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Accueil de "Diverses lettres envoyées"

à

Monsieur Patrick Talbot

Conseiller Culturel à l’Ambassade de France en Italie

Aux bons soins de Madame Odile Canale

Attachée Culturelle

Palais Farnèse

Piazza Farnese

Roma

Monsieur le Conseiller,

Suite à ma conversation téléphonique avec Monsieur Sébastien Msika et avec Madame Odile Canale, voici la lettre récapitulative que votre collaboratrice m’a demandée. Elle a pour objet de vous renseigner sur la sortie de mon film à Rome en février 2000 et sur le projet d’organiser, à l’occasion de cette sortie de mon film, une exposition des peintures intervenant dans ce film, dans l’espace de la Piazza Navona.

En février dernier je suis venu à Rome, avec ma collaboratrice Michèle Finck, professeur en littérature comparée de l’Université de Strasbourg, scénariste de mon film, pour effectuer des recherches afin de distribuer à Rome mon film La momie à mi-mots (avec Carolyn Carlson, premier rôle, Jean Rouch et Philippe Léotard). Ce film a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux et a obtenu le premier prix Andreï Tarkovski pour la création artistique et le langage cinématographique. Il est sorti à Paris pendant cinq mois durant l’année 98-99. A toutes fins utiles, je joins ici un dossier de presse concernant la réception de mon film en France. Je me permets d’attirer votre attention sur un article fort intéressant, celui de Monsieur Laurent Burin des Roziers (actuellement conseiller culturel adjoint à l’ambassade de France à New York).

Mes démarches romaines ont finalement abouti car je viens de recevoir la lettre du directeur du Palazzo delle Esposizioni, qui me confirme que la Première de mon film aura lieu à Rome au Palazzo delle Esposizioni, Via Nazionale, le 7 février 2000. Le film sortira ensuite, dès le lendemain, au cinéma Azurro Scipioni, via degli Scipioni, pendant une durée d’un mois minimum. (Je vous rappelle qu’une avant-première de mon film a eu lieu à la Villa Médicis en 1997, à l’occasion du festival Eurovisioni. Il a été présenté avec Le Grand Galop de M. Zanussi par Jean-Pierre Angremy. A cette occasion, beaucoup de monde m’avait demandé de le sortir à Rome).

Lors de ma venue à Rome, j’ai rencontré aussi Monsieur Wotling qui m’a un peu aidé dans mes recherches (nous avons organisé ensemble une projection de mon film dans la salle de cinéma de l’ambassade et nous avons invité à cette occasion des distributeurs italiens). Madame Colleu-Dumont, absente ce jour là, était représentée par Monsieur Dusuzeau, attaché culturel.

J’étais d’autant plus heureux de rencontrer l’attaché que j’avais alors l’intention, si le film trouvais sa salle à Rome, d’organiser une exposition pour présenter mes peintures. Monsieur Dusuzeau pouvait donc me conseiller dans mes recherches d’espace à cette fin. Il m’a reçu dans son bureau et j’ai pu, à cette occasion, lui montrer des reproductions de mes peintures. Il avait lui-même pris connaissance de certaines d’entre elles dans mon film car celles-ci ouvrent les dix chapitres de La momie à mi-mots. Il s’agit de miniatures peintes à l’aquarelle et au pinceau, avec la précision des enluminures des livres d’heures. Les sujets sont contemporains, le plus souvent abstraits. Il a fallu longtemps (trois à six mois de patient travail, chacune) pour les peindre. Je joins ici une série de reproductions infographiques (agrandies 4 fois), conformément à la demande de Madame Odile Canale qui souhaitait que vous ayez à votre disposition ces reproductions pour en prendre connaissance.

