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Accueil de "Diverses lettres envoyées"

 

Vous êtes ici sur la page consacrée à ma réponse à la suite de la réception du courrierIn ci-dessous qui m'invitait à découvrir la vidéo suivante à l'adresse http://www.strasbourgcurieux.com/fourrure/ .

J'ai répondu à cette demande de pétition par le petit texte qui suit et par le suivant aussi.

 

J'ai reçu ensuite le 28 février 2005 la réponse de Jean Hugo Filion à laquelle j'ai envoyé ma réponse suivante le lundi 4 avril 2005 (quelques minutes après avoir rendu public cette réponse ici).

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message et pétition de JP reçue par Laury Granier samedi 26 février 2005 11:47 :

 

samedi 26 février 2005 11:47De : Jp [mailto:credoinunundeum@free.fr]
À : granier.laury@free.fr
Objet :
Pétition

Bonjour à tous

Je vous demande par avance de regarde cette vidéo:
http://www.strasbourgcurieux.com/fourrure/

je suis vraiment très très profondément touché par ce que l'on fait a ces pauvres  bêtes innocentes .Voyez ces pauvres bêtes probablement des raton laveur se faire retirer la fourrure a vif après cette terrible souffrance on les voit encore vivants . Chaque hiver, environ 35 millions de mammifères magnifiques et intelligents sont massacrés purement à cause de la fourrure qu'ils portent sur le dos C'est horrible et inhumain Les hommes qui exercent ces souffrances sont des  criminels On t il un coeur pour faire ca ??
Pourquoi ne devrait on pas faire ce qu'il font sur eux même ou sur leur famille ?Il verrait l'effet produit
Je suis terrorisé par ces images. Je ne vous demande pas grand-chose  juste me compléter le document ci-dessous et de me le transférer par la suite (n' hésitez a le communiquer à vos amis et de me faire parvenir nom adresse ect.) C'est tous ensemble que l'on mettra fin a ce commerce abominable

Merci de tout cour a tous de votre participation

Nom .........
Prénom.......
Ville ........
Courriel ...........
 

Vos coordonnées ne seront en aucun cas transmis a des tiers
 

Merci

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première réponse de Laury Granier envoyée sam. 26/02/2005 13:01:

 

Merci de votre envoi.

 

J’ai regardé la vidéo signalée. Merci de l’avoir signalée. Il faut que cela se sache et je crois qu’elle est suffisemment explicite pour dégoûter à jamais tous ceux qui croient avoir besoin de porter des fourrures de devoir les porter d’autant qu’il existe aujourd’hui toutes les alternatives (laine polaire, gore tex) pour éviter ces massacres inhumains d’autres temps. Hélas c’est vraiment misérable que des hommes s’abaissent à faire subir cela à de pauvres bêtes contre de l’argent ! Je n’avais jamais vu une telle horreur de mes propres yeux l’ayant seulement imaginé.

Je suis avec vous dans ce combat. Même si les bêtes tuées sont des carnivores elles ne méritent pas ce traitement. Il serait préférable que nous parvenions à les rendre végétarienne ou V+ (lisez ici ce que nous pouvons déjà faire ou dire) comme je pense que devrait être l’orientation de l’humanité en matière alimentaire pour mettre un terme définitif au mal. C’est aussi malheureusement ce qui se passe dans certaines des boucheries de nos pays dits civilisés et c’est pire encore car en plus les hommes font cela à de pauvres bêtes végétariennes innocentes qui ne font pas de mal du tout en broutant de l’herbe ! (Aussi il ne faut pas désespérer et vivre pour combattre, pour gagner l’un des combats de ce siècle !

 

Salutation distinguées.

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réponse de JP, reçue samedi 26 février 2005 14:45:

De : Jp [mailto:credoinunundeum@free.fr]
 

 

Merci et n'hésitez pas voir mon site et à laisser quelques commentaires  sur http://antifourrure.skyblog.com/

 

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seconde réponse de Laury Granier envoyée sam. 26/02/2005 19:03 :

 

Cher JP,

 

Permettez-moi de vous écrire de nouveau à la suite de votre remerciement qui me touche. Je suis allé voir votre site. Il est remarquable.

 

Je vous avais mis un lien ici vers ce texte en soulignant une des expressions de mon précédent courrierIn (variante de courriel) pour que vous alliez découvrir ce texte sur mon site qui va un peu dans le même sens que votre combat mais sur un autre chapitre. Merci donc d’aller le lire et de remettre, si possible, ce lien sur l’expression en question dans le petit texte de moi que vous avez eu la gentillesse de publier sur votre site (et dont je vous remercie sincèrement) sous le pseudonyme de Laurye.  Si j’apprécie votre discrétion de ne pas avoir mis ma vraie identité, je pense honnêtement qu’il n’y a aucun risque à vivre en étant masqué par une fausse identité. Au fond, je ne pense pas avoir suffisemment d’importance pour avoir des ennemis d’aucune sorte et si je devais en avoir, ils seraient ennemis d’eux-mêmes par conséquent, puisque je suis leur serviteur dans la plupart de mes activités. Je vous propose donc de réinscrire ce lien de façon à ce que certaines personnes intéressées par ce que j’ai écrit ici ou dans mon message précédent (celui que vous avez publié) puissent continuer la lecture sur un autre sujet qui complète celui-ci de la fourrure, en découvrant ce texte qui propose déjà, dans un premier temps, des mesures réalistes et réalisables pour faire cesser, du moins je l’espère, assez rapidement, une partie du rapport cruel encore entretenu par certains hommes vis-à-vis des animaux, ceux qui sont encore enfermés, en cage, dans les zoos.

 

Merci de mettre aussi mon véritable nom et prénom : Laury Granier car nous sommes dans une confédération démocratique neutre, l’Europe, et nous avons le droit de nous exprimer librement sur tous les sujets car heureusement on a fini par comprendre qu’il vaut mieux encore que tous le monde puisse s’exprimer que d’interdire des propos, à moins évidemment que ceux-ci n’incitent à la haine, au mépris, à la violence armée. Des propos qu’il est finalement juste d’interdire car ils sont ceux de la cause pour laquelle vous combattez, ils sont ceux des méchants.

 

Au-delà de nos petites personnes respectives, ces causes existent de tout temps et existeront toujours. C’est le combat de l’Amour, c’est la cause du Cœur, c’est la cause de l’Éthique, c’est la cause de la Droiture, en un mot c’est la cause de la Vérité et celle-ci est éternelle et toujours inchangée et immuable depuis toujours : l’homme ne doit pas s’abaisser à faire du mal à qui que ce soit car sinon il perd son statue d’homme pour devenir un animal féroce, c'est-à-dire un animal dangereux dont il faut se défendre. De plus, c’est connu : plus il y a de martyr plus la justice et la vérité finissent par triompher. Ce serait donc très stupide à ceux qui prônent la chasse ou la fourrure de nous vouloir du mal car aussitôt cela se retournerait contre eux. Évidemment, ils le savent, ils sont malins car ils ont fini par tirer les leçons de l’Histoire : c’est ainsi que le christianisme a finalement eu raison des lions et des tigres, des aigles impériaux romains et qu’après quelques martyrs au Colisée de Rome cette religion s’est imposée pour des milénaires, de même en ayant fait du mal à des peuples comme celui des juifs, des tziganes ou à des minorités d’handicapés, ils ont aboutit à faire (puisqu'ils sont par essence des imbéciles) le contraire c'est à dire à faire respecter que pour les siècles des siècles et peut-être jusqu'à la fin des temps (c'est à dire à un recommencement des temps, puisque cela ne peut exister) dès que l’on voudra du mal à un juif ou à un tzigane ou à un handicapé on sera par conséquent hors la loi par essence compte tenu de l'inadmissible advenu au milieu du siècle dernier, ce qui est juste après tout car ce n’est pas en opprimant un peuple, une personne quelqu’elle soit sous de fallacieux prétextes, par la contrainte ou par la violence que l’on peut réussir à changer les choses.

 

Ce n’est pas par la dictature qu’on gouverne mais en suggérant les conduites les plus nobles. Je sais que ceux qui sont capables d’êtres inhumains au point de martyriser certaines bêtes sont malgré tout des hommes et derrière le masque des sans-cœur qu’ils ont posé sur leur visage il reste des êtres humains, par conséquent ils sont capables tous de redevenir humain si on leur propose des alternatives viables pour le redevenir dans leur quotidien : il n’est pas rare de voir d’anciens chasseurs, d’anciens bourreaux, d’anciens pilleurs de tombe devenir des protecteurs des animaux, de changer de camp, de devenir gardien des tombes qu’ils profanaient. Par conséquent je garde espoir et je suis sûr que personne au fond ne peut souhaiter vraiment martyriser par goût de pauvres bêtes si ce n’est parce que la personne est devenue malade à force d’intoxication mensongères : ce sont les circonstances, les parcours individuels qui poussent certaines personnes à perdre leur humanité de départ. C’est pourquoi la psychanalyse existe de façon à permettre de retrouver en soi un peu de cette humanité de l’enfance perdue. De plus nous devons nous dire que chacune de ces personnes pourraient être notre père notre mère, notre frère, notre sœur et que nous aurions pu naître à leur place dans des familles qui ont permis qu’ils deviennent ces êtres là : des bouchers (d’ailleurs il se peut que nous ayons nous-même tous un ancêtre boucher, chasseur, qui sait ?).

 

D’autre part je ne suis animé par aucun sentiment de haine envers les bouchers, les pêcheurs, les fourreurs, et les bûcherons car si je pense qu’ils pourraient avoir été mes parents je sais par expérience que la haine est un sentiment minable, c’est le sentiment qui pousse certains à devenir des fourreurs, des bouchers, ou des pêcheurs ou même des bûcherons pour faire ou gagner de l’argent sur le dos d’êtres différents sous prétexte que l’on désir obtenir telle ou telle chose matériellement dans la vie quotidienne : c’est l’avidité qui les pousse à cela et ce sentiment est hélas à notre époque de tentations innombrables assez fréquemment exprimé. Aussi le seul sentiment que l’on peut avoir c’est celui de la pitié et de la compassion, compassion à la fois pour ces animaux martyrisés bien sûr, mais surtout compassion pour ces êtres humains qui pour pouvoir manger acceptent de se compromettre dans des actes aussi misérables, cruels et odieux car ils n’ont pas voulu comprendre qu’ils pouvaient refuser de les pratiquer en gardant leur intégrité de départ, c'est-à-dire d’enfants de cœur, si j’ose écrire.

 

Je n’oublie pas que j’ai été moi-même un carnivore pendant 23 ans et que la route spirituelle est longue pour se convertir à l’inverse de ce que l’on a cru sincèrement être pendant des années en provenant d’une famille qui était carnivore, héritière qu’elle était d’une époque ancienne et croyant sincèrement que c’était là la meilleure façon d’élever un enfant pour le mener à l’âge d’homme.

 

Il vaudrait encore mieux que la société entière paye une sorte de RMI à ces personnes pour leur permettre de vivre plutôt que de les autoriser à se comporter de la façon que j’ai découvert sur votre vidéo.

 

Si ces animaux qui deviennent des peaux sont pour certains d’entre eux des animaux « malfaisants » au départ, en tout cas des carnivores, ce n’est pas une raison d’une part de les élever en grand nombre, en batterie comme des poulets et d’autre part de leur faire subir de telles atrocités qui sont celles que peuvent faire subir des animaux cruels à des animaux plus faibles donc que des hommes n’ont pas le droit de faire subir à qui que ce soit. Mieux vaut comme pour les chiens et les chats domestiques de nos cités les rendre progressivement végétariens ou les apprivoiser en leur proposant une nourriture végétarienne car, en ville, chiens et chats (autrefois carnivores) n’ont bien sûr plus besoin de viande ou de poisson dans la mesure où ils sont les amis de l’homme, où ils sont capable d’écouter de la musique et surtout parce qu’ils n’ont plus besoin de faire de l’exercice pour chasser et se nourrir, ce qui était leur fonction aux temps préhistoriques de l’humanité.

 

Aussi je suis en ce moment en train de terminer de corriger un texte de réflexions (pratiquement terminé sur ce sujet et qui sera prochainement en ligne sur mon site). Il démontre qu’il est enfin possible, à notre époque, en Europe et surtout en France, en tant qu’être humain, de se passer de viande et de poisson, à fortiori si nous pouvons parvenir à le faire aujourd’hui c’est que le contexte économique actuel s’y prête enfin : il offre toutes les alternatives pour que cela soit enfin possible – ce qui n’était pas le cas autrefois - à la fois par l’importation continuelle de fruits et de légumes du monde entier, à la fois par l’énorme quantité de fromages différents produits et cela enfin à longueur d’année sur l’ensemble de notre territoire et sur les étalages de nos marchés, par conséquent si cela est possible pour l’être humain ce sera à fortiori la même chose pour tous les animaux que ce soit les domestiques ou les semi-sauvages – puisque habitants de réserves qui sont sous la protections d’êtres humains chargés de cela, on ne peut plus vraiment aujourd’hui parler d’animaux « sauvages » au sens stricte de ce mot, ils sont donc tous devenus des semi-sauvages – ils pourront donc, à leur tour, cesser d’être des carnivores ou les chasseurs qu’ils sont ou étaient et ce sera à l’homme de s’occuper de cette métamorphose des animaux semi-sauvage en animaux « fréquentables » d’autant plus que les hommes peuvent enfin limiter le nombre des végétariens ou des animaux qui servaient autrefois d’appât, de proies (par la pilule par exemple) ou même déterminer le sexe des animaux végétariens dont l’humanité a besoin pour le lait, les œufs, la laine !

 

C’est pourquoi je vous soutiens dans ce combat car nous sommes à une époque charnière où la chaîne alimentaire est enfin totalement rompue (du moins en Europe) et n’existe plus du tout que pour ceux qui ont intérêt à la croire encore et ne savent pas réfléchir ou plus réfléchir, c’est pourquoi j’estime qu’aujourd’hui nous n’avons pas à rougir de mener ce combat qui est d’ailleurs gagné d’avance car les temps ont véritablement changés en tout et pour tout : ce qui était encore excusable il y a seulement 30 ans ne l’est plus du tout aujourd’hui puisque la laine polaire, le gore tex par exemple existent : les gants en laine polaires protègent mieux contre le froid que ne faisaient autrefois les gants en cuir, les gants de fourrure ! (J’ai moi-même roulé en deux roues à grande vitesse dans Paris sous la neige ou à des températures au-dessous de zéro et je puis affirmer, sans mentir, que je n’ai jamais eu froid habillé avec une veste de gore tex et avec une veste en laine polaire ainsi qu’avec une paire de collant de laine sous le pantalon (c’est d’ailleurs ma tenue de skieur ou de randonneur alpin par tous les temps les plus froids ; je ne porte d’ailleurs pas une seule chose en cuir, ni même des chaussure en cuir puisque tous les progrès ont été faits aujourd’hui en matière de chaussures dans le domaine des chaussures de sport qui ont même de l’air dans les semelles – ce qui est merveilleux pour amortir les chocs, et de plus il existe aussi des chaussures à base de gore tex et d’autres matières formidables).

 

Il ne faut pour autant pas cracher sur ces fourrures ou même les brûler car d’une part il se peut qu’un jour, dans une époque lointaine enfin totalement végétarienne on puisse ressusciter un clone ou la bête ayant subi ce martyr (en ayant été transformé en fourrure de façon abominable que nous avons découvert dans votre vidéo si instructive) et d’autre part on peut penser que si elles sont encore portées aujourd’hui par certains c’est parce qu’elles ont été héritées par ces personnes frileuses de personnes provenant d’autres époques, d’époques encore anciennes où la cruauté était de mise, non pour afficher par une fourrure la fortune des personnes qui les portaient, mais tout simplement parce que les alternatives technologiques actuellement heureusement nécessairement de mises et viables n’avaient encore été mises au point ! Il est cependant certain aujourd’hui que toutes les personnes qui continuent à porter de la fourrure et qui en achète aujourd’hui n’ont plus aucune excuses valables d’en acheter de nouvelles étant donné que ces alternatives existent et qu’elles sont connues de tous et qu’elles ont prouvés leur efficacité.

 

Il est évident aujourd’hui que la véritable richesse est bien la votre : celle du cœur, celle qui s’oppose à faire subir de tel traitements inhumains aux animaux qu’ils soient végétariens ou carnivores et il faut saluer ici toutes les personnes qui s’opposent à porter du cuir, des manteaux de fourrure, qui résistent d’une façon ou d’une autre à la cruauté sous toutes ces formes. Bien sûr aussi ce combat ne peut être gagné que par la non-violence.

 

On ne gagne jamais la bêtise, la stupidité, par la haine ou la violence qui n’engendre que la réciproque. C’est l’intelligence, la vérité, les propos sains et sensés, les alternatives avérées qui auront raison de tous car personnes n’est stupide à jamais et même le plus criminel des hommes contient en lui l’inverse qu’il faut lui faire retrouver en lui ayant était trompé au départ et étant devenu un criminel toujours malgré son véritable soi, (ne l’oublions pas l’erreur est constructive, c’est en se trompant que l’on apprend à ne plus se tromper, ce qui ne veut pas dire qu’il faut se tromper pour apprendre !) c’est pourquoi il faut s’opposer à la peine de mort : ce n’est pas en devenant nous même criminel que nous arriverons à faire cesser le crime (qu’il existe de l’homme envers l’homme, de l’homme envers les animaux ou de l’homme envers les plantes); c’est en montrant l’exemple aux criminels qui sont des malades, c’est pourquoi par ce qu’il sont malades, ils ont par conséquent guérissables, dans la mesure aussi où toute la société occidentale est encore un peu coupable d’être criminelle en continuant à accepter que l’on autorise à manger de la viande ou du poisson à l’heure où toutes les alternatives existent pour éviter de le faire (fruits et légumes en abondance, fromages etc.…).

 

C’est pourquoi aussi à l’heure où les canons à eau existent les gouvernements qui utilisent des armes « tueuses » ou des armes chimiques pour se débarrasser des contestataires sont des gouvernements aux mains de dangereuses personnes dont il faut se méfier et qui sont indignes de gouverner leur semblable car souvent la contestation est bonne, légitime et permet à l’ensemble de la pyramide humaine de progresser : la preuve !

 

Le mieux serait donc que vous mettiez un lien ici vers le texte qui se trouvera à cette adresse dans quelques jours car j’ai dévoilé dans cette réponse un peu de ce que les lecteurs pourront découvrir dans ces autres lignes de ma main à cette adresse.

 

Salutations distinguées.

Laury Granier

 

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à la suite de ces messages, j'ai reçu quelques réponses sur mon adresse de courrierIn que je copie/colle ci-dessous :

 

Edgar MORIN  (dim. 27/02/2005 12:14) à Laury Granier :

 

vous avez bien raison

Edgar MORIN

 

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jm.hennequin [jm.hennequin@wanadoo.fr] dim. 27/02/2005 12:11 à Laury Granier :
 
LES ANIMAUX ♥ : J'ai reçu du courrier concernant les fourrures !
Choisir un autre panneau de messages
 
Discussion préc.  Discussion suiv. 
Réponse
Conseiller Supprimer    Message 1 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNDanydool4  (Message d'origine) Envoyé : 26/02/2005 17:55
Patrick me demande de diffuser ce message ( pour association Fourrure Torture )

De : Animal Rights

Date : 02/26/05 00:45:49
A : patrick guyot
Sujet : Re: Des vidéos insoutenables
 
Bonjour.
Nous connaissions déjà ces vidéos. En tout cas, merci quand même pour l'info
 
Nous avons mis un lien vers les vidéos de EAST et de PSA sur la 1ère page de
www.fourrure-torture.com

Pour notre part, nous pensons que les fourreurs sont parfaitement au courant

des pratiques des éleveurs. Les fourreurs que nous avons vu à la télé et à
la radio lors des derniers débats sur la fourrure n'ont pas hésité à mentir
pour cacher leurs pratiques, ce qui montrent qu'ils n'ont pas l'intention de
changer leurs méthodes.
A bientôt.
 
Effectivement, ces vidéos ont également et malheureusement (en tous cas en Suisse) donné une véritable tribune aux fourreurs, les médias les laissant dire absolument n'importe quoi sans donner la parole aux
opposants.

Il faut saisir chaque opportunité pour ne pas laisser ces mensonges entrer dans les consciences: courriers des lecteurs aux journaux, lettres aux télés ou radios, distributions de tracts devant les magasins de fourrure et ailleurs,etc...La fourrure sans cruauté n'existe tout simplement pas!

Cordialement,
 

Lisa


http://www.borta.org/article.php3?id_article=289
http://www.borta.org/article.php3?id_article=290

Jean-Luc, pour Fourrure Torture

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Une autre association me signale une émission télé pour nos amis de Belgique !
 
Une émission sur cette vidéo et la fourrure passera à la télévision belge : RTB dimanche soir 27 février. Jardin extraordinaire présenté par Claudine Brasseur.

Voulez-vous lui faire part de vos informations. Elles seront utiles pour le débat.

merci

Simonne   EGGERICKX  

Présidente  de  "A.D.A." Asbl

Association de Défense Animale



 
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Réponse
Conseiller Supprimer    Message 2 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNDanydool4 Envoyé : 26/02/2005 17:57
http://www.fourrure-torture.com/    désolé le lien n'était pas actif !

 
Réponse
Conseiller  Message 3 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNMchristian0001 Envoyé : 26/02/2005 18:10
 

 
Réponse
Conseiller  Message 4 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNMchristian0001 Envoyé : 26/02/2005 18:11
Merci Dany pour le lien, c'est tout simplement horrible.

 
Réponse
Conseiller Supprimer    Message 5 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNDanydool4 Envoyé : 26/02/2005 18:15

Suite à la campagne anti-fourrure menée par la coalition internationale contre la fourrure CAFTi (Coalition Against the Fur Trade international), le groupe Inditex, comprenant notamment la chaîne de vêtements Zara, a affirmé qu'il ne vendrait plus de manteaux et accessoires en vraie fourrure dans tous ses magasins (plus de 2000 dans le monde). Le groupe Inditex et Zara ont indiqué avoir pris conscience de la cruauté se cachant derrière le commerce de la fourrure et avoir pris cette décision par respect envers leurs clients.

Cette campagne a été coordonnée en France par Animal Rights 06. La plupart des groupes locaux engagés dans la campagne contre les Galeries y avaient participé.


 
Réponse
Conseiller Supprimer    Message 6 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNDanydool4 Envoyé : 26/02/2005 18:24
Contre la fourrure 35 réponses Lalouve 25/02/05, 14:42:15

un forum ( wanadoo )  animaux auquel  vous pouvez participer !


 
Réponse
Conseiller Supprimer    Message 7 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNDanydool4 Envoyé : 26/02/2005 19:07
Liens à faire circuler merci !

- Fourrure-torture
http://www.fourrure-torture.com/

- Fur is dead

www.furisdead.com/

- Le dossier de 30 millions d'amis concernant la fourrure en général:
www.30millionsdamis.fr/FR/Dossiers/Contrelafourrure/Contreleportdelafourrure.asp

- Le dossier de 30 millions d'amis concernant la fourrure de chiens et chats:
www.30millionsdamis.fr/FR/Dossiers/Contrelafourrure/Lescandaleuxtraficdefourruresdechienetdechat.asp

- Fourrure
http://membres.lycos.fr/mizoni/fur.html


- C'est beau, la mode... Avant/Après
http://www.acusa.ch/an1998-1/21-fourrures.html

- La page de BB sur la fourrure
http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/fbb.php?Id=117&IdPere=12

 


 
Réponse
Conseiller  Message 8 sur 8 dans la discussion 
De : Surnom MSNMchristian0001 Envoyé : 26/02/2005 21:02
merci Dany, j'ai été faire quelques réponses à certaines de ces dames porteuses de fourrure.
 
pour les autres liens je vais aller les mettre sur les autres com, j'ai déjà été mettre la réponse que Christiane a reçu
 
bonne soirée et à plus tard
Christian


bien reçu votre message , comme vous pouvez le constater  je lutte  aussi je mon coté!  je suis de tout coeur avec vous et je n'oublis pas ce que vous avez fait pour le carrousel de la tour Eiffel!

bon dimanche  Dany Dool

voilà un groupe de défende des animaux ou je me suis inscris , je vais transmettre votre courrier afin de dire que vous soutenez ce combat anti fourrures!

http://groups.msn.com/protegeonslesanimaux

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animalien : dim. 27/02/2005 10:37 à Laury Granier:

Bonjour,

Nous vous remercions de votre visite et de votre mail.

Cette vidéo est vraiment Insoutenable comment peut-on... Au nom de quoi...

Nous avons ajouté le lien vers celle-ci sur notre page nous espérons vivement qu'elle fera prendre conscience que cela ne doit plus Jamais exister.

Nous vous remercions pour votre intérêt envers la Cause Animale, et espérons que vous continuerez longtemps à prendre ce genre d'initiative et de cette manière à faire vraiment changer les choses. 

Très Cordialement
Animalien site sur la Protection Animale

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sabine g [sabineg47@hotmail.com] dim. 27/02/2005 11:01 à Laury Granier :

c'est pas possible, comment peut on faire ça, je vous écris alors que je viens de voir cette vidéo, du moins une partie, je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, et je pleure en vous écrivant la nature humaine est vraiment si infame que ça ? je croyais pourtant être hélas affranchie, plus ou moins, faisant partie des webmaster du site animalien, et en tant que membre de la spa

pourtant chaque fois, je suis encore plus écoeurée par ce que je peux découvrir. Mes larmes ne cessent pas de couler et en fait je m'aperçois que je ne sais pas quoi dire de plus, j'ai tellement l'impression pour la première fois que tout ce que nous avons déjà fait et ce que nous tentons encore via notre site, nos actions si minces, nos pétitions, en fait, à quoi
ça sert ? c'est trop insoutenable

dites moi, si vous avez une réponse à m'apporter, parce que là, vraiment avec ce que je viens de voir, c'est trop, c'est trop, c'est trop dégueulasse ! j'ai tellement mal

Sabine

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Bernard Dumaine [b.dumaine@wanadoo.fr] dim. 27/02/2005 10:34 à Laury Granier

 

Bonjour,

 

J’ai regardé le début de la video, je n’ai pas pu tout voir, ça m’a trop écoeuré !!!

 

Bernard

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SMAL - IDF [SMAL-IDF@semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org]dim. 27/02/2005 09:50 à Laury Granier

 

Bonjour,
 
Merci.
 
Pensez-vous être des nôtres pour la SMAL 2005 sur Paris ?
 
A bientôt
 
Pour la libération inconditionnelle et immédiate de tous les "animaux de laboratoire",

International Campaigns
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SMAL 2005 : du samedi 16 au dimanche 24 avril 2005 :
www.semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org
Forum No Vivisection :
http://fr.groups.yahoo.com/group/no_vivisection

 

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de OPINIONS@LEMONDE.FR à Laury Granier, dim. 27/02/2005 03:12 :

Nous avons bien reçu le point de vue que vous avez envoyé à la rubrique " Opinions " du " Monde ".
Nous ne manquerons pas de le lire avec attention.
Nous vous préviendrons si nous avons l'intention de le publier.
Merci pour la confiance que vous témoignez à notre journal.

Le responsable de la page Débats

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De : Jean Hugo Filion [mailto:jhfilion@furcouncil.com]
Envoyé : lundi 28 février 2005 15:16
À : laury granier
Objet : RE:

 

Bonjour,

Merci de nous partager vos préoccupations.  Nous tenons à vous assurer que nous sommes également très préoccupés par ces films.

Toutefois, ces images sont un peu troublantes, car aucun fermier ne tenterait de prélever la fourrure d'una animal vivant.  Non seulement cette opération serait d'une extrême cruauté, mais elle serait également dangeureuse pour l'opérateur et endommagerait les peaux.  Cela suggère que la vidéo en question puisse être un coup monté.   Si c'est le cas, on peut se poser des questions sérieuses sur les activistes qui distribuent ces images.

Pour en avoir le coeur net, notre fédération internationale a demandé la version compléte de la vidéo et tous les détails de production.  Nous espérons avoir accès à ces informations rapidement.

Aussi nous voulons que vous sachiez que l’industrie canadienne de la fourrure est responsable et écologique.  Au pays, des politiques de conservation et règlements sont mis sur pied pour assurer l’harmonie avec la nature.  Aucune espèce menacée n’est utilisée et l’industrie de la fourrure n’utilise seulement qu’une mince partie des surplus produits annuellement.  C’est ce que les biologistes de la nature appellent l’utilisation  responsable des ressources renouvelables, un principe défendu par les Nations Unies (UNEP) et toutes les organisations internationales de conservation de la faune.  En fait, après 400 ans de commerce de la fourrure, il y a aujourd’hui plus de castors qu’à l’arrivée des premiers Européens.

De plus, les animaux ne sont pas utilisés seulement que pour se vêtir.  Les castors, rats musqués et autres espèces sont chassés par des Amérindiens et autres trappeurs pour se nourrir.  Les animaux qui ne sont pas utilisés à des fins comestibles par les humains sont retournés en forêt pour fournir de la nourriture aux animaux durant l’hiver.  Les visons d’élevage fournissent des fertilisants organiques, des huiles fines et autres produits utiles en plus de leur fourrure.  Rien n’est gaspillé.

Les Canadiens sont également les leaders mondiaux de la promotion des standards  en matière de bien-être des animaux à l’état naturel et sur les fermes d’élevage.  Les trappeurs ont un intérêt direct et personnel à protéger les habitats naturels: ils sont les premiers à sonner l’alarme lorsque les populations animales sont menacées par des maladies, la pollution ou des projets de développement mal planifiés.

La fourrure est une vraie éco-matière : elle est biodégradable, renouvelable et naturelle.

L’industrie de la fourrure est le gagne-pain de plus de 80,000 Canadiens issus de diverses régions du pays.

 

Bonne journée!

______________________________________________________________________________________________la réponse du 4 avril 2005 publiée sur ce site quelques minutes avant de l'envoyer par courrierIn à l'intéressé: M. Jean Hugo Filion, lundi 04/04/2005 02:46 et republiée corrigée le lendemain 05/04/2005 à 1 heure :

 

Monsieur,

 

Tout d’abord je vous prie, s’il vous plaît, d’accepter mes excuses pour le retard survenu pour cette réponse que je vous devais : j’ai été retardé par un déménagement personnel : aussi je n’ai pu trouver qu’au compte goutte le temps nécessaire pour vous répondre.

 

Je vous remercie de votre réponse. Permettez-moi de vous envoyer à mon tour cette réponse que je vous fais sous la forme d’un « monologue » pour un scénario de film fiction ou pour être dit sur la scène d’un théâtre. C’est dans cette optique que vous me permettrez de vous suggérer de lire ce texte car en tant que scénariste et cinéaste je ne peux exercer que mon métier : laisser parler un personnage de fiction. J’ai souhaité qu’il parle à la première personne et qu’il incarne un personnage anti-fourrures en s’appuyant bien sûr sur le texte de votre réponse à mon premier courrierIn, vous considérant donc à votre tour de ce fait son  interlocuteur de fiction. Voici donc le texte de sa réponse, de ce monologue qu’il m’a chargé de vous dire.

 

Le Monologue à cornes de Laury Nocéros.

(ici entre autres choses évoquées il vous sera dit que la fin de l’exploitation animale est enfin possible  y compris bien sûr la fin de la fourrure ou celle du cuir).

 

Laury Nocéros : « Je suis d’emblé sensible et un peu rassuré par le fait que vous dîtes être « également très préoccupés par ces films ». Cela me réjouit car cela prouve qu'il reste en vous un peu d'humanité, (je réponds donc ici à un être humain et je suis heureux de le constater ; nous allons certainement finir par nous entendre) car évidemment après de telles images comment ne pas se montrer préoccupés, comment ne pas être scandalisés? Elles sont ceux de criminels à l'oeuvre et cela ne fait aucun doute !

 Merci aussi pour cette "assurance" que vous me donnez que cela vous préoccupe. Je ne peux donc pas douter de votre sincérité, elle est certainement celle d'un honnête homme.

Merci aussi de nous dire (pour nous rassurer) qu'"aucun fermier ne tenterait de prélever la fourrure d'un animal vivant" et je suppose que vous le dites en songeant à la manière très difficilement narrable que nous avons découvert dans les vidéos : animaux battus, écorchés vivants, dont on retire la peau alors que l’animal n’est même pas mort tout à fait, agonisant qu’il est par les tortures abominables, effroyables, immondes qu’il a enduré d’une nature comparable à celles qui sont infligées aux poissons quand on les sort de l’eau, un hameçon dans la bouche, se tordant de douleur par manque d’eau, recherchant cet élément si vital, si essentiel à leur survie, l’eau, de toutes leur force. Il semble donc qu’ici il n'y a pas de mot assez violents pour dire ce que nous avons pu découvrir, l’un et l’autre, comme horreur dans ces images qui témoignent aux yeux de tous de ce que certains hommes sont capables d’infliger à d’autres espèces, poussés qu’ils sont par leur avidité ou par leur besoin d’argent, sous prétexte qu’ils ont eu la bêtise (au sens négatif) de croire qu’il y a apparemment une différence qui existe entre eux et la dite espèce qu’ils s’autorisent à persécuter en croyant à tort que cette différence peut les autoriser à commettre de tels crimes ! Or ils se trompent car toutes les espèces sont avant tout des êtres vivants. C’est pourquoi s’attaquer à l’une d’elle seulement (ou même au pire la meurtrir) c’est s’attaquer en définitive à toutes et c’est par conséquent être de ceux qui ne sont pas capables de respecter la Vie, le miracle qu’elle représente intrinsèquement, essentiellement et ontologiquement, par nature. Dans d’autres temps la même stupidité de comportement face à la vie a engendré ce genre de comportement entre des hommes qui se croyaient seulement de différentes régions et nous avons encore un exemple vivant de cela aujourd’hui même entre certains Russes et certains Tchétchènes, pourtant voisin pourrait on dire « presque de palier ». Et cette même imbécillité peut hélas avoir cours entre des habitants de continents éloignés ou seulement entre des êtres pourvus de croyances différentes comme de religion ou même seulement de langues ! Car ne nous voilons pas la face, il s’agit, à chaque fois, du même processus : de manquer de respect envers l’altérité, c'est-à-dire l’autre que l’on s’autorise à tyranniser alors ou à faire souffrir parce qu’on convoite ses biens et dans le cas des tueurs d’animaux, des chasseurs et des trappeurs, il s’agit de personnes qui convoitent la peau, la fourrure, la toison d’un être qui plus est vivant, d’un animal qui ne leur a jamais appartenu de droit puisqu’un être qui appartient de droit à quelqu’un ne peut « appartenir » que librement, dans un consentement mutuel et pour le bien l’un de l’autre. La véritable propriété n’étant évidemment jamais sacrilège, n’autorisant jamais un droit de mort sur la chose possédée pas plus qu’un droit de casse d’ailleurs et plutôt même le contraire : une obligation de soins surtout lorsqu’il s’agit de la « possession » d’un être vivant. A la limite on pourrait aller jusqu’à dire que l’on devient propriétaire d’un être vivant dans le seul but de le protéger, de le conserver, pour en être le « responsable », donc en ayant le devoir impératif de le soigner quand, par exemple, celui-ci va mal, (cela va de soi), car la véritable propriété engendre toujours des devoirs parce qu’elle est une chose qui est profondément noble par essence (et pour en savoir plus sur ce sujet, je vous demande de faire preuve de patience et d’attendre mon prochain texte « le chant de châtaigne » pour comprendre qu’il y a, entre autres, dans les nombreuses formes de propriétés, une propriété légitime et une autre évidemment illégitime).

Dans ce texte bientôt en ligne, je considère qu’il faut placer dans ce dernier cas de figure (de la propriété illégitime), le cas de la propriété d’un fusil destiné à tuer, par exemple un animal car la possession d’un fusil ne peut se justifier que dans un seule et unique but : se défendre éventuellement d’un agresseur. Or en ayant la propriété d’un fusil et en l’utilisant sur un animal qui n’est pas un agresseur c’est offenser l’espèce animale toute entière de laquelle fait parti ce spécimen, par conséquent c’est blasphémer envers la Vie et non pas se défendre légitimement d’une menace. L’homme se rend alors coupable d’utiliser illégitimement un objet (le fusil) dans un but opposé, contraire à celui pour lequel cet objet a été conçu. Cela s’appelle du sacrilège et je me réjouis que, d’une certaine manière, vous en ayez convenu, à demi-mot bien sûr, quand vous avez reconnu la « cruauté » des actes commis aux armes blanches dans cette vidéo. C'est pourquoi, je me suis risqué à vous répondre et, si j’ose dire ici, vous l’aurez compris, il s’agit d’une réponse les yeux dans les yeux (en prenant ici par l’emploi de cette expression le risque que certains de mes lecteurs ne puissent comprendre tout à fait).

 

De mon côté croyez, monsieur, que je n’ai jamais pensé qu’un fermier canadien put être assez sot, assez malveillant, assez criminel pour commettre une entorse au règlement dont vous nous faites état et qui semble stipuler, en vous lisant, que l'on ne peut pas, aujourd'hui, (fort heureusement d’ailleurs)faire ce qui a pourtant été filmé dans cette vidéo, à la fois pour des raisons que cela est évidemment « cruel » et à la fois pour les autres raisons dont vous nous faites état.

Je n’ai pas non plus pensé, en voyant cette vidéo une seule seconde à une nationalité quelconque entrain de commettre un forfait sur des animaux car évidemment il n’était pas question du Canada dans ces images (en tout cas je n’ai pas entendu d’allusions à votre pays exprimées clairement dans cette vidéo pouvant désigner le Canada) par conséquent je ne pense pas que quelqu’un puisse seulement penser qu’il s’agit de « canadiens » malfaisants. Par contre, ce qui est sûr, c’est qu’il s’agit d’individus, d’êtres humains, entrain de commettre lâchement des assassinats sur des animaux plus faibles, donc des actions répréhensibles et indignes d’êtres humains véritables. Cette constatation est vraie pour n’importe lequel des pays de cette planète.

 

Par désir d’honnêteté et pour vous faire part de mon sentiment le plus complet je me dois de vous dire que ce que j’y ai vu m’a rappelé la façon que certains paysans adoptent pour tuer un lapin à des fins alimentaires : j’ai assisté, hélas, moi-même à cela avec mon frère en Dordogne (dans sud de la France), il y a quelques années, quand j’étais encore un carnivore et si cela m’avait à l’époque déjà scandalisé, j’étais forcé d’admettre, malgré mon esprit et mon cœur qui s’y opposaient, ces méthodes anciennes de paysans, étant coincé moi-même, comme eux, par atavisme, dans les préjugés de ma peau de carnivore que je ne croyais pas être en droit de braver en refusant la pratique de telles iniquité de temps anciens, hélas encore irrespectueux des animaux.

Le paysan a sorti un lapin d’une cage et l’a frappé d’une façon comparable à celle des hommes de la vidéo en question jusqu’à le considérer comme mort et en quelques seconde il lui a arraché la peau et l’a préparé pour nous, en lui retirant aussi les parties et les organes non comestibles.

Cette façon de procéder me rappelle aussi, quand j’étais un pêcheur et quand je parvenais à pêcher une truite, qu’une fois sortie de l’eau, j’avais appris, enfant, qu’il fallait la tuer en l’assommant et je le faisais de même que j’avais utilisé sans scrupule un ver de terre se tordant de douleur ou un criquet ou même une mouche en l’accrochant au bout du crochet comme appât !

Vous avez donc à faire avec moi à quelqu’un qui vous a bien observé, qui a bien connu de l’intérieur les mœurs des carnivores, des prédateurs puisqu’il l’a été toute son enfance, convaincu du bien fondé de la prédation, étant né dans une famille de carnivores qui ne m’a pas donné hélas le choix de refuser la viande ou le poisson qu’on m’offrait à table car si je me risquai à les refuser, j’étais alors privé de ce que j’aimais vraiment manger, que je souhaitais manger naturellement de bon coeur.

