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la copie de mon courrierIn du 22 juin 2005 à 3 heures 03 à Renzo Piano en remerciement pour la découverte du site Internet du nouveau Musée Paul Klee à Bern en Suisse.

 

Nota Bene : Ce courrierIn lisible aussi à l’adresse suivante http://granier.laury.free.fr/lettres_a_des_personnalites/renzo_piano.htm est adressé au Maestro Renzo Piano et à tous ceux qui ont participé à la réalisation du centre Paul Klee proche de Bern (et à la famille de l’artiste – auquel je prie les « réceptionneurs » - ou « réceptionnistes » de ce courrierIn – variante de « courriel » - d’avoir l’amabilité de transmettre ce message) que j’ai découvert par Internet, grâce à son annonce dans le journal électronique Le monde :

 

Objet: Merci Maestro Renzo Piano

 

Maestro Piano bonjour,

 

 

Merci infiniment du fond du cœur pour cette ondulation en trois temps de « nouvelle vague » : Paul Klee « tombé » (pareil à un) caillou, oui en (à la façon d’un) météorite, oui en univers comme après un ricochet par exemple au bord du lac Suisse d’Interlaken sous la chaîne admirable de la Jungfrau enneigée.

Métamorphose et transformation d’une toute simple peinture s’interrogeant sur le rapport de la propagation du son (la problématique de l’ouïe, la question du son traduit sur la page blanche silence) tracé de sa main dont le motif répété de nombreuses fois est le signe pour attirer l’attention sur ce si « simple » et si primordial toujours à l’origine (aussi) d’un possible trait, de ce possible « Commencement » d’une vocation d’artiste, ce « simple » (je fais ici référence au livre de Michèle Finck sur le poète Yves Bonnefoy le simple, le sens aux éditions José Corti) qui est et qui fait "sens" (essentiel, essence-ciel ; « ascenciel » (formé à partir du mot "ascensionnel": ascenseur vers le ciel) ) pourrait-on dire en créant ici à cette occasion ce néologisme) « s’incarnant » soudain sculpté en architecture dans la terre, près de Bern, et va créant religieusement infiniment dans les temps à venir le signe de sa simple propagation (cette onde de « chocart », si j'ose écrire avec un certain humour au pays du choc-o-la(i)t (onde de choc d’art), pareil aux toutes petites pulsations du son d’un cœur après enracinement et transfert sur la bande optique latérale d’un film (super) 8, 16 mm ou 35 mm ou Omnimax de cinéma ou aux relevés médicaux d’un simple électrocardiogramme, (son-simple-sens-tracé-formes-cœur-médecine-architecture) onde aquatique forgée maintenant tridimensionnelle devenue musique du paysage de Piano :  trois nouvelles collines fraternellement dressées par l’effort des hommes protégeant dans ces nouvelles chambres fortes ainsi érigées les merveilleux cadeaux-trésors des clés hiéroïdéographiques (et énigmatiquement infiniment d’autres choses encore) inventées et laissées en signes et en héritage par Paul Klee mu (un) : pas seulement des étapes mais surtout des passages à travers le temps et l’espace que nous aurons toujours la joie de retrouver à travers les originaux dans ce lieu nouveau où nous serons toujours réunis, uns, dans/par et grâce aux mains spirituelles de cet artiste internationalement et cosmiquement renommé qui au bout des simples instruments archets pinceaux faits avec des poils de cœur d’artichaut séchés ou de chardon qu’il affectionnait jouait en perpétuel nouveau-né qui "cherche à renaître à l'instant" (pour citer une idée de Martha Graham grosso modo) avec les couleurs redécouvertes infiniment communiquait les mouvements de son âme quelque fois pareils semblables ou comparables aux zigzags compliqués du vol de la petite mite traçant elle aussi autour de moi, en ce moment, simplement une sorte d’architecture tridimensionnelle. Je vois en effet dans la trace de ce simple vol arabesque d’un instant qui partage ma veille dans ce que je crois être le vide qui m’entoure et qui permet son évolution d’insecte volatil ce possible déchiffrable ou du moins interprétable architecturalement qui ressemble au tracé de la baguette d'un chef d'orchestre dont on pourra transférer et qui sait transformer en possibles métamorphoses de matière philosophale dans tous les champs du Panthéon des disciplines de l’esprit et des arts la trace de l'architecture du message-clé envolé et toujours renouvelé en variantes infinitésimales sources possible de prodiges par de savants mélanges, de métissages avec d'autre matières. Pourquoi parler d’une simple mite ici, c’est tout simplement parce qu’elle vient de passer et elle s’est gentiment posée au-dessus de ma lèvre comme le signe d’un baiser extrêmement discret et délicat, celui d’un acquiescement possible à ce désir d’architecture aérienne d’un « Ouest céleste ». La mite errante comme le mythe « key » (clé) Klee (juxtaposition de langues régionales européennes possibles en ces temps de construction et de signatures de la Première Constitution européenne).

