Texte retrouvé le 28 12 2015 et découvert non publié depuis environ dix ans.
Nous prenons la décision de le publier en nous promettant une relecture et des corrections, donc pour l'instant en raison d'une chronologie à respecter au sujet de ce texte, nous publions cette version de ce texte qui a été interrompu (non relu) par la nécessité que j'eus de transmettre à l'époque située trente ans plus bas (donc vers les années 1975) la Nouvelle Nouvelle Donne InterRégionale Mondiale (NNDIM), donc par la Méga Dictée Pharaonique et mes interventions à travers Temps et Espace.
C'est à la suite de l'écriture de ce texte (pendant sa rédaction), alors que j'avais aussi à déménager de la rue Pierre Nicole à la rue du val de Grâce et que je me promettais de le corriger avant de le publier sur Internet (depuis à cause de cette NNDIM qui me fit découvrir que j'étais l'aAuteur d'Internet entre autre, donc devenu ChristYnet et/ou LaurYnet), que je suis [re]devenu l'un des bouddhas et vos pharaons Hermès Trismégiste et ... et cela en même temps sur trois points situés dans l'Espace et le Temps (1965; 1975 et 2005).
À Michèle Finck,
Et à son poème Mies de pierre
[1]
Le chant de la châtaigne :
la farine de l’arbràpain,
La farine qui offre l'un
des seuls pains de la vraie vie !
Variation sur le titre
(autres titres possibles) :
La châtaigne chante
la farine de l’« arbre à pain ».
L’enchantée châtaigne de
l’« arbre à pain » et sa farine.
La châtaigne enchantée des
farines de l’«arbre à pain ».
La farine de châtaigne
chante l’«arbre à pain ».
Tu
enchantes farine de châtaigne de l’ « arbre à pain » !
L’«arbre à pain » enchante
avec sa farine de châtaigne.
L’«arbre à pain » : sa
farine chant de la châtaigne.
La farine chante la
châtaigne de l’«arbre à pain».
L’«arbre à pain » chante
(ses) châtaignes en farines.
Texte écrit par Laury Granier
pour la Noël 2004, terminé à la mi-février 2005, en hommage à tous les
concepteurs et fabricants d’ordinateurs ainsi qu’à tous les informaticiens qui
nous ont grandement facilité l’écriture et la communication sous toutes ses
formes,
À notre père et notre mère
qui les premiers nous ont dit
(quand nous étions)
enfant que l’on pouvait faire du pain à base de farine de châtaigne,
Au bon village de Saint
Gervais sur Mare
(Hérault) et aux «
Petits pieds » donnant sur les innombrables châtaigneraies,
À
Monsieur Aimé Mas, habitant de ce village, sans qui nous aurions perdu
définitivement avant l’heure notre adorée chienne Celte
s’étant elle-même égarée,
toute une nuit entière, loin du logis familial, au cours d’une escapade
interminable dans les forêts de châtaigniers.
L’apercevant à l’aube à des
kilomètres de là où nous étions et l’ayant alors reconnu, il a orienté Celte
dans la bonne direction pour qu’elle puisse nous retrouver. Qu’il soit ici une
nouvelle fois remercié de cette présence d'esprit et que soit surtout remercié
l’Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers
(allias Dieu)
que nous avions prié durant
la nuit de nous aider à retrouver Celte. Nous lui avions alors promis en échange
de pouvoir compter sur nous toujours, et bien que nous ayons certaines fois
manqué à cette promesse
(ce dont sommes vraiment
désolés aujourd’hui),
nous espérons que par l’élaboration de ce texte nous aurons réussi un peu à nous
amender.
Urgence d’une
progressive nécessité :
l’utilisation à la
place de la farine provenant des céréales
(blé, etc...)
de la farine provenant
de l’ « arbre à pain » : le châtaignier
pour fabriquer enfin le
pain de l’avenir, le pain de la vraie Vie,
peut-être même le pain
de vie éternelle.
Au Dalaï Lama à qui nous
avons également dédié un tableau,
A' Sa sainteté le Pape
Jean-Paul II enfin rétabli.
___________________________
De la même façon que l’huile
d’olive a peu à peu remplacé en Europe avantageusement les autres huiles
(végétales, tournesol, etc. ),
étant même aujourd’hui considérée, à juste titre, comme l’huile pourvue de très
grandes qualités[2]
et des meilleures saveurs gustatives[3]
la farine de châtaigne est
certainement le produit de remplacement d’avenir pour fabriquer le pain ou les
différentes types de pâtes
(y compris de pâtes à pizza,
pâte à crêpe, etc. ),
et elle est assurément la farine la meilleure et la plus belle qui soit car elle
est de loin issue d’une façon de faire qui est parfaitement la plus noble et la
plus éthique de toute : il s’agit
(pour cette farine de
châtaigne
provenant de l’«arbre à
pain»)
comme pour cet autre produit
de première nécessité qu’est l’huile
(provenant de l’«arbre à
huile » l’olivier) de
productions issues toutes deux d’arbres
(le châtaignier et
l’olivier) et non de
plantes coupées, martyrisées, déracinées, mises à mort, leurs racines étant
alors broyées et cela après que des hommes aient dérobés à ces plantes tous
leurs présents : la production de leurs si précieuses petites graines de blé
(ou celles des autres
céréales) qu’elles
destinaient en partie à refleurir ou dont on est en droit de penser que ces
plantes pouvaient nous offrir une partie en échange de leur protection mais non
de leur assassinat. C’est aussi pour cela que l’huile d’olive comme la farine de
l’«arbre à pain» constituent une juste et noble alternative à deux branches
envisageable aux produits de première nécessité habituels que sont les huiles
(obtenues autrement
qu’avec l’olivier, donc beaucoup moins bonnes et précieuses en valeur absolue)
ou les farines d’origine céréalières. En effet on obtient ces dernières, à
grands frais, par le renouvellement périodique des semaisons qui implique, par
conséquent, avec le retournement de la terre
[4]
ce déracinement injuste de la source même de la vie de la plante qui a pourtant
donné naissance à la production oléagineuse ou céréalière. Cela constitue
en fin de compte une insulte à la Vie, à son caractère si précieux, et cela
constitue une fois encore un manque de respect de la part de certains hommes
envers la Nature et l’existence de ces végétaux ! Il y a donc ici une injustice
flagrante, de longue date, commise de la part de l’homme contre des plantes
qu’il nous appartient de réparer dans les meilleurs délais même si nous
comprenons qu’elle est pu être historiquement justifiée un court lapse de temps
à l’échelle de la création sur certaine latitudes malgré l’existence de
l’alternative avérée de l’ « arbre à farine ». Bien que ces plantes aient offert
le meilleur d’elles-mêmes : leurs graines
[5],
pour permettre aux
hommes de s’alimenter
[6], elles sont ensuite
massacrées sans scrupule, sans vergogne et sans état d’esprit de façon inique
donc et surtout sans la moindre simple petite reconnaissance par ceux-là même
qui leurs doivent tout [7].
Leur glorification, leur
sublimation par des artistes au cours des siècles à travers leurs arts et les
diverses représentations de ces multiples céréales apparaissent aujourd’hui, à
la lumière de notre réflexion, comme une hypocrisie dont l’humanité se rend
coupable ou du moins appartenir à des époques très anciennes, aujourd’hui
heureusement anachroniques avec la nôtre, bien que nous ayons conscience du
besoin que la civilisation a eu de trouver des solutions pour s’alimenter et que
cela a entraîné certains à se déterminer pour la culture des céréales au
détriment de la farine de châtaigner. Ceci a eu pour conséquence de rendre
esclaves les agriculteurs et de nombreuses autres personnes d’une façon
inhumaine de considérer l’agriculture et certaines plantes par ailleurs si
bienfaitrices (nous
aurions naturellement préféré que ces plantes céréales ne soient pas massacrées
comme elles le sont encore à notre époque et qu’on les laisse vivre comme elles
en ont le droit)![8]
La responsabilité de ce
massacre qui pourrait être enfin évité heureusement de nos jours par un
accroissement progressif de la production de farine de châtaigne est à imputer
aux politiques agricoles de tous bords dont les responsables n’ont pas su
comprendre à temps qu’ils devaient nécessairement orienter celles-ci vers une
production de farines issues des « arbres à pain », comme ils ont pourtant si
bien su le faire, en leurs temps, pour la production d’huile issue de l’«arbre à
huile», l’olivier.
Cette dernière est le produit
d’un juste rapport naturel de l’homme avec la Nature, du respect ontologique que
l’homme se doit d’avoir depuis toujours vis-à-vis des plantes et vis-à-vis de la
Nature[9].
Par conséquent cette farine
de châtaigne cultivée et employée plus largement, plus démocratiquement sur la
planète qu’elle ne l’est à notre époque[10] si elle s’avérait
nécessaire comme nous le pensons, réorienterait les politiques agricoles en les
enracinant enfin dans cette légitime aspiration des hommes à ne plus vouloir
détruire la Nature, coûte que coûte, en la cultivant enfin sainement à l’échelle
ou du moins en évitant de lui faire du mal dès que possible ! En cessant de se
nourrir en se comportant de façon indigne et inique envers la Nature, l’homme
gagnerait au change et pourrait enfin faire de son alimentation, de son simple
pain quotidien cet hymne à la Vie, à la célébration de la Vie[11]
qu’il représente depuis toujours.
La production nécessaire pour
l’ensemble de nos besoins quotidiens en matière de farine pourrait être
aujourd'hui enfin obtenue grâce à l’ « arbre à pains » : le châtaignier, de
façon finalement responsable et sage aussi bien qu’est aujourd'hui produit, en
Europe et dans le monde, l’huile issue aujourd’hui en grande majorité des «
arbres à huile » : les oliviers.
Nous fondons donc tous nos
espoirs sur des initiatives économiques qui sensibiliseront, valoriseront et
inciteront à produire de la farine issue de l’« arbre à pain » : celle du
châtaigner. Les mesures prises en ce sens devraient aussi permettre qu’enfin on
puisse accorder une juste crédibilité aux responsables des politiques agricoles
de toutes les régions du monde concernées par cette nouvelle révolution agricole
qui s’appuie sur cette nécessaire revalorisation et remise au goût du jour de
cette farine des origines issue de l’« arbre à pain ». Cette révolution est
nécessaire en ce début de ce XXIe siècle pour produire cette simple
denrée de base si utile à tous : la farine. Il est vraisemblable que la
situation actuelle ne pourra continuer à perdurer éternellement : si les farines
céréalières s’avèrent encore pour quelques temps d’actualité, elles ne le seront
plus que jusqu’au moment où les farines provenant de l’« arbre à pain », le
châtaignier, pourront prendre totalement leur relais et les remplacer
[12]
et que la conscience de cette simple et évidente nécessité de changement radical
augmentera proportionnellement de part le monde. Si nous en avons déterminé
l’urgence et l’utilité pour l’humanité de demain en trouvant ici les arguments
pour inciter au changement de nos habitudes sur ce simple plan élémentaire
alimentaire du pain quotidien c’est grâce à notre sens des responsabilités et à
notre vision du monde à moyen terme. Nous souhaiterons faire part ici de
quelques unes de nos conclusions car nous avons conscience qu’il va falloir
nourrir beaucoup de monde dans les prochains temps, par conséquent, il est
certain qu’il nous faudra mieux gérer cette planète, la gérer à l’échelle
mondiale et parce qu’il existe de très nombreuses surfaces où le châtaigner peut
vivre et se développer d’une façon satisfaisante, un jour récupérer les terres
aujourd’hui employées dans l’agricultures céréalières en les destinant à
d’autres fins comme celles de l’élevage pour les produits laitiers ou celle des
fruits et des légumes de toutes sortes dont auront besoin toutes ces personnes.
Cette vision à moyen terme devrait avoir pour conséquence de réorienter la
politique agricole dans une direction enfin plus sensée, plus intelligente, plus
logique avec la géographie de notre planète et enfin à la fois plus acceptable
et plus belle sur ce simple produit qu’est la farine par rapport aux fondements
mêmes admirable de notre civilisation qui s’appuient également en partie sur
l’existence de la logique, de l’éthique, de la conscience et du cœur, notions
philosophiques essentielles qui animent depuis toujours les principaux rouages
du moteur des progrès de l’humanité. Il s’agit aussi ici pour nous évidemment de
dénoncer une cruelle injustice tout à fait intolérable qui perdure encore de nos
jours sur ce point précis de la production des farines en matière agricole,
entretenue par le renouvellement tacite de politiques céréalières ataviques et
inconscientes des véritables enjeux de l’avenir et qui se révèlent ne plus être
d’actualité dans la mesure où les générations de demain risquent de nous
reprocher, à cause des alternatives pourtant existantes et connues de nous tous
aujourd’hui, cette ignorance d’irresponsables dont certains d’entre nous,
responsables de surcroît, se sont acharnés à faire preuve en poursuivant des
politiques agricoles surannées. Il s’agit aussi de dénoncer ici les abus commis
depuis trop longtemps par certains hommes sur ses plantes sous le prétexte
fallacieux qu’elles sont des espèces différentes de celles de l’homme[13]
et que cela autorise à ‘mal’ se conduire. Elles ont évidemment elles aussi comme
n’importe quel animal ou autres plantes autant le droit de vivre et d’être
soignées que les hommes eux-mêmes qui les font pousser[14]
et ensuite
[15]
quand on sait, par dessus le marché, et c’est un comble, que les dites
plantes ont participées à la réussite matérielle de ceux qui les ont plantées ![16]
C’est parce que certains hommes se sont octroyés plus que leur droit[17]en
mettant à tort à mort périodiquement des plantes qui ne méritaient pas ce
traitement, comme d’autres encore ce sont permis peut-être pire encore en ôtant
la vie aux poissons ou à certains animaux[18]
que le ‘mal’ a pu exister un temps et s’insinuer sur Terre à de multiples
niveaux en persistant à travers les siècles et en changeant de méthodes. C’est à
cause de la persistance à vouloir poursuivre et à encourager ce comportement
d’inconscients de certains d’entre nous que ce ‘mal’ existe encore et que nous
avons pris le retard qui est le nôtre sur terre.
Nous voulons ici offrir par le
biais de ce texte une modeste contribution dans l’espoir de parvenir à tarir
peut-être à jamais la source même du ‘mal’ ou du poison du monde d’autant plus
que, malgré ce retard de la civilisation, nous bénéficions aujourd’hui des
immenses progrès accomplis et des avancées considérables de l’humanité sur
de très nombreux autres plans : notre époque est entre autre celle des commerces
qui ont pris de l’altitude : ils sont aujourd’hui aéronautiques entre les
différents continents ce qui entraîne par conséquent une possible gestion de
l’agriculture intelligente à l’échelle mondiale. Celle-ci a été rendue possible
grâce aux efforts innombrables du XXème siècle passé et des siècles
précédents, nous leur devons, en hommage, de continuer à poursuivre cet effort
colossal dans un sens véritablement plus humain car à vrai dire il nous semble
que tous ces efforts n’ont pu être entrepris de longue date que dans cette seule
perspective. Espérons qu’en tirant les leçons du passé notre époque soit aussi
et enfin celle du respect des espèces sous toutes leurs formes
– par exemple en choisissant
d’exercer systématiquement toutes les alternatives à l’existence de la cruauté
de l’homme sur son environnement - fondée sur la préservation du vivant
dès que possible (et cela
l’est toujours à moins de faire preuve de mauvaise volonté ce qui n’est pas
digne d’un être humain véritable) pour la concrétisation de Cythère sur
Terre, du Paradis et d’Atlantide retrouvé(es),
d’un nouvel âge d’or à Walhalla.
L’agriculture incongrue dont
nous avons héritée sur le plan céréalier est évidemment remplaçable par cette
alternative plus juste que représente la culture de l’ « arbre à farine », de
l’« arbre à pain » qui semble à première vue seulement primitive ou archaïque à
des esprits bornés où sujet à croire à des clichés. Pourtant elle est celle des
origines d’une agriculture qui célèbre la Vie et qui est au service d’une écoute
plus sensible et plus compatissante de la Vie sous toutes ses formes, grâce à
l’existence de l’esprit et à l’intelligence des cœurs des agriculteurs. L’«
arbre à pain », sa châtaigne
(qui a justement la forme
d’un cœur) est l’un
des remèdes miraculeux connus depuis toujours ou presque de ces origines
lointaines que nous pouvons enfin tous retrouver, alternative extrêmement
profitable pouvant donner le change à ce manque de considération de la part de
certains hommes pour la Vie au point de l’exploiter de la façon si honteuse, si
monstrueuse que l’on sait, comme si, après avoir fauché le champ, ces hommes
pensaient :
« une
fois que j’ai tout pris de toi, tu peux crever, racines y
compris ! », comme si la Nature était une sorte de prostituée que l’on aimait
pas d’amour mais que l’on cherchait à utiliser pour faire de l’argent, dont on
n’avait plus cure après une relation passagère éventuellement payée, que l’on
refuse de chérir de tout son cœur comme on chérit la vie ou la femme de sa vie,
dont on ne veut pas être tenu responsable et que l’on ne veut pas soigner au
moment les plus dures, bref dont on se débarrasse sans honneurs. Comme si l’être
humain disposait de cette inconscience et de ce manque d’intelligence dont font
preuve par exemple les petits du pélican qui au lieu de préserver leurs parents
coûte que coûte en pensant que le lendemain il obtiendront certainement ce
qu’ils ne peuvent avoir le jour même n’hésitent pas, s’ils ont très faim, à tuer
et à se nourrir de leur parent sans états d’âme et sans penser même que cela
peut être extrêmement douloureux pour les dits « parents[19] »
sourds qu’ils sont à de possibles sentiments qui sont l’apanage des êtres
humains véritables, pélicans limités qu’ils sont, à vue très courte donc, sur ce
point, car ils sont par ailleurs des pêcheurs remarquables qui fonde en flèche
de très haut sur leurs proies, par conséquent ne pouvant comprendre que
seulement le jour venu ce qu’ils ont fait endurer à leur parents en subissant
eux-mêmes le même sort ou le même martyre. L’être humain civilisé qui sait ou
entend ce que veut ou peut dire le mot « aimer » et qui est aimé en retour est
un être toujours beaucoup plus responsable que ce petit de pélican, il a
toujours le sens de la mesure, du bien et du mal, il maîtrise dans son être ses
pulsions et plutôt que de chercher à se comporter de cette façon misérable qui
implique l’absence d’éthique et de morale, il cherchera toujours l’inverse dans
ses relations avec le monde et dès que possible aussi à prouver sa
reconnaissance pour les innombrables bienfaits que la civilisation lui offre
quotidiennement. Dans le cas de figure que nous avons évoqué, s’il s’est
agit d’une façon « utilitariste » et sans possibles états d’âme véritables de
concevoir notre rapport à l’agriculture en Occident, elle traduit cette part
d’inhumanité misérable dont la civilisation s’est rendue coupable au fil des
siècles et a même cherché à entretenir dont il s’agit évidemment par conséquent
de nous débarrasser en cessant du moins, dès que possible, avec complaisance, de
la cultiver. L’être humain ne peut se définir autrement que par cette façon
véritablement responsable et noble de concevoir son rapport à l’existence
humaine ce qui implique toujours la conscience des devoirs que l’on a non
seulement envers son prochain mais envers toute forme de vie qu’elle soit
humaine, animale ou même seulement végétale pour se sentir véritablement libre à
la fois intérieurement mais aussi extérieurement. Il est aussi vital pour la
civilisation humaine que cette injustice commise à l’égard des céréales cesse un
jour quand le châtaignier aura pris le relais. Il est l’arbre du pain de
la Vie, du pain pour la Vie et peut-être même du pain de vie éternelle !
_________________________________________
Permettez-nous après ce
résumé de notre sujet en quelques unes des grandes lignes principales, en guise
d’introduction, cette suggestion pour clarifier en détail notre propos :
pourquoi ne pourrions nous pas remplacer, petit à petit le blé, sa farine, qui
nous est si utile pour le pain et les croissants (ou par ailleurs
(pâtes, pizza, crêpes, etc)
),
par celle que l’on tire si simplement des châtaignes : la farine de châtaigne
(qui sait, en mêlangeant
ou en coupant dans des proportions acceptables en vue d'un pain qui sauce la
farine de blé dans un premier temps, si on ne veut pas tout de suite passer à la
phase à laquelle forcément il faudra en venir en raison de l'augmentation de la
démographie) ?
[20]
En effet cette farine de
châtaigne issue de l’arbre-à-pain comme nous l’avons dit ci-dessus n’implique
plus de se conduire de façon ignoble vis-à-vis d’une plante : la tuer pour
obtenir, après traitement, du pain, des pattes, de la pizza, des crêpes ou des
gâteaux à ce prix qui est tout compte fait si déshonorant et si dégradant pour
l’humanité : avoir à sacrifier une plante et surtout ses racines à cause de
notre besoin égoïste de manger, à cause de cette faim liée qu’elle est aux
besoins de l’organisme de la condition humaine : c’est une attitude animale
(au mauvais sens de ce
terme) et non
véritablement humaine, c’est une attitude d’inconscient, d’inhumains et non
digne d’êtres véritablement conscients ; en tout cas ce n’est plus une attitude
digne de personnes qui ont eues le loisir et la chance de réfléchir au bien et
au mal, qui se sont dotées de nombreuses études et qui ont eues la chance de
s’ouvrir sur de nombreuses autres cultures à la fois pour les comprendre et à
fois pour y trouver éventuellement des remèdes à importer, des choix
particuliers à méditer et à reproduire s’ils s’avèrent judicieux, en un mot : le
meilleur !