Donc cette façon de vivre au mépris de la vie des autres espèces m’a été imposée comme une façon quasiment « hygiénique » de vivre et peut-être d’une façon comparable à votre propre parcours dans l’existence : comme la seule façon de vivre possible. J’ai donc été d’une certaine façon l’un de vous, ou du moins votre complice plus de 23 ans, avant de comprendre petit à petit que nous nous étions tous trompés en Occident car nous avions fait de très mauvais calculs, déshonorants qui plus est l’humanité entière, en nous abaissant à être les complices des chasseurs, des prédateurs au lieu d’être les protecteurs des animaux, de tous les animaux, y compris des lombrics, des mouches, des criquets et surtout des plus faibles, comme il appartient naturellement aux êtres humains vraiment civilisés de l’être. Après de nombreuses années de réflexions et d’études, j’ai acquis la certitude que la fonction première des êtres humains sur terre est d’être les protecteurs de la Vie et non des profiteurs-destructeurs, etc.

C’est dénaturer la notion même d’ « être humain », d’ « homme », que de croire à notre époque qu’il puisse avoir le droit de vie ou de mort sur les autres espèces ! Je vous dirais plus loin pourquoi, si vous avez la patience de me lire jusqu’au bout ce dont je vous remercie sincèrement d’avance.

 

La question fondamentale qui s’est aussitôt posée à mon esprit de spectateur visionnant ces séquences de vidéo était de comprendre pourquoi l’existence de la chasse, de la fourrure, des « fermes » dites d' « élevages » permettaient à des hommes d’aller jusqu’à commettre ce genre d’atrocités qui ne peuvent avoir cours que dans une société où l’on méprise la vie des autres, une société de carnivores s’étant compromise largement avec la nécessité de vivre en conscience. C’est en effet cette erreur et cette fausse croyance qui poussent certains hommes à s’autoriser le meurtre chez les autres espèces (animales comme végétales à bulbes ou à racines). Il est à la source des malentendus de toute nature et de l’existence même du bien ou du mal.

 

Si je n’avais pas cru à tort, trompé par des siècles d’obscurité derrière moi (une partie de mon héritage) sur ce sujet, que j’étais un carnivore, le lapin qui a été assassiné devant mes yeux d’une façon comparable à la façon des animaux assassinés dans la vidéo en question ici aurait peut-être été l’ami, le compagnon de vie d’un enfant, comme celui que plusieurs années plus tard j’ai découvert être le meilleur ami de ma petite nièce (il s’appelle kiss kool), comme l’ont été, par exemple, un petit hamster ou une petite tortue quand j’étais enfant moi-même !

Ce que j’ai vu pratiqué de mes yeux sur un lapin et qui ressemble tout à fait à ce qui a été pratiqué dans cette vidéo par les hommes brutaux que vous savez ayant pour finalité la réalisation de fourrures ressemble donc à ce que j’ai fait subir moi-même à plusieurs truites, quand j’étais plus jeune et cela nous démontre, hélas, que ce que cette vidéo nous montre n’est pas comme vous le prétendez un trucage. Ce n’est pas une fausse vidéo !

Et c’est pourquoi lorsqu’une de mes relations m’a proposé de vous faire parvenir mon premier texte, en me disant que vous représentiez les fourreurs au Canada, je n’ai pas hésité une seconde à vous l’envoyer !

 

Évidemment les lecteurs l’auront compris ce n’est pas contre le Canada ou les canadiens que j’écris c’est seulement pour que, si j’ai la chance de m’adresser à des êtres intelligents, capables de lire et de soutenir leur attention sur un véritable raisonnement cela puisse changer enfin dans le véritable bon sens que j’ai enfin retrouvé après des années où le monde des adultes avait réussi, à force de mensonges, à me désorienter. Autant, monsieur, que vous puissiez profiter de ma lumière, de mon expérience. C’est de bon cœur que je me permets de l’exposer à toutes fins utiles, de vous l’offrir.

 

Si je savais qu'il existait des chasseurs, des trappeurs, je croyais, enfant, qu’ils avaient une fonction essentiellement défensive. Je croyais mêmes, comme vous, qu’ils étaient au service de la Nature. Je me disais à tort autrefois, favorisé par mon état personnel de carnivore que nous avions certainement affaire à de « bons » chasseurs très utiles : car les animaux qui étaient chassés étaient des animaux dangereux, qui avaient commis en premier des offenses envers des animaux sous la garde et la responsabilité des hommes, ceux par exemple des basses cours, ceux qui appartiennent à des troupeaux. Il s’agissait donc pour ces animaux chassés de ceux qui essayent de manger les brebis d'un troupeau ou de ceux qui volent à un fermier un veau, qui sait même un petit de bison (en le chassant, en le tuant et en le mangeant) et je pensais que, s'ils étaient chassés ou poursuivis par les chasseurs, les « gardiens de la nature », ou même les indiens « peaux-rouges » (ou même par des gardes forestiers) c'étaient pour la bonne cause, irrémédiablement juste depuis toujours et pour toujours : qu'il appartenait aux hommes de défendre toujours les plus faibles donc aussi les animaux les plus faibles des offenses des prédateurs, des carnivores. Mais quand je me disais cela, j’étais encore un carnivore et je voyais bien qu’il y avait comme une sorte de problème ici insoluble à première vue, puisqu’en mangeant de la viande, ce que j’aimais faire, car j’adorais ça, j’étais le premier offenseur et je me rendais donc coupable, puisque je me nourrissais de la même façon que ces prédateurs - qui sont chassés par les hommes - de ces pauvres petites bêtes incapables de faire le mal qui se sont, confiantes, mises en troupeaux sous la protection des bergers. De plus ce qui me gênait particulièrement c’est d’avoir abuser de la confiance de ces animaux soi-disant protégés par un berger qui n’hésite pas, le jour venu, une fois « engraissées » à les vendre comme viande pou la consommation, bergers se transformant alors en complices des bouchers et des ogres que nous devenions tous en tant que carnivores. Ce fut ici le problème central autour duquel j’ai dû finalement, vers mes 23 ans, prendre des décisions et faire un choix capital pour pouvoir me sortir de ce paradoxe à première vue vraiment insoluble sur le plan de la logique, de l’éthique, de la conscience et du cœur et le résoudre enfin d’une façon absolument indubitablement juste et absolue, certainement vraie comme la Vérité elle-même, donc de façon universellement acceptable par tous, incontestable, sans aucun doute possible puisque cela dure maintenant depuis 17 ans, c'est-à-dire sans aucune contradiction possible de la part d’aucune personne sensée et dans tous les temps à venir. Évidemment je n’impose pas cette vérité en dictateur mais je l’expose, arguments à l’appui, et vous me permettrez de vous la suggérer, de vous la conseiller ici puisqu’elle relève évidemment de choix personnels délicats et difficiles, d’un rapport individuel original dans mon propre contexte historique d’existence, par conséquent qui diffère un peu du votre que je me dois de respecter infiniment.

C’est en être libre que j’ai trouvé cette solution. Par conséquent c’est en être libre aussi que vous pouvez croire à cette vérité ou la rejeter, de même que nous avons toujours le choix pour tout : croire à la vérité ou croire au mensonge.

De plus, en ce qui me concerne il s’agit aujourd’hui de véritables injonctions, de commandements intérieurs liés qu’ils sont à cette série de résultats logiques, éthiques et conçus avec cœur et conscience. Ces commandements s’adressent à la liberté de vos consciences respectives, et c’est avec la lumière intérieure de chacun de vous, liés que vous êtes chacun à des histoires personnelles toutes différentes les unes des autres que vous serez capables de vous dire si ces conseils que je vous donne sont valables ou s’ils sont erronés. Vous seuls choisirez en définitive librement. Pour ma part, j’affirme qu’il s’agit de la Vérité, mais je ne suis pas dupe, il faut que chacun puisse et veuille accéder à cette vérité et cela relève de chacun et de la liberté de chacun. Pourtant cette liberté de chacun, ce libre arbitre, peuvent constituer une menace à la fois pour vous-même mais surtout pour les autres et en l’occurrence pour les autres espèces, dans la mesure où vous ne seriez pas capables de comprendre que vous continuez à penser mal, à persister dans l’erreur si vous refusez la Vérité. Vous vous rendrez alors tous coupables individuellement de fautes, d’erreurs d’appréciation et cela d’autant plus que avez eu la chance d’entendre, de lire la Vérité. Si l’erreur est constructive permettez-moi de vous conseiller de ne pas en abuser car cela fait des dégâts, de très nombreux dégâts. Si je fais le calcul des dégâts que j’ai personnellement causés par manque d’intelligence ou parce que j’ai refusé de suivre la Vérité à certaines époques de ma vie (ou parce qu’on m’a interdit de la suivre et que j’ai préféré croire à des mensonges) je me dis que j’ai perdu un temps très précieux de véritable vie qui aurait pu servir au bien de tous. Le retard pris par l’humanité est la somme de tous ces refus individuels de croire que la vérité universelle puisse seulement exister, car il s’agit alors de personne s’étant permis de louvoyer avec elle, en tout cas de fuir leurs « responsabilités ». Évidemment « il est heureusement toujours temps ! » et « il vaut mieux tard que jamais » – ce qui ne veut surtout pas dire qu’il faille renvoyer cela aux calendes car on se dit qu’on pourra toujours revenir sur le bon chemin un jour, plus tard, n’oublions pas aussi le : « demain c’est peut-être déjà trop tard ». Le risque est en effet particulièrement dangereux ici de ne plus être capable de revenir à des bons sentiments ou de dire la Vérité en sonnant enfin juste par trop d’accumulation de faussetés et de mensonges. A force de se mentir à soi-même on finit par croire aux mensonges que l’on a conçus et à des systèmes de croyances erronés et ils deviennent malheureusement une sorte de seconde peau qui nous rend alors prisonnier de ce tissu de mensonge. Il est alors difficile de sortir de cette peau, de muer ou de retrouver une possibilité intérieure de métamorphose même si on se persuade enfin du contraire, de la vérité elle-même, car on a avancé dans la vie en utilisant la méthode Coué dans le sens inverse de la vérité, en trompant son monde et en se trompant nous-même. C’est ici un dilemme dont il est très difficile de trouver la solution et la clé pour en sortir. Et c’est alors souvent que la psychanalyse peut aider, s’impose quelque fois surtout quand on est plus capable de réaliser cette analyse avec soi-même seul ou même grâce à des outils comme la vidéo en faisant alors des vidéo-psychalyses. (Ce que j’ai pratiqué moi-même pendant de nombreuses années n’ayant plus trouvé, après des années de psychanalyses un psychanalyste suffisamment intelligent pour m’aider. J’appelle ces vidéo-psychanalyses des « auto-psychanalyses vidéo», des « autopsys » et il s’avère que la caméra est toujours plus intelligente que n’importe lequel de tous les psychanalystes. Elle est aussi comme l’œil d’un bouddhas. Je me réfère ici à l’admirable performance de Nam June Paik au Withney museum de New York en 1983 reprise au Guggenheim en 2000 d’une statuette de bouddhas se regardant elle-même à la télévision infiniment comme la vache qui rit admirant sa propre image dans ses boucles d’oreilles. Car l’objectif de la caméra s’il est un oeil virtuel apparemment froid devient l’écran de projection, vous renvoie une image de vous-même, par conséquent c’est en définitive vous qui vous analyserez en retrouvant en vous-mêmes le psychanalyste, le critique qui existe depuis toujours en chaque être humain, à la naissance, en vous trouvant face à vous-même « en ce miroir » de l’image vidéo télévisuelle).

Pourtant cette solution existe : essayer de rétablir avec les plus belles journées de notre enfance un pont intérieur (à ce propos, je viens de visiter cette après-midi, 2 avril 2005, l’exposition Henri Matisse au Musée (du jardin) du Luxembourg et cet immense peintre du « simple » en peinture disait « qu’il fallait regarder toute la vie, entièrement, avec des yeux d’enfants ») qui nous permette de retrouver aujourd’hui une même approche de la vie si possible à chaque instant qu’en ces jours d’enthousiasme puisque nous avons tous intérieurement la certitude que nous avons un jour fait preuve de cet enthousiasme envers la vie et que le bonheur de vivre cela peut exister vraiment.

 

Or je m'aperçois que j'avais tort : les chasseurs, les trappeurs, ceux qui posent aujourd'hui les pièges ne le font pas pour défendre un bétail menacé mais pour de l'argent et c'est pour de l'argent que les animaux sont persécutés ! C'est à ce prix de ces souffrances abominables et inhumaines que les fourrures sont vendues à des personnes qui se pavanent dans les rues de nos cités.

 

Mais ici je dois ouvrir une nouvelle parenthèse : ce terme de "pavaner" me semble improprement employé dans notre langue, car les paons ont un plumage merveilleux et ceux qui s'approprient ces plumes, en arrachant les plumes de ces paons sont aussi des personnes cruelles qui n'ont, elles aussi, aucun scrupules à détrousser des êtres différents d’eux de peu de gènes (et il s’agit toujours de congénères d'une autre espèce, évidemment en position de faiblesse par rapport à celui qui arrache les plumes disposant d’instruments permettant la capture illégale d’animaux intrinsèquement libres, que l’on a le droit éventuellement de capturer qu’à la seule fin de soigner l’animal en question, surtout s’il est malade et évidemment non pas pour le détrousser, le traumatiser, nous rendre haïssable à ses yeux ou même seulement avec le risque de susciter sa crainte de l’homme après avoir subi de tels outrages !). Il s'agit aussi ici, par la même occasion de cette réponse (et de cette parenthèse que j’ouvre), de prendre évidemment aussi la défense de tous des oiseaux déplumés de force de part le monde car s’il peut y avoir un rapport entre les hommes et les oiseaux ce ne peut-être qu’un rapport amical, un rapport d’admiration et non un rapport de geôlier, de bourreau envers un être qui a été suffisamment confiant au point d’avoir été trahi, emprisonné ou au pire déplumé, quand ce n’est pas la prison à vie en cage qui l’attend pour les raisons obscures de son bourreau qui sont souvent méprisamment pécuniaires. Ces hommes devenus ainsi pire que des rapaces en tant qu’arracheurs de plumes, (aux yeux multicolores de paon, par exemple), le font hélas, nous l’avons dit, pour de l'argent et cela est fort attristant d’autant plus que parfois les oiseaux perdent d’eux-mêmes des plumes et qu’au lieu de les arracher comme ils le font, ils pourraient simplement partir à la recherche d’une plume comme on part à la recherche d’un trésor et ils pourraient les vendre à un prix plus cher avec la garanti qu’ils n’ont jamais occasionné de souffrance animale pour cette plume. Il faudrait donc instituer ici un organisme de contrôle pour que plus personne ne propose des plumes arrachées aux oiseaux et qu’on puisse être sûr qu’il s’agit de plumes perdues, trouvées naturellement car les malandrins peuvent dire qu’ils les ont trouvées alors qu’elles ont été arrachées comme par le passé. Les petits enfants nous montrent encore de nos jours qu’il s’agit au cours d’une promenade bien d’un trésor que de trouver une plume, ils la ramassent et l’emportent précieusement comme un signe fait en cadeau par un oiseau ou l’univers à leur intention. Ce peut-être, par exemple, une ou plusieurs plumes de cygne abandonnées ou perdues (d’une façon comparable aux cheveux perdus par les hommes) après une nuit de sommeil au bord d’un ruisseau ou d’un bassin par ces volatils et avec cette plume ils vont « pouvoir signer », comme nous le disait Jacques Prévert, leurs dessins d’enfant. (Je n’ai jamais aimé complètement ce poème de J. Prévert que pourtant je considère comme un homme immense car il atteste d’un possible piège que l’on dresse à l’oiseau et cela est en contradiction même avec la Poésie qui ne peut penser à un oiseau que libre et toujours sans cage. Pourtant je dois reconnaître que le poème est intéressant et évidemment il parle d’une époque où l’on arrachait encore les plumes des oiseaux pour les utiliser à des fins d’écriture : on avait encore alors besoin de « signer » avec une plume d’oiseau trempée dans de l’encre. Triste époque que l’époque où écrire engendrait les cris des oiseaux détroussés de leurs plumes ! Sans doute une époque où l’écriture et les écrivains ne pouvaient être véritablement compatissants tout à fait au point de refuser d’écrire sans l’usage de plumes, subissant peut-être la Nature comme un joug et ils se peut aussi que ce soit à cause de cette injustice commise envers les oiseaux que les plumes en métal, bien meilleures, aient enfin vues le jour pour écrire et pour qu’enfin les hommes cessent de persécuter les oiseaux dans le but d’écrire. Elles ont été la juste alternative trouvée par les hommes de cœur et attendue de longue date pour que cessent ces persécutions d’oiseaux. C’est pourquoi chasser les oiseaux pour leur voler leur plumage c'est un peu de même nature que la prostitution où des personnes sont capables de vendre leur cul, leur sexe comme si ce lieu d’eux-mêmes pouvait avoir un prix quelconque, comme si une plume d’un oiseau pouvait se monnayer ! Car, évidemment, s'ils ont choisi de faire ce triste « métier » de déplumeurs  d’oiseaux, qui n’en est évidemment pas un, (car il est évidemment illégale sur le plan de la Logique, de l’Éthique, de la Morale et de la Vérité – il fait partie des « sots métiers »), ces personnes qui  s'attaquent aux oiseaux pour leur voler les merveilleuses couleurs de leur robes naturelles croient pouvoir gagner leur vie plus facilement ainsi et d'une meilleure façon financièrement parlant en détrousseur d'oiseaux (ou en se prostituant) qu'en faisant un métier d’honnêtes personnes. Car il y a des métiers honnêtes, monsieur, des métiers vertueux et il y en a évidemment pour tous, mais évidemment ils demandent des efforts et du travail, ils imposent de se donner souvent du mal pour les exercer et on gagne la plupart du temps assez modérément sa vie bien que de nombreux milliardaires le soient devenus en exerçant précisément des métiers honnêtes et en le restant (ce sont d’ailleurs les vrais milliardaires – les autres étant des imposteurs).

Ces personnes, les unes et les autres, « pigeonnantes » (cherchant à « pigeonner ») semblent donc avoir momentanément oubliées que ces véritables métiers existent car il s'agit d'hommes et de femmes qui sont devenus assez cruels par leurs parcours individuels dans leurs vies respectives pour être capables, par besoin pécuniaire de commettre l’irréparable sur le dos de pauvres bêtes sans défense - c'est évidemment assez facile, cela ne demande aucune étude ni formation, c’est à la portée de n’importe quel ignorant, ces animaux ne peuvent pas se payer un avocat pour les défendre et de plus ces bourreaux sont tranquilles : les animaux ne parlent pas apparemment la même langue que les hommes, les hommes n'ayant pas encore inventé l'interface qui permettra de traduire ce que disent les animaux pour ceux d'entre les êtres humains qui ne comprennent pas encore le langage des animaux (mais n'ayons crainte cela viendra un jour et l'on sera alors surpris d'entendre ce que disent certains animaux, car, c'est évident, ils parlent entre eux, mais dans d'autres langues, des langues des origines, des langues que certains d'entre nous n'ont pas encore l'intelligence de comprendre ou simplement cherchés à comprendre) et c'est à cause de la limite de certaines personnes qui n'ont pas voulu apprendre à comprendre les animaux et leur langage comme certains êtres humains refusent d'apprendre une autre langue, croyant stupidement n'être doués que pour une seule langue, celle qu’ils estiment à tort être la leur seule, (puisqu’ils l’entendent autour d’eux), croyant à tort que les autres langues de la terre sont des langues dites « étrangères » à leur personne, (alors que s'ils étaient nés en Chine, ils seraient évidemment chinois et qu’ils le parleraient ou s’ils étaient nés en Italie, ils seraient italiens), et c'est à cause de ces personnes, il faut le dire assez limitées, (qui ne cherchent pas à comprendre les autres, et la richesse qui existe dans chaque être humain  différents, mais aussi la richesse de la diversité liée à l’existence de toutes les espèces différentes qu'elles soient animales ou même végétales), que certains hommes vont jusqu'à croire qu'ils pourraient avoir le droit de supprimer l'autre, celui qui peut même être d’une espèce différente, alors que, bien évidemment, celle-ci a autant le droit de vivre que lui-même, d’autant plus qu’on a prouvé sur le plan scientifique que peu de gènes séparent l’homme du singe, et quelques uns de plus séparent l’humanité des autres espèces animales ou végétales puisqu’un tronc commun de gènes existent entre tous les êtres vivants ! Par conséquent en tuant l’autre quelqu’il soit ils tuent un cousin lointain que celui-ci soit animal ou végétal !

 

Le paon qui déclare son amour à sa femelle paonne, en se pavanant est l'un des moments les plus merveilleux qui nous soit donné d'observer dans la nature, car, ne l'oublions pas, aujourd'hui, nous bénéficions de la télévision couleurs et elle nous offre en reproduisant à l’infini si on le souhaite ces spectacles appréciables pour ceux qui n'ont pas la chance de vivre suffisemment proches d'un paon ou d'un oiseau coloré (geais bleu, perroquets, oiseaux du paradis, etc..). Le paon privé de ses plumes (qui heureusement, paraît-il, repoussent après l'arrachage des dîtes plumes) a ainsi été violé dans son intimité d'être paon, dans l'espace le plus sacré de sa personne, c'est à dire celui qui lui permet d'exprimer à sa femelle un possible "émoi d'amour" en lui montrant toute la beauté de sa personne (paon qu'il est, vibratile. Ce paon a donc subi un outrage et a été détruit par la rapacité, la prédation de cette personne suffisemment inconsciente au point d'avoir osé faire ce sacrilège de lèse majesté. Cette personne n'a pas hésité, au mépris de la beauté (ou de la Conscience) à s'avilir au point d’arracher les plumes de ce merveilleux paon pour satisfaire son besoin personnel d'argent ou de commettre cela au nom de sa famille et du fait que, parce qu’il se croit investit d’une « responsabilité » familiale, il s’autorise alors à tuer pour « subvenir à ses besoins » ! Or évidemment il aurait pu, surtout à notre époque où les préservatifs et les contraceptifs existent, attendre d’avoir suffisemment les moyens – provenant d’un métier honnête - pour fonder une famille et évidemment en travaillant honnêtement pour cela, c'est-à-dire sans être jamais contraint à se déshonorer. Le « métier » qu’il croit donc pouvoir s’autoriser d’exercer en toute impunité (cela certainement parce que cette personne a peut-être des enfants à nourrir, donc à sa charge et que la société le tolère encore comme la persistance d’autres métiers, ceux de bouchers, de pêcheurs ou même de fourreurs) est donc une activité par essence immorale, injuste, inique qu’il croira être sincèrement utile parce qu’il y a des clients pour cela (de la même façon que pourrait croire être utile une prostituée) et il va jusqu’à avoir l’outrecuidance de prétendre être honnête sous prétexte qu’il paye ses impôts sur son chiffre d’affaire d’une façon « honnête ». Or, ce n’est pas vrai, même en apparent ‘honnêtes hommes’, il s’agit de malhonnêtes. Aujourd’hui de tels êtres humains peuvent être considérés à juste titre comme des irresponsables s’étant comportés au départ en irresponsables dans la vie car ils ont donné le mauvais exemple à leurs enfants par l’activité professionnelle qu’ils ont choisi d’exercer. Ils ont donc, en plus de ces forfaits, trompés ces enfants en leur faisant croire avoir une utilité sociale, en toute impunité. Il aurait mieux valu cent fois que ces êtres là ne se soient pas comportés de cette façon « irresponsable » en faisant des enfants avant l’heure qui partagent alors les fautes de leurs parents et la responsabilité des carnages, des erreurs, des meurtres de leurs pères. Évidemment comme il s’agit là d’un faux départ dans la vie lié qu’il est à ces fausses croyances de départ cela va donc se répercuter de générations en générations d’autant plus que cette croyance est relayée par une autre croyance : celle de la possible existence de la liberté individuelle que l’on appelle « le libre arbitre » (c'est-à-dire la possibilité de choisir). La conséquence est que le monde entier doit vivre avec ces personnes qui sont par essence devenues impures, infréquentables au point d’avoir dénaturé le caractère sacré de la vie et de s’être autorisées à vivre de la mort des autres espèces. Et c’est à cause de ce libre arbitre, de cette liberté de choix qui nous est donné que de minables calculs voient le jour comme de grandes et belles œuvres existent grâce à cela aussi.

Mais pour revenir à cette parenthèse ouverte ici, l'expression "se pavaner", d'habitude employée de façon légèrement ironique, me semble paradoxalement inadéquate pour exprimer cette ironie qu'elle incarne d’habitude. Car "se pavaner" c'est savoir faire sa cour quand on est un paon et ceux qui reprochent à un être humain de se "pavaner" lui reprochent en fait de se conduire comme cet animal merveilleusement beau qui est conscient de l’être et de pouvoir plaire à sa belle en faisant la roue avec ses plumes. Évidemment un être humain n'est pas un paon et un paon n'est pas un être humain mais ceux qui disent « se pavaner » d'une personne qui porte de la fourrure ostensiblement pour la montrer ou pour se protéger seulement contre le froid cherchent, par là, à le reprocher et créaient, par cette expression, un possible malentendu au détriment de l’espèce des paons qui sont ainsi moins considérés car on croit alors qu’il faut se moquer d’une « pavane ». Il faut donc se méfier aussi de ceux qui sont capables de reprocher qu'on « se pavane » car s'il est bon de faire preuve de discrétion on ne peut raisonnablement reprocher à un paon de « se pavaner » étant dans sa nature de le faire. En effet, en lui ayant retiré ses plumes c'est ne pas respecter sa nature ontologique de paon donc d'un être d'une d'espèces différentes qui nous offre une preuve de plus de l'infinie beauté de la nature. Par conséquent qualifier les fourrures ou les peaux qui sont portées ostensiblement dans nos cités en disant qu'il s'agit d'êtres qui se "pavanent", c'est aussi se tromper, car c'est employer à contre sens un verbe qui a le panache que l’on sait : "se pavaner". Nous l’avons dit c'est être capable de montrer sa beauté, toutes ces plumes à sa belle au mépris de la discrétion, en confiance et par amour pour elle. Comment le faire quand on est dépourvu de plumes à cause des méchants ?

Avec de la fourrure sur soi, ou même de la peau, on montre à sa belle que l'on est pas un être humain digne du nom d'homme, que l'on est devenu un de ces prédateurs, que l'on a perdu son coeur d'enfant et aussi sa conscience car on a choisi de s'habiller avec le fruit du crime organisé par des êtres qui semblent, eux aussi, avoir perdus le sens commun et peut-être même leur âme (en tout cas, en s'habillant ainsi, on ne donne pas l'exemple de personnes responsables aux enfants : on montre l'exemple de ce qu'il ne faut surtout pas faire et je suis sûr ici que tous les enfants du monde encore un peu sensés me donneront raison infiniment dans tous les temps à venir !). Donc les fourrures portées par les "belles" ou même par des hommes ne « se pavanent pas » dans les cités, elles sont la preuve du mauvais goût, de l’atroce. On ne peut plus de nos jours continuer à insulter les paons de cette façon en employant ce terme qui se moque d'eux avec ce sarcasme d'autant qu'ils sont eux aussi à défendre puisqu'ils sont les victimes d'êtres inhumains, arracheurs de leurs plumes. Par conséquent, il s’agit de paons qui ne peuvent plus hélas se pavaner ! En employant ce verbe de "pavaner" pour des fourrures c'est, nous l'aurons compris, insulter à la fois les paons qui ne peuvent plus hélas, pour certains d'entre eux, se pavaner de nos jours devant leur "belle", car certains d'entre eux ne portent plus, (si j'ose dire ici, compte tenu du propos), leur fourrure de paon, ou du moins ces plumes aux yeux de paon ,si belles, que l'on aime toujours les admirer quand elles se déploient naturellement dans la nature sur un arbre ou dans un pré. Ces paons (qui se pavanent ainsi) sont hélas déjà cruellement la cible de sorte de trappeurs chasseurs : les arracheurs de plumes, les ayant dépouillés. En employant donc ce terme de "pavaner" aujourd'hui, c'est penser à tous ces paons qui ne le peuvent plus à cause de ce commerce de plumes. En l'employant aujourd'hui, cela veut dire aussi qu'on se moque encore, une fois de plus, de la souffrance des paons, que l'on se moque en tout cas de leurs expressions naturelles, de leurs coutumes amoureuses de paons et par conséquent qu'on ne regarde plus la vie avec des yeux assez purs. Dois-je ici rappeler l’existence du droit d’auteur qui accorde aux figurants des films et des vidéos une petite compensation financière s’ils ne sont que des figurants ou plus importantes s’ils sont des acteurs. Ce droit d’auteur s’applique par conséquent à tous les êtres vivants d’autant qu’il y a prolifération de caméras enregistreuses. J’explique ailleurs que chaque être vivant doit au moins avoir un droit de vivre et d’être soigné d’autant plus qu’il a participé à une vidéo, qu’il existe dans une photo ou même au cinéma. En effet il laisse une trace quasiment éternelle de lui-même sur un support dont les virtualités sont de nos jours innombrables. Par conséquent ce droit d’auteur ou ce droit de propriété de leur propre image a été bafouée par ceux qui s’autorisent à tuer des êtres vivants d’autant plus que certainement ils ont chez eux la télévision. On ne peut honnêtement d’un côté profiter de l’image d’une personne, admirer sa beauté à la télévision et l’occire par ailleurs. C’est aussi bien sûr juridiquement fallacieux de persister à le faire car c’est légalement par conséquent que tous les êtres vivants ont aujourd’hui le droit à la reconnaissance de ce droit à la vie tout simplement parce qu’ils participent d’une façon ou d’une autre (figurant involontaire ou volontaires ou acteurs volontaires ou involontaires) de nombreuses façons à des programmes de télévision et/ou de cinéma. Vous verrez que les temps à venir me donneront raison aussi sur ce point.

De plus se "pavaner" avec de la fourrure provenant d'autres êtres, mis à mort qui plus est pour cela, constitue un non sens ontologique car si cela est évidemment ridicule pour tout homme sensé en ces temps d'innombrables alternatives avérées - gore tex et laine polaire entre autres - que de porter de la fourrure, cela montre très certainement aussi que l'on n'est pas capable soi-même de répandre de sa propre personne suffisemment de lumière autour de soi, par exemple pour éclairer sa belle - comme semble le faire le paon amoureux qui alors démontre à sa belle que tous les yeux de l’Univers les observent dans leur manège amoureux et qu’il lui fait la cour en plein jour, sans vouloir rien cacher à aucuns yeux qui, nous le dit la roue même du paon, sont partout tout autour emplissant l’invisible qui les observe en permanence - et que l'on se croit obligé de passer par l'intermédiaire de l'habileté d'un fourreur (qui lui-même complice doit son existence aux chasseurs-trappeurs) pour porter sur soi un pelage reluisant digne seulement des "précieuses ridicules", donc en définitive pour tromper son monde et peut-être pour lui montrer que l'on a de quoi se payer ce manteau. Car bien sûr, on « aime le vison", c'est si doux ! En définitive il s'agit toujours de personnes souvent arrivistes ou en tout cas sensibles et abusées par la mode ambiante ou même par le mauvais goût, celui véhiculé par les fausses publicités et non les vraies. Il s’agit en tout cas de personnes qui n'écoutent plus leur propre conscience, dépourvues de goût et cela à notre époque où toutes les alternatives existent enfin, de plus à bien meilleur marché que ces fourrures ou ces peaux ! Je suis sûr que si elles avaient été élevées autrement, ces personnes seraient heureuses de jouer et/ou de caresser un vison bien vivant et de chercher peut-être même à l'apprivoiser, à s’en faire un ami, le cas échéant comme un chat ou un chien ou même comme ce renard dont nous pouvons découvrir l’histoire dans le "Petit Prince" de l'Immense poète Antoine de Saint-Exupéry . Jamais le "Petit Prince" n'a pensé en voyant ce renard pouvoir faire de ce renard un manteau de fourrure ! Jamais il n'a eu d'arrières pensées de ce type et encore moins évidemment son auteur, par conséquent les lecteurs de cette histoire aussi ! Si vous n’avez pas lu ce conte au Canada, si vous ne le connaissez pas, permettez-moi de vous le recommander car il s’agit aussi de l’histoire d’un renard craintif – évidemment on s’imagine aisément pourquoi : il est la proie malheureuse de certains tueurs – mais il demande à être apprivoisé car il veut et croit pouvoir devenir l’ami de ce « Petit Prince » et peut-être que s’il désire cela c’est qu’il souhaite un jour partager avec ce petit Prince, des légumes, des fruits, du lait ou des fromages, en tout cas certainement des fromages et du lait, car si ce renard ressemble un peu à ma chienne, je peux vous garantir et attester que la plupart des chiens adorent le fromage (évidemment ils ne sont pas bête, il s'agit là d'une nourriture impossible à réaliser pour eux, et comme les chiens ou les renards sont des espèces  intelligentes, quand on est un renard ou un chien on se dit certainement que peut-être le fromage fondu dans des pâtes c'est meilleur que d'être obligé de parcourir les grands froids pour chasser et souvent même de revenir bredouille car c'est ce que la Nature réserve souvent au quotidien aux canidés sauvages). Et le Renard qui a rôdé, pourvu de son odorat, autour des lieux de vie des hommes, un peu à la façon de la louve Akéla, bien avertie des coutumes des hommes et capable pour cela d’instruire Mowgli (à la fin du livre de la jungle de Rudyard Kipling), les ayant par conséquent observé comme elle, certainement de loin, se dit que cela vaut donc peut-être la peine, (que cela lui ferait plaisir), de se faire apprivoiser par ce petit Prince qui dispose sans doute en tant que chef d’une planète originale inconnue de lui de suffisamment de bergers capables de participer à la production d’une denrée aussi recherchée que peut l’être le fromage, quand on est un renard ! Cette denrée qui sent si bon également quand on est un canidé est une des choses que seuls les êtres humains doués peuvent et savent fabriquer, à cause de leur constitution physique spécifique qui s'y prête, pourvus qu’ils sont, entre autres, de savoirs réalisables grâce à leur particularités spécifiquement humaines : mains et doigts. C'est ce qui justifie que de nombreux animaux autrefois carnivores et sauvages sont devenus à la longue domestiques, attirés qu'ils ont été non pas par la viande « gratis » (comme certains le croient encore) mais par le lait chaud, voire même sucré ‘à gogo’, non pas par la charcuterie mais par le fromage et/ou des pâtes, quelques fois même au beurre, non pas par les os à ronger, mais par de bons gâteaux, quelque fois même au miel ou au chocolat. Bref vous l'aurez compris, s'il existe aujourd'hui des animaux domestiques, s'il existe aujourd'hui des êtres humains dignes d'être appelés des hommes, ils le sont devenus non pas parce que ces hommes se sont abaissés à devenir des animaux, voire même au pire des animaux prédateurs, mais en cherchant toujours l’inverse de ce caractère animal peu ragoûtant, de cette inhumanité, en trouvant toujours des remèdes contre la cruauté, contre la haine, et en créant par exemple une nourriture saine, fruit qu’elle est de l’agriculture plutôt que la conséquence de la chasse. Il s’agit de ces nourritures que nous pouvons avoir aujourd'hui tous assez facilement dans nos chaumières respectives grâce à tous ces hommes de bonne volonté qui ont refusés la prédation en préférant pratiquer la Patience des agriculteurs. Car ces personnes qui se croient des princesses, des reines ou Dieu sait quel mot encore (en se limitant évidemment leur propre existence par la crédulité en un mot ou un groupe de mot croyant qu’ils peuvent ainsi être définis, s’enfermant alors eux-mêmes dans l’existence de ce mot étiquette les désignant) en portant des manteaux de fourrure ou des cuirs sur elles (comme je l’ai, hélas, été sans avoir l’honneur de faire partie de la noblesse par mon nom propre) ne sont pas dignes d'être appelés même seulement des êtres humains, au sens véritable de ce terme. Et s’ils appartiennent à de réelles maisons princières ou nobles, ils ne sont pas digne de la charge dont ils sont les héritiers car ils se sont dégradés en portant de tels manteaux, en déconsidérant ainsi la véritable noblesse dans ce qu'elle a de plus beau, toujours antagoniste à l’existence de la cruauté, cherchant toujours à sauver de la mort, soignant par essence. Il s'agit donc là aujourd’hui, à l’heure des alternatives existantes de faux nobles, d'êtres s'étant dégradés, n'ayant pas su réfléchir sur leur existence ni choisir le camp du Bien, en refusant de porter de tels manteaux ou même en portant des chaussures de cuir (à moins bien sûr que ces manteaux ou ces chaussures aient été faites avec de la peau d'animaux morts de mort naturelle, c'est à dire non causée par le meurtre des chasseurs : il n'a jamais été interdit de se servir de peau ou d'os d'êtres morts naturellement, cela va de soi, même si cela est en général l'apanage des charognards et qu’il vaut mieux enterrer ces restes plutôt que s’en servir !).

