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Polystyrène cultures et loisirs

(n°16, janvier février 1999)

Laury Granier, réalisateur du film La momie à mi-mots.

" Tu risques de tuer le film " 

Quelle a été la genèse de ce projet ?

Le film est né de la rencontre avec Jean Rouch qui m’a demandé d’écrire un scénario. Je suis parti de l’idée de renaissance à soi-même, puis l’ai ensuite développée avec Michèle Finck qui est poète et maître de conférence à l’Université des Sciences Humaines de Strasbourg. Je voulais aussi mêler à la danse, la sculpture, la peinture, la chorégraphie et la musique.

Votre film s’appelle La Momie à mi-mots, or, lors de la présentation du film, vous avez expliqué et raconté l’histoire, y compris la fin. N’avez-vous pas peur de tuer votre film en en forçant l’interprétation ?

J’essaye simplement de présenter mon travail et les conclusions de mes réflexions sur le cinéma et la peinture. Et pour ceux qui ne s’émerveillent pas de la beauté, il est souvent nécessaire d’ouvrir leur regard par les mots.

La notion de rêve n’est-elle pas plus appropriée à ce film qu’une explication d’ordre psychologique ?

Le rêve prévaut effectivement. Mais tout est très réfléchi. Au fur et à mesure du montage, j’ai voulu guider le spectateur en rajoutant des panneaux. Cela est surtout dû au fait que lors de la projection du film dans sa première version à la Cinémathèque, quelqu’un m’a dit qu’il n’avait pas compris grand-chose. J’ai ainsi ajouté des éléments de narration, même si je souhaite que le spectateur soit libre de rêver à partir de ces images.

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Révision : 12 avril 2003