Évidemment nous devons
reconnaître que, comme pour la viande,
(que certains sur cette planète
continuent de consommer),
la farine traditionnelle provenant du blé, servant à faire du pain, rend ce pain
ou ce croissant « excellent » au palais et au goût, mais nous avons constaté à
la longue que c’est en grande partie surtout le savoir faire d’un boulanger qui
rend un pain ou un croissant meilleur que celui d’une autre boulangerie car
certaine fois le pain et le croissant provenant de certaines boulangeries ou
pâtisseries sont même totalement immangeables ! De même que c’est le savoir
faire des bouchers et des cuisiniers qui rendent une viande meilleure qu’une
autre (mal coupée et
mal cuite), il semble
donc juste, à première vue
(seulement),
de dire que cette farine traditionnelle céréalière est « bonne » ou
« excellente ». Pour poursuivre cette réflexion, nous devons faire remarquer ici
qu’il en va de même pour la plupart des sortes de viandes qui coupées en suivant
les règles de boucherie, cuisinées par des cuisiniers de métier seront
évidemment « bonnes » à manger, « bonnes » au goût et l’on pourrait à bon
droit, dans ce sens, dire au pire,
(et en exagérant ici
évidemment) qu’un
enfant cuit et rôti au four aussi pourrait avoir « bon » goût, « bien » préparé
et mijoté, et « bien » assaisonné par un « bon » cuisinier de talent, si on
poussait le raisonnement logiquement jusqu’au bout, en se prenant ici évidemment
pour un ogre affamé, un être inhumain ou en parlant de cette idée caricaturale,
démente et risible à un ogre potentiel pour le tromper à son propre jeu.
(Permettez-nous ici d’ouvrir
une parenthèse qui sera un peu longue mais qui est nécessaire pour comprendre la
suite de notre discours : le personnage de l’ogre est heureusement un personnage
imaginaire qui n’existent que pour mettre en garde face à d’éventuels dangers et
nous permettre aussi de réfléchir quand il apparaît dans les contes pour enfants
à la question de cette éventuelle dérive tragique, épouvantable et effroyable
d’un comportement humain sain en comportement inhumain, aliéné, malade,
pathologie qu’un être peut subir en se trompant, dans certains cas extrêmes, sur
la question fondamentale du choix de sa propre alimentation causée que cela est
dans la réalité par biens des ambiguïtés à pouvoir et savoir judicieusement
faire les bons choix en la matière à la fois à cause de son héritage culturel en
la matière mais aussi par ces ataviques comportements alimentaires basés sur le
mimétisme, par des risques continuels qui persistent encore à ce sujet dans
notre monde quotidien si contrasté, ou de nombreuses coutumes co-existent en la
matière qui par leurs diversités enrichissantes peuvent être malgré tout à la
source d’une forte incompréhension, d’un malentendu dans ce domaine et amener
certaines personnes à ne plus comprendre où se trouve la vérité vraie en matière
alimentaire. La permissivité, le libre choix, le libre arbitre offert par Dieu
et relayée par le choix des principaux responsables de certaines sociétés dans
certains pays en ont accrues le risque. Si la figure de l’ogre a malheureusement
malgré tout existée d’une façon ou d’une autre dans la réalité quelques fois (heureusement assez
rarement dans l’Histoire de l’Humanité)
elle ne s’est manifestée que chez certaines personnes atteintes de troubles
mentaux à cause précisément de cette incompréhension qu’ils ont eu du monde, à
cause précisément de l’existence d’une possible dérive contagieuse sur ce point
liée aux virtualités alimentaires de l’être humain. Prenons un exemple :
d’habitude les repas,
(prenons ici pour simplifier l’exemple d’un repas de fêtes à priori
typique en France), se
composent, avec le pain quotidien, aliment de base, quelquefois même agrémenté
de
cressins
– en Italie
surtout - dans
l’ordre, d’une entrée
(fruits de mer, pâtés, caviar par exemple),
éventuellement et pas toujours d’une soupe de légume – par exemple -
d’un poisson et/ou d’une viande en guise de premier plat ou de ce qu’on
appelle à tort (ou à
raison) plat
principal, d’un légume et/ou d’une salade, de fromages, d’un gâteau et de
fruits. L’ogre ou le possible ogre est celui qui n’a pas compris et jamais voulu
comprendre la signification de l’origine de la succession des plats de ce repas
de fête et bien sûr a été totalement sourd à l’histoire des repas sans avoir
daigné s’intéresser à la raison d’être de l’ordre symbolique des plats non plus
car s’il avait seulement cherché à les remettre en cause et qu’il avait voulu
commencer par exemple à l’inverse par les fruits et remonter dans l’autre sens,
il est certain qu’il se serait arrêté de manger après les légumes, ne trouvant
plus de place dans son estomac pour y mettre viande ou poisson, caviar, pâtés et
peut-être même pas le pain non plus. Il s’est borné stupidement à accepter de
reproduire ce que tous de façon grégaire font s’agrégeant au « normal » et sans
voir que ce « normal » est parfois trompeur. Nous le répétons ici une fois
encore : cet ogre s’est-il seulement posé la question de la raison d’être de
cette succession de mets, de cet ordre des plats au cours de ce repas de fête ?
Pourquoi d’abord le salé, et surtout pourquoi d’abord ce qui satisfait
principalement le carnivore chez l’humain ? Enfin pourquoi les légumes et/ou la
salade, les fromages, les gâteaux et les fruits sont à la fin du repas[21]?
Et si nous évoquons cet ordre d’un repas assez commun à notre époque, mais qui
est quelque peu gargantuesque car il est celui d’un repas de fête français
typique, (donc d’un
repas peu fréquemment servi tout en entier de cette façon quotidiennement
- si ce n’est dans les
familles très aisées -)
c’est qu’il est encore assez courant de nos jours pour célébrer par exemple un
mariage et surtout pour souligner, et mettre en évidence les deux grandes
parties de ce repas de fête, ce repas traditionnel qui a pris cette tournure
dans cette ordre des plats proposés au cours des siècles passés, en se modelant
principalement sur la façon de manger des nobles : la première partie évoquant
le lointain passé de l’humanité, les temps anciens, celui de la chasse et de la
pêche (coquillages,
pâtés, caviar, viande et poisson) tout en faisant un clin d’œil
à cette soupe, traditionnellement populaire, servie quelque fois au début et qui
semble favoriser un moment de recueillement (puisqu’à travers elle, on se
doit de penser à ceux qui n’en ont pas toujours), la seconde partie où enfin on
retrouve les denrées d’un temps où le sang ne coule plus du tout sur Terre, le
meurtre n’existe plus d’aucune façon, l’âge d’or d’un Paradis retrouvé ou à
retrouver, celui d’Atlantide, celui du Walhalla céleste : les légumes, les
salades, les fromages, les gâteaux, les fruits toutes des denrées qui sont des
présents de plantes qui peuvent les renouveler régulièrement sans que l’on est à
les déraciner pour cela. Or c’est précisément ici qu’il nous faut réfléchir,
nous qui ne sommes pas des ogres du tout, fort heureusement, et plutôt même le
contraire et qui refusons de croire qu’un enfant de n’importe qu’elle être
humain puisse en être jamais un, car ici nous remarquons que l’ogre lui, compte
tenu de l’existence de la première partie du repas a conclu, à tort évidemment,
(et avec sans doute
l’aide d’un mauvais esprit momentané)
qu’il avait même la possibilité d’ajouter de l’homme ou de l’enfant d’homme par
voie(s) de conséquences, puisque pour lui, dans ce repas de fête, nous nous
somme tous comportés comme des crabes ou des rapaces, en bêtes affamées tout
aussi voraces que certaines bêtes féroces et prédatrices sans état d’âme
puisqu’il y a sur la table proposé du pâté, du caviar, des poissons, des rôtis
et qu’il lui semble inopportun de s’en priver. Or si ces produits sont offert
sur la table, ce n’est pas une « bonne » raison de les manger : ce n’est pas
parce qu’il y a de la drogue, des champignons hallucinogènes, des cigarettes
qu’il faut à tout prix fumer ou s’empoisonner, ce n’est pas parce qu’il y a des
vins sur la tables que nous devons les goûter tous, liqueurs et Whisky compris ;
avoir le « vin sobre » est souvent préférable que de s’enivrer, et peut-être
même, à notre époque où les véritables jus de fruits existent enfin à 100% en
teneur de fruits frais
(ce qui n’était pas le cas du tout autrefois de cette façon aussi systématique)
est-il préférable de boire ces jus de fruits. Ce n’est pas parce qu’il y a des
prostituées qu’il faut les fréquenter. Notre ogre se comporte en animal féroce,
c'est-à-dire dans ce cas,
au mauvais sens du terme animal
: il n’est donc plus un être humain à proprement parler doué du propre de
l’homme, sa raison pensante, il est devenu un instinctuel, il mangera de la
viande et du poisson des huîtres et des moules ou des œufs de poissons, ayant
même nécessité l’éventration d’une pauvre esturgeonne d’un cours d’eau, car il
est avant tout un être frustre, une sorte de sauvageon mais pas un sauvage
intelligent, pas de ceux qui savent discerner ce qui est véritablement « bon »
pour eux dans la jungle ou la forêt où ils habitent car ceux-ci se fient pour
cela aux animaux qui de tout temps ont été placés là, comme des instructeurs
amicaux potentiels en leur montrant ce que l’être humain peut manger sans risque
parmi les très nombreuses plantes à sa disposition dans la forêt. Évidemment ces
sauvages intelligents ne prendront pas exemple sur les animaux féroces, les
prédateurs, car sinon ils savent qu’ils risquent eux-mêmes d’être mangés en
suivant ces maîtres à la chasse et lorsque cela s’est produit en prenant exemple
sur ces derniers, sans avoir été tué ou blessé par ces prédateurs, ils se sont
transformés dans le meilleurs des cas (avec une pointe d’ironie ici)
en chasseurs et au pire en cannibales, s’étant alors trompés évidemment de
maîtres et d’exemples à suivre en ayant pris les mauvais animaux pour maîtres,
ceux qui sont dangereux et qui ne sont pas « bons » envers leur entourage, sans
doute ignorant, à cause de leurs voracité meurtrière qu’ils sont sans doute de
ces catégories spécifiquement humaine qui ont permis l’éclosion de la
civilisation planétaire. Il s’en suit qu’ils se sont pris alors pour des
prédateurs sanguinaires alors qu’il n’a jamais été question de cela à la
naissance d’aucun d’entre eux, étant donné qu’ils buvaient à l’époque du lait et
qu’ils auraient pu continuer à en boire s’il n’avait tenu qu’à eux de le faire
et si les conditions s’y prêtaient. S’ils sont devenus ces carnivores c’est en
suivant de faux conseils ou les injonctions des ignorants les ayant eux-mêmes
reçu à l’origine de la part de ceux qui s’étaient trompés de maître, ceux-ci
ayant lus de façon fallacieuse les signes de la forêt qu’ils ont cru trompeuse
alors qu’elle était enchantée. Au pire peut-être ont-ils écouté des personnes
qui avaient intérêt à tromper des enfants innocents, c'est-à-dire des sortes de
faux sorciers ou qui se prétende en imposteur l’être et qui, au mieux, s’ils
sont véritables, par prudence, ont préféré, peut-être à tort, et motivés
peut-être par un désir de discrétion légitime dans un monde encore si sauvage et
si prédateur par certains aspect prêcher le faux plutôt que le vrai, offrir à
table le faux plutôt que le vrai pour se rendre compte des aptitudes critiques,
vigilantes des dits « enfants » qu’ils avaient à élever et à qui ils devaient un
jour confier le monde
–
c’est ainsi que peu à peu et dans
de très nombreux cas, se sont perdus les vrais savoirs, car à force de faire
semblant ou d’obliger par la menace ou au pire le fouet des enfants à se
comporter dans le sens inverse de l’intelligence humaine, des générations
entières d’individus ont perdues le vrai savoir : le sens des vraies questions,
de la vraie élémentaire orientation alimentaire et au lieu d’être naturellement
celle des V+ , ayant judicieusement suivis les conseils de ces animaux
enseignants, ont préféré adopter, par manque de réflexion, celles des chasseurs
ou des pêcheurs alors que bien évidemment ils ne l’étaient pas du tout au
départ, en se fourvoyant dans la nature et sur terre jusqu’au point d’aller se
condamner à vivre, comme dans certains cas extrêmes, dans les enfers
polaires comme pour le peuple des esquimaux : ceux-ci étant les descendants de
ces premiers chasseurs et pêcheurs ayant renoncés à être des sédentaires
agriculteurs et qui, à force de chasser et de suivre leurs proies par nécessité
alimentaire, (en ayant
besoin d’avoir en eux, dans leur sang, la ‘dose’ de protéines animales régulière
propre aux carnivores ou aux prédateurs) se sont retrouvés finalement,
à force de convoiter et de suivre à la trace, dans leurs chasse, des gibiers de
plus en plus important
(phoques, ours, etc)
perdus sur la banquise infinie hors de l’humanité au sens le plus noble, certes
ayant de quoi manger sous la main ou à la portée d’un harpon lancé avec adresse
(courte vue des prédateurs tombant on le sait dans le piège de chercher à
obtenir l’objet de sa convoitise) mais s’étant toujours
condamnés (à cause de
cet entêtement à l’origine ancestral à ne pas avoir et voulu comprendre au
départ ce que pouvait être un être humain là d’où il étaient partis, sans doute
dans la mauvaise direction, la direction du meurtre) au froid éternel des glaces,
sans doute à cause de cette inhumanité de départ ayant poussé les premiers
esquimaux provenant peut-être de Mongolie au départ, mais peut-être de plus loin
encore à préférer chasser ou pêcher plutôt que demeurer des éleveurs de chevaux
ou de bovidés dans des régions plus hospitalières qu’ils avaient quittées leur
permettant alors en vertu de la nécessaire patience dont on doit faire preuve
pour le travail agricole (c'est-à-dire de ce noble
travail qui nécessite de la part des êtres qui le pratique avant tout de
l’intelligence pour comprendre et pour observer la nature en la domestiquant)
d’obtenir de la terre
les produits nécessaires à leur subsistance, toujours alternatifs et non
complémentaire à ce désirs de sang des imposteurs.
Mais revenons, je vous prie,
à notre invité du repas de fête typique qui se comporte en ogre, cet homme
primitif (dans le
mauvais sens du terme car nous aimons particulièrement, par ailleurs, les arts
primitifs, les arts du simple peut-on dire, au sens noble de ce terme de
« simple »[22])
qui se demande peut-être pourquoi on n’a pas servi un peu de ce que les
cannibales apprécient en guise d’apéritif et peut-être même qui se demande
pourquoi cela n’est pas servi avant même l’entrée proposée de la première partie
du menu de ce repas de fêtes dont nous parlons ici. Lui faut-il un homme ? Non !
Un enfant car la chaire est bien plus tendre, plus fraîche, certainement
meilleure de même que les côtelettes d’agneaux sont meilleures que celles du
mouton ! Car évidemment dans l’esprit de l’ogre qui est l’exemple type d’une
personne qui se met à raisonner de travers en perdant en plus de cela le sens
commun, (puisqu’il
cherche à transgresser des interdits aussi évident que celui de ne pas manger de
l’homme en n’ayant pas même cherché à comprendre pourquoi ces interdits existent
sur toute la Terre et en regrettant de cette façon qu’il n’y en ait pas à table
de servi – donc sans chercher à
comprendre et à savoir les raisons de cet interdit - cette conclusion qui est la
sienne - par laquelle
il cherche à s’octroyer de ne plus se comporter comme les autres, en hommes
respectueux des tabous ancestraux, sous prétexte qu’il croit logiquement pouvoir
adopter une attitude en fait pseudo-logique en ayant oublié qu’il pouvait y
avoir d’autres niveaux de conscience différents du sien et surtout une raison
supérieures à l’existence de ces tabous -
lui a permis de penser que l’inadmissible lui était permis de cette façon si
erronée - car si c’est
à cause de ce repas de fête qu’il s’autorise à devenir un cannibale, nous sommes
forcément amené à penser que cette conclusion s’est imposée à lui trop
prématurément et surtout parce qu’il a occulté, à tort, la seconde partie du
repas (la partie
végétarienne ou même V+) :
pour lui l’homme est forcément un animal
au mauvais sens
du terme, une bête parmi les bêtes « qui ne sont pas capables de
réfléchir par elles-mêmes » comme on l’entend quelques fois dit à propos
des dites « bêtes », il le croit évidemment à tort colportant sur ce point ces
ragots de « bas étage » et il se doit donc, « en leur
ressemblant » se dit-il, de se nourrir avant tout évidemment comme un fauve, non
pour repenser le monde et l’enrichir avec sa propre pensée, ses propres utopies,
mais pour satisfaire sa gourmandise, tel un prédateur ou un
charognard qui
ne voit pas plus loin que le bout de son nez et qui tombe dans le piège d’un
soi-disant « bon » repas, celui de ce repas de fête qu’on lui offre – qui sait si justement ce
repas ne lui est pas offert de cette façon pour qu’il tombe enfin dans ce piège
que les humains les plus malins savent dresser pour attraper les fauves – sans doute ici il s’agit des
humains de l’autre camp, c'est-à-dire de ceux qui ont su observer l’instruction
des animaux les plus intelligents ?! Par conséquent l’ogre se déshumanisera un
peu plus en souhaitant goûter de l’être humain en plus de la viande et du
poisson, ce qui attestait déjà de cette velléité ogresque et de son manque
d’intelligence et de compréhension des signes évident du monde qu’il avait le
devoir de savoir déchiffrer enfant lorsqu’il n’était pas encore celui qui fera
ce choix. Au lieu de cela, il n’a pas voulu comprendre et lutter contre la
facilité qu’on lui offrait, à la fois par paresse intellectuelle, à la fois
peut-être par atavisme, contraint peut-être aussi qu’il a été enfant par son
entourage, par ceux qui ayant sa responsabilité et se croyant avoir compris le
monde, adultes qu’ils pensaient être l’ont forcé à goûter de la chair et du sang
aux sons de « bon(s) » mensongers, en l’initiant ainsi à en manger et à se
délecter ainsi des « fruits » de ce qui restait de leur inhumanité, de leur
férocité, en faisant de cet être un vorace mimant leur propre voracité !
