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Accueil de "Lettres à des personnalités"

 

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copie du troisième mail

Nos réponses, point par point, sont écrite écrites en bleu aux réponses en noir de Monsieur Philippe Couderc.

 

C'est la dernière fois que je vous écris car vous faites perdre beaucoup trop de temps à notre société.
Je vous demande de transmettre tout le dossier de notre correspondance à votre PDG qui, je pense, aura la sagesse de comprendre la situation et de juger lui-même sur les faits.
En tout cas c'est la dernière fois que je prends la peine de vous répondre et d'essayer de vous faire comprendre gentillement et de façon claire que vous avez intérêt pour vous-même et votre société d'accepter vos erreurs.
Comme pour la missive précédente (et de la même façon que je le fais pour mes jeunes étudiants de l'université de la Sorbonne qui justement étudient pour essayer d'acquérir un peu d'expérience), je vous corrige donc point par point en bleu de façon à ce que vous ne recommenciez plus à l'avenir les mêmes erreurs. Encore une fois, je ne suis pas payé pour ça et si je le fais c'est aussi pour votre bien qui est celui de tous et je suis sûr qu'un jour j'aurai votre reconnaissance.
J'espère que vous aurez l'honnêteté de transmettre cette missive au plus haut responsables de votre société, à ses administrateurs ainsi qu'à votre PDG pour m'éviter de le faire moi-même. Je suis sûr qu'ils sauront apprécier à sa juste valeur le soin que j'ai pris, de vous remettre sur les rails et le bon chemin.
Je vous conseille à l'avenir, avant d'avoir l'indélicatesse et l'arrogance d'affirmer un certain nombre de choses erronées, de vérifier ce que votre esprit vous conseille malheureusement de dire ou d'affirmer.
La vie est basée sur la vérité et non sur le mensonge. Mais vous devez être sans doute bien jeune encore pour distinguer cette subtilité et savoir de quel côté votre coeur balance. C'est pourquoi je prends moi même à coeur de vous inciter à aller du bon côté.
Car, si j'ai cru au départ que vous étiez de bonne foi, je suis obligé de constater, par ce nouveau mail que vous venez de m'écrire, que ce n'est plus le cas et qu'il faut donc, pour le bien collectif, que je prenne mon dimanche (qui n'a pas de prix!) pour vous expliquer en détails certains points importants.
 
Laury Granier


 

Monsieur,

 " Je vous remercie de vos remarques mais nous ne pouvons les accepter " . 
 
Vous avez tort de ne pas les accepter, elles sont pour votre bien et elles sont totalement justes: il s'agit là de votre part d'une forme d'insolence et cela est inacceptable envers moi qui ai fait l'effort de vous prendre en considération par ma réponse. Je vous conseille d'être plus diplomate à l'avenir avec vos clients mais cela est sans doute à mettre au compte de votre inexpérience de la vie et du professionnalisme éditorial. 
 
 " Vous n'avez visiblement pas compris ou refusez de le faire ce que sont les "bords perdus " et ce à quoi ils servent " . 
 
C'est ici que ce que vous dîtes est inacceptable et frise l'insolence. C'est vous qui refusez de voir la vérité! Mais comme je crois à la patience et à la parole, je vous arrête seulement et je prends la patience de vous corriger par écrit. Vous ne pouvez pas dire honnêtement cette phrase: elle est essentiellement fausse et vous le savez bien.
Référez-vous à mes actes, à mon comportement, à la vérité et à ce qui s'est réellement passé, vous savez bien que j'ai très bien compris ce que sont les "bords perdus" et ce à quoi ils servent!:  
pour preuve, je vous ai envoyé des fichiers qui comportent de façon très visible les "bords perdus" que vous aviez demandés.
Si je n'avais pas compris ce qu'ils étaient, quand vous avez reçu  les fichiers (inscrits dans les cd-rom que je vous ai envoyés) et quand vous les avez ouverts dans Photoshop, vous auriez aussitôt vu alors que je n'avais pas compris ce que vous entendiez par "bords perdus" et vous m'auriez alors demandé de vous refaire le travail proprement.
Or il n'en est rien: et vous savez que vous ne m'avez alors parlé que de l'éventuel problème lié aux pages à l'intérieur du livret que nous avons alors résolu au mieux. 
Vous avez estimé, à juste titre, que les "bords perdus" que vous m'aviez demandés de faire étaient réalisés correctement et conformément à ce que vous souhaitiez pour l'imprimeur. Vous avez estimé que vous pouviez continuer le travail et passer tout bonnement à l'étape suivante qui consistait à faire imprimer les cromalins que nous avons d'ailleurs vérifiés pour l'exactitude de leurs couleurs en adéquation avec les couleurs de notre ordinateur et nous avons donné le feu vert, comme il se devait, puisque cela nous convenait. Vous pouviez commencer le travail que nous vous avons commandé. 
 