 

De plus, avant de voir les images en question ici, je me disais que les animaux chassés par les chasseurs ou les trappeurs avaient toujours une chance de s'en sortir en évitant les balles, à cause de la maladresse bien connue de certains chasseurs et je me consolais donc quelque fois en me disant que le chasseur rate souvent sa cible. Or les temps ont changés et malheureusement sur ce point car les chasseurs (ou même certains militaires) ont muni leurs armes à feu de zoom, de lentilles utilisées au départ dans la photographie, la vidéographie ou même le cinéma non pas pour tuer mais pour donner à admirer la vie sous toutes ces formes en nous permettant pour cela de rapprocher le sujet filmé soit pour le donner à admirer dans des fictions soit en le révélant par l’intermédiaire des documentaires ! De là à munir leur fusil de caméras capables d’enregistrer les crimes au moment même où ils sont commis il n’y a qu’un pas et ce pas est très facile à faire et pourrait être fait malheureusement aujourd’hui d’autant plus de la petitesse et du faible poids des caméscopes numériques enregistreurs qui peuvent facilement devenir une pièce supplémentaire sur les armes à feu. Imaginons que les « responsables » des armées du monde s’autorisent ainsi à enregistrer les coups de feux des militaires qui utilisent de tels jouets, à vouloir avoir une preuve du « génie » de leurs hommes en dotant ces visées déjà munies de téléobjectifs de petits enregistreurs sur bande ou sur disques, nous aurions la preuve flagrante des méfaits commis par chacun de ses hommes au nom de l’existence d’une nation et au détriment d’une autre. Nous pourrions nous rendre compte des crimes que certaines personnes s’autorisent à commettre qui plus est au nom de la Justice. Or si la Justice existe c’est que la Vérité existe et l’une comme l’autre n’a pas le droit d’être injuste : de tuer, car tuer c’est refuser de l’effort de comprendre, c’est éliminer un problème plutôt qu’avoir à le contourner, à faire face, à l’affronter. Tuer c’est être lâche par essence. Et évidemment, nous sommes en droit de pouvoir espérer que si un jour cela devait advenir que de pouvoir ainsi avoir la preuve vidéographique des meurtres commis au nom de la Vérité, cela devrait signer à peu près certainement la fin d’un système qui autorise le meurtre par des hommes se vendant comme soldats liés qu’ils sont à l’existence des armées des différentes régions du monde quelqu’ils soient, dans la mesure où nous pourrions disposer physiquement, dans tous les temps, de la preuve des crimes commis par des individus s’abritant, pour pouvoir les commettre, derrière la légitimité de l’existence des armées d’un État. Or un État quelqu’il soit ne peut avoir le droit à l’existence ontologiquement parlant que dans la poursuite d’objectifs contraires, par essence, au crime, contraire donc au meurtre, contraire à la malhonnêteté. Par conséquent les tenants de l’ordre des dits « états » ne pourraient subsister professionnellement dans l’état actuel des choses qu’en se refusant de se rendre responsables de meurtre et de commettre l’irréparable, c'est-à-dire à dire en ayant personnellement ordonné au nom d’un gouvernement des actes horribles.  Ces responsables deviennent alors les véritables auteurs particuliers de ces vidéo-crimes en différés dont ils ont commandé les tristes réalisations. J’ai été particulièrement sensible en voyant des images des bombardements réalisés directement par les chasseurs bombardiers eux-mêmes au moment même du largage des bombes dont des appareils à bord enregistraient la trajectoire de tir  et l’impact même au sol. Nous étions donc de chez nous, devant nos téléviseurs tous complices impuissants de ces bombardements puisque nous avions tous la possibilité de les voir en différé sur nos écrans. C’était donc nous tous qui à travers le pilote larguions ces bombes du haut du ciel même si nous le refusions en conscience. Nous subissions la dictature de la guerre dite plus « propre » que celle d’autrefois comme on parle de fourrures obtenues plus «proprement ». La guerre comme la fourrure sont ennemie de l’homme car en s’attaquant à l’autre comme en tuant un animal, sans vergogne, on devient par conséquent son propre ennemi, n’ayant pas réussi à trouver les alternatives pour éviter que le sang ne se répande ! Évidemment quand il s’agit d’un animal dangereux, prédateur, ayant à son actifs de nombreuses poules ou brebis égorgées, un loup, un tigre, un lion, un ogre, il faut que les hommes puissent disposer de moyens plus sains que des engins de mort pour le calmer et si possible utiliser des armes anesthésiantes avant de tenter de le soigner. Par conséquent, nous osons ici une prophétie en déclarant que l’État, les états ou les principaux responsables des différentes régions du monde ne pourront exercer un jour leur autorité et faire appliquer l’ordre que de façon non-violente, c'est-à-dire sans employer la force des armes à feu ou alors seulement en anesthésiant le criminel, celui qui s’est rendu coupable de « prédation » au point d’être devenu un danger, hostile qu’il est devenu à l’être humain, à la communauté des hommes par des actes de haine. Car aujourd’hui ces armes, qui autrefois offraient encore une faible chance de s'en sortir à l'animal traqué (à cause de la difficulté de bien viser et de suivre sa proie derrière la visée) aujourd'hui ces armes sont bien sûr, totalement à interdire, car elles tuent, hélas, trois fois hélas, souvent à coups plus sûrs. Ce qui n’était pas juste devient aujourd’hui encore plus injuste ! De même qu’il n’est pas juste de s’attaquer à un taureau avec des armes en le blessant avant de le contraindre à cause de cette supercherie provocatrice à combattre un fourbe « toréador » de pacotille qui veut faire croire au monde qu’il y a quelque dangers à lutter avec cet animal à corne, meurtri, sans doute excédé par le cauchemar de l’arène qui l’environne – on peut le comprendre lui qui a été élevé dans les champs – ne comprenant sans doute pas d’où peut venir tant de vilénie à son égard, lui le placide brouteur, père de vaches ou de vaux qui offrent aux hommes le si bon lait qu’on sait permettant de faire des fromages ou des yaourts, de même s’attaquer pour chasser à l’aide de fusils à jumelles sur des animaux, sans même que ceux-ci aient pu avoir une idée du danger, les abattre, constitue par essence, ontologiquement un acte abominable, indigne de la vraie condition humaine, à moins, bien sûr, que ce fusil ne soit chargé d’une seringue hypodermique anesthésiante qui endormira le fauve ou l’animal « chassé » dans le but par exemple de le soigner ou pour une cause scientifique quelconque n’engendrant aucun risques supplémentaires pour l’animal en question. Car si cela constituait déjà une injustice autrefois avec de simples visées et des fusils rudimentaires, aujourd'hui cela devient véritablement criminel envers tous ceux qui sont ainsi visés par les utilisateurs de ces armes, et celui qui crée ou dispose de telles armes devient donc un véritable complice des assassins au sens plein de ce mot (employé par exemple pour qualifier le meurtre d’un humain par un autre humain) en somme un véritable meurtrier à une époque où toutes les alternatives existent pour que plus personne au monde n’ait à s’abaisser à tuer quiconque car notre époque a mis au monde, entre autres bienfaits, les caméscopes numériques permettant cette autre forme de chasse, bien sûr ici légitime, la seule qui soit véritablement belle et noble, dont on se doit de faire les louanges infinies et bien sûr la publicité véritable, recommandée qu’elle est car ces chasses là le sont y compris médicalement parlant pour tout ceux qui ont le virus de la gâchette, de la visée ou de la précision : la chasse aux images, la chasse qui traque (en suivant) les traces des animaux dans leur cadre naturel de vie, une chasse qui demande une grande adresse et de la patience à la fois comme preneur d'images (le chasseur) mais surtout ensuite comme monteur (et si j'ose faire ici une comparaison qui s'impose par ce propos et pour être le pendant de la précédente comparaison du ‘chasseur’ avec le ‘preneur d’image’ : pour le ‘monteur’ : le ‘fourreur’. Je m’autorise cette comparaison des ‘monteurs’ de films avec la dextérité mis en œuvre par les ‘fourreurs’ en pensant et prenant appui évidemment ici sur le merveilleux film de Win Wenders Tokio Ga dans lequel cet immense cinéaste fait, entre autre, une analogie entre la caméra de cinéma ainsi que la griffe d’entraînement du projecteur de cinéma avec la machine à coudre, celle qu’utilise les fourreurs), et/ou comme "producteur, réalisateur ou même distributeurs de films animaliers, c'est à dire de personnes qui ont toutes compris intelligemment qu'à notre époque il valait mieux troquer son fusil ou le fusil du grand-père trappeur ou militaire pour un caméscope simplement numérique ou même au mieux en haute définition puisqu’ils existent aujourd’hui à la portée d’une bourse de « chasseur » ou même par une caméra de vrai cinéma utilisant de la pellicule d’antan car la visée et l'objectif de ces appareils sont parfaitement noble et sont totalement inoffensifs : ils donnent à voir la vie, la Vérité à 24 ou 25 images par seconde dans sa merveilleuse et infinie diversité-complexité. Ce sont des outils au service de la Vie, de la compréhension du monde, de l'enseignement, c'est à dire des outils de connaissance ! Ces caméscopes constituent des armes efficaces pour admirer le monde mais ils sont capables d’apporter de véritables preuves. C’est pourquoi depuis quelques années nous vivons dans une société sous observation et avec la profusion des web-cams et le succès probable des vidéophones, il n’y aura plus aucune possibilité de tricher ou de mentir pour les malandrins. De même ceux qui s’attaquent aux plus faibles, aux animaux seront vus de tous et ce qu’ils pouvaient encore s’autoriser à faire dans des basses cours ou des lieux sordides sera aux sus et aux vues de tous. Aussi ce sera évidemment la fin de leurs tristes besognes car ce qui sera fait n’importe où sur cette planète sera aussitôt connu de tous et surtout des responsables, de ceux qui ont à cœur avec probité de maintenir l’ordre et qui gouvernent pour que le juste et pour que le plus juste advienne !

Moi-même je sais de quoi je parle : j’ai un grand père militaire de carrière qui m’a montré l’exemple en se passionnant au moment de sa retraite non plus pour les armes à feu ou les sabres mais pour les outils photographiques et cinématographiques ; il a donc réussi une conversion personnelle sous le signe de l’intelligence et échangé sa première passion assez limitée des armes à feu pour quelque chose d’analogue mais de beaucoup plus innocent, l’inverse que cela est d’une arme à feu, une passion dont j’ai hérité à la naissance en pouvant suivre de mon berceau, avec grand intérêt, les manœuvres photographiques ou cinématographiques de mon grand-père à la fois en me prenant comme sujet, mais aussi par ses petites présentations, expositions familiales de ces clichés ou films. J’ai donc eu la preuve ici que, dans ma propre famille, c’est le simple bon sens qui peut mener un individu ayant fait, au départ les mauvais choix personnels liés au contexte et à l’époque qui était la sienne. Il provenait d’une famille de paysan près de la Dordogne. Il a par conséquent compris et senti la nécessité de cette conversion naturelle qui lui permettait d’utiliser ces armes qui font briller d’autres feux, le feu de la vie éternelle, celui qui est enregistré par ces appareils photographiques ou cinématographiques ou vidéographiques plutôt que d’utiliser ces engins de mort que sont les fusils ou pistolets ! N’y a-t-il pas eu, il me semble une revue qui s’appelait « chasse photographique » ?! En essayant de la retrouver sur Internet, j’ai découvert par hasard le lien ci-dessus qui nous offre quelques exemples de la splendeur que ce terme peut offrir. Voyez s’il vous plaît cette merveilleuse galerie d’images proposées sur ce site.

 

Le fusil étant un outil de destruction, un outil d'une autre époque, une époque ancienne où son existence même de fusil  a créé les nombreux malentendus historiques que l'on sait au point de permettre à des personnes de s'en servir non seulement pour se venger, mais pour offenser, ce qui peut-être est pire encore, et sûrement très criminel puisqu’on offense évidemment les autres espèces différentes avec cette arme à feu qui n’a pu voir le jour que pour nous permettre de nous défendre des seuls méchants, c'est-à-dire de ceux qui convoitent votre bien, c'est-à-dire des voleurs, des prédateurs, de ceux qui ne respectent pas la civilisation avec ses lois et l’ordre social, les héritages particuliers, les véritables propriétés, c'est-à-dire ce qui a été confié ou acquis non sur des bases criminelles ou de malandrins mais sur des bases saines, loyales, franches, sans faire de mal ou en tout cas en cherchant toujours à éviter d’en faire et même peut-être en faisant du bien autour de soi.

 

Dans votre courrierIn (courrierIn pour « courrier Internet » variante de "courriel", c'est-à-dire dans votre e.mail) vous dites qu'il y a 80 000 canadiens qui ont pour gagne pain ce métier de chasseur-trappeur ou fourreur qui risquent d’être contraint de se passer de cette activité pour vivre. J’ai bien conscience du problème et je vous remercie vivement de me le rappeler.

Et bien, les télévisions du monde entier ont besoin de programmes animaliers toujours divers, toujours renouvelés, toujours plus originaux. Chaque animal étant original et unique il y a de nombreux sujets à observer. De plus, la conjoncture est favorable puisqu’il y a de plus en plus de chaînes de TV au point que chaque famille un jour pourra mettre en ligne, sur Internet, quelques uns des moments les plus beaux de sa vie pour les partager avec le monde entier, si le cœur leur en dit et par conséquent, émettre ces images comme s’ils disposaient d’une petite chaîne de télé personnelle. Par conséquent, il y a de la place pour tout le monde et vous feriez une œuvre enfin intelligente que d’inciter vos collègues trappeurs-chasseurs-fourreurs  ou travaillant dans le cuir, etc… à se mettre au service de ceux qui font des images ou même à leur conseiller d’apprendre à en faire, en permettant ainsi au public du monde entier de découvrir la grande richesse de la faune de votre si beau pays. Que ces personnes se reconvertissent donc en l'inverse de ce qu'elles ont cru être à tort, non seulement pour s'amender bien sûr, mais parce qu'aujourd'hui plus personne n'a besoin de leurs macabres services à cause de toutes les alternatives largement suffisantes dont je viens de parler ici et que vous connaissez maintenant aussi bien que moi. Elles existent à la fois sur le plan alimentaire, à la fois sur le plan vestimentaire, à la fois sur le plan des armements pour faire régner l’ordre et elles permettent enfin de vivre vraiment en ne faisant plus le mal, d’admirer la vie dans sa diversité infinie, à chaque fraction de seconde, au lieu de s’abaisser à supprimer des êtres différents d’autres espèces. Ce n’est évidemment jamais à l’homme qu’appartient de donner la mort et si les animaux se la donnent entre eux c’est à la fois injuste mais c’est l’apanage des animaux hors de la civilisation. Or l’être humain est toujours qu’on le veuille ou non le produit d’une civilisation. Ce n’est plus un animal et encore moins un prédateur mais peut-être même son contraire, c'est-à-dire un anti-prédateur non pas au sens antagoniste et méchant du mot « anti » qui voudrait faire croire que l’être humain est un « ennemi » de l’animal (au point d’avoir le droit de le tuer) mais parce qu’il est un être civilisé, se devant toujours d’être en résistance avec sa part personnelle d’animalité, devant en permanence lutter contre elle, contre cette part malsaine qui peut hélas conduire certains êtres humains peu vigilants sur des mauvais chemins en les rendant au pire capables de violence ou de meurtres ou même seulement étrangers à ce qu’il avait encore d’enfance en eux ! L’homme est par essence cet anti-prédateur car il sait se défendre d’eux et dispose du langage non pas pour mentir mais pour l’utiliser à de bonne fins et cela pour le bien de tous. Il a toujours la possibilité de dire la vérité, de retrouver la vérité donc de s’exprimer et d’être écouté, de regarder et de partager ce qu’il voit ou entend par exemple grâce à l’existence des caméscopes ou des appareils photographiques. Vous n’avez aucun autre ‘animal’ (au sens d’être animé) sur terre qui a trouvé de telles solutions en élaborant lui-même des outils aussi complexes que ceux-ci, comme d’ailleurs un outils aussi admirable que celui qui nous permet de communiquer en ce moment, Internet, et si les animaux s’expriment malgré tout dans une langue des origines que quelques êtres humains privilégiés ont encore heureusement la chance de comprendre et d’aimer partager avec eux, il n’est pas bon pour l’homme de chercher à trop comprendre les animaux voraces, les prédateurs, et surtout d’en partager les fins en les prenant pour modèle, en s’identifiant à eux au point de les considérer comme des enseignants digne de foi, des exemples pour vivre car cela le conduit alors à se conduire lui-même dans la vie en prédateur, c'est-à-dire en l’inverse même d’un être humain véritable et civilisé. Il en résulte alors une surenchère de crimes et s’ils sont déjà particulièrement minables chez les animaux qui ont quelques excuses à cause de leur condition limitée, ils deviennent particulièrement abjectes chez les êtres humains étant donné que cela signifie alors pour l’homme immédiatement sa propre déshumanisation, c'est-à-dire la perte de ce qui le rendait digne même du mot « homme », mot si proche à l’heure Européenne par l’écriture du concept anglais de « home » signifiant la « maison », c'est-à-dire un lieu de sûreté qui est bâti par l’homme pour se protéger des intempéries mais bien sûr aussi des prédateurs, donc simplement comme dans la fable des trois frères gentils petits cochons contre le grand méchant loup. Ce mot d’ « homme » est proche aussi du très ancien mot sanscrit « ôm », qui, parait-il constitue une sorte de formule sacrée destinée en leitmotiv, quand elle est employée, par la succession de ses répétitions, à soulager quelque fois le mal : « ôm », « home », « homme » pourrait-on écrire ici et comprendre, en désirant soudain revenir au point de départ : ce Paradis, cette maison de l’homme, cet « home » des hommes qui prononcent « ôm » (en hymne, humant l’air, aimant ! – j’ajoute ces quatre derniers mots pour le plaisir) Ce mot et cet être qu’est l’homme ne peut donc s’entacher de déloyauté, de sordides calculs, tout entier qu’il se doit d’être pour les causes spirituelles, les inventions aux services des progrès de l’humanité et surtout de cet objectif qu’il a poursuivi depuis des siècles de dure et difficile édification de civilisation sur terre : sa libération à jamais de cette soi-disante « chaînes alimentaires » qui n’a arrangé jusqu’ici que les méchants, c'est-à-dire les bouchers ou les pêcheurs, les chasseurs ou même, dans un autre domaine, les bûcherons, alors que des alternatives comme celle de l’aluminium ou même aujourd’hui seulement d’Internet nous offre la possibilité de nous passer enfin de leurs services, dans la mesure où, vous l’aurez compris, la possession d’un ordinateur et d’Internet évite d’utiliser les nombreux papiers que l’on sait, par conséquent de faire du mal aux arbres, sans parler plus en détail, ce que je ferai plus loin, des commerces de fruits et légumes aéronautiques permettant, si j’ose dire, dans une optique de quadrature du cercle, donc dans tous les coins sur terre, de disposer tout au long de l’année des fruits et des légumes grâce aux saisons inversées des hémisphères qui permettent de faire pousser ce qui manque dans l’autre hémisphère quand celui-ci est plongé dans le temps de régénérescence des sols, c'est-à-dire dans la saison inverse où les plantes ne donnent pas de fruits, permettant de ce fait de disposer partout des produits des saisons où les plantes sont généreuses, y compris en hiver et en automne, puisque de l’autre côté c’est le printemps et l’été. Cette complémentarité des hémisphères n’avait d’autre but, dans la création de la terre en tant que sphère que de permettre un jour ce va et vient constant des marchandises, l’un pour l’autre hémisphère, l’autre pour l’un, notamment en partie grâce à l’aviation commerciale dans un soucis équitable de distribution des denrées et pour la permanence constante de tous les produits agricoles saisonniers sur toutes les latitudes en tant que denrées principales de base de l’alimentation de l’humanité des origines : celle du futur.

Puisqu'ils aiment utiliser les téléobjectifs aux zooms directionnels précis sur leur fusil, les chasseurs-trappeurs pourront suivre - c'est instructif - à l'épaule (ou avec l'aide d'un pied) la vie de familles d'animaux vivantes que celle-ci soit celle des prédateurs ou celle des marmottes ou encore des castors. Car ces personnes que vous semblez défendre dans votre courrierIn (« courrierIn » pour « courrier Internet », mot que j’ai créé, autre variante possible au mot « courriel » ou à celui d’ « e.mail ») pourront enfin apprendre une chose utile : non pas à faire peur, à tuer mais à défendre la beauté de la Nature, à la regarder, et au lieu de détruire des êtres vivants qui ont déjà des difficultés pour vivre dans la Nature, livrés à eux-mêmes, sous toutes les intempéries, au lieu de les détruire de cette façon si insolente désinvolte et criminelle, ils pourront apprendre enfin à les aimer, à les respecter en se mettant par exemple au service des réalisateurs de films animaliers ou en devenant eux-mêmes pour les plus doués d’entre eux au mieux des réalisateurs ! Ils veulent vivre au grand air, je les comprends : ils seront servi et feront enfin une œuvre utile pour tous avec des images qui ont une durée de vie bien plus longue que la fourrure car elles sont numériques et, si bien conservées, elles peuvent être même éternelles et même être utilisées autrement, par exemple, en impression couleur sur des textiles ! Ces professions que vous représentez peuvent aujourd'hui apprendre à se servir d’une caméra assez facilement, car lorsqu’on sait bien viser dans un fusil cela prouve que l’on a un bon équilibre personnel, que l’on est relativement centré en soi-même et capable de faire ‘mouche’ (j’ai moi-même appris à tirer enfant au fusil, dans les foires, et en apprenant à faire ‘mouche’ à presque tous les coups - si la ligne de mire n’est pas trafiquée - je sais de quoi je parle). Par conséquent ils pourront même suivre, caméra épaule les mouvements des animaux en les filmant pour moins cher encore que le coût de leurs sombres quincailleries qu'ils ont utilisées jusqu'ici ! Ils apprendront non seulement à voir, mais à être, ce qui est un cadeau du bon dieu, à retrouver leur véritable eux-mêmes en pistant enfin des animaux, non pour les transformer en peaux ou vêtements, mais pour les admirer, en les partageant avec des téléspectateurs, en les donnant au besoin à revoir éternellement vivants, ressuscités dans chacun de leurs mouvements si gracieux de leurs quotidiens à la télévision ou au cinéma, en les donnant enfin à aimer non pas comme des peaux mortes portées avec désinvolture mais comme des choses aussi jolies à voir que peut être, par ailleurs, pour leurs enfants, le contenu d’un jeu d’animation électronique ou simplement une voiture miniature électrique téléguidées. Voilà un objectif de vie saine dans les grands nord canadiens, un véritable et juste objectif pour de nouveaux caméramans munis de téléobjectifs qui sera en fin de compte tout à l’honneur de ces professions enfin reconverties en ce qu’elles étaient à l’origine, au Paradis : des chasseurs d’images et non des meurtriers, évidemment ! Des aides soigneurs des vétérinaires, des régulateurs de l’accroissement de la population animale par ailleurs.  

 

De tout temps de nombreuses personnes qui croyaient n'être qu'une chose ou capable de n'exercer qu'un seul métier ont fini par devenir l'inverse de ce qu'elles croyaient être et exceller dans le bien plutôt que dans des activités de départ les ayant conduites, évidemment, par malentendu, par ignorance ou par croyances ataviques, à agir dans le mauvais sens ! Moi-même je suis hélas un triste exemple en la matière. Je me croyais sincèrement un carnivore comme tous les occidentaux, l’ayant appris à la fois en classe et à la fois par mes parents et je me suis découvert un végétarien et même un V+ à force de réfléchir et de vouloir honnêtement comprendre le monde ! Personne n'est une chose ou une autre de façon définitive et celui qui le croit est soit un naïf, soit un sot, soit un menteur. Aussi nous le savons certains des anciens pilleurs de tombes sont maintenant les gardiens des nécropoles et nous permettent d’admirer, en tant que touristes friands de nos origines les vestiges des civilisations passées, ce que les morts, nos ancêtres nous ont laissé comme message, comme cadeaux ou comme signe d’adieu. De même les chasseurs peuvent devenir d’excellents caméramans et sur ce point je me dois de rappeler qu’au début de l’invention du cinéma l’une des première machine à photographier le mouvement avait justement la forme d’un fusil de chasse appelé le fusil photogtraphique inventé par l’immense et génial ingénieur Etienne-Jules Marey. Je cite « il obtient ainsi des images successives de mouvements dont le détail ne peut être perçu par l’œil. Les attitudes de la course, du saut, les mouvements du cheval au galop, de l’aile des oiseaux, des nageoires des poissons, la chute de l’eau qui retombe en pluie, celle du chat qui se retrouve sur ses pattes, s’inscrivent sur la bande photographique, constituant les étapes successives d’actions qui ne se révélaient à nous que par leur accomplissement. Car si l’œil humain retient les images à 1/10 de seconde, il ne perçoit pas ce qui est plus rapide. L’analyse scientifique du mouvement est réalisée ». Etienne Jules Marrey venait d’inventer en reprenant la forme du fusil comme support d’épaule photographique avant la lettre pour une meilleure visée et une meilleure précision de l’obturation de l’objectif un appareil destiné à analyser photographiquement le mouvement à des vitesses d’obturation élevées en créant ainsi par la même occasion la possibilité de ralentir le mouvement ou de l’accélérer ! De plus l’idée prophétique d’un monde où les pointes de fusils serviraient enfin à l’inverse même de leur conception de départ, celle des fusils traditionnels, était né évidemment non plus pour menacer mais enfin pour exalter et donner à admirer le mystère de la vie et cela à différentes cadences : celle du cinéma (24 ou 25 images par seconde) ou encore plus vite  !

 

Quant à l’argument d’une éventuelle surpopulation animale qui justifierai l’existence de la pseudo « chaîne alimentaire », permettez-moi de vous rappeler que nous sommes au temps de la contraception, pas seulement pour les hommes mais aussi pour les animaux et ces chasseurs ou trappeurs peuvent se transformer aussi, s’ils le veulent, ou s’ils préfèrent cela à l’usage de la caméra, en aide vétérinaire stipendiés par les ministères concernés pour faire en sorte, en limitant le nombre des carnivores, de limiter aussi le nombre des végétariens dans le but même qu’un jour la prédation des carnivores puisse cesser comme peut enfin cesser la prédation des hommes sur les animaux puisqu’ils n’ont en fait jamais été des carnivores que finalement, tous compte faits, que très épisodiquement dans l’histoire de la civilisation humaine et en étant cela jusqu’à notre époque où leur métamorphose a été enfin possible à l’échelle mondiale. Les animaux doivent tous être suivis, fichés, éventuellement vidéographiés, archivés dans des programmes communs à la fois sanitaires, écologiques et universitaires ou scientifiques de façon à nous permettre de nous donner enfin un aperçu de la vie de chaque animal (en nous permettant d’apprendre des choses de chacun d’eux), et en vue un jour de leur faire accomplir à eux aussi, (les carnivores), cette même métamorphose que la civilisation des êtres humains peut enfin réaliser pour les hommes eux-mêmes comme pour les animaux déjà domestiques considérés eux aussi, à tort, comme carnivores d’autant plus que la contraception permet de limiter le nombre de chaque espèce animale végétarienne aussi comme le nombre des oiseaux et sans doute un jour aussi le nombre des animaux marins (car en mer aussi l’injustice règne et il serait bon d’envisager un jour que les prédateurs des mers tout comme les prédateurs sur terre puissent se reconvertir, grâce aux hommes, en êtres enfin plus fréquentables qui ne seront donc plus dangereux pour les autres espèces de poissons eux-mêmes limités dans leur reproduction par les hommes). Chacun d’eux est différent et chacun d’eux a trouvé une solution originale de vie pour vivre sur terre. Ils ont réussis à survivre dans cette hostilité apparente que la Nature pouvait revêtir à leur égard, aux saisons les plus dures, les plus ardues. Aussi pour d’autres raisons encore que je développe ailleurs les chasseurs et les trappeurs peuvent devenir de véritables aides très précieuses, en fait ce qu’ils ont cru être aux époques où les alternatives mentionnées ici en détails n’existaient pas, car ils peuvent nous aider, comme sus dit, à limiter le nombre d’animaux sauvages en nous permettant d’intervenir en amont, c'est-à-dire au départ, non pas en cherchant à les supprimer, mais pour tenter, si j’ose dire, de les apprivoiser, pour qu’un jour nous puissions vivre tous ensemble sans craindre la surpopulation des uns, les carnivores ou celle des végétariens comme nous n’auront plus à craindre non plus de surpopulation chez les êtres humains. Car en veillant à en limiter le nombre (des uns comme des autres) par ces moyens contraceptifs bénins ayant prouvés toutes leurs efficacités scientifiques, exempts qu’ils sont de méchanceté, ils deviendront tous un peu moins sauvage, un peu plus domestiques et prêts pour leur propre future métamorphose aidés qu’ils seront en cela par les hommes. Car il faut ici ajouter que ces méthodes contraceptives sont exemptes d’une quelconque possibilité de reproche qui pourraient nous être fait par les soi-disant « conservateurs de la Nature » telle qu’elle est, qui pourraient nous faire l’affront de nous accuser de manquer de respect envers la pseudo « liberté animale sauvage » (c’est au nom de cette pseudo ‘liberté animale’ que les cruautés les plus ignobles continuent d’être perpétrées – or il appartient aux hommes de tenter de rectifier ces injustices et de renverser une Création encore par bien des aspects archaïque injuste en une création finalement plus juste, plus accomplie). Celle-ci est par essence injuste comme l’étais la pseudo « chaîne alimentaire » (enfin brisée) chez les êtres humains car, je le répète chez les animaux, cette « liberté animale » est profondément injuste depuis toujours et constitue une menace pour les herbivores ou les animaux végétariens, c'est-à-dire les plus faibles, les plus gentils et ce nouvel objectif que j’assigne ici à l’humanité est bien sûr de beaucoup préférable à la situation actuelle car ils constituent par essence et par éthique une bien meilleure solution à toutes celles qui autorisent encore la poursuite de traque, de la trappe, des pièges, de la chasse au lieu d’envisager avec intelligence l’avenir sur le long terme en favorisant des solutions qui protège la vie, qui sont au service de la vie. De plus cela offre pour toujours de très nombreux métiers utiles et cela permet à tous le monde de vivre.

 

Encore une fois, si ces 80 000 personnes exercent ces métiers, ces métiers n'ont plus leur raison d'être aujourd'hui et je n'y suis bien sûr pour rien personnellement. Si mes conclusions sont exactes, comme je le crois, c’est simplement en analysant une époque que j’ai observée, sur quelques dizaines d’années et qui a heureusement changée, grâce au concours quotidien de milliards de personnes qui ont œuvrées dans ce sens sans même en avoir vraiment conscience pour la majorité d’entre elles, depuis des centaines d’années. Voilà tout, et il faut enfin que vous ayez l’honnêteté de le reconnaître, que vous le fassiez savoir autour de vous, compte tenu des alternatives vestimentaires qui existent (gore tex, laines polaire imperméables, fausses fourrures, etc...) et des alternatives alimentaires (de nombreux fruits nouveaux, de nombreux légumes nouveaux – qui n’existaient pas dans nos régions respectives - et des fromages qui eux aussi, comme ces fruits et ces légumes, proviennent de régions lointaines en voyageant par avion, par bateau ou par les transports plus anciens – voiture et camions, etc.). Ce sont ces innombrables moyens de transports et les outils de communications qui ont rendu cette planète plus réduite, une sorte de grand village où les reconversions de métiers cruels en métiers enfin utiles sont aujourd’hui plus que jamais à l’ordre du jour. 

 

Persister dans l'erreur alors qu'on prend le soin de vous démontrer que vous vous trompez (trappeurs-trompeurs !) et que l'on prend beaucoup de notre temps pour trouver les mots justes pour vous le dire gentiment (en gentleman s’adressant à un autre gentleman ou à gentleman virtuel, s’il ne devait pas encore l’être) en vous respectant au point même de vous considérer comme un autre nous-même, c’est vouloir continuer à faire preuve de crétinisme.

 

Même si cela paraît à première vue une insulte cela n’en est pas une dans ma bouche car nous nous refusons à nous dégrader nous-même en nous abaissant à vous insulter (car vous le savez insulter n’est digne que des impatients, des grossiers personnages ou des êtres vulgaires) et/ou (encore moins) à nous compromettre en faisant preuve d'une quelconque haine ou ressentiment à votre égard (car nous avons bien sûr compris que c’est un peu malgré vous que vous êtes tombé dans ce piège infernal de la chasse et de la prédation en étant vous-même l’héritier malheureux d’époques anciennes où il pouvait y avoir pour vos ancêtres quelques raisons valables, sous vos latitudes géographiques, à ce que la chasse et la pêche soit pratiquée) pour avoir refusé d'admettre depuis trop longtemps que tous les signes existaient et ont été donnés depuis longtemps pour vous faire comprendre que l'époque était en train de changer et que vos métiers cruels étaient heureusement voués à la disparition.

 

Le crétinisme n’est pas une insulte dans ma bouche, l’imbécillité non plus et encore moins l’idiotie. Ils peuvent être paradoxalement une bonne chose. C’est une sorte de maladie qui touche parfois les paresseux d’un point de vue intellectuel et elle a son importance sur notre planète voire même son utilité. Ce sont des états de l’être qui sont souvent heureusement guérissables chez ceux qui en font preuve car il faut reconnaître que c’est à cette maladie que beaucoup d’entre nous doivent d’avoir été considérés comme intelligents. En effet, cette maladie a permis notemment à de nombreuses personnes de vivre honorablement depuis longtemps, de devenir par exemple des maîtres, des ingénieurs, des médecins, des docteurs, etc, des prêtres, c'est à dire de faire preuve d'intelligence, de trouver des remèdes, à la fois par la raison et la logique mais aussi grâce à l’existence de la Conscience et l’existence du Cœur, en un mot en tachant d’être fidèle à leur part d’enfance où ils exerçaient tous ces métiers sans même le savoir. En quelqu’autres mots : d’exercer des métiers honorables et honnêtes, métiers qui, entre parenthèse, ont tous besoin de mains d’œuvres, c'est-à-dire de personnes peu qualifiées comme possibles aides, ce qui a la vertu de permettre même, le cas échéant, d’embaucher les plus ignorants. Donc tous ceux qui croient ne pouvoir pas être autre chose que des : (trompeurs)-trappeurs-chasseurs ou même des fourreurs, des marchands de cuir, des chausseurs fabricants des chaussures exclusivement de cuirs. Ils ne sont pas perdus du tout, ils trouveront de quoi vivre d'autant qu'ils ont quelques sommes d'argent de côté (gagnées, hélas, sur la peau des animaux). Ils peuvent, grâce à cela, se reconvertir en pratiquant enfin des métiers utiles à tous et pour tous en utilisant des matériaux qui ne nuisent pas aux êtres vivants ! (On voit ici encore que c'est grâce aux animaux qu'ils s'en tireront et qu’ils devront une fois de plus leur honnêteté enfin retrouvée). J’espère donc qu’un jour chaque espèce d’animal aura une chaîne de télé consacrée à cette espèce ce qui permettra aux hommes et aux enfants de découvrir cet animal sur de nombreuses facettes comme on peut visiter religieusement un temple dédié à un être d’exception car nous devons avoir le courage et l’honnêteté de reconnaître que, sans l’existence de chacun d’entre ces animaux, la civilisation des êtres humains n’aurait pas pu accomplir un jour la métamorphose qui est enfin à sa portée aujourd’hui en devenant enfin entièrement végétarienne ou même encore mieux un jour plus lointain : V+ comme je le suis déjà moi-même. En effet c’est à ce prix de millions et peut-être de milliards d’êtres (souvent même absolument adorables) qui ont été « sacrifiés » par la communauté des hommes occidentaux et « élevés » dans ce but par nos pères que nous avons pu progressivement nous doter de toute l’infrastructure technologique qui permet aujourd’hui d’envisager l’avenir de l’humanité avec enfin la véritable humanité qu’elle mérite et qu’elle a à l’origine, en libérant enfin non seulement pour toujours les êtres humains de leur pseudo besoin atavique de sang mais aussi, qui sait ?, un jour les animaux prédateurs eux-mêmes, aujourd’hui encore tributaires de cette triste et injuste injonction que leur condition leur inflige : drogue que cette viande pour leur corps qui si elle leur manque constitue une menace pour les autres animaux, les plus gentils, les plus utiles, les meilleurs (ce qui est injuste).

 

Mieux vaudrait encore, si vous me le permettez, que le gouvernement canadien ou les gouvernements de tous les pays où la chasse est encore pratiquée et autorisée créent une sorte de revenu d'insertion ou de réinsertion permettant la reconversion de toutes ces personnes que de continuer à se rendre complice de ceux qui persistent dans l'erreur en prolongeant indéfiniment l'existence d'un monde heureusement à jamais fini.

 

Évidemment ce que je dis ici ne concerne pas les gentils chasseurs, les bons chasseurs, ceux qui sont encore fort utiles, comme le sont, par ailleurs, dans un autre domaine, certains corps de la police dans quelques pays (policiers qui n'ont pas le droit de porter des armes à feu, comme en Grande-Bretagne par exemple - ou même encore chez certaines corporations de militaires dans d’autres régions du monde). Ne l’oublions pas, il s’agit d’hommes qui sont payés pour utiliser des armes souvent inoffensives en comprenant qu’elles sont au service du bien public et qu’ils participent tous, d’une façon ou d’une autre, à la sécurité de la société, ce qui n’autorise jamais à s’abaisser à la violence même si en face ils ont des contestataires bagarreurs qui provoquent. Être du bon côté c’est savoir d’une part que l’on sera payé pour cela, d’autre part que parce qu’on sera payé on s’expose forcément à recevoir des coups et que si on en reçoit ce n’est premièrement pas pour les rendre et secondo on doit aussi se rappeler que les pouvoirs publics ont fait en sorte de munir les corps des policiers des protections efficaces: ils disposent de boucliers, ils disposent d’armement pour accuser les chocs ! En face, les contestataires ont toujours le droit légitime de contester et s’ils le font c’est en général gratuitement, en investissant même sur leurs propres économies pour cela. Et il ne faut jamais oublier ce détail car cela veut dire aussi que la raison de la contestation semble pour certains des participants (à cette contestation) suffisemment importante au point de se priver personnellement financièrement de ressources qui auraient pu être investies ailleurs. Cela veut dire aussi que le contestataire devient paradoxalement alors une sorte de capitaliste puisqu’il est capable d’investir financièrement dans un concept ou une idée pour que cela puisse un jour lui rapporter. Autrement dit la contestation communiste ou syndicale elle-même est profondément et paradoxalement, ontologiquement (pourrait-on aller jusqu’à dire) capitaliste puisqu’il s’agit individuellement de vouloir telle ou telle réforme au prix d’un investissement financier personnel, celui de la masse des travailleurs, qui en sacrifiant une partie de leur salaire (donc en investissant leurs économies pendant la grève) fait perdre à l’entreprise et à la société des sommes importantes, en refusant de travailler et en exerçant, ce qui est dommage, (car ce n’est pas à l’honneur de ces personnes), une sorte de chantage. Évidemment il serait toujours préférable d’obtenir par la concertation démocratique les réformes envisagées par les contestataires progressivement en évitant de faire grève. Que le communiste ou le syndicaliste soit un capitaliste sans le savoir dans cette attitude de contestation ne fait aucun doute et évidemment cela est foncièrement paradoxal car en fait, sans le savoir, les travailleurs retrouvent le processus même qui est mis en œuvre à l’origine par le créateur individuel d’une entreprise, par exemple innovante, capable qu’il est de sacrifier individuellement de nombreuses années de salaire personnel et d’aller jusqu’à faire des dettes pour faire triompher l’existence ou la réalisation d’une idée, qui peut devenir un nouveau besoin de société, et cela avant d’obtenir un résultat permettant à ce chef d’entreprise enfin de partager, avec l’ensemble des salariés ou des actionnaires les fruits de son propre travail. Par conséquent nous pouvons affirmer que contester est une forme de capitalisme car souvent l’idée même qu’un chef d’entreprise cherche à développer, en créant une entreprise est une forme de contestation, la concurrence à une idée existante par exemple d’un nouveau système plus performant comme par exemple l’ont été les simples ampoules électriques d’autrefois par la création de nombreuses ampoules halogènes à la place. Cela constitue en soi une contestation d’éléments anciens et fonctionnels ayant pourtant prouvé leur efficacité dans le décor ambiant que le créateur de ces nouvelles lampes halogènes a cherché à « renverser », comme on renverse un pouvoir établi, dans une « révolution » issue de la « contestation ». L’amélioration du concept d’éclairage (les ampoules électriques) remplacée par les petites ampoules allogènes ne faisant aucun doute et ayant des qualités que l’on sait cela prouve que cette idée contestataire vis-à-vis des ampoules conventionnelles est aussi bonne et juste que l’usage aujourd’hui d’un ordinateur de bord GPS pour se diriger en ville avec un véhicule au lieu d’un traditionnel plan de Paris ou l’usage d’un aspirateur qui n’utilise plus de sac ! La nouveauté, le renouveau est par essence contestation. Les améliorations successives faites à la cabane ont permis d’habiter un jour les grottes artificielles de l’Empire State Building ! Si les innovations sont le fruit de la contestation, la civilisation planétaire doit à la contestation, au refus des traditions injustes et inéquitables de nombreuses avancées. C’est pourquoi le conservateur figé à jamais dans une idée du monde n’a aucune chance de salut, balayé qu’il sera par l’Histoire toujours en marche, toujours contestatrice. Si être conservateur peut-être par ailleurs une vertu, il faut être un conservateur sans nostalgie du passé capable de faire avec l’ancien qu’on estime, qu’on vénère même du nouveau, un renouvellement en vivant avec son époque, en utilisant la plupart des ressources et des outils nouveaux de son époque, en permanence renouvelées et diversifiés qu’ils sont. Si le conservateur a raison de vouloir conserver et de souligner la valeur des choses du passé car il en connaît le prix, c'est-à-dire qu’il est capable de juger de la peine que ces choses ont représentées par les anciens pour être réalisées, il ne doit pas obligatoirement vouloir les conserver à l’identique ou même à l’état de ruine sous prétexte que c’est ainsi qu’il en a pris connaissance. Il s’agit alors d’un mauvais conservateur, c'est-à-dire d’un égoïste qui ne pense qu’à satisfaire son rapport personnel au monde sans penser au bien général. Si le Colisée de Rome est une ruine encore aujourd’hui c’est pour que cette ruine soit un jour relevée et qu’on en fasse enfin une salle polyvalente dédiées aux arts. Si de nombreux conservateurs si opposent pour des raisons qu’ils ont apprises scolairement, celles qu’ils invoquent grégairement en disant qu’il faut conserver les choses en l’état, on doit, en respectant leur point de vue toujours leur opposer un exemple contraire pour qu’ils parviennent à comprendre que la ruine redressée, rénovée et fonctionnelle est beaucoup plus utiles et vivante ainsi que laissée à l’abandon nostalgique d’un pseudo romantisme suranné, d’autant que rien empêche que le Colisée restauré soit visité également sur le plan historique, comme peut l’être l’exemplaire Ovnîmes de Nîmes qui a comme on le sait retrouvé depuis plus de 15 ans sa fonctionnalité de grande salle polyvalente couverte et chauffée, tout en restant aussi très fidèle à ses vieilles pierres. Faire du nouveau avec l’ancien c’est être vivant. Faire revivre des lieux éteints, des lieux de mauvais souvenirs en leur offrant des fonctions nouvelles et nobles c’est faire œuvre d’alchimie. Être capable de transformer ce qui a été mal en bien comme dans l’exemple des abattoirs de La Villette à la limite de Paris. Il s’agit ici d’une qualité inhérente de l’homme doué de réflexion et qui ne s’attarde pas à la surface des choses et qui ne cherche pas excessivement à conserver des lieux déshonorants pour la mémoire des êtres humains (de toute façon avant de devenir des lieux déshonorants pour l’homme, tous les lieux ont été de très nombreux siècles des lieux naturels, ce n’est pas un petit moment de boue qui peut obscurcir à jamais des espaces contenant la mémoire des siècle de lumière). S’il est juste que l’on conserve dans l’ état certains camp de concentration pour montrer aux enfants des générations à venir ce que la haine a été capable de produire de malheureux pour l’humanité et pour faire en sorte que jamais cela ne se reproduise on peut aussi, dès aujourd’hui, penser qu’un jour certaines de ces « fermes » dites d’ « élevage » où l’on pratique les monstruosités découvertes dans la séquence vidéo en cause ici seront conservées dans l’optique de montrer aux générations à venir la barbarie humaine de certains hommes ayant perdu leur cœur à l’égard d’êtres vivants, plus faibles, des animaux végétariens et domestiques qui leur offraient déjà tant d’eux-mêmes !