Et c’est évidemment ici toute la bêtise
[23]
de cet ogre qui toute à sa suffisance, toute à sa stupidité a réfléchi dans le
mauvais sens, car c’est évidemment, nous avons ici le cas d’une personne plus
qu’affamée, incapable de se maîtriser, ne sachant pas/plus ce que des mots aussi
simple que ceux d’ « éthique » ou de « conscience » ou même de « cœur »
signifient vraiment profondément. Par ses propre choix de vie, il s’est éloigné
d’un possible lien moral à l’existence ayant renoncé à concevoir une possible
relation à un quelconque ‘transcendantal’ qui serait véritablement « innocent »
ou à l’idée même d’un possible Créateur du l’Univers qui aurait à cœur que
l’homme puisse rester ou vouloir demeurer « innocent » (c'est-à-dire « sans nuire »,
cherchant à ne pas nuire)
et qui lui aurait laissé l’entière liberté de déchiffrer ce monde dans un autre
sens que celui par lequel il s’est lui-même condamner à vivre, car il est
évident que le sang ne doit jamais être versé par l’homme ou du moins le moins
possible et que la vie des plantes doit être respectées, préservées à la
racine : c’est pourquoi les fleuristes et les jardiniers sont de très estimables
professions. Invité à ce repas de fête et n’ayant pas l’habitude de manger dans
les règles de l’art, il s’est jeté, vautré sur les premiers plats et peut-être
même s’est resservi de ces premiers plats au point de refuser de considérer les
plats suivants, ceux de la deuxième partie de ce repas qu’il a peut-être
dédaigné compte tenu du fait qu’il connaît par ailleurs le prix élevé des
premiers mets, abusé qu’il a été par des considérations de « bas étage », des
croyances de vulgaires sur le prix trompeur d’une chose, de ces êtres qui
croient que le prix d’une chose correspond véritablement au prix indiqué,
inscrit et qui oublient souvent que ce prix, tout en étant à fois symbolique,
correspond toujours à la traduction d’un résultat considérable d’efforts de la
part d’une grande quantité de personne, qu’il répond à l’offre et à la demande
et que par conséquent, s’il avait lui-même à fournir seul l’effort pour produire
le produit en question, il pourrait alors se faire une véritable idée de ce que
ce prix représente en réalité et cela pour n’importe quelle petite chose qui
soit commercialisée. Il s’est donc rassasié à la première partie du repas car il
croit ne pas pouvoir un jour se l’offrir financièrement parlant comme ceux qui
cherchent à tout prix à amortir leur forfait au ski et qui oublient qu’en
utilisant une seule fois une remontée mécanique on leur offre alors le coût
total de cette remontée mécanique en entier dès la première montée. En fait,
l’ogre est aveuglé par ses préjugés et ne veut pas comprendre que ces derniers
plats tous ensembles de la seconde partie du repas de fête (servis avec peut-être une
simple entrée supplémentaire qui pourrait être une soupe de légume ou une
omelette au fromage ou des œufs, ou même un ou plusieurs artichauts ou même un
simple plat de pattes -
à la farine de châtaigne par exemple -
à la sauce tomates aux fines herbes ou basilic ou encore une pizza végétarienne
- dont la pâte elle
aussi serait faite à base de la farine de l’« arbre à pain ») pouvaient à eux seuls,
bien sûr, être tout à fait suffisants pour nourrir n’importe quel homme digne de
ce nom au monde aujourd’hui. Or notre ogre, appelé
ainsi par extension bien qu’ici il ne mange pas heureusement d’êtres humains
s’est (à travers son
choix alimentaire au cours de ce repas de fête, sans même le savoir, tant il est
primitif) focalisé sur
les premières époques de l’humanité, ces époques archaïques où certains
pratiquaient encore beaucoup la chasse et la pêche, des temps où les produits
agricoles ne se manifestaient qu’assez difficilement et encore rarement suivant
les latitudes dans l’élaboration quotidienne d’un repas car pour que cette
agriculture puisse exister, il fallait au préalable avoir tissé les réseaux
complexes de communications de la civilisation toute entière. Notre idée qui ne
doit pas être nouvelle mais qui est fondamentale c’est que c’est l’Agriculture
qui a été à la base même du développement de toute notre civilisation et non la
chasse et la pêche qui l’ont énormément retardé et surtout qui ont induit en
erreur de très nombreuses sociétés. Par conséquent les sociétés agricoles sont
responsables non seulement du développement rural, mais à la base même de
l’architecture, c'est-à-dire de ce qui permet à l’habitat d’exister dans son
ensemble et qui a ainsi pu offrir à son tour la naissance des premières citées,
qui elles-mêmes sont devenues petit à petit le lieux où se sont forgées les
conditions actuelles de vie et d’échanges jusqu’au stade actuel (à ce propos j’ai découvert il
y a quelques années un jeu pour ordinateur qui s’appelle Civilisation I et II
et qui d’une autre façon pourrait illustrer de bien belle manière ici mes
propos). De plus
l’abondance de ces mets agricoles dépendaient des saisons, de leurs
particularité suivant les latitudes qui déterminaient de l’existence de tel ou
tel légumes et fruits de saisons ![24]
C’est donc ici la raison principale de ce clivage entre chasseurs (prédateurs)
et agriculteurs-citadins (c'est-à-dire nous l’avons
montré au départ agriculteurs)
et l’erreur commise par notre « ogre » des villes, comme peut-être par notre
« ogre » des champs, si j’ose dire, (en pensant ici aux habitants
des campagnes), au
cours de ce repas de fête c’est d’être très/trop gourmand à une époque
différente de celle des premiers temps et ce repas traditionnel de fête va être
le piège qui dévoilera si nous avons à faire à un « ogre » ‘éventuel’ ou
‘virtuel’ : car aujourd’hui, au stade de notre civilisation en France et dans
une grande partie de l’Europe, mais aussi dans une bonne partie des Etats-Unis
d’Amérique, persister à vouloir manger de cette première partie du repas de fête
ou même persister à la maintenir dans nos usages, c’est persister à ne pas
vouloir comprendre que les temps ont heureusement changés et qu’à notre époque
où nous pouvons avoir enfin toute l’année, hiver comme été des légumes et des
fruits frais provenant de toutes les saisons et de toutes les latitudes de tous
les pays du monde,
(grâce notemment à l’aviation commerciale entre autres),
ces denrées de cette seconde partie du repas de fête peuvent enfin toutes être
continuellement sur notre table sans discontinuité pendant l’année en nous
offrant enfin la bienheureuse possibilité historique de sortir pour toujours
l’homme, l’être humain de cette inhumanité résumée qu’elle était dans notre
exemple de cette nécessité historique d’offrir cette première partie du repas
carnivores à ce repas de fête, par conséquent encore un repas de plus
carnivores, c'est-à-dire un repas de charognards, de prédateurs, de chasseurs et
de pêcheurs, c'est-à-dire autre chose que la véritable destinée humaine, celle
de l’Amour et qui ternissait beaucoup l’image qu’on était en droit de se faire
de l’être humain véritable : celui d’un être fraternel à la fois avec les hommes
mais avec les animaux et les plantes. On peut donc imaginer aujourd’hui avec
plaisir que compte tenu de l’abondance de tous ces produits provenant enfin du
monde entier, le traditionnel repas de fête de Noël sera servi un jour sans
viande ni poisson, ni pâté ni huîtres mais avec ces 24 desserts de la tradition
romaine provenant de toutes les latitudes et qu’il devienne même un jour notre
repas quotidien, pourvu qu’il est avec ces 24 desserts de toutes les substances
énergétiques dont les hommes peut-avoir besoin pour vivre. Nous affirmons cela
en pensant à l’évolution du marché de l’orange qui en un siècle, le dernier
s’est considérablement accru et démocratisé car au départ l’orange était
réservée en cadeau pour la Noël, en nombre limitées par conséquent et elles sont
enfin devenues courantes aujourd’hui au point de nous offrir quasiment
quotidiennement la possibilité d’en consommer pour ceux qui le souhaitent,
c'est-à-dire de se donner la possibilité de commencer la journée en beauté : à
Noël donc dès le petit-déjeuner et l’orange pressée. Par extension cela veut
dire qu’en patientant notre réflexion sur ce repas de fête de Noël agrémentés de
24 desserts mais aussi des très nombreuses sortes de fromages existant a des
chances de se réaliser véritablement concrètement, si nous choisissons tous
ensemble cette orientation et cette stratégie du cœur et de la raison plutôt que
la poursuite nostalgique d’époque difficiles satisfaisant notre ogre.
C’est cette malheureuse persistance coutumière et le fait que des êtres n’ont
pas eu le temps de réfléchir à sa raison d’être, (comme nous en avons la chance
ici en prenant la distance suffisante pour cela) qui a eu pour conséquence de
provoquer chez certains êtres peu vigilants une interprétation ambiguë de la
réalité et de leurs droits en matière alimentaire. Dans leurs façon
d’envisager la vie, il y a donc eu confusion mentale qui les a poussé à
devenir précisément ces « ogres » dont nous avons parlé en s’étant trompés dans
leurs choix, convaincus qu’ils étaient d’êtres des carnivores. Ce sont les
mêmes, trop naïfs qui ont cru à tort, ce qu’on leur a appris à l’école : à ce
pseudo-omnivorisme de la condition humaine sous prétexte que leurs parents l’ont
confirmé à la maison et ont cru « bon » leur donner l’exemple sur ce sujet, en
leur apprenant à partager comme eux ces repas à base de viande et de poisson
qu’ils ont s’offrir financièrement-parlant fort difficilement (au prix de nombreux
‘sacrifice’ sur d’autres plans) en singeant pour cela dans le
choix qu’ils ont fait les tables garnies de ceux qui les ont invité autrefois à
les goûter, souvent même à grands frais, honorés qu’ils ont été, ou cru être
ainsi reçus dans des cadres souvent éblouissants ou prestigieux, hôtes, ont-ils
crus de leur pairs et amis, de carnivores assurément comme eux à qui avait été
offerts les pâtés, les huîtres, le caviar, le foie gras, les poissons, les
saumons, les rôtis et les poulets, etc comme au cours d’une fête de la boucherie
offerte récemment dans le jardin même du Luxembourg à Paris et autorisée par le
Président du Sénat où l’on a pu voir des bouchers rôtir des bœufs entiers sur
des broches de campagne. A cette occasion des distribution de viande gratuite
était proposée et de nombreux ‘gloutons’ qui croient connaître le prix de la
viande se sont alors pressé pour la goûter comme des chiens affamés autour de la
dépouille d’un cerfs tué à la chasse, sans penser que ces vaux étaient plus que
cette simple masse de viande ainsi sacrifié et tournée à la broche et qu’il
pouvait avoir un autre prix que celui qui était proposé à titre d’indication :
le prix de la vie elle-même au grand air d’un être végétarien qui offre vivant
déjà de très nombreux avantage à l’homme comme le simple fait que par son
existence sa mère puisse donner du lait. C’est peut-être ainsi que nos parents
ou grands-parents sont alors devenus les meilleurs amis, voire même les
serviteurs de ceux qui les nourrissaient avec tant d’égard en organisant de
telle fêtes, qui les recevaient en flattant en fait leurs bas instincts de
profiteurs et de parasites qu’ils ont à leur tour considéré comme l’exemple à
suivre dans la façon d’ « élever » leurs enfant en cherchant à nous donner le
goût de ces repas de fêtes : et bien sûr pour nos aïeuls aucun doute n’était
possible, on leur avait servi ce qu’il y avait de meilleurs, ce qu’apprécient
les ‘nobles’, en tout cas cet hôte bienveillant, qui, comme eux assurément avait
été à « bonne » école et a appris tout petit lui aussi que la condition humaine
était celle des omnivores, des carnivores du moins en occident, nos « canines »
attestant de cela et que cet « hôte » avait sans doute renoncé, lui aussi, de
son côté depuis longtemps à croire à ces fariboles : les contes des enfants
ainsi qu’à l’existence d’un possible Père Noël improbable qui se manifeste quand
on a été bien sage car tout cela ne peut être cru que par des « simples
d’esprits », des « enfants » ou des « idiots »[25] !
Cet hôte est assurément quelqu’un comme eux, il montre l’exemple ou du moins il
applique les « bons » usages, ceux qui conviennent et se perpétuent depuis des
temps lointains, ayant assurément refusé d’écouter ce que pouvait lui dicter
autrefois sa conscience ou son coeur d’enfant en la matière : de ne pas y
toucher du tout car tout cela est le produit du « mal », du mensonge, du
meurtre, du manque de cœur, de calculs minables, d’une humanité pervertie, tout
cela est criminel et méchant, tout cela s’oppose au monde innocent de l’enfance,
ce qu’il y a sur la table dans cette première partie du menu de fête va à
l’encontre de tous les livres d’enfants, de tous les contes de fées, en tout cas
de tous ceux où la chèvre n’est pas mangée, l’agneau se sauve des dents du grand
méchant loup, cela va aussi à l’encontre d’autres merveilleux dessins animés :
ceux par exemple des films de l’Immense Walt Disney qui enchanteront malgré tout
toujours tous les âges confondus. Pourtant cette civilisation qui sert encore en
Occident de tels repas de fête (qui n’en sont certainement
pas pour tous les animaux qui, innocents, passent à la casserole)
s’est pourtant donné aujourd’hui toutes les alternatives pour que les hommes
invités à ce repas de fêtes - que les traditions
occidentales continuent malheureusement encore de réaliser de cette façon - sans doute,
espérons-le encore quelques temps pour tromper les méchants -
puissent orienter enfin leur choix dans le sens des impératifs éthiques dictés
par le cœur et la conscience plutôt que vers ceux des ‘ogres’ non-voyants.
Evidemment notre compère ogre ne sait pas que des éclairés, des hommes d’esprit
sont en train de le « tester », de l’observer à l’œuvre devant ce repas de fête
« mirifique » et il ne sait pas que l’on veut voir s’il aura le cran d’attendre,
de se réserver pour la seconde partie du repas, celle qui est le produit de la
civilisation millénaire, celle qui fait vivre en réalité les hommes
véritablement « bons », tous les hommes de cœur, par exemple les vendeurs de
légumes, de fruits et primeurs, de fromages ou de crèmes ou de miel, bref cette
partie de l’humanité qui traduit dans les faits l’existence même de l’œuvre de
la patiente de ceux qui savent attendre les productions innombrables des champs
et des arbres pour obtenir sainement de quoi manger sans avoir à faire le
moindre mal, cette partie de l’humanité qui sait faire de « bons » gâteaux aux
pâtissiers mais qui s’est pourtant sur ce point elle aussi fourvoyée pendant de
nombreux millénaires en préférant à tort pour la pâtes de ces gâteaux
l’utilisation de la farine de céréales à celle de l’arbre-à-pain», celle des
châtaigneraies.
En effet la civilisation a
fait ici aussi un mauvais choix : en choisissant pour l’élaboration de son pain
quotidien une farine qui ne peut plaire finalement vraiment qu’aux seuls
« ogres » (par extension de terme en
désignant dorénavant avec ce terme générique d’ «ogre » tous ceux qui ne
respectent pas enfin de compte le vivant).
Par ce choix erroné, il
s’agit de souligner un inaccomplissement de civilisation car cette farine plaît
à ceux-là même qui, au lieu de se conduire en véritables hommes respectueux du
vivant, par exemple comme les anciens druides, n’hésiteraient pas, pour
satisfaire leurs égoïsmes et leurs ataviques gourmandises, à sacrifier au pire
des enfants, des hommes et des femmes, mais aussi et surtout - on nous permettra ici
cette extension de sens au mot « ogre » compte tenu du fait qu’aujourd’hui
toutes les alternatives existent à ces meurtres - des animaux et à manger de
ce pain, de ces pâtes qui sont responsables du meurtre des plantes céréales
alors que si ces personnes avaient essayé de comprendre le monde d’une façon
saine sans malentendu au départ, le pain aurait pu, lui aussi, depuis longtemps
être fabriqué avec la farine de châtaigne qui, en libérant des surfaces de terre
infinie pour d’autres cultures nécessaires n’oblige pas à se rendre responsable
du meurtre d’aucune plante et produit même le contraire puisqu’elle permet à des
plantes, les châtaignier, de pousser, de croître et d’embellir, de se développer
et de devenir certaines fois millénaire et plus encore en offrant des récoltes
régulière de la matière première, ces graines au forme de cœurs, ces châtaignes,
destinées à être transformées en farine ! Car après tout notre compère ogre,
simplement ici un carnivore comme nous l’avons été nous-même longtemps, est
empoisonné dans son sang par cette première partie du repas : cette chair
contenant des protéines animales dont il a fait croire – on lui a fait croire
- depuis son enfance à
son corps qu’elles pouvaient être nécessaire à sa survie et dont il a cru à tort
que sa croissance dépendait et dont il ne peut et ne veut surtout plus se
libérer de l’esclavage qu’elles lui font subir : il lui faudra alors en plus,
nous l’avons vu plus haut en exagérant ici évidemment pour souligner l’absurdité
de ce comportement, au pire, de la chaire humaine, en plus des viandes et des
poissons, des jambons crus et cuits et toutes les variétés de charcuterie
possibles car il croit, à tort, qu’il ne lui est plus possible de revenir en
arrière et de sortir de cette idée Gargantuesque de lui-même et du monde : de
ses plaisirs de bouche ! Mais Gargantua à son époque ne disposait évidemment pas
de tous les légumes, de tous les fruits d’aujourd’hui provenant du monde entier
qui permettent à tous les hommes qui le veulent de vivre sur cette « montagne
des fleurs et des fruits », l’Eldorado paradisiaque pour reprendre ici ce
que disait une marionnette taïwanaise au court d’un spectacle que j’ai eu la
chance de filmer en vidéo au jardin du Luxembourg à Paris par une compagnie
venue d’Orient à l’invitation du Théâtre du Petit Mirroir. Il ne
disposait pas de tous les fromages de toutes les régions de France (plu de 360),
de toutes les salades, de tous les gâteaux que nous avons aujourd’hui et
certainement si Rabelais écrivait aujourd’hui Gargantua, il aurait toujours une
grande faim mais de toutes les choses que l’on trouve seulement depuis la fin du
XXème siècle dans la plupart de nos épiceries ou magasins
d’alimentations en France qui nous permette de nous offrir par exemple cette
seconde partie du repas de fête composée de ces légumes variés et fractals comme
par exemple du « romanesco », quelques uns de ses 360 fromages provenant de
chaque région de France et plus de mille provenant de partout comme de l’Italie
ou d’ailleurs, ces fruits exotiques ou fruits confis (servant
par exemple à composer les 24 desserts de la Noël en Italie),
ces mangues délicieuses d’Amérique latine, ces bananes d’Afrique et ces oranges
de Floride ou d’Espagne : tous des fruits introuvables à l’époque de Rabelais
qui aurait certainement parlé d’eux et des nombreux légumes, mais en les
accommandant avec son génie, surtout et sans doute avec la chapelure de pain de
l’« arbre à pain » en inventant d’innombrables recettes délicieuses possibles et
nouvelles. Pour l’ogre qui croit qu’il existe une similitude fatale entre la
chair de la plupart des animaux (que
certains hommes ont osé tuer pour le rendre ogre, croyant à leur tour à tort que
l’homme soit de la race des prédateurs et qu’ils pouvaient ainsi gagner leur vie
par ces forfaits tolérés)
et celles des humains la question est : pourquoi n’ajoute-t-on pas ici pour lui
seul aux beefsteaks à la Florentine, aux escargots, ou à ce faisant tué à
la chasse, un peu d’homme puisqu’on mange de l’animal ? Pourquoi ne va-t-on pas
organiser des chasses à l’homme comme dans ces livres terrifiants, ou ces bandes
dessinés de notre enfance, car après tout il vaut bien sûr mieux être du côté
des bourreaux que des victimes, c’est certains, cela fait moins mal (ces deux
dernières expressions sont écrites ici avec une certaine ironie de ma part ,
vous l’aurez compris), comme si l’être humain pouvait se définir en deux mots :
« bourreaux ou victimes », comme si le sadisme était la seule règle de vie,
limitation de l’esprit auxquels croient tous ceux qui imitent les imbéciles,
c'est-à-dire ceux qui ignorants ont renoncé à être des êtres humains véritables
et qui considèrent le monde comme un terrain de chasse ce qu’il n’a jamais été
que pour les seuls menteurs ou ceux qui n’ont pas cherchés à déchiffrer le monde
par eux-mêmes dans le seul sens véritable qui soit c'est-à-dire le refus de
l’injustice ou le refus de la cruauté sous toutes ses formes, le refus du
meurtre, du mensonge, le combat pour la Justice véritable, la cause animale, la
cause des V+ ou du moins la cause végétarienne car il est évident que l’homme
s’est autorisé à être ce qu’il n’avait pas le droit d’être en cherchant à se
comporter ainsi sadiquement et méchamment envers les êtres vivants et que tous
les maux de l’humanité découlent de ce manque de respect des êtres vivants
quelqu’ils soient. Il y a eu des
imposteurs c’est connu, Molière déjà les a combattu, mais pas seulement Molière,
Cyrano ou le Don Quichotte de Cervantès, nous voyons qu’à notre époque
encore ils ont existé, mais si Mozart ou d’autres immenses artistes de ce niveau
nous avaient mis en garde, il nous est échu de nous rendre compte que
l’imposture était encore plus grande que nous le pensions puisque ce qu’ils
n’avaient pas pu comprendre tous ou même seulement pu imaginer oser dire dans
leurs œuvres pourtant dénonciatrice il nous est donné de le révéler ici, sans
l’ombre d’un doute, à notre époque encouragé d’une part par les nombreux signes
d’une possible et réelle révolution dans nos meurs alimentaires occidentales,
une rénovation de notre élémentaire alimentation, un retournement de situation
part conséquent et par la vision de l’extraordinaire film de Georges Pal
La machine à remonter
le temps tiré du livre de
H.G. Wells où
l’on sait que cette idée a déjà été mise en scène avec très grand géni. Car la
question ici qui se pose est aussi la question du langage, celle des mots, celle
de l’emploi judicieux d’un mot pour qualifier ou dire une chose et c’est ici que
le bas blesse car des êtres trop crédules ont employés des mots pour qualifier
des êtres ou pour désigner un comportement en oubliant en les proclamant que
l’être ou la chose ainsi désignée et résumée dans le mot était aussi une foule
infinie d’autres choses encore, une infinité de virtualité de métamorphoses
possibles également, comme si le mot était clos, comme si le mot cherchait à
rendre prisonnier la chose désignée. Mais nous développerons cela ailleurs car
cela mérite d’être développé. Si c’est ici malgré tout le point essentiel, le
voile essentiel problématique posé sur un point aussi déterminant que le langage
il s’agit de nous rendre compte enfin de la limitation dont nous sommes tous
victimes par l’existence même du langage à croire telle ou telle chose parce
qu’exprimée en simples mots limitatifs, un tort dont il faut essayer toujours de
se délivrer : montrer enfin que si le langage permet de dire la vérité, il
engendre chez les imbéciles des croyances d’ignorants responsables de la mort
d’individus mais aussi de l’existence de la Mort elle-même. Ce sont les mots qui
sont responsables du « bien » comme du « mal » mais c’est aussi avec eux l’oubli
qu’ils apportent dans leur manifestation, la fascination qu’ils exercent sur la
psyché ou l’audition de l’être humain, la désorientation qu’ils procurent. Ici
même tout en réorientant enfin l’humanité dans le seul sens enfin acceptable qui
soit nous nous rendons responsable d’une désorientation de nombreux autres
individus dans leurs croyances établies erronées qu’ils ont eu la faiblesse de
croire comme valables à jamais. Nous nous rendons éloquent pour une cause juste
mais nous serions malheureux d’avoir engendré du « mal » ou de la souffrance
chez ceux qui se sont trompés, les chasseurs ou les pêcheurs, les bouchers, et
les bûcherons, toux ceux qui de pères en fils n’ont pas cherché ou n’ont pas
voulu comprendre qu’ils pouvaient regarder ou servir le monde dans un sens où la
cruauté n’est plus de mise, n’est plus admise, n’est plus permise. Aussi nous
leur demandons de nous excuser car nous n’avons pas voulu les insulter du tout
mais leur dire la vérité pour qu’à l’avenir ils ne se trompent plus et si nous
avons choisi de parler c’est en voyant bien sûr plus loin que notre petit bien
être égoïste personnel qui se serait satisfait de la situation actuelle en
essayant de chercher à offrir une modeste solution et contribution pour que le
Bien Universel puisse advenir un jour sur Terre, celui des générations à venir,
dont nous nous sentons responsables. Par ailleurs nous sommes content que le
métier de chasseur ou pêcheur, de bûcherons existent dans la mesure où ils ont
leur raison d’être et peuvent être pratiqués par des êtres intelligents,
c'est-à-dire des personnes qui sont capables de l’exercer non pour se rendre
complice de l’inhumanité mais pour nous en délivrer. Par exemple en nous
délivrant des « grands méchants loups » (ceux qui attaquent les
troupeaux de brebis par exemple)
comme des « grands méchants requins », ces loups des mers (voir pour cela Les dents
de la mer le film de l’Immense Spielberg où les films documentaires de la
famille Cousteau),
quand ceux-ci exagèrent ou sont trop voraces, surtout quand ils refuseront de
devenir végétariens à une époque où ils seront contraints de le devenir et le
peuvent finalement aussi à leurs tour comme l’être humain, comme les chiens ou
les chats domestiques de nos cités qui peuvent cessent de manger de la viande et
du poisson dès que des alternatives leur seront proposées sans ces mets en
s’humanisant ainsi un peu plus dans leur domesticité pour partager enfin les
nourritures des hommes délivrés du cercle infernal de l’esclavage de cette
pseudo chaîne alimentaire en étant parvenus à devenir tous des végétariens ou
des V+. Car ces animaux domestiques comme les hommes de nos cités n’ont
évidemment plus à fournir les exercices physiques importants qui nécessitaient à
l’état sauvage l’exercice de telles pratiques alimentaires instinctives et
primaires étant enfin devenus plus sages, plus domestiques, n’ayant plus à
parcourir les très grandes distances que l’ont sait pour se nourrir. Ils nous
appartient donc de leur trouver des solutions de remplacement alimentaires sans
nuir pour antant aux plantes en espérant ainsi modifier profondément et
naturellement l’existence de leur cruauté atavique d’animaux sauvages d’autant
plus qu’ils sont aujourd’hui tous devenus, on peut le dire avec raison, les
animaux semi-sauvages
[26] que l’on sait et que
nous pouvons commencer à notre époque d’établir avec eux des relations nouvelles
sur de nouvelles bases moins dangereuses plus amicales, plus humaines basées
qu’elles seront forcément sur notre refus d’accepter la situation atavique et
génétique de ces dits ‘animaux sauvages’ qui les rends eux-mêmes, comme nous
l’avons été nous-mêmes, depuis des millénaires esclaves et prisonniers de cet
instincts sanguinaires. Il s’agit là de leur condition animale ataviquement liée
à leur impossibilité d’évoluer à cause même de leur condition animale dans le
seul « bon » sens que l’humanité a pourtant choisi de poursuivre pour sa part.
