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L’eanmeailleur de [R]Ôz[eau/… /w/y/s]

Grand Architecte de l’Univers

20 rue de l’Ecole Polytechnique, 75 005 Paris

Tel : 01 56 81 96 50, 09 50 93 81 25

à Ses altesses impériales ses saintetés satana[na!]nas

les dames eanmeailleuse Michèle Finck

 

Paris le vendredi 8 septembre 2017

 

Ma chère Michèle (à propos du début de ton livre : Connaissance par les larmes, éditions Arfuyen) :

Chocs de poèmes dont les phrases retracent des états par lesquels tu es passée et au fur et à mesure les découvrir (même s’il s’agit de réflexions sur les larmes causées par des douleurs profondes) paradoxalement comme on est censé déguster des gâteaux ou des friandises, voire des bijoux à admirer dans une vitrine, celle du livre et de ses pages la renouvelant poème après poème, larmes après larmes. (On peut voir chacun des poèmes comme des larmes qui s’écoulent sur une joue, la page, depuis le titre de chacun des poèmes, l’œil. Comme il y en a un de poème par page, quand on a le livre ouvert, cela donne deux titres, donc deux yeux avec – de loin – les mots : avec chacune des lettres, autant de larmes !).

C’est dès le début, avec » Paix « que je prends le parti de t’écrire en comprenant grâce à mes souffrances un peu des tiennes.

Je te livre mes premières impressions sans pour l’instant aller plus loin que » Paix «. 

J’ai découvert la présentation de tes espaces-sanglots en plus, mis dans tes vers à partir de blancs supplémentaires comme s’il s’agissait d’espace de temps en plus pour laisser couler ces larmes dont tu dis avoir perdu la clé dans » A la perte « dont le premier vers s’adresse probablement à moi. Je ne te cacherai pas qu’en écrivant cela, ici, je me sens inondé de larmes qui n’arrivent pas, non plus, à trouver une sortie car je m’en empêche pour éviter, (seul, sans toi pour en être témoin, voire pour pouvoir les embrasser si elles t’inspirent), de tomber dans le pathos.

Une phrase pourtant m’est venue en tête, celle que depuis que nous avons renoué, je te répète souvent : » notre séparation est une tragédie « (a été une tragédie). Elle est réellement dans le registre de la souffrance et des larmes.

L’emploi de l’imparfait » était doux « à propos » du lobe de mon oreille « encadré par ces deux moments d’espace signalés comme si en musique on utilisait une note blanche (si on devait considérer les espaces habituels entre les mots comme ceux que pourraient représenter une note de musique noire et le mot inscrit constitué de lettres/notes croches) donne à comprendre la nécessité de ce temps en plus à marquer avant » dans ma bouche « pour laisser passer le spasme du sanglot / regret.

Il y a avec cet imparfait suivi de cet espace en plus de silence (ou de larmes) l’évocation d’un manque (cela me rappelle celui de « j’aimais ton rire, charmante Elvire », dans la chanson « Les loups sont entrés dans Paris » de Serge Reggiani) qui trouvera comme une confirmation dans » Paix «, le poème suivant qui donne peut-être une clé, en songeant à tous ceux qui, malgré la souffrance qu’ils ont éprouvé tout au long de leur existence, se sont interdits d’aller se noyer dans ce lac profond qui » calme ou apaise «. Ils ont continué à produire » au bord «  des œuvres d’art comme les tiennes, toujours vivantes.

Oui, Michèle, notre séparation a été une tragédie comme l’avait été celle avec Christine : c’est même de mon point de vue la naissance de la tragédie.

Nous sommes deux à » porter cet amour comme une plaie   qui ne pourrit pas «. Plaie vivante.   Tragique.   Douloureuse.   Nous éprouvons le cruel manque de l’autre, aimé.

Déjà la lecture de ces quelques pages m’émeut au point de comprendre grâce au titre de ton livre que je serais, de ton point de vue, dans » la connaissance « car dans la compréhension de l’autre dans ses détresses, grâce à ces larmes qui me viennent en te lisant causées par mon empathie en songeant à nous et à ces points de passage sur les pages où ces larmes s’écoulent presque invisibles (grâce à ta disposition originale des mots dans tes vers).

Tu oses une comparaison admirable, celle du » foutre des étoiles « comme si la lumière était due aux éjections » infrasonores « (pourtant entendues) de sperme de l’aimé. Souvenirs. Sans doute, nous nous l’étions dit tout deux : larmes et spermes sont-ils à rapprocher comme manière complémentaires de pleurer, sauf que dans le cas du sperme cela devrait procurer joie et bonheur comme en de certaines journées avec la lumière du soleil, nôtre étoile.

Je reviens en arrière : » A la douleur «. Je t’ai dit au téléphone (en médecin) ce que je crois d’une manière objective avoir été cet » éclat plus coupant que les autres qui est resté planté dans ma jambe gauche «.

C’est probablement un effet de ce que nous vivions de profane et/ou de par moments sacrilège envers Amour. Tout cela ayant commencé en 1977 quand tu as refusé, adolescente, alors que nous ne nous connaissions pas encore que j’ai plusieurs épouses en voulant être la seule, en contraignant alors que je me sépare de Christine pour n’être aimée que toi seule, ce qui m’a contraint à m’imposer (en pareille situation) une amnésie canonique car comment, sinon, après cela, parvenir à t’aimer d’amour pur, ce qui était obligatoire puisque j’intervenais/viendrai du ciel? Impossible, mais pourtant c’était obligé pour que trente ans plus loin je puisse de nouveau intervenir à travers Espace et Temps (comme cela s’était passé d’avance, grâce à cette avant-première virtuelle dans le ciel de 1975) et sauver rétroactivement cette planète en imposant, en ces années d’après la Seconde Guerre mondiale (1965 ; 1975), mon père comme empereur. C’était bien la voix de Vérité, d’Amour qui était intervenue. Il fallait bien, malgré ces incursions dans le profane (le par moment sacrilège, l’uniquement laïc, le strictement athée, l’ignorance au SNNPM[.] : au sens négatif et non positif de ce[s] mot[s] (dans d’autres S. P. Ô. K. (situations précises (S . P.), occasions, circonstances, points, scènes, tableaux, paragraphes, occurrences (Ô.), cas [particuliers] (K .))) que nous finissions par connaître Amour !