Je vous prie d'ailleurs d'avoir l'honnêteté de vous souvenir que je vous ai téléphoné au sujet de ces "bords perdus" . J'avais pris moi-même le soin de savoir de quoi il s'agissait. Rappelez-vous: je vous ai appelé à ce sujet, vous et Monsieur Vianney (à qui je vais envoyer une copie de notre correspondance, car cela peut l'intéresser et peut lui servir): ce sont vos propres explications de "bords perdus" qui m'ont conduit à les matérialiser aussi bien que j'ai pu pour vous être agréable et pour faciliter le travail du massicotage et cela en stricte conformité à ce que vous avez souhaité. Je le répète,  une fois encore, c'est vous-même et M. Vianney Monge qui avez pris le temps de m'expliquer ce que vous entendiez par "bords perdus" en me demandant de les faire apparaître dans une autre couleur autour des éléments pour favoriser la découpe au massicot. Vous m'aviez alors assuré (et rassuré) en me disant qu'ils ne se verraient pas sur le travail final car je vous ai alors posé la question très franchement. Vous m'aviez dit que ces bords ne se verraient jamais mais qu'ils étaient absolument nécessaires pour réaliser une découpe précise. Sinon, bien sûr, s'ils avaient dû apparaître ne serait-ce qu'un tout petit peu, je n'aurais certainement pas choisi une couleur qui tranche dans le vif autant (et c'est justement pour favoriser la "tranche" de la découpe de la lame du massicot que j'ai compris que cette couleur devait "trancher", être très différente, très forte et très visible, comme vous me l'avez demandé).
Par ailleurs, comme il est dans mes habitudes de vérifier à trois reprises au moins toutes les assertions de mon entourage et cela car j'ai malheureusement une triste expérience de certains hommes et de leurs assertions souvent mensongères, j'ai pris soin de vérifier dans un dictionnaire de la langue française ce que signifie "bords perdus". J'ai eu ainsi heureusement la confirmation que ces bords "perdus" ne seraient pas visibles après la découpe (ce que je craignais un peu malgré votre assurance au téléphone qui m'avait rassurée): vous aviez donc raison, le mot "perdu" est employé ici dans le quatrième sens du dictionnaire Robert. Je cite, pour votre gouverne et celle des responsables de l'usine avec laquelle vous travaillez, pour qu'ils ne recommencent plus une telle erreur et pour les personnes à qui vous transmettrez, je l'espère, la copie de ce mail :   
 "Perdu", Le Robert, 4 ème sens - "qui a été mal utilisé ou ne peut plus être utilisé. Par exemple, 'mouler à cire perdue'; en jetant la cire dans un moule (la cire moulée et solidifiée doit ensuite être cassée et jetée ) ". 
Je vous demande, s'il vous plaît, ici de ne pas me dire que cet exemple du Robert concerne seulement et en l'occurrence "la cire" et non les travaux d'impression. Je pense que vous savez ce que veut dire en français, 4ème sens, et que vous êtes capable de comprendre ce que ce sens signifie, si nous le transposons (comme vous l'avez fait et comme on le fait dans l'édition) dans le contexte de l'impression de jaquette ou pour tout autre travail d'imprimerie. Ce mot est employé ici, à juste titre, pour travail artisanal ou industriel d'imprimerie. Cela veut dire que l'on ne verra plus jamais apparaître ce bord, une fois l'impression et la découpe au massicot réalisée. 
Mais, bien sûr, vous comprenez cette définition car c'est le sens que vous m'avez vous même donné oralement au téléphone, lorsque je vous ai demandé ce que vous entendiez par "bords perdus" pour vérifier que nous avions une définition commune: il s'agissait bien sûr des "marges de sécurité" décrites très précisément dans vos indications .

