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Vous êtes sur la page retrouvée (après plus de dix années disparue) intitulée: 

Réflexions sur l'un des "Mystère de Francis Bacon" ou l'un des "Secret de Francis Bacon"

par Laury Granier

illustrées d'une série d'images et de ses variantes réalisées par l'auteur à partir d'images photographiques d'une chute en roller tournées en vidéos

Vous trouverez parmi ces illustrations le

Tryptique Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute

et d'autres hommages à Francis Bacon et les variantes réalisés par Laury Granier et Laury Aime

 

Cette page contient aussi la description d'une invention qui serait susceptible de perfectionner certains caméscopes (suivre le lien ci-après):

Proposition d'invention (il s'agit d'un perfectionnement) à réaliser d'uN "steadyshottime" et D'un "steadyshotdiaph" automatiqueS Synchrones pour compenser les mouvements excessifs extérieurs (comme dans le cas d'une chute ou d'un choc) que le "steadyshot" actuel des caméscopes ne peut pas corriger (concept élaboré et un peu développé ici)

et

une idée pour une nouvelle chaîne de télévision dont la thématique serait celle des œuvres cinématographiques ou vidéos "refusées", concept ayant pris corps dans la réflexion développée sur Francis Bacon ci-dessous.

 

Texte retrouvé le 28 12 2015 et découvert non publié depuis plus de dix ans.

Nous prenons la décision de le publier en nous promettant une relecture et des corrections ultérieures, donc pour l'instant en raison d'une chronologie à respecter au sujet de ce texte, nous publions cette version de ce texte qui a été interrompu (non relu) comme celui de la solution élégante pour que tous puissent avoir du pain dans l'avenir, avec des plantations d'arbràpains sur/dans tous les massifs montagneux pour obtenir de la farine de châtaigne (de la solution élégante pour que tous puissent avoir du pain dans l'avenir, avec les plantations d'arbràpains sur tous les massifs montagneux pour obtenir de la farine de châtaigne). Il fut interrompu par la nécessité que j'eus soudain (pris de surprise en raison de ma métamorphose en bouddha (quoi qu'empereur, vos pharaons) de transmettre à l'époque située trente ans plus bas (donc vers les années 1975 à partir des années 2005) la Nouvelle Nouvelle Donne InterRégionale Mondiale (NNDIM), donc par la Méga Dictée Pharaonique avec ces miennes interventions à travers Temps et Espace qui s'entendirent jusquaux années 1965 (moi y étant bébé et enfant - mais paraît-il bien avant aux dires de personnes fiables).

C'est à la suite de l'écriture de ces textes (pendant leurs rédaction - j'alternais), alors que j'avais aussi à déménager de la rue Pierre Nicole à la rue du val de Grâce et que je me promettais de les corriger plus avant de les publier sur Internet que je fus interrompu par cette priorité de la Nouvelle Nouvelle Donne Impériale Mondaile qui me fit découvrir que j'en avais été l'aAuteur trente ans auparavant y compris d'Internet, entre autres, donc devenu ChristYnet et/ou LaurYnet comme on saura ailleurs), que je suis [re]devenu l'un des bouddhas et que j'ai continué à être vos pharaons Hermès Trismégiste et ... les magiciens d'Ôz et Sait ni heure des annô et cela en même temps sur trois points situés dans l'Espace et le Temps (1965; 1975 et 2005).

 

 

Réflexions sur l'un des "Mystère de Francis Bacon" ou l'un des "Secret de Francis Bacon"

par Laury Granier

illustrées d'une série d'images et de ses variantes réalisées par l'auteur à partir d'images photographiques d'une chute en roller tournées en vidéos

Vous trouverez parmi ces illustrations le

Tryptique Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute

et d'autres hommages à Francis Bacon et les variantes réalisés par Laury Granier et Laury Aime

 

 

   

Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute

(Triptyque réalisé par Laury Aime - 2 octobre 2004)

 

Francis Bacon doit, à mon avis, aussi une partie de son succès considérable à un secret de fabrication mystérieux dont je crois avoir un peu percé le mystère.

J'ai acquis cette nuit, 2 octobre 2004, la certitude de l'avoir un peu découvert.

Nous pouvons assurer (sans avoir non plus l'impression de révéler ici quelque chose de nouveau) qu'une grande partie des toiles de Francis Bacon ont été conçues presque systématiquement, en tout cas en empruntant une même méthode de travail, et nous pouvons affirmer, aujourd'hui, que cette méthode repose sur une technique, une façon de peindre, presque toujours la même: ce style que l'on reconnaît aussitôt comme le sien, entre tous, ce style que nous savons bien sûr très difficilement imitable.

Ce soir, j'ai donc acquis la certitude que la genèse de la fabrication des toiles de F. B. repose essentiellement aussi sur une constatation d'ordre optique que le peintre a faite certainement au cours de son apprentissage de peintre.

C'est par hasard (et par un autre biais que celui de la peinture) que je crois avoir percé l'un des mystères de Francis Bacon en utilisant un caméscope, au cours d'une séquence vidéo que j'ai pu traiter image par image, photographiquement.

Ce sont des images que j'ai tournées en roller avec un complice : Bernard qui m'enseigne à rouler avec les patins actuels si extraordinaires dans les rues de Paris  j'ai pris d'ailleurs conscience des progrès technologiques fantastiques que nous avons vécus ces dernières années grâce à l'amélioration des patins de mon enfance qui n'étaient qu'extrêmement difficiles à faire rouler. C'est sûr, nous venons de la nuit et nous allons vers le jour tant les progrès rendent merveilleux la possibilités de "skier", de glisser sur le goudron-neige de nos rues!) . J'ai conçu, pour pouvoir filmer en vidéo à patins une protection imperméable pour caméscope que j'ai réalisée à l'aide du film à bulles. Je tenais le caméscope autour du cou, par sa lanière, en bandoulière, et je roulais derrière Bernard quand, soudain, à l'arrêt, heureusement pour moi, je fis une chute extrêmement rapide !

C'est en repassant, image par image, la séquence de cette chute que je découvris alors quelques images de Bernard que j'avais prise à mon insu et en m'arrêtant sur l'une d'elle plus en détail, j'eus le bonheur de constater que le visage de Bernard était devenu quelque chose d'épatant: comme un portrait, celui de Bernard, peint par Francis Bacon! Voyez plutôt :

   

Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute

(variantes du triptyque réalisé par Laury Aime - 2 octobre 2004)

Ces trois images, comme les suivantes, proviennent d'un traitement différent que j'ai fait subir à  chacune d'elles avec le logiciel Photoshop. Je tiens néanmoins à préciser qu'en aucune manière je n'ai fabriqué et donné à cette première image issue de la prise de vue du caméscope cette impression 'baconienne' avec des effets de filtres. Je dispose bien sûr des images originales sur la bande vidéo au cas où on souhaiterai vérifier (j'ai d'ailleurs l'intension, si possible, de mettre en boucle, un jour (ou une nuit, car je travaille souvent la nuit), ces quelques images vidéo animées qui de ce fait attesteront encore mieux de la vérité de mes dires écrits ici, car je n'ai fait, bien sûr, subir à cette image que les traitements habituels que le logiciel Photoshop nous offre). Ce sont les premiers traitement que j'ai fait subir à l'image, les traitements de base que sont dans Photoshop "niveaux automatiques" et "contraste automatique" pour égaliser les couleurs, la lumière et le contraste. J'ai, après cela voulu fabriquer quelques variantes en modifiant l'étalonnage des couleurs et en utilisant pour cela l'outil "balance des couleurs" et j'ai modifié aussi pour ces variantes le 'contraste' et la 'luminosité'. Il est donc clair que l'impression 'baconienne' n'a donc pas été obtenue du tout avec un trucage ou avec ce qu'on appelle un "effet" ou même un des "filtres" si extraordinaires que le logiciel Photoshop nous permet d'utiliser. Cette image est à l'origine même le fruit naturel des prises de vues du caméscope, surgie spontanément à cause de cette chute imprévue! Les variantes sont exposées ici surtout pour nous faire plaisir et parce qu'elles sont le prolongement d'un travail que j'ai commencé, par ailleurs, autour de mon propre travail de peintre, à partir de mes aquarelles de miniaturiste qui, une fois photographiées, ou scannées, peuvent devenir tout autres grâce à la multitude des filtres que Photoshop offre. Ce que j'aime dans ce processus de transformation appliqué aux  images c'est qu'il confirme une des idées que j'ai à propos de l'image: si l'image est toujours aussi un résultat, un aboutissement, elle est toujours, heureusement aussi un point de départ à d'infinies possibilités, comme par exemple des métamorphoses et ses infinies variantes. Cela, aujourd'hui est possible avec le numérique car on peut aussi cloner les images, en faire des doubles et ainsi conserver tous les points de départs, tous les stades des transformations qui serviront aussi, si on le veut, à une animation de ces  métamorphoses (comme je l'ai fait pour l'exposition à la galerie Donguy et à l'exposition Moi en Toi(t) à l'Orangerie du Sénat au jardin du Luxembourg au cours desquelles, en parallèle, il était possible de découvrir sur un petit ordinateur, les animations de deux séries d'images métamorphosées,  images que j'ai obtenues grâce à l'utilisation de ces filtres de Photoshop produisant des métamorphoses de cette image peinte par moi à la main et à la façon des moines miniaturistes à l'origine. Ces deux animations nous faisait assister à ces deux métamorphose montées en boucles très rapidement en quelques secondes, l'une comportait une centaine de transformations, l'autre plus de 140).

Le choc de ma chute avait modifié (comme on peut le remarquer dans les images ci-dessus) non seulement le contour du visage mais un bon nombre d'autres pixels donnant ainsi une illusion proche de celle qu’aurait pu donner Francis Bacon avec ses pinceaux, traitant du même sujet !

Or, en réfléchissant à mon attitude je me dis que si je n'avais pas connu au préalable la peinture de Francis Bacon, je n'aurais certainement eu que mépris pour ces images découvertes par acquis de conscience, dans la visée du caméscope et que je les aurais certainement considérées comme ratées.

J'isolais cependant alors ces quelques images en les transférant sur l'ordinateur: en faisant pour cela des photos de chacune d'entre elles. Je cessais donc de les voir comme les images animées d'une séquence et je déterminai lesquelles d'entre elles pouvaient le mieux convenir et être susceptibles d'étayer cette explication de l'un des mystères de Francis Bacon dont je pressentais confusément alors la résolution par la soudaine et si surprenante découverte de ces images prises à mon insu que ma caméra avait continuée à enregistrer durant ma chute !

Je compris aussitôt que l'objectif de Francis Bacon avait été celui de créer un choc d'une nature comparable à celui que j'avais reçu moi-même lors de cette prise de vue ayant permis la métamorphose de l'image que j'avais enfin sous les yeux, un choc que je venais aussi d'éprouver moi même dans ma chair, m'ayant tout bonnement fait mal physiquement à mon postérieur (car en voulant ici appeler un 'chat' un "chat", je suis tombé de tout mon poids sur le derrière ou 'sur le cul' au sens littéral de cette expression, dont on voudra avoir la gentillesse ici d'excuser la trivialité, mais qui correspond ici à ce qui c'est passé!). C'est d'un choc comparable que Francis Bacon parle. Il cherche à le montrer, à le peindre dans ses toiles et il n'hésite pas pour cela à se l'asséner à lui-même et bien évidemment par effet d'écho au spectateur de ses nombreuses toiles! Un choc, un  traumatisme qui se traduit par la métamorphose du sujet, sa transformation sur la toile sur la base d'une technique de réalisation qui est le plus souvent rigoureusement la même, comme d'une certaine manière si F. B. avait cherché à appliquer une sorte de filtre (comme ceux de Photoshop par exemple) mais fait avec patience à la main, à la réalité, avec les flous que l'on sait: ces étirements de matières que l'on peut admirer ici sur ces images.

Il s’agit aussi de la recherche d'une fixation possible par la peinture d'une sorte d'image subliminale de la réalité que Francis Bacon aurait peut-être entrevue et pour laquelle j'émet l'hypothèse qu'il a peut-être cherché à retrouver tout au long de son travail de peintre, toujours différente et nouvelle à chaque tableau, mais sensiblement semblable. Francis Bacon la projette ainsi à l'aide de ses pinceaux sur ses toiles, révélant l'existence de cette image ainsi fixée de façon permanente pour notre très grande surprise intérêt ou effarement : celle-ci, nous devons le rappeler ici, n’est pas commune, n'est pas courante dans la réalité quotidienne, à l'époque où Francis Bacon commence à peindre. Il n'y a pas de vidéo bien sûr à cette époque-là, mais la photographie et le cinéma existent fort heureusement cependant et ces techniques produisent des images en noir et blanc. Ce sont ces images que notre apprentis découvre et ce sont elles qui proposent aussi de l'insolite, du surprenant. Ce sont spécialement ces dernières qui ont certainement attirées le regard de notre jeune peintre. Bien sûr, il est aussi probable que ce soient celles qui sont, par ailleurs, à l'époque très peu considérées, qui sont même systématiquement peut-être 'rejetées', ces photographies dites et considérées 'ratées', celles qui seront la plupart du temps 'détruites', à jeter à la poubelles qui attirent l'oeil de Francis Bacon. Je suis persuadé que Francis Bacon s'est certainement beaucoup attardé sur ces (dits) "ratés" photographiques et qu'ils ont été pour lui très riches d'enseignements ou de réflexions possibles. Peut-être même a-t-il conçu à la longue une préférence envers tous ces "ratés" photographiques et a-t-il peut-être été jusqu'à considérer la photographie comme un art véritable grâce justement à ces dits "ratés" que son entourage ne voulaient pas même se donner parfois la peine de faire développer et qu'il ne pouvait observer que sur les négatifs. Est-ce par esprit de contradiction qu'il aimait ces images souvent même indéchiffrables sur le négatif ? En tout cas s'il appréciait ces "erreurs" c'était sûrement pour les parties abstraites informelles au sens de figuratif de ce qui n'était pas alors admis comme une "photo" au sens traditionnel et commun du terme, c’est-à-dire de celui qui est admis par la majorité des êtres ayant de ce fait tous conçus par cet accord commun un préjugé sur ce que doit être ou non un cliché photographique !

     

Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute

(Deux autres variantes du triptyque réalisé par Laury Aime - 2 octobre 2004)

On le sait, il s'agit souvent de ces images "ratées" qui sont des instants que le photographe a pris malgré lui, involontairement, des instants où la technique lui a, semble-t-il, échappée, a été aussi, d'une autre façon,  "malmenée" ou n'a pas fonctionnée comme prévue : vitesse d'obturation et/ou diaphragme qui n'ont pas été "correctement" définis et affichés sur l'appareil avant la prise de vue par le photographe ou même par l'amateur n'ayant, en cela, pas "suivi" les "règles de l'art", et c'est de toute évidence ce qui intéressera certainement notre ami peintre, Francis Bacon dans la photographie. Tous ces moments surgis spontanément avec la force du hasard et de la nécessité intrinsèque de l'art photographique lui-même.

Pour simplifier, je suis donc certain que les photographies de photographes amateurs réalisées même à leurs dépens, (comme celles qui par exemple sont prises en déclenchant sans faire attention, ou même celles qui sont prises à notre insu pendant que l'on marche, en roulant, ou autrement, sans faire exprès) ont été déterminantes pour la réflexion de Francis Bacon sur la peinture. Qu'est-ce qu'une image qui peut donner à réfléchir à l'époque où il commence à vouloir peindre, c'est à dire à reprendre le flambeau des pinceaux et à vouloir servir la Peinture? Qu'est-ce qu'une image véritable à une époque où certains artistes ou certains critiques croient le savoir,  le dire, le définir ou même pire, l'imposer ?

 

Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute

(Deux nouvelles variantes au triptyque réalisé par Laury Aime - 2 octobre 2004)

Je crois qu'il y a une sorte de "mouvement photographique" qui est contenu dans tous ces instantanés dus au hasard et pris, si j'ose dire par le Hasard à l’Éternité s'étant servi des utilisateurs d'appareils photos, à leur insu même à travers ces clichés. (Mais ne doit-on pas parler ici d'‘hasard objectif' au sens où André Breton entendait ce terme ? Ou même de 'synchronicité' ? Ou encore de ce ‘hasard’ qui serait le destin comme le pensait le poète Nerval ? En tout cas un ‘hasard’ qui fait soudain ouvrir et se refermer le diaphragme de l’objectif (celui de l'oeil aussi) sur de l''inconnu', un potentiel de surprise!). 

Ce mouvement a donc surgi parallèlement et spontanément au même instant où la photographie est elle-même née par les très nombreuses approximations successives que l'on sait au cours du XIXème mais n'a pu se concrétiser, se définir comme un mouvement en tant que tel, à lui tout seul, qu'aujourd'hui, à proprement parler, qu'en raison de l'évolution même (jusqu'à nos jours) de l'Histoire de l'Art elle-même responsable de notre façon actuelle de comprendre ce que peut-être l'image et à quoi elle peut servir.

Cette Histoire de l'Art a contribué petit à petit à nous ouvrir l'Esprit pour nous faire admettre enfin aussi que l''inadmissible' pouvait être aussi de l'Art. Bien sûr, il faut continuer à entendre et vouloir comprendre le mot 'inadmissible' ici employé dans son sens le plus évident: celui qui dénonce la "cruauté" sous toutes ses formes - cruauté qui elle reste et restera toujours 'inadmissible' sous toutes ses formes. L'Art a, cependant, le droit, un droit quasiment exclusif et privilégié, celui d'entretenir, à travers les artistes qui le servent, un rapport objectif et subjectif avec l'abjecte cruauté, ne serait-ce peut être et seulement que pour simplement la dénoncer et peut-être réclamer que justice soit enfin faite ou rendue envers les victimes ou du moins seulement témoigner de son existence ! C'est ici, nous le savons, une des possibles fonctions salvatrices de l'Art, une des raisons d'être même de toute oeuvre d'art, souvent la raison d'être, de continuer à créer de tout artiste véritable

Toute forme d'art trop complaisant envers l'injuste, la méchanceté, l'ignoble et l'inadmissible au point quelque fois d'avoir réussi à pervertir le spectateur et de le faire tomber dans un de ses pièges en lui faisant même, ce qui est pire éprouver et partager des sentiments ignobles et malsains (qu'il n'a bien sûr jamais éprouvé à sa naissance ou même enfant), ne peut, à notre avis, plus être considéré comme de l'Art véritable, à proprement parler, à moins que ces productions ne puissent un jour servir comme le point de départ à partir duquel un ou plusieurs artistes véritables pourraient réfléchir et travailler pour transformer ces matériaux infectes et métamorphoser ainsi le coeur même de ceux qui ont été les premières victimes de ces prétendus artistes ayant réalisés ces saletés et ayant cherchés même, ce qui est le pire, à dénaturer la Vérité et le sens de mot aussi précieux et sacrés, aussi essentiels que le mot "Art", ou "Amour", sa noblesse, sa fonction, ses objectifs toujours et exclusivement "divins" (et ces artistes pourront être aussi des athées qui ont seulement le sens du juste et de ce qui est bien par conséquent aussi de ce qui est inadmissible, de ce qui est scandaleux). Aussi nous sommes contraire à toute forme de censure dans la mesure où nous sommes d'une part certains du sens de la responsabilité de tout auteur véritable et d'autre part certains aussi que toutes les images fausses ou malsaines serviront un jour prochain très certainement et à posteriori contre ceux qui se sont abaissés à les réaliser avec la malignité qu'on leur connaît, c'est à dire avec l'intention de nuire à la Conscience et d'en tirer par conséquent un indigne profit, donc toutes ces fausses oeuvres devraient un jour servir, espérons-le contre elles-mêmes car elles se sont toutes créées, inventées contre la Vérité qui on le sait est parfaitement indestructible et par conséquent en se créant contre le Beau, le Noble, le Bien, elles ne sont que dans la première phase de ce à quoi elles doivent toutes servir, c'est à dire à annihiler l'origine, la source même de toutes ces frauduleuses conceptions par conséquent à s'autodétruire elles-même et à détruire à jamais leur fausseté et le Mal  (c'est pourquoi nous avons toujours été d'accord avec la politique d'Henri Langlois de vouloir conserver toutes les images, même les plus abjectes car placées dans de bonnes mains - aussi bonnes que pouvaient être celles d'Henri Langlois - elles ne peuvent et ne pourront servir que le Bien). Ce qui me fait penser cela, ce sont toutes les images que nous avons d'Adolf Hitler qui aujourd'hui, écoeurent naturellement n'importe qui les regarde (je dis ici cela parce que j'ai été surpris de voir  l'autre jour reproduite dans le journal Le Monde ce triste et misérable individu qui s'était fait autrefois photographier dans ce lieu que l'on appelle le Walhalla, en uniforme de la Gestapo (heureusement pour nous tous en noir et blanc seulement car il n'y avait évidement pas de couleurs généralisée  à l'époque en photographie ou même en cinéma pour la simple et bonne raison qu'il y sévissait ! Cette bénédiction, cette richesse infinie que représente aujourd'hui la couleur dans ces deux branches de l'Art n'était pas commune et même c'était très rare à l'époque, cela était encore réservé à la peinture et à quelques exceptions). Donc cet assassin a osé se rendre dans ce lieu considéré comme sacré par tous les hommes qui servent le Bien et où ont été patiemment rassemblés les bustes des principaux grands maîtres à qui nous devons tous tant, par exemple dès que nous allumons la radio et écoutons de la musique classique ou même seulement dès que nous nous promenons dans certaines de nos rues et levons les yeux pour regarder des monuments, et de mille et une autres façons, car le très méchant et très ignorant loup qu'était Adolph Hitler a voulu défier vulgairement le monde en entrant dans ce lieu de mémoire, dans ce lieu religieux et en faisant le fanfaron dans la bergerie du Walhala, là où sont rassemblés les bustes de tous les êtres les plus gentils au monde, c'est à dire, pour chacun d'eux des inverses absolus de lui. Sa fanfaronnade de pantin microbien c'est d'avoir voulu y laisser une trace photographique éternelle pour mieux vouloir tromper le monde méphistolesquement en cherchant évidemment avec le mauvais orgueil que nous lui connaissons à se comparer ou même à se faire prendre par les spectateurs pour ce qu'il n'était évidemment pas du tout et cela pour les besoins de sa très microbienne propagande mensongère nasillarde. Évidemment, nous ne nous y trompons plus aujourd'hui, nous le voyons représenté en satané microbe qu'il a toujours été (sauf peut-être et sans doute dans sa prime enfance à certains moments - il faut du moins l'espérer) et qu'il sera toujours, devant le buste de quelqu'un qui, lui, par contre a été, est et sera toujours dans tous les temps un Immense toujours, tant son oeuvre est admirable et peut faire à jamais du bien. Je ne sais plus de qui il s'agissait au juste comme buste représenté à gauche du microbe, si c'était celui de Schoenberg, de Berg ou de Shumann, ou même celui de Beethoven, en tout cas il s'agissait du buste de l'un de ces êtres exquis qui au cours des siècles ont employés patiemment, avec raison, une grande partie de leurs temps de vie a toujours lutter de toutes la force de leur esprit, souvent avec grand bonheur, dans leur art, précisément contre ce genre d'olibrius minable, de sous minus. Vous n'êtes pas sans savoir qu'il a même eu l'affront, encore une fois mensonger, au passage, d'oser parler au cours de sa triste vie de 'surhumanité' en parlant de lui alors que nous le savons évidemment aujourd'hui à chaque fois qu'il employait ce terme, c'était de sous-microbe (même pas digne d'être un microbe) qu'il parlait (car il avait bien sûr confondu et inversé la Vérité: à force de mensonges il a perdu les pédales de tous sens commun et nous savons combien d'autres pédales il a perdu). En effet, il ne peut y avoir qu'une seule condition d'être minimale et normale auquel n'importe quel homme puisse un jour vouloir aspirer ou tendre, depuis le passage de  Siddhârta, c'est d'avoir au moins la chance d'atteindre au cours de sa vie d'homme ce qu'on appelle communément 'l'éveil' dans la bouddhéité. Cet homme enfin débarrassé du mal à jamais, enfin Bouddha, ne faisant qu'un parmi tous les bouddhas n'aura pas et n'aura jamais la prétention ni même l'idée de se nommer alors 'surhomme' mais il sait alors, entr'autre choses avec la véritable omniscience qu'il a enfin acquis grâce à cette extraordinaire métamorphose ce que veut dire simplement aussi le mot d''homme', également dans son sens le plus ancien, le plus secret ! Il sera enfin cet 'homme' véritable, cet homme ordinaire, ni 'sur' ni 'sous', car tout ce qui n'est pas digne de croiser le regard d'un bouddhas est intrinsèquement et consubstantiellement faux, malhonnête et erroné ou au mieux dans le doute, ce qui n'est jamais admis par un bouddhas qui lui ne doute jamais et n'en veut jamais à celui qui est dans le mal. Et c'est justement de ce genre de sous microbes tel Adoph Hitler qui ont été balayés heureusement grâce à la pénicilline de l'addition de tous les oeuvres d'arts véritables  et des combats de la Seconde Guerre Mondiale (comme sont balayés aujourd'hui par la même occasion tous les suppôts de  Sadam Hussein, l'empoisonneur des Kurdes d'Irak - à l'heure où j'écris ces lignes - ou comme a été balayé également Pol Pot au Cambodge, il y a quelques années). En effet, c'est justement ce que tous les grands maîtres artistes véritables sont heureusement parvenus à faire à l'avance: annihiler grâce à leur talent et leur art toute tentative de ce type dans tous les temps.