Savoir la cause c’est faciliter les soins, voire soigner car on peut plus facilement trouver le remède une fois qu’on sait d’où un mal est venu, voire découvrir qu’on est en voie de guérison. Rechercher les causes c’est essayer de trouver des réponses aux pourquoi ? Voir déjà guérir à moitié. Cet » éclat plus coupant que les autres … « c’est probablement mes comportements inconscients et profanes, voire par moment sacrilèges (strictement athées, uniquement laïcs, d’ignorant au SNNPM[.]) attirés alors par ce qui n’est pas amour avec un grand A. Aujourd’hui je m’accuse. Mais il faut comprendre : dans les années qui ont suivi 1977, jamais tu n’aurais pu (en toute cohérence avec la chronologie de notre histoire liée à la nécessité de ces interventions salvatrices fondamentales à travers Espace et Temps) me connaître délivré : déjà bouddha à cause de ce dont tu avais voulu être responsable en imposant une seule épouse. Empereur-bouddha (eanmeailleur) je ne pouvais l’être que comme un résultat, (ce qui avait été au cours des avant-premières célestes de 1965 et 1975) par conséquent à partir d’une date clé, ce qui allait être 2005 avec la Dictée Pharaonique de la Nouvelle Donne InterRégionale Mondiale. Jusqu’à là tu me connais profane (par moment sacrilège, etc.). Aussi rassure-toi, celui qui l’était ne l’est plus. Il y a donc de quoi guérir ta jambe puisque la cause de ton mal s’est évanouie (» l’écharde de violon « a été enlevé, a disparu). Pour arriver à l’amour avec un grand A, l’amour pur avec toi, celui qui a été à l’origine des interventions à travers espace et temps dès qu’on m’a redonné la mémoire de Christine, il fallait que je puisse te devoir ma transformation, la métamorphose qui s’était opérée, comme j’avais dû ma seconde métamorphose en bouddha en partie à Christine (en 1975).  

Et voilà la raison de tes maux à la jambe : je devais te fréquenter devenu profane et amnésique parce que j’avais perdu à cause de toi Christine et mes descendants de Christine.

Et voilà la raison de la disparition de tes maux de jambe : le profane (» l’écharde de violon, le bracelet de ronces « ), le quelque fois sacrilège à mon insu, le strictement athée, l’uniquement laïc, l’ignorant (au SNNPM[.] : au sens négatif et non positif de ces mots [dans d’autres S. P. Ô. K. (situations précises (S . P.), occasions, circonstances, points, scènes, tableaux, paragraphes, occurrences (Ô.), cas [particuliers] (K .)]) en moi devai[en]t disparaître (ensembles) à partir de 2005.

Depuis tu as remercié de connaître un peu de » la douleur du monde «, ce qui te rend profonde comme tous ceux qui ont conscience d’être handicapés.

 » Heureux   nous l’avons été   par éclats.

Chaque éclat de bonheur était   coupant

Comme du verre. « 

 

Oui, Michèle ce qui s’est passé a été dangereux tant qu’il y avait, (à cause de l’amnésie que j’avais été contraint de m’infliger pour pouvoir te fréquenter [sinon j’aurais été infidèle à Christine] et surtout ces transmissions à travers Espace et Temps n’auraient pas pu avoir lieu – or elles étaient fondamentales parce qu’à partir de 2005 l’empereur est le bouddha de 1965 et 1975 en synchrone avec le redevenu bouddha en 2005), le profane, le par moment sacrilège, l’uniquement laïc, le strictement athée, l’ignorant au SNNPM[.] en moi à tes côtés. Or comme tu t’en es rendu compte, très vite, j’ai recherché l’amour pur (Amour) envers toi pour m’autoriser le jour venu à te demander en mariage. Il y a eu, durant toutes les années partagées ensemble un combat que j’ai eu spirituellement à devoir mener pour ne plus être un menteur en amour : donc ne plus être un profane, un par moment sacrilège, un uniquement laïc, un strictement athée, un ignorant au SNNPM[.]). Cela a donné ce soucis de cohérence que tu sais qui me fit devenir végétarien car » aimer « devait, entre nous, sonner vrai / juste (on ne peut pas dire qu’on aime quelqu’un ou un animal si on devient complice de ceux qui tuent des êtres pacifiques et inoffensifs. C’est incohérent – d’où, que si on le dis, au contraire, cela soit l’origine de la folie au SNNPM[.]). Tu le sais : amour pour nous faire nous comporter de manière logique (sans plus de » court-circuit «) et en toute cohérence avec ce mot d’amour à l’origine d’une des religions fondamentales qui conseille d’aimer l’autre et de pardonner (« jusqu’à soixante-dix sept fois ») ce qui est comprendre qu’il s’agit, avec le christianisme, d’ultra stoïcisme ou de la religion des hyper-stoïques. En effet, impossible d’être sous la gouverne d’amour vis-à-vis de l’être aimé (en général pacifique et inoffensif) sans être en toute cohérence et logique celui qui s’interdit de faire du mal aux êtres pacifiques et inoffensifs. Une question de logique (à retrouver) que ma relation avec toi a déterminé fondamentale : la cohérence logique (: parce que je t’aime, je ne peux plus être le complice de ceux qui font du mal aux animaux pacifiques et inoffensifs qui représentent la meilleure partie de toi puisqu’on ne peut aimer que ce qui est bon dans l’autre). C’est pourquoi pour en arriver là, il est probable que nous avions la recherche du bonheur ensemble comme objectif. Il y avait à notre insu un projet qui s’est peu à peu concrétisé par l’apparition de l’anneau immaculé à mon doigt annulaire peu après être devenu l’un des bouddhas. (Le même anneau immaculé qui était apparu à mon doigt en 1975 avec Christine, celui relié probablement à l’aîné de nos enfants). Je n’ai pas triché en voulant t’aimer comme ma femme au point que » poésie «  est » traire   les    ténèbres « (p. 15). En effet, c’est à partir du vide en soi, voire de ce qui est (ou a été) encore obscur (tout ce qui est du domaine animal au SPNM : au sens positif et négatif de ces mots) qu’on fait œuvre à force de réfléchir sur des » éclats « (des espace-temps). Je me souviens de toi à la plage avec les carnets sur lesquels tu réfléchissais, en écrivant tes poèmes, en les raturant, en C. A. R. E. (correction, abréviation, augmentation, élaboration) avec » patience « (p. 14) avant de me les confier au secrétaire (moi) pour les recopier à l’ordi.