 " Les bords perdus sont en tout cas clairement réclamés dans notre manuel technique ".  
 
Cette phrase constitue presque une provocation puisque vous savez fort bien que j'ai réalisé à votre demande ces "bords perdus" et que vous les aviez acceptés comme tels. Mais vous, au lieu de les "perdre", ces" bords perdus", vous avez voulu les matérialiser et les faire apparaître en partie. Ils étaient destinés à la "perte" car ils étaient "bords perdus" et vos collaborateurs (ou vous même) les avaient rendus visibles, ce qui est impardonnable! (à moins que vous acceptiez de refaire le travail correctement comme toute autre entreprise l'aurait fait en pareil cas après avoir justement reconnu son erreur).
 
J'ai d'abord pris avec patience la peine de vous écrire un premier mail à la suite de la réception de votre travail "conclusions après réception du cd-rom et du cd-audio" (et je vous renvoie ce mail ci-dessous dans l'espoir que vous le relisiez et le compreniez enfin dans les détails). A la suite de ce mail vous m'aviez demandé de vous renvoyer les cd. Je vous cite:
 
"Ceci nous permettra de faire les constatations nécessaires le plus rapidement possible".

J'avais moi-même vérifié ce que vous deviez vérifier et me confirmer par écrit (et vous ne l'avez fait qu'à demi-mots dans votre précédent mail): il s'agit des dimensions de votre réalisation, en complet désaccord avec vos indications de départ que pourtant nous avions suivies à la lettre. Où sont-ils les résultats de votre "contrôle de qualité" 
 (je cite Monsieur Vianney Monge: " le cadre normal d'une procédure de réclamation, à un contrôle qualité" dans son mail du 7 /01.03 16:22 ) ?  
 
 Pour ma part j'ai une totale compétence pour ce contrôle technique de qualité (à la fois fondée sur mes études et sur mon expérience éditoriale) et notre constatation a été  très précise. Elle est claire et fondée sur la Vérité. Elle peut   être celle d'un expert en la matière. Ce que vous me ditesà demi-mots et en pourcentage approximatifs dans le mail précédentsemble confirmer vos erreurs. Mais vous verrez ci-aprèsnotre expertise vous donnera les détails que vous avez oublié de nous signaler. 
 
 " Voulez-vous m'expliquer à quoi cela doit-il servir de vous demander de matérialiser un bord s'il ne doit apparaître sous aucun prétexte ? "   
 
 Relisez-ci dessus ma réponse! Ne revenez plus sur la définition de "bords perdus" et ici avec une telle mauvaise foi qu'elle frise la malhonnêteté qui se retourne contre vous!

 "A aucun moment, ni écrit, ni oral vous ne nous avez précisé que ces bords colorés ne devaient apparaître sans quoi nous vous aurions affirmé que cela était impossible "
 
Dans cette phrase c'est encore du mensonge qu'il faut malheureusement lire: ce que vous dîtes est faux! et vous savez que nous nous sommes parlés avec Monsieur Vianney et vous même à ce propos. Et une fois de plus lisez ci-dessus ma réponse à propos des couleurs.
 
 " Les bords perdus sont un des points clés que nous vérifions tout particulièrement. Cela est indiqué sur notre documentation par deux fois. Les bords perdus sont un élément de base de l'imprimerie, "
 
Ici vous essayez de me prendre pour un incompétent, ce que je ne suis pas et vous le savez fort bien . J'ai suivi votre recommandation à la lettre: c'est vous qui n'avez pas respecté votre documentation à la lettre en vous trompant sur les "bords perdus".
 