C'est ce genre de misérables crétins (mais j'aurais pu dire ici plus comme, par exemple, autodidacte de l'assassinat,  boucher, criminel et/ou 'génocidaire') que par exemple le grand Wagner ou même d'autres compositeurs merveilleux, comme Malher ou Rachmaninoff, ou Prokoviev ont  balayé dans tous les temps, et comme on ne peut pas être plus méchant qu'Adolph . Il s'agit, en bref, vous l'aurez sans doute compris de tout ceux qu'aujourd'hui nous pouvons avoir la chance d'écouter, en stéréo de surcroît, grâce à la radio, les disques ou les cd dans nos demeures respectives. Raisonnent ainsi la preuve de l'existence possible du véritable Walhalla où jamais aucun microbe du même genre qu'Adolph ou même seulement moins assassin que lui ne pénétrera jamais, de ce lieu béni où toujours le Bien réside, bref de ce Paradis perdu hélas pour certains et toujours, à jamais vivant aujourd'hui encore sur terre, car la source des vertus est indestructible. il s'agit donc d'Atlantide cet autre Paradis hélas pour certains perdus et que tous ces grands hommes admirables et merveilleux ont célébré en nous donnant par l'oreille ou par les yeux un avant goût délicieux  de cet univers magique et en en parlant, à travers leurs arts, à tous ceux qui en sont encore hélas privés pour de multiples raisons liées en grande partie à leur inconscience, leur désobéissance à Dieu, leurs mensonges, et enfin leur désir de fausseté ou de dissimulation. Ce lieu ne peut enfin exister et perdurer que par la bonne volonté d'hommes et de femmes responsables, éveillés, d'hommes et de femmes luttant toujours contre toute forme d'esprit malsain, avec pour seule arme le Saint-Esprit, la Justice, le coeur et la Vérité, ce qui évidemment condamne d'avance dans l'oeuf même, à jamais, ce genre d'individu peu recommandable n'ayant d'ailleurs jamais fait long feu.)

C'est parce que l'art pictural et sculptural a aussi été délivré de la nécessité de représenter la figure et de cette idée conventionnelle, surannée et préjugée du "réussi" (quelque peu prisonnier des catégories du religieux, il est utile de ne pas l'oublier) que l'on peut d'emblé dire que l'Art a enfin pu admettre non seulement l'abstraction comme une de ses possibilités, mais aussi et enfin "l'erreur" comme une forme visible et souhaitable de la représentation non censurée. Francis Bacon étant, nous pouvons je crois le dire avec exactitude, le précurseur, le fondateur de ce que l'on pourrait appeler justement ici ''error as Art", de l'"erreur" comme Art. Si nous regardons l'Histoire de l'art sous la lorgnette du religieux, par exemple toute l'iconographie judéo-chrétienne ou même bouddhique nous dirons que cette 'erreur' peut être considérée de ce point de vue par extension et d'une autre façon comme le "péché", c'est à dire aussi toutes ces images, certaines historiques maintenant aussi, dont je parle plus haut qui ne devraient un jour servir, et ne craignons pas ici de le prophétiser en espérant que cela s'avèrera un jour dans la réalité, à l'instar de l'image de ce microbe d'Adolf H trichant au Walhalla, à l'inverse d'elles-mêmes en ne trompant enfin plus personne du tout!

Ces images s'opposant avec évidence à toutes celles émanant du Saint-Esprit (comme la fresque de la chapelle Sixtine du Vatican peinte pour mettre en garde tous les visiteurs du théâtre à la fois céleste, terrestre et des menaces infernales du monde que la Conscience et le Saint-Esprit ont permis de réaliser à l'immense Michel Ange) par conséquent aux images 'réussies', aux images 'parfaites', aux images où la Grâce et le bonheur nous renseignent sur l'existence de ce possible offert à l'homme qui peut, à force de recherche le trouver, tentent de s'opposer aujourd'hui les images de l'imparfait, de l'imperfection, du raté, les images du pourri, de l'ordure, de l'abject, du vulgaire, du dégoûtant, les images du mensonge et de l'immondice (mais nous le savons depuis toujours par les témoignages d'un Gérôme Bosch, d'un Bruegel ou même d'un Grünewald ou des milliers de grands maîtres du passé qu'elles ont toujours existées ces images mais à une époque où il ni avait pas le témoignage de l'audio et du continuum filmique, ou il n'y avait pas l'exactitude de la photographie, de la cinématographie ou de la vidéo et nous avions cependant été avertis en couleur de nous montrer vigilants à l'égard des monstres qui y étaient représentés).On pourrait penser que ces images qui ne valent rien, dont on se détourne avec honte, sont même prédestinées à la poubelle, à être brûlées avec les immondices (comme certains ont cherchés malheureusement à brûler dans d'autres temps heureusement à jamais éteints la recherche de la vérité) car évidemment elles sont toutes parfaitement laides, mais aujourd'hui, au lieu de cela, nous sommes certains qu'elles serviront toutes un jour, compte tenu de leur évidente et incroyable laideur, inimaginable même à avoir été seulement conçues ou engendrées par un quelconque esprit humain, et cela pour n'importe quel enfant des générations à venir les regardant, qu'elles ait pu être même seulement réalisées des propos ou des objectifs finalement merveilleusement et diamétralement opposés en tout point à ce qu'elles ont voulu servir avec complaisance car elles sont, en vérité, si moches, qu'elles agissent immédiatement comme un faire valoir du beau, du grand, du noble, du vrai, avec cette netteté de l'évidence et de sa laideurs sur toutes les consciences humaines dignes de ce nom.

Le spectateur se retrouve 'perdu' dénué d'une possible recherche de référent. Ce non figuratif au sens de non d'emblé descriptible, nommable, perceptible comme une image possible du réel, d'une forme du vivant reconnaissable auquel le peintre, le photographe ou l'artiste se réfère en priorité comme par exemple la représentation d'"un homme", d'"un animal", d'"une plante" ou/et d'objets de toute nature reconnaissables : "chien", "oiseau", "mimosa", "vase", ouvre la voie, grâce à l'évolution de notre conception de l'art, de notre regard enfin libéré (et dénué de censures) sur une nouvelle interrogation fertile de ce que peut-être et doit-être une oeuvre d'art. L'"erreur' est enfin très fertile car si une bonne partie de l'art du XXème siècle a ressenti da nécessité de absence du référent dans l'Art notamment par l'Abstraction (par exemple) et la nécessité de se "dépayser" par l'image, d'aller vers des contrées inexplorées de l'esprit, de chercher et voyager toujours vers "ailleurs", Francis Bacon a voulu commencer de nous interroger du côté de l'''erreur'. Grâce à lui l''erreur' si représentée peut-être reconnue comme de l'art véritable à part entière parce que bien peinte, bien représentée, ce mot contient bien sûr le mot d'"errance", un voyage malgré nous-même, dans ces contrées où le sens a été perdu, ont été perdus tous les repères, ce qui nous relié les uns aux autres non pas pour évoquer une nécessité  d'auto-destruction, un appel vert la Mort, mais par leur révélation, par cette cruauté mise à nue, comme une mise en garde, une béquille possible d'une image sur laquelle s'appuyer en esprit, pour une possible fondation d'une construction mentale à venir, comme un passage malheureux de l'être. Au même titre qu'en poésie l'Enfer de Dante dans la Divine Comédie nous parle de lieux maudits et terrifiants que seul l'artiste véritable (au coeur pur et droit) a le droit d'aller visiter se sachant investit d'une mission et s'étant donné le devoir de nous avertir, de nous mettre en garde et de nous conduire, si possible, après la description du Purgatoire, au Paradis céleste).

Il s'agirait de la nécessité de révéler ses "erreurs" par le truchement de l'Art, ses "fautes", des péchés (si j'ose dire en employant ici des catégories chrétiennes), 'erreurs' comme expériences, comme révélation, non pas pour attirer et tromper le spectateur mais pour le prévenir, le mettre en garde, éventuellement l'éloigner.

Bacon est donc pour moi d'une certaine façon aussi le précurseur et le fondateur de ce mouvement qui s'intéresse à l'erreur comme oeuvre d'art.

L'objectif étant bien sûr de réaliser aujourd'hui, dès que possible et continuellement si possible, une possible synthèse et interaction de tous les arts entre eux qui délivrera ontologiquement l'Art du seul dire propre au langage de la parole articulée ou à l'expression artistique qui relève d'un seul médium artistique utilisé pour dire ou pour créer car celui-ci n'est jamais représentatif à lui tout seul d'une idée à exprimer ou même de ce "Tout" au service duquel l'Art est.

Nécessité donc d'une mise en garde, d'une méfiance toujours constructive devant l'apparence d'un mot, d'un texte à cause de la fascination qu'exerce le mot et notre adhésion à son sens qui fige souvent à tort le concept de façon définitif. Nous sommes toujours trompés par le mot comme lorsque nous entrons dans une ville que nous allons accepter de nommer "Paris", "Rome" ou "Moulinsart", comme lorsque nous entrons dans une rue qui s'appelle x ou y, "Newton" ou "Einstein", "Rimbaud" ou "Molière". En nommant , en acceptant de nommer nous décidons, nous acceptons de nous tromper nous-même, collectivement, sur telle ou telle chose, que cette chose soit un papillon, une fougère, un parti, un tableau, une religion. Aussi celui qui a le droit véritablement de parler, celui qui a le droit d'écrire ou de dire sait toujours qu'il trompe l'autre car de façon absolue, ni le mot, ni l'image, ni les sons ne peuvent dire, représenter. De même qu'un nom propre ne sera jamais la personne elle-même et que celui qui croira qu'il s'appelle d'un nom propre ou même d'un prénom sera trompé, se trompera et trompera. Mais j'aurais pu dire aussi le contraire en disant que le nom propre et le prénom désigne l'être, que le mot a un sens véritable et que lorsque je suis rue Gay Lussac c'est vraiment la rue Gay Lussac qui est devant moi et qui s'ouvre sur le Panthéon. Mais quelle rue Gay Lussac? La mienne seulement. Il y a autant de rue Gay Lussac que de personne qui s'y promène en ce moment, autant de point de vue, et même si je date et je pose une heure sur le cadre de l'image de la rue Gay Lussac que je vais photographier ou prendre en vidéo, ce sera à 25 images par seconde, l'une des image de la rue Gay Lussac dont le nom, s'il a une utilité pour mille et une raison que l'on comprend comme nécessaire, n'est qu'un mensonge, un merveilleux mensonge comme nos "identités" respectives. En disant la vérité, et c'est là le paradoxe de la vérité, nous trompons, nous mentons vrai. Je parle ici d'une vérité commune, comme "il fait beau", il fait chaud", toute ces vérités communément admises qui provoque, si elle sont bien dites l'adhésion de celui qui l'écoutera, ou qui l'entendra. Aussi le cinéma et la vidéo nous aide à comprendre qu'il y a, à 25 images par seconde, 25 rue Rue Gay Lussac, par seconde différente, par personne qui s'y trouve, mais aussi toutes les rue Gay Lussac qui ont existée, toutes celles qui sont conservée dans notre mémoire. Le mot "Gay Lussac" sera une sorte de sésame qui nous permettra d'aller rechercher ce qui se rapporte à ce mot, toutes les illusions, toutes les croyances, toutes les histoires qui ont un lien avec ce nom, de la même façon que l'on tape un mot ou un nom sur le moteur de recherche Internet et qu'on plus ou moins une infinité de choix pour ce mot.  

Prenons un exemple, la simple phrase suivante : "La vie est belle" (et nous avons vu dans le merveilleux film de Benigni ce que cette phrase utilisée comme un titre peut donner comme développement cinématographique par ce génie qu'est Benigni et donc, par conséquent, peu contenir virtuellement comme autres possibles de toutes sortes) cette phrase est évidemment d'emblée vraie et fausse. Elle sera vraie bien sûr pour toute personne étant en bonne santé et heureuse à la fois en ménage ou même seule. Elle sera fausse pour toute personne qui souffre, pour toute personne en colère, pour toute personne opprimée. Pourtant dire cette phrase, y croire, l'écrire même, malgré le malheur, comme dans le film, peut rendre la vie belle, très belle, la transformer. Les mots agissent donc sur la psyché, sur notre psyché, les mots sont donc par essence magiques, quand ils sont bien employés, car ils impliquent ontologiquement l'adhésion de celui qui les écoute, qui les lit, même si heureusement cette adhésion reste critique, même si celui qui les entend n'y croit pas. Cela est valable pour les images, pour les sons, pour toutes les formes d'expressions artistiques qui sont donc des trompe-la-mort, qui sont comme le Dama d'Ambara, enchanter la mort que Jean Rouch a filmé avec Germaine Dieterlen en 1974 en Afrique chez les Dogons des rituels à la dispositions des hommes pour "enchanter la Mort", comme toute fête rituelle, comme les Carnavals, les cérémonies.

Les mots employés comme seule forme d'expression entre les hommes nous le savons sont condamnés depuis longtemps car nous l'avons vu, même s'ils croient exprimer une part de vérité ils ne sont qu'une illusion d'une partie de la vérité. De quelle vérité? De celle dont se croit peut-être à tort ou à raison dépositaire le locuteur? Et d'abord quelles sont ses motivations ? Quel(s) but(s) poursuit-il ? (C'est ici comme lorsqu'on remplit les papier pour créer une Association ou une Fondation et il faut rédiger une déclaration sur les buts poursuivis par cette future association, cette fondation de façon à renseigner honnêtement les fonctionnaires de l'Etat et qu'ils puissent savoir tout de suite si l'activité ne constituera pas une menace pour la société mais aussi, pour que, au cas où vous ne feriez pas ce que vous avez écrit ils puissent vous rappeler à l'ordre, il y va ici de l'exercice d'un contrôle possible du Pouvoir comme lorsque vous arrivez aux Etats-Unis et qu'on vous demande des renseignements sur les buts de votre voyage).

L'homme connaissant la limite des mots a cherché à améliorer cette évasion que procurent les mots en joignant aux mots, les images et les sons (certaines fois même les odeurs et les sensations physiques comme dans certaines salles expérimentales de la foire du trône) comme si son désir de croire était conscient de la limite du sens des mots eux-mêmes et avait besoin, pour adhérer à une croyance dans une idée ou autre chose de plus de sensations encore que la consistance sonore ou graphique d'un mot. Comme un besoin de vérifier par de nombreuses autres illusions que son adhésion est justifiée.

Un peu comme lorsqu'on cherche la définition d'un mot on se réfère à la définition existante dans un dictionnaire et sous prétexte que ce mot a un sens inscrit dans le dictionnaire on l'admet et on le fait admettre à son entourage car on cherche un terrain d'entente, une sorte de haute autorité, une sorte d'arbitre en invoquant un texte auquel on se réfère alors comme on se réfère à une loi en supposant d'emblé qu'elle est bonne et qu'elle est un résultat acceptable, une postulation de départ digne de confiance (que l'on ne remettra en question que si on cherche à l'améliorer ou à disserter ou à trouver ses failles). Cela implique donc tout d'abord que l'auditeur croit à l'existence réelle du mot invoqué, qu'il croit à lsa formulation écrite et qu'il croit que ce qu'il y a écrit après les deux points c'est le sens du mot inscrit. Cela implique donc de la part des deux personnes une même éducation, une même formation.

Or on le sait bien quand on est enfant: rien de cela n'est vrai d'une façon absolue et lorsqu'on regarde nos parents ou grands-parents nous expliquer le fonctionnement d'un dictionnaire on a quelque fois même pensé alors: "ils le croient"; "faisons comme s'ils avaient raison"; "il vaut mieux croire qu'ils ont raison"; "ils croient que parce que c'est écrit, c'est vrai"; "mais ce n'est vrai que là-bas, sur cette page"; "pourquoi  alors la définition au-dessus n'est pas mise à la place de celle qu'on nous montre car en fait on pourrait lire autrement"; "il y va là de la convention liée à la croyance". Mais peu à peu l'erreur (si j'ose dire ici, dans ce texte qui est consacré à cette notion) que nous faisons tous c'est d'oublier nos raisonnements d'enfants, nos doutes légitimes et de condescendre à croire mordicus à la norme communément admise, à cette convention ambiante, à ces préjugés, à ce terrain d'entente sans doute parce qu'il s'avèrent simplement utiles pour ce que nous allons croire être un outil au service de meilleures relations entre les hommes, le langage.

Mais on est entré alors dans le dénominateur commun et on ne peut ou ne pourra qu'en sortir que par l'Art, c'est à dire au besoin en reforgeant, en reconceptualisant les mots eux-mêmes par nous mêmes, voire même en recréant qui sait de nouvels alphabets, de nouveaux mots, de nouveaux système d'équivalence et qui sait en cherchant à remettre en scène le monde lui-même non par rapport à ce qu'on nous a dit qu'il est ou qu'il a été ou que la majorité des gens croient qu'il est mais par rapport à ce que nous souhaitons qu'il soit, à notre façon bien à nous de disposer de cette liberté de pouvoir redéfinir par nous-même toutes les notions y compris celle du bien ou du mal non pas par rapport à une époque la notre, ou par celle qui est passée mais par rapport à notre sens du juste lui-même, non pas seulement pour nous faire plaisir mais par rapport à l'idée que nous nous faisons de ce qui est juste, du plus juste encore, voire même d'un 'surjuste', d'un 'extra juste', de l'Ethique, de l'Equité, de l'Universel (en ce qui me concerne c'est ce que j'essaie d'appliquer) par rapport à nos aspirations pour faire advenir une époque meilleure toujours en avant de nous, heureusement, car on se rend bien compte que tout est perfectible et que nous en sommes toujours, à chaque instant, au début de la Création elle-même, même si celle-ci est extrêmement âgée et qu'elle est la somme de tous les efforts accomplis par ceux qui ne sont plus dans leur corps. 

D'emblé il y a donc une certaine tromperie à vouloir s'entendre sur la définition d'un mot, même si la démarche est louable en soi que de vouloir chercher cette définition commune, son sens exact, il relève de l'approximation et de la supercherie, il s'agit même d'une escroquerie mentale et même dans l'honnêteté la plus absolue à la vouloir cette définition il existe toujours une part d'aliénation dans cette adhésion au  système du langage que l'on subit, en croyant le maîtriser suffisemment alors que l'une de ses fonctions et peut-être celle de nous maîtriser, nous ses esclaves consentant, avec en plus l'outrecuidance de nous croire libre. La pensée est donc à la fois cette vaste prison où nous croyons être libres, manichéens mais aussi heureusement et malheureusement de très nombreuses autres choses.

Comme un musicien lisant une partition qui la déchiffre en la jouant car il connaît et a appris le code. Il peut donc en communiquer la teneur donc la pensée musicale et d'une certaine manière aussi comprendre à travers la transparence du texte musical son auteur et peut-être la genèse de cette composition cadeau. Une vraie liberté existe pour ce musicien, celle qui consiste à lire et à traduire les notes, en y introduisant sa propre interprétation originale, son son propre c'est pourquoi il peut y avoir 100000.....0000... interprétations différentes d'un même texte musical, d'un même texte écrit, par la lecture à vois haute et nous nous sentirons proches de l'un ou de l'autre de ces voies(voix) possibles, en concordance. Comme autant d'interprétations d'un objet, ou d'un paysage par le dessin ou la sculpture qu'il y a d'individus, comme ces Turner du même payasage, toujours différents à chaque fois, comme ces Cathédrales toujours différentes, car aucune touche exercée par la main de l'homme ne peut être dosée avec la même intensité d'une fois sur l'autre, car ce qui frappe le regard et que l'on cherche à traduire n'est jamais tout à fait vu ou compris de la même façon, comme si chaque instant était vraiment unique et toujours différents pour peu que l'on accepte de le contempler et de la comprendre. De même pour moi qui est dessiné des centaines de fois le visage de Michèle Finck, je n'ai jamais réussi à refaire deux fois le même visage ou le même traits. 

En fait ce que l'on traduira sera toujours une nouvelle approximation de la chose, une nouvelle version avec plus ou moins de bonheur ou de talent, mais il s'agira là de tentatives de lecture de la réalité et de tentatives de transcription dont l'interprète aura la liberté à son tour de nous offrir sa propres version.

La musique est alors comme la lecture de ce texte à la fois une prison et une liberté, une peine et un plaisir.

Plaisir nous l'avons par exemple lorsqu'on ne peut pas quitter un roman comme celui de La Chartreuse de Parme de Stendhal tant l'aventure est passionnante, mais prison car nous voilà prisonnier de la croyance induite par les mots que nous parcourons et qui composent le texte, le sens du texte que nous subissons en victimes consententes et sur lequel nous ne pouvons pas agir.

Passionnés que nous sommes à connaître la suite, à acheter le tome 2, à voir où nous conduit cette histoire, la pensée, l'esprit de l'auteur.  En fait nous sommes totalement sous son charme et à la merci de l'auteur, esclaves consentant, même si nous nous croyons maître du langage, et même de possibles critiques, ou même de possibles interlocuteurs de Stendhal lui-même que nous voulons remercier du plaisir qu'il nous a donné.

Des réflexions nous en avons, des questions nous les poserons car nous avons le droit d'exister et nous voulons pouvoir exister par rapport à l'autre, l'auteur (bizarre ce mot d''autre' si proche de celui d''auteur', on a l'impression qu'il le contient même: l''autreu', si j'ose écrire, l'Autre serait toujours un auteur potentiel), car nous souhaitons nous donner l'illusion d'être capable d'entretenir avec cet auteur, illustre, dans ce cas, ou pas, dans un autre cas, un dialogue peut-être fécond, flattant ainsi aussi au passage notre ego, notre désir de croire que nous avons une quelconque utilité à réfléchir aux choses de ce monde et qui sait offrir modestement notre contribution, un peu de nous-même, de ce que nous sommes devenus en supplément à la richesse déjà si considérable du monde, un petit peu de notre complémentarité ou même au pire de la contradiction avec le texte en cause mais qui présuppose de toute façon de notre part toujours une adhésion au préalable au code du langage dénominateur commun ou même dans le cas d'une oeuvre écoutée à la transcription de la musique en note dans une partition.

Heureusement il n'est pas nécessaire de savoir lire la musique pour pouvoir l'écouter, comme il n'est pas nécessaire de savoir lire pour comprendre une phrase lue ou dite si elle parle au coeur, ce qui me permet d'ajouter ici que les analphabètes musicales ou autres sont sûrement capables de s'émerveiller autant que moi qui bien qu'ayant un peu lu et beaucoup entendu de musique recherche toujours en moi cet état de "virginité", de premier contact par rapport à l'oeuvre à écouter ou à voir de façon à être toujours dans cet état constant de 'première fois' qui facilite un émerveillement possible même si à la longue je dois reconnaître que j'ai acquis grâce à cela un jugement sûr qui est celui d'un connaisseur.

Donc même avec l'ouverture d'esprit d'un analphabète on sera alors de possibles auditeurs et d'une certaine façon aussi de possibles esclaves consentant ou pas d'un texte ou d'une musique qui pourra par exemple être entraînante.

Son pouvoir sera sur nous, s'infiltrera en nous, agira en nous, capable de nous transformer dans un sens comme dans un autre, de nous faire agir ou de nous ennuyer! Nous subirons alors l'image, le décor, la musique, le texte comme au théâtre ou dans un film, avec fascination ou indifférence, voire même nous serons d'une certaine façon hypnotisé car c'est de notre adhésion qu'il s'agit sur scène ou de notre rejet en tout cas on cherche à capter notre attention et c'est elle qui est alors sollicitée par ce que nous entendons et voyons qui par son mouvement, ses couleurs, ses sons, ses décors et les acteurs concentre notre entendement et cherche à produire peut-être l'effet escompté qui sait même à nous manipuler.

Un peu comme lorsque dans notre berceau nous avons vu apparaître un jour un ours en peluche et que soudain nous avions le choix entre rejeter cet ours ou nous intéresser en lui prêtant attention! C'est alors que nous avons peut-être même accepté de partager le sens du mot "ours" qu'on nous a proposé d'accepter en nous présentant l'objet en question. Nous avions accepté d'adhérer au sens commun de ce mot, à sa sonorité en investissant le son de ce mot dans la chose présentée: l''ours' et nous savions à l'instant même que nous étions entrain de nous berner nous-même en y croyant, de nous tromper nous-même, car nous avions finalement préféré comprendre qu'il était préférable pour nous de 'jouer' "comme si" c'était vrai et ainsi à nous faire ainsi croire cela car tous compte fait mieux valait qu'il fut là, avec nous cet ours en peluche près de nous dans ce lit plutôt qu'il ne fut pas là, car au moins il était une sorte de compagnie, il variait de l'ordinaire en nous donnant un sujet de réflexion: on pouvait par exemple regarder chacun des yeux, les coutures, les poils, cela nous changeait de notre drap, de notre lit, ou du décor de cette chambre inatteignable cloîtrés que nous étions dans nos berceaux où nous devions patienter des heures infiniment longues jusqu'à ce qu'on veuille bien daigner s'occuper de nous.

Je suis donc moi-même ici esclave des mots et de leurs sens, composant avec ceux-ci et croyant même être libre grâce à eux qui me permettent de traduire mes pensées, mais je ne suis en réalité qu'un esclave libre et prisonnier. Il s'agit de la même liberté que celle que nous avions enfant avec le petit ours ou avec le drap, nous ne faisions que patienter, car en définitive il s'agit à la fois d'un travail mais aussi d'une patience, comme si nous avions un tricot de mailles d'un pull-over dont les mailles seraient en mots à terminer, une sorte de texte textile couvert de mots. Cet esclavage est la même chose avec le dessin, avec la peinture, avec le cinéma ou avec la vidéo ou avec toutes les formes d'art faisant appel à l'imagination, à la pensée, à la matière: il s'agit d'un esclavage qui nous libère, un esclavage d'homme libres car nous sommes en permanence confrontés et contraints par la matière et pas ses lois quelle soit faite de mots ou de sons même si nous cherchons à toujours oser plus.