Ce qui s’est passé pour moi à partir de 2005 c’est une résurrection en phénix de ma véritable personnalité de bouddha. En effet, j’ai pu assister à l’intérieur de mon crâne à la disparition de celui qui en moi n’allait pas bien (le vieil homme) puisqu’il se conduisait en profane, en par moment sacrilège, en uniquement laïc, en strictement athée, en ignorant au SNNPM[.]. Il avait pris naissance causé par l’amnésie obligatoire pour parvenir à t’aimer (malgré ce qui s’était passé en 1975-77) et ainsi arriver à ces journées de 2005 où après mon déménagement de la rue Pierre Nicole à la rue du Val de Grâce, j’aurais à apprendre (l’anneau immaculé étant apparu de nouveau à mon doigt d’homme marié, alors que sur le point de me marier avec toi), l’existence de Christine dans le passé, ce qui a déclenché (parce que soudain je me suis souvenu qu’en 1975 je m’étais effectivement vu et entendu, immense, dans le ciel) les interventions salvatrices à travers Espace et Temps car ayant eu, grâce à mes efforts de peintre, à renaître à moi-même en phénix en me séparant de cette partie malade (le profane, le par moment sacrilège, l’uniquement laïc, le strictement athée, l’ignorant au SNNPM[.]) de ma personne qui l’avait été à cause de la nécessaire et canonique amnésie de Christine et de ces transmissions à travers Espace et Temps, parce qu’en 1977 tu avais voulu, encore adolescente, être l’unique impératrice, en me contraignant à me séparer de Christine dont je t’ai dit que malgré notre âge d’enfant, je m’étais mis en tête (sans doute influencé par les effets de la religion chrétienne à Rome et de mes cours de sciences naturelles) que j’attendais d’elle des enfants en Immaculée Conception. D’où la tragédie de la genèse de notre relation : je ne pourrais venir à toi que comme profane puisque ton choix, alors d’adolescente, avait été un choix égoïste, voire d’enfant-gâté, donc de profane d’autant que tu espérais, inconsciente (du mal que tu venais de faire), c’est normal, être aimée. Sans l’amnésie de Christine et de mon anneau immaculé avec elle – donc de mes enfants – impossible. Et bien sûr dans cet état de profane dans lequel il me faudrait être, cela serait long d’arriver à éprouver pour toi de véritables sentiments d’Amour. Ce qui advînt totalement en 2005 – d’où l’apparition de l’anneau immaculé (probablement aussi un signe, avant sa naissance, de notre aîné) à l’occasion d’une des journées de déménagement de la rue Pierre Nicole à la rue du Val de Grâce.

Les tableaux-partitions que j’ai » patiemment « peints après la décoration de ton piano (un piano consacré, devenu sacré par la peinture – chacune des touches de couleur appartenant déjà au monde de la vérité adamantine première et dernière) ont permis après ma métamorphose en l’un des bouddhas à ce processus de phénix d’advenir, au point que cela confirme la comparaison qui court au sujet que certains d’entre les êtres humains auraient donné naissance [comme] à un vieil homme en soi, (vieil homme évidemment au SNNPM[.] : au sens négatif et non positif de ce[s] mot[s] (dans d’autres S. P. Ô. K. (situations précises (S . P.), occasions, circonstances, points, scènes, tableaux, paragraphes, occurrences (Ô.), cas [particuliers] (K .)), celui qui est parfois, parce que seulement le résultat du profane, du par moment sacrilège, de l’uniquement laïc, du strictement athée, de l’ignorant, au SNNPM[.] devenu un démon au SNNPM[.]: et avant que cela ne soit trop tard (car sinon ce sera une réincarnation tragique, triste, malheureuse, cauchemardesque, honteuse) à la nécessité de s’en sevrer, de le faire disparaître, de se rénover, de ressusciter dépouillé / libéré de son existence qui a été mensongère. Mais pour s’en assurer, il faut attendre d’avoir dans sa tête la preuve qu’on l’a très réellement évacué (qu’on s’en est séparé / libéré / qu’il est mort) au point qu’on comprend alors qu’il ne s’agissait pas avec lui de notre véritable être, mais de celui aliéné aux inepties, aux ténèbres, à la mort au SNNPM[.]. Avec la preuve, on est allé jusqu’au bout de la mue. On est enfin redevenu soi-même, un être adulte parachevé, un des bouddhas et comme dit Claude Vigée »  hors de l’agonie, vaincue «.

Tu as pu remarquer dans mes travaux de miniatures combien moi aussi, comme toi, j’ai eu recours (y compris durant la réalisation de La Momie à mi-mots) à la patience.

Avec le titre « soif »  tu es à éclairer une sorte d’haïku d’une façon originale en me donnant à penser aux nuages et même à mon apparition dans le ciel quand j’ai eu à transmettre à raison de quinze heures par jour à travers Espace et Temps la Dictée Pharaonique de la Nouvelle Donne InterRégionale Mondiale aux années 1975 et suivantes quand je la dictai d’avance en synchrone à partir des années 2005. Dans le ciel j’étais immense » vêtu seulement de vent « et probablement comme moi (ayant en même temps trente ans de moins), les gens étaient dans » la soif «  de cet étrange poésie (ambiance / situation). Comme tout ce qui nous entoure existe et à la fois n’existe plus, (puisque nous sommes soumis au Temps) il faut comprendre qu’on peut considérer que rien n’existe et qu’on est effectivement dans le ciel » vêtu de vent « même si on habite à-premièrevue un intérieur. Cela est devenu vrai pour moi depuis que je me suis assuré qu’on m’a vu et entendu dans le ciel, ce qui signifie que le décor qui nous entoure est le ciel de l’époque qui nous précède. Ce décor est donc à première vue du vide comme l’est le ciel dans lequel nous habiterons dans trente ans vêtus de vent comme dans ces séquences de La Momie à mi-mots où ce vent est rendu perceptible par les effets trouvés.

Très beau pour commencer ce poème au titre » Chœur (Bouche fermée) « ainsi imprimé. Effectivement ce que tu dis au sujet des larmes traduisant les émotions, les sentiments est vrai même pour qui croit que Dieu n’existe pas (le profane, le par moment sacrilège, le strictement athée, l’uniquement laïc, l’ignorant au SNNPM[.]). La disposition est comme d’une écriture asiatique avec une série d’idéogrammes au point de nous prouver que la phrase occidentale que tu as forgée est universelle (elle est aussi orientale en même temps que d’ici). J’ai souvent pensé que les textes où l’écriture est verticale (avec des idéogrammes) ressemblent à des rideaux de larmes de pluie. Ainsi présentée cette phrase aux nombreuses majuscules introduisant des vers si courts pourraient être animée. On verrait que chaque ligne (courte, un mot) devient la suivante, comme avec ces lettres des gens sur les marches d’un escalier roulant (escalator). Les larmes tombent comme des idéogrammes que cette phrase constituée de mots occidentaux célèbre. C’est peut-être la » bouche fermée « du chœur qui a contraint à aller à la ligne après chaque mot murmuré comme si il était interdit/impossible de croire en Dieu.