J’ai fait part à M. Dusuzeau de mes diverses expositions à l’occasion de la sortie de mon film : en particulier à Paris (Galerie J. et J. Donguy), à Strasbourg (Galerie Akruaryus) et en Suisse, à Berne, (au Musée d’Art Moderne). Nous avons envisagé l’idée d’organiser une exposition de mes peintures à Rome, lorsque mon film trouverait une salle. Monsieur Dusuzeau m’a parlé de la petite salle qui se trouve Piazza Navona et qui dépend des services culturels de l’Ambassade. Il m’a cependant averti qu’il allait quitter Rome et qu’une telle exposition ne pourrait avoir lieu sans le consentement de la nouvelle équipe qui allait prendre ses fonctions en septembre 99.

Il m’avait conseillé de le tenir au courant de la sortie de mon film, car il souhaitait présenter le projet à son (sa) remplaçant (e) avant de quitter Rome. Mais la lettre de confirmation du Palazzo delle Esposizioni est arrivée après son départ.

C’est pourquoi, dès que j’ai eu cette lettre entre mes mains, j’ai pris contact avec vous par l’entremise de Madame Canale.

Aussi je serai très heureux d’établir avec vous des liens aussi sympathiques qu’avec la précédente équipe.

Vous aurez sans doute compris que je serais honoré que l’ambassade de France et les services culturels, veuillent bien s’associer à cet événement autour de mon travail de cinéaste et de peintre. Le Palazzo delle Esposizioni présente mon film en Première romaine et nous avions envisagé, avec M. Wotling, un partenariat sous la forme d’un parrainage et d’une collaboration pour présenter à la presse italienne le film. (J’en ai d’ailleurs parlé avec M. Msika. Il semble d’accord).

Je serais en effet heureux de compter l’Ambassade de France et les Services Culturels que vous dirigez comme partenaires du projet et, si possible, je serai très heureux de présenter les peintures qui interviennent dans mon film à Piazza Navona, dans votre centre d’exposition pendant la sortie de mon film à Rome. Ce qui permettrait aux visiteurs de l’exposition d’aller découvrir le film, et aux spectateurs du film d’aller découvrir l’exposition.

L’événement prendrait tout son sens si nous pouvions réaliser cette exposition pendant la sortie de mon film. Nous pourrions inviter les journalistes à la fois pour découvrir le cinéaste et le peintre comme cela a été le cas à Paris, à Strasbourg (voir le dossier de presse) ou en Suisse ; et comme se sera le cas à l’initiative de M. Laurent Burin des Roziers (qui m’a invité cet été), à New York, où le film La momie à mi-mots va sortir en même temps qu’une exposition de mes peintures devrait avoir également lieu.

Bien sûr, j’ai suivi les conseils de M. Dusuzeau et j’ai demandé à Monsieur Bruno Racine d’exposer les tableaux de plus grandes dimensions, car il est impossible de les présenter dans la petite galerie de la Piazza Navona. Ceux-ci ont d’ailleurs fait l’objet d’une exposition dans l’Orangerie du Jardin du Luxembourg, cet été, à Paris, à l’occasion de mon exposition Moi en toi(t). J’ai peint, pour cette exposition, les ardoises du toit du palais du Sénat et elles ont donc été exposées dans le jardin où je les avais trouvées à l’abandon. Monsieur Bruno Racine m’a écrit, que malheureusement cela ne pouvait pas avoir lieu à la Villa Médicis, au moment de la sortie de mon film. Je serai donc aussi heureux de trouver un autre espace, pour les toiles de grandes dimensions.

En attendant, j’espère que vous aurez à cœur de répondre favorablement à ma proposition et de vous associer à l’événement de la sortie de mon film en acceptant de présenter les miniatures et les reproductions de celles-ci dans le petit espace de la Piazza Navona.

Veuillez agréer, Monsieur le Conseiller, l’expression de mes sentiments distingués et transmettre à votre collaboratrice mes sentiments respectueux.