"aucun massicot ne possède la précision que vous réclamez "
 
Votre phrase me conduit à m'inquiéter de votre réelle compétence!
Si vous aviez été un tout petit peu du métier (que vous avez la prétention de me faire croire  être le vôtre) vous sauriez que la plupart des massicots utilisés aujourd'hui dans la plupart des usines ou chez les industriels (voire même chez certains artisans) pour découper le papier, sont électriques et ont aujourd'hui grâce à l'informatique et à l'électronique une précision au dixième de millimètre, voire pour les massicots électroniques (les meilleurs) au centième de millimètre près (et je pense que nous arriverons bien vite au-delà si ce n'est déjà fait).  
Permettez-moi de vous donner  simplement en guise de réponse un exemple en vous parlant d'une simple feuille A4 ( c'est à dire 21 cm x  29,7mm) . Ce format est réalisé et est découpé depuis longtemps à cette dimension et non à une autre (ni 29,8 encore moins 29,6 ou encore moins 29,5 mais 29 et 7mm). On peut réaliser ce genre de format mais également A6, A5 ou le format que l'on souhaite avec n'importe lequel des massicots traditionnels existant sur le marché, pour peu que la lame soit bien aiguisée. Lorsque vous achetez une ramette de papier au format A4, ou à n'importe quel autre formatil ne manque jamais ni 3, ni 2, ni 1  millimètre de papier.  
Ainsi réalisé votre travail est le travail de quelqu'un qui n'est pas scrupuleux car dans ce travail par endroit il manque des millimètres, à d'autres endroits il y a trop de millimètres! Vous coupez soit trop peu, sans respecter ce qui était convenu (je vous dit plus bas exactement toutes les erreurs que vous avez commises). Vous n'avez pas su respecter notre travail, vous n'avez pas respecté non plus vos propres indications de départ: bref, vous ne faite pas la preuve de votre compétence, au contraire!
 
et une découpe manuelle, livret par livret, est impossible " .  
 
Alors, voyez-vous, là encore vous vous trompez et je suis obligé de vous dire que votre "impossible" et toute votre fin de phrase constitue encore une inexactitude et que je suis prêt à vous le prouver en détail maintenant: en vous révélant l'existence d'un autre cd-rom que notre société vient de terminer (et que nous avions l'intention de vous faire dupliquer en grand nombre). 
En attendant notre commande chez vous (4 semaines en plus des 10 jours prévus - et je vous renvoie à mes précédents mails pour les griefs que nous avons contre votre façon ici encore peu précise et peu respectueuse par rapport à vos engagements en la matière) nous avons nous-même pu réaliser en attendant une découpe manuelle pour les jaquettes de cd-rom que nous avons dupliqués pour commencer à 100 exemplaires seulement.
Nous faisons d'ailleurs la publicité de ce nouveau cd-rom sur notre site Internet et on peut même le consulter en partie gratuitement en cliquant sur le lien 1024 sous-bocks artchivés. Vous verrez ainsi qu'en ce qui me concerne, je respecte trop l'être humain que vous êtes encore à mes yeux pour vous faire l'affront de vous mentir. 
Je tiens d'ailleurs ce cd-rom et la personne qui a massicoté les jaquettes, entièrement réalisées par mes soins, à votre disposition. Avec un simple massicot et au pire en une petite heure de travail on peut couper très précisément des jaquettes au nombre de 1000 (10 par 10). En effet avec un simple massicot de quartier nous avons pu, avec un peu de bonne volonté, couper correctement et faire un travail très propre.
Le résultat est impeccable et il n'est pas le fruit d'un travail d'un couturier de grand luxe, comme vous avez l'ironie de l'écrire, mais celui d'un simple artisan qui fait des photocopies de quartier et qui, le cas échéant, veut bien rendre service à sa clientèle en massicotant quelques liasses de papier!
Tout ce développement pour vous dire, monsieur, que votre société était payée pour découper précisément les livrets ou les jaquettes à la taille convenue.Que vous le fassiez artisanalement (comme nous l'avons fait dans ce cas nous même) ou que vous le fassiez industriellement, livret par livret, jaquette par jaquette 10 par 10, 1000 par 1000 importe peu. Seul le résultat compte. Mais j'ai essayé de vous prouver ici  que, si on le veut, à un coût relativement réduit et avec un peu de bonne volonté on obtient un bon résultat et que votre assertion ci-dessus était mal venue.
 