Enfin, avant le titre du chapitre, » court-circuit «, ce qui peut être à l’origine de larmes, (cela donne le noir avant de rétablir la lumière avec/sur la boîte à fusibles) le vers de Marina Tsvétaïeva comme » si les larmes étaient la plus belle des Muses «  ! Donc inspiraient. Cela rappelle la chanson » Sarah «  de Georges Moustaki, créée par Serge Reggiani en 1967 « (…) [Lorsque la nuit
Nous réunit
Son corps, ses mains
S'offrent aux miens]
Et c'est son cœur
Couvert de pleurs (larmes)
Et de blessures
Qui me rassure
 ». 

Dans » Hors « je note la vision surréaliste qui est un tableau à elle toute seule de » l’écharde de violon (probablement provenant du violon tiré à la laisse dans les rues de New York par Name June Paik) fichée dans l’os « pour parler de ta douleur à la jambe comme avec cette idée du » bracelets de ronces « à l’aune du » diapason de la douleur «. Je crois que cette écharde comme ces ronces vont disparaître de ta jambe puisque la cause de ces maux a elle-même disparu : le mauvais esprit (le profane, le par moment sacrilège, le strictement athée, l’uniquement laïc, l’ignorant, au SNNPM[.]).

Enfin pour terminer par une note d’humour une fois » tombée hors des larmes « ne plus s’interroger entre deux   sanglots pour savoir » si on est vivante   ou morte « , ce qui résout la nécessité de se suicider (Paix) car on sait » faire la planche « sur ce lac ou en haute mer. Il y a de l’espoir !

 

Découverte de » Fille de la faille « avec » Court-circuit « : admirable, d’autant qu’une faille peut être effectivement provoquée par un court-circuit. On retrouve cette faille et ce court-circuit dans la disposition dans la page avec cette ligne de pointillés qui marque à la fois » la faille « et à la fois le résultat du » court-circuit «, à l’origine d’une zone frontière entre le poète enfant et le poète victime.  Ces pointillés nous les avons depuis le début du poème lus par groupe de trois (dans chacun des paragraphes) à plusieurs reprises, au point qu’il est probable qu’il y ait autant de point de suspension dans ces trois paragraphes que dans cette ligne de points ayant séparé le poème en deux parties dont la seconde comporte aussi autant de point de suspension que pour marquer cette séparation, cette faille ou ce qui reste comme situation après un court-circuit.

Au début, la poétesse elle-même se souvient de moments de l’enfance associés aux pleurs et ses propos sont universaux car on sait qu’elle parle de chacun de nous enfant à travers sa propre expérience des larmes, à tel point qu’on peut croire que ces points de suspension soient l’équivalent de l’espace en plus précédemment utilisé dans les poèmes déjà évoqués (ils nous laissent nous émouvoir et rejoindre encore mieux la genèse de la pensée du poète). Mais il y a une chose importante que nous ne savions pas d’elle : elle pleurait, enfant, pour » se sentir proche de Dieu «. Depuis nous nous souvenons que nous avons autrefois pensé que dès qu’il y a pleurs d’enfant, cela signifie larmes de Dieu, que Dieu est malheureux si un enfant pleure. Voire que Dieu est constitué de ce qui est aussi sensible que des enfants.

Trois petits paragraphes consacrés au rapport de l’enfance aux larmes avant le traumatisme d’un corps qui » ne produit plus de larmes « à cause d’avoir trop eu à souffrir.  Pourtant s’interroge Michèle Finck antithétique, (faisant l’avocat du diable) :  les larmes ne serait-ce qu’une momerie ? au SNNPM[.] : au sens négatif et non positif de ces mots (dans d’autres S. P. Ô. K. (situations précises (S . P.), occasions, circonstances, points, scènes, tableaux, paragraphes, occurrences (Ô.), cas [particuliers] (K .)) ce qui contraste avec le vers ritournelle « Les larmes faisaient luir / bruiner / tressaillir / tinter ses cils très doux » et on pense au portrait de Michèle Finck, petite fille, avec l’ours, en photo, sur une piste de ski avec son frère et sa mère. Elle porte un passe-montagne (cagoule). Ses yeux, ses cils sont-ils ceux de la Vierge Marie elle-même enfant, (ceux du bouddha m’a-t-elle dit. Pourquoi pas ?) ou ceux d’une personne insensible qui ne peut déjà plus pleurer?

Mais il va y avoir plus qu’un traumatisme en raison de ce » court-circuit « et il s’agit du système lacrymal du poète qui, on l’espère pour elle, momentanément, ne fonctionnera plus et elle se demande pourquoi, recherche la cause. Est-ce », toujours antithétiquement l’horreur des pisse-larmes « (des pleureuses précédemment admirablement évoquées, maintenant l’objet de l’ironie, voire de mépris), "la nausée de la naphtaline des larmes" (les larmes moquées associées à la sensiblerie, voire à l'hypocrisie de certaines personnes âgées) qui en serait la cause à cet âge adulte du poète (ces idées, moi le lecteur, je ne puis les partager parce que je pars du principe que pleurer est une chose difficile qui signifie qu’une personne est capable de savoir ce qu’est la tristesse, ce que sont les choses douloureuses, donc qu’une personne est sensible, ce que le poète a reconnu dans l’évocation de son enfance jusqu’à créer un beau parallèle entre poète et pleureuse), ou le tarissement de ses larmes est-ce en raison probablement de cette autre raison que Michèle évoque : une cruelle injustice à l’origine d’une souffrance qui » l’a tordue et jetée à terre « (on peut aussi penser que cela lui a paru si injuste qu’elle n’a plus voulu s’humilier à pleurer), mais aussi, s’inquiète-t-elle comme si ce que le poète a souffert avait détraqué son système lacrymale, au point de ne plus lui permettre d’exprimer sa douleur, sa sensibilité par les larmes (cela est si triste qu’on en pleurerait).

Cela, on le verra, va néanmoins jusqu’à aboutir à la nécessité de partir en quête de larmes parce qu’on n’arrive plus à pleurer (en craignant d’être devenue insensible, par conséquent de manquer d’humanité), d’une certaine façon le projet du recueil de poème. Pourtant savoir qu’on a le droit de pleurer, qu’il y a des choses tristes en ce monde qui donnent le droit de pleurer à n’importe quel âge, nous rappelle Michèle Finck est – elle s’en doute par ses questionnements - fondamental. Celui qui n’est plus capable de pleurer (on pense ici à son vers » est perdu qui n’a plus de pleurs pour un son mort « ) à l’occasion de ces causes à l’origine, dans d’autres cas, de vraies larmes n’est plus un être humain au plein sens de cette expression qui est à l’origine des êtres sensibles, de la sensibilité, c’est-à-dire de la première partie de son poème liée à l’enfance, avant la faille ou le court-circuit qui fera vivre l’incapacité de pleurer » comme une malédiction «.