Évidemment pour le cas du Colisée de Rome ou de celui de Nîmes (aujourd’hui appelé l’Ovnîmes) où ont eu lieu les scènes abominablement inhumaines que l’on sait (massacre des chrétiens dévorés par des prédateurs, obligation de luttes « fratricides » de gladiateurs jusqu’à ce mort s’en suive) il y a 2000 ans tout à fait indignes de l’humanité d’aujourd’hui (ou de celle de demain), on a bien sûr raison, au bout de nombreux siècles, (qui ont servis justement pour dénoncer partout cette cruauté et cette inhumanité indigne de la véritable condition humaine et ayant tristement rendu célèbre ces édifices puisqu’ils ont lieu précisément à ces emplacements) de les rénover, les restaurer, de réédifier ces édifices en ayant des objectifs qui « recimenteront » (si j’ose dire) ces lieux de tristes souvenir en les consacrant enfin à des activités de l’esprit véritablement nobles comme lorsqu’on resémantise un mot aux connotations abjectes en lui redonnant enfin une existence et un sens bénéfique.

 

Le contestataire, comme je le suis en ce moment moi-même, ou comme le sont tous les défenseurs des animaux ou tous les défenseurs des arbres, (puisque nous contestons légitimement le droit de tuer à ceux qui vivent depuis toujours sur la quintessence des plantes ou la peau des animaux et qui se déshonorent en allant jusqu’à les tuer de la façon ignoble que nous montre la vidéo en question ici) sont des êtres qui revendiquent souvent plus de justice (peut-on les en blâmer ?) et cela bénévolement qui plus est, donc ils ne peuvent pas être accusés d’avoir des intérêts financiers à changer les choses même si leur contestation est par ailleurs toujours le véritable moteur (la Justice) de  toute les économies (je vous prie de croire que je n’ai aucune actions personnellement dans l’entreprise Gore-tex ou dans celles qui fabrique de la laine polaire et c’est vérifiable. Je ne suis pas lié amicalement non plus que je sache avec des personnes qui ont de tels intérêts bien que je sois de loin très admiratifs de ces personnes ayant judicieusement investit de l’argent dans ces alternatives de bon goûts à la fois éthique et devenues indispensables à toute l’humanité. Et il faut reconnaître ici que c’est sans doute des réflexions de contestataires qui sont à l’origine de l’apparition de ces succédanés). Certains contestataires, certaines contestations peuvent être donc facteurs de progrès pour l’ensemble de la société des hommes, d’autant plus, dans notre cas, que c’est d’une part effectivement bénévolement et en investissant même financièrement parlant notre temps de travail et notre vie que nous le sommes devenus en revendiquons légitimement grâce à des réflexions s’appuyant sur le propre de l’homme : la logique, l’éthique, la conscience et le cœur, la fin de la fourrure et du cuir et d’autre part que nous le faisons en ayant retrouvé pour cela nous-mêmes une partie de notre cœur d’enfant, c'est-à-dire en réfléchissant de façon désintéressée et altruiste à des solutions viables pour les intéressés injustement persécutés : les animaux, ceux qui payent injustement de leur personne à cause de la pseudo existence de la cupidité, de la convoitise, ou du mal. Nous nous risquons à cette contestation au nom même de l’existence de la Justice et pour les évidentes véritables raisons d’ailleurs incontestables que nous donnons dans une argumentation sans faille tant elle est raisonnable et logique. Aussi notre contestation est non violente. Elle est par essence légitime. Elle est donc celle de la lumière et parce qu’elle est légitime elle ne doit jamais s’abaisser à commettre aucune violence physique car nous savons que précisément ceux que nous combattons c’est, à travers l’existence de la fourrure, toutes les violences physique et la haine elle-même, le manque d’amour de certains envers la vie, cette cupidité maladive qui les a poussé à devenir des criminels ou à manquer de respect envers la Nature en général au point de les avoir transformés en être inhumains pour tous ces êtres animaux ou végétaux injustement attaqués dans leur vie propre.

 

La contestation qui peut paraître pour des raisons ataviques comme pour d’autres raisons contestable par ceux qui sont au pouvoir est peut-être, par conséquent, paradoxalement légitime envers et contre ceux qui croient être du côté de la loi et devoir faire respecter cette loi, « responsables » qu’ils se croient de l’État (car payés pour cela) car si la Vérité Absolue Ultime et Universelle existe elle est elle-même en métamorphose à chaque instant, au fur et à mesure des avancées de l’humanité qui peuvent se traduire de mille et une façon, comme par exemple par l’apparition soudaines d’alternatives capables de prendre de façon satisfaisantes le relais de pratiques désormais caduques. C’est une des raisons pour lesquelles les seules armes qui peuvent être admises, à notre époque, du côté de l’État, du côté du Pouvoir ne peuvent être, en cas de contestation sociale, en cas de revendications (qui seraient même jugées abusives raisonnablement - mais peut-être à tort, qui sait ?, vis-à-vis de l’existence de la Vérité Absolue Ultime et Universelle qui s’oppose aux vérités relatives pourtant données souvent à tort par ces dits  « responsables » comme la Vérité qui alors jugeront la contestation comme abusive) que, d’une part, les jets d’eaux des pompiers (mais ceux-ci servent à éteindre d’autres feux) ou alors ceux que l’ancien corps des CRSS (aujourd’hui rebaptisé) maniait grâce aux canons à eaux prévus à cet effet, lors des revendications sociales (mai 1968) que l’on a cru impossibles alors pouvoir satisfaire ou même admettre pour des raisons que, par exemple, elles risqueraient d’entraîner de trop fortes hausses des prix, au détriment évidemment des plus démunis.

 

Ce que je dis ici est valable pour tous les gouvernements du monde qui se respectent et pour les responsables des dits gouvernements qui voudraient gouverner avec au moins un semblant d’humanité et si je me permet de suggérer cela c’est parce que nous ne voulons plus jamais voir se reproduire, dans les temps à venir, ce qu’un prétendu gouvernement s’est hélas autorisé à faire à notre époque en se montrant capable d’utiliser des armes dites « chimiques » donc de destruction massive comme s’il s’agissait d’un quelconque insecticide que l’on pourrait prétendre avoir le droit d’utiliser dans une maison infectée de moustiques, des armes aussi radicales que celles dont le monde a été témoin contre des contestataires, ceux-ci ayant par essence le droit de contester même, s’ils sont jugés aliénés, même si leur contestation devait coûter à l’État. D’autre part, il se peut souvent qu’en analysant honnêtement même une contestation apparemment infondée ou mal exprimée il puisse y avoir des raisons valables qui se justifient aussi quelques fois intellectuellement même si elles sont dites avec maladresse. Le massacre des kurdes par les irakiens ayant utilisés pour cela des armes chimiques est en fait la seule raison valable qui justifie dans tous les temps cette guerre absurde encore en cours sur le territoire de l’Irak car les irakiens, en acceptant d’utiliser un armement chimique sur une des populations minoritaires de l’Irak, qui plus est minorité parlant une autre langue, d’une autre culture, ont fait les premiers la preuve ici d’inhumanité, par conséquent se sont déshonorés alors que, par le simple fait qu’ils avaient cette minorité, parlant une autre langue, cela constituait intrinsèquement une considérable richesse pour l’ensemble du pays à cause de cette diversité, ce que représente toujours une minorité pour un quelconque pays dit civilisé, qui se doit toujours d’être hospitalier envers l’autre, le différent, celui qui est d’une autre langue surtout si celui-ci se comporte civilement.

Aussi la véritable raison que M. Bush ne dit pas assez et qui justifie le renversement du régime inhumain de M. Saddam Hussein c’est précisément l’usage des armes chimiques elles-mêmes qui sont évidemment des armes de destruction massives. On le sait, elles ont été utilisées de la façon radicales et ce qui est le pire, sur des hommes comme une sorte de désherbant pour des mauvaises herbes (et on n’a pu être nous même le témoin de ces atrocités sur des images nous montrant ces êtres assassinés de cette façon comme on vient d’être nous-même le témoin de cette vidéo dans laquelle on immole des animaux pour leur dérober leur pelage. On n’a donc pu se rendre compte dans ces images que bien que les kurdes n’aient pas eu de fourrure sur eux, ils ont été décimés comme des rats d’égouts par des irakiens de la même triste façon que ces hommes qui malmènent des animaux dans la vidéo en question ici !). En définitive, il s’agit ici dans ce texte aussi de réfléchir sur cette notion centrale d’« armes chimique ». Où s’arrêtent-elles ? Où commencent-elles ? Notre génération est née avec l’existence de ces produits radicaux capables de nous délivrer de nombreuses sources de gènes, par exemple lorsqu’on est envahit par des moustiques, par des mouches, par des fourmis, par des souris, etc… Pourquoi continuer à les utiliser puisque des alternatives existent pour éviter ce genre de méfaits. Pourquoi faut-il traiter le bois avec des produits chimiques alors qu’on peut aujourd’hui remplacer une poutre de bois par une poutre en aluminium ? Car il nous appartient de reconnaître honnêtement que les animaux qui se développent dans le bois ont le droit à l’existence autant que nous. Qui nous autorise à les éradiquer de la sorte sans scrupule de conscience, sans état d’âme ? Ma réponse est la suivante notre façon erronée de carnivore de considérer l’existence ! Nous aurions fait d’autres choix au départ nous ne disposerions pas aujourd’hui d’armes chimiques contre les insectes ou les autres espèces vivantes car nous aurions fait les bons choix : des choix toujours respectueux de la vie de chaque être vivant !  Car si ces armes chimiques sont hélas encore tolérées pour l’agriculture ou pour de nombreux usages domestiques contre les insectes, elles étaient totalement proscrites dans l’ensemble des traités internationaux issus de l’après seconde guerre mondiale. Nous voyons que, malgré cette interdiction quasiment onusienne, certains « responsables » de régions du monde ont osé passer outre cette interdiction en achetant ces armes là où elles étaient produites pour les utiliser alors que toutes les alternatives existent pour éviter des carnages.

La question qui se pose aussi ici est celle de la véritable légitimité des producteurs de toutes ces armes extrêmement dangereuses. Si nous pouvons comprendre qu’il faille piéger le prédateur en l’attirant par un os ou du miel n’y a-il pas une responsabilité à tromper celui qui est assez bête pour se faire prendre les mains dans le sac ? Ne faudrait-il pas considérer enfin une bonne foi pour toute comme « responsables et complices » toutes les entreprises et les personnes qui réalisent des produits de mort certaine, qui en les lançant sur le marché constituent des « tentations » de toutes sortes pour les principaux responsables des arsenaux des armées (limité dans leur éducation morale et éthique, on le sait, car l’éthique est par nature hostile aux armes, si ce n’est pour se défendre) ou les responsables des gouvernements qui n’ont pas su résister à la demande faite pour leur usage car ils n’ont pas été à la hauteur de leur tâche de civilisateurs, c'est-à-dire par essence de résistant au mal, d’êtres à la probité intellectuelle infaillible se refusant par essence toujours d’utiliser ces produits néfastes, les rendant alors complices des atrocités commises par les utilisateurs de ces produits, complices aussi de ceux qui les fabriquent ? S’il est « interdit d’interdire » pourquoi faut-il que cela permette à de sombres individus de profiter de cette « interdiction d’interdire » au nom de l’existence d’un pseudo « libre-arbitre » qui en conscience devrait permettre à chaque individu de faire des choix personnels, les bons comme les mauvais ? Ne faudrait-il pas mieux au nom même de la Vérité ne pas autoriser du tout la construction d’armes de destruction massive, d’armes chimiques en amont, en les rendant illégale à la conception même, c'est-à-dire en empêchant leur réalisation à la base tout simplement parce qu’elles contreviennent en absolu à l’essence même de l’humanité en constituant un danger pour tous, de même que l’on se devrait naturellement aujourd’hui de proscrire partout sous peine de casus belli toutes les nouvelles tentatives de création de bombes atomiques (ou pire encore à neutron) tout simplement parce qu’on a tous été les témoins de l’usage « expérimental » qu’on en a fait deux fois au cours du siècle passé pour arrêter la folie expansionniste des armées japonaises à la fin de la seconde guerre mondiale, donc parce que nous sommes devenenus tous des « chats échaudés craignant l’eau froide » par sympathie pour nos anciens ennemis devenus par la suite nos amis !? S’il existe des magasins d’armes, s’il existe des endroits ou acheter du tabac, s’il existe des sex-shops, s’il existe des prostitués, s’il existe des endroits où l’on peut se procurer de la drogue, s’il existe des endroits où l’on vous facilite le suicide ou l’euthanasie, s’il existe des bouchers, s’il existe des pêcheurs, s’il existe des bûcherons, s’il existe des chasseurs, des trappeurs, des fourreurs ou des « blouseurs » de cuirs (fabricants de blousons de cuir), comme des fabricants de chaussures de cuir cela ne veut pas signifier qu’il faut participer financièrement à ce racket légal des travailleurs au service de la Mort, à l’expansion financière de ceux qui se trouvent du côté du mensonge, de toutes ces personnes qui ont choisies librement d’exercer des métiers par essence impurs dont ils ne tirent des subsides qu’enfin de compte de fort malhonnête façon, ce qui par conséquent justifie bien sûr l’existence des impôts ! Il serait bien plus malin de penser que parce que toutes ces possibilités de nuire existent on a, par conséquent tous, humainement le devoir d’être de l’autre côté, du côté de la vraie Vie, c'est-à-dire de tous ceux qui s’évertuent à bien faire. Évidemment ceux qui se sont rendus coupables de tels actes sont du côté de la Mort, au lieu d’être du côté de la vraie Vie, d’un émerveillement possible de soi-même envers le miracle même de l’existence. C’est pourquoi nous pensons certainement que l’usage de la majorité des produits chimiques et surtout de ceux qui sont utilisés pour tuer sont par essence hostiles à la Création elle-même, à son principe de Vie, au fait que l’homme n’a pas été inventé pour tuer. Pourquoi ne pas utiliser d’autres méthodes contre les rats ou les souris : des ultrasons par exemple pour les chasser plutôt que les assassiner à l’aide de produits qui sont des poisons ou bien en limiter le nombre avec des contraceptifs quand les chats seront tous devenus végétariens ? (Eux-mêmes ne risquant plus rien des chiens eux aussi végétariens). De même pourquoi ne pas utiliser des ultrasons comparables mais différents contre les insectes dont on pourrait limiter le nombre également par des contraceptifs aussi surtout quand les oiseaux nourris par les hommes, eux-mêmes limités par les hommes en nombre, la contraception aidant, auront cessés eux-mêmes de chasser ? J’ai moi-même acheté un système de ce type qui permet d’éloigner les gêneurs (cliquer ici sur ce lien éventuellement pour découvrir les marques fonctionnant actuellement et permettant d’éviter d’administrer de la mort aux rats).

Évidemment si je souhaite cela c’est en me sentant d’autant plus coupable car j’ai autrefois utilisé, quand j’étais enfant, c'est-à-dire quand j’étais obligé d’être un carnivore, des pièges à souris ! Je me souviens aussi avoir désiré alors la mort d’un pauvre gros rat et encouragé sadiquement la chasse de ce rat par un chat du quartier (et j’en éprouve heureusement aujourd’hui une honte absolue) ! Je suis absolument certain aujourd’hui qu’étant né dans une autre famille, par exemple une famille indienne végétarienne depuis des siècles, d’une part on ne m’aurait jamais permis l’usage de pièges mortels pour des souris ou des rats (ils ne seraient sans doute même pas autorisés à la vente dans ce pays) et d’autre part j’aurais peut-être fait en sorte que l’animal en situation de faiblesse puisse avoir une chance de survie. C’est la viande et le poisson qui sont en cause ici, c’est aussi les jambons, ce sont les saucissons, ce sont toutes ces choses que j’aimais stupidement quand j’étais un carnivore, considérées à tort par ceux qui ont un intérêt à le croire comme de « bonnes » choses et qui n’en sont évidemment pas d’un point de vue éthique, sur le plan de la conscience et si on le considère avec un cœur d’enfant évidemment logique fidèle à ses ours ou ses lapins en peluches ! Par conséquent la source des malentendus et des erreurs commises par toute l’humanité en occident ou ailleurs et dans les pays où l’on tue encore des animaux pour manger est précisément cette autorisation de tuer, de chasser ou de pêcher qui dénature l’être humain sur tous les fronts faisant de lui un prédateur alors qu’il est par essence et intelligence avant tout un agriculteur, c'est-à-dire, à travers ce métier éminemment le propre de l’homme civilisé le fondateur même de toute forme de civilisation et par conséquent des arts (n’y a-t-il pas le mot culture dans le mot agriculture ?), c'est-à-dire des moyens permettant de lutter contre le mal.

 

Je voudrais maintenant parler ici de ceux qui utilisent des armes inoffensives plutôt que meurtrières, celles qu’on utilise de préférence à notre époque pour anesthésier un animal prédateur étant par exemple entré dans une ferme. (La ferme ayant pour fonction de « fermer », c'est-à-dire de mettre un animal ou des individus derrière la protection de hauts murs destinés à « fermer », à clore les possibles passages qui permettraient aux prédateurs d’entrer en tirant parti de ce passage pour satisfaire sa faim. Les murs depuis les premiers temps ont une fonction essentiellement protectrice, défensifs. S’ils enferment c’est pour protéger les faibles des éventuels pilleurs ou des bandits de grands chemins).

Grâce à leur talent de « tireurs d’élite », ceux qui les utilisent avec la grande précision que l’on sait, grâce à la visée de leurs fusils, sont capable de plonger ainsi pour un court ou moyen temps de sommeil des bandits ou des prédateurs dangereux, tous ceux qui posent les problèmes de violence connus ou représentent une véritable menace des bons pour la société des hommes (ceux qui ont fait ce choix d’armes anesthésiantes plutôt que les armes à feu ont eu l’intelligence de résoudre la question du danger de la meilleure des façons car il était un problème qui nous a été donné à résoudre collectivement pour que nous puissions faire tous preuve non seulement d’intelligence, en refusant toujours de nous abaisser à commettre l’irréparable : le meurtre ou le crime – c'est-à-dire à devenir aussi méchants que celui qui ne va pas bien, vecteur du danger en question, en nous compromettant à nier cet autre nous-même qui a mal tourné animal ou être humain dont nous oublions qu’il est toujours momentanément malfaisant – mais en ayant à trouver en nous, parce que nous sommes justement confrontés à un problème néfaste toutes les solutions qui, par définition, s’opposeront toujours à abaisser les être humains à faire preuve d’inhumanité, par conséquent au crime et qui seront par conséquent aussi toujours à l’honneur de la véritable Humanité bienfaisante – celle qui reste contre vent et marée du bon côté – et cela parce qu’on a refusé d’utiliser des méthodes terrifiantes, malfaisantes à des provocations d’inconscients), car en les rendant ainsi inoffensifs et peut-être même aussi en les confiant ensuite à des personnes capables et formées pour les prendre en charge, les soigner, les rééduquer, soit même en les déplaçant vers des régions où elles ne seront plus gênantes pour la communauté des hommes menacée, ces policiers, ces chasseurs ou ces trappeurs mettront enfin leurs talents au service de la société. Évidemment s’il s’agit d’hommes qui se sont toujours comportés d’une façon équivoque, qui se sont abaissés à faire du mal, qui sont dangereux pour leurs semblables. Il est préférable que les tireurs sachent toujours que ce n’est que momentanément seulement que la personne qu’ils ont en face à anesthésier s’est comportée de cette façon inhumaine, qu’ils ont toujours face à eux des autres eux-mêmes simplement momentanément égarés dans le chemin de leur vie et que la société doit avoir à cœur, collectivement, ensuite d’essayer de remettre sur le bon chemin et cela d’autant plus que la personne en question aura donné des signes de guérison par des actes véritables en étant convaincu d’avoir retrouver son utilité d’être humain au service de tous et en comprenant aussi que l’ensemble de la société s’est efforcée d’être utile à cette personne malgré son égarement. Car c’est évident, au départ, enfants, aucuns d’entre ces êtres humains malfaisants n’est déterminé à faire le mal mais plutôt le contraire et cette personne qui s’est mal conduite, au point de devenir une sorte de caricature de prédateur, est par conséquent toujours une sorte de malade. D’ailleurs les prédateurs eux-mêmes ne deviennent prédateurs que par mimétisme. Au départ ils semblent tous être prêt pour un régime lacté ou même seulement V+, prêts qu’ils sont pour les temps qui viendront où les hommes auront à s’occuper de chacun de ces anciens prédateurs, en particulier, enfin convertis qu’ils seront à plus de mansuétude, plus de civilité. Ce sont donc de nombreux malentendus qui ont déterminé les hommes malfaisants à choisir le mauvais sens plutôt que le bon et pour retrouver le bon sens chacun d’eux aura à faire un travail sur lui-même pour dénouer les fils du mauvais coton qu’il a tissé autour de lui pour arriver à retrouver en lui-même l’origine de l’existence de ces choix malheureux, ces  mauvais fils, plutôt que d’avoir fait à temps le choix des hommes qui ont préféré de façon judicieuse ou compris, souvent dès le début, qu’ils ne devaient pas s’abaisser mentalement ou moralement à ces mauvais choix de vie ou de pensées déshonorantes qui peuvent à la longue influencer et mener vers des comportements dangereux.

 

Pour les animaux prédateurs c’est différent : ce n’est qu’avec l’aide des hommes dans les siècles à venir, et par un travail constant de la part de l’ensemble des êtres humains qui se seront assignés cette tâche à plus ou moins long terme, en étant l’objectif et l’orientation des efforts de toutes les pyramides humaines à l’intérieur de la Très Grande Pyramide de toute l’Humanité que les animaux encore aujourd’hui prédateurs, pour des raisons d’écosystème, cesseront un jour de l’être en cessant un jour même d’être carnivores, à leur tour, puisque, nous l’avons déjà dit, les hommes auront à cœur de limiter par des moyens contraceptifs le nombre des herbivores (ce qui veut dire que les prédateurs devenus domestiques n’auront plus à s’en charger en employant les horribles méthodes qui sont les leurs aujourd’hui). De même que, peu à peu, les hommes et certains animaux sont devenus de grands amis, certains animaux autrefois sauvages étant devenus à la longue ce qu’on appelle des animaux domestiques (ou des animaux de compagnie), tous capables de partager sans danger la vie des hommes dans nos cités, ces animaux aujourd’hui encore prédateurs et considérés comme dangereux peuvent devenir végétariens à leur tour -  comme le sont devenus certains hommes éclairés (prophètes et précurseurs des temps à venir) - car ils n’auront plus à chasser, alimenter qu’ils seront par les hommes pour la bonne raison qu’ils sont déjà capables d’écouter de la musique ! Or la musique c’est l’inverse de la prédation : ce sont les sons de l’Amour.

 

Comme le dit d'ailleurs le Dalaï Lama peut-être sous une forme plus diplomatique que moi : les crétins, les imbéciles sont nécessaires et utiles, il faut toujours les remercier d'exister car c'est peut-être un peu grâce à eux qu’heureusement la très grande majorité des hommes savent faire preuve un jour d’intelligence ou se doivent, par vigilance, de rester en bonne santé à la fois physique et psychique pour en faire preuve. Et pour être tout à fait honnête, je dois avouer ici que j'ai moi-même été plusieurs fois un crétin, sujet donc au crétinisme, à une certaine imbécillité (hélas assez répandue) au cours de ma vie passée, par conséquent, si vous jugez que ces propos ont un peu de bon sens, qu’ils sont sensés, il se pourrait que cela puisse donner de l’espoir à de nombreuses personnes atteintes précisément de ce déshonneur passager car je suis convaincu, par l’expérience elle-même, que dans tout crétin, dans tout imbécile, il y a une personne sensée qui sommeille et c’est au pire seulement une affaire de temps pour qu’elle finisse par se révéler, par retrouver cette part de véritable bon sens dont l’humanité a heureusement su faire preuve à de nombreuses occasions et qui prouve, par conséquent, que ce bon sens à la possibilité d’exister vraiment dans chaque être humain. Il faut donc faire preuve de patience avec l’absurde, la méchanceté, la frivolité, tout cela passe dans chaque être et si cela ne passe pas, cela fait vieillir ou conduit à la mort certaine. On fini toujours par comprendre qu'il vaut mieux être du bon côté car on peut alors faire en sorte que ceux qui sont encore certainement des crétins, (comme je l'ai été, hélas, bien des fois au cours de ma vie d’autrefois), puissent avoir une chance de penser un jour de façon enfin saine et plus juste.

 

C'est peut-être à cause et malgré l'existence de sombres crétins et d'imbéciles notoires de surcroît, assassins qui plus est (Adolf Hitler ou Staline - sans m'étendre ici outre mesure ou donner d’autres noms car la liste est malheureusement assez longue ; ils se ressemblent tous dans la médiocrité, la méchanceté, et la capacité au crime) que l’humanité a paradoxalement progressée contraire qu’elle a été naturellement à la grande stupidité et la très grande ignorance. A cause de celle-ci ces individus ont commis les erreurs et les horreurs que vous savez et ont crus avoir le droit de déshonorer l'humanité par des actes inhumains d’immondes imbéciles notoires qu’ils étaient car vous n’ignorez certainement pas un bon nombre de leurs crimes et méfaits (non pas des crimes envers de pauvres bêtes, comme dans la vidéo en question ici, mais des crimes comparables à ceux-ci sur des êtres vivants comme vous et moi, hélas). Aujourd'hui, enfin, par un juste et salutaire retournement de la situation, en boomerang, si j’ose dire (c’est en Australie que ce boomerang a été inventé par des peuples de chasseurs primitifs. Par conséquent, cet objet a ici sa place dans ce discours consacré aux trappeurs, aux chasseurs, aux êtres par essence primitifs) la Confédération Européenne enfin neutre (ou en voie de l’être un jour, articulant sa construction autour de la Confédération Helvétique ayant montré sur ce point de la neutralité l’exemple depuis au moins 500 ans) existe bien réellement grâce aussi à l’existence de sa monnaie unique l'Euro ! Et c'est hélas, par conséquent, souvent à cause de catastrophiques ignorants, assassins de surcroît, d’infâmes affreux, bêtes et méchants que quelques fois, finalement, grâce à la bonne volonté de très nombreuses personnes faisant intelligemment contrepoids de ces tristes figurants de l’histoire, que les plus belles idées finissent par se réaliser, par prendre corps malgré toute cette hostilité de départ et grâce surtout aux résistants, à ceux qui sont restés malgré toutes les tentations, de penser et d’agir mal, du bon côté. Et c’est à eux seuls par conséquent que l’on doit de trouver les remèdes, les solutions. Bien sûr, vous m'aurez compris à mi-mots, cela ne veut d’une part pas dire qu’il faut être reconnaissants aux méchants d’exister, tout au contraire ou qu’il faille être reconnaissant aux catastrophes de se produire et d’autre part qu’il faille persister dans l’erreur et vouloir se tromper surtout quand on a finalement pris conscience de son erreur (de trappeurs-trompeurs - ici bien sûr une nouvelle fois ce jeu de mot, car il est irrésistible !).

 

Vous parler de 80 000 personnes sur l'ensemble du territoire canadiens, ce n’est pas si énorme que ça par rapport à la population totale de cette région du monde et il faudra peut-être même engager encore du monde et cette fois-ci non pour tuer mais pour protéger les animaux, capturer les animaux sauvages ou semi sauvages et leur administrer la « pilule » contraceptive ou celle que les vétérinaires auront mise au point, en un mot contrôler les naissances de tous les animaux canadiens ! J’espérais même plus que 80 000 personnes ! Cela veut dire que ce projet devrait tout simplement permettre de résorber une partie de votre chômage en plus de ce chiffre assez important à plus ou moins court terme et que vous pourrez aussi offrir, par ce biais, à de nombreuses personnes, pour l’instant internées pour des raisons psychiatriques, la possibilité d’enfin se sentir utile, en renouant avec la nature, en se promenant au grand air avec comme guides et responsables de leur sécurité les anciens trappeurs eux-mêmes et les nouveaux chasseurs reconvertis non seulement en chasseurs d’images ou devenus aussi aides vétérinaires, mais en assistants de malades, guides de ceux-ci dans la nature.  

Vous parlez de ce nombre de 80 000 personnes sur « les diverses régions du pays » ; imaginez un peu ce que cela pourrait faire que ce nombres de personnes bien équipées comme merveilleuses vidéos ! Chaque « chasse photographique » ou vidéographique devenue, au lieu d'une chasse avec mort qui s'en suit, un véritable petit film offrant du travail pour un ou plusieurs bons mois à quelques personnes autrefois tueuses réalisant un petit montage en vue d’une réalisation (de chasseurs - repentis - reconvertis). Ces montages seront plus ou moins longs suivant que l’équipe sera partie avec une ou plusieurs caméras tourner dans la nature. Une vidéo qui est montée soigneusement avec de judicieux commentaires permettraient à tous les spectateurs non seulement de découvrir une nouvelle histoire de tel ou tel animal (ce qui permettrait de s’attacher sentimentalement à l’animal) mais de découvrir une par une les régions du vaste Canada, grâce à ces images, ce qui ne devrait pas déplaire pour le Tourisme. Il est enfin envisageable de penser aujourd’hui diffuser ces images grâce à Internet, de les mettre à la disposition du public, Internet offrant une source de diffusion possible de ces vidéos qui seraient subventionnées par les pouvoirs publics locaux, ministériels, en vue aussi de promouvoir précisément un tourisme enfin véritablement écologique (cela serait évidemment excellent pour le tourisme et pour l'image du Canada à la feuille d'érable car enfin vous perdriez cette image de « chasseur-trappeur-trompeur (-:) » qui est assez gênante et dont il n’est plus bon, par les temps qui courent de continuer à se vanter, à moins que ces mots de chasseurs-trappeurs ne soient enfin véritablement resémantisés d’une façon définitive, ne sonnent ou ne s’entendent enfin autrement qu’avec la crainte qu’ils suscitaient jadis, comme actuellement encore, et qu’ils revêtent un sens enfin véritablement utile pour tous, le sens vidéographique, cinématographique ou photographique, ou aussi celui d’assistant vétérinaire à la gloire enfin de l’Humanité et de cette feuille d’arbre vénérable d’érable choisie comme le symbole de votre pays, feuilles d’arbre dont on tire par ailleurs le sirop succulent que vous savez très énergétique, possible alternative au sucre en morceau ! Je suis certain ici que vos ministres du Tourisme successifs me donneront tous raison les uns après les autres et pourront trouver assez facilement les financements pour cette reconversion enfin saine et viable de ces professions pour l’instant encore hélas indignes d’êtres humains véritables) car, n’en doutons pas, voir de telles images donnera envie à la jeunesse du monde entier de venir sur place au Canada pour en produire et en réaliser elle-même dans des vidéos originales personnelles. Ce sera une sorte de nouveau sport, permettant de garder ainsi un souvenir impérissable de ces régions du monde et des animaux qui y vivent. Il s’agira comme pour les safaris photographiques qui existent en Afrique ou même sur mer et qui ont remplacés les abominables chasses à la baleine d’antan de chasses photographiques ou vidéographiques. On le sait, cela est financièrement très juteux pour les marins ou le propriétaire du bateau ou les organisateurs ou pour la région où elles ont lieu. Les images qui sont issues de telles sorties sont ensuite partageables, diffusables. Il s’agit de vidéos-promenades ou vidéos-sorties et ces images le sont par les canaux habituels qu’offre la technique contemporaines. Evidemment, dans les mois plus frais, ce seront aussi des vidéos-promenades en canadienne enfin tissées en matière gore-tex (ou équivalent) et sous de bonnes épaisseurs de laine polaire ! 

 

Je pensais sincèrement, étant demeuré un peu naïf sur ce point, et n'ayant jamais eu l'occasion de voir des images aussi terribles que celles que vous avez aussi reçues vous-même (et qui sont ici en cause), - si ce n’est, comme je l’ai dit, que j’avais assisté de visu à la « préparation » du lapin que vous savez - que la fourrure ne provenait que d'animaux morts "naturellement" (d'eux-mêmes), c'est à dire de causes naturelles, ayant toujours refusé, pour ma part, de voir des images de chasse (car depuis que je suis enfant, je préfère évidemment naturellement l'univers d’un Walt Disney, d’un Charlie Chaplin, d’un Buster Keaton, d’un Federico Fellini, d’un Michel Ange ou les très nombreux autres univers si enrichissants de tous les grands artistes de toutes les époques de toutes les régions du monde, comme les peintres, les sculpteurs, les cinéastes, les architectes,  les musiciens, les poètes, les chanteurs d’opéra, les danseurs. Bref j’ai toujours aimé les arts et vécu grâce à leur existence et toujours détesté les armes à feu car elles sont par essence inutiles vis-à-vis de la présence même de l’esprit, c'est-à-dire de ce qui nous permet de vivre, d’inventer, de communiquer, en imaginant un monde meilleur car les bonnes pensées n’ont jamais eues ni connues aucun ennemi au monde car même ceux qui se disent hostiles à leurs manifestations, qui croient dans un cas extrême les détester ne savent pas, en réalité, qu’ils ne font que servir le possible engendrement de ces pensées et de ces actions vertueuses, par contre coup quasiment mécanique en participant malgré eux à l’accroissement de la lumière véritable par évidente nécessité de contrebalancer l’obscurité de ces obscénités, leur obscécité (si j’ose ici créer ce néologisme en écho pour signifier l’idée d’obscénité de non-voyants)En fait, comme je le disais plus haut, il faut toujours remercier cette inconscience d’exister car elle permet de faire briller toujours plus son inverse : la conscience. Et s’il devait y avoir une petite partie de l’humanité qui devait s’abaisser à la haine, à  maudire ou même à mentir au point de chercher à détruire la Vérité (évidemment indestructible puisqu’elle tient « Tout » dans tous les temps) elle provoque toujours au même instant dans l’éternité et les siècles des siècles le désir et la manifestation de l’inverse mécaniquement et évidemment. Je veux parler ici de tous ceux qui ont fait parti de l’Humanité dégénérée, traqueurs s’avilissant, se dégradant, pire que des bêtes prédatrices, affamés de sang qu’ils n’ont bien évidemment jamais été nullement au départ, c'est-à-dire à la naissance mais qu’ils ont cru être, stupidement ! Aussi messieurs et mesdames les mauvaises langues, messieurs et mesdames les calomniateurs, du fond de mon cœur et par conséquent du votre véritable : merci ! Car si nous travaillons aujourd’hui dans l’espoir de faire enfin triompher le Bien et le Juste ainsi qu’à vous convertir en prenant bien garde de trop vous faire de violence et à faire de vous-même ou de vos enfants ou même seulement de vos petits enfants l’inverse de ce que vous êtes devenus par manque de discernement (et même en espérant un jour faire de chacun d’eux de véritables créateurs, au vrai sens du terme), c’est évidement bien sûr parce que nous savons que vous auriez pu être notre mère, notre père, en un mot nos parents et que nous savons qu’en l’un de vos probables descendants (évidement nous pensons aux plus intelligents d’entre ceux que vous aurez) il y a certainement la même volonté que la nôtre. Vous vouloir du mal ou même vouloir vous tuer car vous nous avez fait du mal n’est pas digne de nous ni de vous et c’est tout le contraire. C’est pour vous faire du bien que nous travaillons et car nous sommes bien sûr incapables de vous haïr car nous savons que vous êtes des victimes (hélas souvent consentantes), donc, évidemment, nous ne vous abaissons pas car nous sommes certains que sous le masque de vos lâchetés, souvent hélas innombrables, il existe toujours cette pureté des origines à retrouver, cette partie de vous-même que vous avez trahie volontairement ou involontairement pour des raisons malsaines en perdant ainsi l’occasion d’être vivants, de ressentir et de savoir discerner ce qui peut être vrai de ce qui est fallacieux).

 

Les causes de mortalité des animaux sont nombreuses et bien connues, il peut s'agir du froid, il peut s'agir de luttes à mort entre les animaux et cela évidemment ne nous regarde pas pour l'instant (il y a, à ce sujet, de nombreux documentaires qui existent où l'on peut voir les risques que subissent les animaux sauvages, semi-sauvages en venant au monde et en étant livrés à eux-mêmes dans leur milieu naturel, hors du monde des êtres humains, étant par essence différents des hommes, n'ayant pas eu la chance de se développer comme les êtres humains en créant des cités et des civilisations différentes - qui deviennent heureusement de nos jours une seule et même civilisation, grâce à la mondialisation en cours, bien que celle-ci ne doive se concrétiser qu'en prenant en considération le meilleur de toutes les différences enrichissantes de chaque société, de chaque région du monde, de chaque langue et que cela constitue le challenge du siècle qui commence). Ces risques sont nombreux et on le sait certains de ces animaux ont bien du mérite à survivre malgré la difficulté de leur existence quotidienne (il existe encore une grande mortalité naturelle chez les animaux, du moins chez ceux qui sont encore à l'état véritablement sauvage bien que le nombre de cette population d'animaux dites "sauvages" diminue sensiblement de jour en jour à mesure que les réserves existent, que les parcs régionaux dans le monde se créent. Il nous semble, par conséquent, que ce concept de "sauvage" n'existe aujourd'hui que pour les animaux qui se trouvent dans les océans ou dans les mers, car sur terre ils sont aujourd'hui tous devenus des "semi-sauvages", étant tous plus ou moins connus des hommes, donc en liberté surveillée à l'intérieur de ces dites réserves par des hommes munis non de fusils mais de jumelles, autres sortes d’objectifs munis de zooms, permettant d'observer ces animaux et leurs besoins. Et soudain il me vient une idée : pourquoi pas des jumelles vidéos pour des vidéos stéréoscopiques donc au mieux en trois dimensions enregistrées par ces nouveaux gardiens de parcs, anciens chasseurs-trappeurs reconvertis en gardiens ?). Ces animaux n'ont pas eu la chance, comme les êtres humains, de s'être organisés, sauf peut-être pour les fourmis ou les abeilles ou d’autres insectes ! Quelques fois, tenaillés par la faim, ils s'organisent hélas pour des "chasses" en bande, en meute, et c'est ici que le bas blesse, car évidemment, il s'agit là, pour les animaux qui participent à ces « chasses en bande » de procédés injustes d'un point de vu strictement humain, c'est à dire d'un point de vu d'êtres civilisés (se basant toujours pour apprécier une situation sur l’existence ontologique de la Logique, de l’Éthique, de la Conscience et du Cœur). Car lorsque les hommes s'organisent et agissent ensembles nous savons qu'ils peuvent le faire pour le meilleur, mais aussi nous savons, hélas, qu’au cours de l'histoire, ils ont été capables du pire et lorsque les hommes s'organisent à faire le pire, ils s'abaissent à ressembler à ces chacals, à  ces tigres ou lions, ces prédateurs, ces loups qui chassent ensembles, bref à ces êtres indignes et infréquentables chez les êtres humains, car s'ils parviennent alors à leurs fins c'est en prédateurs seulement  et non comme les êtres humains véritables produits de la civilisation qui sont capables d’agir intelligemment, du meilleur ! Leur forfait n'est évidemment pas glorieux : ils ont tué grâce aux nombres, à cause de leur supériorité en force et en nombre, ce qui est parfaitement déloyal vis à vis du plus faible, vis à vis de l'animal injustement traqué, vis à vis de la victime. Évidemment ce qui est encore excusable dans le monde animal chez certains animaux (compte tenu du fait qu'il semble évident que les prédateurs ignorent ce que peut-être la conscience, ce que peut-être le juste, ce que peut-être le bien) est inexcusable chez les êtres humains qui eux ont eu la chance d'aller à l'école pour apprendre à vivre en société, pour se civiliser, sont sensés connaître la Loi avant d'entreprendre quoi que ce soit et s'ils ne la connaissent pas en détail ils sont sensés au moins avoir reçu de la part des états responsables ce minimum d'éducation qui permet à un être humain de savoir comment se comporter vis à vis d’autrui, vis à vis de la nature, vis à vis des animaux ! 