 

Permettez-moi encore de vous remercier grandement pour ce nouveau grand plaisir, ce nouveau grand cadeau dont Renzo Piano et toute son équipe nous gratifient (grâce aussi aux commanditaires et aux financiers helvétiques que nous saluons par la même occasion très reconnaissants), aux environs de Bern, non loin de là où j’ai eu personnellement autrefois la chance de vivre adolescent à Spiegel (avec mes parents) et où j’ai eu alors la chance de découvrir certains des originaux de l’œuvre de Paul Klee dont je n’avais pris connaissance auparavant tout enfant qu’en reproductions couleurs (ce qui m’avait grandement incité et intéressé à retrouver les infiniment admirables originaux pour ressentir face à eux non seulement les irremplaçables matières utilisées à l’origine mais aussi retrouver les proportions de départs elles aussi irremplaçables par des reproductions). Ils étaient alors accrochés dans le Musée - près de la gare centrale (la Bannhof) - là où j’avais le grand plaisir d’aller les retrouver et les admirer assez régulièrement avec ces « boni » que constituaient avant la lettres dvdéïques – néologisme que je viens de former à partir du mot « dvd » à l’occasion de ces remerciements - les expositions temporaires, ces pèlerinages solitaires de l’adolescence qui ont certainement déterminé avec tous les très nombreux autres peintres que j’ai aimé de grande renommée (ou moins connus, voire même encore inconnus pour certains) cette mienne vocation actuelle d’artiste multidisciplinaire.

 

Plusieurs années plus tard, à la fin de mes études, j’ai eu la chance moi-même de présenter un film La momie à mi-mots que j’ai dû réaliser dans le cadre de ma thèse de doctorat en art et sciences de l’art (cinéma-télévision-audiovisuel) à la Sorbonne : La momie à mi-mots, (avec Carolyn Carlson, Philippe Léotard et Jean Rouch) : il s’agit en fait de l’introduction sous la forme d’une fiction chorégraphiée et dansée (dont vous pouvez découvrir quelques chapitres présentés sur mon site) d’un film que j'ai continué et poursuivi et qui est pratiquement en cours de terminaison. Il porte pour l’instant le titre provisoire en clin-d’œil-hommage au titre du livre culte de Victor Hugo « La fin de Satan » mais avec un sous-titre qui le différencie de la réflexion de ce point de départ : essai vidéotopsychanalytique (ou "essai d’auto psychanalyse vidéo" ou "vidéo d’une autopsie(canalise)")à déterminer ultérieurement. C’est une sorte de documentaire-fiction à partir des récits multiples d’un être humain ayant été hélas tyranniquement été momifié quelques temps à cause de la stupidité légendaire, la gourmandise et l’insatiabilité du diable qui a cherché (comme pour une autre figure légendaire) de le tenter par une pseudo  pharaonie de pacotille (ces épisodes poursuivront un jour la momie à mi-mots en plusieurs chapitres vidéos gigognes adjoignables à cette introduction qui s'avère rétrospectivement prophétique).

 

J’avais aussi exposé à cette occasion, à la sortie de ce  film tourné en 16 mm et projeté en 35 mm dans la belle salle de cinéma de ce musée d’Art Moderne de Bern, avec l’accord du conservateur et/ou du directeur du Musée, une série de toiles peintes que j’ai réalisées corollairement et c’est alors que j’avais découvert pour la première fois à Bern, dans ce musée une exceptionnelle exposition temporaire proposant la découverte de l’ensemble des admirables marionnettes réalisées par Paul Klee que je n’avais pas encore eu la chance de voir. Je me souviens alors de m’être dit en la parcourant avec la jeune fille qui m'accompagnait, ma fiancée, qu’il serait souhaitable de réunir en un tout, un ensemble ou du moins une bonne partie ou plus de l’œuvre de Paul Klee à cause de l’exiguïté du Musée d’art moderne qui est très diversifié et  qui ne pouvait pas alors contenir toute l’œuvre de Paul Klee. J'ai pensé alors à une fondation ou un musée ailleurs, complémentaires aux dessins et toiles du Musée, mais complétant celui-ci. Je ne pouvais imaginer que ce vœu totalement secret entre elle et moi serait exhaussé un jour.

 

Aussi, éberlué par la nouvelle de ce matin qui me renvoie à cet instant heureux de ma vie je ne peux que marquer que ma très grande reconnaissance à tous en remerciement pour ce que je considère compte tenu de la surprise de ce cadeau un vrai miracle de l'existence.

 

Salutations cordiales et reconnaissantes

 

 

 

Laury Granier

Site : http://www.lorimage.com

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Révision : 22 juin 2005