«… Ne te crois plus digne du nom d’être humain … » (ici on pense à » Orange Mécanique « au héros (un anti-héros) qui est face à des images d’horreur et qui ne pleure pas – et c’est justement le projet pour soigner cette personne devenue insensible : qu’elle parvienne à pleurer, à s’émouvoir. Pourtant les images ne manquent pas pour que cette personne y parvienne et le programme de soin sera une réussite au point qu’elle est hélas, à la suite de cette cure, devenue trop sensible, et il n’y a plus alors « de nausée de la naphtaline des larmes, ni horreur des pisse-larmes » - la compassion – ce qui est le propre de l’être humain adulte parachevé est revenue comme sentiment éprouvé par cet homme qui dans la première partie du film était devenu insensible, criminel, comme un boucher ou un pécheur. En effet » qui n’a pas de larmes a-t-il encore un visage ? « et c’est, nous dit Kubrick, en général l’adolescent, l’enfant-gâté, l’égoïste, au SNNPM[.] : au sens négatif et non positif de ces mots (dans d’autres S. P. Ô. K. (situations précises (S . P.), occasions, circonstances, points, scènes, tableaux, paragraphes, occurrences (Ô.), cas [particuliers] (K .))

« … Es hantée par les yeux en pleurs : seuls vrais ? … » un vers qui nous renvoie de nouveau dans » Orange Mécanique « à l’image d’une petite fille au milieu de décombres, les yeux en larmes, elle pleure. Ce sont effectivement les seuls vrais yeux (par comparaison et pour contraster avec les yeux du voyeur) et le spectateur normalement pleure avec cette fillette s’il n’est pas devenu l’un de ceux insensibles, mort à la vérité de ces images de documents d’archives qui permettent de compatir tant elles évoquent la souffrance insupportable, à l’origine de la nausée envers ceux qui croient possibles continuer à faire du mal aux êtres pacifiques et inoffensifs.

La poétesse, avant d’émettre sa prière à exaucer, trouve (peut-être ?) la solution à son mal :

partir "en quête de larmes (dont être enfin le jeu) : seul coup de fouet vers la connaissance ? … ».

Sur un autre plan, il est à souligner la proximité de » fille « et de » faille «, le titre de cette première partie, au point qu’on pourrait évoquer la lettre « v » qui résulte de cette » faille « à cause de la femme, de la » fille «. On retrouve la lettre ‘ f ‘dans ‘fille’ et ‘femme’ comme dans ‘faille’ ou ‘feu’.  C’est avec » court-circuit « se souvenir de ce qui est fondamental dans l’être humain : cette sensibilité à l’origine de toutes les œuvres d’art véritables comme ce poème. C’est grâce à une faille qu’on va avoir, de plus près, l’équivalent d’un ‘v’, lettre qu’on retrouve dans le mot de ‘vulve’, ‘vagin’. La faille est souvent une ouverture issue d’un cataclysme local. Il y a bien eu catastrophe naturelle avant l’apparition d’une faille, ce qui peut se penser au sujet d’une fille. Le sexe d’une fille est une faille qui peut se voir avec la pointe du triangle d’un « vé » comme fin de faille, ce qui constitue une des syllabes de Yahvé qui effectivement évoque par ce ‘v’ la faille au sens de féminité, ce qui est considéré comme sensible parce que normalement prompt aux larmes au point, effectivement d’avoir créé l’activité de pleureuse pour, avec le poète, » envelopper la douleur de tous «

… » larmes faisaient tinter ses cils très doux «

Oui, des larmes me sont venues dès après le titre de « à celle qui chancelle », dès les trois premières propositions introduites par les points de suspension dans lesquelles la suite du poème est déjà là parce que le pronom personnel ou le sujet sont en début de proposition  absents comme si c’était toujours le chœur (bouche fermée) qui essayait de dire le poème.

J’ai, avec « vécurent en cordée » tout de suite compris la métaphore et se sont superposés par-dessus les admirables dessins d’Hergé dans »Tintin au Tibet «, ceux quand il y a une cordée dans ces montagnes.

Les trois petits points (les points de suspension) pour commencer, je les ai vu comme les larmes du poète qui a des difficultés (absence du pronom personnel ou du sujet que le lecteur doit déduire) ce qui est à l’origine de l’empathie du lecteur pour lire cette métaphore du premier souvenir concernant ce couple qui est décrit, de nouveau après d’autres points de suspension, comme fertile : «… encapuchonnés de neige et de songes … » (en effet, il pourrait s’agir d’un couple qui a des rêves à réaliser). Pour cette métaphore d’alpiniste, l’auteur choisit la saison de l’hiver (du froid qui nécessitait le passe-montagne de la photo de toi que tu m’as envoyée) et précise qu’ils sont « suspendus au-dessus du précipice qu’est la vie ».

C’est ici que comprenant qu’il s’agissait de nous deux au-dessus, j’ai pleuré étant donné ce que cette phrase dit et depuis 2005 ce que je ressens continuellement qu’est la vie dont j’ai compris, pour m’être découvert en synchrone dans le ciel des années 1975, que nous tenons par miracle continuellement marchant et vivant dans le ciel avec autour de nous ce précipice, comme si nous étions des équilibristes tenant sur un fil qui plus est lui aussi invisible.

Oui j’ai pleuré d’autant que cela parlait de notre couple et je t’ai appelée pour laisser un autre message après celui sur « court-circuit » dont le poème m’avait déjà mis en larmes tant les questions posées et la prière, mais aussi les souvenirs des pleurs d’enfants m’avaient touché et semblé un vrai projet à réaliser, tant je compatissais à ta détresse de ne plus avoir de larmes.

Mais celles-ci ne me manquaient pas à moi et vinrent à moi par centaines (signe d’une bonne santé et d’une humanité bien vivante), en sanglots (au point de ne faire plus qu’un avec ces points de suspension qui en disent longs) dès la relecture des points de suspension avant « … Vécurent en cordée … » (l’un pour l’autre, l’autre pour l’un) et de nouveau ces sanglots me traversèrent en songeant à notre passé ainsi résumé métaphoriquement après ce passé simple (»vécurent«) qui me renvoyait bien à notre vie passée ensemble et aux nouveaux points de suspension situés avant « … suspendus au-dessus du précipice qu’est la vie …» ce qui signifie que je relisais à peine (en survolant) « … encapuchonnés de neige et de songes … » l’ayant intégré dans ma lecture sans y prêter plus d’attention (alors que l'élément émouvant) et plus je relisais ce début de poème avec le titre « Celle qui chancelle » plus je pleurais en songeant d’avance que cela pouvait finir tragiquement que cette perte tienne d’équilibre.