Et c'est alors que l'on fera appel par exemple au dictionnaire, un outil magique: il va prouver que nous avions raison ou que nous avions tort. Pourtant le mot ne peut jamais exprimer complètement la vérité dans sa totalité mais seulement donner une illusion d'une infime partie de la vérité, liée au sens général communément admis au travers du concept, un trompe-la-Mort lui aussi.

Car ce qui est paradoxal, soit dit en passant, c'est que nous avons aujourd'hui à notre époque d'Internet un mot enfin ouvert, comme une histoire d'un mot, puisque celui-ci apparaît référencé dans différentes pages et qu'il nous ai donné de pouvoir toutes les découvrir. Un mot c'est un infini à lui tout seul et s'il est souvent un mensonge, il est souvent aussi une vérité.

A la longue, leur insuffisance, leur très difficile capacité à dire vrai, à tout nous révéler, ont prouvé plus d'une fois leur caractère néfaste, dangereux notamment par ces oppositions de termes employés qui peuvent dire une chose et son contraire. Les classifications arbitraires en tout genre sont elles aussi responsables de ces nombreuses divisions non seulement entre les choses mais entre les hommes comme par exemple l'existence de nos partis ou clubs, de certaines de nos croyances, ou même de certains de nos doutes.

Bien sûr ce sont les mots qui constituent un véritable danger car ils engendrent la crédulité et ils peuvent se révéler néfastes à cause de soudaines certitudes partisanes pour lesquels même certains d'entre nous, les plus stupides, sont hélas même prêts à se battre physiquement ou même pire à mourir, comme si une croyance du genre de celle de l'appartenance à un pays, à une nation ou même à une région du monde ou même à un Univers quelconque pouvait valoir notre mort (ceux qui le croit ne donnent pas cher de la vie d'un homme et ne croient donc pas valoir grand chose eux-mêmes - il ne faut jamais les écouter, ce sont des menteurs car ils y a autant d'Univers que d'individus, que d'animaux, que de plantes au monde ou que de points dans l'espace).

Absurde! car s'il est certain que nous utilisons une langue partagée avec d'autre, une façon de penser ou même que nous avons baigné dans une culture nous sommes bien tous très différents, nous n'avons jamais le même point de vue, nous ne sommes jamais fait des même paysages, des mêmes lectures, des mêmes aliments, des mêmes sons et  même si nous étions tous avec le même visage, identique des clones, comme des machines nous ne pourrions appartenir à rien. En réalité nous nous donnons l'illusion d'appartenir à une famille, nous faisons "comme si" car cela vaut mieux, cela nous arrange (comme pour l'ours de tout à l'heure dont nous avons accepté le sens et le son et que nous avons accepté de nommer 'ours'), comme nous recherchons l'amitié ou du moins des interlocuteurs nous cherchons alors à croire de façon abusive que nous faisons parti d'un groupe d'homme, que nous sommes d'une ville, d'une nation, d'un continent, d'une planète ou même d'un univers, d'une religion tant notre besoin de le croire permet ce trait d'union avec les autres car cela nous arrange et c'est l'intérêt qui motive ce désir d'appartenance car en nous mettant ainsi au service d'idées ou d'individus nous avons accepté de nous soumettre, d'être les esclaves d'idées ou d'oeuvres que nous n'avons pas forgées nous même, nous nous nions en tant qu'individus au sens d'individualisme, d'être ayant une nature encore sauvage ou même de possibles créateurs, de possible penseurs du monde par nous-mêmes, au profit de celui qui a besoin de parler, de notre écoute, qui sait même de notre voix, de nos bras. C'est lui que nous avons tacitement délégué pour nous représenter dans la peinture, la littérature, la musique, l'architecture, le cinéma, ou toutes les formes d'art, c'est lui qui est cette part de nous-même qui traduit le mieux ce que nous aurions souhaité dire mais que nous n'avons jamais eu le courage de dire par nous même ou de chercher et c'est ainsi que nous sommes heureux même de nous être fait avoir. Nous appartenons alors en oubliant l'essentiel que l'univers, tous les univers c'est Nous, qu'ils sont une partie de nous et que nous avions donc la possibilité comme tous les artistes d'offrir au monde, la richesse infinie de notre monde intérieur par de possibles créations (et nous avons ainsi renoncé à nous connaître, à nous explorer ou en tout cas à exploiter ces capacités infinies de création, d'enchantement, d'émerveillement de nous-même et bien sûr nous avons renoncé à avoir la réponse sur le Tout - or cette réponse existe toujours quoiqu'en dise tous ceux qui ont renoncé à trouver cette réponse ou même à la donner si toute fois il en connaisse une partie).

Nous appartenons momentanément au regard et à l'entendement des autres et nous devenons leur mémoire, au mieux une référence, comme si nous appartenions à un film comme un personnage mais l'idée d'appartenir implique bien sûr l'idée de propriété et celle-ci si elle est à encourager toujours pour développer le sens de la responsabilité n'existe pas en vérité absolue et ultime grâce à l'existence de la mort ou parce que tout appartient à Dieu qui transcende nos égoïsmes, car ayant tout, il a tout donné et partagé, confié en gestion. Car s'il nous est donné quelque chose c'est de façon transitoire, rien ne nous appartenant jamais. Même Picsou sait qu'il n'a rien et que sa motivation est de gérer au mieux le trésor commun de l'humanité pour permettre à tout de fonctionner correctement, en espérant que personne ne manquera de rien, même s'il est avare (son avarice cache simplement le désir de la stabilité des prix, des monnaies, pour qu'il n'y ait pas d'inflation, de façon à ce que même les plus pauvres s'y retrouvent!) Donc croire appartenir à un groupe d'homme, à une famille, à un parti, une nation ou même une civilisation, à quelque chose, à quelqu'un ou même à un mot c'est chercher quelque part à s'achever, à se définir à se rendre prisonnier d'un mot ou d'un concept. Pourtant l'amour est peut-être l'exception à cela. Mais c'est ici ne rien comprendre au capitalisme véritable que de croire que l'on cherche à posséder, si ce n'est pour permettre aux autres de posséder ou même de partager d'une façon juste et équitable les biens dont on a la responsabilité ou l'entreprise. Le véritable capitalisme est comme l'art véritable. Une  fois le tableau achevé ou le film terminé il est offert sur le marché et même s'il a coûté une fortune, une vie ou plusieurs vie pour être réalisé ce tableau peut-être vu de tous gratuitement, ce film peut être vu de tous pour un prix symbolique...

de détestable tant notre désir de liberté, de nous croire sans chaîne est la condition spirituelle que nous recherchons pourtant nous avons dit plus haut que nous sommes esclaves ne serait-ce que de ce que nous entendons ou voyons. Comment concilier ces deux apparentes oppositions paradoxales?

Car il y a plus large encore la civilisation entière, les époques à venir et plus encore l'Univers en entier et peut-être même à toutes les dimensions de tous les Univers qui semblent passer par nous, y compris l'alpha et l'oméga si seulement ceux-ci ont vraiment un jour existé ce qui revient à dire que finalement nous devons reconnaître que nous ne nous appartenons pas ou que si nous appartenons à quelque chose c'est à la vie sous toutes ses formes et que notre âme, si elle existe comme je le pense, n'appartient même pas à la mort mais à Dieu !

 qui limite aussitôt l'homme en lui donnant une étiquette, comme son nom même de famille et auxquels, le pire, même de bonne foi et le plus honnêtement du monde certains d'entre eux ont même adhérés.

Un simple exemple serait celui de nous faire dire, par exemple que nous avons devant nous, ci-dessus, dans l'une des images francisbaconisée liées à ce texte, la certitude qu'elle peut-être aussi la représentation manifeste du "flou" en oubliant alors, ) cause de ce terme employé, réduction propre du code du langage qui a tendance à étiqueter, à définir, à conceptualiser de façon juste (mais on peu le penser ici malgré tout de façon toujours abusif, car le mot est aussi une violence faite au monde, à l'objet défini, par la pensée exprimée lorsqu'on oublie alors de ne pas tenir compte de l'infinitude du référent défini puisque celui-ci porte toute chose en lui et peut virtuellement aussi représenter toute chose en soi, comme par exemple au sujet de ce flou oublier qu'il contient en lui-même aussi du "net", le net de ce flou, si paradoxale que cela puisse paraître et bien sûr bien d'autre choses encore dont je parle un peu ici et une infinité d'autres choses encore dont je pourrais parler mais qui à elles toutes ne pourront jamais parler et dire ce que l'on voit dans cette image ou même ressent grâce à l'image et à son immense pouvoir sur nous mais qui sera peut-être une invitation pour le lecteur à aller la voir s'il ne connaît que le texte, autrement dit il s'agit toujours de publicité, c'est à dire de rendre public en parlant d'une façon ou d'une autre d'une chose, ou d'une image ou même d'une musique par l'usage des mots, bien que celle-ci souvent n'oblige aucunement, comme la publicité cherche à le faire à nous rendre complice ou à adhérer aux mots évoqués, écrits ou dits, à la phrase.

Les mots sont responsables du meilleur et du pire. Ils ont rendu avec le dessin possible l'architecture et le décors qui nous entoure, mais ils nous ont appris à éviter de tout dire, par honnêteté ou parce qu'ils contiennent  en eux-mêmes une part de malhonnêteté, c'est à dire c'est obligation qui nous est faite en les employant à adhérer à leur consubstantialité de sens en investissant notre être et la justesse de notre être, c'est à dire notre équilibre, et par conséquent l'Univers, dans le sens et le son qu'ils cherchent à produire en cherchant à dire la Vérité alors qu'il ne s'agit toujours que de fragment de vérité, d'illusions, dans la mesure où le lecteur ou l'auditeur adhère même de façon critique à la spéculation proposée sous forme de mots en perdant ou gagnant alors par excessive fascination et confiance dans le sens commun des mots ou des sons que ceux-ci peuvent revêtir leur intégrité. Comme si l'homme avait besoin qu'on lui fasse croire des histoires en permanence sous prétexte qu'il a adhéré à une langue, comme si l'homme cherchait dans ce qui lui ai dit ou dans ce qu'il se raconte avec des mots une croyance possible, un but, à être fasciné ou même pire sa Mort, comme s'il devait en permanence s'appliquer pour chaque terme un peu de cette méthode Cué qui consiste à y croire, à s'auto illusionner, comme si sachant qu'il refusait d'y croire il était un musicien ne sachant plus faire résonner un son ou jouer d'un instrument, comme si il avait conscience qu'il était cet instrument capable de jouer lui-même des mots eux-mêmes instruments pour dire Sa vérité qu'il sait d'avance être une auto illusion par auto persuasion, parcellaire comme les mots eux-mêmes dans le vaste champ planétaire et stellaire du langage, comme si ces mots employés cherchaient à parler de l'Énigme éternelle de l'Homme ou même était de nature par leur juxtaposition à lui révéler son propre secret ou même le secret de l'univers entier alors que même s'il parvenait un  jour à savoir quelque chose là-dessus de façon vraiment sûr en ayant découvert la Vérité Ultime et Absolue, il aurait de toute façon à continuer son bonhomme de chemin avec c(s)es mots à la fois si réducteurs et parfois si riches de sens créant avec toutes choses une distance  liée au "comme si" cela était vrai.

La possible disparition des critères et/ou des genres (classification) en vue de libérer enfin l'Oeuvre d'une logoré trop pontifiante qui fait oublier l'essentiel: le plaisir simple de la découverte et de l'émerveillement face à l'objet ayant atteint ou pas le statut d'oeuvre d'art et qui n'a d'autre but que la fonctionnalité de l'oeuvre au sens ou la classer c'est l'introduire dans un champ, lui donner une dimension, la limiter, comme lorsque l'on parle d'un  nom propre: Paris, par exemple, ou Laury car si on cherche la publicité de ces entité que sont Paris ou Laury on classe dans le mot défini et réducteur des milliards de choses différentes et le mot s'envisage alors infiniment. Donc mot ouvert, multidimensionnel obéissant en réalité à la volonté d'êtres liés et peut-être coinces par l'existence des mots comme par exemple celui de"chronologie" qui interfèrera avec tout ce qui est à comprendre et à mettre en relation avec ce mot comme par exemple par des esprits désireux d'"ordonner" au sens où ce mot est lié à "chronologie" mais aussi inclus dans le mot "ordinateur".

On est en droit de penser ici que ce travail autour de l'existence des mots et des corrélations qu'ils sont capables d'entretenir entre eux sont de même nature qu'entre les images ou  les sons ou entre tous les éléments existants et bien sûr entre tout et qu'il a été néanmoins  nécessaire malgré le danger que cela représentait pour l'esprit humain ayant tendance à être trop crédule et que ces mots avaient obéis, à l'avance, dans ce besoin qu'ils ont souvent de fonctionner comme dans une collection à présenter en exposition à la simple exigence des machines que nous utilisons aujourd'hui et qui nous utilisent.

En vérité les siècles tous ont concourus au résultat actuel, et ce besoin de nommer et de classer, ce besoin de définir toute chose pressentait sans même le savoir sauf chez les auteurs de sciences-fiction, comme de véritables précurseurs les "ordinateurs" actuels à qui il faudrait un jour donner à "manger" comme on a donné à manger à la télévision, créant avec cet outil, la possibilité de mieux nous réunir en créant des ouverture dans le temps et l'espace de partout en une seule et même maison commune ouverte sur les temps à venir, maison commune aux multiples cloisons nous donnant l'illusion d'avoir un lieu à nous nous appartenant sur le papier même notifié ou même officiel, de différents noms auquel nous avons chacun de nous pris l'habitude de croire en nous auto illusionnant devant le terme inscrit de façon à croire  que parc qu'inscrit il correspond à la vérité, car bien que différents tous ces noms sont tous chacun de nous, investis qu'ils sont chacun d'entre eux de la responsabilité de la surface où ils logent et qu'ils croient avoir en propriété ou en héritage. Paradoxe de la propriété privé qui existe tout en n'existant pas et qui est une illusion pourtant pleine de conséquence qui n'a d'autres mérite d'exister au sens plein de ce mot que parce qu'elle nous libère des fâcheux, des assassins, des violents, des méchants, des imbéciles, brefs de tous ceux que l'on ne veut pas voir en permanence chez soi ou que l'on ne veut recevoir ou rencontrer chez eux, chez nous qu'une fois ou l'autre et encore car ils se sont peut-être conduit avec désinvolture ou impoliment ou même ne sont pas digne d'être reçu de nous dans cette illusion nécessaire qu'il faut entretenir de la propriété dans un monde où de nombreux êtres se sont rendus tout à fait infréquentables par leurs attitudes ou leur conception de la vie. Ces êtres là d'ailleurs croient que la propriété existe pour pouvoir s'y cacher ou même s'y adonner à des choses dont ils ont honte face à la lumière, face à la religion ou face à la Loi, en tout cas face à la Conscience qui pourrait leur interdire car leur pratique ou leur actes ne peuvent être érigés universellement dans la mesure où il constituent une menace pour l'Homme et la civilisation c'est à dire pour eux-mêmes. Dans leur croyance stupide à se croire chez eux ils s'insultent eux-mêmes en insultant l'Etat qui est partout et qui a donc le droit d'intervenir dès que l'étique, la morale, l'inconscience, le mensonge, la cruauté, la perversité, etc sont bafoués ou cherchent à rouler tout ceux qui s'éfforcent d'oeuvrer à un avenir meilleur pour l'humanité en s'appuyant sur les vertus et sur l'universalisme de leurs actions. Certes si l'Etat doit intervenir il doit intervenir toujours humainement en sachant que l'homme se défini aussi par ses faiblesses, et par une infinité d'autres choses et qu'ils s'agit très certainement d'"erreurs" de parcours pouvant servir de leçon et pouvant même permettre aux intéresser de retrouver le chemin de la pensée, de l'intelligence du coeur et leur bon sens face au monde. Le vrai lieu est donc collectif, en lumière, sans honte, et sans fautes, honnête, sans mensonge, et sans désir de ce faire du mal ou de faire du mal. Le Vrai lieu est donc amour et bonté, le vrai lieu est pardon car s'il ne l'était pas le Paradis n'existerait pas, se définissant pas rapport à l'Enfer, 

dans leur désir de considérer l'oeuvre comme un support de mots tels que "ranger", "classer", "ordonner", "présenter", "siècle", "époque", "style" et même de créer des correspondances. Si ce désir est légitime il obéit presque toujours à un sentiment de ménagère cherchant à rendre "habitable" sa maison avant de recevoir quelqu'un, ayant besoin de "nettoyer", de "laver" ce qui est "sale" et "sacrifier" aux "apparences" pour rendre "supportable" et visible un lieu par rapport à des critères qui relèvent des préjugés et de déterminismes éducatifs! Comme preuve contraire ici l'apparent désordre de l'atelier de Francis Bacon qui était à lui tout seul l'exemple d'un lieu qu'il n'avait jamais été "rangé" et dans lequel le peintre n'avait jamais voulu effectuer de 'tri sélectif'! Non par esprit de contradiction mais certainement pour gagner du temps ou ne pas perdre l'essentiel de vue ou pour d'autres raisons dont il a peut-être parler par ailleurs. Il est certain que ces toiles manifestement très architecturées, structurées et construites de Francis Bacon ne pouvaient pas naître ailleurs que là et certainement pas d'un intérieur rangé de façon "bourgeoise"!)

Si ce mouvement n'a pas "existé", au sens de "reconnu", de "public" c'est qu'il était impossible de le faire exister comme tel avant notre époque et qu'il a fallu attendre aujourd'hui pour en révéler l'existence secrète, souterraine car en fait il est d'une importance considérable et concerne l'ensemble de toutes ces images que l'on a refusé pour de fausses bonnes raisons y compris techniques liées à ce que l'on considérait comme la norme, le bon goût, l'usage, ce qui pouvait seul être accepté du client ou pas. Il s'agit de toutes ces images qui ne ressemblent pas aux images signifiantes que l'on a l'habitude de voir! Et je pense bien sûr ici aux tentatives, aux très nombreuses expérimentations de Man Ray qui nous parlent un peu de ces images "rejetées" , encore inconnues.

Cette masse d'images existe heureusement encore, et s'enrichit toujours plus (à mesure que j’avance dans l'écriture de ce texte aussi) car heureusement on "rate" encore des clichés. C'est la photographie "figurative" ou celle qui s’est focalisée sur des "souvenirs familiaux" (au sens habituel, communément compris de ce terme de « photographie ») qui est en cause ici car les images qui trouvent leur place dans ce mouvement cousinent l'insolite,  le surprenant, l'incroyable. Je pense par exemple à ces images que l'on a refusé de développer à tort ou à raison. "Rejetées", restées le plus souvent sur le négatif même car le tireur ne trouvant rien dedans qui soit de domaine du "reconnaissable" renonçait, à la vue du négatif dans la chambre noir, à tirer sur du papier de telles images et déconseillait au client de s'attarder sur ces espaces temps pour ne pas "perdre" ni du temps, ni de l'argent.

Ce sont toutes ces images qu'aujourd'hui certains photographes vont supprimer définitivement de la mémoire de leur appareil puisque l’image numérique permet malheureusement (et peut-être heureusement pour d’autres) cela!

Permettez-moi de prétendre avec conviction que dans nos négatifs roulés ou classés, traînant empilés dans des pochettes dans des boîtes à chaussures ou dans même chez le photographes professionnels classés dans des tiroirs à tirages, il existe une mine d'images que nous n'avons jamais pu voir car tous les responsables de ces images (à la ois à la prise de vue, à la fois au tirage, ou à cause des clients) n'ont pas cru bon devoir les faire développer et porter à leur connaissance de telles images en les occultant   du monde. Ces images ne valaient pas la peine. Je voudrais fonder ici ce que je pense, peut-être à tort, être une nouvelle discipline: l'Archéologie d'Images, c'est à dire ce que nous pouvons tous être chacun de nous dans nos familles respectives, des chercheurs d'images. En y pensant un peu plus je suis forcé de reconnaître que le titre de cette discipline est pléonastique: archéologie et images sont des termes indissociable car l'un ne peut aller sans l'autre: je pense ici que le spectateur est presque toujours un archéologue car il assiste à l'exhumation d'une image ou d'un temps qui n'est déjà plus. C'est pourquoi chaque image enregistrée, chaque oeuvre se visite en archéologue: en chercheur, en découvreur car tous les détails d'une image ou d'une partition de musique ou d'un livre sont comme des sortes d'objets funéraires que l'on trouveraient dans une tombe, par exemple, à Cerveteri, chez les étrusques, ou ailleurs. La ligne écrite est archéologie (que l'on appelle aussi littérature ou histoire de la littérature) comme l'image qui est souvent une concrétisation de l'écrit ou d'un scénario. Chaque histoire, chaque peinture, chaque construction est élément d'archéologie. L'archéologie ne concerne pas seulement les ruines! Certes il y a des spécialisation dans les époques à fouiller! Je pense ici à un documentaire que j'ai récemment vu sur Arte (rate - raté à cause de la pronociation d'Arte en français qui donne Arté) sur les fouilles de la première pyramide

 Hors aujourd'hui un simple scanner à négatif permet au moins de numériser toutes les images, y compris celles que nous n'avons jamais vues dans nos albums, ou classées dans les pochettes des photographies positives tirées. Si nous faisions l'effort d'au moins tout numériser, nous aurions de nouvelles matières sur lesquelles travailler au moins de façon virtuel.

Il s'agit peut-être aussi, à ce point de notre réflexion de penser à la nécessité de créer un mouvement des images photographiques "refusées", des "ratées" dans la lignée du Salon des Refusés de 1863 suscité à la lumière de cette réflexion sur Francis Bacon et ces images qui auraient put être considérées comme ratées, à écarter et aussi pour ma part à cause d'un travail plus ancien (qui me revient soudain en mémoire) à l'époque de mon apprentissage du cinéma, sur le peintre espagnol catalan Robert Anglada. J'avais tourné alors l'un de mes premiers courts-métrages en film 16 mm (couleur et noir et blanc )avec une vieille caméra Bolex 16 mécanique à sa demande et à la demande d'une de ses amie Viviane de Tapia sur la performance qu'il avait réalisé en présentant l'une de ses toiles de grande dimension devant l'entrée de l'école des Beaux-Arts de Paris, sur le quai en face de l'entrée, malgré l'interdiction d'exposer que lui avait signifié les organisateurs de l'exposition qui se déroulait parallèlement et à laquelle il aurait dû participer. Nous avions alors raconté dans le film brièvement l'histoire de cette toile peinte par l'artiste, son écartèlement entre deux femmes. Il s'était senti crucifié par le choix qu'il avait à faire entre elles, puis se référant à la passion du Christ, Robert Anglada avait traversé Paris à pied du fond du quatorzième arrondissement jusqu'à l'école des Beaux-Arts de Paris, située dans le sixième, avec le poids de sa toile en croix sur le dos. Ce peintre avait été "refusé" et n'avait pas hésité malgré tout à faire une action d'éclat qui le faisait "exister" par cette performance qu'il avait souhaité enregistrer en cinéma en contrepoids de l'affront qu'il avait reçu et qui l'avait blessé.

Par ailleurs un élément récent me revient en mémoire : j'ai accepté que l'un de mes films qui n'a pas encore eu la chance d’être diffusé à ce jour soit sélectionné au Salon des "refusés" de diffusion télévisuelle (qui a eu lieu à la vidéothèque de Paris du 31 mars au 30 avril 2004) organisé par l'association des cinéastes documentaristes .

Car la question qui se pose est peut-être celle-ci: est-ce donc une chance, vraiment, que d'être "reconnu", vu aujourd'hui à la télé ? C'est ce que semble poser ce genre de manifestations dans lesquelles on peut découvrir de vrais chefs-d’oeuvre inconnus, des chef-d'œuvres qui sont heureusement visibles par ceux qui vont avoir la curiosité de chercher autre chose, de sortir du « reconnu », du « communément admis » !

Il y aurait peut-être ici, par ailleurs, une chaîne de télévision qui pourrait être créée et qui pourrait avoir pour sujet les oeuvres "refusées". Elle serait spécialisée dans les diffusion de ces films, de ces vidéos, et même peut-être aussi de toutes ces photos "refusées", considérées comme « ratées » qui pourraient être présentées par exemple en slide showavec des compositions musicales originales. Je parle de ces oeuvres qui n’ont pas su retenir l’attention de ceux qui sont placés pour choisir les programmes ou qui considèrent souvent à tort avoir le droit de sélectionner les oeuvres que les spectateurs ont à regarder. Ils le font à notre place souvent pour de bonnes raisons mais souvent aussi, malheureusement, ils se fondent pour cela sur des critères plus ou moins douteux, ou pour des raisons malsaines de favoritisme politique comme c’est le cas pour quelque unes des chaînes de télévision dites "classiques",  « nationales », « régionales », « locales » ou « institutionnelles » ! Ils choisissent aussi en fonction des payeurs ou des destinataires à satisfaire et quelques fois, heureusement, en fonction d'un véritable goût fondé. Ce serait peut-être bon pour l'éducation du regard et pour retirer certains préjugés déshonorants que de disposer d'une chaîne comme celle-ci s'attachant aux images bannies.