 

Or les hommes qui s'organisent pour chasser, pour tuer en bande parce qu'ils ont des armes à feu et qu'ils aiment ces armes à feu ne sont plus des hommes véritables: ils ont choisi de ne plus l'être, car de tout temps, les armes existent au monde non pour chasser mais pour se défendre exclusivement non seulement des prédateurs offensant mais des êtres humains capables de sortir du bon chemin au point de devenir un danger pour les autres : les méchants !

 

Le chasseur, le trappeur constituent une offense à la nature car il sont ceux qui commencent à offenser l'animal, même si celui-ci s'avère être un prédateur, à moins qu'en prédateur ce dernier ait fait la première erreur en se rendant coupable de harcèlement d’animaux confiés à la garde des humains, ce qui, nous l’avons dit plus haut, justifie l’existence des gardes de la nature, c'est-à-dire de ces « chasseurs » capables d’anesthésier à l’aide d’un fusil le prédateur importun, de l’éloigner de la proximité de l’habitat humain ou des animaux qui sont sous la protection des hommes.

 

Le chasseur de "Pierre et le loup", ou celui qui défend une bergerie attaquée par un loup ou attaquée par une meute de loups est un être respectable, comme le sont les policiers des cités chargés de la défense des citoyens, évitant que l'on détrousse les vieilles dames ou les personnes les plus faibles, chargés qu'ils sont de notre sécurité à tous.

 

Le chasseur a sa raison d'être dans ce cas là seulement, il devient le juste protecteur d'une ferme, d’une bergerie ou d'un poulailler attaqué, il est celui qui évite le massacre des poules, le massacre de l'agneau par les dents des loups affamés qui ne respectent plus rien au point de chercher à outrepasser les interdits que sont les clôtures que les bergers ont fabriquées pour protéger les moutons.

 

Ces loups peuvent être malheureusement aussi et sont, en Occident encore, des hommes tristement assez affamés pour désirer se conduire en prédateurs et manger en plus de l'oeuf que la poule nous offre déjà  - et qui constitue à lui seul la raison d'être du poulailler - c'est à dire un lieu où l'on protège les poules des renards et des loups,  non pour les manger mais pour en échange de leur sécurité bénéficier de la ponte de certains de leurs oeufs, en échange de ce poulailler que l'on a construit fermé par des grilles faisant office de murs et que l'on garde comme on a par ailleurs construit aussi pour les abeilles des ruches en échange d'une partie du surplus du miel, ce qui fait la joie de nos petits-déjeuners -  la chaire même de la poule elle-même, c'est à dire la mère qui a permis à l'oeuf d'exister, cet oeuf que le chasseur photographique, ou le gentleman de n'importe quelle famille au monde mange par exemple avec des mouillettes de pain (que je souhaite fabriquer dans les temps à venir avec de la farine de châtaigne)

Par conséquent tous les mangeurs de poules ou de poulets sont des criminels à proprement parlé qui malheureusement feignent de s'ignorer comme tels (ou croient à tort qu’ils ont le droit de l’être) et cela est détestable car c'est faire preuve ici de manque de logique que de ne pas vouloir comprendre que l'on n’a pas le droit de vouloir manger une poule si on mange déjà les œufs pondus par elle. C'est parfaitement malsain de continuer à permettre à toute une société de profiter ainsi de la bonté des poules qui nous offrent déjà tant en nous offrant la plupart de leurs œufs et cela bien sûr en juste échange de leur sécurité au sein du poulailler gradé. (Et je parle ici de poulailler humain et non de camps de concentrations où on élève des poules pour les martyriser et les passer à la casserole, donc je parle de poulailler où les poules sont libres, ont de la place, et envers lesquelles on a prouvé de la reconnaissance pour les œufs qu’elles offrent en leur proposant des conditions de vie décentes !)

 

(Ces personnes qui mangent de la poule ou du coq se sont déshumanisées en devenant autre chose qu'elles n'étaient au départ, à leurs naissance, car il n'y a pas un bébé au monde qui ne soit pas végétarien de naissance, prêt pour connaître un jour l'existence du Paradis, d'Atlantide retrouvée, de l'Eldorado, de Walhalla (c'est à dire dans un monde où l'on ne tue pas et où la haine n'existe jamais et ne peut exister, ce monde que nous narre Mozart dans son opéra La flûte enchantée dont j’ai eu la chance personnellement de découvrir une mise en scène éblouissante, cet été, par Bob Wilson à l’Opéra Bastille de Paris).

 

Donc, monsieur, il vous faut dorénavant faire la différence, comme nous-même, entre les gentils chasseurs (les chasseurs nécessaires et utiles, ceux qui peuvent nous délivrer d'une attaque de loups, de prédateurs), des chasseurs en général stipendiés par les États et les mauvais chasseurs, c'est à dire ceux qui font ce métier pour des raisons privés, par conséquent pour de l'argent sans éprouver de honte à le faire sur le dos de pauvres bêtes, et cela en plus à une époque où ils n'ont plus une seule excuse à continuer à exercer ce métier puisque toutes les alternatives existent enfin (gore-tex, gants polaires, laines polaires beaucoup plus chaudes et imperméables que n'importe quelle peau ou fourrure) également sur le plan alimentaire (puisque c’est par avions que toutes les alternatives à la viande – les fruits, les légumes, mais aussi les fromages, les confitures etc – sont présentes sur les étalages de nos lieux de courses) contraints et forcés qu'ils le sont devenus par leur parcours individuels (par ailleurs respectables puisqu'il s'agit de parcours initiatiques originaux d'êtres qui se considèrent être des hommes, mais parcours suffisemment manquant d'originalité pour les retrouver tous exerçant le même métier cruel de chasseur et de trappeurs !) au sein de la société. Ils ont par conséquent, par leurs parcours personnels accepté d’être considérés autre chose que des êtres humains vraiment fréquentables et cela malgré le fait qu’à notre époque, nous l'avons déjà dit, mais il faut le redire, toutes les alternatives à la fois vestimentaires mais aussi alimentaires existent pour éviter ces métiers dégradants et impurs.

 

L'homme n'étant pas un animal bien que certains continuent à le croire car il est toujours le produit de la civilisation, de la collectivité, c'est-à-dire de toutes les époques l’ayant précédé.  Chaque enfant qui naît est aussi un résultat.

L’homme n’est pas un animal car il est doué de conscience, il sait faire la différence entre le bien et le mal. Vos chasseurs et vos trappeurs sont d'autant plus coupables de continuer à exercer ce métier pour satisfaire les fourreurs et les personnes qui persistent à vouloir continuer à porter des peaux sur elles aujourd'hui malgré l’existence des alternatives qu'il est possible de se débarrasser d'un loup, d'un ours ou d'un tigre gênant en utilisant des fusils seulement pour l'endormir, donc à l’aide de balles contenant des sortes de mini seringues hypodermiques anesthésiantes (et ceux d’entre les chasseurs qui utilisent cette méthode sont des êtres véritablement utiles, de véritables gardiens de la Nature ou des forêts, prêts à intervenir s’il y a un danger, l'idée même que je me faisais enfant de la police canadienne montée, celle de vos eaux et forêts du Canada). On transporte alors l'animal, le prédateur et éventuellement sa famille ensuite plus loin, là où, dans les vastes territoires encore vierges du Canada il ne gênera plus les hommes ou même l'économie humaine n’étant alors plus menacée par l’existence de ce prédateur (mais ici, en parlant d'économie je parle de saine économie, une économie placée sous le signe de l'éthique et du Saint-Esprit, pas une économie de profiteurs-prédateurs, de personnes sans scrupules au point d'être capables de martyriser des pauvres bêtes, même si celles-ci sont des prédateurs, évidemment). D’autres part si vous vous faites du soucis pour l’alimentation de ce « prédateur » en le plaignant d’avoir été ainsi éloigné, permettez-moi de vous rassurer s’il ne trouve pas de quoi manger là où il sera, il aura toujours la possibilité de manger des racines ou des feuilles d’arbres, ce que de nombreux singes font depuis des millénaires, nous donnant d’ailleurs l’exemple de ce que nous devrions manger car ces cousins si proches de nous ne se sont pas abaissés à devenir des meurtriers pour survivre en tenant bon dans leur éthique de vie siècles après siècles jusqu’à aujourd’hui. J’en déduis que leurs espèces sont encore d’une certaine façon au Paradis et que si nous n’avons pas cette chance c’est parce que nous nous sommes permis l’inacceptable en faisant violence aux autres espèces, en croyant que nous avions à chasser pour vivre.

 

Ce n'est pas en s'abaissant à faire pire qu'un prédateur, en le massacrant ou en l'écorchant vif comme nous le voyons dans ces images pour prendre sa peau sous prétexte que l’on croit avoir des excuses parce que c'est un prédateur, que l'on aura résolu la question du juste et de l’injuste, du bien et du mal. Les hommes véritables n'étant jamais des prédateurs et plutôt même le contraire puisqu'ils ont trouvé des solutions pour ne pas s'abaisser à être ou devenir des criminels, comme les chasseurs justement, grâce notemment à ces seringues hypodermiques anesthésiantes qui permettent, comme dans le cas d'un rhinocéros gênant, ou d'une meute d'éléphants, ou même de tigres ou de lions de le (les) transporter ailleurs, vers d'autres territoires où il (ils) laissera (laisseront) tranquilles les hommes et vivront avec leurs semblables ou même avec d'autres espèces en bonne entente ou en subissant dans ce nouveau décors, plus propice, ce qui est propre à leur condition spécifique.

 

Donc l'on peut ne plus tuer quand on est dans le bon camp et ce que je dis ci-dessus est valable aussi vis à vis des prédateurs humains, des bandits, des terroristes, ou des êtres humains qui sont devenus méchants au point de ne plus vouloir respecter la vie des autres, car on le sait bien, si un homme devient méchant c'est souvent malgré lui et ce ne peut être que momentané car il souffre certainement de ne pas avoir bien compris le monde et puis souvent pour des milliers d'autres raisons personnelles encore. C’est pourquoi il est bon que ces personnes qui seraient sujettes à devenir méchantes puissent faire la différence dès le départ car alors quand on devient un « méchant » comment voulez vous qu’on puisse se dire qui est du bon côté si ceux qui s’y trouvent, en face, et qui se prétendent être du bon côté, et être des gentils s’autorisent à se comporter aussi salement que celui qui est méchant, « en lui rendant la monnaie de sa pièce » et cherchent à blesser, ou occire le méchant pour se défendre, à commettre en fait autant de mal si ce n’est quelque fois plus que ceux qui ont commencé à faire le mal ?

Et c’est ici le point central de ce qui justifiera ou non de l’existence d’un État ou pas dans l’avenir et cela même si les états des différentes régions du monde devaient disparaître au profit un jour de l’existence d’un seul État Universel dont chaque région du monde seraient gouvernées légitimement par des responsables élus démocratiquement, car ceux-ci auront à cœur de s’opposer désormais à la méchanceté, à la violence, à l’inhumanité non pas avec des armes à feu, des armes traumatisantes, des armes de méchants mais avec des canons à eaux, des caméras vidéos, ou des armes momentanément « paralysantes », et en étant bien protégés contre le forcené, c'est-à-dire des armes qui n’ont pas de conséquences dramatiques pour l’être humain en question, méchant ou contestataire, criminel ou bandit tout simplement pour la bonne raison qu’il y a dans chaque être humain, même le pire l’inverse même de lui-même, c'est-à-dire un être capable de comprendre, de devenir utile et pour une autre bonne raison aussi c’est que ceux qui se disent être du bon côté ne sont pas complètement des gentils, des anges non plus, même s’ils cherchent à le faire croire. Un bon gouvernement ne doit jamais s’abaisser à des actes inhumains de mépris sur un être humain au point de s’accorder le droit de le tuer. Personne n’étant assez pur au monde pour s’autoriser la mort d’un être ou la condamnation d’un être humain à mort ne serait-ce que parce que les responsables aujourd’hui qui s’autorisent au nom de la loi de telles injustes condamnations sont des carnivores et par conséquent sont des méchants vis-à-vis des êtres vivants, même s’il s’agit d’animaux. Ils sont par conséquent tous des criminels non pas envers les hommes, puisque heureusement il font respecter la loi pour éviter que des hommes ne soient occis par d’autres mais le sont encore envers les animaux, ce qui est pire encore dans la mesure où ceux-ci n’ont pas les moyens de se défendre avec des armes aussi terribles que celles qui ont été mises au point pour les tuer par des êtres humains indignes et si ces juges sont donc des criminels ils le sont tous d’autant plus qu’aujourd’hui ils sont tous impardonnables de le rester dans la mesure où toutes les alternatives existent enfin aujourd’hui pour éviter à la plus part des êtres humains de continuer à l’être envers les animaux ou même envers les légumes à bulbes. Ce qui veut dire que ceux qui sont du « bon » côté et qui sont payés pour l’être sont presque autant des criminels que ceux qui sont accusés et par conséquence il se pourrait que ceux qui sont devenus des criminels dans la réalité le soit devenu par malentendu à cause précisément de ceux qui consomment aujourd’hui de la viande et qui croient être dans le juste et le bien en le faisant alors qu’il n’en est rien bien sûr, tout ai contraire. Et j’ajouterai pour aller au fond des choses que même si les « bons » étaient un jour tous des végétariens ils seraient encore tous des criminels en s’autorisant à manger des pommes de terre et des carottes, c'est-à-dire des êtres vivants, légumes à bulbes ou à racines, alors que toutes les alternatives existent pour éviter de le faire aujourd’hui et donc éviter de priver de vie des êtres qui ont le droit de vivre comme vous et moi. Vous comprendrez donc pourquoi des êtres V+ comme moi qui ne font même pas du mal à des pomme de terre ou des carottes se refusent à haïr l’humanité ou à utiliser des armes contre les méchants sachant que la plupart des hommes continuent de l’être d’une façon ou d’une autre en fonction des niveaux de conscience individuels atteints. Et si nous sommes évidemment contre la peine de mort c’est parce que nous avons eu la chance de comprendre personnellement que chaque être humain est capable d’évoluer en réfléchissant, en grandissant. De carnivore on peut avoir la chance de devenir végétarien et enfin V+, cela constitue une progression de l’être, un enrichissement quotidien, une possibilité de métamorphose individuelle parce que si on a fait le mal c’est souvent involontairement, inconscient et incapable à cause de la situation géographique où l’on est né de devenir un V+ d’emblé dès les premiers temps de sa vie à cause de l’entourage qui a été le nôtre. Nous avons compris que c’est la vie, le parcours individuel de chacun qui a fait oublier à la majorité d’entre nous ce que nous étions véritablement au départ, nous détournant de la vérité de mille et une façons.

En d’autres termes, cela veut dire que nous avons compris que tous les êtres humains sont des criminels plus ou moins conscients de l’être à différents niveaux. Or il est absolument certain qu’il vaut mieux l’être moins que plus car les conséquences sont néfastes pour l’humanité ou la planète en l’étant beaucoup. C’est en choisissant personnellement de l’être le moins possible que cela fait la différence puisque cela transforme le monde d’enfer (engendrant la violence et la souffrance) en paradis, puisqu’on s’efforce de rester fidèle à ce que l’on était au départ : des êtres innocents ne faisant pas le mal et refusant de le faire, car vous conviendrez comme Rousseau qu’à la naissance personne n’est mauvais et même c’est tout le contraire. Il est important que vous compreniez que ce sont ces niveaux de conscience intérieurs différents qui font la pluie ou le beau temps et que c’est suivant les choix alimentaires et vestimentaires que l’on fait individuellement dans sa vie qu’on se retrouve à croire telle ou telle chose plutôt que d’être fidèle à la Vérité de départ qui n’apparaît plus forcément comme vraie suivant le niveau de conscience personnel où l’on se trouve. C’est pourquoi on a beau dire la vérité à certaines personnes elles ne voudront pas la croire. C’est évidemment malheureux mais si c’est le cas c’est toujours pour la raison que la famille qui a mis au monde l’individu incrédule est une famille de carnivores ou même de végétariens. Évidemment s’il s’agit d’une famille de V+ la personne ne pourra pas être incrédule car la Vérité est la Vérité.

 

C’est ce qui justifie l’existence même de la contestation qui est un droit fondamental même si elle paraît mensongère car si elle est la Vérité elle apparaîtra comme du mensonge aux yeux de ceux qui n’ont pas encore cheminé suffisamment pour la croire être la Vérité. S’abaisser au meurtre c’est faire des martyrs et c’est se comporter, tous comptes faits, aussi stupidement que celui qui exprimait une revendication de façon violente ou inhumaine et qui avait le droit d’exister ne serait-ce que par rapport à lui-même au point de développement spirituel auquel cet être est parvenu, comme par exemple dans le cas d’un homme de la race des prédateurs c'est-à-dire de ceux qui ont cru bon de perdre leur coeur. C’est pourquoi les solutions expéditives ne sont souvent pas les meilleures et se débarrasser d’un gêneur physiquement c’est se condamner à court terme à disparaître soi-même de la même façon. Être stipendié, fonctionnaire ou responsable d’un gouvernement c’est être payé pour savoir faire preuve de patience et c’est surtout ne jamais s’abaisser à être un malhonnête, un criminel, c’est aussi vouloir tendre naturellement vers une existence personnelle de V+ car ce sont des êtres V+ qui donnent à l’État lui-même sa légitimité dans tous les temps dans la mesure où l’État n’a d’existence ontologique véritable qu’en s’assignant le devoir de protéger par tous les moyens ces êtres V+ contre vents et marées car ils s’agit d’êtres qui ont refusé de faire le mal (comme certains religieux ou certaines moines dans d’autres temps). Ils permettent à l’axe même de la Vérité de toute la civilisation elle-même de pouvoir perdurer, infiniment de siècle en siècle dans l’espoir un jour de voir cette vérité triompher, être communément admise enfin de façon générale par tout le monde, (le commun des mortels).

Car ce n’est qu’à cette seule et unique condition du respect infini des sources même de la Vie que dans les temps à venir d’autres planètes pourront être colonisées, d’autres systèmes solaires pourront êtres habités par l’être humain. Sans le respect préalable infini et la défense de la vie sous quelque forme qu’elle revêt par tous les habitants de la terre (qui auront à cœur de la sauvegarder dans tous leurs actes quotidiens), il ne pourra y avoir d’expansion humaine dans l’univers. Les véritables solutions existent toujours mais sont toujours contraires ontologiquement à ces tristes solutions de facilités qui consistent à croire que nous sommes investit du droit de pouvoir donner la mort à des êtres vivants quelqu’ils soient et cela même pour nous soigner. Si un papillon où des mouches gênent il suffit d’éloigner ces bestioles pour qu’elles s’en aillent ailleurs. Si elles persistent à demeurer, il est malhonnête de croire qu’on a le droit de les supprimer. Même si on paye pour habiter un lieu ces insectes gênants sont chez eux autant que nous, même s’ils n’ont pas payé de loyer, appartenant à un système où tout est gratuit. Croire que payer une location ou que d’être propriétaire autorise de donner la mort à des insectes ou à des animaux qu’on qualifie alors avec morgue d’« envahisseurs de passage » est être foncièrement malhonnête avec la Vie elle-même, avec sa propre chance personnelle d’être en vie. Si on reconnaît cette chance on doit, par conséquent, la reconnaître à autrui, animal ou seulement végétal à bulbe ou à racines. Ce n’est évidemment que dans des cas d’attaques personnelles, sur notre propre corps, donc en cas de légitime défense que l’on a le droit de se libérer de puces, de tics ou autres insectes nuisibles, au pire en donnant la mort. Les produits qui sont alors utilisés ne sont plus alors véritablement des armes nuisibles même si elles sont terribles pour ces insectes car il en va de notre survie personnelle avant celle de ces êtres ayant eu le culot de devenir les parasites irrespectueux du territoire de notre corps ou de celui de notre chien ! C’est la même chose pour les microbes, ils n’avaient pas à nous attaquer dans notre corps. Qu’ils existent hors de notre portée passe encore, mais qu’ils cherchent à nous tuer n’est pas admissible c’est pourquoi les armes pharmaceutiques, les antibiotiques, des armes chimiques miniatures nous permettent de nous libérer de ces microbes.  

Par conséquent dans le cas de ces armes dites « chimiques », bien qu’elles n’aient rien à voir avec celles qui ont été utilisée contre les kurdes, elles sont bienfaisantes pour nous contre ces microbes ou ces parasites, cela va de soi. Mais utiliser des armes chimiques sur des êtres humains qui ne sont bien sûr pas seulement des parasites, même si nous employons ce terme existant au sens figuré et se rapportant à la condition humaine, c’est être un véritable criminel, car si les insectes ont le droit de vivre et de partager notre monde, tout comme certains parasites (qui sont peut-être utiles par ailleurs, qui sait ?), tous les hommes ont bien sûr aussi ce droit même s’ils se comportent au pire en parasite. Il nous importe aussi de reconnaître humblement que le mot parasite concerne un caractère commun partagé par un bon nombre de membre de l’humanité: nous sommes tous des parasites et si certains ne le sont plus heureusement, ils l’ont été au départ. Ce qui veut dire aussi, si on prolonge le raisonnement, que d’un être humain mauvais ou même d’un être humain qui peut être un parasite impénitent peut naître un jour à plus ou moins long terme un être humain totalement bienfaisant pour la cause de l’humanité. En venant au monde, nous nous sommes au préalable nourrit de notre mère de l’intérieur. Nous avons donc tous été des sortes de parasites. Ce phénomène parasite dure encore tous le temps de notre formation, pendant nos études, nous nourrissant de ce qui nous est offert, de ce qui nous est proposé. En exagérant bien sûr, c’est en parasite que nous regardons la télévision, nous écoutons la radio, nous lisons des livres, nous vivons avec nos parents et nous nous nourrissons. Aussi ce n’est que lorsque nous serons capable de produire et de travailler nous même que de parasites sociaux, d’assistés à la fois mentaux (l’école, les études) mais aussi sociaux nous devenons dans le meilleur des cas ceux qui seront à notre tour parasités, puisqu’on se nourrira de notre œuvre forcément pour avancer comme nous nous sommes nourrit, admiratifs des œuvres de nos prédécesseurs, qui ont tous été certainement des parasites de génie. Tous les êtres remarquables sont donc en permanences parasités et le sont d’autant plus que ceux qui parasitent n’ont pas la scrupuleuse honnêteté de citer les sources qu’ils utilisent en indiquant clairement de quel auteur ou de quel page sur Internet ils tirent tel ou tel concept, telle ou telle image, tel ou tel sons, telle ou telle idée. Il s’agit là des parasites les plus dangereux, ce sont les imposteurs, ceux qui sont aussi incapables de reconnaissances au point de devenir des parasites malhonnêtes. Il faut bien sûr espérer qu’un jour ils avoueront publiquement leur supercherie. Mais de là à les abattre ou à les punir c’est absurde car on peut se consoler en se disant que ceux qui reprennent à leur compte l’œuvre d’un tiers ont au moins apprécié l’œuvre en question au point de prétendre la signer à la place de l’auteur et se l’attribuer. J’ose penser qu’ils ont fait preuve au moins de bon goût s’il s’agit de ce que j’ai moi-même produit. D’autre part à force de piller ces personnes ils finiront par s’enrichir intellectuellement au point qu’ils engendreront forcément en eux ou chez leurs descendants des êtres qui seront respectueux des œuvres réalisées par leurs parents dont ils ignoreront forcément qu’ils sont les fils d’imposteurs et ces enfants désireront accéder peut-être à la véritable création plutôt que de se comporter mensongèrement comme des imposteurs puisque leurs parents ont affirmé mensongèrement ne pas être malhonnête alors qu’ils le sont en s’attribuant à leur compte des œuvres qu’ils n’ont même pas créées eux-mêmes. Car celui qui pille est un admirateur, il est un jaloux et ne comprend jamais pourquoi il n’arrive pas à faire aussi bien que ce qui est si clair chez autrui qui a réussi à susciter sa convoitise. C’est souvent un médiocre et il cherche à s’abriter derrière le talent des gens reconnus, incapable de penser par lui-même. De toute façon il est certain que toutes les personnes qui comptent véritablement au monde sauront toujours la vérité et l’imposteur est toujours démasqué. Mais si l’excellence est une vertu celui qui en est jaloux est un triste sire car on ne peut être jaloux d’autrui. Aucun grand musicien, aucun grand artiste n’a été un jaloux d’un prédécesseur mais un admirateur. Il s’agit toujours d’êtres qui ont conscience d’être des continuateurs, de reprendre le flambeau là où il a été laissé par de grands maîtres et de pouvoir éventuellement le reprendre parce qu’ils sont les admirateurs reconnaissants comblés par ceux qui ont du talent et ont eu le courage de l’exprimer et cela, hélas, souvent malgré l’indifférence stupide de la grande majorité des personnalités de leur siècle. Le jaloux d’un camarade de classe qui a une meilleure note est un minable car si le camarade de classe excelle dans un domaine c’est toujours pour le bien de tous. Il mérite toujours l’admiration et non la jalousie. Si une personne possède un bien il ne faut pas en être jaloux mais content pour elle. Ce qui m’a toujours interrogé c’est de comprendre pourquoi certaines personnes peuvent être jalouses de personnes en vie alors qu’elles ne sont évidemment pas jalouses de personnes universellement connue mais mortes. Personne ne peut-être jaloux aujourd’hui de Molière, personne ne peut être jaloux d’un Fellini, personne ne peut être jaloux d’un Mozart. Or, tant qu’on n’est pas universellement connu de la postérité et des siècles à venir on s’expose à une certaine jalousie de ses contemporains. Encore une fois ceux-ci sont bien sûr incapables d’éprouver des sentiments de jalousie une fois que la personne a disparue. Heureusement il y a des exceptions durant la vie même de certains artistes vivants qui ne suscitent plus de jalousie étant si grand dans leur spécialité que personne ne songe à se comparer à elles, à en être jaloux.  Il s’agit donc d’une autre maladie qui est liée malgré tout à l’existence du crétinisme, de l’imbécillité, de l’idiotie dont nous avons un peu parlé.  Le jaloux, nous l’avons dit est un être complexé, certain de sa médiocrité tout en étant peut être aussi certain du contraire : de son génie. Cette oscillation permanente entre son complexe de supériorité et son complexe d’infériorité le rend susceptible de moments intermittents d’aveuglements importants, c'est-à-dire des moments où il s’abaisse à éprouver ce sentiment profondément laid. En lisant, en voyant, en écoutant, il se pose en rival et jamais en ami, jamais en possible ami de celui qui a écrit, montré ou mis en musique. L’autre a osé exister, l’autre a publié, l’autre bénéficie de la vanité d’une renommée alors que lui n’est pas encore reconnu publiquement et qu’il croit pourtant le mériter en excellant dans le moyen d’expression utilisé par cet autre qui a le succès. Le jaloux va jusqu’à croire parfois que l’autre est devenu grand sans doute à cause d’une injustice commise par ce dernier à son égard (à cet instant la jalousie incite à la paranoïa). Cet autre qui a offert un cadeau merveilleux au monde d’une façon ou d’une autre par le texte, le film, l’objet, une création, etc.. devient alors, ce qui est particulièrement grave pour le malade, (le jaloux) : odieux. Cet autre qui n’a par essence ontologiquement aucun rival a été mis arbitrairement en concurrence avec celui qui éprouve de la jalousie. La jalousie est le produit d’un système qui cherche à rendre les gens concurrents les uns des autres, champions ou les meilleurs. Ce système est faux ontologiquement car si une personne excelle dans un domaine elle excelle certainement grâce à un mérite personnel. Personne ne peut être véritablement meilleur qu’un autre car on est par essence tous différents, c’est pourquoi chacun traitera du sujet à sa façon original ou au pire en copieur. Si une des personnes traite le mieux du sujet il s’agit sur ce point de ce qui peut se faire de meilleur, voilà tout, et c’est tant mieux pour tous y compris pour tous ceux qui ont cherché à se placer en rivaux, et hélas en possible jaloux car ce qui est certain c’est que la personne qui arrive en premier dans un domaine n’a jamais cherché cette première place mais a cherché avant tout à défendre et à servir le mieux possible ce qu’elle a entrepris n’ayant jamais d’autre concurrent qu’elle-même avec le meilleur d’elle-même. Si on peut mettre en concurrence des machines, les hommes eux peuvent chercher à être les meilleurs dans leurs domaines respectifs mais cela ne veut pas dire pour autant être meilleurs que les autres. Le jaloux est celui qui ne croit plus au père Noël qui ne croit pas que le monde, les choses qui l’entourent sont des cadeaux. Le jaloux est seul avec son triste génie souvent méconnu. Il ne pourra écrire ou penser que par rapport aux autres, à ce qu’il connaît. Le jaloux n’est pas. Il a perdu son centre, son être, sa propre façon de penser. Il est envahit par les autres, les morts, les morts célèbres comme les vivants qui tous de façon originale avec eux-mêmes essaient d’exister de la meilleure des façons et l’enfer devient précisément les autres pour le jaloux (lorsque Sartre emploie cette formule il y a certainement une composante de jalousie derrière cette formule, n’oublions pas qu’il est un être produit par un système qui a mis en rivalité en concurrence des candidats : l’enfer c’est l’autre si l’autre comme un rival). Pourtant le jaloux sera celui qui cite à tire-larigot les œuvres connues, les œuvres des morts. Pourquoi y a t-il en l’homme  des velléités à être jaloux ? C’est à cause du langage et des possibles mensonges que les mots mal employés sont capables de faire dire, de faire penser. Le jaloux se trompe, n’est pas allé au bout des choses : il croit encore qu’il existe des morts et qu’il existe des vivants. Or dans l’écriture, toutes les formes de l’art sont à la fois vivantes éternellement et mortes à jamais pourtant ressuscitables à l’infini. Le jaloux n’a pas compris que celui dont il lit des lignes, dont il voit le film, que celui qui lui a fait ce cadeau a cherché à lui donner la meilleure partie de lui-même, cette partie qui n’est déjà plus, qui a été et qui sera pour d’autres et qui est peut-être un souvenir. Il est donc le pauvre jaloux d’un instant qui a été non pour le rendre jaloux mais pour le rendre heureux, le contenter, lui faire plaisir. Être jaloux d’un instant qui a été c’est comme être jaloux de celui qui a inventé l’ascenseur, une fontaine, l’aspirateur ou le téléphone, la télévision, l’ordinateur ou des logiciels, ou celui qui a inventé le personnage de Mickey ou de Tintin. On n’est jamais jaloux du boulanger qui réussi à faire de bons croissants. Ce qui veut dire que le jaloux à des prétentions à faire aussi bien qu’une personne reconnue. En ce sens la jalousie exprimée par quelqu’un peut-être positive car elle montre que la personne jalouse voudrait chercher à faire aussi bien et est consciente de ne pas être du même niveau que la personne jalousée. En ce sens le jaloux fait quelque fois preuve d’intelligence : il a bien jugé mais là où il devient dangereux c’est lorsqu’il devient malhonnête en ne parvenant plus à comprendre que ce qui a été produit par quelqu’un d’autre, un autre nom que lui a été fait par un autre lui-même pour lui, d’une certaine façon par quelqu’un qui s’est mis à son service. En ce moment je suis le serviteur du lecteur, je suis mon serviteur, tout en étant le votre. J’essaie avec ma raison de participer à une pensée qui sera j’espère utile, de penser à votre place. J’ai la parole et c’est ce qui me permet de faire jouer, le cas échéant, à de nombreux personnages différents de nombreux rôles, ayant, à l’intérieur de moi, comme toute personne douée de raison, l’ensemble des virtualités, l’ensemble des individus au monde, les meilleurs mais aussi les pires (à ce sujet l’exemple des petits Stroumpfs par Peyo est une illustration parfaite de l’être humain : nous sommes tous, tour à tour, les uns et les autres Stroumpfs et quelques fois même hélas l’abominable Gargamel). Or ce qui importe pour les meilleurs et pour un bon auteur c’est de faire que les pires puissent changer, se transformer et qu’un jour il n’y ait plus de mauvais personnages dans le théâtre du crâne. Celui qui lit est celui qui écrit dans la mesure où celui qui écrit ne cherche pas à tromper son lecteur ou à se tromper lui-même. Le lecteur attentif donc ne sera jamais jaloux car il sait que ce qui lui est proposé, vient d’une autre partie de lui-même faisant un cadeau à une autre partie de lui-même même si ce lecteur est un anonyme, un lointainement possible ami. Car le lecteur mérite toujours le maximum étant par définition ce possible ami, ce possible soutien, ce possible correspondant. Celui-ci peut refuser notre oeuvre, il peut aussi la maudire, il peut la juger mais ne peut jamais en être jaloux sans se déconsidérer immédiatement lui-même dans tous les temps car celui qui a pris la peine d’écrire qu’on le veuille ou nom, même en se trompant, mérite au moins de l’encouragement pour mieux faire. « Peut mieux faire » est ce que ma toujours dit mon ami Jean Rouch en parlant de mon travail, son maître mot, je l’avoue quelques fois agaçant à entendre surtout quand on a cru avoir donné le maximum de soi et je suis d’accord avec cette façon de voir dans la mesure où rien n’est achevé définitivement, tout est toujours au commencement, à chaque instant au début même de la Création.  Aussi dans le Misanthrope de Molière j’ai toujours été scandalisé par l’attitude d’Alceste qui se moque méchamment du sonnet que l’on sait. Si même les mots sont employés d’une façon absurde dans une phrase qui révèle de la bêtise de celui qui écrit ils ont le mérite d’être sincèrement ou malhonnêtement inscrits. C’est pourquoi il est dangereux de censurer car en censurant on risque de provoquer de la haine, la personne n’étant pas capable de comprendre pourquoi on lui interdit la voix au chapitre. On peut seulement prendre avec patience le soin de répondre point par point et tenter de démontrer à la personne qui se trompe les raisons pour lesquelles elles se trompent en espérant que cela aura un écho en elle qui ne le savait pas ou n’avait pas conscience des « pourquois » elle se trompait. C’est le travail de l’enseignant, c’est le travail du professeur qui corrige non pas pour vous complexer mais pour vous permettre d’avancer, pour vous permettre de ne plus commettre des erreurs qui ont trouvées depuis longtemps leur solutions autrement, comme par exemple la bonne façon d’écrire justement des mots « mal écrits » par des alternatives efficaces, vraiment fonctionnelles et qui ont le mérite d’exister pour éviter le flou, l’a peu près ou  que l’on s’égare dans le sens. Évidemment cela n’empêche pas d’en jouer, de s’en moquer gentiment, d’inventer d’autres manières si le génie le commande. Mais bien sûr le risque c’est de ne pas être lu car le mauvais élève ne voudra jamais prendre la peine de lire les corrections ou les suggestions des enseignants dans la marge !

 

Par conséquent l’État n’a pas changé depuis les premiers temps ceux où il a existé notamment en Égypte, puisque les véritables Pharaons se devaient toujours de défendre les plus faibles des plus forts. La Vérité de l’État universel est par essence V+. Elle est celle de l’État qui tire sa légitimité de l’existence même du Saint-Esprit qui est par définition V+ c'est-à-dire se refusant à faire le mal (l’État Universel ne peut tirer sa légitimité d’État qu’avec cet objectif permanent qui consiste à faire le bien et non le mal).

 

De plus cette solution comporte un avantage c’est qu’on voit immédiatement qui est véritablement du mauvais côté : celui qui méprisant la vie des autres (et donc de l’État), la sienne par conséquent est capable d’attenter aux jours d’un être humain ou d’un être animal ou même d’un légume à bulbe ou celui qui, parce qu’il sait que dans chaque homme il y a un possible combattant de la cause des justes et de plus de Justice sur terre, à la façon des V+, saura que cette personne se trouve forcément momentanément être du mauvais côté, fourvoyée, perdue qu’elle est, puisqu’en représentant de l’État, il est doté par l’État lui-même des moyens importants mis à sa disposition d’employé d’État pour qu’il puisse se donner la possibilité, quand cela sera nécessaire, d’arrêter l’injustice en cours là où elle se manifestera. C’est ici sur ce point que les hommes devenus méchants au point de vouloir nuire à leurs semblables ou aux autres espèces seront toujours percés à jour et seront toujours démasqués. C’est ici sur ce point qu’ils auront par conséquent à se comporter au pire comme ceux qui sont légitimement du bon côté car il est évident que le châtiment pour ceux qui chercheront à tuer des êtres humains (assassins qui ont osé utiliser des armes à feu malgré l’interdiction générale et l’exemple de ceux qui ne les utilisent plus étant vraiment, grâce à cela, du bon côté), ne disposant même pas d’armes à feu pour se défendre contre eux, sera forcément de très nombreuses années de prison ou en tout cas de très nombreuses années de rééducation psychique, et de travaux utiles y compris spirituellement pour qu’ils parviennent à comprendre qu’un autre monde est possible hors de l’usage préhistorique d’armes nihilistes meurtrières. Et si un jour, par bonheur, les méchants se mettent, forcés à cause de cela à utiliser des armes plus inoffensives, comparables à celles de ceux qui sont du côté du bien, ceux qui sont payés pour « encaisser  les coups », qui sont du côté du bien devront une fois de plus aller dans le sens d’un bien encore meilleur en utilisant alors des armes encore moins dangereuses physiquement, de façon à provoquer une fois de plus chez les méchants l’obligation de se comporter plus humainement encore. Il faut que les hommes qui se trouvent du bon côté soit bien discernables par tout le monde car à l’heure actuelle, compte tenu des immenses progrès accomplis par toute l’humanité on ne peut être devenu un méchant que de façon maladive, par manque momentané d’intelligence. En effet s’il était encore acceptable d’être méchant à une époque où le monde était en noir et blanc (de même qu’autrefois il existait des animaux sauvages devenus aujourd’hui tous semi sauvages comme nous l’avons dit plus haut) aujourd’hui où le monde est en couleur ce n’est plus acceptable du tout car si il y a trente ans on recevait une seule image en couleur, quand on avait bien travaillé à l’école sur un sujet, aujourd’hui dès qu’on allume la télévision on reçoit à la vitesse de la lumière 24 ou 25 images cadeaux en couleur par seconde avec le son en prime. Aussi il n’y a plus d’excuses à être des méchants dans une société qui offre la possibilité à la majorité des gens de recevoir de tels cadeaux et qui a permis démocratiquement à tous les êtres différents de chaque coins du monde de s’observer à travers les documentaires ou les films de fictions réalisés partout en découvrant que partout l’homme est fait de la même façon en aspirant naturellement au bonheur. Si certains humains pouvaient être autrefois des ignorants et par conséquent devenir des méchants, aujourd’hui ils ne le sont plus tout à fait car les films, les documentaires sont réalisés par des gens souvent savants, des gens qui partagent avec les téléspectateurs leurs savoirs et dans ces savoirs les téléspectateurs trouvent une sorte d’école différentes à celle de leur enfance (où certains d’entre eux avaient même échoués) en regardant des images et des sons, par conséquent ils se cultivent sans même s’en rendre compte, ils apprennent, ils sont à l’école des images et des sons : de la lumière.