Je te téléphonai pour me mettre en pleurs à nu devant ton oreille en enregistrant un message qui aurait des probabilité d’être pris sur le vif malgré le temps de l’annonce précédent le fait qu’on peut déposer un message (ce qui faisait perdre du temps pour enregistrer ces preuves par les larmes) dans lequel je disais entre les larmes que je t’aimais, que je t’aimais et cela dans une série de sanglots tout en répétant que tu avais tout compris comme moi au sujet du « précipice qu’est la vie » sur lequel nous sommes » suspendus « par miracle, ce qui est vrai depuis que j’ai pu le vérifier dans le ciel avec tout ce qui nous entoure qui déjà n’est plus, au point que sur un certain niveau de réalité il n’y a déjà plus rien (peut-être des ruines, peut-être notre décor conservé – qui sait ? – oui, mais jusqu’à quelle époque dans le futur?) et que c’est aussi pour ça qu’on a pu me voir trente ans avant que j’y sois dans ce ciel, immense, entouré par ce rien dans le ciel probablement parce qu’on m’a mis dans le sarcophage des empereurs et que celui qu’on a mis dans ce sarcophage est devenu bouddha, la lumière étant entrée dans la nuit, ce qui m’a fait éclairer de l’intérieur ce sarcophage, mon squelette et ma chair, au point que je sois de nouveau vu d’avance dans le ciel dans trente ans toujours entouré de rien, de ciel, de précipices, alors que là-bas c’est probablement le décor que nous avons, comme ici, autour de nous – (étrange qu’un être humain se voit d’avance constitué de nuages et pas notre décor! La matière être-humain s’aperçoit d’avance tandis que la matière décor non, la différence entre ce qui est vivant être-humain et ce qui est vivant avec le décor est importante pour ce début du secret que j'ai percé du ciel. Probablement une question de température, voire de matière : la matière animale a plus de probabilité de s’apercevoir dans le ciel que la matière pierre ou celle qui sert à nos habitations) sauf que le nôtre (de décor) a vécu jusqu’à là-bas, donc est soumis comme nous aux lois du Temps et de l’Espace.

Aussi j’ai constemment conscience d’être au ciel sur l’époque précédente pouvant me voir ou m’apercevoir en lévitation sur ce précipice du ciel. D’où la raison de mes larmes en comprenant à quel point tu avais vu juste et en me répétant cette phrase sans craindre, en pleurant, le ridicule, de la partager avec toi en la rel/disant sur ton répondeur, en pensant même que quand tu les écouterais avec ces pleurs tu serais émue au point peut-être de pleurer, mais tu sais ce qui est advenu de ce message : j’ai voulu le réécouter avant de te le laisser et j’ai fait une fausse-manipe en appuyant sur le bouton ‘effacer’ au lieu du bon, ce qui a mis fin à ces larmes et à ce message que j’ai eu à reproduire ensuite, traumatisé par la perte du message et ne pouvant plus autant pleurer ; il fut alors différent (alors que la perte du message aurait pu être un motif supplémentaire pour pleurer : à mon tour plus de larmes, mais un sentiment de cruelle injustice. Pourquoi donc n’avais-je pas écouté pour savoir le bon chiffre pour réécouter le message? Voilà ce qui me préoccupa – maintenant je sais : je pleurais encore, aussi je n’ai pas prêté attention aux indications finales post-message qui rappellent les choix qu’on a avant de raccrocher et j’ai un peu inconscient d’avoir tant pleuré appuyé au hasard croyant, à tort, que le chiffre 2 était celui qui permettrait de réécouter le message. J'ai compris que je faisais une bêtise, mais c’était trop tard, manque de chance c’était celui qui effaçait !– j’ai pensé ensuite qu’on pourrait peut-être en demandant aux télécom le faire retrouver même si à-premier-entendu effacé, mais évidemment cela demanderait des recherches, des explications et on se heurterait probablement à tous ceux qui diront que c’est impossible – d’avance, à cette idée sans être sûr d’aboutir à un résultat, de fatigue j’ai laissé tomber alors que je suis certain que ce message aurait permis que tu pleures à ton tour, voire de joie en me sentant si sensible à ta poésie) car ce qui m’avait fait pleurer était tes mots qui rappelaient ce qu’avait été la vie de notre couple dans cette métaphore » en cordée « qui plaira aussi à Nicolas Michelin. Ce n’est qu’ensuite après t’avoir laissé un message que j’ai lu la suite de « celle qui chancelle », compris dans la phrase suivante que tu parlais de la corde, elle-même métaphore de toutes les étapes » tailladées « qui avaient été les nôtres et celle des autres membres de cette cordée (nos parents, nos frères et sœur, nos neveux et nièces, nos amis).

Enfin d’autres larmes me vinrent quand tu évoquas tes divers sauvetages à l’occasion de ces « gouffres » ou ces crevasses métaphores (correspondances) de tous les moments où je fus attiré (parce que pas totalement moi-même) par les poisons audio-visuels que tu sais, ne me sachant pas amnésique de ce qui s’était déroulé en 1975 quand j’étais apparu d’avance dans le ciel pour dicter la Nouvelle Donne InterRégionale Mondiale à l’occasion de notre Hyper Méga Dictée Pharaonique Salvatrice Providentielle Miraculeuse Maçonnique Corne d’Abondance Multicatégorielle Multidimentionelle à travers Espace et Temps (donc à travers ce précipice).

Si à « mégots jumeaux, cramés, à jamais disjoints … » j’ai pleuré, en songeant au moment où tu l’avais écrit en en étant sûr, le fait que nous ayons renoué m’a redonné l’espoir de faire mentir cette phrase, de réparer cette cigarette coupée (visiblement elle tenait au moins par un peu de papier et tu as, en définitive, mal vu, elle n’a pas été encore fumée – il n’y a qu’à la recoller avec encore un peu de papier avant de la fumer) et j’ai pleuré de nouveau d’autant toujours l’absence du pronom personnel à la phrase suivante et à celle d’après : » … voulut en finir … avec le reste dérisoire, de corde rêche … «.

