensible, d'un autre côté, et faire prendre connaissance de ce projet européen au nouveau Ministre de l'Education, Monsieur Luc Ferry.

Permettez-moi, comme pour Madame Claudie Haigneré , Monsieur Luc Ferry, et Monsieur Aillagon, de solliciter une audience ou un entretien téléphonique (au choix) avec Vous pour Vous exposer brièvement et directement le contenu de ce projet afin que je puisse passer à la mise en œuvre, dès que possible, de cette sorte de banque européenne audiovisuelle du savoir de notre époque ouverte à tous et aux temps à venir.

Cette banque aura aussi le mérite de donner un véritable travail fixe et utile à de nombreuses personnes issues des écoles ou des formations audiovisuelles et qui, pour l'instant, se trouvent sur le marché du travail et sont pour la plupart souvent au chômage.

Lors de son "grand oral" à la télévision, Monsieur le Premier Ministre, Monsieur Raffarin, a dit qu'il restait des reliquats de l'année universitaire achevée, environ 600 millions d'Euros et qui seraient à la disposition de projets relevant de l'Education Nationale et de la Recherche.

Permettez-moi d'espérer que la FEVES pourrait bénéficier de cette somme d'argent ou du moins d'une partie.

Avec la création de la FEVES, il s'agit de rendre l’Etat riche de l'une des principales valeurs humaines: la Connaissance. Il s'agit d'archiver, pour les générations futures (comme pour les acteurs de la création audiovisuelle contemporaine dans le domaine du savoir) et dès que possible, le travail de ceux qui ont fait l'effort d'étudier et de vouloir transmettre l'objet de leurs études. Cette synthèse des connaissances exprimées de façon originale par chacun des professeurs qui accepteront d'être filmés en vidéo constitue un véritable trésor pour les nations. Et vous savez comme moi que chaque professeur qui disparaît, c'est une véritable bibliothèque que nous perdons, parce que le cerveau de chacun de ces hommes de sciences est unique et qu'il a ordonné, d'une façon très originale, les études effectuées dans la constante recherche de la vérité.

Avec la naissance de la FEVES ce sera aussi une chance de plus pour l'étude: proposer et donner à tous les hommes de la planète un jour la possibilité d'accéder de partout dans le monde entier (par Internet) à cette bibliothèque vidéo (audiovisuelle) du savoir des professeurs d'Université traduit dans de nombreuses langues. Ainsi naîtra peut-être une véritable démocratie de la quintessence de la Connaissance.

La FEVES est un projet ambitieux qui n'entend pas se substituer à ce qui existe déjà dans ce domaine mais qui s'ajoute en supplément aux efforts déjà entrepris.

Je souhaiterai pouvoir enfin passer, dès que possible, à sa mise en œuvre concrète et disposer des fonds nécessaires pour une entreprise d'une telle ampleur. Vous l'aurez compris, ce projet est aussi à terme la réalisation d'une sorte de banque européenne audiovisuelle du Savoir et des Connaissances universitaires européennes des professeurs de notre époque, ouverte à tous et aux temps à venir (Education, Recherche, Culture et Communication!).

Permettez-moi, Monsieur le Président, encore une fois de souhaiter pouvoir Vous en parler de vive voix, quand Vous voudrez, pour pouvoir éventuellement compter sur Votre soutien et Votre aide auprès aussi de Vos différents collègues européens présidents, rois ou reines.

Je souhaiterai, dans un premier temps, être nommé officiellement à la tête de cette nouvelle institution dont j'ai eu le premier l'idée: je souhaite qu'elle soit dotée de moyens financiers suffisants pour pouvoir opérer correctement. Dans un deuxième temps, je serai heureux de pouvoir compter sur le soutien et l'aide de Monsieur le Président de la République française auprès de ses différents homologues européens, que je vais devoir contacter très prochainement en vue de leur proposer d'adhérer à ce projet.

En effet, je souhaite réaliser la création de cette structure en même temps en France et dans le reste de l'Europe. Je serai heureux donc heureux d’être 'parrainé' en premier lieu par la France et par le Président de la République française lui-même, auprès du conseil de l'Europe.

J'ai un passeport européen et suis de nationalité française et il est normal que je m'adresse en tout premier lieu aux autorités de mon pays pour concrétiser un projet de cette ampleur. Je crois honnêtement que la France pourra tirer le meilleur profit d'être à l'origine de cette initiative.

Je Vous suis très reconnaissant et Vous prie, s'il vous plaît d’agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments les plus respectueux.

 


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Révision : 01 août 2003