Et je me dois de penser ici à l’Immense Henri Langlois qui a toujours eu cet essentiel et naturel émerveillement face à n’importe quelle image, même les plus ignobles, même les plus horribles, qui savait que toutes pouvaient un jour servir les plus nobles causes, pour peu que l’on sache les monter ou les montrer comme il savait si bien le faire lors de ses présentations de films qu'il avait sauvé de la benne aux ordures, de l'oubli et de la Nuit. Permettez-moi aussi de citer ici les propos de mon ami Jean Rouch (qui l’avait bien connu et avait été son ami et par ailleurs l’un de ses successeurs en tant que Président de cette Cinémathèque Française qu’Henri Langlois avait lui-même fondée) ou ceux de mon directeur de thèse, Claude Beylie, (qui était devenu, en suivant son exemple, avec admiration, délicatesse et respect, l’un des présidents de la Cinémathèque Universitaire) qui l’un comme l’autre rappelaient souvent que pour Henri Langlois, toute image, quelle qu'elle fut (cinématographique ou même photographique) devait être considérée comme un immense trésor en soi ainsi que l’aboutissement de tous les efforts de notre civilisation ayant cherché à maîtriser cette technique issue de l’invention des Frères Lumière qui est capable de reproduire la réalité, passée ou même directement présente, (comme dans le cas aujourd’hui des caméscopes ou même des web-cams). (Je développerai ailleurs un certains nombres de réflexions qui me sont venues à ce propos).

Cette question des images considérées comme "ratées", à écarter me fait évidemment penser à la question de ce qui est considéré comme "anormal" que je développerai un peu plus bas, après le passage sur l'invention optique que je propose de réaliser pour perfectionner les caméscopes actuels qui découle naturellement de cette réflexion sur les images considérées comme "ratées" ou "floues" (par ceux qui n'ont pas d'éducation artistique) et qui deviennent soudain quasiment des "Francis Bacon" pour ceux qui ont eu la chance d'être élevés à une possible  réflexion sur l'Art (comme c'est mon cas). Nous verrons que cela débouchera sur une réflexion qui me semble intéressante sur "l'homme artificiel", sur le "progrès" et sur la notion d'"imperfection".

Mais revenons à Francis Bacon et à son "mystère" (au sens où Georges Clouzot entend ce terme, dans son admirable film Le Mystère Picasso). C'est d'image presque subliminale qu'il s'agit véritablement, si j'ose dire, au sens où le tableau produit par Francis Bacon ressemble finalement à un arrêt sur une image subliminale normalement invisible d'un film qu'il est le seul à voir, qui se déroulait sur la toile et qu'il arrête soudain, en arrêtant le temps. Par son immense talent de peintre, il va réussir à révéler à notre admiration cette image sur l'écran de cette toile qu'est le tableau, recherchées dans un monde caché, un peu comme celles que j'ai réalisées, malgré moi, avec le caméscope que j'ai utilisé lors de ma propre chute! En effet, c'est après coup que j'ai eu l'idée de regarder, de rechercher ces images sur la bande là où normalement personne n'aurait voulu aller voir car il était évident qu'un premier mouvement normal consistait à les "exclure": elles étaient là où d'habitude on aurait dit qu'il n'y avait "rien".

Rien! Rien d'intéressant sinon des images forcément "ratées" engendrées à cause de cette chute! Indiscernables par le spectateur tant elles passaient rapidement lors du premier visionnage (à 25 images seconde) si ce n'est une impression de "n'importe quoi". J'ai donc attiré mon attention d'une certaine façon, sur des sortes d'images subliminales même s'il faut dire, honnêtement, ici, qu'il y avait plus qu'une seule image et que celles-ci n'étaient nullement montées à l'intérieur d'une séquence ayant trait à un autre sujet (ce qui est d'habitude la définition de l'"image subliminale" à proprement parler et ce qui la rend très difficilement discernable: une image parlant d'autre chose, sur un autre sujet, située seule, toutes des 24 images environ, dans un autre contexte qui lui défile à la vitesse normale sans interruption (si ce n'est le court instant d'arrêt obligatoire de chacune des images devant la fenêtre de projection) et qui frappe la rétine du spectateur sans que celui-ci ne puisse s'apercevoir du subterfuge!

Ici elles figurent toutes ensembles dans une séquence sur Paris, tournée en roulant en patins à roulettes sur le boulevard Raspail dans cette soudaine chute. Le souvenir de cette chute ressentie et vue par la caméra marque un soudain désordre, de l'incompréhensible dans la séquence.

Mon premier mouvement a été celui de couper ces images qui allaient dans tous les sens, car à 25 images seconde, il n'y avait vraiment "rien d'intéressant" qui se passait dans cette chute et à conserver, du moins je l'ai cru jusqu'à ce que je me dise que je devais revoir ces images deux fois moins vite. Et je  n'y trouvait guère rien de mieux à cette vitesse, non plus. Par acquis de conscience, et par une expérience déterminante de montage que j'ai eu dans La Momie à mi-mots j'ai voulu passer ces images une à une pour les regarder toutes et voir si rien ne pouvait être conservé dans ce qui me semblait des "détritus" d'image, une "chute" au sens cinématographique du terme!

En effet, ici, je m'aperçois que j'ai tourné en écrivant ce texte autour du pot, si j'ose dire, en tout cas d'une expression primordiale, d'un mot très important en cinématographie: n'appelle-t-on pas "chutes" toutes ces images que l'on n'utilisent pas et que l'on place dans le "chutier" lorsqu'on monte un film ou une vidéo? Il s'agit donc ici d'une "chute" d'une "chute" en roller sur laquelle j'ai voulu m'arrêter avant de la considérer comme telle complètement et je découvrais maintenant émerveillé image par image ces "Francis Bacon" réalisés à la prise de vue pendant ma chute!

Les images de certains tableaux de Francis Bacon, comme celles que j'ai réalisées et qui sont visibles ici, parlent donc d'un monde dont on ne parle plus, de ce monde des images "rejetées" des "chutes" de cinématographie ou des "chutes" vidéographiques ou photographiques et/ou peut-être même de tous les dessins considérés comme "ratés" à "rejeter", donc de ce que l'on considère comme détritus, qui doit finir à la poubelle, car le "chutier" est cette poubelle qui permet de conserver et de classer momentanément toutes les images dont on ne veut plus ou dont on va peut-être ce servir, en tout cas que l'on souhaite mettre de côté une fois le film terminé. Ces images seront parfois, dans le meilleur des cas, rangées dans des boîtes d'aluminium dans lesquelles on les enroule pour les conserver et le plus souvent pour les oublier. Ce qui n'a pas été utilisé, ce qui n'a pas été porté à la lumière, au grand jour dans le film va donc attendre qu'on veuille bien s'y intéresser de nouveau un jour. Qui sait?!

Et si toutes ces "chutes" contenaient en réalité des trésors et peut être aussi tout ce que l'on veut masquer du monde? Et si ces "chutes" d'images contenaient ce qui est impropre à l'idée que nous nous faisons du monde pour de fausses bonnes raisons de toutes natures? Cet arrêt sur ces images, cette chute c'est ce que nous cherchons à rejeter et à mettre aux oubliettes de notre histoire. Mais peut-être, d'une autre façon, ces images réapparaissent soudain à notre conscience et à notre mémoire de façon subliminales en devenant parfois même éternelles grâce à cette mémoire et si nous pouvons parler de "subliminal" c'est au sens où ces images nous envahissent comme un "remord" que nous cherchons à cacher, comme une "faute" qui s'introduira dans notre regard pourtant clair au départ: des sortes de flashs provenant d'une mauvaise conscience refoulée, de ce "chutier" ou grouillent les "erreurs", les"ratés" de toutes nature de nos existences et qui surgissent alors dans notre regard le modifiant dès fois même comme le portrait de Dorian Gray, sans que nous n'ayons pu, ni voulu empêcher cette modification, année après année, à mesure que nous avançons ou que nous croyons avancer et nous perdons peu à peu ce regard cristallin et transparent de nos premiers jours avec tous les espoirs déçus et les rêves inaccomplis. Regards désenchantés comme la lentille de l'objectif photographique soudain floue ou salie par des gouttes de pluies, de la boue. Et c'est alors que le monde devient étrange, insolite à regarder, que "la voie qui semble même perdue" au sens dantesque du terme, attire du côté de la Chute, de la Mort. Pourtant, il s'agit ici d'une richesse considérable et toutes ces "mauvaises images" que nous considérons alors comme abominables, tristes, honteuses, aides, et même à cacher sont en réalité la source même d'une rédemption possible : elles deviennent des mises en garde. Attention! semblent-elles nous dire. "Attention!" Comme tous les merveilleux tableaux des temps passés, ceux par exemple de Gérôme Bosch, longtemps considéré par certains à tort seulement comme le peintre de cauchemars où toutes ces images fausses qui aujourd'hui sont visibles un peu partout publiées cachent aussi des démons ou des êtres nuisibles qui soudain apparaissent à nos yeux heureusement où réside encore un peu de clareté, d'innocence et de volonté positive. Car s'il nous était donné de voir à quoi ressemble réellement les images qui "polluent" nos existences, ces images que nous rejetons naturellement, dans ce négatif invisible (à moins de venir soi-même en son âme négatif) nous serions alors peut-être très effrayés par les horribles démons qui s'agitent sur celles-ci et certainement aussi par la conscience que nous aurions de notre propre damnation éternelle, insoutenable, révélée par la découverte de ces images soudain insupportables.

Mais peut-être ici je m'éloigne du sujet car en réalité ces images que nous ne voulons pas garder, comme celle de ma chute et de Bernard ne sont ni celles d'un démon, ni même celle d'un remord, ni celles de "fautes", mais de simples erreurs de cadrage, des tremblés, des flous, des images prises dans le mouvement, des sous-expositions ou des surexpositions, des surimpressions causée par des problèmes mécaniques (la pellicule n'avance plus, fait du surplace et on obtient une surimpression formidable que l'on aurait pas songé à faire soi-même), etc... Combien de chef-d'œuvres sont nés de ces instants liés à l'erreur, à ce hasard?

Et je veux ici me permettre par extension une réflexion au sujet de tous ceux qui se croient "normaux" et qui sont sommes toutes les produits de ces incontrôlables pulsions sexuelles. "Erreurs" nous sommes tous bien sûr. Des ratés aussi, ainsi que beaucoup d'autres choses encore puisque la réunion d'un spermatozoïde et d'un ovule est une chose incontrôlable par les deux créateurs dans leur acte sexuel; on ne peut savoir lequel d'entre les millions de spermatozoïde produits parviendra à engendrer l'enfant qui devra naître, à moins d'intervenir et d'opérer un choix au profit de l'un d'entre eux qui dans ce cas sera choisi non par la force de la nature mais par la force des contingences scientifiques. Mais dans tout état de cause le produit réalisé obéi forcément à la définition du raté photographique: imprévu, différent, incompréhensible, flou, insupportable: l'Autre nous même, le bébé à naître ou qui naîtra!

Donc faudrait-il dès la naissance rejeter tous les enfants du monde sous prétexte qu'il sont tous le produit du Hasard, même si celui-ci est contrôlé à la fois dans le cadre de bébé-éprouvette ou à la fois par l'existence de moyens contraceptifs ou même encore grâce à une libido bien maîtrisée de chacun des deux protagonistes en jeu? Au moment de l'acte où est donc cette maîtrise? Il s'agit donc d'une pulsion de vie et de mort mêlée incontrôlable et nous sommes donc tous des "ratés" anormaux et ceux qui se croient "normaux" s'évertuent à tort à se faire passer et à faire roire qu'ils sont des être normaux. Ils croient à tort qu'il doivent ressembler à cela ou cela. Esprits grégaires cherchant à employer les mêmes codes admis par les autres ou respectueux de la Loi auquel ils se raccrochent, pensant souvent justement qu'elle peut être facteur de Justice ou les protéger, car il semble qu'elle ait fait ses preuves par des millénaires de réflexions et de cas réglés et qu'elle a été conçu pour nous permettre de fonctionner dans ce territoire commun que nous devons tous subir et dont nous devons tous connaître les us et coutumes: la "Normalité", le pays du "Normal"! Or il n'en est rien, bien sûr, tout cela est un masque, celui que portent ceux qui ont intérêt à nous faire croire que ce pays existe, c'est le même pays où vivent toutes ces personnes qui jettent avec dédain ces "chutes", ces images "ratées" aux ordures, de ceux qui croient que c'est si facile et par conséquent si nul de rater des images et quand on pense à celles-ci ci-dessus ou ci-dessous et qu'il a fallu souvent des milliers d'heures de tournages, des milliers de photographies prises (comme dans mon cas) pour les "rater" ces images, à cause d'une chute, on s'aperçoit alors que ces images de cette chute sont peut-être beaucoup plus réussies qu'on ne le pense!

Les échecs d'image ratés, insolite, ce sont de Grandes Découvertes. La création vient souvent là où on l'attend le moins, dans un trait de pinceau qui soudain nous fait réfléchir et comprendre, c'est connu, il s'agit de cette loi dite de "Christophe Colomb" (qui croyant découvrir l'Inde découvre l'Amérique: un voyage affreux, raté, (d'ailleurs il ne saura pas qu'il a découvert l'Amérique) il s'agit d'un échec qui sera transformé et je pense soudain à tous ces échecs que nous avons subis les uns et les autres et que nous considérons comme tel qu'il nous faut surmonter et transformer en véritables alchimistes). Cette donc cette Loi, dite de Christophe Colomb qui se manifesterait ici, une fois encore, également en photographie, en vidéo et/ou en cinématographie et je crois même peut-être qu'elle existe aussi en écriture car je viens de faire une faute d'orthographe que j'ai corrigée aussitôt grâce au correcteur d'orthographe qui l'a détectée et signalée immédiatement en me souligant en rouge le mot, pardon soulignant: j'avais tapé, par erreur, comme à l'instant (car je ne tape pas comme une secrétaire avec la maîtrise de l'ensemble de mes doigts, mais seulement avec quelques uns) non par "Christophe" mais "Crydolphe Colomb". En faisant cette erreur du même type qye, pardon que (là aussi je viens de faire une autre faute en écrivant qye à la place de "que", tout simplement parce que le "y" est situé près du "u") il s'agit en écriture d'un type d'"erreurs" comparable à celle que j'ai faite en tombant en patin à roulette et en prenant, sans le faire exprès, Bernard en viédo, pardon en vidéo, qui n'est plus l'image de Bernard mais qui m'a fait penser à un "Francis Bacon". Et ce qui se pose alors comme question est dans tous les cas ce réflexe conditionné qui nous pousse à "rejeter" l'image "ratée" comme le mot mal orthographié. Pourquoi ai-je aussitôt accepté l'une des corrections proposées par mon correcteur d'orthographe au lieu de m'intéresser à ce nouveau mot? Parce que je n'ai pas voulu me demander qui était Crydolphe Colomb, a-til seulement existé, qui aurait pu t-il être? Car je n'ai pas voulu réfléchir, dans le feu de mon action d'écrivain, aux raisons qui m'ont poussées à commettre cette erreur typographique, cette "faute" d'orthographe, parce qu'il s'agit peut-être aussi d'un lapsus typographique comme le sont les images icic de Bernard Francisbaconisées en vidéo, puis en photos. Ces phtos, pardon ces photos sont donc des lapsus comme sont peut-être aussi des lapsur, pârdon des lasus, pardon des lapsus certains des tableaux et/ou des portarits de Francis Bacon, pardon des portraits de Francis Bacon, car en réalité les traits eux-mêmes qui figurent dans certaines des toiles du maîtres peuvent être considéré eux-mêmes comme des "erreurs", des traits "ratés" ou qui sont simplement surgis du hasard, par hasard, par surprise, là, où le peintre n'imaginait pas qu'ils puissent même surgir! Y6A6T6IL DONC?, pardon, j'ai oublié de retirer le système de majuscules, y-a-t-il donc Hasard?

Et c'est cette "erreur" de "chute" (dans tous les sens du mot "chut", pardon "chute" - et ici cette dernière "erreur" concernant l'oubli de "e" muet" transforme soudain ce mot de "chute" en cet autre mot ayant pour définition de "se taire": "chut"! et c'est une autre confirmation de ce qui allait suivre dans ma tête, comme une révélation nouvelle de ce que je pressentais): cette réflexion débouche sur l'acte même d'écrire et sur la suestion, pardon, question de l'Invention qui me donne soudain une nouvelle certitude sur ces" Grandes Découvertes": car il vient de s'en produire une pour moi ici même, dans l'écriture: comme Christophe Colomb, je découvre ici, en cet instant comment on craie  les mots, les néologismes car tous les mots nouveaux sont liés à une véritable réflexion de la part de celui qui commet par exemple des "erreurs" de typographie qui "dénarure", pardon , "dénature" les mots, comme que je viens de le faire dans mon empressement à taper aussi viete, pardon aussi "vite" que possible ma pensée à cause de l'exaltation liée à cette découverte! (Et il va de soi qu'il s'imposera ici une question nouvelle ou de possible réflexions: que veulent dire ces mots nouveaux "dénarure"? ou le mot "viete"?).  Tous ces mots ratés, mal orthographiés, considérés comme "fautes", il faut le dire, sont des mots nouveaux (au même titre que ces images considérées comme "ratées"), ces mots ne doivent donc plus être considérés comme "ratés" au sens traditionnel du terme, même s'ils constituent des "erreurs" par rapport aux règles de l'orthographe communément admises et inscrites dans nos manuels. Ce n'est pas parce qu'on applique pas les règles et qu'on ne sait pas parler ou écrire comme les autres que l'on est pas fréquentable, ce n'est pas parce qu'on est dernier de la classe qu'on est un raté, ce n'est pas parce qu'on refuse de travailler comme les autres, qu'on refuse de penser comme les autres, ou de réfléchir de façon logique, ou même que l'on refuse d'aider les autres que l'on doit être banni, haï, méprisé. En effet pourquoi le nihiliste, l'athée serait-il exclu du Paradis? Pourquoi le suicidé, ou même celui qui insulte Dieu ou celui qui le hait serait-il exclu du Paradis? J'entends ici de ce lieu si beau, si merveilleux où tout ce qui pouvait paraître laid avant, quand on y était pas est soudain beau, un véritable chef-d'oeuvre.

Je dirai que ces "erreurs" de mots sont absolument nécessaires car il sont une source infini de renouvellement de la langue. Une seule lettre omise, une seule lettre chagée, pardon changée, et le mot se colore pour le lecteur d'une sonorité nouvelle, d'un sens nouveau à déchiffrer, à comprendre. Aussi nos "erreurs", nos "fautes" sont la source même d'un possible renouvellement si nous les analysons, si nous parvenons à les comprendre. Et les erreurs de langage sont à la fois source de poésie et de musique dans la langue tout en étant la source dy, pardon duy, pardon "du" renouvellement de la langue. Et ici grâce à ces "erreurs", je crois nécessaire de créer ces mots nouveaux qui sont apparus naturellement grâce au maniement de ce clavier par mon amateurisme en matière de frappe typographique. Ces "prépositions" que sont "dy", "da" "di", "do". Pourquoi n'existeraient-elles pas? Puisque "de", "du", existent? On dit: "du" lait, "de" lait, mais peut-être il y aurait intérêt à penser aussi au sens de "da lait", "dy lait", de "di lait" et de "do lait" dans une nouvelle grammaire à revoir et corrigée une fois le sens de ces prépositions arrêté.En tout cas cette "erreur" consistant à la création du premier "dy" ci-dessus que je voulais mettre au mot "renouvellement" est intéressant, comme l'erreur suivante avec "duy" car cet "y" était de nature à souligner et à confoirmer, pardon confirmer l'existence plus forte encore de ce "renouvellement". Je pense donc qu'il s'agit une fois encore, non de hasard mais d'erreur "samutaire", pardon salutaire! (Et que voudrais donc dire le mot "samutaire" ? Surtout lorsqu'on sait que le Samu et un organisme qui s'occupe de la Santé, du salutaire? - Le sens est donc assez immédiatement trouvé, dans certains cas les plus évidents, comme celui de "samutaire" - mais bien sûr il n'est pas bon de clore le sens d'un mot,, car il se peut que celui-ci soit comme une oeuvre abstraite, ou comme une tâche sur un buvard, sujet de mains sens possibles, infinis, pouvant par s'imple adjonction, pardon simple retranchement devenir autre! Que veut donc dire le mot "iomp", pardon "imple"? Tout de suite je pense "implantation" le simple s'implante, pourtant le mot "imple" ne se terminait pas par un "a": "impla", non il faudra donc que je me demande ce qu'est donc le mot "imple", et le mot "impla" et peut-être "implu", "impli", imply", "implo" et d'emblé il y a là des racines commune à "imploré", "implication" ce qui nous facilitera la tâche.

Je pense même aujourd'hui que l'ensemble de nos langues respectives comportant des sommes très importantes de moyts, pardon de mots, sont le fruit d'erreurs de langage, d'"erreur" au sens où ce mot contient le mot aussi ce mot merveilleux d'"errance" c'est à dire de possible recherche, divagation, déambulation dans le langage et je dirai même que peut-être, tous les mots du monde procèdent peut-être même d'un seul mot,; d'un son les contenant tous, d'un seul être contenant tous les sons actuels et avenir.

Je pense notamment à l'histoire des mots dans les géographies de l'Europe par exemple. Si la plupart d'entre eux ont une racine commune, ils se sont mâtinés de couleurs locales. On retrouve pour nombreux d'entre eux cette racine et les variantes qui ont modifiées par l'adjonction d'une voyelle ou de consonnes la métamorphose de ce mot en le rendant local, régional, national et c'est la racine qui est souvent "universelle", internationale". Mais pour l'invention des mpo(s), pardon des mots et leur donner souffle de vie, il faut absolument donner une définition pour qu'ils existent, créer au besoin un commentaire, et c'est cette définition qui fera autorité, qui figera le mot, qui l'arrêtera dans son sens toujours heureusement ouvert, qui limitera ce mot à ces différents senbs, pardon "sens"! (Que serait donc ce nouveau mot de "senbs", par rapport au mot sens? Et tout de suite je trouve, de façon logique car ce "b" qui en lapsus typographique c'est introdui dans le mot "sens" introduit avec lui le "doute" lié au mot "semblable" auquel on pense immédiatement, en comprenant alors qu'on a fait une faute dans ce néologisme de "senbs", puisqu'on a oublié le "m" devant le "b" comme la règle grammaticale le demande et que dans ce cas il est bon de rectifier en corrigeant ici ce néologisme de "sends", pardon de "senbs" en "sembs", c'est à dire un "sens qui semble", c'est à dire un sens dont on peut douter, intrinsèquement lié ici à l'existence même de ce mot de "sens"! 

Donc, permettez-moi d'en venir à cette "Découverte" extraordinaire pour moi celle qui consiste à comprendre le mécanisme de la création d'un mot nouveau à partir non seulement d'une "erreur" qui est un mécanisme systématique, au sens où celui-ci pourra servir de véritable "système" de création de mots, donc de pensées, donc d'imagination, donc de rêves nouveaux possibles et peut-être aussi d'émerveillements à venir! Il faudra que le mot nouveau, ou qui sera soudainement apparu, que ce soit à l'écrit, que ce soit à l'oral, par lapsus ou par fondu enchaîné intérieur entre plusieurs langues connues du locuteur, engendre cette définition si nécessaire à sa compréhension qui naîtra toujours de la réflexion sur la genèse de ce lapsus.

C'est ainsi que j'ai créé de très nombreux mots et très simplement comme par exemple: l''emour', l''imour', l''umour', l''omour' et l''ymour'. Ceux-ci je les ai créé alors que je lisais dans ma baignoire les pas perdus d'André Breton et que je lisais qu'il ne comprenait pas pourquoi Vaché parle d’umour  sans " h "? J'ai donc essayé de comprendre là ou Breton avait renoncé à chercher et c'est en mettant ce mot en relation avec le mot "amour" que je suis parvenu à comprendre la distance qu'il entretien avec ce mot et à lui donner la définition que nous verrons (et pour les autres mots ayant découlés naturellement de cette réflexion, il est bien sûr évident que je n'ai eu qu'à changer la première lettre du mot connu de tous en remplaçant la voyelle par une autre voyelle pour engendrer un mot nouveaux, une variante du mot "amour").

Ppour qu'ils puissent exister eux-aussi j'ai dû réfléchir à la définition qu'ils pouvaient avoir et j'ai compris alors que cette définition postule toujours un point de départ ou une mise en relation avec un mot existant et communément admis au sens où ce point de départ de réflexion sur le nouveau mot contient un sens qui va être communément admis à l'intérieur du code du langage par tous: je vais pouvoir donner un sens à toutes ces variantes parce qu'un mot "parent", un mot se rapprochant de ce mot, un mot dont je connais déjà le sens existe. Par conséquent si je devais être la personne qui découvre pour la première fois ce mot nouveau je ne serais pas "dépayser" au sens de "perdu" lorsqu'on me donnera un sens plausible à ce nouveau mot qui ke, pardon qui "le" sera d'autant plus que, confiant, je connais déjà le sens commun de ce mot auquel on se réfère pour me donner la définition de cette nouvelle variante, même si celle-ci n'a finalement que peu à voir  avec cette origine ou même au pire dénature cette origine !) 

