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Accueil de "Diverses lettres envoyées"

Vous êtes sur la page consacrée à ma réponse à Monsieur Jacques Attali qui s'opposait dans un article du Monde à la création d'une agence supplémentaire pour faciliter la tâche des inventeurs.

Paris jeudi 07/04/2005 19:35 et mer. 27/04/2005 14:40

 

Cher Jacques Attali,

 

 

J’ai parcouru, il est vrai en diagonale – et il se peut que je fasse erreur, ce dont je vous prie par avance de m’excuser - votre article contre la création de l’agence pour favoriser les inventions. C’est moi qui, il y a deux ans, est pris la parole publiquement devant Madame Fontaine, commissaire européen, et 500 entrepreneurs rassemblés au salon de la Porte Maillot de la création de la petite entreprise pour dire que la situation actuelle du parcours de combattant pour favoriser la réalisation d’idées, de concepts techniques, de modèles déposés, d’inventions nécessitait, au plus vite, la création d’un centre ou d’un agence qui prendrait à sa charge tous les frais pour aider à réaliser le prototype ou la mise en œuvre de l’invention en question car l’état actuel de ce parcours est absolument infernal pour le créateur et tout à fait indigne d’une idée saine de l’État responsable de ce domaine pour celui qui s’est donné la peine (ou le plaisir – souvent en investissant beaucoup de temps et d’argent personnel) de mettre au point sur le papier ou sur plan l’idée en question, en la travaillant souvent de nombreuses fois, quelques fois même de nombreuses années sur plan avant de chercher à en fabriquer finalement le prototype.

 

Je le sais d’autant plus que depuis près de 20 ans, je m’exténue régulièrement à chercher les moyens de construire le prototype final, avant développement industriel, que j’espère en grand nombre pour donner un travail utile à de nombreuses personnes dans le besoin, d’une (cliquer sur le lien ci-devant pour en savoir plus), idée qui remonte à mon enfance et que j’ai peu à peu améliorée dans sa conception en la simplifiant au fil des années par la réalisation de différents modèles avant la réalisation d’un premier prototype qui demande  malgré son efficacité d’autres investissements financiers importants pour être opérant et j’espère satisfaisant complètement en permettant peut-être et si possible (et cela s’il trouve des entrepreneurs) son développement industriel.

 

C’est fort d’un nombre considérable d’heures perdues, décourageantes, à essayer d’obtenir des misérables bouts de ficelles financièrement (que je n’ai d’ailleurs jamais obtenus) de la part des très nombreux petits organismes (Anvar, etc…) qui chacun cherchent à faire croire qu’ils pourront offrir de substantielles miettes en contribution et cela pour attirer les candidats et augmenter leurs statistiques leur donnant ainsi une certaine légitimité (ce qui leur permet d’ailleurs eux-mêmes de vivre largement sur le dos des inventeurs et n’ayant comme tâche que celle de remplir quelques dossiers et d’assister à des réunions souvent avec des incompétents dont on ne peut vérifier qu’elles ont lieu seulement, - dossiers que souvent ils ne suivent même pas, assurés qu’ils sont de leurs salaires - faisant à chaque fois perdre un temps considérable aux inventeurs et les injuriant par ces attitudes sans même se rendre compte de l’avoir fait par manque de délicatesse personnelle) que j’ai demandé publiquement - et si j’ai pris alors la parole c’est à cause d’un véritable ras le bol sur ce chapitre, vous pouvez l’imaginer -, à cause de cette mienne expérience personnelle en ce domaine, et des continuelles injustices subies sur ce chapitre, que l’on procède rapidement à la création d’une agence qui pourrait offrir tout de suite, sans faire perdre donc du temps aux créateurs, les moyens qui permettront à l’idée, au modèle, à l’invention de se développer aussitôt. 

 

De plus comme il s’agit souvent d’objet, souvent par ailleurs esthétiques, j’ai pensé que cette agence pourrait très vite devenir un lieu intéressant à découvrir si les innovateurs l’utilisent pour montrer ou exposer de façon permanente leurs nouveautés, l’investissement fait par l’État serait d’une nature comparable à celui qu’il fait pour l’achat d’œuvres d’art ; l’invention, la création industrielle, les modèles déposés pouvant s’assimiler à ce concept permettant depuis longtemps à l’État d’exposer les œuvres (qu’il subventionne) au public.