 

C'est pourquoi nous nous devons d'être toujours contre la peine de mort car nous sommes persuadés que dans toute fripouille, même la plus criminelle, il y a ontologiquement son contraire et que si un être humain s’abaisse à devenir une fripouille, un bandit, un assassin, ou même un tueur d'animaux ou un tueur de légumes à bulbes c'est souvent à cause de malentendus de départ dont il ne pourra avoir conscience que s'il le veut vraiment et grâce à un effort personnel individuel qui consiste à reprendre conscience, à comprendre ce qui n'a pas fonctionné dans sa propre éducation étant toujours la conséquence de la pyramide des éducations différentes de chacun de ses parents, cette chaîne initiatique parfois civilisatrice, parfois capable d’anoblir des individus, parfois capable de faire déchoir un rejeton au point de le conduire à s’abaisser à ne plus se comporter en homme véritable, c'est à dire comme tous ceux qui refusent depuis des millénaires à s'abaisser à la haine, à mettre à mort quoi que ce soit, animal ou même végétal. Certes ces êtres là sont peu nombreux et j'ai la chance de m’appliquer à en faire partie, ne vous en déplaise pour vous répondre, monsieur, et vous rappeler qu’il est toujours temps de prendre un nouveau départ dans une direction plus conforme à l’existence de la Vérité.

 

C'est à dire  avoir la chance de faire partie du camp de ceux qui aiment le monde dans lequel ils sont nés qui se refusent à tuer aussi les animaux prédateurs sachant qu'évidemment si ces animaux le sont ce n'est pas de leur faute, qu'ils sont nés comme cela et qu'ils ont peut-être eu leur raison d'être pour des raisons précises. Ils seront encore un temps prédateurs dans l'Histoire de l'Humanité et de la Création au moins jusqu'à ce que les hommes de toutes les régions du monde comprennent un jour que ces prédateurs (aujourd'hui nous l'avons dit, (ci-dessus), heureusement devenus semi-sauvages), peuvent devenir, à leur tour, tous végétariens, car nourris par les hommes qui auront à cœur de s’en occuper, eux-mêmes, devenus végétariens à la fois par nécessité de faire que tout le monde puisse manger sur cette planète enfin à sa faim, à la fois aussi par éthique, c'est à dire en conscience, parce que le Bien existe. Ces hommes végétariens ou V+ assurément se comportent comme des exemples à suivre en la matière depuis des siècles. Je parle des indiens d'Indes ou même des tibétains. Évidemment des personnes que nous connaissons tous pour avoir appris à les regarder à l'heure de la mondialisation où l'on est censé les uns et les autres s’être observés grâce aux médias et par conséquent faire comme les plus intelligents en adoptant les coutumes des pays où l'on a résolu une fois pour toute un certains nombres d’ennuis liés qu’ils étaient à cette problématique du bien et du mal. Un paradoxe qui continue à revêtir un caractère paradoxal chez tout ceux qui se sont cru à tort être des carnivores, comme je l’ai été moi-même, abusés qu'ils ont été par l'héritage de siècles cruels dans ce domaine. Ce paradoxe est enfin résolu car il n'existe plus pour l'homme de Paris (mais aussi pour l’habitant de la plupart les grandes capitales du monde)  de soi-disante « chaîne alimentaire » s'en étant aujourd'hui enfin totalement affranchie, et ayant à la portée du regard la possibilité de s’en affranchir un jour sur toutes les latitudes de la planète grâce aux efforts innombrables de nos pères nous ayant laissé un monde enfin où les transports à la fois aériens, maritimes, (et de toute sortes) offrent des possibilités commerciales transcontinentales pour envisager à travers leur utilisation un autre monde possible, enfin véritablement juste, enfin véritablement éthique. Aujourd'hui tous les fruits et tous les légumes de toutes les régions du monde peuvent, si on le souhaite vraiment, car on le peut, se trouver partout, sur tous les marchés, ou au moins sur les étalages des magasins de tous les pays du monde et cela à toutes les saisons. Ce qui était inimaginable encore il y a 50 ans, voire même 30 ans pour certains est enfin réalisable à toute la civilisation des hommes de la planète et nous avons besoin de toutes les bonnes volontés pour que l'humanité puisse enfin achever sa dernière métamorphose de carnivore en végétariens, voir un jour en V+ pour éradiquer le mal à jamais. Cet objectif a d’autre part de bonnes contreparties puisqu’il permettra de donner toute sorte de travaux véritablement utiles et éthiques à tous les habitants du monde pendant des siècles. 

 

Permettez-moi de vous rappeler ici en guise de récréation, en cette mi-temps du texte, les scènes très drôles du film la Ruée vers l'or de Charlie Chaplin où l'on voit la différence entre deux individus : le chasseur affamé qui est capable de devenir au pire un cannibale et qui, parce qu'il est affamé, regarde Charlie Chaplin et le voit comme s'il était une sorte d’autruche à manger ! Évidement c'est un chasseur dans une époque donnée, un contexte précis, assez ancien, celui du début du siècle dernier (encore en noir et blanc, d'un point de vue filmique) dans le froid des grands nord, peut-être même que la scène se situe au Canada et comme je m'adresse à un canadien, cette séquence de ce film tombe à propos. Évidemment, il s'agit aussi de la caricature produite par l’immenssissime artiste universel Charlie Chaplin, « bienfaiteur de l’humanité » comme l’a déclaré Michaux qui brosse le tableau d'une situation à laquelle vous m’autorisez à vous renvoyer pour que vous puissiez en rire de nouveau de bon coeur, car vous êtes le représentant des fourreurs, des trappeurs, c'est à dire de ceux qui aujourd'hui encore, malgré l'existence de ce film (qui aurait dû vous dissuader à jamais de devenir des trappeurs, des chasseurs) ont voulu choisir ce métier pour subvenir à leurs besoin ! Sans doute attendaient-ils l'existence de la matière Gore tex et des autres matières du même type ou de la laine industrielle polaire pour comprendre enfin que leur temps s'achève.

 

Fin de la récréation.

 

En effet, je pouvais encore penser enfant comme je l’ai déjà dit que ceux qui portaient de la fourrure ne portaient de la fourrure que provenant de reste d'animaux morts de mort naturelle et j'imaginais que les trappeurs étaient des personnes qui se promenaient au grand air pour chercher les peaux et les restes d'animaux morts de mort naturelle avec lesquels ils faisaient ces fourrures, des trappeurs-chasseurs donc ressemblant un peu à ces charognards vivants des restes d'animaux "biodégradables" (pour vous citer ici).

 

Or je viens de voir l'innommable, l'abominable, l'horreur, l'enfer, une sorte de "shoah" des animaux pour employer ce mot cher au réalisateur Claude Lanzman, ou même qui est à proscrire selon Henri Meschonic puisqu'on on ne peut, pour ce dernier, nommer l'innommable, lui attribuer un mot et cela ontologiquement, idée que je partage évidemment d’autant plus qu’à notre époque, époque de la vidéo (qui plus est en couleur) la question est résolue en partie car ce qu'on ne peut nommer peut enfin se voir, aujourd’hui cadré de façon précise et par conséquent cela peut donc se passer de commentaire, de mots. Malgré cela j’ai tenu à prendre personnellement la peine de vous répondre, point par point, au mots de votre courriel de ce lundi 28/02/2005, envoyé par vos soins à 15:16 (sans doute heure du Canada).

 

Ce qui m'a déterminé à vous répondre c'est surtout la troisième phrase de votre missive que je m’en vais vous citer maintenant : "Toutefois, ces images sont un peu troublantes, car aucun fermier ne tenterait de prélever la fourrure d'un animal vivant.  Non seulement cette opération serait d'une extrême cruauté, mais elle serait également dangereuse pour l'opérateur et endommagerait les peaux.  Cela suggère que la vidéo en question puisse être un coup monté.  Si c'est le cas, on peut se poser des questions sérieuses sur les activistes qui distribuent ces images."

 

D'abord c'est l'adjectif "troublant" que vous avez employé dans la phrase ci-dessus à propos de ces images et je ne vais pas m'étendre sur ce mot "troublant ». Certes Monsieur Jean Hugo Fillon ces images sont « troublantes », mais c'est ce qui suit, votre proposition qui suit qui me parait à moi "troublante", bien que j'imagine vous l'ayez inscrite en désirant me rassurer (ce pourquoi je vous ai remercié au début de ce courrierIn) cela va de soi, car si vous-même semblait être, je veux bien le croire ici, incapable de vous commettre dans de telles atrocités, ou cruautés, il semble, en regardant cette vidéo (d'où qu'elle vienne) que des hommes ont été capables de les commettre et de plus les ayant vu moi-même un jour pratiqué sur un lapin, je sais personnellement qu’elles sont véritables : c’est ainsi malheureusement que cela ce pratique, hélas, que ce soit pour manger un civet de lapin ou utiliser la peau de ce lapin pour en faire la fourrure de garniture intérieure de gants de lapins !

Donc si cela ce fait ainsi pour de gentils lapins inoffensifs cela ce fait hélas ainsi pour les espèces d’animaux que nous avons vu dans cette vidéo et cela malgré les interdictions d’occire avec brutalité ou en se comportant comme de malheureux paysans des siècles passés. (Je vous rappelle que l’on peut, le cas échéant se repasser en boucle ces images, si, par malheur, on est sujet à des pertes de mémoire – c’est ce qu’il y a de bien avec la vidéo, elle peut le cas échéant fonctionner comme un tableau permanent dans une église, c'est-à-dire comme ces tableaux qui vous rappelle à l’ordre en vous montrant que vous ne pouvez jamais être de ceux qui s’abaissent à commettre des injustices et qui sont capable de martyriser) et cela devrait suffire pour faire de vous un défenseur des animaux sans même chercher à savoir si cette vidéo est un documentaire ou ce que vous soupçonnez être une mise en scène ou même pire, de façon paranoïaque, en vous citant : « un coup monté » ! (sans doute en référence tacite à quelques émissions de télévision bien connues du genre « Mission Impossible » vous reconnaissant ici avec raison dans le rôle des méchants à qui les « bons » jouent un tour, en leur ayant préparé « un coup monté », donc pour les déstabiliser comme dans un certain nombre des épisodes de cette merveilleuse série que j’observe nous avons peut-être l’un et l’autre en commun dans nos cultures individuelles respectives. Hélas, encore une fois, non, ce n’est pas un coup monté. C’est hélas la réalité quotidienne de millions d’animaux et je puis vous l’affirmer d’autant plus encore une fois, je vous le répète, que j’ai vu exactement la même chose pratiquée dans nos campagnes françaises sur un lapin, lorsque je faisais encore partie des carnivores, par conséquent ce n’est pas un  « coup monté », car si c’était un « coup monté » nous aurions depuis longtemps gagné comme dans ces épisodes de « Missions Impossibles » et vous n’existeriez plus, vous ne pourriez plus exister en exerçant aujourd’hui ces pseudos professions, celles d’un temps préhistorique de l’humanité).

 

Si par ailleurs vous avez le droit au doute et bien sûr celui de vous demander si cette vidéo n'est pas le montage d’une mise en scène tant elle vous a paru incroyable, car vous prétendez, d'une part, je vous cite, qu'"aucun fermier ne tenterait de prélever la fourrure d'un animal vivant" (ce qui est évidemment une bonne nouvelle bien que mes yeux, comme les vôtres, ou ceux des lecteurs sur Internet aient pu être contredits par ces dites "images" et par le fait que je puis attester sans l’ombre d’un doute que c’est ainsi, au prix de ce genre de souffrance que certains hommes croient avoir le droit de s’autoriser à manger) et d'autre part  que vous reconnaissez que "cette opération serait d'une extrême cruauté, mais elle serait également dangereuse pour l'opérateur et endommagerait les peaux" (ce qui est, vous en conviendrez d’un cynisme tout a fait condamnable en vous abritant derrière une pseudo justification d’ordre technique pour essayez de nous faire croire que vous ne vous abaissez jamais vous-mêmes et les 80 000 personnes que vous représentez à de telles pratiques ! Or, permettez moi d’en douter, car, en ce qui me concerne, c’est effectivement la toute première fois où l’on m’a proposé du lapin à la campagne et que j’ai accepté qu’on en fasse pour notre déjeuner - je l’avoue d’une façon insouciante et inconsciente, j’étais encore carnivore - et parce que j’en avais autrefois mangé chez mes parents en ville (ayant été parfois même moi-même chez le boucher acheté le lapin déjà pelé ou déjà prêt à être servi à table en morceaux) et étant alors invité chez mon frère dans le Sud-Ouest de la France, en Dordogne, que j’ai pu assister et constater de visu ce que l’on faisais subir à cet animal avant de le réduire à la matière d’un possible civet, en pratiquant sur lui des ignominies tout à fait comparables à celles qui sont pratiquées dans la vidéo en question dans ce texte. Comme, malgré tout, j’étais un peu choqué mon grand frère me dit alors que c’était ainsi la façon commune de procéder chez ses voisins de la ferme où nous avions commandé ce lapin pour déjeuner et qu’il fallait s’adapter aux coutumes locales ! Il s’agissait de paysans d’un certains âge ayant quelques clapiers dans lesquels des lapins étaient enfermés à attendre la mort. C’est ce qui, par conséquent, m’autorise à croire qu’au Canada aussi, comme certainement ailleurs, malgré les lois internationales prohibant heureusement ces coutumes traditionnelles irrespectueuses de la souffrance animale, certains hommes persistent à se déshonorer et avec eux toute la condition humaine en continuant à tuer de cette façon coutumière d’hommes quasiment préhistoriques, contrevenant sur ce point aux droits fondamentaux reconnus enfin actuellement aux animaux et de ce fait contrevenant aussi en tristes conservateurs de méthodes traditionnelles inutiles et heureusement interdites aux avancées déontologiques spectaculaires dont la fin du siècle dernier a été le témoin pour protéger justement la condition animale, celles que nous avons à cœur de défendre dans ce texte, celle que nous entendons faire respecter. Si tuer est un crime, tuer de cette manière est à la fois un crime mais aussi une faute et une honte. Il nous faut donc porter plainte et faire poursuivre en justice tous ceux qui ne tuent pas au moins d’une façon plus humaine, c'est-à-dire au moins d’une façon plus « propre » respectant les animaux avant qu’un jour, nous puissions, en obtenant finalement gain de cause poursuivre tout simplement parce qu’on ne doit pas tuer des êtres vivants parce qu’heureusement plus personne n’a besoin à notre époque de peaux ou de fourrure pour se protéger des différentes intempéries, les alternatives n’occasionnant plus aucune violence ayant été jugées scientifiquement suffisamment efficaces) vous suggérez alors (et c’est le bouquet - c’est du toupet), en guise de conclusion "que la vidéo en question puisse être un coup monté" et ce sont évidemment ces derniers propos que nous ne pouvons supporter que fort difficilement car ce sont ceux d’un être endurci qui, au lieu d’immédiatement avoir une réaction d’être humain (sensible) se permet de jouer le cynique publiquement et nous donne l’impression qu’il accepte sans se révolter les images en question avec leur cortège de boucheries. Par conséquent il semble que vous considériez l’ « innommable » comme « normal» et toute forme de violence envers les animaux encore acceptable. Vous êtes (mais j’espère me tromper sur ce point car je pensais avoir à faire à un gentleman en commençant ma lettre et j’espère continuer à le penser de vous et peut-être aussi de vos 80 000 affiliés quand j’aurais terminé)  un de ceux qui se sont soumis avec une apparente abnégation à l’injustice et qui croient que, parce qu’elle existe encore sur certains points ici-bas il faille continuer à la pratiquer encore pour vivre et vous participez donc à la persistance de cette injustice en acceptant l’inacceptable du point de vue évidemment humain véritable, c'est-à-dire du point de vue éthique, logique, en conscience et en faisant preuve de cœur alors que vous auriez pu être de ceux qui n’acceptant pas l’injustice améliorent l’existence de tous sur terre en luttant précisément contre l’injustice avec le propre de l’homme (qui est par essence et ontologie non violent): la pensée, la philosophie et l’aide de tous les arts.

Vous acceptez qu’on continue à « élever » comme vous dites ces animaux dans des fermes à ces fins dégradantes pour la condition humaine ne serait-ce qu’enfermés dans les cages minuscules que nous avons vues comme si un quelconque animal pouvait mériter ses châtiments inhumains et ces sortes de camps de concentration, privées qu’ils y sont de leur liberté naturelle.

Il s’agit évidemment de lieux contre nature d’une certaine manière comparables à ceux que certains hommes (mais peut-on seulement encore les nommer des « hommes » aujourd’hui à la vue de ce qu’ils ont fait) ont osé autrefois créer pour d’autres hommes, leurs semblables (et apparemment ils avaient oublié de croire qu’ils pouvaient être semblables à d’autres hommes) car ils convoitaient et cherchaient à spolier, (à dérober) des biens, jaloux qu’ils étaient d’une apparente « réussite » matérielle de leurs voisins, les croyant, à tort bien sûr, plus riches qu’eux (se référer pour ceci au laïus sur la jalousie plus haut). Ils ont eu à l’époque une malhonnêteté comparable à celle des acteurs de cette vidéo concernant ces animaux enfermés dans ces soi-disantes « fermes d’élevages » car si alors, bien sûr, la question du droit des animaux ne se posaient même pas pour eux, (c’est évident vu ce qu’ils ont été capable de faire aux hommes) les hommes qu’ils ont traqués, qu’ils ont chassés, pire que des prédateurs, étaient pour eux moins que les autres « espèces animales » et ils leur ont fait subir, comme dans le cas de la vidéo, des traitements abominables car ils prétendaient, au mépris de la vérité, qu’avant d’être des êtres humains, qu’avant d’être un nom et un prénom – ce qu’ils avaient tous en commun d’ailleurs en tant qu’êtres humains les uns comme les autres et qui rappelons-le ne sont que des groupes de lettres et de sonorités cherchant à représenter, à traduire un être humain en un code commun pouvant éventuellement faciliter sa vie par la communication que cela permet entre autre chose - c'est-à-dire des êtres dotés tous des innombrables possibilités que chaque être humain a comme virtualité de devenir en venant au monde et en étant élevé par la civilisation, ces minorités, dans leur pays, appartenaient soudain à ce qu’ils qualifiaient de « race  différente » pour les raisons que ces personnes pratiquaient une croyance commune qui de plus sans doute devait différer d’un individu à l’autre puisque chaque être croit à une chose de façon originale et de plus ne croit à cette chose que dans un contexte bien précis et par rapport à une situation. Et c’est au nom d’un mot, qui vous le reconnaîtrez n’est même pas un être vivant lui-même puisqu’il est doté de simples lettres représentatives, ayant fonction de résumer de permettre de simplifier la complexité inhérente de chaque être humain qu’ils ont voulu figer et ficher des êtres humains dans une sorte de « catégorie » portant un dénominateur commun : un nombre innombrable d’être humains tous différents (et tous capables nous l’avons déjà dit d’une multitude de virtualités possibles comme le sont chaque être humain), ont été traités par d’autres être humains comme ces « bouchers » traitent ces animaux, chacun si différents les uns des autres par les agissements que nous avons vu ! Et si ces sortes de bouchers s’abaissent à faire subir ce sort à ces animaux c’est parce qu’ils ont appris par des menteurs (qui ont des intérêts personnels à le faire croire) qu’il s’agit aujourd’hui de ce qu’on dit être génériquement, pour résumer (à cause de la limitation intrinsèque du langage et de la langue) d’autres « espèces vivantes », « différentes » des « êtres humains » et que parce que ces êtres vivants appelé « animaux » pour simplifier de façon général sont considérés comme une « catégorie » différente de celle des hommes, ils ont cru, à tort bien sûr, avoir le droit de montrer qu’ils peuvent avoir un ascendant sur eux au point de les utiliser comme « bon » leur semble à des fins mercantiles. Or c’est précisément ici qu’ils font tous erreur dans la compréhension même de la langue et des mots car un mot n’a jamais été exclusif par essence tout au contraire. Jamais clos, jamais définitifs les mots sont par ailleurs ouverts et ne sont donc pas jamais exclusifs et ce n’est pas parce qu’on est un « animal » d’une « autre espèce » que celle des hommes qu’on n’a pas d’innombrables individus en soi et en commun avec les hommes et les plantes de nombreuses fonctions vitales qui nous rendent par conséquent à cause de cela semblables, de possibles cousins ou parents plus ou moins éloignés des êtres humains, par conséquent disposant des mêmes droits ontologiques pour vivre qu’eux sur tous les plans. Permettez-moi de vous le rappeler en ces temps heureux de mondialisation précédent les temps à venir de l’universalisation : avant d’être de la planète, avant d’être d’un continent, avant d’être d’une nation, avant d’être d’une langue chaque homme est d’un nom et d’un prénom ce qui le rend par conséquent le semblable d’un autre individu où qu’il soit et s’il se respecte lui-même, il se doit de respecter tous ses semblables les êtres vivants, ces noms et ces prénoms.

 

Heureusement ce dont je parle, vous le savez, s’est passé, aujourd’hui, il  y a plus de 60 ans et c’était bien sûr des hommes comme n’importe quel autre homme avant d’être même les pratiquants unis dans une foi éminemment respectable : cette religion qui était la leur et qu’ils avaient évidemment le droit de pratiquer. Et c’est en voleur, pour leur dérober leurs économies, pour les spolier comme ces « fermiers » qui arrachent la peau des lapins, la fourrure à des animaux que des hommes se sont cru assez malhonnêtes pour cela et se sont appuyés sur l’existence du mot de « race » pour le clore, en faire une étiquette, pire : un tatouage indélébile en se permettant d’occire des êtres humains et de les malmener !

Or avant d’être une « race » (heureusement aujourd’hui le mot « race » a disparu pour qualifier les différents êtres humains sur terre bien que ce terme continue d’exister pour concerner encore quelques espèces animales ayant des caractères physiques différents, une fois encore ici au mépris des individualités elles-mêmes c'est-à-dire des innombrables virtualités dont chaque individu animal de « race » différente est porteur), ou d’être d’une « espèce animale », disposant chacun d’un nom commun chacune des espèces que vous prétendez « élever » est un être vivant. Par conséquent en tant qu’être vivant, c'est-à-dire être doté d’un organisme complexe de vie, l’homme, l’animal ou le végétal est un univers organisé et il est déjà, vous le voyez bien, ne serait-ce que par ces dires, autre chose que le simple mot d’ « espèce animal », de « race », de « catégorie », de « croyance », de « nationalité ». Si ces termes peuvent encore être jugés utiles aujourd’hui c’est pour permettre de cerner administrativement un individu, non pas pour le persécuter mais pour permettre à la société toute entière d’aider cet individu à vivre puisque lui-même par son existence contribue à permettre à la société de vivre en interactivité. Les catégories, les normes si elles comportent un défaut dans le risque qu’elles peuvent chez certains individus figer ou traduire un être dans un concept sont comme les mots des codes permettant aux hommes de vivre, donc de s’habiller, de se nourrir, de différencier les objets. C’est le crétinisme, c’est la bêtise (au sens négatif de ce terme) qui a conduit des êtres humains, des êtres vivants à ne plus savoir faire preuve d’intelligence en n’étant plus capables de ressentir en eux suffisemment d’amour pour la vie elle-même ou pour un être humain, un être animal ou un être vivant. De même ceux qui s’autorisent à tuer des hommes, des animaux ou des légumes à bulbes sont tombés dans un piège, aveuglés qu’ils sont par leur égoïsme, c'est-à-dire par l’incapacité de respecter le vivant, les êtres vivant quoiqu’ils puissent revêtir comme aspect. Il n’y aurait jamais eu de calamités en Égypte autrefois si cela avait été le cas. Les plaies d’Égypte c’est de tout temps la manifestation de ce manque de respect du vivant par des individus se permettant l’innommable sur le vivant.

 

C’est pourquoi nous osons affirmer ici tristement mais avec l’espoir un jour prochain d’un changement sur ce point que si heureusement le nazisme a été éradiqué grâce au concours de toutes les armées des pays encore civilisés et cela heureusement pour tous les temps à venir favorisé de plus en ce moment par la mondialisation en cours et grâce au fait que la plupart des êtres humains ont pris enfin conscience d’être d’abord des hommes, personnellement des individus avant d’appartenir à une nation quelconque ou à une région du monde et cela grâce aussi à l’existence de la télévision et aujourd’hui d’Internet qui véhicule des informations et des images de tous les coins du monde (car tous les spectateurs découvrent entre autre que l’étranger, même si d’aspect différent est avant tout un être humain qui est confronté partout à la même problématique humaine), il reste hélas encore malheureusement sur terre, à notre époque encore une variante de cette maladie de la fin de la première moitié du siècle passé par la subsistance de variantes du nazisme chez certains hommes, dans la mesure où ils sont capables vis-à-vis d’autres espèces vivantes de se comporter incivilement, c'est-à-dire en n’étant pas à la hauteur des valeurs les plus hautes de la civilisation tout entière : la protection du vivant.  Ce qui reste de nazisme, de « racisme » c’est transformé en ceux que certains appellent assez justement (en l’absence d’autres mots plus justes) le « spécisme » (ou si j’ose dire le « catégorisme » (excès de catégorisation, de catégorisable)) c'est-à-dire les pratiques de formes de subordinations pouvant même revêtir des formes anciennes (pourtant à jamais proscrites et combattues) comme le méchant esclavagisme au détriment d’autres êtres vivants seulement apparemment différents de celle des hommes détenteurs ou responsables des moyens financiers : ce qu’on appelle pour simplifier « les espèces animales » (catégories animales) ou « les espèces végétales » (catégories végétales) notemment les sévices portés aux légumes-bulbes.

Ce qui reste de nazisme dans l’humanité c’est l’irrespect du vivant sous toutes ses formes, l’irrespect envers l’autre et une certaine propension (inclinaison) au mensonge envers soi-même et les autres qui s’accompagne de bassesse et de lâcheté, c'est-à-dire de l’inverse de la noblesse d’âme.

Pourtant on peut encore qualifier de « vitales » certaines chasses ou pêches dans la mesure ou cela permet la survie d’hommes limités sur le plan de l’agriculture. Il s’agit de ceux qui vivent dans des régions très hostiles de la terre, par exemple chez les inuïts (ou comme chez certains peuples lapons par exemple) qui chassent encore là-bas avec des armes assez rudimentaires et que l’on peut qualifier aussi de « vitales ». Ils chassent aussi parce que certains de ces animaux peut représenter un danger potentiels pour la société des individus en question. Aujourd’hui, dotés d’armes de précision terribles, pour le seul misérable objectif d’en faire des fourrures (à une époque où toutes les alternatives existent enfin pour éviter ces carnages d’un autre temps) cela devient par conséquent inhumain de persister à être des criminels envers des animaux dont on a plus vraiment ce besoin vital.

La question que vous auriez immédiatement due vous poser n’est pas celle de savoir si la vidéo peut-être vraie ou fausse (cela c’était bien sûr secondaire d’autant plus que ce n’était pas vrai et que les animaux de cette vidéo ont été véritablement martyrisés, que cela se voit de toute évidence et qu’il n’y a pas besoin d’avoir fait une spécialisation comme moi en la matière pour pouvoir l’attester), là où les questions que vous auriez due vous poser et qui vous étaient posées, comme à moi, était celles de nous prononcer sur ces images : sont-elles tolérables ou intolérables à la société des hommes ? Voulons-nous encore que cela se perpétue ? Voulons-nous à terme disposer de plusieurs chaînes de télévision qui passent en permanence, et par soucis de transparence, les carnages effectués quotidiennement partout sur la planète dans nos boucheries ou dans nos champs ?  

On nous demandait tacitement aussi (par l’existence de ces images), à l’un comme à l’autre, individuellement, de nous prononcer personnellement en tant que personnes disposant chacune d’un prénom et d’un nom, en âme et conscience donc. Face à ces crimes, face à ces images intolérables nous n’avions aucun autre choix possible que de les proscrire de façon unilatérales, non pas « proscrire » au sens d’interdire leur existence, mais d’en rejeter le contenu et de viser l’abolition de ces pratiques comme on a en son temps justement abolit l’esclavage, comme on a abolit le nazisme de l’homme envers l’homme car il s’agit évidemment de conduites abominables tant bien même celles-ci auraient été au pire, comme vous avez osé le soupçonner truquées ou caricaturées par des êtres que vous qualifiez au passage d’« activistes » au point que vous pensez que ces « activistes », (je suppose ici, que dans votre tête, il s’agit de ceux qui travaillent pour la juste cause animale), pourraient, avec préméditation, avoir osé infliger des souffrances de ce type à des êtres vivants ! Car pour ma part évidemment ce mot résumé, ce mot étiquette d’« activistes » que vous donnez pour qualifier ceux qui se dévouent bénévolement (sans même avoir de rémunération pour cela) en se faisant les avocats des animaux maltraités ne sont pas seulement des « activistes », des « militants » ou des « partisans » de la cause animale mais sont tout simplement des hommes véritables oeuvrant avec bonne volonté et avec conscience pour la vérité et contre le mensonge, contre la calomnie, contre la mauvaise foi, en tout cas celle de ceux qui confortablement sont installés dans leurs vies jouissant de rémunérations souvent même considérables, évidemment mal acquises et qui croient à tort ne pouvoir continuer à survivre qu’en continuant à se rendre les complices d’actes inhumains perpétrer de la sorte, donc en continuant à commettre le mal, à une époque où enfin, c’est clair, qu’en Occident comme en Orient, le mal a été enfin vaincu dans tous les temps puisque toutes les alternatives existent enfin pour permettre aux hommes qui le souhaitent de ne jamais avoir à s’abaisser à devoir le perpétrer encore et cela malgré des latitudes des géographies où se sont édifiées ces vies individuelles. Les chasseurs, les trappeurs, les éleveurs d’animaux qui proposent aux fourreurs ce qu’ils croient être de simples produits, ont dévalorisé des êtres vivants au point de les rendre de simples objets de consommation issus qu’ils ont été de leurs crimes. C’est parce qu’ils  ce sont dévalorisé eux-mêmes, en se rendant criminels ou complices, qu’ils ont attribué une valeur commerciale à ce qui ne peut en avoir par essence, par ontologie d’autant plus que ce système de torture, tant physique que psychique, envers des animaux dote aujourd’hui, où les alternatives existent enfin, tous ces produits d’une valeur négative, au discrédit donc de la civilisation, au discrédit des hommes et des entreprises qui se sont abaissées à cela. Vous ne pouvez pas, vous ne pouvez plus vous voiler la face et si cette vidéo est en effet infecte et caractéristique d’un ou plusieurs cas spécifiques de torture que vous prétendez être hors des habitudes reconnues dans vos professions, je pense vous avoir démontré mathématiquement par la logique le contraire, car si vous ne le savez pas certains de vos collègues les pratiquent et avec cela d’innombrables autres tortures journalières, ne serait-ce que la torture abominable qui consiste à rester dans des cages minuscules une seule journée enfermés !

 

Car vous n’êtes pas sans savoir, monsieur, que sur d’autres latitudes des gens « élèvent » aussi des crocodiles pour satisfaire la demande de peaux de caïmans et si effectivement un crocodile est une bête dangereuse, peu recommandable, ceux qui ont trouvé cette méthode de « production » intensive en série de très nombreux crocodiles sont à mon avis des gens encore plus méprisables que les dits crocodiles eux-mêmes car s’il nous est permis et donné et même recommandé, grâce à notre intelligence, de nous protéger évidemment des crocodiles pour nous défendre éventuellement légitimement d’une attaque de l’un ou de plusieurs d’entre eux ou pour protéger un bétail sous notre garde dans une zone où ils existeraient, nous n’avons pas le droit de faire des calculs aussi minables que ces prétendus ou soi-disant hommes qui les mettent au monde en les multipliants comme des poussins sous prétexte qu’ils ont la possibilité technique de le faire rapidement pour, en ogre, une fois devenus suffisamment grands, nourris qu’ils ont été et ayant fait couler encore beaucoup de sang pour cela, les éventrer de la sorte et en faire des sacs ou autres objets de consommation. Non, monsieur, l’éthique nous l’interdit de même qu’elle nous interdit d’élever des animaux, de les mettre au monde, de les engendrer dans le but de satisfaire la soi-disante voracité des hommes ! Ce qui est valable pour les crocodiles est valable pour les poussins ou pour les agneaux comme pour les animaux à fourrure ou pour les poissons. J’espère que sur ce point vous lirez l’un ou l’autre de mes développements dans « le chant de la châtaigne » dès qu’il sera enfin corrigé et mis en ligne.  

 

En effet c’est une attitude qui déshumanise ceux qui ce sont abaissés à la pratiquer tout comme ceux qui « élèvent » des renards, ou autres animaux dans des fermes à cette fin ! Pourquoi ? Et bien, monsieur, car ce n’est pas noble, ce n’est pas noble envers ces animaux tous cruels qu’ils peuvent être, ce n’est digne des hommes véritables de spéculer ainsi sur de la souffrance animale et tout carnivore impitoyable qu’ils sont ils n’en restent pas moins des êtres vivants capables de souffrir eux aussi. Vous me direz que c’est pour ça qu’il faut les tuer et je vous répondrai que c’est justement pour ça qu’il faut éviter toujours de les tuer, sauf évidemment en cas de légitime défense. Si vous parlez en caïman ici, en me proposant de le faire, je ne peux me refuser que de le faire pour éviter d’avoir à vous occire comme vous le proposez en crocodile car je suis sûr que sous votre peau ou votre masque de crocodile vous m’en serez reconnaissant car vous avez toujours la possibilité de lever le masque, de le quitter, de le détruire pour retrouver votre visage d’autrefois, celui où vous n’étiez pas devenu ce caïman  sans cœur. Aussi je vous dirai en ce qui concerne les vrais caïmans que ce que nous aurions à faire de mieux s’est simplement de tenter de les apprivoiser, de les convertir, éventuellement en l’inverse de ce qu’ils sont devenus au cours des millénaires dans cette lutte pour la vie que leurs espèces ont choisi de résoudre de cette façon apparemment si peu intelligente qu’elle engendre partout le meurtre et le sang chez les autres espèces ! Imaginons un instant un caïman végétarien, voire même fructivore pour éviter qu’il ne fasse du mal aux légumes à bulbe (comme le font les V+). Même si cela a besoin d’une vérification, je suis persuadé que c’est possible : si ce crocodile n’a plus rien à manger cet animal mangera des fruits et/ou des pâtes au beurre ou à la sauce tomate car comment aurait-il pu trouver là ces denrées sans l’appui de l’homme là où séjournent d’habitude ceux de son espèce ? Vous me reprocherez alors certainement de vouloir rendre les animaux sauvages dépendant des êtres humains qui auront comme tâche de leur faire à manger. Je vous dirai qu’il vaut mieux les rendre « dépendant » d’être humains les nourrissant de « bonnes choses » que de les laisser libre et sauvages, sans foi ni loi. Car l’homme n’est pas, Monsieur, ne vous en déplaise seulement un prédateur (ce que vous croyez apparemment qu’il soit), et quant à moi je suis absolument convaincu même qu’il est tout le contraire. Je ne dis pas un ange mais en tout cas qu’il peut tendre vers cette idée de l’angélisme qui est de toute façon préférable à l’idée inverse, à être une de ces bêtes prédatrices ce qui veut dire que la phrase célèbre « l’homme n’est ni ange ni bête et qui fais l’ange fait la bête » est fausse intrinsèquement car si l’homme est parfois bête (au sens négatif du terme) la possibilité qu’il soit un ange ou qu’il fasse l’ange ne le dégrade jamais, l’élève tout au contraire et par conséquent l’ennoblit.

Par conséquent l’attitude qui consiste à créer des lieux où l’on « élève » des animaux pour les occire est indigne de la condition humaine véritable. D’ailleurs employer le mot « élever » pour ces besognes constitue un parfait contre sens : on dit « élever » un enfant, c'est-à-dire lui permettre comme à une jeune pousse de grandir, de s’élever vers les cieux, vers le haut et le haut, monsieur, c’est le spirituel, c’est l’Art, c’est la conscience, c’est la Vérité, et peut-être encore plus haut c’est le Saint-Esprit et par conséquent c’est Dieu ou pour d’autres encore c’est l’Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers. Or dans ces fermes vous n’ « élevez » rien du tout, monsieur, au mieux vous abaissez les hommes, vous y tyrannisez les hommes qui s’y trouvent pour obtenir des chiffres sur du sang. Ils y « travaillent » en s’abaissant à cause de menteurs à ne plus être des hommes civilisés, c'est-à-dire des êtres « élevés ». Ne dit-on pas bien « élevé » ? Ne dit-on pas mal « élevé » ? Or vos fermes sont des lieux, des repères de « mal élevés » au sens où aucun être « élevé » véritablement, aucun prince ou « responsable » véritablement digne de ce nom ne peut tolérer leur existence ni même que vous puissiez employer ce terme d’« élevé » qui, bien employé, ne pousse qu’à être vertueux, c'est-à-dire à permettre éventuellement à un être humain de dénoncer, de contester de façon fondé cet abus de langage, cette extension d’un sens commun vers un sens mensonger, à des fins illégitimes, par conséquent dans un mauvais sens, ce sens dégénéré qu’il a dans cette expression toute faite (qui donc a eu en premier cette idée absurde et saugrenue d’employer à tort ces mots si grands de cette façon abjecte ?) que vous avez employé, un sens coupable donc. ‘Élevez’-vous donc vos enfants pour les dévorer, monsieur, pour faire de leur peau et de leur os de la chair à canon ? C’est pourquoi par essence la guerre, comme la mise à mort est hors la loi, c’est pourquoi des nations qui s’appuient sur la force des armes à feu, sur l’existence d’une pseudo supériorité militaire quelconque sont vouées intrinsèquement à l’échec et à l’anéantissement si leur combat n’est pas celui de la Vérité. La Vérité se refuse d’« élever » quiconque pour le mener à la mort, pour abuser de lui égoïstement et en faire de la chaire à canon !

Engraisser ces crocodiles pour leur prendre leur peau est une méthode d’ogres et non d’être humain véritable ! (et à ce sujet de l’ogre je vais publier dans quelques jours un autre texte dont j’ai déjà parlé plus haut, que j’étais en train de corriger lorsque je me suis senti obligé de prendre la parole à cause de cette vidéo et à cause de votre réponse. Ce texte sera prochainement lisible sur le site de Lorimage à cette adresse). Engraisser dans ces cages des animaux considérés comme des prédateurs cela signifie mettre à mort de nombreux animaux végétariens sacrifiés pour cela et voyez vous cela est, monsieur, parfaitement impardonnable car alors ceux qui font cela se rendent coupables non seulement d’autres meurtres encore inhumains, d’autres souffrances qui auraient put être bien sur évitées si on n’avait commencé par éviter, pour des raisons bassement financières, de mettre au monde ces animaux prédateurs dont on fait des fourrures car j’imagine que vous ne les nourrissez pas encore comme des végétariens ces visons, ces renards, ces espèces d’animaux à fourrure recherchées par des personnes que vous avez rendues sans cœur à force de publicités mensongères, trompées qu’elles ont été par la prétendue beauté d’un article qui ne possède aujourd’hui, compte tenue des alternatives, plus un atome de beauté et plutôt même le contraire : de la laideur, monsieur, étant comme la viande où les légumes à bulbes le produit du manque de respect que l’on doit aux êtres vivants quelqu’ils soient, tout simplement pour pouvoir se respecter soi-même en tant qu’être vivant ! Car évidemment si vous les aviez nourris en végétariens ou même en V+ qu’ils sont tous virtuellement en relation de dépendance alimentaire avec les hommes, comme le sont déjà les habituels animaux domestiques, vous vous seriez attachés à eux comme on peut être attaché à son chien ou son chat évidemment végétarien ou V+ puisqu’en vivant en animal de compagnie dans les appartements des hommes dans les cités des humains, ceux-ci n’ont plus à courir de nombreuses heures dans la nature, pour, en anciens chasseurs, se nourrir d’autres animaux ! Tous ces êtres sympathiques actuellement dans des cages, virtuellement domesticables, à qui vous servez à manger (comme à vous-même) à tort de la viande provenant d’autres espèces d’êtres vivants, (en croyant à tort encore une fois que parce que vous vous autorisez à cela pour vous-même cela vous autorise par conséquent à nourrir les animaux que vous destinez aux fourreurs), sont des êtres à qui toute l’humanité déjà doit tant : des siècles de civilisation s’étant bâtis, hélas, en parti sur leur existence et injustement sur leur meurtre. Cela suffit, monsieur, ne croyez-vous pas que les x centaines d’années dont vous parlez suffisent à faire de ces animaux des martyrs et des saints pour l’éternité ?