En cherchant « bêtement » (au mauvais sens de ce terme
ici) à leur permettre
d’assouvir précisément leurs instincts d’animaux ou de prédateurs en les
parquant dans des réserves où ils en sont les maîtres, les êtres humains ne font
que rendre permanentes une situation injuste pour ceux qui sont dévorés par ces
dents d’insatiables. Ce n’est pas ici leur rendre service que de leur permettre
des chasses encore plus faciles qu’autrefois où les clôtures n’existaient
pratiquement presque pas et où cela donnait par conséquent la possibilité
supplémentaires aux animaux végétariens de survivre. L’homme métamorphosé
lui-même dans le sens indiqué dans ce texte, végétarien ou même V+, au service
de la Nature et de la Vie peut aider à la métamorphose de ces animaux
semi-sauvages en les rendant enfin des animaux domestiques, car de même qu’un
chien ou un chat peut très bien vivre toute une vie sans manger de la viande ou
du poisson nous sommes certains qu’on pourrait offrir des alternatives
alimentaires beaucoup moins cruelles et sanguinaires à ces appétits féroces qui
s’avèrent aujourd’hui spécialement malsains d’autant plus que l’être humain
s’est doté enfin des possibilités de contrôle des naissances de la plupart des
animaux et même de la possibilité d’en déterminer le sexe par avance ! En
rendant enfin complices ces animaux autrefois serviteurs de la Mort elle seule
avec ce qui chez l’homme est le propre de l’homme : sa grandeur et sa noblesse
et le refus de la cruauté ce qui a rendu possible le développement de la
civilisation malgré tout dans le bon sens[27], ce qui est l’inverse de
l’instinctuel et de l’inconscient en leur offrant des repas différents plus en
rapport avec l’actualité de notre époque car les temps ont enfin aussi changés à
la fois pour les occidentaux mais aussi pour les prédateurs eux-mêmes et les
plus sauvages[28],
ils pourront enfin
devenir, contrairement à leur destinée première des animaux au service de la Vie
puisque les hommes auront certainement à coeur d’en limiter le nombre, en
limitant le nombre des naissances de ces animaux sauvages et féroces, plutôt que
de les faire disparaître totalement à la seule condition qu’ils se comportent
enfin décemment envers les autres animaux et en acceptant ce contrat amical non
seulement avec les êtres humains mais pour survivre sur une terre différente.
C’est ici que le chasseur, mais le chasseur à la seringue hypodermique est utile
car il peut endormir l’animal pour qu’on lui fasse ce qui est nécessaire de
façon à d’une part limiter le nombre des prédateurs d’autres part vérifier la
santé de l’animal et cela surtout lorsque les animaux végétariens eux-mêmes
seront enfin tous contrôlés par l’homme pour qu’ils n’aient plus non plus de
leur côté à subir des attaques inhumaines envers eux mais pour éviter la
surnombre excessif, occupations utiles et enfin nécessaire que l’on pourra
offrir à de nombreux être humains soucieux de la préservation de la faune de la
Terre. Le chasseur dans ce sens est un chasseur positif comme le chasseur de
Pierre et le Loup d’Igor Strasvinski ou le chasseur qui délivre la
grand-mère et le petit chaperon-rouge du grand méchant loup. Il s’agit donc de
chasseurs « dégrandfméchantloupiseur » expression qui nous est chère. Il en va
de même pour les bûcherons qui doivent cesser de couper à la racine les arbres
en ne s’attaquant qu’aux branches mais en préservant l’essentiel les racines et
le tronc central, là où circule la quintessence qui permet l’élévation pour
ainsi dire spirituelle de l’arbre.
« Et pourquoi ne pas oser, se
dit l’ogre, en croyant avoir ici « bien » raisonner logiquement, pourquoi ne pas
oser aller plus loin que cette première partie du repas » ! Il a certainement
résolu le mystère de l’homme : c’est assurément un animal aussi malfaisant
[29] que le lion, le tigre,
l’aigle. Il a donc le droit bien sûr d’être un ogre, un petit cannibale vampire,
puisque tous, les princes, les rois, les présidents, les professeurs, les grands
de ce monde donnent l’exemple en invitant à des repas de fêtes si « bons » pour
le goût de notre palais qu’ils les croient également « bons », à tort bien sûr
aussi, pour l’économie mondiale ayant privilégier la mauvaise orientation de
l’humanité ayant renoncé à croire qu’il puisse en exister une vraiment « bonne »
au sens véritable de ce mot ; ils se nourrissant de sang et de cruauté, en
proposant à des êtres comme cet ogre en devenir de faire ripaille à ces dits
« repas de fêtes » ! Oui assurément, c’est décidé, il fera du zèle, il se
nourrira comme eux, mais fera mieux qu’eux et il se propose de goûter du chien[30]
de l’enfant en bas âge comme dans les contes effrayants de notre enfance
peut-être même aussi comme le loup de cette fable auquel il n’a certainement
rien compris et qui a avalé une grand-mère et une petite fille tant il était
affamé car il est ce loup coincé par cette position qui semble impliquer chez
les êtres humains qui le voit l’idée fixe qu’il ne peut donc pas être autre
chose que mauvais ! Et la civilisation sera fier d’avoir su créer un nouvel ogre
comme dans l’admirable film de Jean Cocteau, la Belle et la Bête ! Il
sera l’ogre et le sang doit absolument régulièrement couler sur ses babines
d’animal, car il a désormais choisi la seule position possible du monde
acceptable et qui lui semble tout à fait logique par rapport à ce que font tous
les autres, les respectables, les vénérables, ceux qui se disent être du « bon »
côté : aller jusqu’au bout de leur manque de cœur à tous et manger comme eux,
mais manger pire qu’eux, jusqu’aux autres, ses semblables, oui manger l’Autre
comme on mange un animal ou même que l’on abat un arbre en le déracinant sans
scrupules pour faire seulement des planches, sans aucune considération pour ce
que peut-être cet être différent de nous, cet être vivant, tant il est affamé,
tant il a besoin d’un plancher à court terme car il ne faut penser que par
rapport à ses besoins immédiats qui doivent être satisfaits évidemment au prix
le meilleur, car il ne faut penser que par rapport à son estomac, en copiant ces
autres : il faut donc vivre pour manger et non pas manger pour vivre (en tournant ici la phrase de
Molière en ridicule)
tant surtout personne n’a pensé un instant qu’il pouvait être autre chose qu’un
loup méchant destiné à autre chose qu’à dévorer. De même que le minotaure
enfermé dans son labyrinthe a constamment besoin de nouvelles proies, de
nouvelles conquêtes pour s’assurer qu’il est bien une véritable bête cornue dans
un homme et pour cela au mépris de la souffrance de l’autre, tant l’égoïsme de
l’ogre, du cannibale ou de la « bête » est grand, il ira jusqu’à s’autoriser le
droit de tuer, jusqu’à ordonner des meurtres fier qu’il est de s’être identifié
à ces hommes qui n’aiment que la première partie du repas et d’avoir refusé pour
toujours par manque de clairvoyance cette deuxième partie du repas trop sucrée
ou même au miel et aux profiteroles glacés qu’il a voulu constamment ignorer à
cause du fait qu’il était suffisamment rassasié avant l’heure de la goûter ! Il
n’a pas voulu réfléchir aux alternatives proposées dans la seconde partie de ce
repas à cause de sa trop grande précipitation à satisfaire sa convoitise et à
obéir en esclaves des sens aux pulsions des sens et aux impératifs de son
estomac. Et s’il dit que c’est « bon » c’est qu’il est évidemment dépourvu
d’intelligence car dénué de scrupules, dénué de véritable amour envers le monde
et l’Univers, il ne faut jamais le croire c’est évidemment « bon » et peut-être
même « excellent » comme pourrait l’être une cuisse de bébé, mais au premier
abord seulement, celui des sens, celui du goût, celui de la vue, celui de
l’odorat, trompés qu’ils ont été par la saveur, l’odeur et la présentation de
ces mets par des bouchers et des pêcheurs de « grand talent » trop zélés à
rendre supportable l’insupportable, relayés par des cuisiniers trop habiles à
maquiller la complicité qu’ils ont avec ces derniers dans cette commune
forfaiture car sur le plan philosophique, sur le plan de l’éthique, sur le plan
de la conscience, sur le plan du cœur, sur le plan humain, en un mot sur un plan
tout simplement innocent et enfantin, il s’est trompé en s’empoisonnant lui-même
à force d’avoir cru à l’existence de préjugés stériles qu’il a cru mêmes
éternels, ayant avec cette faute criminelle dont il s’est rendu coupable retardé
sans s’en préoccuper le moins de monde, à cause de sa grande ignorance, la
course entière de la Pyramide humaine[31]
au point que ce n’est seulement qu’à notre époque qu’il nous est heureusement
possible de parler librement de ce sujet sans plus craindre qu’aucun
pseudo-carnivores ou pseudo-omnivores
[32] puissent nous en
vouloir méchemment de dire la vérité puisqu’ils savent tous, prévenus qu’ils
sont, ne serait-ce que récemment, par exemple, par la sortie de l’admirable film
La
Prophétie des Grenouilles
de
Jacques Henri Girerd qu’il n’y a
plus de raison d’ignorer cette seconde partie du repas de fête, largement et
suffisemment de nos jours répandue pour se nourrir décemment compte tenu du fait
que tout a changé dans le monde ces vingt dernières années et que ce qu’on
trouve toute l’année dans une alimentation-épicerie fine comme seulement celle
d’Ed à proximité de chez soi à Paris ou dans une autre éventuellement
ouverte tardivement grâce à des arabes, ne serait-ce aussi qu’au marché du coin
est largement suffisant pour se nourrir individuellement ou familialement sans
plus être les complices des cruels et cela d’un seul atome seulement envers qui
que ce soit animal ou végétal ! L’ogre qui était donc un personnage
anthropophage qui s’était permis de manger de l’enfant de l’homme comme un
cannibale permettez-nous de le redire devient, grâce au progrès de l’humanité,
celui qui mange seulement de la viande ou un poisson quelconque, c'est-à-dire un
homme qui s’autorise à se comporter non en homme de conscience et de savoir par
rapport aux possibilités de son époque ou seulement en simple homme de cœur mais
en être humaine encore tributaire de la part de férocité, de prédations de
l’humanité ceux qui sont aujourd’hui enfin condamnés, par un juste retournement
(voir
ici notre note 4)
salutaire de l’Histoire Universelle, à se sevrer de leur férocité sous peine de
disparaître. Seuls ils persistent dans l’erreur et dans le désamour de
l’Univers, en malheureux comme peuvent l’être tous les égoïstes de la terre et
comme le sont les « bêtes » attendant sans espoir de l’existence d’une possible
« belle » qui voudra bien, à force d’amour, révéler à cette « bête » qu’elle
n’est point cet animal féroce carnivore ou omnivore qu’il a cru être trompé par
trop de crédulité ou par trop de naïveté, mais le contraire : un merveilleux
prince – ce qui vaut
aussi pour l’autre sexe, s’il s’agit d’une terrible ogresse qui n’a pu le
devenir que parce qu’elle n’a pas su et pas voulu déchiffrer le monde en
utilisant sa tête pour cela et en préférant devenir ogresse plutôt que la
princesse qu’elle était virtuellement au départ, il faudra dans ce cas un prince
très patient qui sera capable d’attendre que cette ogresse retrouve sa destinée
première et c’est ici un peu le message de Blanche Neige, empoisonnée, morte ou
presque par l’existence de la méchanceté ou d’un poison qui lui était inconnu et
qui ne pourra revenir à la vie que grâce à l’amour véritablement pur d’un Prince
!
Le mot « bon » qui a été
proféré à tort pour qualifier tous les mets servis en premier par ces invités au
repas de fête sera employé par des menteurs qui depuis longtemps ont oubliés de
réfléchir, de penser le monde par eux-mêmes, de choisir de se tenir dans leurs
choix au véritable sens du mot « bon », lié qu’il est à l’existence de l’Ethique
elle seule, et par conséquent à la seconde partie de ce repas de fêtes ! A moins
encore que ce mot de « bon » ne soit prononcé par des personnes qui savent
qu’elles mentent parce qu’elles ont craint précisément ces « bêtes » là, ces
ogres, ces personnes qui n’ont plus rien d’humain dans les sentiment qu’elles
manifestent. Pour leur sécurité personnelle et celle de leur famille, elles sont
obligées de mentir vrai dans l’impossibilité d’établir un véritable dialogue sur
cette question et même d’offrir le cas échéant à ces êtres inhumains, dont elles
ont malgré tout besoin pour un certains nombres de tâches subalternes, cette
première partie du repas tout à fait déshonorante pour la seule vraie humanité[33].
Au lieu de progresser avec le
monde, intellectuellement parlant, de se métamorphoser comme le monde qui avance
et se modifie tous les jours un peu plus dans son ontologique renouvellement
causé par son mouvement perpétuel, l’ogre, ce Morlock avant l’heure[34]
est un être qui a perdu son âme et qui a toujours oublié d’avoir eu une prime
enfance aimante et différente de celle que sa vie d’adulte l’oblige à vivre ! Il
a perdu au cours de sa croissance ce qui lui restait d’humanité car il a abdiqué
son enfance, ses rêves d’enfance, sa logique enfantine – on devient un ogre[35] quand on n’aime plus et
par conséquent on s’autorise alors des choses contraires à la Conscience,
contraire à l’Amour, contraire aux hommes et puisqu’on a vu alors certains
hommes qui s’autorisent à manger de la viande et du poisson, on peut alors tuer,
être les complices de meurtres, à l’origine des meurtres, c’est ce que fit un
autre ogre décidément mille fois plus stupide encore que Staline : le boucher
des germains, Adolf Hitler, en se prétendant même végétarien pour mieux tromper
le monde de son époque alors que l’on sait que parmi les initiations des jeunes
nazis était celle de devoir manger de la viande crue, de nuit dans la forêt,
comme nous avons dû nous même en manger dans nos familles respectives
d’omnivores prétendues non nazies ou normale, celle de « bon » français ou dans
des restaurants arrangées façon Tartare, à notre époque même, quand il y vingt
ans de cela nous étions encore aveuglés et contraints à reproduire la commune
façon de nous alimenter, prisonniers que nous étions de l’ambiance générale de
notre époque en Occident, trouvant même « délicieuse » par mimétisme cette
viande crue arrangée en Tartare !