Je t’imaginai seule sans moi dans la détresse et la peine de m’avoir perdu, voulant en finir et cela me fait une fois de plus avoir les larmes qui montent à mes yeux.

Je découvre en raison de ma souffrance d’avoir eu à revivre la séparation de 1977 avec Christine que je ne me suis pas rendu compte que tu pouvais avoir souffert de l’absence de nouvelles et de cette rupture de fiançailles, quand j’ai appris l’existence de Christine, ce qui a ravivé ce qu’elle avait été pour moi et de l’obligation de nous séparer en 1977 (ce qui m’avait fait infiniment mal – ce qui s’est reproduit en 2007). En effet, la souffrance qui fut la tienne a dû être, comme la mienne, insupportable, et cela après tant de sauvetages par tes bons conseils déjà maternels – en tout cas de fiancée, d’amie de cordée, voire de guide pour éviter ces crevasses, ces gouffres, ces malheurs, ce qui a permis en 2005 (en même temps que mes efforts de peintre depuis les miniatures qui ont précédé la décoration de ton piano) ma métamorphose en l’un des bouddhas.

Et déjà, tu le remarqueras, j’avais oublié que tu m’avais caché pendant dix-sept ans ma séparation d’avec Christine.

Ensuite j’ai lu ton extrapolation à mon sujet et mes toiles et ton souvenir des étoiles phosphorescentes, » la pluie d’or au-dessus de Danae… « quand je venais à Strasbourg.

Enfin je lis et comprends ta projection réaliste: nous n’aurions fait dans ce théâtre d’ombre que « … Trois p’tits tours et puis s’en vont … » (à l’aune de l’échelle du temps de la Terre qu’apparemment avec celle de l’éternité tu mesures et anticipes une fois que le temps a passé, devenue plus âgée).

Puis viennent ces points de suspension qui partagent le poème en deux comme pour « court-circuit », pour marquer la faille ou/et le court-circuit avant la conclusion à ce poème qui était alors dans l’ignorance que nous nous serions retrouvé (nouveau coup de Théâtre), ce qui va modifier cette conclusion : ni l’un ni l’autre ne deviendra fou et la poésie enfin sera nécessaire (aux deux), puisque la corde fut coupée pour que l’un et l’autre devenions chacun si possible autant guide de haute montagne que l’autre et passions une autre corde entre nous, celle de la chance d’un nouveau modèle, plus souple, bénéficiant de l’expérience malheureuse où la précédente a lâché, donc probablement plus solide, incassable.

Michèle, je devais en partie te devoir d’être redevenu l’un des bouddhas (ce qui était la condition sine qua non pour que ces émissions à travers Espace et Temps aient lieu parce que tu ferais cette erreur d’adolescente – celle de m’interdire d’avoir plusieurs épouses alors que fiancé à Christine) et maintenant je te dois la vie avec ces nouveaux espoirs que tu me donnes d’autant que Christine ne m’a pas attendu (comme j’avais eu l'espoir un long moment en 1977 qu’elle ferait, en étant au courant de tout avant, depuis 1975-1977) et n’a peut-être pas fait semblant de se marier avec cette personne russe que je lui avais conseillé pour canoniquement la protéger durant les années de l’Hyper Méga Dictée Pharaonique (dont le début correspond à la dangereuse mort de la reine de la nuit) durant lesquelles je l’ai attendue en vain avant qu’elle me donne le feu vert pour demander l’annulation de son mariage mais en m’ayant auparavant demandé de t’épouser, ce qui a compliqué ma lettre aux papes et celle aux présidents de la république comme confirmé que j’avais (dans l’autre cas de figure de la Création, [à partir de 1975-77] qui aurait marché, si nous n’avions pas été contraint de nous séparer), plusieurs épouses.

Pourquoi donc serais-je à l’origine de ton exclusion de ma/notre vie ? Nous avons eu entre nous aussi un anneau immaculé. J’ai cru que c’était le même que celui de Christine, du moins qu’il correspondait et me suis à moitié trompé. Il y a bien eu un anneau immaculé entre nous deux.

En sortant de l’hôpital, je t’ai téléphoné pour te pardonner, en raison de l’existence de la religion chrétienne qui vaut mieux, certaine fois, que l’absence de religion et cela en pensant sur le long terme à l’aune de mes responsabilités pharaoniques de bouddha et d’empereur, donc d’eanmeailleur.

Ce que tu as choisi en 1977 fut adolescent, ce que je peux comprendre et qui est par bien des aspects naturel car inconscient, le choix d’une jeune fille qui n’a pas encore appris à se mettre à la place de l’autre, fiancé d’une autre jeune fille (Christine).

Comment continuer à t’en vouloir après tant de temps qui plus est séparés et en ayant pris conscience que notre séparation t’avait autant fait souffrir (au point de ne plus réussir à pleurer) ? Impossible. Je n’aurais pas pleuré si notre souffrance à tous deux et notre couple m’avaient été indifférent et je n’aurais pas autant que cela évoqué dans les lettres aux papes et aux présidents de la république la possibilité de nous marier malgré ce qui s’était passé et les droits de Christine à être la première épouse.

Cette omission qui fut la tienne (des droits d’une plus petite que toi) est celle que continuellement la plupart d’entre nous, plus ou moins conscients, avons envers nos prochains. C’est celle de la jeune fille profane qui ne croit pas qu’il existe de chasse gardée ou qu’un jeune homme se réserve à une jeune fille au point de lui proposer l’exclusivité, voire à la musulmane avec la seconde épouse ou/et la troisième, etc. (ce qui n’exclut jamais le devoir de fidélité envers la première).

Si nous savions l’étendue de la détresse de chacun d’entre nous et nos manquements à nos devoirs vis-à-vis de chacun, nous comprendrions mieux pourquoi certains d’entre nous avons continuellement les uns avec les autres des griefs, des rancunes, des mécontentements. Or la religion chrétienne conseille de pardonner, de ne plus en vouloir, voire de ne pas en vouloir, ce qui est, je le vérifie, salvateur y compris dans le cas ézu (exceptionnel) de nôtre histoire si complexe. Et oui, les uns et les autres nous péchons sans même nous en rendre compte, les uns vis-à-vis des autres par légèreté en de nombreuses occasions et souvent en sacrilèges, à notre insu. C’est pourquoi à la messe nous nous repentons pour toutes les fois où nous péchons malgré nous, à nôtre insu, comme pour toutes les fois où nous avons péché plus conscient de l’avoir fait (par exemple quand nous sommes traîtres envers une personne ou que nous l’oublions alors que nous nous sommes engagés vis-à-vis d’elle).