 

Je ne connais pas pour l’instant les détails ni les statuts de cette nouvelle agence que M. Chirac a dit avoir mis en œuvre et si elle correspond aux principes que j’avais énoncés publiquement car personne n’est venu me consulter sur ce sujet, ce que je sais c’est qu’une agence de ce type est nécessaire à la fois pour les innovations, à la fois pour les modèles déposés, à la fois pour l’aide aux prototypes et qu’il faut d’ailleurs en créer dans toutes les régions pour favoriser ainsi la recherche et la possibilité d’avancer sans faire perdre du temps à ceux qui ont la chance d’inventer, d’avoir de l’imagination. La situation actuelle est blasphématoire vis-à-vis de l’invention, de la création de prototypes. Elle est une honte !

 

Ces agences doivent être au service des créateurs de toutes les façons possibles et il faudra transformer celles qui existent et qui apportent aujourd’hui des parts insignifiantes de crédits (en exploitant au passage l’inventeur) en des lieux véritables de vrais crédits, en les rendant des sortes de laboratoires, capables de permettre la réalisation concrètes des idées en cours de recherches, ces works in progress qu’elle sont sans constituer des sortes de lieux de racket politique qu’elles semblent être devenues.

 

Comment voulez-vous qu’un créateur puisse inventer ou même réaliser un prototype de l’une de ses inventions ou modèle pour le proposer ensuite aux banques ou à un entrepreneurs si après avoir fait tout le travail sur plan il doit passer des années à la recherche de bouts de ficelles qu’on ne lui accorde souvent même pas (donc en investissant sur ses propres économies alors que ces créations sont censées améliorer la vie collective) qui s’avèrent à la longue des fils tressés d’insultes d’une corde qui n’en fini pas et qui peut, au pire, conduire le génial inventeur au désespoir, à utiliser cette corde contre lui-même en se suicidant par exemple  (ici lien d’un texte à découvrir sur ce sujet) à cause de personnes mal embauchées, incompétentes qui n’ont aucune idée de ce que peut-être le processus de l’invention, de la création, de l’imagination au service du Progrès, car en général, ils s’agit de personnes à qui l’on a demandé de remplir des dossiers et d’obéir à des règles qu’elles n’ont pas édifiées elles-mêmes, des personnes (pourrait-on aller jusqu’à dire actuellement) paravents, derrière lesquels certains responsables s’abritent en croyant que le nécessaire est fait au sein de l’État pour favoriser l’Invention ce qui ne s’avère pas vrai ou peu vrai (et de plus de quels inventions s’agit-ils ? Là est aussi la question. Sont-elles toujours des inventions éthiques, morales, propre à satisfaire la conscience et la Vérité ? J’en doute fort après avoir rencontré certains des énergumènes responsables de ces lieux)

 

Bref vous m’aurez compris cette agence nouvellement créée, bien qu’elle ne soit peut-être pas ce que j’espérais constitue peut-être un petit progrès qui va dans le sens de ce que je voudrais rapidement voir réaliser dans ce domaine de l’aide à l’Invention et à la Création industrielle, toujours à la base de la création d’emploi dans le monde.

 

Il faut soutenir ce type d’action même si c’est « une agence de plus » qui vous paraît être inutile comme j’ai souvenir avoir lu cela de votre plume dans cette attitude sceptique qui est la vôtre. J’espère néanmoins, comme vous, que ce ne sera pas une « engeance » de plus ! De toute façon pour le Bureau pour Baignoires (cf. ci-dessus) j’ai renoncé pour le moment, car malgré  l’existence de cette nouvelle agence et ce que je viens de vous écrire je suis totalement découragé après ce qui m’a été donné de vivre pendant 20 ans à son sujet et à vrai dire je ne pense pas que ce type d’invention puisse intéresser l’agence en question (puisque c’est Chirac qui l’a créée, en empruntant mon idée ).

 

Permettez-moi aussi de vous envoyer par la même occasion et de vous informer de ma réponse du 4 avril 2005 à Jean Hugo Filion: "Monologue de Laury Nocéros : de la fin de l’exploitation animale, de la fin de la fourrure et de la fin du cuir  (cliquer sur le lien ci-devant pour le découvrir) (si vous croyez que ce texte pourrait intéresser un de vos amis éditeurs n’hésitez pas à lui faire un copier/coller et lui donner mes coordonnées). Si je me permets de vous suggérer cela, c’est que j’estime que ce texte concerne aussi les personnes qui n’ont pas encore accès à Internet et que cela pourrait hâter les choses dans le sens du texte si ces dernières pouvaient le lire en version papier.

 

En vous étant reconnaissant par avance de bien vouloir avoir la gentillesse de parcourir ce texte vous même, voir même de le lire plus en détail, permettez-moi, s’il vous plaît, de vous adresser mes salutations respectueuses.

 

 

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Révision : 27 avril 2005