Donc pour les mots nouveaux ci-dessus provenant du mot "amour" j'ai cherché des définitions qui pourraient être acceptées, évidentes pour tous ceux qui voudraient employer ces mots nouveaux ou même que j'accepterais volontiers dans un dictionnaire de la langue française qui les inclurait avec ces définitions plausibles. Voici donc ces définitions:

d’emblée l’umour sans " h " se rapproche du mot amour et du mot "humour" anglais. Ce néologisme garde la trace du " h " qui insuffle la notion d’esprit lié au mot humour si caractéristique des britanniques. Vaché invente le mot umour car il a peut-être découvert qu’une toute petite barre retirée sur le haut du " a ", ainsi percé par le haut, quand ce mot est écrit à la main, à la manière des écoliers, a modifié cette lettre en " u ". L’umour serait l’amour enfin totalement réalisé (agapè et éros confondu puisque cette barre au sommet du " a " a disparu et que le blanc de la page peu dorénavant s’infiltrer dans le passage ouvert dans le haut de la lettre ; "a" devenu ainsi par la force de l’invention "u".  L’amour a désigné longtemps l’agapè et ce mot grec le désigne encore fort heureusement pour de nombreuses personnes! L'umour est donc le mot que nous attendions tous en français et qui permet de réunir en un seul terme les mots agapè et éros, diamétralement écartelés aux deux extrémités du buste humain (tête = agapè ou sexe = éros) dans l'Esprit. Donc pas seulement sentimental, mystique, transcendantal, métaphysique mais bien sûr réalisé pleinement sexuellement dans l'ouverture des deux jambes très accueillantes du "u", réceptacle car le "a" est devenu la lettre ouverte "u", contenant le passage, l'accès à la future matrice pour l’enfant à naître dans la joie d’une sexualité très spirituelle!  "U!" avance ! Notre umour. La virginité qui soutend la lettre "a" du mot amour (peut-être aussi lié à l’Amour de la Vierge Marie ayant offert son Fils pour sauver le Monde), cette virginité close et ressemblant un peu à un "o" enfin déflorée, par le haut du "o" en "u"!

Ne pourrait donc se demander au point où nous sommes ce qu’est donc l’omour ? A première vue cela désignerait peut-être un umour exclusivement féminin par l’existence de ce "o", excluant l'androgynéité que la lettre "a" ou la lettre "u" offrent encore dans leur dessin respectifs. L’ ôm auquel se réfère bien des bouddhistes tibétains est aussi présent ici dans omour : "ômourom (que l'on retrouve dans le mot "omone") qui par proximité contient bien sûr le mot "homme" qui est bien sûr proche du mot anglais home - maison). L'"omour" est l'amour installé au foyer, at home. L'"omour" est l'amour enfin parvenu au mariage ou à l'après mariage, lié à ce "o" de l'Anneau qui précède l' "m", lettre liée au mot "aime" avant l' "our", c'est à dire ce "notre" (que l'on retrouve dans l'"our" anglais!). L'omour se situant soit avant l'umour soit après l'amour, soit pendant mais peut-être avant l'emour ou s'accompagnant d'"emour".

On pourrait aussi au point où nous en sommes se demander se qu’est l’"imour" ? Un amour ou un umour essentiellement entre des hommes. Un amour homosexuel à cause de cette lettre "i" désignant le phallus en érection et éjaculant dans le point sur le "i" dont l'inverse est le point d'exclamation! Et qu’est-ce que l’"emour " sinon dans le "e" une abréviation, une contraction du "eux" du mot euxmour , un amour ou un umour essentiellement tourné vers les autres (eux-oeufs -l'origine à la fois l'"oeuf" et "eux"), ou un oeufsmour, un amour, un umour cherchant à éclore ou entrain d’éclore, un renouvellement, une résurrection d’amour! Reste à savoir ce que sera l’"émour", l’ " èmour ", l’ " êmour ", l’ "ômour", "aimour" et l’"uimour", etc. ?

En tout cas pour revenir à la question d'André Breton l’ umour est à mes yeux cet amour où l’unité androgyne adamantine est enfin retrouvée grâce à cette ouverture au sommet de la lettre "a" de amour! C’est alors que naît un nouveau mot ou un nouveau sens de ce mot car on pourrait considérer l’"um" comme un préfixe situé avant la fin du mot "our" (je rappelle ici une fois encore son sens en anglais: notre) du mot umour. Ce "um" c’est presque le mot "un"  mais avec une jambe en plus dans le "n", le "n" devenu ainsi "m" et cette jambe au milieu est celle de "l’autre" dans le couple "nn", qui maintenant est indissolublement lié à sa parèdre. Le "m" (ainsi fait de deux unités, de deux "n", fondus en une seule lettre, c'est la lettre "m"!  C'est donc une lettre extraordinaire en français car elle est celle qui désigne cette unité faite de deux unité rassemblée en une seule qui s'embrasse, elle est par excellence la lettre de l'Amour, elle est cet "u" retourné et qui s’est élargit en ayant laissé germé en son centre une nouvelle jambe, sexuée elle aussi, à la fois féminine et masculine, miroir symétrique des deux autres jambes qui s'admirent grâce à elle, placée de part et d'autre aux extrémité de la lettre. Deux "u" accolés et renversés forme le "m" et elle semble cette lettre totalement prédestinée en français au signifiant et au son qu'elle incarne car elle contient en elle-même "aime": le son de ce mot entièrement écrit, décrit comme si la lettre ne suffisait pas et que celle-ci représente (ce n'est donc pas du tout par hasard, qu'elle a cette forme et ce son).

Placée entre le " u " sans "h" de "umour" et le "our" de la fin du mot, le "m" semble par sa présence dans le mot amour ou dans le mot "umour" souligner la redoublante présence du mot "aime" lui-même intrinsèquement lié à  la notion même de ces mots. "Amour" serait lié à "notre âme", ("am"+our). "A", première lettre de l'alphabet, trouvant dans le "m", l'"aime" nécessaire à l'"âme" et cela rendrait ainsi métaphysique le mot "am" qui reçoit alors par l'accent circonflexe une preuve quasi surnaturelle de son existence et de sa noblesse ancienne: "âm" que nous pouvons rapproché du "ôm" de tout à l'heure. Et que seraient donc les mots "îm","ûm", "êm"? Sont-ils aussi métaphysique que cela?

En tout cas "Aime" est mon nom de peintre car c'est le nom de ma grand-mère maternelle: Aime, provenant du village d'Aime en Savoie, village qui fut donné par Cavour avec la Savoie à la France en remerciement de l'aide française pour réaliser l'Unité italienne autour du roi du Piémont).

Un accomplissement vers ce "nôtre" c'est "our" anglais qui contient aussi le "hour", "l'heure" (un notre leurre; un leurre nôtre, si j'ose dire; l'amour serait-il un leurre? Le "n" de "un" qui est un "u" en miroir inversé de lui même de "u" à "n" (c'est en effet la même lettre inversée) est devenu par la force de l'invention et ce désir de l'autre ce "um".

Car que serait l'"unour" si ce n'est un "umour" narcissique, on ne dit d'ailleurs pas marcissique, mais narcissique (le "n" ayant cette jambe en moins qui le contraint à l'unité sans l'autre - d'ailleurs on ne dit pas "umité" pour désigner l"un" mais l'"unité" ! et que signifieraient ce mot "umité" spontanément surgit ici, ainsi que marcissique ou même, évidemment que l'"anour", l''unour', l''inour', l''enour', l''onour', et bien d'autres encore? Il y a donc là matière à la réalisation du début d'un dictionnaire des néologismes basés sur ce procédé de création des mots et ses variantes de nouveaux mots. Modifications et métamorphoses riches de sens à déterminer encore pour un enrichissement sans fin de notre si belle langue! Ce dictionnaire ne serait donc jamais clos, mais infini et il serait possible d'en réaliser un de même sorte dans chacune des langues du monde car ce procédé est bien sûr valable dans toutes les langues utilisant notre système alphabétique (et, en tant que peintre et dessinateur j'ai conçu la possibilité aussi d'enrichir infiniment tous les idéogrammes chinois et/ou japonais, toutes les écritures du monde de nouveaux signes, car le processus est toujours le même dans la création d'un mot! Je suis donc persuadé qu'à un certain moment les ensembles que peuvent représenter chacune des langues existantes contenant pour chacun d'entre eux une infinité de mots finiront par se croiser. Il y a des zones communes aux langues du monde entier,  il y aura finalement certains mots inventés, les mêmes qui existeront et se retrouveront ainsi dans chacune des langues, bien que prononcés avec les propres intonations liées à la langue ces mots auront peut-être des sens différents car ils auront été créés de façon différentes en rapport avec la langue d'origine. Ainsi les intersections entre ces ensembles de langues contiendront des mots communs à chacun des ensembles mais comportant des sens différents. Aussi je propose que pour ces mots communs à chacune des langues on parle de sens différents mais complémentaires car en réalité nous serons tous riches du sens que la sonorité d'un mot ou que le mot écrit peut avoir dans une autre langue, celui-ci ajoutant cet accroissement de sens à notre compréhension possible du mot et nous permettant de tisser de nombreux liens entre ses sens différents même si ceux-ci n'ont à première vue rien à voir, car il s'agit de faire de l'étude de la sémiologie comparée pour retrouver ce son qui serait à l'origine de tous les sons porteurs de sens du monde!   Il se pourrait même que finalement ce texte lui-même, s'il était lu par un italien, un anglais ou un chinois qui ne connaissent rien du  français lisent ces lignes en comprenant les mots qui comporte une analogie possible avec leur langue maternelle, je ne veux pas dire ici qu'il est nécessaire que ces personnes aient le Saint-Esprit en elle pour comprendre qu'il y a des similitudes entre les langues, même si celles-ci sont classées et répertoriées comme français, anglais, allemand ou patagonien  car je suis persuadé que ce n'est pas parce que nous utilisons une langue donnée et que nous y sommes fidèle que nous devons exclure les mots provenant d'une autre langue, tout au contraire, car il me semble que c'est par limitation de notre esprit et par fausse croyance que nous avons interdit aux mots dits "étrangers" de devenir français (et je note au passage que j'ai dit mots "dits" et que l'on peut entendre ici "maudits" et qu'hélas, à tort, l'étranger fut maudit). En effet il n'est pas interdit de prendre un dictionnaire considéré comme étant celui d'une autre langue et de lire certains mots de cette langue, dans notre propre langue en imaginant alors le sens qu'il pourrait avoir, comme un néologisme! La langue étrangère n'est jamais vraiment une langue étrangère car elle est en fait une langue complémentaire. La langue d'ailleurs est en fait une de nos langues. Il y aurait donc tout simplement des sons dans le monde qui seraient le territoire commun de mots exprimant des sens différents. Des sons communs diversifiés en langues que nous croyons différentes, comme en français un mot cache suivant son orthographe d'autres sens possibles à cause du son qui est lui commun à tous les sens différents... Mais je m'éloigne de mon propos.

On parlera donc peut-être (et ce "peut-être" est ici nécessaire car je ne cherche pas imposer de façon dictatoriale ma définition du mot mais à la suggérer seulement ou ouvrant ainsi à d'autres que moi la possibilité d'y réfléchir aussi et d'éventuellement proposer leurs propres définitions qui complèteront la mienne), on parlera donc peut-être d’"umité" pour une "unité" réalisée avec "umour" ! Le sens de l’olfactif apparaît soudain sollicité dans le mot umour: humer ou, encore le mot humus, lié à l’humilité et humilier sont des mots qui apparaissent en filigrane avec l’absence même de ce "h" que Vaché a retiré au mot "umour". Ce sont les proximités sonores de ces mots qui nous le signalent. Notre nez hume avec umour notre amour! Évidemment aimer l'Autre c'est trouver aussi qu'il sent bon: le sens de l'odorat est ainsi sollicité. L'umour semble ainsi très parfumé et plein d’esprit sans umoir!, pardon, sans humour noir!

Je dois donc remercier ici André Breton de ne pas avoir compris ce que le mot umour employé par Jacques Vaché voulait dire car il m'a donné l'occasion d'y réfléchir en créant ainsi de nouveaux mots comme l''emour', l''imour', l''omour' et l''ymour' mais aussi "unmour" et "desmours" ainsi que les autres substantifs pour lesquels je n'ai pas encore trouvé le temps d'inventer des définitions vraisemblables.

On comprend à la lumière de ce que je viens d'écrire que la formulation d'un mots engendre une définition, un sens plausible et qui sera communément admis si le lecteur s'y retrouve soit par association, corrélation, analogie et peut soudain se dire: "là, je comprends", "ici, j'adhère", "là c'est exact", "ici c'est évident" car toutes les définitions font appel à un sens commun à la fois chez celui qui la rédige mais également pour celui qui va la lire et chercher à comprendre: ce sens est celui de la Logique et si la Logique est comblée par une phrase dont le sens est vraisemblable, on se contentera alors souvent de la définition proposée et on ne cherchera pas ce qui  peut se cacher derrière l'existence des mots. Les mots existent donc dans et par la compréhension que nous leurs offrons. Une phrase qui veut être vraie, qui paraît vraie l'est à force d'élaboration et d'articulation. C'est alors que certaines phrases sont mêmes dangereuses si on y croit et, hélas, il n'est pas été rare, au cours des temps passés que ces phrases engendrent même le pire et qu'elle fédère le comble de la bêtise! Par une adhésion fanatique révoltante à une phrase logique ou crédible à cause de la logique rassurante qui offre l'apparence du vrai, des phrases sont devenues les points sur lesquels ce sont appuyés des assassins entraînant des peuples trop crédules!

C'est donc la logique qui paradoxalement est en cause, car elle engendre ce sentiment de vraisemblable ou même dans le meilleurs des cas de Vérité qui semble exister par les subtiles relations qu'entretiennent les mots entre eux. Mais, il est évident que la Vérité ne peut être seulement représentée par des mots ou des phrases même si celles-ci ont l'apparence de la proclamer sincèrement. La vérité ne peut donc se suffire à elle-même que rarement par le truchement de l'écriture, elle doit être aussi dite car le son dera, pardon, sera primordiale à écouter, à entendre et il constitue cet élément d'une possible fascination pour l'auditoire. La Vérité doit être entendue et ne doit pas être dite par n'importe quelle voix! On le sait le son d'une voix peut transformer une idée vraie en une idée qui peut paraître fausse. Cela sollicite alors l'intelligence de l'auditeur véritable qui devra alors faire la conversion pour rétablir en redonnant du sens à ce qu'il a entendu de faux ou vu de faussement représenté. C'est alors un travail mental étrange: le sens qui paraît à l'écoute faux est maintenu malgré le son. Le menteur alors ne sait plus s'il a réussi à tromper ou s'il ne sait pas tromper lui-même en cherchant à blasphémer la Vérité. Le contraire est aussi un cas de figure intéressant quand le son a toute l'apparence du vrai mais quand le sens est faux. Cela est héla arrivé souvent et cela arrive continuellement. Et cela est vrai pour l'écriture elle-même qui peut apparaître comme véritable, chargée de sens mais qui cache en réalité une escroquerie. Qui nous dit que je ne cherche pas ici à escroquer le monde ne parlant de vérité ou de mensonge, d'"erreurs", ou d'"anormalité" ou du contraire, le plus sincérement du monde pour tromper? Car peut-être suis-je comme le serpent qui se mords la queue et qui cherche à se tromper lui-même par des mots mensongers qui n'ont d'autres fondements que de combler un manque, une lacune personnelle ou qui sont peut-être prétexte à de la prétention littéraire... Des millions de vérités de toutes natures existent, chaque mot contient sa part de vérité et de mensonge, c'est bien connu. On lit un mot, ob lui donne existence. On ne le lit pas, il n'existe pas. Chaque mot inscrits dans les livres, chaque images figurant dans des tableaux ou dans les films, chaque son de la musique est porteur d'un message, d'une fraction de vérité pour le spectateur. S'il n'y a pas désir d'écoute, d'entendre, de prêter l'oreille, d'aller voir un tableau, ou d'écouter une symphonie, la vérité contenue dans l'oeuvre ne sera pas connue et est donc rejetée, il y aura alors fermeture, méfiance, désir de surdité, désir de rester muet, désir de ne pas voir! Et les mots n'arrivent que fort difficilement à dire le monde et ses secrets. Certains préfèrent s'en servir pour mentir et tromper. Hélas, la frontière entre la vérité et le mensonge est assez ténue. On peut dire que sans sincérité ou sans désir de transparence, il n'y a pas de vérités possibles. Permettez-moi ici de rappeler l'existence de ce chez d'oeuvre d'Orson Welles que j'adore "'F' for fake" qui sur cette question du vrai et du faux est très important de connaître pour pouvoir un peu mieux réfléchir à la question de la Vérité.

La définition d'un nouveau mot créé avec mon procédé sera donc la plus vraisemblable possible. Elle ne manquera pas de s'appuyer aussi sur l'existence de cette fameuse "racine" que les grammairiens et/ou philologues et/ou les académiciens ne manquent pas d'invoquer pour donner plus de poids et aussi plus de crédibilité à leur propos ou à leurs textes ou même à la définition qu'ils replacent dans un autre contexte. Ils se sont accordés (il est bien entendu que... sous entendu oblige, héritage historique légitimant à juste titre notre conception de la possible racine invoquées d'un mots...) comme on accorde des instruments avant de jouer ensemble pour les auditeurs (dans le secret ou simplement passifs au point d'accepter ce que la musique exprime) et il est évident qu'est hors jeu celui qui n'a pas le bon "la" ou celui dont la note ne sera pas bien faîte, car on fabrique le sens d'une note d'une certaine façon seulement, dans des règles précises qui demandent un apprentissage comme celui que nécessite l'élaboration d'un texte. Seront exclus tout ceux qui pour des raisons ou même sans raisons ne veulent pas croire ou accepter les définitions communes, ce terrain d'entente si nécessaire garant de ce qui est "normale" "accepté" ou qui "peut être dit" ou "employés". On "rejettera" alors naturellement ceux qui s'excluent d'eux-mêmes à vouloir croire à autre chose ou à douter du sens commun! Impitoyable de cruauté. L'autre sera donc immédiatement assimilé à un étranger, il ne fera plus parti de la grande Famille utilisant les mots convenablement! Il sera infréquentable car cet accord, cette adhésion est donc tout a fait primordiale et fondamentale. Par extension on peut dire ici que ce sera la même chose pour tous les clubs existants au monde. je pense ici bien sûr au merveilleux film de Jean Renoir "la règle du jeu". Mais aussi bien sûr en matière de religion, le rite communément admis comme la croyance commune dans un mot, cimentera, créera le trait d'union, ce terrain d'entente, ce territoire commun où l'on retrouvera l'autre comme un possible "frère" de cette "Famille" au sens large. Et je veux ici me souvenir de la méfiance que l'on a naturellement enfant des autres. Méfiance qui peut même se transformer en peur. Car on sait de toute évidence dès l'apprentissage du langage que les mots que l'on entend ne désigne que pour celui qui nous les enseigne la chose représentée. On adhère à sa vision du monde pour communiquer. Ces mots appris seront la base même de notre communication, de cette volonté que nous avons dès notre prime enfance à faire comprendre ce que l'on veut dans la langue qui nous environne. Sans l'apprentissage de ce code nous serons exclus du "Club"!, de notre famille. Et nous avons le choix soit de rester muet et de faire semblant de ne pas comprendre un mot qu'on cherche à nous apprendre, soit de le répéter. Ce qui nous déterminera à répéter à haute voix ou à essayer de redire le mot que nous entendons et que nous savons être un mensonge ou du moins un mot -terrain d'entente de notre entourage se sera le désir ou le plaisir de montrer que nous aussi nous pouvons nous emparer du code commun pour communiquer, soit même de nous en rendre maître car nous avons compris que celui qui parle, maîtrise les mots, commande et peut obtenir et la vie d'un enfant est celle d'un être qui va chercher constamment à obtenir. Refuser le langage c'est être exclu, devenir étranger, être condamner à être un observateur voyant, étant dans le vrai mais qui ne peut l'exprimer avec les mots des alphabétisés car ils sont pour lui sujet d'un traumatismes, ils sont à la base de ce refus à les dire: ils mentent. Les mots sont capables de mentir et l'enfant sensible, l'enfant venant au monde voit le monde, voit le faux. Il se pourrait qu'un grand nombre de "sourd-muets" aient décidé de refuser de parler par peur du mensonge qu'ils étaient les seuls à percevoir chez les adultes qui les côtoyaient, comme de faux sourires perçues ou des sons morts, vidés d'un sens véritable ou d'une vérité de parole de nature seule à les encourager à oser la parole, à oser le dire, à accepter ce code qui sonne faux! il se pourrait que les sourds-muets soient en réalité et paradoxalement les plus juste auditeurs de nos mots et que ceux-ci mal employés les ai dégoûté d'être dit, préférant jouer les sourds, les muet (après tout c'est leur droit) par peur de ressembler à ce qui est innommable, à ce qu'on ne peut pas exprimer par des mots, car la vérité du mensonge ne peut être traduite sans horreur, sans appréhension, sans dégoût, sans un mouvement de recul et que c'est substitué chez eux au désir de dire, le cauchemar de devoir dire dans des mots qui sont intrinsèquement inexacts que chez des êtres révoltants de conventionnalisme et qui sait de méchanceté! Sans l'enchantement à dire et plus tard à écrire il n'y a pas de parole possible. Je veux dire ici qu'il y a eu castration d'une expression possible, "empêchement de l'action de sa langue" comme le dit Sganarelle, dans Le Médecin Malgré Lui de Molière, pour désigner cette acte soudain de refus inexplicable à parler de la jeune fille en cause, mais pour des raisons évidemment autres qui proviennent de traumatismes graves et non d'un simple "cela vient de ce qu'elle a perdu la parole!" qui ne cherche pas à comprendre les véritables causes de ce mutisme. En tout cas un désir de rester étranger au monde adulte par le refus de parler (comme lorsqu'une injustice est commise et qu'il n'y a bien sûr plus de mots, qu'on se réfugie alors dans un silence absolu ou loin du monde, ce qui peut-être quand on est enfant dans sa chambre car on croit savoir ne pas connaître encore assez de mots pour être en mesure de dire toute la vérité, peut-être aussi que l'on ne veut pas faire confiance à son entourage, en tout cas soit par complexe d'infériorité en matière de langage soit par manque de confiance, soit par ce qu'on est vexé on se réfugie dans le mutisme car il est la résultante d'un traumatisme) on a évidemment une crainte c'est de s'exprimer par des phrases insatisfaisantes, ou ne parvenant pas à dire exactement toute la vérité et/ou à désigner toute la complexité du monde intérieur attaqué! Un peu comme c'est écrivain qui sont incapables de parler, car ils ont besoin de construire leur phrase, de les polir, de les travailler sans cesse avant d'être certain, par écrit, seulement et souvent sous couverts de personnages que ceux-ci sont aptes à dire un peu de cette vérité impossible à dire oralement. Ces écrivain seraient un peu des muets qui chercheraient grâce à l'écriture à dire ce qui ne peut se dire que d'une façon muette: l'écriture dans une lecture intérieure. L'écrivain serait cette enfant constamment en apprentissage de paroles et qui dans le silence ou le marmonnement polirait sa phrase, son matériau sonore pour créer un sens comme l'enfant cherchant à dire les premiers mots dans son désir de dire. Cet écrivain serait donc en réalité presque aussi handicapé dans la langue que cet enfant ayant trouvé un substitut au langage oral si difficile à exprimer grâce à l'écriture, une sorte de code capable de dire de façon muette par des traces ce qui n'est dicible que de façon imperceptible acoustiquement parlant ou impossible à dire à haute voix et il me faut ici penser bien sûr à cette merveilleuse llustration possible qu'est la statue du marchand de masques de Zacharie Astruc de 1883 située au jardin du Luxembourg, à Paris, appelée aussi statue de l'Écriture, à cause des nombreux "masques" de portraits d'écrivain qui font la ronde autour de l'enfant ayant choisi de brandir le masque de Victor Hugo, statue dont je me suis servi dans le film "La momie à mi-mots" et dont je parle ici, par ailleurs. Donc une écriture construite dans un refus, par opposition au dire, à une oralité limitée par le manque de distance et les contingence de l'auditoire, une écriture refuge, bouteille à la mer sur l'océan des mots dits (des "mots dits" qui peuvent contenir cette part de "maudit", de malédiction liée non seulement à la personne chargée de s'exprimer oralement, mais également à l'auditeur; s'entendra-t-on seulement dans l'autre qui écoutera la parole dite? Et si on s'entend dans l'autre n'y-a-t-il pas dans cette entente possible un véritable risque? Danger de dire. Danger de parler. Danger de s'exprimer! Mieux vaut le silence, le refus de parole et on préférera avec joie l'écriture qui implique cette absence physique de l'autre par peur de maudire à cause de l'autre sa pensée ou d'entendre ou de découvrir l'autre ne pas la comprendre, ce qui nous entraînerait alors vers d'autres mondes où nous ne voulons pas aller, var l'écriture permet au lecteur de revenir en arrière et de relire jusqu'à la compréhension du concept, comme une bande enregistrée sur laquelle on actionne la touche "rewind". L'écriture devenant cet ersatz à la parole déclamée, à la parole sonore, par peur que les sons émis ne dénaturent le sens ou même pire que leur écho ne soit pas perceptible: qu'il n'y ait pas d'échos sonores! L'écho dans l'écriture existe, il est constant, c'est la lettre qui se fige et qui toujours résonne sur le papier pour peu qu'on aille la lire!