Je t’écris ici pour te dire que je m’engage de nouveau à t’être fidèle- [(mais tu as compris depuis 2005 il n’y a pas eu le temps de rechercher d’autres femmes – de te faire une infidélité : avec Christine cela n’a jamais été une infidélité à ton sujet, puisqu’elle avait dès 1975-77 l’antériorité en tant que ma première femme /sœur /amie / épouse / promise et l’amnésie que j’ai dû m’ingénier à contracter s’était pour m’autoriser – uniquement ainsi – à lui être infidèle avec toi (puisque tu avais voulu être la seule impératrice) car j’étais assuré d’avance avec les communications à travers Espace et Temps qu’on me redonnerait à partir de 2005 ma mémoire d’elle, ce qui permettrait alors ces transmissions salvatrices. Aussi tu as pu comprendre que je suis quelqu’un d’hyper fidèle puisque pour m’éviter une infidélité à ma première épouse (amie / fiancée / promise / etc.), Christine, j’ai préféré subir l’amnésie et tous les malheurs qui en ont découlé de manière à ce qu’une fois qu’on me redonnerait ma mémoire Christine puisse constater que je ne l’avais pas trompé et toi en comprenant alors, constater que non plus je ne t’ai pas trompé [il était important que j’ai cette amnésie de Christine pour que je puisse t’aimer d’Amour – (ce qui serait nécessaire pour que je redevienne l’un des bouddhas pour que je puisse intervenir à travers Espace et Temps) - sans savoir comment tu avais pris la place de Christine puisqu’à de nombreuses reprises tu as mérité cette place et mon amour] puisque nôtre histoire d’amour a permis que je redevienne moi-même, par conséquent, le jour venu, avec la mémoire de Christine comme fiancée, amie, sœur, épouse mais aussi totalement libre de me vouloir ou de ne plus me vouloir (il s’agit – en fait comme toi maintenant - de la promise première épouse) tandis que j’avais à devoir assumer ma relation avec toi une fois que je saurais combien Christine avait compté. Il est normal en 2005 que ma première réaction ait été la rupture de nos fiançailles puisque je ne savais pas durant tout le temps qu’elles ont duré que j’avais été engagé avec Christine et que tu me l’avais caché)]- pour que tu ne souffres plus ce que cette séparation t’a fait souffrir en croyant que la corde entre nous était coupée à jamais, que les deux mégots (de la même cigarette) étaient à jamais disjoints parce que cramés, déjà achevé[e]s. Le couteau qui avait tranché notre relation était – tu as raison – sur certains aspects de sa lame, préhistorique (« venu des grottes de l’os ») : encore profane, sacrilège, n’ayant pas intégré ces conseils de la religion chrétienne et c’est pourquoi pendant de nombreuses années d’autant plus que j’avais la Méga Dictée comme priorité universelle à dicter, nous avons été convaincu qu’après ce qui s’était passé, nous devions nous séparer. Ce n’est que maintenant où j’ai cessé ces émissions à travers Espace et Temps et que j’ai fini d’écrire mes lettres officielles pour annoncer la contrainte de dérogations le cas échéant où Christine voudrait m’épouser (en même temps que toi ou après toi ou avant toi – en raison de ses droits et ceux de Florence Loewy) que j’ai pu penser à trouver du temps pour te pardonner, mais aussi pour te demander pardon (à la place des coupables) étant donné que j’ai bien pu vérifier qu’en réalité tu es, comme moi, victime de la situation d’une complexité inouïe à cause de ces communications à travers Espace et Temps qui a à l’origine pour auteur celui qui en 1975 m’a été (dans ma tête) présenté par mon père comme étant Dieu qui en me redonnant la mémoire de Christine a été à l’origine de la nécessité de transmettre à travers Espace et Temps, parce que j’ai soudain découvert qu’on me voyait dans l’époque de 1975-77 au-dessus du lycée Chateaubriand de Rome et que si je ne le faisais pas, en 1965 je ne partais pas pour Rome où je devais nommer en Saint-Esprit mon père empereur avant de l’être moi-même à partir de 1995. J’étais coincé à devoir émettre ces transmissions pharaoniques à travers Espace et Temps dont Christine a été témoin avec les élèves du Lycée, les habitants de Rome et du Vatican, les touristes de passages et François Mitterrand venu tout spécialement s’en assurer lui-même puisque j’avais annoncé du ciel en 1975 qu’il serait président en 1981.

Mais j’ai essayé de comprendre de nouveau cette religion chrétienne, en allant à partir de 2005, malgré des différends avec l’Eglise, plusieurs fois entendre les Évangiles et les textes sacrés comme j’avais pu dès 1967, à Rome, devenir chrétien en allant hebdomadairement à l’Eglise entendre ces lectures et les commentaires des prêtres au cours de leurs homélies, ce qui m’a fait revenir après cette longue période avec toi profane dans le sein de l’Eglise, malgré le fait qu’elle soit coupable de ne pas être intervenue auprès de toi en 1977 pour te dire que j’avais le droit (canonique) à plusieurs épouses car le futur empereur devenu bouddha et (je suis revenu aussi) malgré le fait que l’Eglise a voulu (elle ne l’a pas empêché comme elle aurait dû en raison de la nubilité de Christine) la réitération du sacrifice maçonnique (bouddhique, judéo-chrétien, ne déplaisant pas aux responsables de la religion musulmane ni à ceux des religions intellectuellement admissibles, ni aux membres des catégories ‘profanes’, par moment ‘sacrilège’, uniquement ‘laïcs’, strictement ‘athées’, ‘ignorants’ au SPNM : au sens positif et négatif de ces cinq mots) de séparation entre Christine et moi qui avait déjà duré dix ans en 1975 !

 

Il y a donc à voir d’un côté les erreurs de l’Eglise et de l’autre ce qui est positif avec/dans l’Eglise de même qu’on distingue Jésus-Christ de l’Eglise et les moments positifs de n’importe laquelle des personnes d’une autre.

Il y a que cette Eglise propose en nous conseillant de pardonner (d’être charitable les uns avec les autres) ce qui même du point de vue du bouddha que je suis n’est pas naturel, voire impossible, mais qui est ce qui va permettre de supporter les autres imparfaits comme on l’est soi-même à un niveau ou à un autre, voire comme je le dis, parce qu’handicapés (http://granier.laury.free.fr/divers_ecrits/handicape.htm) sur un point ou un autre.

Je t’embrasse en te saluant à l’indienne,

Laurie Granier d’ex-Atlantide Lang de [R]Ôz[eau/…/w/y/s]


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Révision : 25 septembre 2017