Laury Granier

P. S. : ci-joint : 1) Dossier de Presse. 2)Curriculum Vitae.

 

Deuxième lettre

à

Monsieur Patrick Talbot

Conseiller Culturel à l’Ambassade de France en Italie

Aux bons soins de Madame Odile Canale

Attachée Culturelle

Et de madame Arrigotti

Palais Farnèse

Piazza Farnese

Roma

 

Paris, le 30 septembre 2002

Je vous remercie de votre fax n° 1661,

Comme vous me le proposiez, je me suis aussitôt mis en relation avec madame Canale qui doit me transmettre une liste de galeries ou d’espaces culturels à Rome où pourraient être montrées mes peintures.

J’ai également repris contact, en suivant vos conseils, avec M. Msika pour savoir comment le Service Culturel souhaitait accompagner la sortie de mon film. Il a proposé le patronage de l’ambassade de France pour cette Première au Palais des Expositions. Je vous remercie de cet honneur. Monsieur Msika pense intervenir en organisant une projection et une conférence de presse à l’ambassade. Nous devons encore déterminer la date exacte de cette conférence. Il m’a proposé aussi de faire figurer les dates et le lieu de sortie de mon film dans une revue liée aux Services Culturels.

Comme je le lui ai dit et pour vous remercier de votre aide, permettez-moi de mettre à votre disposition la copie de mon film car j’ai pensé que vous pourriez peut-être avoir envie, à votre tour, d’organiser, une Première, à l’ambassade pour vos amis et pour ceux de l’ambassadeur. Si cela devait vous être agréable, je serai heureux de contribuer par ma présence à la réussite de cette soirée qui pourrait avoir lieu après le 7 février.

M. Msika doit me répondre à ce sujet. Je serai en effet heureux d’offrir à vos amis romains une projection privée de mon film. Cela pourrait aussi aider à promouvoir mon film et la nouvelle de sa sortie au Cinéma Azurro Scipioni se répandrait ainsi plus facilement dans Rome s’il est vu et apprécié par quelques personnalités de votre entourage.

Permettez-moi de vous écrire plus particulièrement pour vous faire part de ma conversation téléphonique avec la nouvelle directrice du museo Laboratorio de l’université de La Sapienza, madame la professeur (en histoire de l’art contemporain) Simonetta Lux. Elle doit prendre la succession de l’ancien directeur, monsieur le Professeur Calvesi avec qui je me suis aussi entretenu.

Madame Lux souhaiterait organiser, au moment de la sortie de mon film à Rome, à partir du 7 février prochain, une exposition de mes peintures au Museo Laboratorio. Elle souhaite prendre connaissance très rapidement du dossier de presse et du dossier comprenant les reproductions de mes peintures que je vous ai envoyés.

Si vous le préférez, vous pourriez recevoir cette personnalité et lui montrer vous-même ces différents éléments.

Mais si vous ne pouviez pas recevoir madame Lux personnellement, je vous prie, s’il vous plait, de lui faire porter en main propre, par coursier, ces deux dossiers dès que possible. Elle les attend. Je ne souhaite pas qu’ils soient envoyés par la poste (comme vous le savez, défectueuse en Italie). De plus ces reproductions sont assez précieuses et méritent un grand soin.

Je vous communique le téléphone privé de Madame la professeur Simonetta Lux : xxxxx, son téléphone à l’université: xxxx et son portable xxxxx. Elle vous dira où faire porter ces dossiers.

Veuillez me dire, s’il vous plait, par fax ou par téléphone ce que vous comptez faire à ce sujet.

Je vous remercie et je me permets d’insister sur le caractère urgent de cet envoi à Madame Lux.

Bien sûr, j’espère que vous me direz ce que je vous dois. Je vous rembourserai lors de ma venue à Rome.

En vous renouvelant mes remerciements, je vous prie d’agréer, Monsieur le Conseiller, l’expression de mes sentiments distingués et je vous prie de transmettre à madame Canale l’expression de mes sentiments respectueux.

Laury Granier


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Révision : 01 août 2003