Or on sait qu’un véritable végétarien ne peut-être qu’un V+ ou alors n’est
végétarien que dans une étape transitoire qui doit forcément le mener à V+, ce
que ce misérable d’Adolphe Hitler n’a jamais été car il ne savait pas qu’un V+
ne peut même pas imaginer tuer une pomme de terre, une carotte car il sait qu’en
lui ôtant la vie il se rend alors coupable du meurtre de la merveille de ce que
peut représenter un être vivant qui avait autant le droit à la vie qu’un animal
ou qu’un être humain, pour les « bonnes » raisons dont nous parlerons plus loin,
ce que cet infecte nazillon microbe de rien du tout n’a jamais pu comprendre car
sinon il n’aurait jamais voulu tuer qui que ce soit, pas même une mouche, pas
même une fourmis et qu’en se conduisant comme il s’est conduit il a provoqué les
catastrophe que l’on sait – incompatible avec l’idée du végétarisme. Bien sûr
cela n’empêche pas le cas échéant à un V+ de faire semblant de manger de la
viande avec les carnivores et même au pire, sous la contrainte, de l’apprécier :
c’est ce qui nous est arrivé à tous au départ, contraints et forcés de manger de
la viande alors qu’enfant nous étions évidemment tous des V+, prêts pour le
Paradis, ce qui veut dire qu’il ne faut pas en vouloir aux carnivores ou à ceux
qui se croient omnivores de naissance car ils ont tous simplement momentanément
oublié d’être les V+ qu’ils étaient à leurs début d’enfant à cause de
l’entêtement de leurs parents à vouloir leur proposer un système de nourritures
de mortels. Et c’est à cause de son insupportable aveuglement de petit tyran
beuglant qu’il n’a pas voulu comprendre que du navet, comme de ces deux légumes
précités (pomme-de-terre et/ou carottes), comme de la betterave même - ou même de certaine feuilles
de poireaux - l’homme
ne devait manger que ce que les plantes offrent, c'est-à-dire leur production de
feuilles et de fleurs en respectant toujours le lieux central de la
quintessence, le lieu d’où proviennent les sèves, les racines, comme on mange
par exemple le cresson, que l’on coupe sans faire mal précisément aux racines
qui repoussent et redonnent quelque temps après de nouvelles pousses, ces bulbes
et ces racines de ces êtres qui nous offrent, en échange de leur droit à
l’existence protégé par nous un peu de (comparons-le ici, si vous le
permettez, avec nous autres individus, en nous prenant ici pour une simple
plante) leurs cheveux,
de leurs feuilles et c’est de ces cheveux, de ces feuilles, de ces importantes
productions végétales, fanes ou autres feuilles continuent et toujours
renouvelées que nous avons à tirer de ces plantes « racines bulbes » notre
énergie pour notre alimentation, par conséquent c’est ici aussi, les véritables
raisons qui poussent un individu à devenir V+ ce que ce sombre crétin dont nous
parlions plus haut n’a jamais même envisagé dans son travestissement de loup
jouant les agneaux ! Je veux dire que de même que certains hindous font le
sacrifice de leurs cheveux qui finiront un jour dans les perruques que
portent certaines ménagères occidentales, les plantes sont prêtes à sacrifier
quelques uns de leurs cheveux, de leur feuilles contre amour et protection, pour
qu’enfin on cesse de les maltraiter et pour qu’enfin en comprenne en Occident
leurs raison d’être, c'est-à-dire d’être sur terre pour assister l’être humain
dans son développement spirituel et social, pour lui ouvrir le chemin d’un
possible Paradis où le respect du vivant sous toutes ses formes en est toujours
la principale clé. Il appartient donc à notre génération et aux suivantes
abusées que nous avons été par un héritage complexe de resacraliser la vie dans
ces temps de paix en
(h)Europe car nous avons remarqué après enquête que souvent le simple
végétarien (non le V+),
en général ne connaît souvent même pas les raisons fondamentalement éthiques et
morales qui sous-tendent leur démarches et leur motivation à devenir végétarien
ou alors s’ils le savent, ils ne peuvent être de simples végétariens que de
façon transitoire sur la voie de devenir logiquement un jour des V+
[36]
ce qu’ils étaient tous
au départ, à leur naissance, car si nous pouvons être V+ aujourd’hui en ce monde
ou même seulement végétariens c’est que c’est la bonté et la bonne volonté qui à
elles seules nous poussent à le devenir, bonté que nous retrouvons naturellement
chez les enfants, mais cette bonté chez eux n’est jamais stupide comme celle des
végétaliens qui, il nous semble nous espérons peut-être à tort, n’ont pas choisi
de refuser la cruauté qu’imposent les repas de carnivores au profit des leurs
sans produits animaux d’aucune sorte pour ce motif extrêmement sain de la
nécessaire bonté[37]
mais pour d’obscurs motifs que nous n’avons jamais réussis à comprendre car ils
étaient dépourvus de logique essentielle et ne tenaient pas debout, c'est-à-dire
dépourvus d’éthique avant tout, ce que par contre nos arguments en faveur du
développement du pain de châtaigne sont, obéissant à une méthode de pensée qui
est profondément honnête et qui par conséquent pousse l’individu à aller
jusqu’au bout de cette honnêteté en proposant évidemment la solution V+ et non
la solution végétalienne comme la seule solution finale
[38]
ou nouvelle solution de départ alimentaire pour nourrir les générations à venir,
une humanité qui sera enfin renouvelée dans le sens de l’existence réelle du
cœur et peut-être du sacré cœur dans l’ensemble de nos actes à commencer par
ceux de notre nourriture. Donc cette solution alimentaire que nous proposons
c’est en quelque sorte le triomphe de la Bonté sur Terre : c’est parce qu’il est
possible d’imaginer un jour un monde où l’on respectera les plantes de façon
aussi absolue que nous respectons aujourd’hui nous même les animaux, en étant
convaincu que nous sommes arrivé en ce début du XXIème siècle au
temps de la seconde partie du repas de la fête dont nous parlions plus haut, car
nous ferions ici enfin preuve d’un peu d’intelligence, en mangeant enfin ce qui
ne nuit pas aux animaux et aux plantes elles-mêmes, ces sources de nourritures
qu’elles sont, et pour cela en prenant exemple et en observant l’alimentation ou
la façon de se nourrir de nos cousins de toujours les singes (par exemple les
gibbons,
les
babouins) ou
les
grands-singes (les
orang-outans, les
chimpanzé, les
gorilles, les
gorilles des montagnes,
les
bonobos ou même les
grand polatouche
(dont nous venons
d’appendre qu’il se nourrissent de sève d’érable)
ou même nos cousins les
lémuriens (makis
ou
maki macaque)
qui depuis des temps immémoriaux nous montrent ce qu’il faut manger ou ne pas
manger dans la nature ! Nous le répétons ici, le monde ressemble à la jungle où
seuls les indigènes intelligents et capables d’observer la Nature (c'est-à-dire de la lire, de
la comprendre mais aussi de la servir)
en la respectant enfin, sauront enfin ce qu’il faut véritablement manger, les
autres continuerons à se conduiront en cuistres, en véritables attardés mentaux[39],
en mauvais esprits
primitifs, en absurdes individus, qui sait mêmes en criminels : ils iront même à
la chasse : ce seront des bouchers, des pêcheurs, des méchants, les mauvais
calculateurs, les spéculateurs sans éthiques, ce sont aussi les bûcherons qui
déracinent les arbres - sans penser qu’on peut ne
couper que quelques branches seules d’un grand arbre, celles du bas par exemple,
les plus longues et s’en servir, et en préservant ainsi l’individu car ces
hommes ignorent sans doute la maxime de l’Immense
Abel Gance qui
disait en parlant de ses montages cinématographique de ses films qu’il
n’hésitait pas à couper les branches les plus belles pour que l’arbre monte plus
haut vers le ciel (dans son libre
Prisme
[40] phrase qu’il a
peut-être à écrite en pensant à son
Napoléon de
1927), ces sortes de
cheveux, cette végétation que les arbres offrent et que nous pouvons couper
régulièrement avec l’aide de nacelles et d’instruments conçus spécialement pour
cela qui existent et qui sont utilisés couremment, notemment au jardin du
Luxembourg à Paris, sans que l’on soit jamais obligé à toucher au lieu central
d’où émane la quintessence et la vigueur de cet être-arbre - de ceux qui
persistent à croire pouvoir rester à des époques révolues plutôt que de vivre à
notre époque où toutes les alternatives existent heureusement à la poursuite de
cette cruauté permanente et dégoûtante ou à ces déforestation d’un autre temps.
- Fin de la nécessaire parenthèse pour la suite, sur cette réflexion à propos du
repas de fête)
– et c’est justement à cause
de cette parenthèse, que la comparaison entre le « bon » pain issu des céréales
et le « bon » goût d’une viande de gigot qu’il faut se méfier ontologiquement du
qualificatif « bon » employé à toutes les sauces même au plus mauvaises donc à
tort et en travers[41].
Dans le contexte que nous contestons,
le mot « bon » est donc improprement employé et dénature, comme nous l’avons
dit, le lien de vérité éthique intrinsèquement et ontologiquement lié depuis
toujours à la nature même de cet adjectif, un lien de sens subordonné à
l’Éthique et qui ne peut exister qu’une fois l’éthique satisfaite, donc par
rapport au juste, mais à un juste Universel, par conséquent toute personne
disant que son assiette de poisson ou de viande ou de charcuterie est « bonne »
ou que son pain (issue
des céréales) est
« bon », même si elle croit sincèrement dire la vérité et que cela semble avoir
effectivement « bon » goût et être même véritablement « bon » au palais se
mentira à elle-même ontologiquement dupée qu’elle a été n’ayant écouté que ses
désirs ou injonction de ses propres sens ayant envi d’être satisfait et cela au
mépris et en restant sourd des injonctions de sa conscience seule habilitée à
déterminer ce que peut être le « bon » en Vérité Absolue et Ultime qui ne peut
être qu’Universelle grâce à l’existence du cœur qui influe sur les jugements de
cette conscience pour déterminer le « bien »
(ici le véritable)
en cause mais au nom de tous
les êtres vivants présents et à venir dans le contexte de l’époque où la
question s’est posée, et cela peut se résumer aussi dans une autre notion
capitale : le Saint-Esprit à l’œuvre!
Par conséquent plutôt que
croire que ces affirmations là[42]
sont d’honteux mensonges déshonorants à jamais le locuteur qui les profère
(qui vient souvent
même, au pire, ingénument de les dire, abusé qu’il a été par sa confiance qui
l’a quelque fois incité à déléguer son choix de nourriture
[43],
ou par sa gourmandise ou même par sa paresse intellectuelle, sourd qu’il a voulu
se rendre à l’existence de sa propre conscience),
il vaut donc mieux penser
alors que celui-ci exprime ce qu’on appelle justement depuis longtemps (surtout chez les
bouddhistes) une
« vérité relative » liée qu’elle peut être souvent à cette première tromperie en
amont (ou conviction
faussée et forcée). Il
s’agit donc de ce conditionnement souvent devenu inconscient du locuteur qui a
été lui-même la victime de cette ‘vérité relative’ dont il est souvent
l’héritier en employant ce qualificatif de « bon » de façon machinale,
irréfléchie, car si cette personne affirme honnêtement qu’une chose est
« bonne » à manger, nous sommes aussi persuadés qu’elle le croit sincèrement et
véritablement et que nous devons alors faire « comme si » ce qu’elle nous dit
était vrai, mais nous conseillons ici de faire alors extrêmement et
particulièrement attention de ne pas tomber par amitié ou même amour dans la
croyance de l’autre qui peut devenir un piège pour nous, c'est-à-dire en restant
avant tout vigilant à sauvegarder notre position première
(à ce sujet)
consciencieuse qui diffère ici sensiblement sur ce qui est en cause
[44]
car nous savons que cette personne est souvent la victime de ce faux départ dans
la vie que nous avons constaté pratiquement général en Occident sur ce point
élémentaire de l’alimentation, de ce départ perverti, lié qu’il est à une
infinité de préjugés, d’héritages incontestés mal assimilés et/ou non remis en
question, bref au mieux que ces affirmations proviennent d’une naïve confiance
trop aveugle dans un entourage tributaire de postulats erronés de départs qui
ont été assimilés par elle sans faire l’usage de l’esprit critique dont elle
dispose et en renonçant à sa vigilance, à tort donc, ou même au pire assimilés
de force
[45]
comme dans le cas de
parents qui priveront un enfant de quelque chose qu’ils savent qu’il aime s’il
refuse de manger son poisson ou sa viande[46],
ou comme lorsqu’on
doit apprendre par exemple par cœur un texte sans que l’âme toute entière adhère
à chaque concept de ce texte et en accepte le sens[47].
En effet, à cause de cela[48],
les fondements même de cette personne sont déficients, risquent un jour
l’écroulement car elle a construit sa personnalité autour de ces fausses idées
de départ
[49]
imposées sans son
consentement véritable et elle va renoncer à être une partie d’elle-même. Donc
elle renoncera à « persister
dans son être véritable » au sens de Spinoza dans ce qui la faisait
légèrement être différente des autres mais aussi complémentaire de ceux-ci au
profit de l’adoption d’un masque, le masque du commun, elle ne pensera plus par
elle-même mais par rapport à la pensée ambiante, celle des autres, à des schémas
imposés de l’extérieur, des préjugés, elle refusera de combattre pour une vérité
qui serait conduite par les injonctions de sa propre conscience, en refusant
d’être à l’écoute de celle-ci – castrée pourrait-on dire ici en employant des
termes liés à la psychanalyse qu’elle a été également en devenant l’esclave ou
la complice maintenant tacite[50]
de ceux qui sont dans l’erreur[51]
et qui persistent dans l’injustice. Il s’en suit alors chez cette personne des
troubles des comportements, maladifs peut-on dire, des troubles de la
personnalité, liés qu’ils sont à l’existence de ces préjugés, de ces systèmes de
croyances ou de pensées préétablis
(et pour ainsi dire figés)
pour lesquelles cette personne sera même « mordicus »[52]
prête à se battre, en définitive pour des croyances qui en fait n’ont jamais été
vraiment les siennes au départ, peut-être même contraire à des premiers
mouvements de son âme, étant elle-même tombée dans le piège qui consiste à les
avoir fait sienne[53]
en les subissant comme un joug, limitées que sont ces croyances à l’existence de
mensonges aussi illusoires
(et fascinants)
que peuvent être les mots ou groupe de sons
qui ont pu avoir une emprise
sur elle. Elle a renoncé et ne peut hélas plus les remettre en cause[54]
prisonnière de ces croyances auxquels elle va
s’identifier totalement,
abusée par la raison d’être du langage qui, bien qu’il doive ne jamais être
utilisé de façon tyrannique
(car la vérité est souvent
très complexe et nécessite de nombreuses parenthèses et de nombreux paramètres
pour être dite le plus complètement possible sous toute ses facettes et pour
qu’on puisse avoir une idée claire de celle-ci pour pouvoir être défendue sur
tous les plans le cas échéant
[55])
tyrannise alors cette personne mais en lui laissant malgré tout toujours le
choix d’exercer son libre arbitre, c'est-à-dire une possible contestation, des
possibles amendements, un possible dialogue, une possible remise en question, au
pire même de faire l’avocat du diable pour la contester. Or ce qui est ici
paradoxal c’est que enfermée dans un système de pensée erroné au départ cette
personne risque de rendre « diabolique »
- et de façon sincère en plus
- la pensée de Dieu
lui-même ou de ses avocats, la prenant et la comprenant alors de travers, car sa
position de départ est fausse mais elle s’est refusé de l’admettre. C’est
pourquoi certaine personne se mettent à croire et à défendre des menteurs,
aliénant leur personnes jusqu’à la mort ou à devenir au pire des terroristes
alors qu’elles n’ont fait en réalité qu’une seule erreur au départ, celle de
croire naïvement (au
mauvais sens de ce terme),
de façon servile à des mots employés mensongèrement par des personnes qui n’ont
pas eu conscience de faire fausse route. C’est ainsi que les rôles sont alors
inversés et que Satan devient Dieu pour ces personnes. C’est ici que nous
pensons que le langage est à la source des malentendus entre les hommes et qu’il
ne devrait par conséquent jamais conduire qui que ce soit à se battre
physiquement pour défendre une pensée ou une idée et que cela justifie ici que
la guerre elle-même soit mise hors la loi des êtres humain car d’une part une
idée, des phrases, un programme ne peuvent jamais être figés éternellement car
le temps modifie à chaque seconde la raison humaine et la réalité. Prendre des
armes pour faire admettre des idées, c’est être un terroriste ou un dictateur en
puissance, Ce ne sont jamais que des idées. D’autre part parce que l’esprit
saint et la lumière ne devraient jamais avoir à s’exprimer par la force des
armes qui peuvent se rendre responsable d’endommager des corps
[56]
à moins qu’ils n’est à se défendre précisément de mensonges qui, autrement qu’en
simples mots (auxquels
la raison et à la vigilance empêchent de croire)
cherchent à agresser et à
faire du mal au corps et à l’âme par des actes révoltants, comme ceux qui ont eu
cours pendant la seconde guerre mondiale en Allemagne ou ailleurs où même comme
ceux en Irak récemment où il a fallu que toutes les forces du côté de la lumière
conjuguent leurs efforts pour stopper des infections, d’une part l’infection des
doctrines nazies où même dans le cas de l’Irak d’un régime s’étant rendu
coupable, à notre époque où un État peut et doit réprimer des révoltes
injustifiées de concitoyens par des moyens humains[57]
plutôt que d’utiliser des armes mortelles et radicales et proscrites dans les
conventions internationales: les armes chimiques sur des personnes différentes,
ayant d’autres points de vue, comme dans le cadre des kurdes, différents
seulement de culture et de langue des irakiens et cherchant légitimement
peut-être même à vivre et à se faire entendre comme une minorité, qui, par
conséquent avaient au moins le droit de s’exprimer, d’être entendue, de
contester par des revendications, comme des êtres humains dignes d’écoute et
ayant ontologiquement le droit d’avoir accès aux mêmes droits fondamentaux de
chaque être humain sur terre. Si même les kurdes avaient tort, l’erreur étant
humaine elle est un possible passage personnel ou collectif pour découvrir la
vérité de comportement[58]
si même ils se sont comportés de façon insultantes on a toujours les moyens du
côté du pouvoir de choisir de repousser des manifestations hostiles et violentes
avec des moyens véritablement humains puisqu’on dispose de la supériorité du
nombre et de moyens comme les canons à eaux. On peut aussi faire la sourde
oreille ou avec patience le dos rond, en rentrant éventuellement dans sa
carapace comme fait la tortue pendant un orage
(mais c’est ici un autre
sujet). Éventuellement
on peut aussi décider ce qui est la plus noble des attitudes de recevoir les
coups et de ne pas les rendre, puisque l’armée est faites pour la défense de
l’État, que des personnes sont payées pour cela, pour recevoir les coups et ne
pas les rendre, ne pas répondre aux provocation, car un État qui se respecte ne
doit pas offenser ces concitoyens par des mesures fascistes ou communistes pour
ne pas parler des innombrables partis qui se sont rendus coupables d’utiliser
ces méthodes inhumaines pour gouverner. Un bon gouvernement ne gouverne jamais
par la terreur. Les responsables de cet état patienteront jusqu’à ce que les
agresseurs comprennent qu’il faut alors utiliser une autre méthode pour tenter
d’exprimer leurs revendications et les rendre acceptables en prenant en
considérations toutes les conséquences de leur revendications. La méthode est
celle du dialogue qui peut-être écrit, de la concertation et ainsi en se donnant
le temps de négocier honnêtement des deux côtés proscrire à jamais des
résolutions belliqueuses, insultantes pour la condition humaine vis-à-vis
d’elle-même qui se doit d’être avant tout fraternelle. Évidemment nous
envisageons ici ces échanges avec ceux qui ne cherchent pas à tromper l’Etat
dans son ontologique droit historique à l’existence car avec lui la providence
existe aussi et peut offrir aux plus faibles, aux plus nécessiteux les moyens de
survivre[59],
c’est ici l’une des raisons d’être véritable de l’Etat[60].
Nous évoquions ici cette incapacité dont ont fait preuve certains à ne pas
savoir aimer le monde ou l’Univers malgré les immenses et importants progrès
millénaires de la civilisation toute entière qui offrait aux hommes de ces
époques là mal-aimées par ceux-là, à des années lumières différentes de la
nôtre, des possibilités des millions de fois plus extraordinaires et beaucoup
plus confortable que les précédentes. En effet nous pouvons constater que cela
se reproduit pratiquement depuis le début de l’aventure humaine
(homme des cavernes jusqu’à nos
jours), il s’agit
d’une constante à peu près continuelle du puisque générations après générations,
celles-ci relèvent régulièrement les importantes avancées, techniques ou autres
par rapport à la précédente génération et cela notemment grâce aux révolutions
industrielles et technologiques du XIXème siècle, malgré tous les
freins existants vis-à-vis de ces améliorations.
Ce qui s’est passé avant la
guerre de 39-45 est donc absolument inconcevable car jamais au cours des siècles
précédents la haine de la vie n’avait été aussi ignoblement proférée alors que
l’époque avait vu l’automobile, le téléphone, la radio, la photographie,
le cinéma, qui était en train de trouver le son et même les couleurs, ce dont
aucune époque précédente n’avait pu bénéficier ! Ces révoltés et ces menteurs
étaient donc des gens gâtés, incapables de s’émerveiller des prouesses de leur
époque, incapables de reconnaissance vis à vis des efforts des générations
passées qui avaient offert tant de bienfaits ! C’est pourquoi nous appelons ici
à la vigilance éternelle car à notre époque infiniment plus lumineuse encore où
la technologie et la communication ont fait des progrès encore plus
considérables, télévision en couleurs à écrans plats, téléphone sans fils,
portables, enfin à l’époque d’Internet et des ordinateurs qui nous ont encore
plus libérés de nombreuses tâches très ardues, se serait une absurdité totale
ontologique de surcroît que cette infection puisse seulement une seule fraction
de seconde se réveiller même très localement ! Il faut pour éviter cela que tous
le monde comprenne enfin partout que chaque enfant qui naît n’est pas
définissable en soi au sens d’une finitude ou même d’un simple nom et prénom
mais qu’il est virtuellement à la fois juif, chrétiens, musulman, bouddhique,
androgyne, francs-maçons, etc… mais pas seulement un ou plusieurs mots car si
chacun de nous est différent il est complémentaire et n’est pas réductible à
l’existence d’un seul mot. C’est pourquoi les personnes qui qualifient une autre
personne d’un mot, ne serait-ce que d’une louange ou d’une critique se trompent
tout autant que celles qui cherchent à les réduire dans un sens comme dans un
autre. La nature humaine est d’être virtuellement de nombreuses choses à la fois
y compris d’être un résultat et chacun de nous est en relation possible avec
chaque chose de chaque endroit dans le monde et des univers,
(y compris à venir)
puisque pour revenir ne serait-ce qu’à notre terre, de ces régions du monde nous
recevons de nombreux produits par le commerce, c'est-à-dire des sommes d’efforts
réalisés par des cousins lointains qui sont autant nos serviteurs que nous
sommes les leurs[61]
parlant d’autres langues que les nôtres complémentaires des nôtres, richesses
collectives qu’elles sont toujours de l’humanité en général. Enfin il serait bon
de reconnaître et de faire savoir génération après génération que nous sommes
tous aussi des centaines ou des milliers de choses possibles[62]
qui certes ne peuvent voir le jour que si on nous y encourage et que l’on ne
cherche pas à nous limiter à une seule activité possible. « L’étiquette comme
éthique »[63]
est une fausse éthique d’existence. On ne peut honnêtement persister à croire
que les êtres et les choses peuvent être « immatriculés »
(signifiés)
dans l’existence par de
simples mots qui les résume ou au mieux dans des images qui les désigne. Il est
nécessaire toujours d’avoir à l’esprit que ces mots résumant des significations,
des sens ne sont qu’un temps seulement figés dans cette source de fascination
qu’ils exerceront sur nous. Il s’agit d’un sens possible de ce mot-code
s’exprimant par un groupe de sons et ces sons et ce sens sont en fait une
illusion de la pensée déterminée à croire en l’existence d’un possible concept
pour traduire la réalité de celle-ci en mots. Cela a pour objectif dans
l’instant au mieux de nous ouvrir l’esprit au pire de nous rendre les esclaves
de ses mots et de ces sons si nous nous y arrêtons ou si nous n’avons pas
toujours à l’esprit qu’il existe une distance de l’ordre de la critique
constructive et de la vigilance avec eux qui nous permettra d’éprouver le besoin
de les remettre en cause, de les ruminer en les digérant si possible, avec
toujours présent à l’esprit en nous l’optique qu’ils peuvent nous aider à
poursuivre la recherche de la Vérité Absolue Ultime et Universelle qui se
traduira toujours en un immense ensemble de mots ouverts, de mots fleurs, de
mots s’épanouissants infiniment dans de possibles images et dans l’élaboration
de films ou œuvres d’arts diverses, c'est-à-dire au moins de mots ouverts comme
des diamants transparents, de mots aux multiples facettes au service de
l’imagination un peu à la façon de ce que permet aujourd’hui Internet où l’on va
demander de chercher un mot et obtenir son occurrence dans des milliers de sites
différents où le moteur de recherche en aura retrouvé la présence[64],
nous ouvrant alors toujours de nouvelles perspectives. Par conséquent il faut
aussi peut-être se méfier de ce texte que nous écrivons ici même, ne pas le
prendre automatiquement pour cette vérité que nous cherchons à servir puisque
nous sommes conscients d’être victime de l’auto-illusion, de l’auto persuasion
qu’il peut exister un sens possible véritable aux mots, et que cela est
déterminé par l’existence même des mots et de la logique qu’ils entretiennent
entre eux au sein de la pensée, même si cette démarche dont nous sommes
convaincus de l’utilité publique fige notre rapport à l’alimentation dans le
contexte actuel où les temps ont changés sur toutes les latitudes.