Nous avons vu qu'il y a donc des raisons valables, centrales à vouloir rester cet enfant sourd-muet que nous sommes pour notre entourage! Celui que l'on va considérer comme un malentendant, un sourd-muet (je parle ici de ceux qui n'ont pas perdu tout l'usage de l'ouïe qui est nécessaire pour l'usage de la parole!) a préféré se bannir par un choix volontaire qui, malheuresement et très certainement n'a pas voulu tenir compte d'une infinité de paramètres dont il ne pouvait avoir connaissance au moment où son choix a été fait de refuser de faire parti du Club mais qui auraient été, s'il les avait connu de nature à l'inciter au contraire à apprendre à parler! Il y va donc d'un homme écorché par les sons, qui tout enfant, trop enfant fait un choix terrible, insupportable en refusant d'entendre et de dire quand on sait par ailleurs qu'il existe d'autres mondes sonores, des mondes où les sons sont vrais et si beaux qu'ils invitent même à chanter les mots! "Osons le mot-son!" ce dit l'enfant avec émotion, mais le son reste dans le gosier, dans la mâchoire étranglé ! Impossible de redire ce qui a été dit et entendu comme un rejet viscéral de la  laideur de ce son un peu comme celui de l'artiste qui lui ne voudra plus, à partir d'un certain moment se mêler aux autres hommes et entretenir avec eux de quelconques conversations (et qui y sera arrivé par une long approche, un long mûrissement en se sachant finalement si différent des autres qu'il sait impossible pour les autres de le comprendre et qui voudra cultiver cette différence non seulement pour son salut, mais en fait par altruisme même si celle-ci est de nature à le faire souffrir ou à faire souffrir son entourage!

Beaucoup de surdité et de mutisme serait certainement évité chez les enfants en bas âge s'ils avaient tous la chance de connaître autre chose que leur entourage souvent triste à mourir et de nature à les dégoûter de tout apprentissage ! Il serait souhaitable que ceux-ci acquièrent le langage non pas par obligation, ni par devoir, ni même de façon forcé comme on essai malheureusement à le faire apprendre aux singes (alors que ceux-ci disposent naturellement d'un langage bien à eux - que l'outrecuidance ou l'orgueil de certains "savants" ne leur permet pas de comprendre, un langage aussi vieux que le monde, celui des Origines qui se passe de mots articulés façon humains et qui est perceptible dans une intelligence avec le Silence!) croyant qu'il faut qu'il nous ressemble, qu'ils s"humanisent" au lieu de chercher d'essayer de comprendre leur propre langage, comme celui d'un peuple extrêmement ancien, peut-être même plus ancien que nous, qui a des limites comme chaque espèce du vivant tout en étant par ailleurs tout aussi illimitées que toutes les espèces. Nous nous comportons en primitif en croyant que cette humanisation passe pour eux forcément par la compréhension du code de notre langue, ce qui est évidemment une dictature primitive car nous obligeons, comme dans un dressage ou un exercice pour "chiens savants", il s'agit tout au plus d'un tour de cirque sous couvert d'une pseudo approche scientifique qui constitue en réalité une certaine forme de négation de l'autre dans sa différence, c'est à dire dans son être singe, c'est à dire être qui comme tout animal, toute plante, à le droit à un respect absolu car il constitue un être différent, à part entière, par conséquent en cela même une richesse non par ce qu'il pourrait nous ressembler, mais parce que cette différence est une source infinie d'émerveillement et une leçon pour nous en toute chose; son observation (filmée ou vidéographique) constituera une source inépuisable d'enseignements. Il est donc assez comique d'assister à ses expériences lorsqu'elles ne sont pas cruelles envers l'animal ou culpabilisante pour lui. Aton, pardon (ici je ne veux pas invoquer le nom du Dieu unique d'Akhenaton, mais je veux poser une question: A-t-on on déjà vu des animaux nous obliger à faire comme eux? Nous forcer à parler chien, parler singe, parler chèvre. Certes si nous le faisons, nous singeons en reproduisant seulement les sons sans être parvenus à comprendre le sens! Parfois nous croyons comprendre et cela se passe toujours dans l'enfance, dans une proximité naturelle avec la nature et avec les animaux qui nous fait comprendre naturellement leur monde et nous sommes alors dans l'impossibilité de dire aux autres, aux adultes que nous parvenons à communiquer naturellement grâce à ce silence et cette complicité dans le silence avec ces êtres qui ne ne sentons pas très différents de nous, malgré tout ce monde adulte qui veut nous faire croire qu'il y a un monde qui nous sépare! 

Nous nous appuierons sur l'existence de la Logique liée à l'existence de ces racines invoquées - notre héritage commun - que nous ne pouvons pas refuser sous peine de nous mettre hors Société, hors Logique, hors Logos, donc hors des mots - pour penser et créer de nouveaux mots ! Or nous risquons de subir alors ou de faire subir cette dictature des mots et de leurs sens, comme de leur écriture et c'est elle d'ailleurs que certains d'entre nous subit continuellement. Ces mots revêtent des sens dont nous ne pouvons que très difficilement sortir et s'ils détiennent ces sens c'est à cause de ceux qui les ont inventés ou crus nécessaires, mais en réalité, en vérité absolue nous oublions toujours un fait important, c'est que ces mots n'ont aucun sens du tout sauf pour ceux qui les emploient ou qui sont maîtres en la matière! Un peu comme lorsque nous sommes dans le métro et que nous regardons un chinois lire son journal en chinois ou un arabe lire le sien en arabe ou encore un juif lire en hébreu! Nous n'y comprenons rien même si nous reconnaissons les écritures très différentes. Nous regarderons le dessin des lettres, des idéogrammes et nous nous sentirons alors dépaysé. Une sorte de décors d'un ailleurs ici même à Paris et cela sera de nature à nous exalter, nous inquiéter, nous interroger. Nous serons donc devant une image et ce que nous comprenons alors c'est qu'il y a une personne devant nous qui lit et qui croit comprendre des signes qui sont pour lui comme nos mots sont pour nous dans un journal de notre pays. Cette personne lit et elle est sûre de lire les sens des mots employés et inscrits devant elle. C'est ainsi que nous aurons ce sentiment d'étrangeté, d'étranger car ne ne comprenons pas ce que la personne elle semble comprendre. Or nous comprenons aussi que cette personne est dans un processus d'illusion total, d'auto persuasion lié à la connaissance et à la croyance d'un code qu'elle a en commun avec celui ou ceux qui ont publié le journal. Ils ont adhéré à des signes signifiants dont nous avons été exclue pour des raisons très personnelles, liées à l'histoire individuelle de chacun, comme un musicien lisant une partition de musique et la comprenant ou même la l'interprétant. Il s'agit dont d'un processus d'illusion comme celui de croire qu'il existe en ce moment une pensée qui s'exprime et me meut pour écrire ces mots ou ces réflexions dans l'une de mes langues maternelles. Une illusion de plus, comme celle de croire comprendre la réalité qui nous entoure et son décors et pour cela nous utilisons un peu de la méthode Cué à la fois chez l'écrivain et le lecteur avec l'assurance de croire que ce que nous lisons est vrai.

Une croyance est en jeu ici, la croyance commune que les signes, ensembles, disposés ainsi créait un mot, des phrases et du sens! Et il me vient ici un désir de réfléchir au mot "commun" ce mot pour moi est très intéressant dans sa graphie car il contient deux "m", un "o" et le mot "un". Le "o" annal ou vaginal, le "o" Anneau, le "o" entrée et sortie", précédé du "c" qui est déjà presque un anneau par sa graphie et qui semble se prolonger tout de suite après en un écho d'"o". Ce "o" serait alors un "c" clos, un "sait" clos, un savoir "clos", un prélude à l'"omour" (que serait donc la définition ici du "comour" à ce point de réflexion?). Le redoublement du "m", évidemment placé, merveilleusement après ce "o", comme un rappel de cet "omour", dont nous avons souligné plus haut le caractère miroir, barre au centre d'un "n" qui s'admirerait dans l'Autre, devenu ainsi "m", suivi par cet espace entre les deux "m" qui devient à lui tout seul le "miroir" permettant de réfléchir ce premier "m" en un deuxième "m". Il s'est redoublé lui-même, ce "m" comme en un écho et qu'il avait soif de devenir ce "un" qui va venir enfin en fin de mot. Mais il aurait pu s'écrire "comwun", ce mot "commun", dans la mesure où nous aurions ainsi au m, ce que nous avons au "u" devenant "n" final du mot, par réflexion dans un miroir rivière ou lac situé au-dessus de la lettre ou au-dessous comme c'est le cas pour le "u" ou le "n" et ce "m", devenant ainsi ce "w", accolé en miroir inversé à ce "m" pour souligner une variante de sens au mot "commun". Cette nécessité de réfléchir la lettre dans l'autre sens, dans le sens inverse, comme une complémentarité indispensable est intrinsèque à tout écriture (voire pour cela l'écriture hébraïque). Serait-il donc possible d'ajouter des lettres à nos alphabets? Je le pense très possible car il suffit pour cela de les retourner dans l'autre sens soit en créant un miroir au-dessus ou au dessous comme dans le cas de "n" devenant "u" ou "m" devenant "w" pour les autres lettres de nos alphabets de façon à ce que nous enrichissions nos concepts par des mots nouveaux riches de nouvelles sonorités aussi dont nous maîtriserions le processus assez facilement. C'est alors qu'on pourrait écrire et créer par exemple le mot "comwe" (qui par son écriture se rapproche de la phonétique habituelle anglo-saxonne mais qui reste un mot très français) et ce mot constituerait comme une variante au "comme" qui contient évidement bien sûr le mot "homme". Le "c" devenu "h" pour créer le mot "homme" à partir de "comme" même si les spécialistes diront que le mot "homme" vient d'ailleurs ou encore qu'il veut être la concrétisation de ce mot tibétain magique qui soulage de presque tout "ôm" et que l'on doit prononcer en expirant, commme, pardon comme un désir de retour à l'orrigine, pardon origine. Ce "c" presque Anneau, amorce d'une idée close et ouverte de sens où tous peuvent se retrouver, ce "sait" qui deviendra à la fin de l'idéogramme du mot français un "un" après l'anneau du "o" pour souligner l'exactitude de la comparaison à venir ou même cette unité retrouvée après les deux "m" qui l'affirment de façon absolue puisque cette lettre est aussi magique contenant l'injonction impérative à aimer: "Aimes! Aimes!". Amour accompli dans ce "un" final de comm-"un" (commun). Et je pense soudain ici au mot anglais "coma", qui veut dire virdule, (que donc veut dire le mot virdule?), pardon virgule, loin du sens français de comas. Le comme ouvrant sur une comparaison contiendrait-il une dose si importante d'amour que la comparaison de nature à éclaircir ou permettre de mieux comprendre ou même de s'envoler dans la poésie, ce mot serait-il lié à la nature d'homme au point que le mot d'homme lui-même contiendrait dans son idéographie ce comme transcendantal dans la lettre "h", sorte de "n" sur lequel a poussé une barre, faisant ressembler ce "n" à un "l"+"n"qui de ce fait sans "l" rétrograde à la position que le "h" occupe dans l'alphabet. En effet le "h", n'est pas un "l", ni un "n", mais il est après le "c" du "comme" dans le mot "homme" proposant de faire de ce "comme", outil de mot permettant de faire beaucoup de lumière et contenant cet "ôm" très solaire dont nous avons vu la proximité d'avec le mot "âm" français et son caractère métaphysique, voire transcendantale lié à l'existence de l'accent circonflexe en français qui ressemble à deux mains jointes au-dessus des voyelles ainsi sublimées : "cîme", "âme", "ôm" situées à l'intérieur du mot lui-même: "comme" et désignant ainsi l'homme c'est à dire aussi celui qui va faire "comme si", celui qui de toute façon doit aimer, doit "omer" (nommer), car "ai" de "aime" est devenu le "o" de "om", c'est à dire de l'homme qui nome, ou nomme. C'est alors que se pose la question de zomme, de romme, de tomme, de yomme, de uomme, de iomme, de pomme, de qomme, de somme, de domme, de fomme, de gomme, d'homme, de jomme, de komme, de lomme, de momme, de womme, de xomme, de comme, de vomme, de bomme, et de nomme (et cela on ne changeant que la consonne de début de mot et nous reconnaissons des mots existants déjà et ayant un sens précis comme "tomme", "gomme", "pomme", "somme" dont nous comprenons immédiatement le sens et dont nous pourrions gloser par rapport à ce que nous avons dit entre le "comme" et l'"homme" car il y aurait beaucoup à dire de la proximité d'avec le "somme", ou encore évidemment la "pomme". C'est ici étrange que l'"homme contienne en lui-même le fruit fatal de la connaissance la "pomme" et pourquoi ne pas dire ici le "pomme" et une "homme" mais c'est une autre question, celle du sexe des mots (et je suis sur ce point d'accord avec l'idée que chaque mot doit masculin doit aussi pouvoir se dire de façon féminin(e) car il va de soi que cette idée de séxuer les mots, même si nous comprenons les raisons valables est de nature à créer des imbécillités car certaines personnes veulent à tout prix ne pas démordre de cette dictature de la sexualité des mots. Et c'est ici dangereux car cela est de nature a créer un clivage entre les mots qui sont par essence des deux sexes, androgynes qu'ils sont tous, ni plus masculins, ni plus féminins employés qu'ils sont par les deux sexes, formes à la fois féminines et à la fois masculines). Et pourquoi cette proximité du mot homme et du mot "gomme", comme si le "g" permettait d'effacer l'homme, ou le comme. Il y va ici du pouvoir destructeur ou effaceur du "g" (ici un approfondissement serait nécessaire) et cette proximité du mot "somme" avec le mot "homme" comme si l'homme était un résultat, une "somme"? Ou qu'une "somme" était proche de la notion d'"homme". Et pourquoi ce "tomme" qui se rapporte au fromage si ce n'est pour nous rendre sensible au fait qu'"homme" et "tomme" de Savoie par exemple sont intrinsèquement liés ou de même nature ou encore que l'homme n'est pas un carnivore mais un végétarien devant manger du fromage, de la tomme pour l'homme! Évidemment ici il s'agit de ma façon de comprendre ces mots si proches des uns des autres qu'ils ne varient que d'une seule lettre en début de mot (je joue un peu au maître d'expression du Bourgeois Gentilhomme de Molière qui chercherait à pousser un peu plus loin l'explication pour lui évidente des secrets du langage et je rappelle ici l'explication de son "o" que l'on fabrique en faisant avec la bouche exactement un "o" et qui est immédiatement suivi par ce ""oh!, oh que cela est beau!" que Molière aurait pu écrire en langue euphonique: "ô, ô, que cela è bô" sous entendu ce "o"). Donc quel sens donner aux mots nouveaux pour nous que sont romme, zomme, yomme, uomme (celui-ci ressemble beaucoup au mot italien "uomini" c'est à dire les "hommes", iomme, qomme (que nous écrirons en suivant notre règle orthographique en "quomme"), domme, fomme (celui-ci se rapprochant du mot femme mais différent et bizremment plus exactement "femme" que le mot "femme" qui serait peut-être plus juste d'écrire "fomme" à causse de ce "o" vaginal ou anal, Anneau et de la réciprocité ou le possible parallèle que nous pouvons faire avec homme (le "h" désignerait un peu plus le masculin et le "f" le féminin?), jomme, komme, lomme, momme (celui-ci ressemble un peu à môme), vomme, womme et xomme (celui-ci ressemblant à psaume)? C'est ici qu'il y a matière à réflexion et à merveilleuse création ou du moins renouvellement ce qui n'est pas rien!

Mais tout cela m'amène à une constatation, hélas trois fois hélas, qui découle de notre observation de cette personne lisant un texte dans le métro dans une autre langue comme nous même ici entrain de lire ce texte: nous avons la faiblesse et/ou la force d'y croire; nous sommes tous devenus les malheureuses ou heureuses victimes de leur pseudo existence de ce texte que nous rendant vivant par notre lecture et la compréhension que nous en avons. Nous sommes devenus malgré nous des magiciens ou des sorciers rendant crédibles une succession de concepts que nous avons forgés ou qui découlent de l'existence même des mots (c'est à eux que nous devons tout le bien comme le mal et c'est donc avant la lettre au dessin que nous devons toute notre civilisation car c'est le dessin qui a rendu possible la lettre et toute chose c'est pourquoi je suis assez d'accord avec l'idée que notre civilisation commence au moment où les hommes se mettent à représenter dans les cavernes des dessins ou des peintures pariétales. C'est donc à tous ceux qui exercent un pouvoir à cause ou grâce au fait qu'il savent se servir des mots que je pense et à leur responsabilité d'homme!

"La langue est donc la meilleure et la pire des choses", je ne sais plus qui disait cela mais cela semble exact tout en étant aussi faux!

"Méfiez-vous des mots" écrit Ben sur une toile reproduite en tee-shirt de coton. Certes. Nous sommes donc devenus conscient que ce qui s'écrit, qui se dit partout dans le monde est, par ce que nous avons découvert à la fois vrai et à la fois inexact à chaque fois que nous entendons quelqu'un qui s'exprime d'une façon ou d'une autre cela est vrai mais aussi faux suivant que nous écoutons et que nous rendons crédible, par notre écoute, par notre adhésion les propos exprimés (et tous les médiums à notre disposition de tous les Arts sont d'une façon ou d'une autre aussi nécessaires ou aussi constructifs ou destructeurs que les mots). Prenez donc garde de ne pas me croire tout en me croyant car s'il y a une vérité absolue et Ultime, elle doit certainement et peut-être aussi pas du tout se situer hors les mots, hors-les-murs des mots tout en étant aussi à l'intérieur des murs des morts, pardon des mots, ainsi qye, pardon, que dans l'existence de toutes les disciplines de l'Esprit, Arts et sciences confondus, dans toutes les choses qui nous entoure, toutes les variétés du vivant, des plantes, des animaux, de tous les paysages, de toutes les étoiles, dans ces territoires à la fois très anciens, des premiers temps de la terre, et dans les strates géologiques de toutes les choses ayant existées, dans chaque goutte d'essence qui nous permet de faire marcher nos voitures, mais aussi dans toutes les images que le Cinéma, la Vidéo nous offrent et les sons que tous les disques peuvent nous offrir, mais aussi dans cette virgule, ce "coma" anglais désignant la virgule. Mais comme nous ne pouvons pas avoir tout l'ensemble du tout en Consience en permanence mais seulement, à cause de nos limites tout bonnement humaines, accès à certaines choses comme notre environnement et ce que nous avons devant nous sur laquelle nous fixons notre attention, nous sommes continuellement dans l'impossibilité d'envisager cette Vérité Absolue et Ultime qui est peut-être plus simple qu'on imagine car elle est très certainement une addition de présents, de cadeaux somptueux, à la fois notre héritage composé d'une infinité d'élément tant visuels que sonores que physique en tous genre et à la fois la domme (domme srait proche de domus, maison et de somme), pardon, la somme d'une infinité d'autres choses qui sont toutes en relation avec chacun des atomes qui nous constituent, ou qui constitue chacun de nous que nous soyons moustique, oiseau, primevère, goutte d'eau, ou être humain, mais aussi nuage ou montagne, planète lointaine ou étoile déjà disparue, pellicule défilant sur notre table de montage ou ampoule électrique, un peu comme si nous pouvions d'un seul coup avoir conscience de ces relations infinies et vertigineuses qui existent entre tous les mots et toutes leurs définitions dans toutes les langues du monde et que nous ayons la possibilité de visualiser toutes ces choses d'un seul coup auxquels tous ces mots et ces images se réfèrent y compris cinématogaphiquement, un peu comme si à la place d'un mot désignant un nom propre d'une personne illustre nous puissions avoir accès au film de sa vie entière, à tous les déterminants qui ont fait de lui sa momie, à cahque atome de son et à chaque atome des images qu'il a pu découvrir pas ces yeux caméra de l'incroyable parcours de sa vie, mais également de tous les films des parcours de toutes les vies, y compris animales et végétales mais aussi à la vie de chaque nuage et à ses multiples métamorphoses! Un peu comme si il s'agissait ici d'omni-sciences, ou de bouddhéité accomplie dans la fusion terminale et finale avec l'ensemble de tous les bouddhas ne formant qu'un seule Bouddhas, toujours le même depuis toujours et ayant pris des noms de tous les hommes qui ses ont illustrés dans la bonté, dans la charité, dans toutes les vertus qui ont permis l'épanouissement de notre civilisation multicolore, multi langue mais une seule, enfin de compte, celle du Bouddha se réincarnant en permanence, devant lutter infiniment siècles après siècles pour parvenir à transformer les hommes et à les mener à l'ôm, c'est à dire ce point toujours recommencé de l'origine adamantine retrouvée dans la disparition de la cruauté, indigne de l'homme, indigne de la civilisation.   

Car ces mots sont souvent, hélas, très mal employés ou de façon peu sincères, peu original et s'ils n'étaient pas employés pour des causes justes ou de justes combats, ils servent le plus souvent en réalité à masquer un terrible secret! Un secret redoutable et peut-être effrayant! Tout ce qui nous entoure et que nous croyons exister depuis notre enfance et que nous avons appris à nommer, que nous reconnaissons comme le décors de notre vie serait ici entrain de nous observer?! Matière et antimatière existant de concert, vie et mort des objets comme des êtres, ne faisant qu'un. Positif et négatif mêlés.  Et nous qui tout enfant avons cru regarder, observer le monde, découvrir le monde, nous avons oublié que c'était le monde qui nous observait, c'était le monde qui marchait vers nous quand nous allions dans une direction, car en réalité nous ne bougeons pas et faisions toujours du surplace, c'est le monde qui bouge autour de nous. les arbres sont pour nous un exemple, mais sous prétexte que nous avons des jambes et qu'il nous est possible de bouger, nous avons cru bouger le monde, agir sur lui,  même si nos mains bougeaient en écrivant, ou nos oreilles écoutaient Beethoven, c'étaient les atomes colorés des sons qui nous écoutaient, les images qui nous observaient, les décors qui nous voyaient passer, comme la mer qui nous ressentait, ainsi que notre bain. Du surplace, nous n'avons fait que du surplace toute notre vie, comme lorsque fatigués nous rejoignons nos lits respectifs, qui nous ont fait croire être différents de nos premiers berceaux et qui nous ont fait croire avoir grandi alors que nous nous couchions de nouveau dans notre berceau ni plus ni moins à quelques variante d'illusion prêt. Et tout ce que nous avons cru n'est qu'illusions de croyances dans une pseudo réalité qui a les yeux braqués sur nous en pernanence, exigeant de nous en permanence une transparence absolue, non seulement pour nous même mais parce que cette transparence existe et qu'elle est parfaitement divine et évidente pour ne pas se perdre là où le monde est laid, là où il est indigne de notre condition d'homme civilisé : et nous n'avions vu qu'à demi le monde, à tort nous avons oublié qu'en étant le miroir du monde, nous le contenions, nous l'emmagasinions comme on le fait d'une pellicule qui se déroule d'un chargeur vers un autre chargeur à l'intérieur d'un magasin pour contenir ce que nous filmons! Et ce magasin au sens d'entrepôt qui est notre tête contient beaucoup de choses commununes, pardon communes aux autres, mais énormément de choses que nous ne sommes que seuls à connaître et ce qui est sûr toutes nos illusions s'un instant, d'une heure, ou de plus encore sur lesquelles nous avons fondées nos existences, ce gigantesque entrepôts, plus vaste que cent mille cinémathèques c'est notre tête avec toutes nos "erreurs", toutes nos "chutes"n, toutes nos fausseté, nos résistances, nos lâcheté, mais aussi tout le bien que nous avons peut-être fait. Et nous comprenons alors pourquoi dans l'Egypte ancienne comme au Tibet il y avait et il y a  des rituels liés à la mort, car le mort ou celui qui va mourir c'est aussi cette homme somme, ce résultat entrepôt grenier (granier) où sont stockées toutes nos actions, toutes nos pensées, tous nos désirs conscients ou inconscients, c'est à dire qui ont été suscités, sans que nous le sachions par d'autres forces que nous ayant cherché à corrompre notre esprit dans un sens très lointain du notre, comme si nous avions été envahis par les habitants d'une galaxie qui n'a rien à voir avec la notre et qui cherche à nous faire croire que nous sommes de même nature qu'eux car ces habitants nous ressemblent physiquement mais sans n'avoir rien de notre esprit ou de nos objectifs. Et au lieu d'avoir été fidèles à nous, nous avons cherché à singer le monde, à ressembler, en perdant notre être pour être une sorte d'arlequin n'étant ni ça, ni sot, ni su, ni ci, un cateur, pardon, un acteur au monde, jouant à la façon de, en ressemblant à, et nous couvrant de masques souvent mêmes immondes ou impurs! C'était le monde que nous pouvions tous changer en étant fidèles à nos réflexions d'enfants, mais nous avons préférés les abandonner au profit des réflexions de ceux qui représentaient la pensée dominante, la pensée établie, la pensée d'un reconnu en nous faisant avoir pas ses croyances, par ses propres illusions qui n'ont d'autres vérités que celles d'être en accord avec sa propre existence et qui peuvent heureusement toucher à l'Universel dans certain cas seulement d'être aussi grand qu'un Molière, qu'un Shakespeare, qu'un Chaplin, ou qu'un Fellini, qu'un Tchaïkovski, qu'un Einsenstein, qu'un Mozart, ou qu'un Boulez, qu'un Rodin ou qu'une Claudel, qu'un Turner ou qu'un Guardi, etc.. c'est à dire des gens qui ont su être eux-mêmes complètement sans compromis avec la société dans leur art, dans leur moyen de communication, c'est à dire d'être UN avec tous les autres dans cette cité de Dieu qui existe peut-être, nommée le Paradis, ou Walhalla ou Atlantide retrouvée où les êtres retrouvent en permanence la pureté des premiers temps car ils M avant tout  et ne sont qu'amour de leur travail, source de joie!    Domme, en Dordogne

Au lieu de cela certain d'entre nous ont préféré singer les autres au lieu d'ouvrir des voies originales avec les outils dont nous apprenions à nous servir. Nous étions des proies car nous n'avons cru par manque de vigilance qu'à beaucoup de mensonges, beaucoup de trop de choses où le coeur était toujours absent, et ce qui nous entoure n'est pas seulement un décors, ni même le masque de la Mort ou la cité de la Mort, mais un mécanisme parfaitement huilé, au cours des millénaires qui fonctionne  grâce et surtout à l'existence de mensonges, de choses communément admises et notre code du langage n'aurait d'autres objectifs que de nous donner l'illusion du vrai que sont les mots employés et de nous faire tous faire "comme si" ce "vrai" pouvait trouver une origine véritable par exemple dans l'existence d'une association de mots paravents. Le Saint-Esprit!  Invention possible comme celle d'associer "y" à "f" pour créer  ce merveilleux mot d'"yf", ces ifs taillés en qui constellent nos jardins de l'Origine à retrouver avec ces formes que le choux-fleurs à retrouvé dans le romanesco! Ici aussi des mots, ou des lettres qui offrent du sens et suivant l'intonation qu'on y mettra, plus ou moins juste, (si on comprend ou si on ne comprend pas) à la lecture, les sons provoqueront et rendront les sens comme si nous étions des émetteurs, des amplificateurs de sons, des instruments capables de jouer tel mot ou tel autres, d'en créer un nouveau et en le rendrant crédible ce mot que des machines à lire, comme les voix électroniques de nos ordinateurs,  liront elles-aussi avec une intonation crédible. Donc une sorte de jeu, alors que les personnes seront prises par la lecture et ne se soucieront plus de savoir si les mots employés sont correctement dits, chargés de tous le sens possible, celles-ci sont vraiment crédibles ou pas car c'est nous qui par notre adhésion au code, à la langue, à son utilisation somme les esclaves, les sujets des mots qui manipulent le sens suivant lm'honnêteté, pardon l'honnêteté de chacun de nous qui est forcément un peu malhonnête, même avec la meilleure intention du monde, puisqu'il s'agit de voiler, en les employant ce secret de l'existence de l'Univers, cette peine ou ce sarcophage plus ou moins invisible qui assure une continuité dans le temps à la toute la civilisation dans la mesure où celui qui l'emploie cherchera toujours d'aller contre l'existence mensongère et par là légitimera l'existence des Arts, de l'architecture et du Saint-Esprit à son service, lui ayant donné une existence ontologique à la fois par nécessité, à la fois pour permettre à la bonne conscience, à la bonté, à la sagesse d'exister grâce à  la pratique du mensonge! Évidemment si on invoque le Saint-Esprit, le Christ, cela est toujours plus simple de mentir vrai! Amen! Au risque de paraître importun, au risque d'être considéré comme un être "blasphémateur", ce que nous sommes tous, Pape y compris, Christ y compris, Dieu y compris, il est évident qu'il y a des mots magiques que nous avons le devoir de faire exister, comme des sons nouveaux qui sont la conséquences d'anciens, comme si Tout procédait de ce "un" ou d'une autre manière de ces deux lettres "u" et "n" qui l'une sur l'autre forme un "o", l'"Anneau"! l'"A"no" et qu'est donc l'"A""oui", si l'"A""no" existe, peut-être un doute? l'"A""no" serait donc cet acquiescement? Cet adhésion en vertu d'une paradoxale contradiction  contenue dans un symbole, dans ce centre que nous avons tous au fond de nous et qui nous relie les uns aux autres et dans tous les temps!