 "Il semble que vous recherchiez un travail de couturier alors que nous travaillons dans le  prêt-à-porter qui permet une réduction importante des coûts de production. "  
 
Assez d'ironie! Le prêt à porter lui aussi est précis et respecte le "patron" indiqué! Heureusement pour ses clients! Je me suis adressé à vous par l'intermédiaire de la réalisatrice du cd-rom sur Kandinsky qui m'a très bien convenu. J'en ai acheté moi-même 5 pour les offrir. A mesure que je les ai ouverts je n'ai décelé aucune anomalie sur aucune des pochettes de ces cd-rom, je n'ai pas vu une seule erreur, ni aucune apparition de "bords perdus" ou de ces  "marges de sécurité" qui apparaissent pourtant un peu partout dans la mauvaise réalisation de notre commande.
Vous, au lieu de vous incliner comme il se doit devant la vérité et de me demander de vous excuser en remettant comme il se doit votre travail sur le chantier, vous avez encore une fois eu l'impertinence d'ergoter à partir d'une métaphore choisie.

  "Je vous remercie de vous préoccuper de notre réputation ; ceci dit, nous existons depuis plus de six années et produisons plus de 200 CDs par an. " 
 
Compte tenu de toutes vos assertions mensongères, je demande à vos responsables qu'ils me confirment par écrit ce point car une vérification s'impose. J'aimerais, s'il vous plaît, connaître l'adresse e.mail de vos clients pour que je puisse prendre contact avec eux et les informer de mes problèmes avec vous pour m'assurer qu'eux n'ont jamais eu ces problèmes. 
 
 " Vous comprendrez donc que si des problèmes de cet ordre survenaient à chaque réalisation, cela fait bien longtemps que nous aurions arrêté ou changé nos méthodes de travail."
 
Je suis heureux d'apprendre que c'est la première fois que cela vous arrive de vous tromper et de tenter de mentir sur une réalisation mal accomplie. Si cela se confirme réellement auprès de tous vos autres clients, j'en serais fort aise pour vous et votre société car au moins sur ce chapitre vous auriez dit la vérité et nous en tiendrons compte par la suite.
 
 "Il n'en est rien et l'expansion de notre société est là pour montrer la qualité et le sérieux de notre travail et celui des usines associés."
 
Ici aussi il aurait été préférable d'être à la hauteur de la réputation que vous prétendez avoir.
 
 "Je considère toujours que nous avons livré un travail conforme à ce que vous nous demandiez "
 
Là, vous le faites exprès et cela se retournera contre vous! C'est ici, face à une telle mauvaise foi, qu'une nouvelle fois je prends avec soin le temps de vous répondre en détail comme dans mes précédents mail. S'il le faut, d'autres que nous pourront en juger.
 
Voici donc d'autres détails qui éclaireront votre entourage et au besoin qui de droit:
 
1/le cd audio: Ici (sur le dos du cd audio) vous avez coupé la moitié de mon nom (en bas derrière la jaquette). - ce point est impardonnable. Avez-vous déjà vu un CD où le nom du réalisateur ou de l'auteur est illisible? C'est un comble!
A votre actif, je vous signale que vous êtes parfaitement arrivé à couper à 151 mm pour la largeur (comme demandé dans votre schéma en page 3). Je ne vous reproche rien sur la largeur (et cela prouve que vous êtes capable de couper juste quand vous voulez, contrairement à ce que vous prétendez plus haut!).
Par contre sur la hauteur, hauteur dont les dimensions strictement demandées dans vos indications de départ et dans votre schéma (page 3) devaient être de 118 mm, vous avez coupé à 117 mm: c'est cela qui occasionne (je le répète) la disparition d'une partie importante de mon nom et d'une partie des indications placées au centre et au dos de cette jaquette (indications indispensables dans les règles d'un CD).
 