Mais je veux parler ici aussi des poules, des moutons, des veaux ou des vaches dont les morceaux servent apparemment à substanter les animaux en captivité en question comme à vous alimenter vous-même car je pense ne pas avoir à faire avec vous encore à un V+. Les donner à manger à ces prédateurs en cage sous prétexte qu’on les a fait naître pour les « élever » en vu de les abattre une fois qu’ils auront assez de poids et de poils suffisamment doux sur lesquels vous comptez les uns et les autres pour, une fois assassinés, et transformés en fourrure, vous permettre de subvenir à vos propre besoins, c’est être l’esclave d’une croyance à jamais tombée en désuétude grâce aux nombreux progrès de l’humanité, celle de l’existence d’une soi-disante « chaîne alimentaire » qui vous autoriserez à vous abaissez à commettre de tels iniques forfaits ! Et c’est ici un motif de honte de plus pour tous les carnivores et ceux qui vivent sur le dos et la peau des animaux!

Permettez-moi de vous dire ici, monsieur, que même si je connaissais personnellement une à une les 80 000 personnes qui travaillent en mettant à mort ces pauvres bêtes « élevées » comme vous le dites dans des fermes à cette seule fins, et cela même en étant même sûr qu’ils pratiquent ces mises à mort dans des conditions moins terribles que celles que nous avons vues dans cette vidéo, des conditions que de votre côté vous jugeriez plus convenable à vous en croire et si j'étais moi-même comme vous responsable de ces 80 000 personnes, à la vue seule de ces images, si même elles ont été produites et réalisées par ce que vous appelez des "activistes qui distribuent ces images", puisque vous avez demandé que "la version complète de la vidéo et tous les détails de production" vous soit communiqués - car vous ne voulez croire ce que vous y avez vu (ce qui est normal pour un être humain digne de ce nom car vous voulez nous faire croire que vous ne pouvez imaginer une telle horreur) j’aurais aussitôt rendu mon tablier en comprenant que je me suis trompé, que je me suis fourvoyé de métier.

 

C’est parce que je me sens « responsable » et cela même à votre place et sans même être payé un centime pour cela de ces 80 000 âmes et de milliers d’autres encore de part le monde que je vous répète que la question qui est posée par l’existence de ces images n'est plus de savoir si elles sont trafiquées, (ou réalisées au pire par des « activistes » qui se seraient abaissés à tant de mauvais goût au nom de la cause animale - ce que, vous me permettrez, à mon tour, est très difficile à croire, vous en conviendrez, j’espère, car il s’agit justement de personnes qui ne peuvent viscéralement supporter et tolérer que l’on fasse souffrir un animal quel qu’il soit et cela d’aucune façon - c’est pourquoi les accuser me semble parfaitement indigne et injuste d’autant plus que je vous dis, monsieur, que lorsque vous voulez manger un lapin ou même un poisson, vous êtes contraint d’accepter que des êtres humains se soient abaisser à ce genre d’acharnements cruels sur des animaux et que je l’ai vu pratiqué par des paysans en France aussi simplement que d’avoir à s’enfiler une paire de chaussettes) mais d’en condamner immédiatement les protagonistes et la source même qui est à l’origine de celles-ci.

Car ce qui me préoccupe, en pensant à vous, c’est que vous ne vous soyez pas aussitôt révolté, corps et âme, contre les pratiques que vous avez vues dans cette vidéo et qui n'ont pu décemment humainement avoir cours, mises en scène dans l’optique de nous scandaliser (car ce que nous voyons c’est qu’elles sont prises sur le vif, tournées en véritable documentaire et cela je peux vous l’affirmer en tant que réalisateur professionnel, entre autre premier prix Andreï Tarkovski pour la création artistique et le langage cinématographique, ancien enseignant de réalisation cinématographique et vidéographique à l’Université de  Paris I - Sorbonne et par ailleurs aussi docteur en art et sciences de l’art (cinéma télévision audiovisuel) de cette même université. Je puis vous affirmer qu’il n’y a pas de trucage dans ces vidéos, les animaux ayant souffert, hélas, ce qu’il nous est donné de voir par le truchement de la vidéo!) et si ces pratiques ont cour à notre époque c’est parce que la chasse, les trappeurs, la fourrure ou même la pêche existent encore de nos jours sur terre et que des êtres humains s’autorisent à se comporter pire que des prédateurs vis-à-vis d’êtres vivants et cela à une époque où l’humanité peut facilement éviter le meurtre de n’importe quel être vivant, y compris des plantes à bulbes pour se nourrir, se vêtir et vivre ! Et c’est ici la question essentielle sous-jacente qui vous était posée par l’envoi de ce lien vers cette vidéo qui accompagnait mes premières réflexions de mon précédent courrierIn. Car toute personne encore un peu sensée au monde ne pourrait tolérer une seconde que se perpétue dans la réalité ce qui y était, hélas, visible plusieurs minutes (et vous savez de quoi je parle, car je n’ai pas à décrire ici ce que vous et moi avons parfaitement vu et qui est innommable). La question était, est et sera toujours : est-ce tolérable ? Et si un « métier » (mais ce n’est pas un métier, ce ne sont pas, ce ne sont plus à notre époque de véritables métiers au vrai sens de ce terme qui est noble) devant exister au monde engendre un seul risque de cet ordre vis-à-vis d’un quelconque être vivant: que cela puisse, en dégénérant ou pas conduire à pratiquer le meurtre sur des animaux et que cela se manifeste chez des êtres assez mal intentionnés pour se conduire de la sorte envers un animal et cela pour lui dérober, lui voler sa protection naturelle, sa toison contre le froid, en dépit de tout sentiment simplement humain, cela est suffisant pour comprendre que ces « dits » métiers n’en sont plus de véritables à notre époque (fourreurs, chasseurs, trappeurs, mais aussi ceux de bouchers, de pêcheurs et leur corollaires bûcherons y compris), et si cela n’a pas toujours été le cas dans le passé ce sont aujourd’hui, et cela de façon absolu, des métiers néfastes, des métiers nuisibles et par conséquent ils doivent être mis hors la loi des hommes car ces « dits », à tort bien sûr, « métiers » vont à l’encontre de la direction prise par la civilisation elle-même et l’idée même utopique que l’humanité est en droit de vouloir léguer d’elle-même aux générations futures pour se donner aussi légitimement le droit de les engendrer : un monde où les hommes ont tenté siècles après siècle, millénaires après millénaires de lutter progressivement contre la cruauté sous toutes ces formes, en tâchant même de la déraciner et en étant même finalement parvenus à y arriver à notre époque, un temps où, sur terre, le Paradis, l’Âge d’or existe et peut être à bon droit proclamé et reconnu car il est advenu grâce à la patience et à bonne volonté de tous et surtout de tous ceux qui ont renoncé depuis toujours au meurtre sous toutes ces formes, à la dégradation de l’idée d’un être humain capables de ces iniquités car ils étaient véritablement « élevés » et ont vaincu le mal.

 

Évidemment cela dépend de vous, Monsieur Jean Hugo Filion, de votre façon de regarder ce qu’on vous présente, de votre capacité à réfléchir non seulement sur cette vidéo qui semble à vous en croire une sorte de propagande ou même ce qui est pire « un coup monté » contre votre profession. Permettez-moi de vous donner un conseil, celui de réfléchir avec le cœur de Jean Hugo Filion, celui que vous aviez enfant, très enfant, il y a encore quelques années de cela et qui j’espère n’est pas mort tout à fait, car vous pourriez le retrouver vous et vos 80 000 sbires ce qui serait enfin une bonne nouvelle pour tout le monde.

 

Car si même vous me démontriez que ce que j’ai vu dans cette vidéo est « un coup monté » ou n’a même jamais existé dans la réalité (ce qui serait une bonne nouvelle à la fois pour moi mais aussi pour les animaux que nous avons vu écorchés vivants, qui de ce fait seraient, à vous en croire, encore en vie et en bonne santé quelque part, acteurs de ce « coup monté » truqué en ayant par conséquent joué les figurants de ce film non documentaire mais de fiction) et qu’il s’agit donc d’un parfait « canular », vous me permettrez de vous dire que ce « canular » n’aurait certainement jamais existé s’il n’y avait pas eu au départ des personnes suffisamment inhumaines pour s’adonner aux genre de sports meurtriers auquel vous accordez du crédit, et que vous pratiquez peut-être vous-même pour fournir vos clients en fourrures, en peaux et d’autre part je serais en droit de croire, malgré tout, que vous êtes un menteur qui cherche à me tromper car je vois bien, moi, malheureusement, encore, dans certaines vitrines de nos villes, dans les rues, que les vestes en peau cela existe, que les bottes de mauvais goût sont vendues, que les manteaux de fourrures sont portés et que par conséquent il faut bien que pour que cela soit des animaux aient été tués injustement pour cela (j’en ai porté moi-même autrefois, hélas, trois fois hélas). Par conséquent ces fourrures et ces objets réalisés à base de peau ou de cuir sont odieux par nature, intrinsèquement, ontologiquement, éthiquement, au nom de la conscience, au nom du Cœur, au nom de la raison, en fait au nom de la Vérité ! Par conséquent donc cette mise en doute de la possible véracité de cette vidéo, si vous en aviez le droit, bien sûr, vous ne l’aviez qu’en vous-même et peut-être avec vos semblables mais non publiquement, vis-à-vis des siècles qui nous regardent et vous jugent car cela a constitué une insulte, pire, un blasphème supplémentaire à celui qui est déjà porté par l’existence de ces images mêmes à la condition animale de certaines espèces d’animaux déjà persécutés, enfermés, massacrés, ou simplement tués avec des méthodes que vous cherchez à nous faire croire « plus humaines » pour soulager votre conscience ou celle de vos collègues, les fermiers « éleveurs » et c’est ici, par ces phrases de doute que vous avez osé proférer publiquement sur Internet une preuve de plus que vous n’allez pas bien, monsieur, que vous ne réfléchissez plus d’une façon saine face à l’horreur, monsieur, et qu’en médecin des âmes et en psychanalyste, je m’autorise à vous le signifier dans le but d’espérer vous voir guérit un jour.

 

Si évidemment la mise en scène existe dans les images de cette vidéo sordide c’est celle d’un caméraman spontané qui cadre impuissant à empêcher que l’irréparable ne se produise devant lui et qui de façon quasiment scientifique tourne autour du sujet comme on se doit de le faire pour réaliser un quelconque documentaire, en variant les angles, à la fois par des plans d’ensembles à la fois par des gros plans, ceux des détails. Si nous avons appris que dans les films de fiction on peut faire croire n’importe quoi et montrer n’importe quoi et cela aujourd’hui grâce au « talent » d’un metteur en scène aidé de la bienfaisante technique, on sait aussi reconnaître quand il s’agit d’un documentaire et quand cela diffère d’un film de  fiction. De plus ce qui importe c’est le contenu. Que celui-ci soit finalement un documentaire ou un film de fiction ne change pas grand-chose : il s’agit toujours d’images qui existent pour nous faire réfléchir. C’est pourquoi Woody Allen s’autorise même l’impensable : d’incruster sa propre image animée dans une tribune où beugle A. Hitler, à une époque où évidemment W. A. était bien sûr bien trop petit, enfant pour pouvoir avoir l’âge qu’il a à la tribune en question et que s’il nous montre cela c’est pour nous inciter à nous poser des questions, susciter en nous de vrais questions A ce sujet je crois avoir quelques réponses plausibles mais je les garde pour moi car c’est à vous de faire l’effort intellectuel de comprendre pourquoi. Aussi si même ces images étaient un « coup montés » comme vous le prétendez, c'est-à-dire mise en scène sciemment avec dessein de nous scandaliser, si même cela pourrait être scandaleux de l’avoir fait dans ce but ignoble, nous ne pourrions humainement en vouloir aux auteurs de ces soit disantes mises en scènes « trafiquées » ou « truquées » (comme vous pourriez le dire, en employant vous-même ces mots entre guillemets) car en fait sont ici posées par l’existence de ces images ces vraies questions de société et les auteurs seraient en droit de nous reprocher justement ce que je me reproche ce soir : pourquoi a-t-il fallu qu’on aille jusqu’à vous montrer ces horribles mises en scène pour vous faire enfin comprendre que le meurtre des animaux, la fourrure c’est une abomination ontologique ! Aussi c’est en responsable, mais en me sentant coupable, que j’écris ici car ce que montre l’ « artiste » anonyme de cette vidéo, à ce moment là, c’est notre intrinsèque imbécillité d’êtres humains capables d’accepter que les fourrures puissent continuer d’exister à condition que cela soit fait d’une façon moins violente, qualifiée, peut on dire ironiquement de plus « humaine », car évidemment ne nous leurrons pas ce n’est pas vrai, la mort étant toujours violente, inhumaine par essence.

Nous sommes de toutes façon ici devant le crime qu’il soit fait à dessein dans le but de nous choquer ou qu’il ait été pratiqué de façon règlementaire, rituel, dans l’exercice d’une fonction (d’un soi-disant métier) déterminé (meurtrier, boucher ou équarisseur de peau) qu’il soit un « film du réel » au sens rouchien du terme ou un film de fiction à la Minelli, qu’est-ce que cela change puisque de toute façon le résultat est celui qu’on sait, cruel, minable, abjecte, etc…? Et c’est ce qu’il faut dire ici simplement et cela parce que toute notre civilisation se doit de le condamner en conscience. Pourquoi devrait-on accepter que ces meurtres puissent seulement exister autrement, même de la façon plus « humaine » que vous cherchez à nous faire croire être pratiquée dans la réalité de ces soi-disantes « professions » si, de façon autoritaire et tyrannique, sans même avoir la possibilité de se sauver un quelconque animal doit être mis à mort simplement parce qu’il diffère de nous et que nous nous abritons derrière ce faux prétexte que lui-même s’est autorisé à tuer pour vivre ! Où donc est notre véritable humanité ?

 

D’autre part, s’il n’y avait pas une seule fourrure en circulation, s’il n’y avait pas une seule chaussure en cuir, s’il n’y avait pas un seul blouson de cuir, s’il n’y avait pas de bonnet en marmotte ou de gants en lapin,  s’il n’y avait pas de viande et de poisson sur les étalages, alors on pourrait peut-être penser qu’il s’agit d’un « canular », qu’il s’agit d’un mensonge, d’un film de fiction et même d’un « coup monté » à la façon de « Mission Impossible » : on pourrait même en rire ! Mais vous le savez, dans la réalité c’est le contraire et même si je ne porte plus une seule chose en cuir sur moi et que cela est aujourd’hui enfin possible, chaussure, gants et ceinture comprise combien sont ceux qui encore pour satisfaire certaines de leur passion, de leur frivolité ont besoin de cuir au pied, de cuir au jambe, de cuir comme blouson? Ils sont hélas trop nombreux et déconsidèrent toujours l’humanité. Si j’ai arrêté lorsque j’avais 23 ans de manger de la viande c’est parce que j’ai tout d’un coup compris l’absurdité de ma situation d’être humain : que c’était vraiment bien stupide de gagner ou seulement de jouer un match de tennis en ayant pris soin pour cela de manger un demi poulet ou un steak quelques heures avant d’entrer sur le court ! On ne gagne rien, on ne progresse jamais en progressant sur le meurtre ou le sang, et surtout en trompant les plus faibles que soi, les différents que soi ou seulement en complices tacites de ceux qui se sont abaissés à choisir des voies inhumaines pour vivre ! 

 

Donc pour revenir à notre sujet et comme vous ne pouvez aujourd’hui pas dire que le cuir, les fourrures n’existent plus autour de nous, cela nous autorise par conséquent véritablement à avoir le devoir de croire que ce que l’on nous a montré dans cette vidéo est véritablement vrai si même c’était peut-être faux ou un « coup monté ». (Et ici je me permets de rendre hommage à l’Immense Orson Welles et à son film « F for Fake »). Et cela devrait suffire pour nous rendre immédiatement végétariens ou même mieux V+, militants anti-fourrures car si même, comme vous le prétendez, les animaux ne souffrent plus dans la réalité de votre prétendu « métier » ces atrocités quotidiennement (ce que je mets en doute n’ayant pas la possibilité de vérifier pour l’instant chaque personne encore « autorisée », ou serait-il plus juste de dire « qui s’autorise » à commettre l’irréparable - mais osons évidemment néanmoins l’espérer pour eux, ils ont au moins gagné cette possibilité de mort « plus douce » grâce aux combats de tout ceux qui militent depuis longtemps pour les soulager de ces souffrances abominables) vous conviendrez, hélas, qu’ils sont « élevés » encore à cette fin par des gens qui auront un jour ou l’autre à les tuer d’une façon ou d’une autre, que celle-ci soit dite « propre » (plus douce) ou « sale » (comme dans la vidéo) ; cela ne change rien si ce n’est qu’heureusement ces êtres vivants souffriront un peu moins, ce qui est le minimum qu’on leur doit, ne croyez-vous pas, en échange de la merveilleuse douceur de leur pelage en guise de fourrure !? Et celui qui n’en conviendrez pas, s’il n’est déjà plus digne d’être appelé un « homme », car il est impur ontologiquement en pratiquant ce genre de meurtre, même ceux qui sont pratiqués « en douceur, avec moins de douleur » pour l’animal, n’est pas digne d’être considéré par la communauté des hommes.

 

Évidemment, vous avez raison, il vaut toujours mieux que cela soit fait d’une façon « propre » plutôt que d’une façon « sale » ! (Car cela peu avoir au moins une vertu : de soulager la conscience de ceux qui pratiquent ces meurtres : ils le font « proprement » !). Et si aujourd’hui il existe des façons dites « propres » de tuer les animaux, une fois encore, c’est à force de combats incessants de la part de tous ceux qui sont encore capables d’aimer ou qui ont été capable d’aimer en ce monde les autres, même les différents, même les autres espèces et cela malgré les latitudes, les conditions difficiles d’existences ! Et si vous vous indignez justement, comme je puis espérer le croire, sincèrement en voyant ces images c’est grâce à toutes ces personnes qui ont cherchées dans leurs actions les alternatives à des massacres de cet ordre (autrefois pratiqués malheureusement hélas comme cela. C’est grâce à des Brigitte Bardot entre autre qui est le sommet de l’iceberg visible mais aussi et surtout grâce à tous les ingénieurs qui ont mis au point toutes les alternatives qui existent enfin aujourd’hui pour se vêtir ou se nourrir d’une façon qui soit enfin celles d’hommes véritables et dont j’ai déjà parlé plus haut et dont je parle ailleurs !).

 

Vous aurez donc découvert, Monsieur, au passage, j’espère, une autre vérité, grâce à ce texte : que la phrase « il n’y a pas de sots métiers » est malheureusement fausse ontologiquement. Hélas les sots métiers sont nombreux, se sont les métiers pratiqués par les consciences impures. S’ils sont pratiqués avec soins, avec dextérité, comme dans le cas de la réalisation de fourrures ou de chaussures en cuir cela ne retire pas l’aspect profondément inique et sot de leurs auteurs.

 

Aussi ce qui est considéré sur ce point comme « propre », soyez en sûr,  aujourd’hui est (et sera) toujours considéré dans les temps à venir, par les générations futures comme de la saleté (de même que nous ne pouvons évidemment tous naturellement plus accepter une quelconque persistance de l’anthropophagie ou du cannibalisme où que ce soit et cela de la même façon que ceux qui, dans les siècles passés, l’ont toujours condamné ou considéré comme une de ces « saletés » à combattre aujourd’hui fort heureusement disparus grâce aux efforts des très nombreux civilisateurs), en tout cas par tous ceux qui ont gardé encore un peu du goût de leurs premiers repas de bébés, de ces biberons de laits, de ces yaourts, de ces compotes de pommes ou de fruits, bref de ces repas où nous étions encore innocents, ignorants l’existence d’un possible mal, déshonorant l’humanité à une époque où nous étions capables de réfléchir suffisemment pour faire l’apprentissage de ce qui était le plus difficile : que nous parvenions à apprendre tout le nécessaire pour nous défendre dans la vie (je dis bien nous défendre et non offenser).

 

Mais je dois vous répondre maintenant à une autre de vos phrases: « Aussi nous voulons que vous sachiez que l’industrie canadienne de la fourrure est responsable et écologique ».

Par essence l’ « industrie » canadienne, comme toutes les « industries » de la fourrure, si elles s’efforcent d’être « responsables » et soi-disant « écologiques » comme vous le prétendez ne le sont pas car le mot « responsable » est un mot infiniment lourd de sens et d’implication non seulement morales mais aussi éthiques et en tout cas ne peut s’envisager aussi que d’un point de vue lié à l’existence de la conscience qui se manifeste dans les actes eux-mêmes.

Or, c’est justement l’existence de la conscience elle-même qui ne peut supporter l’existence de la fourrure. Dire que l’‘industrie’ de la fourrure (qu’elle soit d’ailleurs canadienne ou d’un autre pays peu importe) est « responsable » est un non sens ontologique car la « responsabilité » est par essence « écologique » et ce mot d’écologie au centre de la vie des êtres humains sur terre est par évidente essence l’inverse même de la chasse, de la pêche sous toutes leur formes, inverse aussi de la boucherie et des bûcherons ! Par conséquent vous n’avez pas mesurez avant de parler l’implication des mots que vous avez cru bon employer car être « responsable » c’est ce que je suis en vous écrivant et c’est donc être, par essence, antagoniste des fourreurs, antagoniste des bouchers, des bûcherons et des pêcheurs. Je ne dis pas « ennemi » mais « antagoniste » c'est-à-dire avoir un discours différents de vous tous, un discours se fondant sur le vrai, en étant capable de parler avec vous et de trouver les arguments pour vous convaincre qu’il vous faut changer de métiers non pas pour mon bien personnel (car je pense que vous vous en fichez que je puisse être heureux ou pas) mais pour le bien de ces personnes elles-mêmes qui se sont fourvoyées dans leur vie et surtout celui de leurs descendant qui risquent de mourir de honte ou de chagrin d’avoir été engendré par des êtres ignorant ce que pouvait être l’amour véritable. Vous avez donc employé une phrase paravent, elle cherche à vous rassurer en vous trompant vous-même et à rassurer comme ceux qui pensent qu’ils peuvent fumer (mais les fumeurs ont quelques circonstances atténuantes car leur sang est contaminé, il s’agit d’une drogue dont on ne peut se passer que fort difficilement, éventuellement avec beaucoup de volonté ou par sevrage – en utilisant par exemple le patch - ce qui n’est pas le cas de la fourrure ou du cuir parce qu’il n’y a pas de dépendance physique mais seulement une dépendance psychologique sur un mensonge qui s’appuie sur quelques tendance bien superficielles de certains êtres humains : la frivolité car sur ce point, au moins, les alternatives existent  concrètement  puisqu’il s’agit d’un besoin naturel, celui de se couvrir et ces alternatives existent, nous l’avons vu, dans des matières bien meilleures, bien plus chaudes, bien plus imperméables et si j’emploie ici le mot de « bien » c’est qu’il est vrai, en absolu). Dans cette phrase vous avez même essayé d’employer les mots qui sont ceux de la partie adverse, les nôtres, ceux des écologistes ou de ceux qui sont véritablement des « responsables » et vous avez tenté de les utiliser pour maquiller les forfaits quotidiens d’une « entreprise » qui ose se qualifier évidemment à tort d’« industrie ». Le mot d’ « industrie » a toujours eu pour fonction de libérer l’homme, l’humanité sur le plan spirituel, de lui permettre de s’élever et d’élever sa famille dans un cadre suffisamment satisfaisant matériellement parlant, en faisant des hommes, des ouvriers, des acteurs participants, concourrant à plus de bien être social partageable grâce au progrès de tous, or cette soi-disante « industrie » dont vous parlez pour la fourrure (ou les cuirs) est celle qui asservi l’homme vers ce qu’il y a de plus bas et déshonorant dans l’être humain : la prédation, la convoitise inique ! On ne peut donc pas employer le mot « industrie » pour la fourrure sans l’employer de façon ironique comme on ne peut pas qualifier d’ « industrie » le sexe, car la fourrure comme le sexe sont des matières qui ne peuvent se vendre qu’au prix du déshonneur individuel, que de la perte de son âme ou du moins d’une bonne partie de celle-ci ! Encore une fois sont « industrielles » les exemplaires abeilles. On dit d’elles justement qu’elles ont un sens « industriel » et quand on emploie ce mot c’est parce qu’il revêt une qualité, par ce biais d’ « industrie » le bien collectif de l’ensemble des abeilles existe ou peu prendre forme. Or parler d’« industrie » de la fourrure c’est employer un terme très noble d’autant plus qu’à l’heure actuelle les véritables « industries » proposent de véritables alternatives à ce qui est d’origine criminel et que vous avez qualifié à tort d’ « industrie »! Encore une fois on ne peut sans être ironique parler d’ « industrie » du crime ou de l’ « industrie » de la mort ! Cela ne se peut, sans mentir ! Ce n’est pas de l’ « industrie », c’est de l’ « iniquité »! De même on ne pourra parler sans mentir d’une quelconque « industrie » bouchère ou même de l’ « industrie » de la pêche. Il ne s’agit pas là d’ « industrie », ni d’industriels au sens noble du terme qui est le seul sens véritable auquel on se doit d’être fidèle même en temps de république. Car si les nobles et les monarchies ont laissé place à des républiques c’est que certains d’entre ces prétendus nobles ne savaient plus pourquoi ils avaient cette qualité de nobles ! C’est pourquoi ce qui gouverne la république comme les royaumes ou les empires est et sera toujours la véritable noblesse et non la chienlit. Par contre, oui vous pouvez parler d’industrie de la « salle de bain », car elle est vraiment utile et de plus elle rend l’homme propre tout en lui offrant l’eau courante chez lui !

 

Si par contre vous avez raison de souligner les efforts qui sont faits au Canada sur le plan de la préservation de la nature vous faites véritablement preuve de cynisme lorsque vous dîtes : « Aucune espèce menacée n’est utilisée et l’industrie de la fourrure n’utilise seulement qu’une mince partie des surplus produits annuellement ».

Ce sont ici des propos scandaleux car on ne peut pas parler de « surplus » ou même de « produits » en parlant d’un animal quelqu’il soit. Chacun d’eux est un être vivant et par conséquent en tant qu’être vivant il ne peut être considéré ontologiquement comme une denrée. On n’a tout simplement pas le droit de tuer un animal quelqu’il soit comme on n’a pas le droit de tuer un homme. Si les animaux s’entretuent c’est leur affaire jusqu’au jour où cela sera de notre compétence d’être humain de mettre un terme à cette injustice, sans doute après que les êtres humains aient enfin réussi tous à se respecter, bien que tous un peu différents sur toute la terre. Évidemment on ne peut tuer encore moins les espèces menacées de disparition. Et par qui le seraient-elles sinon par les êtres humains irresponsables ou par les prédateurs dont les hommes n’auraient pas réussi à limiter le nombre !? Si on n’a pas le droit de tuer c’est parce que la conscience le dicte, c’est aussi parce que le  cœur nous en intime l’ordre, c’est aussi parce que la Vérité nous le commande, et cela aussi pour ne pas donner le mauvais exemple aux générations à venir, surtout aussi parce que c’est notre devoir vis à vis des autres espèces que l’homme a pour mission de protéger toujours ou aussi parce que l’homme doit toujours choisir ce qu’il y a de plus difficile comme objectifs à réaliser plutôt que la facilité : éliminer, tuer, c’est la facilité; préserver, soigner, guérir, c’est la difficulté. C’est pourquoi nous dire qu’aucune « espèce menacée n’est utilisée » si cela paraît à première vue seulement une bonne nouvelle, si cela nous rassure évidemment naturellement trop confiant que nous sommes en vos propos, en y réfléchissant à deux fois cela paraît soudain une absurdité ontologique proférée à la façon d’un irresponsable car la menace exercée à notre époque sur n’importe quel animal constitue ontologiquement, par extension, une menace envers l’espèce entière dont ce membre fait parti dans la mesure ou nous ne pouvons dissocier la partie du tout.

Que cet animal qui sera transformé en fourrure ne soit pas d’une « espèce animale menacée » constitue en soi même une contre vérité proférée par des inconscients qui n’ont pas le niveau intellectuel suffisant pour légiférer ou donner une définition véritable aux mots : par le simple fait qu’une menace est exercée sur la vie d’un être vivant capable de souffrir, par conséquent il s’agit d’une atteinte à toute l’« espèce » car elle est « menacée » dans une seule partie d’elle-même et qu’elle l’est envers ce seul membre de l’espèce non pas par d’autres animaux mais par l’homme lui-même, prédateur, menaçant, armés d’instruments terrifiants! Ce danger de mort qui est exercé nous rend tous coupables de « non assistance envers un animal en danger » et je vous prie de croire, monsieur, que cela sera certainement puni un jour aussi fortement, si ce n’est peut-être plus encore que l’est heureusement aujourd’hui le cas d’une personne qui ne porte pas « assistance envers un autre humain en danger » car si un homme peut encore avoir la parole pour se défendre ici, il s’agit d’animaux qui n’ont pas cette chance, par conséquent il est de notre devoir de les défendre des dangers qu’ils encourent, c’est évident, la société se rendant coupable dans la mesure où, en plus, comme vous le savez, bien sûr, le « je », le « soi » est évidemment par essence depuis toujours pluriel car nous sommes de nombreuses choses différentes (j’en parlais plus haut avec l’existence de la série de l’une des plus que merveilleuses bande dessinée, celle de Peyo : les petits Stroumpfs). Depuis toujours nous savons que les êtres vivants, chacun de nous, mais aussi les animaux sont multiples au sens où l’unité d’un individu, d’un être quelqu’il soit est ontologiquement multiple, changeant, ne serait-ce qu’en grandissant seulement, en passant d’un état à un autre : bébé, enfant, adolescent, homme, âge mur et pourrait-on dire ici d’un état de conscience à un autre, plus élaboré, à mesure que l’on construit son être individuel, que l’on gagne en sagesse et en savoir. Moi-même en ce moment à chaque nouvel instant de l’écriture de ce texte je passe d’un état à un autre, passant d’un mot à un autre, d’une phrase à une autre. Je suis donc, tout en restant à ma place apparemment inchangé, multiple comme ce discours qui n’est pas monolithique, qui évolue, qui avance, qui a un objectif celui de servir la Vérité, et s’il n’est pas monolithique, il risque de le devenir sur un autre plan, celui de sa fixation en tant qu’œuvre dans la permanence des mots, ces mots qui peuvent être des sculptures de son si luent à haute voix qui peuvent être à l’image, par exemple, des statues de l’île de Pâques dans cette éternité de la page ou de la plage, du texte, cette éternité qui partage cela avec l’image, l’acte étant à jamais définitif, permanent car il laisse une trace, il est capable d’inscrire, par conséquent en inscrivant il se doit d’être élevé, responsable, noble et non meurtrier. Il y a donc cheminement d’états en états permanents mais aussi en même temps éphémères vis à vis de soi surtout et si nous rencontrons une difficulté c’est sans doute pour nous permettre de la surmonter spirituellement. Il y a donc l’état avant l’obstacle de pensée, l’état au moment de l’obstacle à franchir, l’état de l’obstacle franchi, l’état où l’on va passer à autre chose. La vidéo ou le cinéma nous montre qu’une seconde est faite de 24 ou 25 images et si on fait attention en regardant chacune des images, il n’est pas rare de voir qu’ils nous aident à déterminer plusieurs états définissables en terme de mots par exemple en une seule seconde. Ne serait-ce qu’un battement de paupière qui prend 4 à 5 images à cette vitesse là. Ce qui veut dire qu’il y a les yeux fermés, les yeux entrouverts, les yeux ouverts. Trois états étapes mais évidemment pas seulement et l’animal qu’on occis pour en faire de la fourrure ou une paire de chaussure c’est pareil, il vit des états différents ! Celui d’encore vivant, puis de mort, assassiné ! Il devient une sorte de Christ, injustement crucifié, lui aussi ! (Et ne croyez-vous pas que s’il a été injustement crucifié c’est pour qu’on cesse à jamais de commettre des injustices en ce monde, notemment qu’on cesse de crucifier les justes ou ceux qui tentent de l’être; croire le contraire serait blasphémer et inimaginable !) S’il n’est pas certain qu’il soit capable d’un raisonnement philosophique ou même scientifique comme le mien s’appuyant sur une démonstration et une argumentation logique, en conscience et grâce aux injonction du coeur, l’animal n’en reste pas moins capable de vivre de très nombreux états différents et surtout il est capable de souffrir. Et pour illustrer d’une façon sympathique mes propos, je vous prie de prendre connaissance d’autres admirabilissimes bandes dessinées, celles de Boule et Bill crées qu’elles ont été par l’immense Roba où vous pourrez vous rendre compte que l’art de la bande dessinée consiste à faire justement un arrêt sur image en privilégiant le moment, l’état des individus mis en scène, comme si une photo avait arrêté le mouvement. Vous verrez alors combien d’états différents le chien Bill est capable de vivre. Ces états différents des êtres humains nous n’en avons pas toujours conscience car nous les contemplons rarement comme les artistes. De l’autre côté du miroir, ceux-ci peignent, pensent, écrivent, dessinent, sculptent, bâtissent, montrent en vidéo, en photographie, en cinématographie, avec la danse, avec la musique en un mot avec leur cœur, un monde faits d’instants différents, d’états de l’âme différents, c’est pourquoi comme les hommes, les animaux et les plantes sont sujets à de multiples états différents. C’est pourquoi aussi le singulier est souvent un pluriel. Or si vous reconnaissez évidemment comme chaque être humain que vous avez, vous-même, le droit d’être soulagé dans votre souffrance d’homme ou de malade toujours évidemment injustement malade, car le mal est souvent perçu comme injuste, vous devez évidemment honnêtement reconnaître qu’un animal aussi, une plante aussi n’a pas à souffrir car cela est injuste ! Par conséquent tout animal (ou plante) menacé par un danger quelconque dont l’homme serait responsable est menacé dans sa totalité d’être au monde, c'est-à-dire dans la virtualité de tous ses états et cela avant son terme naturel. Cela constitue de facto, la justification de la nécessité d’extension de la notion même du terme « espèce » à l’individu lui-même, par conséquent tout animal menacé est une espèce menacée (chaque individu est à lui seul une espèce en elle-même puisque chaque être vivant est unique et irremplaçable ne serait-ce que par rapport à lui-même, à son expérience d’être au monde, envers tous les individus qu’il connaît de lui-même et bien sûr ceux qu’il ne connaît pas encore. C’est pourquoi tout crime envers l’enfance est ontologiquement odieux car en plus du crime en lui-même envers une personne plus jeune et plus faible cela constitue un crime envers les virtualités de cet enfant, en un mot envers le nombre infini de personne qu’il représente ou qu’il pourrait même servir en tant qu’acteur. N’est-il pas acteur de sa propre vie? L’acteur est l’illustration même du nombre infini de personnages différents qu’un être est capable d’être au monde dans un même individu. Par conséquent chaque acteur est une sorte d’espèce éternelle, qui plus est, car il (ils) laisse(nt) des traces dans tous les films de tous les personnages joués, une partie à chaque fois de lui-même, des possibilité virtuelles que sa personne a d’être, qui ont par conséquent existés un moment, dans cet espace qu’on appelle cadre ou écran à la fois objet de réflexion, sujet de réflexion, miroir des infinis virtualités de cet être multiple : chacun de nous. « Je » est donc essentiellement pluriel : nous. Le singulier a donc toujours été pluralité comme le masculin a toujours été féminin et vis versa  pour d’autres raison dont nous parler ailleurs. Par conséquent pour les animaux c’est pareil : certaines fois ils sont acteurs (Crin blanc, Lessie ou autres innombrables animaux ayant participés à des films); à chaque seconde où ils ont joué dans ces films il y avait 24 ou 25 animaux différents d’eux-mêmes, puisqu’il y a mouvement, puisqu’il y a vie ! Par conséquent si pour les hommes on dit d’eux qu’ils sont une « espèce d’intellectuel », une « espèce de crétin », une « espèce de janséniste ou de jésuite », une « espèce de criminel » ou même au mieux une « espèce d’amour » cela peut-être dit pour un seul et même individu à lui tout seul et si on dit cela c’est en se référant à des actes bien précis dans des contextes bien précis que l’on qualifie et de même qu’on peut dire d’un individu « espèce de salop » on se doit toujours d’avoir l’intelligence de ne pas oublier que cette personne, ce criminel ou ce « salop » s’est comporté de mauvaise façon sur un ou plusieurs points précis mais que peut-être sur d’autres, comme celui de sortir la poubelle le soir, d’aller chez le boulanger acheter son pain ou en ramassant l’objet qui est tombé de la poche de quelqu’un il ne s’est pas mal comporté et peut-être même bien – ce qui veut dire que le temps où un être se comporte mal est souvent en définitive moins long dans sa vie que le temps où il s’est bien comporté où il est utile (pourtant ce temps où il s’est abaissé à commettre le mal est un temps trop long car non seulement cela fait du mal mais surtout cela retarde l’ensemble de la « Pyramide humaine » (la très grande) et cela laisse hélas des traces !). Et encore une fois cela ne veut pas dire que dans tous les domaines cette personne soit un « salop ». De même la même personne pourra être un « espèce de chrétien », une « espèce de bouddhiste », un « espèce de juif, » un « espèce de musulman » suivant qu’il se comporte d’une façon ou d’une autre au cour de sa vie et les uns pourront être les autres s’ils ont l’honnêteté de reconnaître les nombreuses influences qui interagissent aujourd’hui à l’heure de l’œcuménisme et de la mondialisation. Rien n’empêche les conversions, mais ce définir en un seul mot s’est toujours faire preuve d’imbécillité par conséquent si on a été un boucher on peut devenir un militant de la cause animal d’autant plus que l’on sait ce qu’est l’inverse. L’être humain n’est heureusement pas monolithique, c'est-à-dire immuable dans l’impermanence de l’existence qui devient permanente grâce au truchement des appareils enregistreurs et des caméscopes. Tout est mouvement par conséquent tout est changement. La Vie est intrinsèquement métamorphose. Se transformer, c’est différer d’un état antérieur, régresser ou progresser, en tout cas cela confirme ici la multiplicité de l’être puisqu’on peut tour à tour le qualifier d’un certain nombre de mots différents, d’adjectifs aussi en fonction de chaque comportement et si cela est valable pour une personne cela est valable évidemment aussi pour un animal ou pour une plante (chaque graine contenant le possible arbre, lui-même contenant les graines) donc l’arbre lui-même, la plante ou l’animal sont toujours multiples d’autant que, comme l’homme, il a la possibilité de se multiplier et par conséquent il porte en lui-même la possibilité de remettre au monde son espèce, ce qui est ici un argument supplémentaire pour dire que l’être humain par conséquent, la plante, ou l’animal sont chacun individuellement porteurs de l’espèce entière ce qui est confirmé sur le plan scientifique d’ailleurs et c’est pourquoi cela n’autorise personne à tuer, car ici, cela donne du prix à la Vie elle-même, de la valeur à son caractère particulièrement ontologiquement sacrée ! Vous voyez d’un côté on peut valoriser les choses et de l’autre on peut les dévaloriser mais en dévalorisant la vérité on ment, par conséquent la vérité est toujours valorisable et son prix ne peut que s’accroître). C’est pourquoi toute mise à mort d’un être vivant a depuis toujours été interdit aux hommes à la fois par Dieu mais par aussi par la loi même des hommes qui puise sa raison d’être dans l’existence de la Logique, de l’Éthique, de la Conscience et du Coeur car en s’autorisant à le faire on se place forcément hors la Loi, celle des hommes ou celle de Dieu (et si on ne croit pas en Dieu, ce qui est nous est donné comme possibilité (il y a souvent l’un de tous nos « nous » qui peut être tenté de ne pas y croire – ce qui implique évidemment la réciproque : un de nos « nous » qui y croit) on se place en tout cas hors la Loi issue de l’existence de l’éthique, de la logique, de la conscience et du cœur, principes de raisonnements de base participants aux réflexions philosophiques constitutifs de la mise au monde des lois) qui est la Vie elle même et par conséquent on détruit l’Harmonie (que vous invoquiez dans votre courrierIn), harmonie essentielle à toutes les sociétés. Harmonie qui parce que musicale est absolument ontologiquement antinomique avec toute forme de cruauté, de sadisme, de méchanceté et de violence car la musique participe de cette Harmonie et peut évidemment traduire aussi l’inharmonie ou la desharmonie mais existe surtout pour tenter de la créer entre toutes les espèces vivantes. Par conséquent l’Harmonie sur terre se passe évidemment de chasses, de trappeurs, de pêcheurs, de bûcherons car c’est ici ce qui est contraire à la véritable musique elle-même. C’est parce que des personnes se sont autorisées à pratiquer des métiers qui n’en sont pas que la disharmonie ou l’inharmonie a pu un temps exister sur cette planète. C’est parce que certaines personnes ont cru pouvoir s’autoriser à tuer à ne pas comprendre le caractère sacré de la vie que le Paradis a été perdu pour certains. Hélas trois fois hélas, mais ce n’est pas rédhibitoire car le Paradis peut-être retrouvé y compris pour ceux qui ont choisi la mauvaise voie sur terre à force d’une nécessaire métamorphose personnelle.