Aujourd'hui le correcteur d'orthographe qui fait office de Maître en orthographe, à nous éviter de commettre des erreurs, à canaliser notre écriture dans le sens commun employé (et qui est très utile pour des gens comme moi débordant d'imaginations) est un outil absolument merveilleux pour m'aider à créer de nouveaux mots car il me propose toujours des mots qui se rapprochent du mot inventé, pourtant des fois bien qu'il souligne le mot il y a écrit "aucune suggestion" et je suis alors un peu triste car il faut alors que je réfléchisse à partir de rien pour trouver une définition à ce nouveau mot. C'est comme pour ces images de Bernard, s'il n'y avait pas eu en stock, dans ma tête ou ma mémoire tous les Francis Bacon que je connais, je n'aurais peut-être pas fait attention à ces images et les auraient "rejetées" les considérant comme "ratées". C'est donc par rapport au référant qu'elles ont acquis soudain un sens et qu'elles ont pu nourrir ma réflexion. Sans ce terrain esthétique creusé, déjà labouré par la volonté et le talent de Francis Bacon, et sans beaucoup d'autres choses encore ces images de ma chute m'aurait peut-être parues honteuses, à cacher, qui sait même à détruire! Par conséquent s'imposera aussi une réflexion sur l'apprentissage de notre langue, de notre vocabulaire, dès notre prime enfance qui ne s'appuie en réalité que sur de la confiance et sur un choix libre individuel que nous faisons à un certain moment de notre enfance: celui de parler ou rester sourds-muets ce que nous avons parfaitement comme droit car nous sommes alors tous conscients que le langage, l'existence des mots sont une entorse à la Vérité absolue qui se passe des mots et qui est écoute du silence! Ma théorie qui se fonde sur mon expérience est que nous avons finalement choisi d'apprendre à maîtriser le langage de nos parents à la fois pour nous défendre d'eux en maîtrisant les mots, à la fois par plaisir de communiquer et d'obtenir des choses que sinon nous ne pourrions pas ontenir, pardon obtenir! Mais il est nécessaire que nous ayons toujours présent à notre esprit que cet apprentissage auquel nous avons souscrit de bonne grâce, et souvent même en ayant plaisir à apprendre n'a eu un instant comme motivation que le souhait de pouvoir nous défendre, que le souhait de palier à une injustice continuelle: celle qui consiste à être exclu du langage comme le sont les analphabètes ou d'autres personnes pour d'autres raisons. En ce qui me concerne ce désir de pouvoir maîtriser les mots employés autour de moi a constitué pour moi un impératif absolu: je souhaitais me rendre maître du langage pour en démonter les mécanisme et pour pouvoir défendre tous ceux qui n'ont pas cru boin,  pardon bon par sagesse, par paresse ou par manque d'agent, pardon d'argent, ou pour d'autres raisons encore et qui ont préféré refuser cette langue commune, refuser certt, pardon ce terrain d'entente qui n'arrange en fait que ceux qui sont les maître du langage, de sa compréhension! J'ai donc dès l'enfance considéré les sourds-muets comme des êtres supérieurement intelligent car ils avaient eu le courage de refuser de parler, de refuser ce qui est la source de tous les possibles malentendus sur terre: les mots qui ont pour chacun d'entre nous des sens légèrement différents. Aussi je veux répéter ici une fois encore ce que me diasait, pardon disait mon ami Jean Rouch souvent: ce sont les mots qui avaient inventé la Mort! Il était persuadé que sans l'existence de ceux-ci l'homme ne serait jamais mort, aurait été éternel car il aurait alors communiqué autrement dans un langage hors des mots ! Et je suis sûr pour ma part que s'ils sont nécessaires pour de nombreuses choses et dans bien des domaines les mots sont employés hors du coeur et de ce sentiment de Justice qui motive à les employer, hélas, responsables de tous les maux de la terre car ils engendrent de nombreuses fausses attitudes, de nombreuses fausses croyances, les mots étant ontologiquement, intrinsèquement des mensonges utiles à créer une pseudo "Vérité de parole", une vérité nécessairement fragmentaire, relative, fascinante au sens où parce que employée celui qui subira le mot dit (le "maudit") le mot écrit (le "mauécris" si j'ose dire) sera en situation passive ou même interactive aujourd'hui grâce aux cliques de nos souris d'ordinateurs, mais sera en situation de dépendance avec ces ouvertures mégalomaniaque qu'ils constituent tous ayant tous été utiulisé, pardon utilisés pour générer du sens dans des milliers de directeions , pardon ici j'ai fourché à la grecque ancienne, donc directions différentes qui impliquent la soumission et l'adhésion au mot employé, cette confiance en l'autre, celui qui parle ou écrit comme un enfant innocent, naif au bon sens du mot "naif" (qui ne veut pas nuire) que  le tout petit ne peut éprouver que lorsque ces mots employés autour de lui ne constituent jamais à son égard une dictature du langage, un fascisme des mots ou même un communisme des mots, mais seulement une musique des mots, une poésie des mots, une tentation du mot, comme des mots images, cet art du langage au sens noble de ce terme donnant envie de l'apprendre, d'en connaître toute les subtilités pour s'évader en pensée avec eux et créer enfin sa propore langue, pardon sa propre langue. La peinture, comme la sculpture, comme l'architecture, comme la vidéo au cinéma ou à toutes les formes de l'art, la danse, la musique ou même toutes les disciplines de l'esprit scientifiques ou humaines constituent ses matières propres à fasciner et à générer des croyances qui reposent essentiellement sur l'existence des mots et leur acceptation. Or ces mots, ces émotions (c-es-mots-tions;  émaux-tions) nécessitent cette confiance que l'on ne peut avoir jamais totalement envers aucun homme ou aucune femme car on sait que chacun de nous est une multitude d'individu, un théêtre, pardon un théâtre (theos+être ou âtre) de millions de différents nous-mêmes, peut-être autant de nous-mêmes qu'il y a d'immages, pardon d'images par secondes de nous-mêmes, c'est à dire 25 nous-même à la seconde ou peut-être en réalité, une infinité de nous-même à chaque seconde qui passe! Et nous nous devons à un équilibre de tous ces Nous différents qui doivent tous être satisfaits par ce qui est devant nous avec laquelle nous devons entretenir une rekation, pardon une relation d'ouverture confiante en signe d'adhésion pour ne pas refuser : la chose dite; la chose chantée, la chose construite, la chose écrite, la chose scupltée, la chose filmée etc. Or il existe en chacun de nous le "normal", celui qui va trouvé l'image proposée, la chose dite comme une imposture, l'athée, le mécréant existe toujours chez le plus grands des croyants et ne pas reconnaître le nihiliste en chacun de nous c'est refuser la partie de nous-même que Bacon nous révèle et c'est jeter aux ordures avec bien d'autres encore - qui sait plus belles encore et sources de réflexions intéressantes - les images ci-dessous! Mais je veux croire qye, tient de nouveau la même "erreur" que ci-dessus, qui n'en ai plus une puisque elle se repère maintenant et existera encore plus peut-être dès que le mot qye aura une définition (et c'est cette définition qui est responsable de la finitude du mot bien qu'une recherche d'une mot aujourd'hui à l'aide d'un moteur de recherche sur Internet donne une infinitude d'occurrences, recherches qui dans les temps à venir en donnera toujours plus à mesure que l'on numérisera l'ensemble des livres existants) mais peut-être ne dois-je pas donner justement aujourd'hui de définition au mot "qye" en le laissant exister par lui même comme une énigme, comme un sphinx avec le secret qu'il contient et sa présence dans ce texte est à la fois lumineuse et à la fois obscure, à la fois réussie et à la fois ratée, à la fois commencement et à la fois aboutissement, à la fois questionnement et à la fois réponse comme le sont ces images "ratées" mais aujourd'hui "russies", pardon "réussies" de ces Francis Bacon, par Laury + Sony + ordinateur de marque x + logiciel de traitement d'image + logiciel pour constituer un site + logiciel d'envoi de fichier sur le fournisseur d'accès Internet + le réseau Internet qui permet à celui qui utilise ce moyen de communication ou un autre encore de décrypter ces réflexions, et de considérer ou pas mes dires, de les accepter ou de les dénigrer, de croire enfin ou de refuser de donner à ce texte ou à ces images l'appellation contrôlée d'oeuvre d'art!

     

Autres hommage nostalgique à Francis Bacon par Laury Granier et Laury Aime - 2octobre 2004

Cette nuit, à la lumière des images enfin imprimées, je ne regrettais pas d'avoir eu mal, très mal, quelques instants en tombant ainsi sur mon postérieur ce jour où j’ai enregistré ces images en patins à roulettes et en réalisant grâce à cette chute, sans le savoir encore, cette explication possible, cette révélation concernant l'oeuvre de Francis Bacon et je remercie la Providence qui m'a fait pointer un très court instant, moins d'une seconde, par hasard, l'objectif de la caméra en marche, vers mon compagnon de roller Bernard, qui est de ce fait rentré dans le champ, regardant impuissant à éviter ma chute, alors que j'avais momentanément perdu le contrôle de mon équilibre et que la caméra évoluait de son côté librement, lâchée par moi, dans les airs, au bout de sa bandoulière, sans que je pus même savoir ou me faire une idée de ce qu'elle prenait comme image. Je pense que c'est ici une expérience qui aurait beaucoup plu à Abel Gance qui a toujours aimé faire des expériences avec ses caméras pour réaliser des images insolites. Mon professeur Claude Beylie nous avait dit en cours qu'il avait été jusqu'à mettre une caméra dans une très grosse boule-de-neige qu'il avait tournée sur elle-même ("tourner", rouler une caméra qui tourne à l’intérieur d’une boule de neige) et qu'il avait lâchée comme une petite avalanche (je n'ai jamais vus les images produites en question mais j'en très suis curieux).

Nous avons quand à nous, tout a fait involontairement, donc, obtenu des portraits de Bernard observant ma propre chute et sur une autre image, qui a suivi celles-ci, de quelques fractions de secondes, j'ai découvert comment se fabrique dans la réalité une "extrusion" au sens de ce terme, employé communément dans le logiciel Photoshop, quand il est utilisé comme nom d'un filtre possible que l'on peut placer sur l'image que l'on transformera par la suite grâce à ce filtre. Je veux dire que ce qui est considéré comme une "extrusion" peut se manifester dans la réalité, à l'occasion de chutes violentes, comme celle que j'ai faite ce jour-là, en roller. Donc les calculs effectués par l'ordinateur pour réaliser une "extrusion" sur une image sont ceux que l'on peut réaliser tout simplement avec une caméra vidéo (ou peut-être même un appareil photographique) (muni(e) d'une protection imperméable réalisée avec un film à bulles - comme déjà dit plus haut - pour amortir les chocs au cas où, et en tombant et/ou en éprouvant un choc physique). Cela ressemblera à ce que l'on peut voir ci-dessous :

   

Ce qui s'est produit techniquement est en fait assez simple à écrire: ce sont les temps de vitesse invariable d'obturation qui sont en cause et à l'origine de ces images. Ce sont ces temps invariables qui sont responsables de ces "défauts" (mais peut-on les appeler ainsi encore après cette découverte sur l'oeuvre de Francis Bacon?) visibles sur ces images de Bernard. À l’extérieur du caméscope, soudain, le mouvement a été beaucoup plus rapide (il y a eu une discontinuité imprévue) à cause de la chute et du choc. D'habitude le mouvement est "traduit" sans "déformation" grâce à la vitesse de l'obturation du caméscope tournant presque invariablement à 25 images par seconde en Europe (et 30 aux Etats-Unis) à moins que l'on ait souhaité, au départ ou en cours de route, demander au caméscope de tourner à une autre vitesse. L'image fixée sur la bande vidéo (ou dans la mémoire de l'appareil photographique) n'a donc pas subi de rectification. C'est bien évidemment à cause de la soudaine chute (ou de la perte de contrôle de l'appareil, ou des trop rapides mouvements liés à la chute) que cette image va forcément échapper au contrôle de l'appareil et sera très surprenante, très aléatoire. Aujourd'hui il ne semble pas encore possible de maîtriser, (pour éviter les déformations de ce type ou des 'extrusions', dans le cas où l'on souhaiterait absolument obtenir de façon très précise, très nette, toutes les images prises par la caméra pendant la chute ou même le choc) un changement de vitesse automatique en cours de prise de vues qui aurait aussi des incidencences sur l'ouverture du diaphragme. Car cela joue sur des temps aussi petits que 1/50ème de seconde au moins. L'image aurait été nette, précise si on avait pu à l'avance prévoir la chute et varier en prévision de celle-ci la vitesse d'obturation, en l'augmentant pour pouvoir fixer de façon très précise, les contours et l'emprunte de la réalité (Bernard) sur la bande, mais pour cela il aurait fallu monter la vitesse d'obturation à 1/500ème ou à 1/1000ème ou plus encore, ce qui aurait changé la profondeur de champ. Un caméscope (ou un appareil photo), aujourd'hui, peut très heureusement le faire, bien sûr, mais il ne peut pas encore le faire (à ma connaissance) automatiquement pour compenser les mouvements excessifs qui se produisent à l'extérieur comme dans le cas d'une chute ou d'un choc, cette dérive visuelle que l'on voit ainsi apparaître, si elle peut être intéressante dans ce cas et elle est révélatrice du "mystère" de Francis Bacon qui nous préoccupe ici, n'est pas l'objectif intrinsèque (et il faut reconnaître aujourd'hui que cet objectif poursuivi est en réalité 'subjectif' tout en cherchant l'objectivité) de la photographie cherchant à refléter la réalité avec l'objectivité de l'objectif photographique ou vidéographique! Si nous parvenions à disposer d'une sorte du système compensateur comme celui qui existe déjà appelé « SteadyShot » qui à l’intérieur de l’objectif rééquilibre déjà les chocs légers ou même certains heurts en offrant une assez bonne stabilité à l’image et permettant d’éviter ainsi les ‘bougés’, les cadrages mal maîtrisés (lorsqu’on marche par exemple avec un caméscope ou dans le cas de certains débutants) mais cette amélioration permettrait au diaphragme et à la vitesse d’obturation de varier continuellement automatiquement pendant la prise de vue en fonction des mouvements extérieurs (ou de celui de la caméra) et/ou par rapport à la fixité des pixels pour offrir un supplément de sécurité. Il existerait donc à l’intérieur du caméscope un logiciel qui aurait pour but d'analyser en temps réel chacun des pixels par rapport à l'autre, mais aussi par rapport au "même" pixel dans l'image suivante et à son tour de nouveau par rapport aux autres pixels de cette nouvelle image et qui se traduirait dans les faits, si la différence est trop importante entre ces pixels analysés, par une modification proportionnelle de la vitesse d'obturation qui elle-même influencerait un diaphragme qui serait alors libre comme celui de l'oeil humain ou presque, nous pourrions disposer alors d'une image toujours nette quoi qu'il advienne et qui serait sujette à des variations de profondeur de champ très infime ou brusque. Évidemment la situation actuelle serait considérée comme "manuelle" alors puisqu'on disposerait de la position "automatique" qui ne permettrait plus d'obtenir des images comme celles-ci (d'autant que le secret ou le mystère Francis Bacon est enfin en partie élucidé) et on pourrait toujours obtenir, au besoin, en cas de chute ou de choc des "Francis Bacon" aussi intéressants ou différemment intéressants que ceux que nous reproduisons ici par plaisir en mettant sur la position « manuel » et en décidant à l'avance de tomber pour ce faire ou même par goût de l’art magique de ce peintre admirable.

Et c'est parce que justement cet automatisme qui compenserait ce genre de problème n'existe pas encore sur les caméscopes que cette vitesse d'obturation est encore aujourd'hui constante sur ceux-ci et que le mouvement enregistré ou le choc très inhabituel  qui a eu lieu s'est fixé de cette façon si surprenante, si inimaginable, que nous éprouverons cette sensation d'invention merveilleuse et le besoin d’en parler ici pour partager cette découverte sensationnelle!

Pourtant cette découverte est paradoxale car il semble que toute amélioration technique, comme celle qui m'est venue naturellement à l'esprit ci-dessus empêche ou empêchera, si elle était réalisée comme je le propose ici ou même autrement, (ce qui est fatal), ces "hasards" si étonnants et sources de tant d'inventions, même si elle offre ou offrira, en contre partie, de la sécurité supplémentaire pour les prises de vues: l'assurance que les images seront toujours nettes ce qui fera plaisir au défenseur de la photographie « stricto sensu ».