Et vous avez eu l'affront d'oser encore considérer que vous avez livré un travail conforme à ce que nous vous avons demandé?!
 
Pour le livret de ce même cd audio: pour vous dire toute la vérité de ce travail (que vous auriez dû faire vérifier par des personnes compétentes avant de nous faire l'affront de nous l'envoyer en grande partie non conforme à ce que nous avions convenu et commandé) je viens de désosser un des livrets (en retirant les agrafes à l'intérieur) pour mesurer au plus juste et le plus précisément possible la jaquette du livret contenant les 32 pages. Si nous nous référons à vos indications, 121 mm (page 1) + 121 mm (page 32) cela fait 242 mm. C'est la mesure que l'on retrouve en effet en mesurant les deux pages imprimées.
Or, j'ai pris une règle, (en réalité j'ai refait la mesure 3 fois avec 3 différentes règles au cas où l'une d'entre elles ne serait pas conforme à la Vérité), et j'ai pu heureusement constater, en présence d'une collaboratrice, 3 fois de suite sur l'exemplaire choisi, que la mesure que je trouve est effectivement de 24,2 cm pour l'impression de ces 2 pages côte à côte. Mais vous avez laissé 1 mm à gauche en plus et 1/2 mm à droite en plus ce qui fait apparaître un peu de ces "bords perdus", de ces "marges de sécurité" pour le massicotage. Il y a donc, je le répète 1 mm en trop d'un côté et 1/2 mm en trop de l'autre: ce qui n'était pas concédé dans le schéma (page 3) de vos indications de départ qui constituent la règle que nous avons respectée, comme il se doit. En bref, vous ne respectez pas vous-même les indications millimétriques précisées dans votre propre schéma: là est l'erreur!
 
Et vous avez eu l'affront d'oser encore considérer que vous avez livré un travail conforme à ce que nous vous avons demandé?!
 
Vous remarquerez que j'ai la bonté de ne pas m'étendre en détail sur la réalisation de l'intérieur du livret où il y aurait beaucoup à redire pour chacune des pages imprimées tant le travail est à peine acceptable lors d'un brouillon de réalisation. Il se trouve que je suis moi-même éditeur de livre et de revue (voir le site de notre société) et ce travail aussi reste à mes yeux le travail d'un apprenti débutant en travaux d'imprimerie. Il fallait faire en sorte que les pages imprimées soient au moins centrées par rapport aux marges, aux bords, à la découpe (donc aux bords). Or ici rien de tel: page après page, le texte semble sortir de la page et cela s'arrête enfin d'extrême justesse à la limite du bord de la hauteur d'une des pages! Une page de plus et on aurait perdu quelques lettres au bout des lignes du texte et à jamais. Vous rendez un travail médiocre et qui ne nous contente pas du tout.
 
Et vous avez eu l'affront d'oser encore considérer que vous avez livré un travail conforme à ce que nous vous avons demandé?!
 