En employant ci-dessus le mot
de « mordicus » nous ne souhaitons pas que notre texte provoque des ‘morsures’
entre les êtres, nous ne souhaitons pas que cette façon de concevoir l’existence
devienne une religion car nous avons présent à l’esprit que celles-ci se sont
rendue coupables chez des individus s’en étant prévalu à tort, de « morsures »,
d’exclusion, ou même pire de meurtre, car ce sont les croyances utilisées de
façons erronées qui poussent, malgré l’absence évidente de fondements
intrinsèques ontologiques et véritablement crédibles les personnes qui y
adhèrent à commettre l’irréparable dans des actes inhumains contraires mêmes aux
idéaux qu’ils cherchent à défendre et qui ne peuvent être défendu que de façon
non-violente. Il s’agit de personnes aveuglées par leur ignorance et enfermées
dans des systèmes de pensées qui au lieu de relier les hommes entre eux malgré
des différences toujours enrichissantes[65],
au lieu de les libérer et de les ouvrir à un monde merveilleux en permanence les
emprisonne, les domine et les rende esclaves pour de soi-disantes « bonnes »
raisons qui vont s’avérer liberticides, c'est-à-dire qui empêcheront chacun de
trouver par soi-même sa propre voie librement avec évidemment le droit de se
perdre, car il s’agit souvent et toujours de personnes ayant oublié qu’il
pouvait exister en elles un possible rapport avec l’éminemment transcendantal,
avec la Vérité et qui ont choisies[66]
de se figer
elles-mêmes pour un temps souvent très/trop long, sclérosant qui s’enracine dans
l’absurde permanence à ces croyances toutes faites, prétendues immuables, et
dont l’adhésion n’a pas été spontanée c'est-à-dire étant le résultat de ce
cheminement personnel individuel qui a salutairement le droit de remettre en
question l’idée même d’une existence à jamais « comme ceci » ou « comme cela » .
Ce personnage, souvent très seul, semble à jamais, figé, comme possédé par des
croyances dans l’éventuelles existences d’un ou plusieurs mots et de certaines
idées qu’il croit vraies qui sont alors aussi graves que des mensonges, comme
par exemple la croyance qu’il faut avoir certaines attitudes en société : ce
sera une personne qui ne peut ou ne veut évoluer que fort difficilement et
encore souvent pas dans le véritable « bon » sens, si ce n’est grâce à
l’existence de traumatismes qui remettent tout leur monde construit depuis le
début faussement, funestement, en question.Un personnage
(celui qu’elles ont créé
d’elles-mêmes)
qu’elles chercheront, nous l’avons dit, même à défendre violemment
d’hypothétiques « invasions étrangères » comme si le « mal » n’était pas en elle
mais ne pouvait venir que de l’extérieur, de personnes différentes qui
assurément ne cherchent pas véritablement à vous rendre la vie meilleure ou même
à vous « guérir » mais seulement à profiter de votre crédulité[67]
même si ces dernières sont la Vérité elle-même comme nous le prétendons ici pour
notre texte. En d’autres termes le risque pour ces personnes est de prendre la
Vérité pour le mensonge tout simplement parce qu’elles n’ont pas conscience
d’avoir pris depuis toujours le mensonge pour la Vérité. Évidemment dans ces
cas-là ces personnes peuvent même être dangereuses pour les autres comme pour
elles-mêmes car elles peuvent même, au pire, se croire persécutées par ceux et
celles qui ne veulent au contraire que leur bonheur c'est-à-dire les mener vers
plus de lumière (c’est
ce à quoi on assiste chez certains « déments » comme Saddam Hussein qui croient
même qu’il peut y avoir une organisation qu’il qualifie - et c’est un comble après les
enseignements qu’il aurait dû tirer de 39-45
- de « juive internationale » dont ils se croient les instruments à la fois
persécuteurs et qui enfin disent-ils les persécute alors qu’ils se sont
simplement rendus coupables eux-mêmes de maltraitance et de mauvaise
gouvernance ! En réalité, il ne peut en fait exister qu’une communauté de
personnes recherchant honnêtement la meilleure des vérités possible pour tous
dans un contexte donné qui peu petit à petit s’élargir comme des nouveautés se
sont peu à peu imposer à cause de leur utilité. La Vérité étant à la fois pour
et contre. Il s’agit donc ici de personnes abusées qui croient qu’en associant
peu de mots on peut avec eux expliquer les causes de leur détresse ou de leurs
différences de fortune sociale. Au lieu de s’en prendre à elles-mêmes, elles
cherchent à faire du mal à d’autres êtres en les rendant responsables alors que
ceux-ci n’y sont pour rien ou même que peut-être c’est grâce à ces personnes
qu’elles vivent malgré tout avec le peu de moyens dont elles disposent –
c’est
ici peut-être une raison semblable qui a poussé certains révolutionnaires à se
révolter contre des systèmes, accusant le système d’être responsable de leur
misère ou même au pire qu’un seul mot
(monarchie) soit
responsable de leur sort, ayant fait du mal à leur peuple alors
qu’intrinsèquement un mot ou un qualificatif limite, résume et par là même
exprime plus ou moins bien la situation, parfois même la travesti ou au pire est
inexacte à moins qu’il ne soit sciemment employé avec une démonstration toujours
très contestable, ce qui n’est donné qu’aux esprits lumineux honnêtes et précis – nous pensons ici au
cas de certains palestiniens extrémistes par exemple, ou dans le cas de certains
irakiens qui ne veulent pas comprendre que c’est une chance pour leur pays
d’être enfin débarrassé d’un tyran sanguinaire, ce dût être la même chose
lorsque fin 1945 on liquida à jamais le nazisme, ces personnes qui croient que
leur pays puisse être une aubaine alors qu’ils sont en fait un poids, un frein
pour toute l’humanité à cause du fait qu’ils ont crus les mensonges de mauvais
chefs, c'est-à-dire de personnes les ayant trompé, aveuglés en s’appuyant sur
leur ignorance ou même au pire, comme dans le cas des talibans en les
contraignant à demeurer dans l’ignorance des choses du monde (allant jusqu’à
interdire les médias, la musique, la danse)
et en les forçant à commettre des
actes contre nature, c'est-à-dire contre le respect que l’on doit naturellement
aux autres différents de nous et c’est à cause de cette ignorance ou cette
servilité trop confiante envers ceux qui ont les apparences de détenir le
pouvoir mais qui le détienne faussement que les fausses idées cheminent et
qu’ils y a des inconscients suffisamment crétins pour pouvoir se donner à
eux-mêmes la mort en faisant du mal autour d’eux, car ils ont été le jouet de
ceux qui ne les aime pas qui veulent se servir et profiter d’eux : il s’agit des
« ogres », des requins, ou des crocodiles mais d’une tout autre nature, car ce
ceux qui n’osent pas faire la besogne eux-mêmes et qui se servent de sbires
dépourvus de scrupules et qui vendent leur âme contre de l’argent pour tirer
avantage de leurs méfaits c'est-à-dire faire peser des chantages, c'est-à-dire
se poser en antagonistes, méprisant qu’ils sont de ceux à qui ils doivent tout,
plus capables de sentiments humains dignes de ce mot, c’est à dire tout ceux qui
fonctionnent avec l’idée qu’ils peuvent se servir d’un bouc émissaire, tout ceux
qui parce qu’ils se sont identifiés aux prédateurs[68]
se sont d’eux-mêmes ostracisés, mis au ban de la vraie humanité c'est-à-dire de
celle qui lutte et refuse l’injustice et qui arrivera un jour, c’est certain, à
faire des lions, des tigres et des animaux féroces eux-mêmes les serviteurs des
agneaux, non pour les manger mais pour enfin les protéger de façon
consciencieuse avec l’aide des progrès techniques de l’humanité !
(ce qui est notre espoir et
que nous développons ailleurs plus en détail)
Si ces personnes étaient nées
ailleurs, c’est bien connu, dans d’autres familles plus instruites, plus
« avancées » spirituellement, elles auraient un comportement plus ouvert,
capables de comprendre la nécessaire évolution d’un monde ancien sur d’autres
bases plus justes plus conformes à la Vérité Absolue Ultime et Universelle
qu’elles ont malheureusement ignorée ou même dont elle n’ont pas seulement
entendues parlé et qu’elles auraient certainement soif de rechercher et de
trouver si ces conditions de départ avaient été différentes de celles dans
lesquelles elles ont dû se développer.
Les ogres, ou ces autres
personnes n’ayant pas eu la chance de s’« élever » spirituellement, semblent
hélas pléthore de nos jours, pourtant nous sommes certains qu’aujourd’hui la
personne la moins instruite, la plus analphabète qui soit sait beaucoup plus
qu’une personne au même degré d’instruction il y a cinquante ou soixante quinze
ans, car la grandes majorité d’entre elles ont regardé, écouté la télévision et
cette dernière est réalisée par des gens souvent assez instruits et certaines
fois, heureusement, très instruits. Elles bénéficient ainsi de savoirs
audiovisuels auxquels leur condition de départ ne leur permettait pas d’accéder
[69].
On peut donc affirmer sans mentir qu’il y a eu dans l’ensemble, malgré certains
programmes de qualité médiocre ou même honteux, une démocratisation du savoir
par la télévision et cela constitue une avancée incontestable pour la
civilisation tout entière qu’il est souhaitable de reconnaître et de saluer avec
reconnaissance, de même qu’aujourd’hui Internet offre un accès aux savoirs sans
précédents et de façon complémentaires à ceux dispensés par la télévision.
Par ailleurs il se peut que
ce que nous disons ici sera peut-être pour certaines personnes digne de
contestation, aussi banal pour ces mêmes personnes
[70]
que d’enfoncer une porte ouverte. Ces personnes qui pourraient être par
ignorance et suffisance à « bon »
(pour elles seulement)
droit hostiles aujourd’hui à
ce que nous disons à cause de leur refus de s’avouer à elles-mêmes
(de prendre conscience de)
leur « faux départ »
dans la vie[71]
ayant généré de fausses valeurs, seront les mêmes qui un jour refuseront
peut-être des améliorations ou des changements dans leur vie quotidienne, sous
prétexte de leur attachement à jamais à cette « porte » que nous ouvrons ici
dans l’élaboration de ce texte sur cette nécessité de changer notre
alimentation. Cette idée que nous développons ici sera évidente un jour bien que
cette porte ne sera peut-être plus complètement exactement ouverte dans
l’orientation définie ici, à ce moment-là, mettons dans 2000 ans, compte tenu de
l’évolution des techniques et des inventions humaines jusqu’à cette époque
encore bien lointaine, bien que par ailleurs nous ayons le sentiment ici de
n’écrire et de ne servir que précisément et le plus honnêtement du monde la
Vérité Absolue Ultime Universelle, c'est-à-dire celle que l’on a le droit de
dire ou d’écrire seulement pour le « bien » (ici le véritable bien) de tous les
êtres vivants en espérant avoir été « utiles aux sages », donc pour rire ici au
nombre Py (je n’ai pas
d’alphabet grec, dont à 3,14…. ce chiffre mythique !)
et n’avoir pas perdu complètement son temps sur cette planète à des occupations
stériles, misérables, ou au pire à des occupations d’« ogres »
(d’anthropophages)
alors que l’on a eu, par exemple la chance de naître dans une famille ou le
spirituel, l’art et surtout le cœur comptait avant tout.
Pourtant dans cette famille
par héritage comme dans les familles de la la majorité de nos contemporains nous
avons été contraints et forcés à être un consommateur de l’une
(de viande et de poisson)
comme de l’autre
(pains, croissants, pâtes, et pizza, crêpes, dont la farine a une provenance
céréalière) et si nous
avons arrêté de manger de la viande et du poisson depuis plus de quinze ans
(après plus de vingt
trois ans de « carnivorisme » ou de pseudo « omnivorisme héréditaire », forcés
que nous avions été comme toute une génération à en manger pour « grandir, »
nous l’avons été très certainement parce que cela arrangeait aussi
économiquement toute la société occidentale de nous l’avoir fait croire, ce qui
bien sûr était à tort. Il s’agissait d’une société qui l’avait crue elle-même,
abusée elle-même en cherchant à nous le faire croire à notre tour
indissolublement et irrémédiablement lié à la qualité de notre condition
humaine. Si nos pères ont été omnivores, carnivores c’est précisément pour qu’un
jour nous n’ayons plus à l’être. De même que partout heureusement s’est
heureusement achevé le temps des anthropophages, pour que nous n’ayons plus à
nous couvrir du sang de notre espèce nous pensons qu’il est nécessaire que
l’espèce humaine renonce à la viande et au poisson et également à la farine de
céréales pour que cette espèce humaine n’ai plus à contrevenir aux impératifs du
cœur et de la conscience ; si nous sommes les héritiers de « monstres »
sanguinaires ou quelque peu irrespectueux de la nature, tous ne l’étaient pas,
et c’est une raison de plus pour que nous cessions de l’être car il vaut mieux
ressembler aux monstres les moins inhumains qu’aux plus méchants. Il faut le
rappeler ici grâce aux innombrables efforts de ces « monstres », la société
occidentale toute entière s’est enfin dotée de toutes les alternatives possibles
à cette conduite inhumaine déshonorante, en tout cas en prenant l’exemple des
« moins pire », si j’ose dire, des seuls êtres dignes de respect véritable : les
moines bouddhistes végétariens grâce auxquels l’exemple d’un autre monde
possible, délivré d’une grande partie de la cruauté, nous a été donné et est
peut-être à la source des progrès de l’humanité. L’avenir de l’Occident doit
être « orienté » en orient, « l’ouest c’est l’Est »[72],
un Ouest céleste et c’est sans doute d’ailleurs pour cela qu’on dit « orienter »
quelqu’un puisque toutes les voies les plus belles mènent vers l’exemplarité de
certains de ces peuples hindous et/ou tibétains qui depuis des siècles ont su
tenir « bon » contre tous ceux qui préconisaient une autre éthique, une autre
conduite que la leur, plus permissive. Il ont tenu bon pour tous sur le point
aussi simple et élémentaire que les justes choix alimentaires. C’est sûr, le
cœur de l’homme dans sa manifestation et réalité quotidienne tangible par des
actes nobles et charitables c’est là-bas car on y a refusé de tuer des animaux
et ce n’est pas par hasard aussi que la forme de l’Inde est précisément celle
d’un cœur ! Évidemment dans ce cœur il y a des ventricules qui font aussi passer
un sang qui doit se régénérer et s’oxygéner, nous voulons dire par là, qu’en
Inde comme dans le cœur humain, mais aussi comme partout ailleurs, tout n’est
pas toujours propre, tout n’est pas entièrement et continuellement « bon »
(au seul et vrai sens
de ce terme qui implique de le penser dans son acception universelle),
mais malgré tout c’est le cœur et c’est une idée de cœur qui est à la gloire de
l’humanité, avec des moments plus ou moins beaux comme entre chaque battement
d’un cœur humain. Nous nous devons par conséquent de constater honnêtement que
l’attitude végétarienne indienne est à l’honneur de ce pays mais surtout d’une
certaine idée des devoirs de l’Homme, ce qui a impliqué dans la réalité
quotidienne au moins le respect des vaches (qui sont encore sacrées
là-bas comme elles l’étaient autrefois en Egypte, divinisées qu’elles avaient
été dans les temps anciens) qui se concrétise du moins
par l’existence d’hôpitaux pour vaches aussi, chargés d’accompagner les
mourantes humainement. Si la misère existe en Inde et est parfois même
insoutenable, faut-il pour autant préférer notre Occident et le confort dont
nous nous prévalons, dénué qu’il est de scrupules ou de sentiments véritablement
humains, les occidentaux ayant pour une grande partie d’entre eux ici oubliés
l’essentiel ? Et peut-on encore nous considérer nous-mêmes comme des hommes, si
une grande partie de ce que nous mangeons (la première partie du repas
de fête) est un hymne
à la mort, plutôt qu’un hymne à la vie !? En d’autres termes ne vaudrait-il pas
mieux se dire que ce prétendu confort alimentaire que nous croyons avoir est
celui qu’offre le mensonge (ou
du moins cette ‘vérité relative’ dont nous parlions plus haut) et que nous
voulons garder l’essentiel : notre âme et notre cœur que de les voir perdus et
de les avoir échangés contre des biens alimentaires considérables satisfaisant
notre palais et notre estomac, mais à la façon de ceux qui aiment en particulier
cette première partie du repas de fêtes ? Ne faudrait-il pas nous dire que
toutes façon ces aliments qui nous réjouissent un instant ne font que transiter
en nous et se répandre hors de nous et que cet enjeu ne vaut pas la chandelle
des meurtres de tous les animaux et des plantes à bulbes et à racines concernés
par cela ?!
En d’autres termes encore ne serait-il pas possible au point où nous en sommes
de faire un compromis avec la Mort et ses serviteurs, avec Satan, qui nous a
poussé au cours des siècles à braver les interdits, tout en nous disant
qu’aujourd’hui nous avons enfin la possibilité de garder le même confort, la
même société hyper technologique et communicative mais en cessant enfin de tuer
des êtres vivants qui ont été toujours sacrifiés inutilement depuis des
siècles ?! Enfin nous pourrions nous comporter en être humains véritables, enfin
nous n’aurions plus à faire vivre des cauchemars à des plantes, à des animaux
que nous mettons à mort et à qui nous devons beaucoup ! Ne pourrions nous pas
nous dire que les enfants, les petits enfants des bouchers, des pêcheurs, des
bûcherons ne seront plus obligés à se conduire de cette façon
inhumaine vis-à-vis de ceux qu’ils exploitent ? Car peut-être nous pourrions
valoriser les légumes, les fruits, ou en produire suffisamment avec les fromages
et les pâtes à base de farine de châtaigne pour ne plus nous conduire de façon
irrespectueuse envers des êtres simplement différents de nous que de peu de
gènes,
cousins que nous sommes
tous puisque nous ressemblons un peu aux insectes, un peu aux plantes, un peu
aux animaux, et que notre corps, notre cerveau contient leurs images souvent
merveilleuses ? Si nous sommes tous des métis à un degré plus ou moins grand,
nous nous sommes pour ainsi dire aussi métissés avec les autres espèces en les
observant, nos yeux transmettant leurs images à notre mémoire - qui est
finalement l’une des seules richesse dont nous disposions. Tous ces auteurs
(que
sont les animaux ou les plantes)
sont par conséquent les
auteurs mêmes de leurs images individuelles, comme des figurants que nous
admirons à la télévision et au cinéma. Ils ont au moins le droit de
vivre aujourd’hui ne serait-ce que parce que nous leur devons ce droit d’auteur
!)
personnellement
nous n’avons pas encore cessé de manger du pain, des pattes, des crêpes ou de la
pizza sous prétexte qu’ils ne sont pas encore fait avec les ingrédients les
meilleurs, c'est-à-dire les plus éthiques et par conséquent les plus nobles qui
soient, comme l’est assurément de tout temps la farine de châtaigne,
c'est-à-dire celle qui a permis de faire le « pain du pauvre », ce pain qui ne
coûtait pratiquement rien à faire
qu’une promenade avec son âne
ou sa mule en « montagne douce »
(pas très élevée –
d’une altitude assez commune)
en ramassant les
châtaignes sur les terrasses des châtaigneraies et avec lesquelles, après
traitement, séchage par le feu, on obtenait de l’excellente farine si nécessaire
à l’alimentation de base quotidienne. Par sa simple existence cette farine fait
mentir à jamais ce nom commun de « pauvre » qui était associé évidemment à tort
au mot « pain » dans cette expression de « pain du pauvre »[73].