C'est ici que s'impose pour moi une réflexion que j'avais introduite plus haut lorsque je disais aussi que c'est par notre itinéraire, notre éducation et notre goût de l'image en général et surtout peut-être car ces images sont liées à notre propre recherche plastique, à notre implication dans l'Histoire de l'Art que nous avons reconnu des similitudes flagrantes avec des "Francis Bacon" dans les images isolées de cette chute en roller. Nous nous sommes penchés avec curiosité et bonheur sur celles-ci et elles sont devenues l'origine de notre réflexion alors que nous avons bien conscience que la majorité des gens les auraient considérée comme ratées, n'auraient même pas fait l'effort de chercher à les voir (moins d'une seconde à vitesse normale dans cette chute où il n'y a plus grand chose de signifiant) en passant au ralenti, puis image par image cet instant qui était à l'évidence flou. Et nous nous obligeons d'employer le mot d'"anormale" pour ces images insolites, se définissant par rapport à la norme, au normal. En effet cette anormalité est à la fois celle de l'image mais aussi celle du spectateur qui considère ces images "anormales" comme intéressantes, dignes d'être considérées de l'Art véritable. Pourtant le spectateur "normal" aurait considéré ces images comme inintéressantes. Et nous voyons que pour les uns une amélioration technique s'impose et qu'ils ont même raison de la demander (celle que je propose ci-dessus et qui permettrait qu'en cas de chute  l'image soit toujours nette par le système compensateur sus-décrit) alors qu'il faut reconnaître que ces images n'auraient pas exister, ni même notre réflexion, si cette invention se trouvait déjà réalisée sur les caméscope. Autrement dit deux attitudes qui ont chacune leur raison d'êtres qui sont toutes les deux vraies dans leur genèse, mais qui sont antinomiques, paradoxales car l'une semble contredire l'autre. Je m'explique: le photographe "normal" ne souhaite pas de bouger de ce type. De même que l'amateur et c'est pour cela d'ailleurs qu'un certains nombres d'améliorations ont eu cours ces dernières années sur les appareils photographiques ou les caméscopes rendant tout à fait abordable ces deux techniques aux amateurs les moins doués. Il s'agit par exemple de l'"autofocus" qui a permis d'être toujours au point. Je pense aussi au diaphragme automatique qui existe déjà (mais qui n'est pas aussi libre que je le souhaite dans la proposition d'invention ci-dessus). Il s'agit de ce flash automatique qui se met en marche lorsqu'il n'y a pas suffisamment de lumière, je pense aussi pour la photographie aux temps de pose automatiques en fonction du diaphragme affiché manuellement. Toute ces inventions ont "libéré" l'homme des soucis ou de certains impératifs techniques leur permettant de réaliser souvent à la "perfection" ces images qu'ils ont souhaiter s'offrir ou offrir au monde. Mais plus la technique a évolué, plus ces appareils se sont sophistiqués, plus ils se sont "perfectionnés" moins la possibiliter de "rater" à été possible pour le photographe averti, le photographe professionnel ou même pour l'amateur. Cette assurance de l'image "parfaite" techniquement me paraît en vérité l'enjeu même de notre civilisation et cela non seulement dans le domaine de l'image mais aussi de toutes ces "améliorations" qui ont lieu dans d'autres domaines, notamment dans la génétique qui prétend pouvoir éliminer des "maladies" de l'homme ou des "maladies" de plantes, etc. En effet je crois qu'il est temps de reconnaître tous publiquement que ces "maladies" ou ces dites "tares" sont des vérités qui arrangent ceux qui les professent. Autrement dits il n'en est rien et je pense même que ce sont des mensonges. Les "vieux" appareils de photographies ou les "vieilles" caméras de cinéma ou les premiers "caméscopes" fonctionnaient comme on le sait sans toutes les améliorations que nous voyons aujourd'hui, mais ces outils aujourd'hui dévalués, considérés comme imparfait réalisaient ces "ratés", ces "bougés", ces "flous", ces "erreurs", "ces surexpositions", ces "sous-expositions", ces "yeux rouges", etc qu'un bon nombre de personnes que nous appellerons les "normaux" n'ont pas aimé, n'ont pas voulu, n'ont pas voulu payer non plus lors des tirages, ont déchirés souvent même avec dédain et désespoir d'avoir "raté" en se plaignant de cette technique photographique qui n'était pas au point comme certain d'entre nous ce sont plaint au début de l'automobile ou même aujourd'hui des ordinateurs lorsqu'ils ont des problèmes. Ces gens "normaux", il faut le reconnaître nous en faisons à peu près tous parti pour avoir souvent considéré nous-même certains clichés de la sorte. Pourtant parmi eux il y a ceux que l'on considère comme des "malades", des "fous" mêmes, des "mongoliens", des "psychopathes", des "différents", (sans parler ici de tous les adjectifs ou de tous les qualificatifs que l'on va donner à d'autres de ces personnes en fonction de leurs opinions - ce n'est pas ici un sujet politique, mais une réflexion sur l'Art). Ces normaux considèrent aujourd'hui qu'il faut éliminer certains gènes responsables d'"anormalités": et en emploie même ici des termes aussi dangereux que celui de "dégénérescence" ou même d'autres encore plus terribles. Ce sont ces mots que l'on emploie de façon malhonnête (même s'il peuvent correspondre à une différence par rapport à cette normalité que croit avoir ces "normaux" qui sont ici en cause et à incriminer comme vont être pour ces "normaux" toutes ces images "ratées", ces images de notre "chute" que Francis Bacon nous a offert, ces images que l'on va refuser, conditionnés que nous sommes à accepter l'image ou même "le beau" d'une certaine façon seulement! Il y a là en exagérant un début de racisme (au sens étendu que cette notion pourrait avoir par rapport à ce développement) en tout cas un début d'ostracisme, de mise à l'écart, dans ce choix que nous faisons, dans ce que nous avons rejeté, de ce que nous avons voulu ne pas récupérer, ou pour ceux qui en sont conscient comme un "sacrifice" qu'ils seraient obliger de faire à la "médiocrité" générale en faisant croire qu'ils sont d'accord avec cette pensée générale du "politiquement correct" pour  l'image qui par bien des aspect déshonore l'humanité. La nécessité de bâtir l'"amélioration" de nos matériels s'est bâties sur des demi vérités, des mensonges que les "normaux" grégaires ont admis par la force de l'insolente démonstration d'une image nette, claire, lisible, etc; par rapport à toutes celles "perdues" et qui n'ont pas su traduire avec exactitude la réalité. On a donc voulu prendre la photographie, le cinéma et aujourd'hui la vidéo que de ce stricte point de vue qui me semble après réflexion assez réducteur. Quelques photographes et cinéastes ont su heureusement tirer parti de ces "hasards" (objectifs) dans l'Histoire de l'Art, nous les avons mentionnés ci-dessus. Et nous avions oublié Méliès qui a fondé l'art cinématographique, ses féeries cinématographiques sur la découverte "par hasard" de la "disparition" sur la pellicule d'un des personnages sur scène en omettant un instant de tourner la manivelle et en reprenant ses prises de vues alors que le personnage était sorti du champ de la caméra. C'est donc une "maladie", une "malformation" si j'ose dire, en tout cas une "imperfection" de cette première caméra qui a permis à la magie de s'installer de façon durable au cinéma, en permettant ainsi les très nombreux "tours" de l'ancien prestidigitateur qu'étais Méliès. Je veux dire par là que ce qui a été considéré ensuite comme un défaut (l'absence de moteur permettant de tourner constamment à une vitesse donnée - ce qui a représenté un progrès considérable par la suite) a tout de suite était considéré par cet artiste comme une qualité dont il a su admirablement tirer parti. En d'autre terme je suis convaincu aujourd'hui que ce qui est pour certain à priori "mauvais" ou malade (sur des problèmes techniques par exemple, pour certaines "maladies" considérées comme des "anormalités", (surdité, non voyance, folies, anorexies, etc) ne le sont que par ceux qui croit être "abusivement" être des "exemples" ou même être des "repères". Je dirai même qu'il n'y a pas de maladie du tout (sauf s'il y a souffrance), tout au contraire il y a seulement différence et complémentarité des "normaux" par cette "différence", ce "flou", cet "effet", ce "hasard", etc. La soif que l'on a d'améliorer les modèles toujours plus n'est pas à condamner bien sûr, mais elle est responsable du goût ou des valeurs qu'elle va susciter ou entraîner et ce sont ces goûts qui vont être des dictatures pour l'esprit, qui vont créer des haines ou des mépris entre les hommes entre ceux qui auront l'intelligence de ne pas y croire complètement et ceux qui ne jureront que par la technique et l'"amélioration". Nous l'avons vu celle-ci entraîne dans la photographie ou même le cinéma le rejet d'images qui seront essentielles pour ceux qui auront eu la chance de baigner dans l'Histoire de l'art ou de s'y intéresser avec coeur ou qui  auront chercher à percer le mystère de l'Art. Pourtant ceux-ci reconnaissent bien évidemment cette nécessité de "perfectionnement" et évidemment dans le cas des hommes si on peut soulager les futurs embryons de véritables souffrances physiques cela est souhaitable. Je ne crois pas que personne soit autoriser à déterminer ce que peut-être la "norme" en matière de psyché. Croire que la génétique permettra d'éviter de souffrir psychiquement est un redoutable mensonge qui est terriblement dangereux pour l'homme et qui serait de nature à nous faire considérer, nos amis les mongoliens, nos amis les sourds-muets, les non-voyants ou les anorexiques ou encore d'autres êtres comme "anormaux" ou digne d'"amélioration". cela est essentiellement faux (dans son essence) car chacun d'eux est aussi précieux que peuvent l'être ces images de "Francis Bacon" imprévues et qui suscitent cette réflexion fondamentale. Je veux dire ici qu'un monde où des scientifiques ne se seront pas posés la question de cette façon éthique est un monde inacceptable. ce serait faire fausse route car ces "l'imperfection" qui comme le dit et le pense par ailleurs le grand poète Yves Bonnefoy qui est la "cime". Je veux dire aussi que c'est "l'anormalité" qui est aussi fondamentale que la pseudo "normalité". L'homme "artificiel", l'homme "parfait" est une aberration de l'esprit qui n'a d'autre visée que de désintégrer ou de faire disparaître ce qui est essentiel dans l'homme: "sa toute petite différence qu'il a avec tout autre homme" qui se nourri d'une infinité de paramètres comme son éducation, ce qu'il voit ou va être amener à croire, ce qu'il pense, l'héritage physique et psychique dont il est le produit (y compris ici les dits "défauts", les "anormalités"). Ceux qui cherchent à faire subir aux enfants des hommes des traitements "améliorants" du type de ceux que l'on peut faire à des machines (comme c'est le cas en photographie ou pour les caméscopes) cherchent à "standardiser" l'humain, c'est à dire à le rendre totalement "inhumain", car la qualité de l'homme réside en ce que cette "amélioration" ou cette "métamorphose" ou cette "transformantion" (au sens ici de changer de forme mais peut-être aussi de contenu) vienne d'une nécessité intérieure contingente peut-être d'événement extérieur, mais d'aucune façon d'une manipulation du type de celle que l'on cherche à réaliser en risquant de "dénaturer" l'homme et cette qualité (qui contient bien sûr le pouvoir de guérison") en se moquant de la virtualité d'originalité de chaque individu qui de part son essence constitue un cadeau en tant qu'être au monde, quoi qu'il puisse avoir comme aspect, "disfonctionnement", "malformation", "folie", etc. Tant que la société entière n'acceptera pas ses "monstres" comme de merveilles oeuvres d'art qui ont non seulement leur utilité, mais aussi leur nécessité nous serons dans le domaine du non-amour, du racisme, du nazisme, de l'exclusion, de l'imperméable, du protéctinisme, du nationalisme, du régionalisme, du local, du club fermé, de l'inconscient  et de l'égoïste en s'opposant ainsi à ce qui est Vérité, c'est à dire ce qui ne peut être admis qu'universellement et qui est dicté par la conscience. Rejeter ainsi les "monstres" de Francis Bacon" c'est rejeter tous ces "Hasards Objectifs", toutes les oeuvres que l'Esprit libre engendre en acceptant l'insolite, le surprenant non pas comme une valeur négative mais comme une force créatrice génératrice. L'homme n'est pas seulement artificiel, il est un coeur vivant capable de véritable émotions, un coeur pouvant souffrir, même si toutes ses idées, toutes ses croyances sont fondées sur des vérités relatives et souvent même sur des choses qui l'arrange. Non devons aussi avoir conscience que nous sommes tous à la fois des "normaux" et des "anormaux". Celui qui ne le reconnaît pas est le "normal" en nous, c'est à dire celui qui croit avoir bonne conscience, être juste dans ces réflexions ou même ses démonstrations. Or il se pourrait que même la Vérité Absolue et Ultime Universelle fondée sur le Saint-Esprit ne soit qu'un mensonge, c'est à dire ce que les "anormaux" dénoncent de façon juste par tous les refus que nous savons d'eux à l'égard des "normaux". Notre devoir est bien sûr de comprendre qu'ils sont peut-être plus dans la Vérité que nous le sommes, nous qui manquons de cette force de caractère à vouloir refuser ce que les "normaux" (ou ceux qui le sont devenus par la force des contraintes de toutes natures) ont fini par accepter en renonçant à leur liberté intérieur, leur poésie naturelle, leur immense sensibilité à fleur de peau. Nous devrions en permanence penser "chapeau" envers toutes ces personnes qui sont rester intègre ou qui ont persister dans leur être au point de paraître refuser notre mode de vie. Évidemment il sont chacun d'eux un Hasard heureux (des fois, hélas, malheureux, à cause du rejet que notre partie "normale" évidemment elle vraiment "malade" éprouve envers eux. C'est ce rejet de l'image "ratée" au sens où il implique de notre part un geste de trie, de jet aux ordures qui est en cause car si nous sommes hélas obliger de sélectionner et de trier en permanence à cause de nos problèmes de place (l'exiguïté de nos demeures respectives) nous avons bâti autour de cela une masse de fausses catégories, de hiérarchies abusives qui nous font nous supprimer des choses forts intéressantes, que par rapidité ou manque temps nous n'avons pas su apprécier ou chercher à comprendre, peut-être même mépriser en nous rendant peut-être par inconscience et légèreté fautifs. Il se peut que ces matières écartées soient en réalité de vrais trésors, il se peut que de simple morceaux de carton déchirés ou des feuilles de papier "sales", comme des poussières agglomérées ou même des "saletés" que nous avons faits en nous renversant des sauces sur notre tee-shirt soient par ailleurs des oeuvres d'art ou contiennent à elles seules des éléments d'une anti-chambre du Paradis! Je veux dire par là que c'est donc le regard de chaque spectateur qui détermine l'existence ou non d'une oeuvre. cela implique la notion de responsabilité du regard du spectateur. Francis bacon nous montre ces images de portraits que je regarde depuis la découverte et la réalisation des images ici présentes comme des portraits qui nous observe par delà nos chutes respectives. C'est ici mon interprétation elle engage ma responsabilité et si cela m'a donné à réfléchir c'est que je poursuivais un but. Ce que je voulais arriver à dire et à comprendre c'est que nous ne devons pas rejeter notre monstruosité en nous maquillant de cette "netteté" , de cette absence de "monstruosité" que les images "améliorées" nous ont permis d'obtenir sur nos "positifs" imprimés. Ceux-ci ont justement été obtenu grâce aussi (mais pas seulement) à cette "monstruosité" de notre nature, et au défi que représente pour nous la possibilité de sortir du gouffre dans lequel s'engouffre cette chute dénaturante. Et bien c'est ici qu'elle devient une richesse, quelque chose d'aussi précieux que peut-être à nos yeux un Francis Bacon. Évidemment il n'en est rien pour ceux qui ne croient que "normaux". Il n'en est rien non plus pour tous les faux critique ou les faux passagers du monde, qui grégairement répètent face aux oeuvres ce que certains "voyants"et/ou imbéciles (comme moi par exemple) ont cru de façon "anormale". Il y a donc ici une remise en cause du progrès car je suis convaincu aujourd'hui que rien ne vaut rien. C'est à dire aussi que toute chose vaut Tout ou autrement dit que toutes les valeurs, y compris les valeurs vénales correspondent toujours à de fausses estimations, et cela même si on change de point de vues. D'un côté tous les dits "progrès" s'ils constituent de réelles avancées de l'autre sont des illusions (peut-être nécessaires) qui chassent d'anciens vrais progrès et tout en réalisant un "objectif" ayant "prévalu" sur les autres empêchent ces oeuvres de surgir spontanément de l'Esprit en se révélant au monde par cette soif de "canalisation" ou de mise "sur les rails" de la locomotive idéale de l'être ou de l'objet "parfait".  De même que l'homme s'il accompli toutes les métamorphoses inhérentes à sa condition humaine peut devenir cette "locomotive idéale" non seulement de lui-même mais de l'humanité entière en réalisant quelque temps l'idée même de la perfection, en se débarrassant de sa "monstruosité" comme il est parvenu à jeter le "monstrueux", le dit "laid"  lié à la nature de la conscience qui cherche la "perfection" dans "l'Universel" lié à son statut de "normal", il doit absolument accepter ce qui l'empêche d'être cette machine parfaite sans "ratés", sujette à l'inconscience monstrueusement salvatrice, en assumant cette "chute" que "Francis Bacon" nous rappel continuellement comme peut-être aussi nécessaire que celle que l'on subi, "par Hasard en roller" génératrice d'imprévu, révélatrice d'insolite; chute si féconde de nature même à constituer la base même pour une Constitution préservant toutes les différences comme intrinsèquement enrichissante. Et c'est bien ce que je pensais enfant en observant mon grand-père maternel qui ne jetait pratiquement rien de ce qui entrait chez lui car Tout pouvait toujours servir. Aussi à cette civilisation du "gaspillage" je dis que dans tout ce que l'on rejette il y a matière à enrichissement spirituel, mais pas seulement. De même qu'un mouvement de l'art consiste à récupérer (récup'art) et à créer à partir de la récupération (qui signifie un premier rejet) de même les escréments de toutes natures contiennent de véritables bonheur visuel. Ce que notre corps a rejeté ou n'a pas considéré comme bon pour notre développement a peut-être été considéré à tort comme "mauvais". En effet si ce n'est pas bon pour nous cela sera bon ailleurs. Il y va d'un recyclage et nos escréments participent de cela. j'aime à me souvenir de cette anecdote que me comptait une ancienne muse de Fredericke Undertwasser ; le peintre architecte que beaucoup connaisse et aime. Elle me disait qu'il avait mis dans l'un des lieux où elle avait été un "trône" un peu spécial, au beau milieu de la salle à manger, pour récupérer les escréments de ses invités. Il s'en servait pour toutes ses plantes qui s'en nourrissait et Dieu sait si son art est respectueux de la nature et de toutes les possibilités écologiques que l'on peut tirer d'un  rapprochement entre l'architecture et les matériaux qui la compose souvent rigides et le dépaysement souvent poétiques ou même ? qu'offre tous les éléments de la nature qui peuvent croître et embellir grâce à ce que nous rejetons. J'ai toujours admiré qu'Undertwasser est eu le courage de faire cela et de récupérer ce que nous rejetons par habitude ou parce que nous le croyons "mauvais". Évidemment cette muse me disait qu'il avait mis un système au point mais nous pourrions imaginer que tous nos créments puissent être traités et recueillis pour servir de fumier naturel comme le font les paysans dans la plupart des fermes encore. En effet ce rejet de nos escréments et de même nature que celui qui consiste à croire qu'une photo "ratée" ne peut servir à rien. Nous avons vu ici que c'est faux! Je sais par ailleurs qu'en Chine les escréments des hommes étaient encore récupérer pour "fumer" les terres. Pourquoi ne faisons nous pas la même chose au lieu de mettre des produits chimiques dans nos sols et nos terres? Dans un autre domaine, celui de l'aspect esthétique, nos escréments sont souvent riches d'inventions en terme de forme! Moi qui suis totalement végétarien (sans poisson et sans viande depuis plus de 15 ans) mais un ancien carnivore sais la différence d'odeur entre une crotte de carnivore et une crotte de végétarien. L'une sans mauvais, l'autre sent bon! De plus à cet atout qui a soulagé et soulage mon odorat, la crotte du végétarien est toujours inventive en terme de forme! Elle est d'une plasticité étonnante et il n'est pas rare que je photographie le fond des W.C. ou même que je filme les formes les plus insoles provoquées par la chute de mes escréments et leur trace sur la céramique blanche du fond. Pour moi qui suis peintre, je vis certaine fois de vrais bonheurs car c'est comme si j'avais laisser couler de l'orifice d'un tube (le trou de mon "cul") une peinture d'une couleur très précise sur la "toile blanche" ou le "papier blanc" du fond de la cuvette des W.C. . Evidemment j'ai ici conscience de choquer peut-être les "normaux", mais pour moi qui suis un modeste docteur en Art et Sciences de l'Art de l'Université de la Sorbonne, ces formes qui surgissent toujours de façon originale au bout d'un moi-même devenu pinceau sont souvent surprenantes (et je pense ici que beaucoup d'"anormaux" comme moi ont du souvent trouver qu'il avait un certain géni. Or évidemment pour qu'il soit complet, il est absolument nécessaire que celles-ci (les défécations) soient exclusivement végétariennes car évidemment ce que l'on rejette comme protéines animales lorsqu'on est carnivore n'est pas joli à voir ni à sentir (bien sûr). C'est ici un motif de dégoût pour moi. Ces "anormaux" comme moi, (bien que par ailleurs très "normaux") auront certainement souvent regretté ne pas disposer d'un appareil photo pour fixer l'image de leur crotte sur la pellicule ou en pixels! Qu'ils le fassent donc - il faut pour cela cadrer en oubliant ce que c'est et en s'intéressant exclusivement à la forme, parfois même à son aspect sculptural! parfois on est déçu du résultat, parfois on peut à partir du résultat qui en soi est plaisant faire des associant avec certaines oeuvres que l'on a particulièrement apprécier. bien sûr il faut se garder de toute dévalorisation sous prétexte que l'on a eu l'habitude de considérer cela comme du "caca", c'est à dire comme "mauvais", "raté", à rejeter"! (Mais je pense que cela fait ici parti d'un autre point à développer par ailleurs ultérieurement) et je tiens cependant à revenir ici à ce rapport possible indifférencié (ou presque) qu'il peut exister encore entre les arts plastiques (peinture) et la photographie ou le cinéma et la vidéo qui sont encore possibles grâce à ces "améliorations", ces "progrès" qui n'existent pas ou même grâce à d'autres qui existent déjà.

Le caméscope dans ce cas se comporte alors un peu comme un pinceau, au moment de la vitesse d'exécution d'un trait, celui-ci étant lié à son poids qui est déterminant. Elle peut devenir pinceau et peindre la réalité, mais si le mouvement est très brusque il faudra au préalable varier la vitesse. Pour devenir pinceau complètement (même si nous avons ici le paradoxal contre exemple dans la réalisation de ces "Francis Bacon" spontanément enregistrés par la caméra) et pouvoir être toujours précise quoiqu'il advienne, il serait nécessaire et utile qu'elle puisse disposer de ce « steadyshottime » et de ce « steadyshotdiaph » complémentaires même s'ils sont "controproducente" au sens italien de ce terme ("nuisant à la production", "contraire à l'invention" - nous l'avons vu). Les pinceaux dépendent du bras, de la main de l'artiste qui peut faire varier, à la façon d'un musicien, son poids, sa force, donc la puissance du trait à exécuter, au gré de ses propres sentiments ou de la nécessité interprétative de la partition, la caméra ou le caméscope, peut aussi devenir plus vivante encore quand elle sera capable de s'adapter à tous les chocs, tous les mouvements possible, en compensant d'elle-même les différences liés à son déplacement ou son "vol" dans l'espace. Tous les nombreux critères en jeu sont quantifiables et ont été par ailleurs quantifiés en ce qui concerne par exemple les niveaux de pressions d'un stylet comme dans le cas d'une tablette Wacom utilisée comme tablette graphique couplée avec un logiciel de peinture comme celui de Painter, par exemple : suivant le poids que l'on mettra le trait sera plus ou moins épais, etc. Il serait souhaitable de réaliser comme pour le stylet utilisé avec les ordinateurs, enfin la "caméra stylo" à peu près en voie de parachèvement ou améliorée par rapport à celle dont nous disposons, c'est à dire une « caméra pinceau », celle dont me parlait mon ami Jean Rouch (en parlant de mon travail de peintre et de cinéaste-vidéaste).

 

Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute 

(variante - Laury Aime - 2 octobre 2004)

Donc pour revenir à l'Hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute rendu par Laury Aime (c'est à dire par moi-même en tant que plasticien, peintre et photographe) c'est au départ de cette chute, au moment où l'on perd pied, que l'on part vers l'inconnu dangereux et peut-être douloureux, de ce déséquilibrement que l'image intéresse Francis Bacon. Bien sûr aussi certainement pour d'infinies autres raisons très valables que je ne vais pas examiner ici, ni même tenter d'évoquer seulement n'étant pas un grand spécialiste de son oeuvre.

Je ne sais si c'est ce que l'on a déjà dit à propos de sa peinture, mais je peux, pour ma part, l'affirmer en me fondant sur les preuves que cette expérience nous à offerte, ce don du hasard assez surprenant. Je suis aujourd'hui persuadé que le peintre Francis Bacon aurait aimé découvrir ces quelques images et peut-être aurait-il, en sachant comment je les ai réalisées avec la photographie, (à partir du contenu de cette chute prise et retransmise en vidéo ou même en en réalisant lui-même une différente personnellement avec  un caméscope), appris des choses sur lui-même, ce qu'il cherchait, ce qui l'obsédait dans sa propre peinture et quel moment en particulier de la réalité il avait cherché à traduire picturalement en les privilégiant dans son oeuvre. Il s'agit de ces instants où l'on perd pied et qui semble que seule la caméra vidéo peut aussi bien surprendre dans la réalité quotidienne, en témoignent ces images que j'ai prises de sa manifestation  possible dans cet autre art qu'est la vidéo. Il y a donc manifestement sans aide d'effets spéciaux à proprement parler (si ce n'est celui que va procurer le diaphragme et la vitesse d'obturation qui est trop lente par rapport à l'action en cours), ni filtre d'aucune sorte, un pont, une similitude entre l'art de Francis Bacon et des images réalisées en vidéo, prises à l'occasion d'une chute en roller, transférés en images fixes photographiques.

Dire ou affirmer par là que le peintre peint comme s'il chutait en roller et qu'il cherchait à fixer l'un de ces instants, ou même le moment précédent l'instant où il aurait mal au derrière me semble assez drôle à dire ici et bien évidemment une supposition farfelue non fondée voire même exagérée et un peu vulgaire mais les faits sont là et nous pouvons comparer, dès qu'on le souhaitera, certains originaux ou des photographies de certains originaux de Francis Bacon et les effets de matière photographique imprimée sur ces images qui donnent la quasi même impression que celles que F. Bacon nous procure dans certaines de ses propres toiles. Pour moi, depuis cette découverte, Francis Bacon c'est aussi donner à voir le commencement de la Chute. Non pas celle intérieure au sujet, mais la nôtre, celle du spectateur, celle de l'artiste lui-même qui est à l'oeuvre.

     

Francis Bacon ou le commencement de la Chute du spectateur. Francis Bacon déséquilibré ? Non. Francis Bacon déséquilibre. Oui. Et les monstres qu'on lui reproche à tort trop souvent de peindre ne sont pas seulement aussi des monstres mais bien plutôt ce moment où chacun de nous va faire naufrage, où la réalité se trouble, ou cela va si vite que seul un magicien peut remonter le temps pour fixer en peinture comme F. B.  l'a fait cet instant subliminal, fait d'une foule de détails ayant tous leur importances, si dramatique qui va peut-être faire si mal où la réalité nous est apparue  un instant, on ne sait plus mais c'est "comme si" on s'en souvenait encore, si différente, à la fois celle à l'extérieur, mais aussi le reflet de notre propre image que nous cherchons à revêtir maquillée, masquée, pour créer de l'illusion, pour paraître ou pour apparaître et donner de nous des images qui ne correspondent plus à certaines de nos réalités les plus obscures, les plus inavouables et cachées.

En fait il semble que F. B. ait peut-être trouvé un procédé physique où l'on peut, dans la réalité, et sans le truchement d'un caméscope ou d'un appareil photographique ni cinématographique, voir cette réalité comme il a cherché à nous la montrer dans certaines de ses oeuvres. Je l'ai trouvé aujourd'hui en remuant la tête de haut en bas, plusieurs fois, mais c'est surtout en remuant de côté latéralement, très rapidement, de gauche à droite et de droite à gauche et ainsi de suite, plusieurs fois, avec force, que j'ai cru voir, avec mes propres yeux, la réalité devant moi se déformer un peu à la façon de celle que F. B. propose dans ses toiles. Permettez-moi de vous proposer de le faire vous même en risquant de vous faire un peu violence sur vous-même et sur vos habitudes et vous pourrez avoir alors une impression très courte de chute comme celle que nous a procuré la caméra vidéo par les images de cette chute que vous pouvez voir ici.

Le crâne étant cette caméra stéréo qui voit (vidéo) permettant ainsi d'avoir une idée des trois dimensions qui nous entourent, nous situant dans celles-ci (et je n'ai pas par cela affirmé ici qu'il n'existe que 3 dimensions - loin de moi cette restriction de pensée) qui nous entourent. La mémoire nous permettant de revenir à une image, comme lorsqu'on créait une pause sur image ou même sur un groupe d'image dans sa tête. Vous pouvez bouger votre tête en rythme, plusieurs fois de suite, énergiquement et vous verrez en mouvement la réalité légèrement déformée semblablement comme dans certains détails d'un F. Bacon. Il se peut qu'il y ait eu un moment dans sa vie où il a dû bouger la tête ainsi et apercevoir la réalité déformée (pour de multiples raisons personnelles. Qui sait?) et que cela ait marqué notre peintre suffisamment au point de vouloir "arrêter" une des images et la retrouver en la recréant sur la toile, comme il l'avait perçue. Comme lorsqu'on remonte à un instant traumatique et qu'il devient obsédant au point de vouloir s'en débarrasser, comme certains cauchemars que l'on cherche à exorciser ou à raconter à un psychanalyste !

Je ne prétends pas avoir percé l’ensemble du « Mystère Francis Bacon » mais seulement d’avoir réfléchi un peu sur lui et sur son art en mettant en parallèle des images de ma propre chute et certains de ces portraits que j’avais en mémoire. Cette comparaison, cette juxtaposition m’ont permis de peut-être un peu mieux comprendre Francis Bacon et sa recherche picturale, de l’exposer en offrant cet éclairage très personnel et peut-être original.

      

Nouvel hommage nostalgique à "Francis Bacon": Bernard - La chute 

(variante - Laury Granier et Laury Aime - 2 octobre 2004)

 



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