2/ le cd-rom: je vais maintenant parler du livret en accordéon de 6 pages: vous avez eu l'affront de réduire mes fichiers d'origine sur la hauteur, les faisant passer de 120 mm initialement prévu et réalisé en suivant vos propres indications de départ (page 3) à 119 mm. Mais qu'est-ce qui a pu bien vous prendre? C'est ainsi que les pages Laury Aime, Michèle Finck et celle contenant le titre "le piano à quatre mains", c'est à dire le recto en 3 pages de cet accordéon ne correspondent plus à notre travail et que de ce fait tout naturellement les "bords perdus" ou les "marges de sécurité" sont apparues dans l'impression: encore une fois, parce que vous ne respectez pas vous-même les précisions millimétriques exigées dans votre schéma. Il y a, je le répète, contradiction votre schéma (120 mm) et votre réalisation (119 mm).
Pour le verso c'est exactement la même chose: vous avez réduit le fichier contenant le verso d'1 mm avant même l'impression, ce qui veut dire que vous avez  essayé de tricher sur la marchandise en glissant ici aussi une erreur et en modifiant délibérément un fichier pourtant parfaitement prêt à être imprimé dans l'état d'arrivée: ce que vous n'auriez jamais dû même une seule fois envisager de faire. Par contre sur la largeur de ce petit accordéon de 6 pages (recto-verso) la dimension d'imprimerie est fidèle aux dimensions que vous avez indiquées dans votre schéma. Il y a bien 121 mm pour chaque page et on constate cependant que malgré cela vous avez une erreur 1/2 millimètre de marge de sécurité "bords perdus" qui apparaissent, en plus le long de la page sommaire sur toute la hauteur.
Ce qui veut dire que pour cette page vous avez coupé à 121,5 mm au lieu des 121 mm prévus. Je ne peux pas croire que, si vous vous adressez à une usine qui produit 200 cd par an (rien que pour votre société et vous dites ailleurs qu'en fait cette usine en produit des milliers) celle-ci n'ait pas au moins un massicot électrique à la précision millimétrique. Mais bien sûr la réponse est ici encore devant nous en mesurant: le massicot a été calé à 121,5mm ce qui donne une information supplémentaire sur la qualité de l'appareil qui a au moins une précision au dixième de millimètre près.
De l'autre côté de ce petit livret en accordéon, vous prouvez que vous savez couper juste à 120 mm, comme vous nous l'aviez promis.
En bref, parfois vous respectez votre propre schéma et alors tout va bien! Et parfois vous ne respectez pas votre schéma et alors forcément rien ne va plus! Vous ne pouvez pas me faire porter la responsabilité du fait que c'est vous qui n'êtes soudain plus fidèle aux indications de votre propre livret: ou au moins il aurait fallu dire, dans le livret, que toutes les dimensions exigées sont...imprécises, approximatives et soumises à des changements de la part du maquettiste! Ce qui est aberrant.
 
Et vous avez eu l'affront d'oser encore considérer que vous avez livré un travail conforme à ce que nous vous avons demandé?!
 
3/ une explication possible: Or c'est ici que, voyez-vous, j'ai fini par trouver une explication possible de votre mauvaise coupe et que nous avons, je crois, l'explication de la grossière erreur survenue à la découpe: cette erreur de découpe peut provenir du trafic que vous avez opéré sur les fichiers. Vous avez, semble-t-il, massicoté le dos de la jaquette du cd audio en même temps (ou du moins en inscrivant la même mesure sur le massicot) que le dos de la jaquette de dos du cd-rom, où vous aviez commis une autre grossière erreur:
en effet, vous avez vu, grâce à ma démonstration, qu'au lieu de couper à 118 mm vous avez coupé la jaquette du cd audio à 117 mm: vous avez osé, sans nous prévenir, réduire la taille d'origine de mon fichier (dans toute sa hauteur, avant de l'imprimer, sur cette jaquette et cela recto-verso) d'1 millimètre, alors que vos propres règles l'interdisent et stipulent ici la nécessité de disposer de 118 mm, ce que nous vous avions remis effectivement. Une fois de plus vous êtes en contradiction avec les mesures exigées dans votre livret.
Si vous avez la patience comme moi de vérifier, vous constaterez que la hauteur est effectivement coupée à 117 mm comme pour le cd audio (mais pour celui-ci vous n'aviez pas réduit le fichier d'un millimètre et cela a évidemment occasionné la perte irréparable de mon nom).
Cependant dans le cas du cd-rom cela paraît moins grave, car on ne remarque pas l'erreur, à première vue tout au moins - Tout semble y être - puisque vous avez réduit d'un millimètre le fichier d'origine et que vous avez aussi coupé un millimètre en moins de prévu). Mais, voyez-vous, ce millimètre il nous manque. Sans cette erreur les toutes petites indications (comme nos noms en tout petit situés aux extrémités) seraient un peu plus visibles. Cela aurait été plus fidèle à notre conception d'ensemble d'origine et plus conforme à vos indications de départ:118 mm.
 