   Vous invoquez aussi les biologistes : je vous cite : « c’est ce que les biologistes de la nature appellent l’utilisation  responsable des ressources renouvelables ». S’ils appellent à « l’utilisation responsable des ressources renouvelables » ils n’appellent pas au meurtre des animaux en aucun cas dans cette phrase car les animaux comme les hommes ne sont pas seulement des « ressources renouvelables » pour les raisons sus dites qu’on ne peut décemment pas le croire et ceux qui le croient dégradent non seulement la condition humaine et celle des animaux mais se dégradent eux-mêmes en proférant des insanités de la sorte car c’est dire des choses non pas en pensant au bien de tous mais en pensant que cela nous arrange personnellement ou arrange une partie de la population dont on peut tirer bénéfice. Cette phrase n’ayant pas de justification et de réalité sur le plan universel est par conséquent une phrase d’un masque de carnaval! De plus il se peut que les biologistes que vos invoquez aient employés cette phrase pour parler de ressources renouvelables comme celle du lait, ou même de pétrole, du gaz, de canne à sucre, de châtaigne, bref de ce que communément on appelle en terme économique des « ressources » comme par exemple les « ressources » minières. Si on a appelé « ressources humaines » la virtualité de puissance de travail d’un homme ou d’un groupe d’homme c’est d’une façon économique de le considérer, non pas pour les occire et faire d’eux des peaux ou des fourrures mais pour leur offrir la possibilité de disposer d’un travail honnête et de servir la société en échange de biens de consommation qu’ils pouvaient se procurer contre leur force de travail. Si on emploie dans ce cas le terme de « renouvelable »  c’est parce que la vie de ces personnes comportent un début, un milieu et une fin et qu’une fois grand parents, ils ont acquis le droit de pouvoir se reposer car une nouvelle génération peut reprendre le flambeau. Jamais aucun patron digne de ce nom ne cherche à les « tuer » au travail et à leur prendre leur peau en les écorchant comme le pauvre mammifère de cette vidéo ici en question dans des souffrances intolérables. Même à l’époque de la taylorisation, même à l’époque du travail à la chaîne, c'est-à-dire à des époques qui existent encore pour certains d’entre nous, les responsables de ces « entreprises » ou ces « industries » ont aujourd’hui à cœur, grâce aux leçons de l’histoire de se comporter enfin humainement envers leurs employés et les cadences imposées de travail. De plus il s’agit ici de personnes qui sont les unes ou les autres libres contractuellement parlant, toujours. C’est de façon libre, en un consentement mutuel, comme dans une affaire sentimentale qui tourne au mariage que des hommes participent ou concourent à une entreprise, une industrie, de même que j’imagine vos trappeurs ou vos chasseurs ont choisi de le devenir les uns et les autres librement car personne ne leur a demandé de « renouveler » les « ressources » d’animaux en tant que chasseurs ou seulement en « fourreurs » à notre époque et s’ils croient qu’il y a une demande sur ce point c’est qu’ils se sont abusés eux-mêmes sur ce point en abusant les autres et en provoquant cette demande. Chaque homme individuellement est libre de répondre positivement à cette pseudo « demande » ou de la refuser de même que dans la rue, passant devant une prostituée on est toujours libre de refuser la passe ou de refuser par ailleurs aussi la première cigarette qu’un crétin vous a proposé de fumer en cherchant, par inconscience, à vous bousiller vos poumons sans même peut-être le savoir et en croyant qu’il fait « l’adulte » en fumant. Évidemment il fait l’imbécile car les vrais adultes ne fument pas, les vrais amis ne proposent pas des poisons à leurs amis ! (mais le problème est différent car comme nous l’avons dit ci-dessus il s’agit d’un empoisonnement, d’un esclavage de l’être à une substance dont l’organisme va continuellement avoir besoin. Nous pourrions presque penser, sans doute à tort qu’il s’agit d’une sorte de dysfonctionnement de la nature humaine qui au lieu de rejeter naturellement le mal ou ce qui est mauvais pour l’organisme humain en faisant naturellement le tri entre le bon et le mauvais, comme dans les aliments ingérées, s’abandonne à la toxicité au point d’en avoir besoin régulièrement, d’avoir besoin de la dose de drogue. C’est un phénomène que nous retrouvons chez ceux qui croient avoir besoin de protéines animales, de viande, dont on peut évidemment se sevrer.)

De même à vous en croire, il y aurait des « ressources renouvelables » dans la culture ou l’ « industrie »  de la drogue ou dans l’ « industrie » de l’armement ! Évidemment si on croit aux mensonges cela est vrai, mais si on croit que la Vérité existe on sait que ce sont des entreprises par essence néfastes et que notre devoir d’être au monde est de refuser de se rendre complices de ceux qui sont les soi-disant responsables de ces entreprises. Nous ne sommes pas venus au monde pour être des criminels ou même seulement  complice et cela d’aucune façon. Ceux qui croient que nous sommes criminels ou fautifs ou coupables ou même de « pauvres pêcheurs » ou qui cherchent à le faire croire ont fait fausse route car c’est en croyant cela qu’on s’autorise à devenir inhumain, à perdre ce qui fait l’apanage de l’être humain : sa conscience, son cœur et qu’on devient même au pire des « pêcheurs ». Il vaut peut-être mieux croire qu’on ne l’est pas pour ne pas le devenir.

 

Or si l’économie est une chose importante elle ne constitue qu’un petit maillon de la Vérité et la Vérité ne pourra jamais considérer aucun animal ni aucune plante au monde seulement comme des « ressources renouvelables » parce qu’elle est par essence « responsable » et ne se cache rien, ne se voile pas la face. Elle est lumière à jamais et dans tous les temps. Pour l’instant, il n’y aucune possibilité de recréer un être identique à lui-même car même si on le faisait il serait de toute façon toujours différent : même en clone, en copie on diffère toujours de l’original car c’est l’intérieur qui compte et non l’apparence. Une copie conforme n’est jamais la même dans tous les détails; ce n’est pas la même matière qui se trouvera dans l’original et dans la copie même si elle est semblable. Or s’il y a copie, celle-ci est faite à partir d’une source originale et une fois copiée cette chose identique aura par conséquent un destin différent situé dans l’espace ne pouvant se trouver physiquement à la même place qu’à l’origine. Ce qui veut dire dans le cas de clone d’hommes ou  même d’un clone animal ou même d’un clone de fleurs que ce que « verront » ces êtres semblables (ici en extrapolant bien sûr en prenant le cas d’un clone de fleurs) sera toujours différent et unique par rapport au point de vue qui lui sera toujours original et différent de l’autre. Ce qui veut dire que la mémoire des clones, ce qui en fin de compte constitue une très grande partie de l’individu et sa seule véritable richesse d’individu différera toujours. Cela veut dire que tout clone est par essence différent car ils possèdent chacun d’entre eux un savoir différent et complémentaire de la mémoire, de l’histoire du savoir de l’original. Par conséquent chaque chose est absolument unique en soi. Par conséquent si on tue qui que ce soit quoi que ce soit on ne peut « renouveler » comme vous le prétendez que par un « ersatz », un succédané, un palliatif, c'est-à-dire par quelque chose qui nous donnera l’illusion d’un remplacement de cet original ! Or l’unicité même d’une chose et à fortiori d’un être vivant est telle que, par essence, les « ressources » animales végétales ou humaines ne sont donc pas « remplaçables » à l’identique, ni même seulement renouvelables et que bien sûr ici il s’agit encore d’une expression paravent arrangeant celui qui l’emploie. Aimeriez-vous qu’on vous remplace par votre clone ? En tout cas pas moi car je saurai que je ne suis plus et que c’est un autre moi-même qui est à ma place et il se peut même que je n’ai aucune confiance en cet autre moi-même qui aura forcément un développement différent du mien. D’ailleurs je ne pourrais même pas avoir conscience de ne plus être à moins de devenir une âme sans corps observant un corps qui ressemble à celui dont je disposais quand je n’étais pas mort, mais qui appartient maintenant à mon clone n’ayant quant à lui nullement mes références, mon savoir d’origine et n’ayant nullement partagé ma propre existence puisque cet en fait ce que l’on contient de références, de savoir, de culture, d’expériences qui nous donne finalement cette âme. L’idée de « renouveau » implique malheureusement et heureusement une différence. Le mot « renouveau » comme le mot « renaissance » sont des mots qui impliquent des explications car c’est se leurrer que de croire qu’un canard ou un poisson dans un bassin ou même un petit hamster peut être remplacé par un autre de la même « espèce ». Enfant j’ai eu un merveilleux hamster, un horrible jour il est mort, on a voulu me consoler en m’en offrant un autre, quelques semaines après, voyant mon chagrin impossible à consoler, il était différent du premier, et n’avait pas son caractère. Je n’ai pas pu aimer ce second hamster comme ce premier hamster. Ce dernier était donc irremplaçable. Et il se peut que les fourmis ou les acariens diffèrent les uns des autres bien qu’à nos yeux ils soient tous semblables. Lorsque je vois un papillon de nuit dans ma cuisine, ce n’est pas souvent le même que je retrouve la fois suivante et je peux vous dire que même s’ils sont de la même espèce aucun ne se comporte de la même façon ! C’est pourquoi je me garde bien de leur faire du mal, certains d’entre eux étant capables de se poser longtemps sur ma main pour que je puisse les observer en contempler les couleurs : les mites sont les plus jolies avec leurs ailes couvertes de poudre d’or.

Mon chien et mon chat sont uniques et irremplaçables et je les aime infiniment parce que je les ai choisi en sachant pourquoi. De plus nous espérons que ces « biologistes » dont vous avez parlé (dont certains je le sais sont capables de faire subir des expériences morbides à des animaux ce qui ne leur donne plus aucun crédit de parole ayant dénaturé la recherche scientifique véritable en le faisant) aient suffisamment de cœur pour souhaiter un « renouvellement » de « ressources » qui n’implique ni meurtre, ni cruauté d’aucune nature, ni méchanceté envers les dites « ressources » et qu’ils ont envisagé ce terme dans son acceptation naturelle, celle de la succession des époques qui renouvellent naturellement les êtres vivants, si tant est que cette phrase a pu être employée par l’un d’entre eux dans ce contexte animal, lié à la fourrure, ce que vous me permettrez, je mets en doute ou du moins en question.

 

En vous relisant la coupe est pleine lorsque vous osez sortir la phrase suivante :  « En fait, après 400 ans de commerce de la fourrure, il y a aujourd’hui plus de castors qu’à l’arrivée des premiers Européens »! Où sont passé vos sentiments, où est votre âme. Est-ce que je m’adresse à un être humain ? Depuis quand un castor en vaudrait-il un autre ? De plus vous ne citez pas l’origine de vos chiffres de façon à ce que je puisse vérifier le cas échéant. Tertio vous pensez faussement au départ dans cette phrase en prétendant qu’une phrase comme celle-ci est de nature à nous faire changer d’avis ! Car si même vous me disiez que grâce à la chasse ou la pêche pratiquée par l’homme il y a mille fois plus ou même un million de fois plus de poissons ou d’animaux, comme vous pourriez me dire que grâce à la boucherie on élève des veaux, des agneaux et des moutons, je vous dirai que votre argument ne tient pas ontologiquement debout. Aujourd’hui l’idée qu’il y ait pu y avoir 400 ans de fourrure derrière nous et peut-être plus encore constitue dans cette assertion même de l’idée l’aveu qu’il y ait pu y avoir plus de 400 ans d’injustice, d’iniquité, de persécution, de traques infernale, de meurtres abominables envers une autre espèce que la nôtre, ce qui déshonore parfaitement irrémédiablement sur ces 400 années tous ceux qui se sont compromis avec l’existence de ce crime organisé qui est parfaitement insupportable à l’idée même de l’être humain véritable, non pas bien sûr un quelconque surhomme mais l’homme tout simplement enfantin, si simplement naturellement respectueux et émerveillé de l’existence de tous les êtres vivants! Que des hommes ce soient rendus coupables de cela ne regarde finalement que leur conscience individuelle. Mais que cela entache l’humanité entière se rendant encore complice de cette généralité alors que les alternatives existent enfin pour nous éviter de ne plus être coupable de cela, alors là non merci ! Car vous me parlez d’une humanité qui m’est étrangère non pas au sens enrichissant du mot « étranger » mais étrangère au sens d’incroyable. Si la population de chasseurs de trappeurs et de fourreurs semble le croire, en prêtant foi et attention à ces chiffres et en les divulguant c’est que cela les arrange comme ceux qui disent qu’en ce moment il y a un cheptel de x millions de bovidés en France ou de x millions de saumons dans les mers du Nord. Une telle assertion n’est pas de nature à retirer une once de cruauté ni à la chasse, ni à la pêche, ni à l’élevage de n’importe quelle espèce. Au contraire même, cela veut dire que pendant des siècles l’homme a battit dans certaines régions du monde la civilisation sur de l’iniquité, sur de l’injustice, sur des sacrifices inutiles envers leurs cousins les animaux en se montrant inhumains envers eux, c'est-à-dire en manquant de sentiments, de cœur envers eux qui étaient nos amis, nos instructeurs depuis toujours ! (Ici je vous renvoie à ce texte-ci de moi en ligne dans quelques jours).

 

Or si cela a été le cas souvent cela n’a pas été vrai toujours pour tous et sur certaines latitudes la civilisation a réussi à se développer sans être obligée de dégrader l’être humain ! Et il aurait mieux valu encore, en lisant une telle phrase comme celle-ci, sans états d’âme, (évidemment cela ne se peut) que les espèces dont vous parlez aient disparues totalement par elles-mêmes que de croire comme vous le faîtes qu’elles ont pu subsister ou se développer parce qu’elles ont été chassées, anéanties, décimées, persécutées. Cela me rappelle ceux qui tristement regrettent le temps des chevaux, des innombrables chevaux dont l’humanité a eu besoin pendant des siècles, produits en très grands nombres par les hommes, ces chevaux qui ont peu à peu laissé la place à toutes les automobiles, à tous les engins motorisés ayant de ce fait, par leur existence soulagés ces innombrables  équidés des peines inhumaines qu’ils avaient à endurer, alors qu’ils sont, qui plus est des animaux végétariens, qui tirent leur grande force de l’existence de l’herbe et des feuillages en nous montrant l’exemple de ce qu’il faut manger pour être fort ! Regretter ces temps anciens et dire qu’aujourd’hui l’automobile est responsable du faible nombre de chevaux c’est ne pas voir l’essentiel : que les chevaux qui sont aujourd’hui vivants même en nombre inférieur à ceux qui vivaient au cours des siècles précédents vivent aujourd’hui heureusement, sans avoir toutes les peines du monde, en étant de véritables amis des hommes ou de leurs « propriétaires », c'est-à-dire de ceux qui grâce à leurs efforts individuels constants se sont dotés des moyens financiers pour se permettre de prendre soin d’un cheval non pour abuser de lui, mais enfin par véritable amour de cette espèce, par passion de cette espèce animale infiniment merveilleuse sur tous les points puisqu’elle nous dit depuis la nuit des temps : « mâchez de l’herbe, ingéniez-vous à broyer de l’herbe avec les moyens dont vous êtes capables, vous, les êtres humains nos semblables et vous saurez, vous aurez un peu de notre grande force ! (c’est d’ailleurs aussi ce que les éléphants nous proposent aussi par leur exemple de mode de vie et leur immense force qu’ils obtiennent grâce aux végétaux). Et si, en grands professeurs bien plus que d’Université mais de Vie elle-même ces chevaux ou ces éléphants nous disent comment il faut nous comporter à fortiori les veaux, les vaches, les ânes, les moutons, les chèvres nous le disent aussi depuis la nuit des temps. C’est pourquoi les occire c’est faire preuve de crétinisme d’autant plus que ces maîtres nous offrent des fromages, du lait, de la laine et bien d’autres choses encore comme des poils d’éléphants avec lesquels certains font de très beaux bracelets (évidemment ceux qui cherchent l’ivoire et tuent l’éléphant sont des criminels comme ceux qui tuent un rhinocéros pour s’emparer de la corne !). Quand aux autres, les animaux aujourd’hui semi sauvages, il nous appartient de les rendre domestiques et de les transformer car si la métamorphose concerne chaque être humain elle est possible aussi chez les animaux.

 

Or, vous le savez bien, Monsieur, ce qui est, hélas, vrai vis-à-vis de certains indigènes, indiens, ou populations autrefois persécutées est évidemment vrai pour tous les animaux ou les plantes. Quand on perd un individu quelqu’il soit on perd toujours un trésor ou un possible trésor !

 

Il vaut mieux croire comme moi que chaque individu est unique et irremplaçable que croire que tous sont interchangeables, « renouvelables » et qu’on peut au besoin en sacrifier quelques uns pour se faire un manteau de fourrure alors que toutes les alternatives existent par ailleurs pour éviter à tout homme de se conduire de cette façon inhumaine ! Le nombre de chevaux a peut-être diminué mais ce qui vivent aujourd’hui vivent, je l’espère et je le crois, en bien meilleur conditions que ceux qui étaient autrefois exploités en véritables esclaves monnayés comme le sont aujourd’hui les véhicules de location !

 

« De plus, les animaux ne sont pas utilisés seulement que pour se vêtir », hélas vous avez cent fois raison ici. C’est bien là le problème et vous touchez ici le nœud que notre génération va devoir dénouer car il vaut mieux qu’elle le dénoue progressivement et doucement plutôt que de le trancher, ce qui risquerait de faire beaucoup trop de mal à de très nombreuses personnes comme vous. Il s’agit donc d’une phrase que j’aurai pu moi-même écrire non pour cautionner la chasse ou la fourrure mais pour justifier de son iniquité du fait qu’en plus les animaux ne sont pas seulement utilisés pour se vêtir mais pour l’alimentation ! Vous pourrez lire bientôt mon texte sur « la châtaigne » et vous verrez pourquoi un autre monde est possible dès aujourd’hui et qu’il dépend de vous.

Oui, hélas, trois fois hélas, mille fois hélas, « les animaux ne sont pas utilisés seulement pour se vêtir » comme vous le dîtes si bien et c’est bien parce que cela doit cesser à la fois sur le plan vestimentaire que cela devra cesser aussi sur le plan alimentaire et que ce combat de la cause animal est juste par essence dans tous les temps !

 

« Les castors, rats musqués et autres espèces sont chassés par des Amérindiens et autres trappeurs pour se nourrir. » Si les amérindiens et les trappeurs se nourrissent de castors et de rats musqués ce n’est pas une raison pour que vous le fassiez vous-même et que vous justifiez par là la chasse ou les pratiques des trappeurs ou des peuples reculés de la civilisation à la fois par des mœurs ataviques d’autres temps et surtout à notre époque où il existe dans toutes les cités occidentales toutes les alternatives pour sortir cette soi-disant « chaîne alimentaire » qui n’arrange que ceux qui y ont des intérêts, au lieu de se nourrir de fruits, de légumes, de fromages exquis et de succulents desserts ! Cette phrase est celle d’une personne qui ne réfléchit pas avant d’écrire, de quelqu’un qui ne pense pas par elle-même et c’est pourquoi je suis obligé, en ancien enseignant à l’Université de la Sorbonne à Paris, de la souligner virtuellement en rouge comme une erreur de raisonnement liée en ce moment intrinsèquement à votre personne, en espérant que, le fait de vous en faire prendre conscience, permettra comme n’importe lequel de mes étudiants intelligents de progresser dans le bon sens.

 

La phrase qui suit est totalement absurde, elle est la conséquence de l’erreur de raisonnement produit dans la précédente : « Les animaux qui ne sont pas utilisés à des fins comestibles par les humains sont retournés en forêt pour fournir de la nourriture aux animaux durant l’hiver ». Quelle consolation ! Au lieu de rendre les prédateurs végétariens comme nous aurions dû depuis longtemps le faire sans le retard que nous avons accumulé à cause de la méchanceté sur terre vous rendez vous les animaux des forêts carnivores avec les restes des carcasses, misant ici sur la « biodégradabilité » des « surplus » des animaux, sous prétexte qu’il existe des espèces de charognards ! Mais pourquoi voulez-vous faire de tous les animaux et qui plus est les hommes eux-mêmes des charognards ?! Ne pas vouloir croire avec nous que les charognards peuvent aussi, s’ils le désirent, apprivoisés, avec notre aide devenir végétariens et un jour même des V+, qu’ils rêvent même d’accomplir un jour cette métamorphose de leur espèce, las qu’ils doivent être de toutes ces viandes, carcasses à nettoyer, et pourront se nourrir par exemple de fromage, c’est faire preuve de manque d’imagination ! Pourquoi voulez-vous que les choses et les êtres restent à jamais comme ceci ou comme cela et contraindre en plus les habitants de la forêt à manger les restes de vos forfaits en vous drapant avec de la mauvaise foi dans l’idée que vous avez fait le bien en faisant le mal ? C’est aussi absurde que de vouloir exporter l’agriculture occidentale dans l’état actuelle en Afrique ou dans les pays où l’on meurt de faim. Ce n’est pas en élevant des animaux pour en faire des steaks ou des poissons fumés aux coûts que cela représentent qu’on nourrira la planète ! Au contraire c’est en faisant preuve d’intelligence et d’esprit de sacrifice tout à notre honneur (comme ceux qui intelligemment ont fini par comprendre que le temps des esclaves était terminé ou même plus récemment  encore que le temps de l’apartheid était achevé) et en pensant que les terres de cette planètes doivent servir pour permettre à tous les hommes de manger l’essentiel. Je le dis ailleurs l’essentiel se sont les produits laitiers, la farine de châtaigne, les fruits et les légumes car la viande ou le poisson c’est du superflu et de plus c’est une histoire qui nous concerne que de loin : celle des animaux entre eux, de plus cela demande de très nombreuses surfaces agricoles qui sont cultivées pour donner en fin de compte que quelques grammes de protéines animales (qui plus est nuisibles pour la santé de l’esprit) et ces terres sont perdues pour l’essentiel : les fruits et les légumes, l’élevage pour le lait et les dérivés du lait.

C’est comme le tabac, je vous prie d’imaginer que toutes les plantations de tabac de Cuba soient remplacée un jour par des orangers (c’est possible et imaginable car la Floride où l’on fait pousser de nombreux orangers c’est en face de Cuba), si tous les fumeurs renoncent à fumer on pourra faire facilement cela et permettre à de nombreuses personnes qui aujourd’hui n’ont pas la chance d’avoir du jus d’orange d’en boire ! Est-ce que le renoncement du petit plaisir égoïste d’une cigarette qui en plus fait mal aux poumons ne vaut pas la chance de réaliser cet objectif ? De plus avec le patch c’est possible aujourd’hui facilement d’arrêter. J’ai moi-même réussi, il y a 18 ans à arrêter de fumer grâce au patch, lors des premiers patchs en vente, ce qui veut dire que l’alternative du patch cela marche très bien et au bout de quelques années les poumons sont entièrement renouvelés). 

 

De plus en pensant ici à tous les animaux que vous voulez rendre charognards malgré eux, il est normal qu’ils ne veuillent pas se priver de viande ou des os à pourlècher car d’un point de vu éthique et sur le plan de la stricte Vérité, ils ne sont en réalité pas coupables et ne pêchent même pas puisque c’est vous et vos collègues qui mettez ces restes d’animaux dans ces forêts en les offrant sur des plateaux. Vous êtes par conséquent les seuls coupables des meurtres des animaux car si vous prétendez que c’est parce qu’il y a de la demande que vous vous abaissez au crime, vous mentez car vous savez comment vous avez provoquez cette demande : en cachant une partie de la vérité : si vous avez vanté les mérites de la fourrure ou des peaux vous avez évidemment masqué qu’il existe des alternatives et qu’elles sont plus éthiques ! Alors avouez plutôt que cela vous arrange que de pouvoir compter sur tous ces petits charognards car évidemment cela évite les mauvaises odeurs de poils à brûler !

 

« Les visons d’élevage fournissent des fertilisants organiques, des huiles fines et autres produits utiles en plus de leur fourrure.  Rien n’est gaspillé »

Merveilleux! (ici avec évidemment de l’ironie!) on croirait lire des phrases de nazis qui disaient la même chose des juifs et qui ont même tentés de faire du savon avec le corps de certains comme j’ai pu le lire en entrant dans un cimetière sur les hauteurs de Nice (dans le sud de la France) ! Mais est-ce que vous vous rendez compte de ce que vous avez écrit dans cette phrase absolument monstrueuse ! Rien ne se perd des visons d’élevage ! Avez-vous déjà eu un ami animal dans votre vie, chien ou chat, oiseau, avez-vous eu seulement un ami ? Et si vous l’avez perdu un jour ne l’avez-vous pas enterré ? Car à vous lire on pense que c’est vraiment une bonne affaire que de faire du mal ! Misérable. C’est une barbarie que de faire mal à des petits visons, de les élever en grand nombre, de spéculer sur le nombre de leur naissance pour en faire un profit et pour cela en plus dans des soi-disantes  « fermes », des camps de concentration plutôt ou d’extermination si vous aviez un peu de l’honnêteté que j’ai cru être la vôtre au départ en vous lisant en diagonale je l’avoue maintenant superficiellement. Car vous vous rendez ici coupable de ce qui a été le plus infâme dans l’humanité, c'est-à-dire de croire qu’un être vivant peut servir une fois sa mort planifiée de mille et une façon ! Car il vaudrait mieux ici, encore une fois qu’il n’existât qu’un seule vison au monde ou même une dizaine de vivants seulement, respectés, adorés, aimés, choyés, et évidemment végétariens et domestiques que d’élever de cette manière infernales de pauvres petites bêtes dont le poil est si doux que cela prouve que vivants ils pourraient être au moins agréables à caresser et d’agréables compagnie ! 

 

Si cela est interdit et ne peut évidemment plus jamais se concevoir si on cherche à être honnête et cela vis-à-vis d’aucun être vivant humain, animale ou végétal c’est à cause de qui s’est passé pendant la seconde guerre mondiale et cela évidemment pour toujours, tant cette époque laisse un triste souvenir à l’Humanité à cause de vous savez qui ! Et cela, bien évidemment, peut aujourd’hui par conséquent, obligatoirement encore moins se concevoir vis-à-vis d’êtres sans défense ou plus faibles que des hommes, par voie de conséquence et parce que nous avons tous enfin tirés les leçons de l’Histoire et que nous avons compris que c’est exactement dans le sens opposé à ces camps de la mort que l’humanité doit aller y compris pour les animaux, y compris pour les plantes à bulbes ! Vous pensez non seulement faussement mais ici vous parlez en avocat du diable, c'est-à-dire en être masqué et aliéné, monsieur Jean Hugo Filion, en employant cette phrase, sur ce point précis vous avez révélé ici que vous n’êtes pas une être humain mais un suppôt de Satan car vous n’avez pas l’ombre d’un peu de cœur dans ces propos et cela vous déshonore dans tous les temps !

 

Vous dîtes aussi :"les Canadiens sont également les leaders mondiaux de la promotion des standards en matière de bien-être des animaux à l’état naturel et sur les fermes d’élevage"

Je ne me permets pas de remettre en doute ces paroles quoi qu'il me soit difficile de vérifier cette généralité en détail, mais admettons car on le sait les habitants de votre pays sont souvent cités en exemple dans leur rapport avec la Nature. Je découvre néanmoins dans cette phrase une chose qui me choque qu’il existe encore des « fermes d'élevage", comme dans d’autres pays arriérés ! Or c'est précisément ce terme qui est particulièrement détestable à nos oreilles comme si on pouvait "élever" des animaux en vue de les abattre à la chaîne ! Comme si le mot de « ferme » qui signifie une maison fermée pouvait l’être non pas pour protéger mais pour conduire à la mort des animaux  enfermés ! Encore une fois si le mot de « ferme » existe, il a pour fonction essentiel de protéger la Vie contre la mort et non le contraire. Par exemple les poules de « ferme » sont « enfermées » parce qu’elles sont protégée des renards. On « enferme » des brebis ou des chèvres dans des « fermes » pour les protéger la nuit après les avoir gardées, à l’aide d’un berger (pour la laine que les moutons sont capables de nous offrir). Il est parfaitement incroyable d’entendre à notre époque, alors que toutes les alternatives y compris alimentaires existent pour éviter de faire subir de telles épreuves à des êtres vivants, que des mots soient employés de cette fausse façon! Et cela bien sûr au sujet de n'importe quelle espèce ! Vous parlez de "promotion de standard", attention ! S’il est bon de légiférer et de dire ce qui est inadmissible de faire endurer à un être animal vivant à l’intérieur de ces dites « fermes » inhumaines, s’il est bon de déterminer le meilleur cadre possible à offrir aux animaux ou aux êtres vivants de façon à ce que des barrières ne soient pas franchies par les prédateurs et surtout que l’on ne puisse plus jamais assister à des séquences de l’ordre de celle que nous avons pu découvrir dans cette horrible vidéo qui nous occupe ici, on ne peut réduire à un quelconque "promotion des standards" de vie aucun être vivants au monde (cela est ontologiquement impossible à croire et cela est parfaitement faux dans son essence conceptuelle). Car cette « promotion des standards », c'est-à-dire si j’arrive à vous comprendre : ce qu’il est bon de faire ou de ne pas faire est édicté par des êtres qui ont malheureusement fait des compromis avec la vérité au point d’être capables de faire des règlementations sur des sujets où la Vérité est pourtant claire depuis toujours en ayant enjoint que l’on n’a pas le droit de faire du mal à un quelconque animal. Si vous préférez, ces solutions, ces « promotions de standards » ont été émis par des personnes qui n’ont atteint qu’un relatif niveau de conscience et qui par conséquent édictent des vérités relatives qu’elles sont en fonction de l’existence d’individus capables d’avoir dévalorisé l’humanité au point d’avoir transformé en l’inverse de la vérité des concepts aussi noble que ceux de « ferme ». Par rapport à la vérité absolue ultime et universelle, la vérité donc (et non pas la vérité relative) et en contradiction avec elle ce que vous appelez la « promotion de standards » sont des mensonges. Un "standard" est un mot réducteur par essence et ne peut désigner que des produits d’objets fabriqués « industriellement » ou manufacturés de façon systématiques, en copie conforme, de façon donc « standardisés ».  Employer ce terme vis-à-vis d’êtres vivants c’est ici mal raisonner ontologiquement par rapport à la vérité absolue ultime universelle car on ne peut faire la « promotion de standard » qui engendrent de tels martyrs ou de simples mises à mort même « propre » que vous dîtes être règlementaire car ceux qui s’adonnent aux crimes envers les animaux ou envers les légumes à bulbes sont évidemment par essence les antagonistes de tels standards et on peut facilement imaginer qu’en s’autorisant à se conduire de façon inhumaine envers les animaux, ils aurons à cœur par conséquent d’être en contravention avec les dits « standards ». Comme si la loi était faite pour être bafouée, pour être transgressée de même que l’interdit de tuer est ontologiquement consubstantiel à l’être humain, ceux qui s’autorisent à tuer sont capables de transgresser les « standards » dont vous parlez, c'est-à-dire ce que la loi autorise encore en réalisant des scènes du type de celle que nous avons pu découvrir dans cette vidéo, en attendant évidemment que les responsables humains de la Loi elle-même inscrivent enfin dans la Loi cette interdiction de porter atteinte au vivant consubstantielle à l’existence de même de la conscience.  Car c’est en faisant la « promotion de standards » de ce type qu’on fini par considérer les êtres vivants comme de simples objets inanimés, des marionnettes plus ou moins rares, interchangeables, issues de cette standardisation qui donne, en fin de compte, un prix à l’objet sur la base des coûts qu’il a fallu investir pour le produire. Appliquer cette formule pour des êtres vivants c’est se moquer du monde. Standardisé l’objet deviendra par conséquent assez commun, facile à trouver et sera rendu accessible démocratiquement donc accessible à la majorité des gens. Or parler de « promotion des standards » pour des animaux ou les végétaux à bulbes c’est refuser à ces espèces leur ontologique liberté d’être vivants. C’est de la tyrannie, c’est de la dictature et cela pour pouvoir au nom de ces critères plus ou moins bons, plus ou moins justes, plus ou moins vrais plus ou moins respectueux, destinés en partie à se donner une possibilité d’afficher un semblant de bonne conscience au nom de cette « promotion de standards » dans laquelle on a cru avoir inscrit ce qui pourra être considéré comme le moindre le mal mais pour continuer néanmoins à profiter des résultats de ces « promotions des standards » qui sont criminels. C’est de l’hypocrisie! Parlez-moi un jour de « promotion de standards » et de critères suffisamment respectueux pour que toutes les poules venant au monde aient des espaces de vie vraiment décents et ne soient pas élevées en batterie d’une façon déshonorante, devenues des objets industriels ! Parlez-moi un jour de standard pour que les pomme de terre et les carottes ne soient cultivées que pour les fanes ou les feuilles que ces sortes de bulbes ou de racines sont capables de faire pousser, alors vous parlerez de véritables « standards » ! Permettez-moi de vous rappeler qu’il s’agit pour les poules d’êtres vivants capables de ressentir, de souffrir, d’être heureuses ! Parlez-moi au mieux encore plutôt de « standards sociaux », c'est-à-dire de formes de lois qui puniront enfin justement les hommes se permettant d’élever des animaux ou des plantes non pour les aimer, les chérir, les servir, mais pour les mener en ogre à la mort et au dépeçage, alors je vous direz qu’il y a enfin quelque chose de bon dans la standardisation ! Chacun de ces êtres vivants sont, par essence, l'inverse même de l’idée du "standard" : « tous (à première vue seulement) pareils, tous différents » (pour reprendre ici le titre d’une exposition célèbre au Musée de l’Homme à Paris ces dernières années) ayant chacun dans leur tête une histoire bien particulière, une vie originale respectable et cela dans la mesure ou chaque être vivants est par essence complexe, infini, capable de métamorphoses, de changements, de conversion, de croyances, de se mouvoir géographiquement, c'est à dire de s'imprégner des autres, de leurs cultures différentes, car en bref, pour les animaux aussi : un ours, un renard, une marmotte, ce sont des êtres qui ne sont nullement seulement instinctifs comme certains le prétendent à tort mais doués d'intelligence différentes, vivants dans des mondes qui sont les leurs et qui ont certainement leur raison d'être pour des raisons dont nous aurons ici la modestie de croire qu’il nous dépassent certainement étant nous-même des êtres limités qui ne pouvons jamais ou extrêmement difficilement tout savoir, tout comprendre. Par conséquent un peu d'humilité s'impose ici et vous admettrez, je vous prie, que cette  « promotion des standards »  en matière de bien-être des animaux est toujours au moins perfectible, qu’ils soient livrés à eux-mêmes à l’état naturel et au pire ce qui est parfaitement triste dans des « fermes » dites d’« élevage »!

 

 

Que l’évidence suivante : «les trappeurs aient un intérêt direct et personnel à protéger les habitats naturels: ils sont les premiers à sonner l’alarme lorsque les populations animales sont menacées par des maladies, la pollution ou des projets de développement mal planifiés" soit vraie, je n’en doute pas et on peut se douter pourquoi et je ne veux pas ici épiloguer. D’autre part, s’ils se reconvertissent en chasseurs d’images et de vie à donner à revoir, à ressusciter alors ils continueront à pouvoir « sonner l’alarme »,  etc, mais preuves à l’appuie. Vous dites ensuite : «  La fourrure est une vraie éco-matière : elle est biodégradable, renouvelable et naturelle ». Pour le mot « éco-matière » je vous répondrais premièrement que vous avez raison sur une partie du mot : « éco » désignant « écologie » et non comme certains pourraient le penser « économie » et secundo que si elle est une « matière » elle n’est évidemment pas seulement une matière mais la matière, la peau, les poils d’un être vivant avec toute les infinies complexités que cela veut dire car on ne peut pas réduire un être vivant à un mot mais si on est honnête à une multitude de mots, de pensées, de travaux intellectuels virtuels de types divers, c'est-à-dire de recherches effectuées pour comprendre ce qui peu se cacher comme enseignement derrière ce mot de départ : être vivant ! Donc, Monsieur, une « éco-matière » est bien d’autres choses encore que ni vous ni moi ne pouvons seulement imaginer. Pour le mot « biodégradable » que vous employez et le mot « renouvelable » que vous avez aussi employé, je ne vais pas « renouveler » ici ce que j’ai dit plus haut à ces propos. Certes la fourrure est naturelle mais bien sûr bien vivante ou alors comme je le pensais enfant trouvée par les trappeurs sur le corps d’animaux morts de mort naturelle, puisque vous employez l’adjectif « naturelle » en parlant de la fourrure. Elle n’est pas naturelle quand elle est produite « industriellement » par l’entremise d’entreprises morbides de charognards cherchant à compromettre leurs âmes dans des calculs infâmes.

 

Et pour la dernière phrase de votre laïus permettez-moi de vous rappeler ici que je vous ai répondu en partie au début de ce texte en vous disant qu’un jour vous serez des centaines de milliers à travailler enfin dans le sens inverse de celui qui vous occupe et en travaillant enfin pour la Vie, chargés que vous serez de recueillir, par exemple, certaines des traces admirables qu’elle est capable de laisser avec art dans les multiples et infinies représentations d’elle-même et du miracle du vivant qu’elle constitue et d’autre part que vous aurez un jour comme besogne de limiter le développement anarchique de la faune.

 

En espérant vous avoir été utile, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées. »

 

Fin du monologue de Laury Nocéros

 

Fin de la relecture de ce texte et envoi au destinataire après avoir assisté au défilé spectaculaire d’écossais et de celtes le jour de Tartan day, au jardin du Luxembourg de Paris et après avoir vidéographié en parti ce défilé pour le rendre partageable.

 

Laury Granier

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Liens à faire circuler SVP, merci !

- Fourrure-torture
http://www.fourrure-torture.com/

- Fur is dead

www.furisdead.com/

- Le dossier de 30 millions d'amis concernant la fourrure en général:
www.30millionsdamis.fr/FR/Dossiers/Contrelafourrure/Contreleportdelafourrure.asp

- Le dossier de 30 millions d'amis concernant la fourrure de chiens et chats:
www.30millionsdamis.fr/FR/Dossiers/Contrelafourrure/Lescandaleuxtraficdefourruresdechienetdechat.asp

- Fourrure
http://membres.lycos.fr/mizoni/fur.html


- C'est beau, la mode... Avant/Après
http://www.acusa.ch/an1998-1/21-fourrures.html

- La page de BB sur la fourrure
http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/fbb.php?Id=117&IdPere=12

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http://www.anticorrida.org/

 

pour dire stop

Voyez, SVP, ici une vidéo qui est vraiment instructive pour comprendre à quel prix de souffrance animale la fourrure existe encore de nos jours. Cela dépend de vous de faire cesser ce massacre

 

Quelques liens utiles:

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GAIA: toujours sur la brèche pour les droits des animaux 

Vivisection - 26.3 ko

Confédération nationale des SPA de France
Fondation Brigitte Bardot
Fondation Ligue Française des Droits de l'Animal
Protection Mondiale des Animaux de Ferme
Société Protectrice des Animaux
Conseil National de la Protection Animale
Oeuvre d'Assistance Aux Bêtes d'Abattoirs

 


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Révision : 09 juillet 2005