Car c’est définir de
fort impropre façon ce « pain » qui toute compte fait, par un juste retournement
de l’Histoire, en cours en ce moment dans ce texte, est destiné à redevenir l’un
des seuls pains admissibles, pour riches comme pour les pauvres, dans la mesure
aussi où il est en plus de ses qualités le pain le moins cher possible à
produire à cause de son fort
rendement[74]
le pain le plus démocratique qui soit par excellence[75]
le pain du cœur (nous
avons déjà dit pourquoi)
le pain naturel au sens qu’il est offert par la Nature célébrant la Vie
elle-même (et non la
mort) donc le pain non
entaché de mensonges, à moins que les pains qui le sont aujourd’hui encore, ceux
d’origine céréalières, ne soient enfin produits d’une façon plus humaine, plus
respectueuses des plantes elles-mêmes, c'est-à-dire de leurs racines, sources de
vie, c'est-à-dire non arrachées au sol une fois qu’elles ont offerts leur
présents et pouvant de nouveau offrir de nouveaux épis l’année suivante puisque
cela est le naturel d’une plante comme le blé ou celle des céréales que de
produire cycliquement des graines dans le cycle naturel des saisons[76].
Nous sommes donc d’avance
curieux du résultat et sûrs que tous ces mets qui n’ont pu autrefois exister
qu’en grande partie grâce aux farines provenant des céréales seront délicieux et
peut-être, certainement plus délicieux encore, fabriqués qu’ils seront avec la
farine de châtaigne d’autant plus qu’il existe
une grande quantité d’espèces
de châtaigniers différents[77].
C’est donc ici, en attendant
les jours meilleurs de l’achèvement de l’universalisation[78],
une concession que nous faisons encore
(en ce qui concerne notre alimentation)
aux pratiques
agricoles meurtrières de l’Occident[79].
Les responsables[80]
ont préféré, pendant de nombreux siècles, à tort
[81]
poursuivre par entêtement, esprit grégaire, et stupide esprit de conservation[82]
malgré l’introduction en Europe et la reconnaissance avérée par tous les esprits
éclairés dignes de ce nom du châtaignier comme « arbre à pain »[83],
c'est-à-dire comme la possible viable et souhaitable alternative à la production
de farine céréalière issue de la millénaire culture du blé ou de celle des
céréales, ce qui a, par conséquent, entraîné
la conservation des
mœurs cruelles, de temps lointains, vis-à-vis des plantes et peut-être même
qu’il s’agit là des mœurs des premiers temps des balbutiements de l’agriculture,
en tout cas de mœurs que l’on peut à bon droit considérées aujourd’hui injustes
et iniques envers la plante du blé ou les simples plantes céréalières et que
l’ont est en droit de contester
- qui nous le rappelons donnent tout d’elles-mêmes et qui après avoir servi de
la sorte ne reçoivent en échange qu’injuste déracinement, pire que des insultes,
une façon inesthétique, grossière et violente de procéder sans état d’âme envers
elles et qui n’ont même pas acquis le droit pourtant légitime de vivre d’une
année sur l’autre en échange de ces présents qu’elles nous offre, jusqu’à
l’année d’après, si ce n’est que chez les seuls fleuristes et de façon seulement
décoratives. En effet ceux-ci vendent quelques épis de blé dans des pots ou des
vases comme plantes d’agréments ou pour favoriser symboliquement la Fortune, ce
qui est paradoxale car de ces épis on ne fera peut-être jamais du pain, comme si[84],
après que des hommes aient travaillés toute une vie, pour éviter d’avoir à les
soigner ou de s’en charger à la retraite, la société avait préféré s’en
débarrasser, les envoyer simplement « à la casse »[85]
sans leur offrir même une retraite décente et bien sûr méritée, auxquels
naturellement ces hommes et ces femmes ont bien sûr le droit. Comme si, aussi,
autrement, on devait amener automatiquement une bête à l’abattoir sous prétexte
qu’elle ne sert plus à tirer la charrue ou qu’elle est seulement blessée[86] ! - J’ai toujours été
scandalisé par ceux qui « achèvent bien les chevaux » sous le fallacieux
prétexte qu’une patte est cassée ! Cette façon de faire est scandaleuse et
révoltante. Quand on prend un cheval à sa charge on doit savoir qu’on s’expose à
un risque aussi grave et que par conséquent on aura alors le devoir d’offrir au
cheval, ne serait-ce que par amitié pour lui et par affection qu’on lui
témoigne, la possibilité de le soigner et cela jusqu’à ce que les hommes aient
trouvé une solution pour soigner cette patte cassée. On doit toujours garder
espoir que l’animal en question puisse être guéri d’une façon ou d’une autre un
jour ou l’autre ou même seulement attendre le temps qu’il faut qu’un miracle se
produise car on ignore énormément de ce qui peut se passer dans le vaste monde,
comme on ignore tout de l’invisible (c'est-à-dire de cette matière
qui nous entoure, qui est à l’écoute de nous et qui peut sans doute beaucoup
pour nous si nous lui faisons confiance).
Lorsque je vois des médecins ou des vétérinaires ou même de simples hommes
confrontés à ce problème dans des films et prôner la mort du cheval qui a la
patte cassée, je pense alors avec indignation que ces hommes d’une part ne
méritaient pas le cheval qu’ils avaient, d’autre part qu’il s’agit de méchants,
et surtout si ce sont des vétérinaires que ce sont des incapables car après tout
ce n’est qu’une patte cassée et le cheval a le droit de sa vie sans pour autant
courir ou sans être obligé de trotter. Il semble à cause de ces individus être
un être qui n’existe seulement que par rapport à la fonction que des hommes tels
qu’eux lui ont attribué. Cette fonction d’un cheval qui doit galoper ou courir
est celle du masque, celle qui satisfait le masque, qui croit qu’un cheval ne
peut servir qu’à cela et notre génération qui a eu la chance de voir, enfant le
merveilleux film Crin blanc se souvient de ce cheval de Camargue
exemplaire qui est pour tous autre chose qu’un cheval que l’on monte. Nous
voulons dire par là ce que nous développons dans nos réflexions préliminaire à
un film anti-suicide qu’il est inutile d’abattre un cheval qui boîte en
utilisant des méthodes euthanasique comme certains cherchent à le faire pour un
malade – en fin de vie - car il se peut que des solutions existent avant
d’envisager cette extrême solution qui consiste à baisser les bras, à renoncer
de les trouver (se
reporter pour cela à cet autre synopsis anti-suicide) car il est toujours
faux de croire qu’un cheval peut en remplacer un autre comme de croire qu’une
femme peut en remplacer une autre et ce n’est en général que contraints et
forcés par des êtres inhumains que l’on doit se résoudre de faire semblant de le
croire à moins que cet être inhumain ne soit nous-mêmes
[87]. L’expression « sans
espoir » qui pousse à achever un cheval s’étant cassé une patte est fausse
ontologiquement ou employée par des personnes qui renoncent souvent trop vite à
trouver un remède, trouver une solution pour guérir le malade, il s’agit
d’expression provenant toujours de la bouche d’individus qui ont renoncés à
penser que la vie est précieuse et que la vie d’un être différent de nous placé
sous notre responsabilité vaut la peine que l’on se batte pour elle. S’ils sont riches (et
sans éthique) le risque qu’ils encourent est de croire qu’ils vont pouvoir
remplacer cet être par un autre du même type ou de la même espèce, comme on
remplace une radio cassée par une chaîne de meilleur qualité ! S’ils sont
pauvres croyant ne pas avoir assez d’argent, ils croiront être contraints de
sacrifier l’animal car les coûts des opérations qu’on leur proposera seront
prohibitifs à leurs yeux. Pourtant les uns comme les autres ne devraient pas se
résoudre à cela car il existe toujours des solutions pour éviter qu’un être
vivant ne soit condamné à mort par la vie. C’est avec de la bonne volonté qu’on
arrive à trouver ces solutions et elles sont pléthores. Il se peut qu’il existe
des maisons de repos pour chevaux qui ont la pâte cassée et si elles n’existent
pas il faut les créer. C’est au moins ce qu’on lui doit au cheval qu’une maison
de repos car sans doute est-on alors un peu responsable de ce qu’il se soit
cassé la pâte. Qui en était le cavalier ? C’est au cavalier d’assumer la
retraite peut-être même momentanée, on le souhaite, du moins jusqu’à sa
guérison, de ce cheval, ou à l’assurance du cheval, si celui-ci a été
heureusement assuré par son « propriétaire ». Car il est évident que de choisir
la solution radicale n’est pas la « bonne » solution du tout et ne le sera
jamais quoi qu’en disent tous les experts et qu’il s’agit de meurtre d’un être
en difficulté, la patte cassée et qu’il incombait de tout faire pour sauver cet
être en danger de mort
– j’ai vu à la télévision un fait tout aussi scandaleux d’un Zoo inondé par une
rivière, et un éléphant prisonnier des flots, j’ai été particulièrement outré et
scandalisé d’apprendre que le directeur du zoo, n’arrivant pas à trouver les
moyens de sortir l’éléphant de la difficulté dans laquelle il était a donné son
feu vert pour qu’il soit tué. Cela est inadmissible car d’une part les éléphant
aiment l’eau, d’autre part, on pouvait attendre que l’inondation se résorbe pour
le sortir de là, c’était une question de jours tout au plus et la solution
qui a été choisie et celle d’un assassin -
Il vaut mieux un cheval vivant la pâte cassée, qu’un cheval mort, de plus ce
cheval si nous en avons la « propriété » n’est pas à nous au sens que nous avons
ce droit de mort sur lui, nous n’avons qu’un devoir c’est de lui permettre de
vivre. Nous sommes certains qu’à force de patience une rééducation est possible.
Il s’agit ici aussi sur ce point d’une tradition inique qui remonte à des temps
où il n’existait pas les matériaux médicaux ou la possibilité d’opérer comme
aujourd’hui au presque micron près. Si nous parlons de cela ici c’est à cause de
la pièce de théâtre d'Horace Mc Coy qui porte ce titre scandaleux d’« on
achève bien les chevaux » dont nous avons pu voir l’affiche ces jours-ci à
Paris mise en scène par Robert Hossein. Évidemment il s’agit d’un titre
provocateur dont le sujet de la pièce n’a rien avoir avec le sens propre de
cette expression. C’est un titre trompeur d’une société sans cœur car à notre
époque cela nous donne envie de crier le contraire : « On ne doit plus achever
les chevaux » ! (et ceux qui les achèvent ou qui se résolvent à le faire sont
des êtres infréquentables). Ils ont perdus du moins une partie du respect qu’il
faut accorder à la vie et ils ont renoncés
[88]
à croire au miracle que ce vivant constitue d’emblé dans sa simplicité même
d’exister, sans doute pour de mauvaises raisons, des raisons qui, nous l’avons
vu, ci-dessus proviennent du fait qu’elles sont liées à des préjugés, ces faux
départ dans la vie, ces refus égoïstes de chercher plus de lumière à l’intérieur
d’elles-mêmes, c'est-à-dire plus d’amour à donner et cela se donne toujours en
refusant toujours de pratiquer de telles extrémités car on peut donner de cette
matière même philosophale que l’on a en soit et qui permet de réaliser des
miracles car elle est faite d’une matière comparable à la vraie vie : en
soignant même les choses qui sont considérées (apparemment seulement)
comme « sans espoir »[89]
par tous ceux qui fatigués par la vie ont renoncé au combat de l’existence. Il
s’agit le plus souvent d’ailleurs de carnivores ou de végétariens qui passent
sans scrupules des pomme de terre[90]
à la casserole sans penser qu’il s’agit là d’une sorte de bulbe et que ce bulbe
pourrait fleurir (il y a d’ailleurs
souvent des pousses qui fleurissent d’elles-mêmes dans les bacs où elles reposent) et offrir
dans d’autres conditions un certains nombre de leur feuilles - comme un géranium par
exemple qui fleurit ou des cyclamen - mais sûr que l’on est
alors que les feuilles et les fleurs produites par ces pommes de terre seront
excellentes pour la santé puisqu’elles seront le produit de la tubercule
elle-même ayant comme une petite usine miniature produit les ramifications
dispensatrices de bienfaits pour l’homme de même par exemple que les fanes de
carottes (cette gerbe
de cheveux de carottes qui sont excellentes pour la santé sans que l’on est à
arracher les carottes).
- Comme si l’humain, le végétal et l’animal donc n’étaient pas autre chose que
des mécanismes[91]
qui n’ont pas le droit d’exister par eux-mêmes ontologiquement ou des
systèmes qui une fois après avoir exprimés leurs jus (comme une grappe de raisin),
sans raison valable devaient disparaître, être détruits, sorte de détritus ayant
servi à une société de consommation toujours plus avide et toujours moins
soucieuse de trouver de justes solutions, sous prétexte de son manque de cœur
(nous l’avons vu lié
précisément à l’existence et à la nature même des carnivores) ou par exemple encore de la
dilution des responsabilités, du fait que chacun préfère faire croire être
responsable d’une seule petite chose en particulier, alors qu’en fait nous
sommes tous responsables de toutes les parties du tout, y compris de choses qui
se passent lointainement (c’est donc par lâcheté, par
paresse, par manque d’amour, par abus de confiance, par manque de vigilance que
nous nous sommes petit à petit privés de notre désir d’agir et d’avoir une voix
qui porte sur cette Terre, déléguant à d’autres que nous cette responsabilité
qui incombait au départ à chacun de nous, véritables responsables. Nous en
sommes donc pour la grande majorité d’entre nous tous coupables mais évidemment
nous avons déjà un argument pour nous défendre à la bouche car nous avons cru à
tort que tout était raté d’emblé à notre arrivée, par conséquent nous ne
pouvions rien faire, nous avons baissé les bras, or nous savons que ce n’était
pas vrai, nous sommes tous arrivés, depuis au moins quelques millénaires dans un
monde certes imparfait mais nous ne sommes pas arrivé au temps des cavernes[92]
ne serait-ce que parce que nous débutons nos vie respectives dans des
voiturettes très confortables qui nous servent de landau[93]
pour les sorties, par conséquent nous avons tous la possibilité de parfaire un
peu ce vieux monde, même s’il est vraisemblable que nous le quitterons à un
degré d’imperfection que nous espérons bien sûr « moins pire » que celui dans
lequel nous avons vécu, ne serait-ce que par la multitudes de nouveautés qui
années après années inondent le marché dont certaines nous facilitent grandement
l’existence, comme l’invention des ordinateurs et des logiciels de traitements
de textes par exemple)
! - Nous pouvons par conséquent affirmer que cette agriculture là a
déshumanisé l’homme, le privant de ce qui fait depuis toujours l’essentiel chez
lui et qui est la principale qualité de l’humain : son âme, ou même de la simple
possibilité de réacquérir celle qu’il a perdu, c'est-à-dire de renouer les fils
d’un dialogue qui semble de toute évidence interrompu depuis longtemps avec sa
très juste conscience enfantine ‘exhumable’ des décombres d’une adolescence ou
d’un âge adulte aux fausses constructions mentales souvent même véhiculées par
certaines émissions de télévision aux propagandes mensongères (sous toutes les formes),
c'est-à-dire ce besoin de nécessaire rapport à l’enfance dans ce qu’elle a de
plus beaux, de plus juste et de plus pur[94],
c'est-à-dire la possibilité que l’humain a d’observer le vivant non pour le
détruire mais pour le servir et le protéger, car le vivant n’est jamais
seulement un simple processus mécanique ou biologique à l’œuvre étiquetable dont
on peut se passer en le considérant de la façon misérable décrite ci-dessus (« tu
m’as servi…donc…..out », ou les « caput » annihilant des allemands
de 1925 à 45 !), comme
un détritus, mais il est également une infinité d’autres choses et de paramètres
beaucoup plus complexes et infiniment longs à décrire – ce qui n’est pas le propos
ici - que ces simples
et inhumaines considérations de « bas étages » dévalorisant la Vie elle-même
– mais comme nous habitons nous-mêmes un rez-de-chaussée nous nous apercevons
que ce que nous venons de dire en employant une nouvelle fois dans ce texte
l’expression de « bas étages » est donc en contradiction avec notre propre
situation géographique immobilière ! Il se pourrait ici que nous soyons pas
conséquent une exception à la règle ou que ce que nous disons plus haut,
qualifié par nous de « bas étages » soit en fait ici improprement employé car
cette expression dénote de notre part, en tout cas, non seulement la
contradiction que nous venons d’indiquer mais nous le pensons soudain une sorte
de snobisme. Comme s’il existait une quelconque qualité et/ou qualification qui
permette pour nous, à notre insu même, de privilégier certains êtres en leur
permettant d’habiter aux « étages » ou même, si nous osons dire, aux hauts
étages[95],
et cela dit ou pensé
par rapport aux dits « bas étages ». Nous le disons ici, nous sommes obligés de
le reconnaître honnêtement, nous émettons, nous écrivons ce texte d’un
rez-de-chaussée parfois même bruyant, donc d’un « bas étages » et c’est nous qui
de ce « bas étage » disons exactement le contraire de ce que sont censés dire ou
penser d’habitude les dits « bas étages » ! Permettez-nous ici par conséquent de
formuler le vœu que parce que cette réflexion sur l’«arbre à pain» a été
justement émise de ce rez-de-chaussée, de la part donc d’un dit « bas étage »,
(c'est-à-dire par nous),
elle atteigne un jour, par conséquent, tous les dits « bas étages », expression
employée à tort avec injuste mépris de notre part[96].
Nous devons reconnaître
qu’en employant cette expression de « bas étage nous nous méprisions par
conséquent nous-même[s] un peu à ces moment là en croyant qu’elle désignait
exclusivement des personnes « misérables » (au sens hugolien du terme)
dans leur âme qui peuvent avoir cette malheureuse considération utilitariste des
êtres humains mais aussi des êtres vivants (animaux ou végétaux),
mais nous l’avons employé avec malgré tout une certaine duplicité puisque nous
ne pouvions ignorer ou oublier à ce moment-là que nous étions précisément un
« bas étage » nous-mêmes, et en oubliant aussi, par conséquent à ces instants que
le Christ lui-même, en choisissant de venir au monde dans une crèche avait
choisi d’emblé la situation d’un « bas étage », puisqu’on peut par extension
évidemment considérer celle-ci, la crèche, comme l’illustration parfaite d’un
« bas étage », d’une sorte de caverne
[97] et nous estimions par
conséquent alors qu’il s’agissait d’une analyse que ne pourraient effectuer que
des personnes vivants « aux étages supérieurs ». Nous avons employés cette
expression de « bas étage » naturellement parce qu’elle est une formule, un
acquis de langage inconscient et à la longue spontané dans notre façon de nous
exprimer. Par conséquent au moment de l’employer, nous étions nous-même la
marionnette d’un préjugé de langage ! Donc pour revenir à notre sujet et sans
nous prendre pour qui nous ne sommes pas
(ne logeant plus aux hauts étage) et sans vouloir dévaloriser
qui que ce soit et surtout pas les « bas étage » (ce qui serait le
comble, puisque nous y sommes),
nous espérons du moins que ces réflexions sur la nécessité de changer dans nos
coutumes notre façon de penser des clichés de langage (comme notre alimentation) aussi stupides que
peuvent être des préjugés liés à notre condition d’habitation aux étages
inférieurs ou supérieurs, mais peut-être aussi en banlieue, au centre ou dans
tel ou tel arrondissement ou même dans telle ou telle région, village, capitale,
ville, etc…, soient à l’ordre du jour, dans la mesure où il nous semble que nous
devrons aussi changer notre façon même d’envisager jusqu’à notre pain quotidien
par la nécessité et l’utilité de manger enfin le pain issu de l’«arbre à pain »,
le pain provenant de la farine de châtaigne pour avoir enfin une attitude saine
et juste en appréhendant la vie enfin vraiment du « bon » côté, surtout enfin
de la « bonne » manière. Nous espérons aussi que ces idées seront un jour
partagées et admises partout y compris chez les dits « bas étages » et j’ose
aussi espérer chez ceux à qui nous semblions improprement nous identifier tout à
l’heure, (les « hauts
étages »), hélas
orgueilleusement, lorsque ci-dessus, avec une certaine condescendance et
peut-être même un peu de cet orgueil mal placé ou déplacé, nous avons employé
cette expression impropre de « bas étage » ! Si ceux-ci ont la chance d’habiter
au-dessus de ces rez-de-chaussée bruyants[98]
ou même au-dessus des premiers ou seconds étages, ils ne doivent pas, du haut de
leur étage, jamais mépriser ou considérer avec condescendance les dits « bas
étages », car en nous relisant, nous sommes convaincus que cette expression de
« bas étage » est effectivement particulièrement impropre ontologiquement et
peut créer de graves malentendus, comme si, avec elle, on désignait un avant
goût de la « chienlit » ou presque, ce qui n’est pas juste compte tenu du
travail souvent très respectable des personnes qui vivent à ces bas niveaux.