Et vous avez eu l'affront d'oser encore considérer que vous avez livré un travail conforme à ce que nous vous avons demandé?!
 
 " et ne peut dans ce cas pas vous proposer de refaire ce travail "
   
A la suite de cette phrase maladroite et fort malvenue ici je ne suis pas loin d'être scandalisé! A quoi bon donner des indications très précises, que vous nous avez remises au millimètre près dans vos indications, si ce n'est pas pour les suivre à la lettre! En en faisant autrement vous avez détruit toute l'harmonie de la présentation de notre travail. Vous êtes tenu de respecter vos propres indications sous peine d'être en contradiction avec vous même et de vous révéler des tricheurs.Votre travail n'est pas acceptable tel quel.
 
"Je vous demande par la présente un règlement immédiat du solde de la facture.
Je vous prie de croire, Monsieur, en notre sincère dévouement  "  
 
Vous plaisantez? Si vous voulez vraiment que je crois les deux bonnes paroles finales de cette phrase de politesse, elle doit m'être prouvée par des actes et des faits. En conséquence je vous demande de refaire ce travail intégralement en respectant tout simplement vos propres indications à la lettre et en tenant compte de l'expérience malheureuse actuelle. Vous suivrez aussi mes indications à la lettre ainsi que les indications de mes précédents mails.
 
Alors seulement je serai prêt à passer l'éponge et à régler aussitôt à votre société ce que je vous dois, à moins que votre PDG (je souhaite qu'il se présente à moi très rapidement, puisque je ne veux plus avoir à faire à vous) ne considère les mérites et le temps que j'ai pris pour vous répondre et qu'il me propose de me refaire tout le travail à un autre prix, inférieur.
 
Je sais que l'erreur est humaine: je répète que votre erreur vient en partie de ce que vous n'avez pas, pour nos cd, respecté toujours vos propres indications exigées dans les pages mode d'emploi et de documentation que vous nous avez envoyées: ce qui était la moindre des choses. Prenez une règle si vous en doutez et faites comme moi, mesurez! 
J'ai l'espoir que tout cela finira par être réglé à l'amiable entre personnes de qualité et que nous finirons par considérer, votre PDG et moi-même, que cette erreur de parcours est à mettre au compte de votre inexpérience. Mais vous aurez à recommencer tout le travail et il devra nous être remis conformément à notre attente et à nos indications de départ que cette fois-ci vous suivrez à la lettre et sans vous égarer d'un millimètre et comme vous semblez l'avoir fait pour tout autre que nous par le passé. Nous en profiterons pour améliorer le rendu des pages de l'intérieur du livret comme je le souhaite et vous l'ai écrit dans ma réponse précédente.
Si vous n'acceptez pas de refaire ce travail, en accord avec les mesures indiquées par les documents de vos propres services, nous ne pouvons pas vous régler le reste de la facture et nous en restons aux arrhes versés. Notre commanditaire refuse à juste titre ce travail qui n'est pas conforme à ce que nous avions commandé. Il est important que nous arrivions au moins à réaliser ce qui avait été établi. Il se pourrait que nous ayons à faire dupliquer à nouveau les cd pour les distribuer en plus grand nombre. Nous ne pouvons pas accepter ce travail qui dénature notre travail méticuleux et soucieux de répondre aux exigences de départ établies à Réverbération.
 
J'espère alors que nous pourrons à nouveau avoir confiance en vous, si vous acceptez de reconnaître vos torts et en vous comportant finalement en homme désireux de bien faire. Votre chèque est prêt à partir. Il vous suffit de réaliser enfin un travail dans lequel les mesures de nos cd correspondent rigoureusement aux mesures que vous avez indiqué vous-même sur vos schéma: soyez en accord avec vous-même et vous serez d'accord avec nous!

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Révision : 01 août 2003