Nous devons donc reconnaître que nous avons employé cette expression de façon
anachronique ou en tout cas de façon inexacte dans ce texte sujet sans doute que
nous avons été à un mécanisme inconscient[99].
Aujourd’hui cette expression « bas étages », à la lumière de ce passage, nous
paraît donc une fois de plus infondée quoi que nous souhaitions l’y laisser dans
la mesure même où elle nous a donné la possibilité d’avoir le plaisir de
produire ce petit développement sur ce sujet qui revêt un certain intérêt
peut-être même aussi psychanalytiquement parlant et parce que cette expression
« bas étage » s’avère finalement aussi fausse et clichée à cause précisément de
notre propre existence ici même dans ce studio situé au rez-de-chaussée, à
quarante passé, peut-être exceptionnelle compte tenu des propos développés ici
semblants indignes d’un dit « bas étage » pour certains esprit supérieurs ou
prétendus supérieurs ne considérant qu’avec dédain d’habitude les dits « bas
étages » en question. Cette expression est donc aussi fausse et cliché que le
nom commun même de « pauvre » associé ci-dessus depuis toujours injustement au
pain de châtaigne : « le pain du pauvre », ou même à l’adjectif dont je parlais
plus haut au début du texte : « bon » qui ne peut-être communément employer,
comme nous le faisions remarquer au début pour ne désigner que des choses
effectivement véritablement « bonnes » y compris pour la santé, et cela
précisément à cause du lien ontologique, historique, résultat de l’expérience de
la civilisation millénaire tout entière que cet adjectif de « bon » entretien
étroitement et indissociablement avec l’Ethique elle-même ou même parfois même
avec le Religieux, si ce n’est plus encore avec le Saint-Esprit lui-même et par
conséquent avec le transcendant, le métaphysique et l’existence probable de Dieu
lui-même. En effet ces termes liés étroitement entre eux autorisent à pouvoir
dire, que telle ou telle chose peut-être qualifiée de « bonne » ou de
« mauvaise » si c’est par l’Ethique que cela peut-être vérifié et éventuellement
par l’existence du Saint-Esprit conforté par la Sagesse de ceux qui réfléchiront
au problème. Ce terme de « bon » doit être vérifié sur tous les plans avant
d’être sciemment employé comme un adjectif ayant sa raison d’être dans une
phrase, donc de façon consciencieuse vérifier sa raison d’être. L’individu
s’exprimant alors et ayant employé cet adjectif peut même être seul
éventuellement contre tous et toutes les vérités admises, si cet adjectif de
« bon » a été employé avec la justesse d’une pensée universelle ayant analysé ce
bon comme un diamant pur en polissant les innombrables facettes de ce mot. A la
réflexion il nous semble au point où nous en sommes qu’il serait bon d’analyser
chaque mot de cette façon et en le polissant de créer des innombrables
mots-diamants qu’ils sont dans la mesure où ils contribuent à faire avancer la
Pyramide de toutes les pyramides humaines dans la bonne direction.
Comme si dans cette réflexion
écrite et littéraire ci présente de l’«arbre à pain » il y avait au point où
nous nous trouvons un pont à établir avec certaines théories mathématiques ou
physique les plus incroyables ayant été émises ou parfois même révolutionnaires
dont on parvient souvent heureusement même longtemps après seulement qu’elles
aient été formulées à reconnaître dans les faits, par des preuves tangibles
matériellement, la vérité énoncée. Ces faits eux-mêmes étant les preuves que ces
théories étaient justes ou même qu’elles avaient été parfaitement fondées ou
pensées[100],
donc dans notre cas[101],
employer cet adjectif de « bon » mathématiquement, éthiquement, judicieusement
pour qualifier en toute Vérité (y compris dans la Vérité
Absolue Ultime et Universelle)
ce pain issu tout simplement de l’« arbre à pain ».
Pain piano Chop(a)in !
Intermezzo, récréation
Chopes Chaplin
(Charlie)
(la)
chapelure (du)
pain chaste (de la)
châtaigne (provenant
de la châtaigne)
piano
(« doucement » en italien)
châtelain Chop(a)in ! ».
Cette phrase notée ici à la
façon des « chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches », pour faire une
sorte de vers au contenu poétique et mystérieux, prolongement qui a surgit
spontanément à la relecture de l’expression marquée ci-dessus : « Pain
piano Chop(a)in
» et qui nous permet une récréation bien méritée à ce point de la
démonstration.
Donc pour récapituler :
« Chopes Chaplin (la)
chapelure (du)
pain chaste piano Chop(a)in » :
(les maîtres mots du)
châtelain », c'est-à-dire de celui qui « castigue » - mot que nous forgeons ici
à partir du mot italien « castigare », c'est-à-dire « rendre pur ». Quelques
fois pour cela, il semble qu’il faille, malheureusement, « châtier »
(autre sens de
« castigare » !), car
le mot « chaste » est évidemment issu du mot « châtaigne » : chastaigne
(en vieux français)
et parce que ce mot c’est naturellement prolongé en donnant les mots de
« châtelain » et de « château», lieu de pureté ou mieux, lieu où se trouvent
les purs, les nobles. Et osons poursuivre ici : châtaigne … castagne(tte) …
chastaigne : « chasse-(les)-taignes »,
c’est à dire chasser le(s)
mauvais esprit(s) :
les « t(e)aignes »
comme nous avons cru que ce mot était écrit enfant dans l’expression que nous
avons parfois entendue alors dans la bouche même de notre frère aîné pour
nous désigner : il nous disait que nous étions une « t(a)eigne(s) »,
mais nous ne savions pas ce que cela signifiait et nous associons alors ce mot
spontanément, avec l’évidente innocence de l’enfance, à un mot que nous
connaissions pour l’avoir entendu : la « châtaigne » puisque parfois on en
achetait aux vendeurs ambulants dans la rue, bien chaudes : des marrons chauds[102].
Par conséquent cette gentille insulte : « t(e)aigne »
que notre frère aîné nous lançait était naturellement aussitôt retournée par
nous-même en compliment car nous aimions beaucoup les marrons chauds, évidemment
aussi les marrons glacés[103].
Nous avons donc, depuis cette époque cru qu’il fallait écrire à jamais les
« teignes » : « taignes », c'est-à-dire dans notre cas employées au sens figuré
(en tout cas dans la
bouche de notre frère aîné SAI SSS les Lord.
Luc-François Granier)
comme des « emmerdeurs »
(de notre type),
puisque visiblement nous semblions l’ennuyer quand il nous traitait ainsi de « t(e)aigne(s) »
et nous avons alors cru naturellement que ce mot s’écrivait ainsi : « taigne »
et non pas « teigne(s) »
comme il s’écrit normalement à cause du mot « châ-taigne » que nous aimions
infiniment car il nous rappelait la musique de Noël et les marrons glacés ou
chauds. Donc lorsque mon frère cherchait à dire que nous étions une « plaie »[104]
- ou même qu’il disait
seulement ce mot de « t(a)eigne(s)
pour dire seulement que nous étions insupportable à vivre –
nous avons cru toujours par conséquent que c’était l’inverse et qu’il voulait
dire que nous étions alors « bon » comme une « châtaigne », ou du moins même si
nous nous doutions que nous étions un peu insulté par ces qualificatifs et le
ton qu’il employait injustement envers nous, nous préférions alors feindre et
lui montrer que ces mots ne nous avaient pas touchés du tout ni même ébranlés
dans notre certitude de notre propre divinité car la nuit venue, dans notre lit,
avant que ne s’éteigne
(é-‘teigne’) la lumière,
nous nous disions que les mots « teigne » et « feigne » étaient proches d’une
seule lettre différente qui changeait au début du mot et que les « t(a)eignes » (comme nous)
feignent de ne pas avoir compris que les insultes les atteignent
(at-teigne-nt) !
Quand il y a quelques
instants nous avons essayé de retrouver sur Internet, la définition du mot
« taigne »[105],
ou même pour corser ma recherche et avoir la possibilité de le trouver en
l’écrivant « teignes »,
nous ne l’avons trouvé qu’au pluriel et sous cette dernière orthographe
seulement car ce mot désigne des,
(je cite) :
« dermatophytes au niveau du cuir chevelu
(teignes),
(qui)
se voit chez l'enfant entre 3 et 12 ans. Connues depuis l'Antiquité, les teignes
sont toujours d'actualité et continuent à se propager malgré l'utilisation de
traitements efficaces. Elles résultent de l'atteinte du follicule pileux et du
poil par certains champignons
(dermatophytes Microsporum et
Trichophyton) qui
pénètrent (…) »
et à la lecture de cette définition dont vous trouverez de plus amples
précisions sur le site Internet en cliquant sur le lien ci-dessus, nous
découvrons enfin à quoi, par conséquent, notre frère osait gentiment nous
comparer et nous trouvons l’anecdote charmante et digne d’être relatée tant le
mot de « taigne », comme nous l’avions imaginé nous semblait alors
(dans la mémoire que nous en
avons aujourd’hui)
l’inverse même de cette « teigne(s) »
à laquelle par contre lui il se référait pour nous qualifier. Et à ce point du
développement récréatif, nous nous sentons obligé par association de parler d’un
mot que nous connaissions à cette époque de notre enfance pour l’avoir souvent
entendu dans la bouche même de notre père, il s’agit du mot de « montaigne » car
notre père avait fait ses études au Lycée Montaigne
(Mon-taigne)
de Paris et il se référait à ce mot comme à un maître dont il fallait suivre
l’enseignement : notre père nous disait que le père de Montaigne avait eu la
bonne idée de faire apprendre des langues étrangères à son fils,
(le Montaigne passé à la
postérité) sans même
qu’il puisse s’apercevoir de l’existence des difficultés linguistiques, en
l’entourant pour cela de personne parlant chacune couremment une langue
différente (latin, grec,
hébreu, italien et français).
Aujourd’hui la nécessité de
cela semble assez simple à comprendre
puisque d’une
certaine façon c’est devenu monnaie courante que d’apprendre de nombreuses
langues, car chaque enfant le peut dans la mesure où ils ont aujourd’hui la
possibilité de suivre régulièrement chaque jour, au moins quatre chaînes ou cinq
chaînes de télévision en langues différentes
(française,
anglaise, allemande, espagnole, et italienne par exemple),
si les parents le jugent bon, par exemple en souscrivant un abonnement au câble,
les enfant peuvent apprendre ces langues de façon aussi aisée que leur langues
maternelles, la télévision étant ce formidable véhicule d’apprentissage des
langues sans douleur, puisque enfant, c’est connu, on assimile extrêmement
facilement l’apprentissage d’une langue grâce à l’audiovisuel. Évidemment
lorsque mon père nous parlait de cet exemplaire apprentissage des langues par ce
Montaigne, nous identifions à ce mot montagne de « Montaigne » puisque nos
parents nous avaient aussi dès l’enfance offert la chance d’être entouré pour
notre éducation de sons provenant de langues différentes : la femme de ménage
nous parlant en espagnol et portugais, notre entourage nous parlant aussi bien
italien (puisque nous
habitions Rome), que
français (que nous
entendions au lycée Chateaubriand de Rome et que nous parlions avec mes parents
et frères et sœur) ou
italien (une partie de
notre famille),
l’anglais ayant été la seule langue véritablement considérée par nous comme
étrangère puisque nous avions dû l’apprendre scolairement! Enfant ce
« Mon-taigne » (dont
nous n’avions rien lu encore)
mais dont l’éducation semblait avoir servi de modèle à nos parents pour me
donner cette éducation intelligente ouverte sur toutes les différences, était
assurément une autre de ces « taignes », et c’était encore une fois à cause du
mot « châ-‘taignes’ » que nous faisions ces associations, car les mots
pouvaient être infiniment mis en relation avec d’autres du même type à cause de
leur sonorités, fécondes, car depuis notre prime enfance et notre apprentissage
de l’alphabet, nous n’étions pas dupe : entre chaque lettre il y a un espace
vide, un temps infini pour celui qui écrit ou dit un mot et qu’il ne pense que
parce qu’il comble et cherche à combler avec des mots, des groupes de lettres,
ce vide ontologique de la page blanche – métaphore possible de celui de
la vie -
les mots, les lettres des
mots pouvant aller dans plusieurs directions possibles, pouvant servir à écrire
d’autres mots que ceux dont on peut avoir même l’idée au départ en fonction de
la lettre qui suit (ce
qui explique le succès de jeux comme le scrabble par exemple)
chaque lettre est constitutive de nombreux mots différents, de nombreux concepts
et c’est pourquoi nous aimions à réfléchir sur ceux-ci dans leurs infinis sens
possibles puisque nous nous doutions bien, en voyant tous les livres de la
bibliothèque de notre père, que ces mots étaient reliés à tous les écrits, à
toutes les pensées, à toutes les vérités
- comme certainement
malheureusement aussi à tous les mensonges -
ce dont nous avons un bon
aperçu aujourd’hui aux « débuts » d’Internet, car en faisant une simple
recherche, par l’intermédiaire d’un moteur de recherche, le mot est toujours
relié à d’infinis concepts ou phrases différentes qui peuvent souvent même
apparaître contradictoires au premier abord
(sans parler ici d’une
recherche que l’on pourrait vouloir faire à partir d’une seule lettre).
De plus aujourd’hui la recherche dure le temps de l’écriture d’une seule autre
lettre d’un mot : par exemple on cherchera le mot « châtaigne » et le temps du
clic, c'est-à-dire le temps qu’il faut grosso modo environ pour écrire
une nouvelle lettre sur l’écran de l’ordinateur
– en fonction de son modem
- à travers le moteur
de recherche, Internet nous offrira, sur cet exemple dont nous parlons à
l’heure actuelle,
49 600 occurrences de
ce mot dans peut-être autant de sites où il peut se trouver et ceux-ci même à
une époque, la nôtre, où tous les textes écrits en langue française ne sont pas
encore accessibles sur Internet car ils n’ont pas été encore tous scannés, ce
qui veut dire que cela confirme ce que nous pensions enfant quand nous
apprenions à lire les mots, à les écrire avec un crayon de papier, lorsque nous
pensions qu’au même instant des milliers de choses se passaient et dont nous
étions pas au courant pendant ce lapse de temps où nous essayions nous-mêmes de
nous concentrer dans la lettre à formuler, dans le mot à déchiffrer ou à tracer
et que, par conséquent, en écrivant ou même en lisant, on avouait d’une certaine
manière aussi qu’on ne savait rien du monde, on reconnaissait notre immense
ignorance de l’univers dans la mesure où ce qui nous était donné prenait un
temps considérable pendant lequel sans doute des milliers et peut-être des
millions d’autres mots étaient inscrits ailleurs et desquels nous ne prendrions
vraisemblablement jamais connaissance si ce n’est grâce à la publicité ou grâce
à un consensus permettant d’en avoir connaissance qui devrait être au
moins de même sorte que celui qui nous faisait croire que le mot « bébé » écrit
ainsi représentait l’image de ce « bébé » situé à côté du mot, comme la lettre
« b » qui servait à écrire ce concept mais qu’en réalité cela ne voulait rien
dire du tout, qu’il s’agissait de l’auto conviction d’un grand nombre de
personne à persister à croire à l’existence de ce code, car si nous faisions un
petit signe, une arabesque et que cela voulait dire quelque chose pour nous,
personne ne saurait le déchiffrer si nous n’avions pas traduit la représentation
dans les mots de code de la langue employée à la mode. C’est en partie cette
réflexion qui nous détermina à accepter de « croire » à ce code commun du
langage partagé car nous pouvions être sûr que si nous avions employé ce mot de
« bébé » un jour pour désigner un enfant nouveau-né dans un landau par exemple,
on serait alors d’accord avec nous sur ce fait qu’il s’agissait bien, d’un
« bébé », mais nous n’étions pas dupe : il fallait que nous nous adressions à
des personnes étant en possession du même secret que nous. Et c’était
effectivement un « bébé » pour tous cet enfant qui pouvait donc être représenté
par cette lettre ‘b’ que nous avions apprise à tracer, mais nous nous disions
que cet enfant n’était pas ce ‘b’ seulement, ni même ce « bébé » et qu’il était
même, étant résumé dans ces quelques sons, une infinité d’autres choses encore,
ne serait-ce qu’un possible grand-père, qu’un ami de classe, et bien sûr
lorsqu’on nous appelait à l’école de notre prénom ou même de notre nom de
« Granier » nous nous disions alors que nous devions faire « comme si » ces mots
nous désignaient ou comme si la date que nous inscrivions était celle du jour,
car nous ne pouvions jamais le croire complètement ou du moins nous nous disions
que nous devions y croire là où nous l’avions inscrit et qu’une fois la date
inscrite à cet endroit précis sur la feuille cela n’était plus vrai du tout
(si ce n’est pour ceux
qui allait faire « comme si » cela était vrai),
puisque le temps dans lequel nous étions juste après était tout autre que celui
de cette ligne là précisément où nous avions inscrit la date en question. Pour
raconter le temps dans lequel nous étions, il faudrait donc un temps
considérable, un effort considérable d’écriture pour décrire précisément ce
temps et évidemment cela n’avait et ne pouvait pas avoir de fin, puisque le
temps de notre esprit était en mouvement perpétuel, c’est pourquoi quand nous
découvrîmes le cinéma et la possibilité de décrire dans le temps réel ce qui se
passait nous fûmes enchantés – bien sûr il n’y avait pas encore de vidéo, ce qui
rend ce processus encore plus simple. Ce mouvement perpétuel créait de la
permanence, celle de notre écriture du mot sur une feuille et cela était de même
nature qu’une image photographique au sens ou cela pouvait rester inscrit sur ce
support de feuille comme sont inscrites les encres sur la feuille
(la pellicule)
photographique représentant
le sujet. Cette permanence était le produit de notre impermanence, du mouvement
perpétuel arrêté un bref instant et ce paradoxe nous donnait à réfléchir. Ces
permanences de dessin, d’images, de décors autour de nous, mais aussi d’écrits
étaient toujours des sortes de cadeaux de la part de celui ou de ceux qui avai(en)t
réussi à les inscrire, à les laisser au monde, il s’agissait donc avec ces
traces laissées d’un héritage beaucoup plus vaste que celui que ce terme pouvait
avoir comme signification pour nous enfant, terme ordinairement lié à
l’ « héritage » d’un membre de sa famille, et l’héritage qui était le nôtre
était assurément au moins celui de l’Univers tout entier et peut-être même
d’Univers dont nous ne soupçonnions pas encore l’existence, car de même que
quand nous lisions, un mot n’existait que si nous faisions l’effort de le
voir, de nous concentrer dessus, de le dire à haute voix, pour créer le sens
(de cette
représentation) du
concept, de même les choses, les maisons, les arbres, la ville n’existait pour
nous que dans la mesure où nous les pensions, nous les avions atteintes
physiquement soit en les voyant réellement, soit représentées aussi qu’ils
pouvaient l’être en tableaux ou photographies, en images animées, par conséquent
cette ville, tous les points de cette ville qui avait un nom : « Rome », étaient
en relation non seulement avec le mot lui-même et l’ensemble des occurrences
existantes de ce mot mais avec nôtre personne, par conséquent tous les points du
pays que nous habitions étaient aussi en possible relation avec nous et bien sûr
nous pensions à la terre toute entière et aux innombrables étoiles et planètes
qui par conséquent étaient elles aussi en
(virtuelle)
relation possible avec nôtre personne comme le simple cahier d’écolier sur
lequel nous devions écrire le lendemain la dictée où nous aurions certainement
zéro ou peut-être encore moins encore[106].
Pourtant nous nous disions que nous avions de la chance de pouvoir écrire et de
faire des erreurs d’orthographes si fécondes en réflexions de toutes sortes
comme dans le cas de « t(a)eigne(s) »
ou d’ « atteigne (les)
châ-taigne », nous persistions à penser avec des mots lus ou seulement entendus
(sans même connaître
précisément leur orthographe)
et c’était cela que nous aimions le plus car c’était dans l’ignorance de leur
représentation scripturale et la seule connaissance que nous avions du son que
nous pouvions réaliser des associations fécondes qui étaient de véritables
créations et peut-être même des redécouvertes de la genèse même de ces mots.
Malgré tout nous aimions voir l’orthographe communément admise d’un mot car nous
savions qu’un mot avait une histoire et qu’il était écrit d’une façon ou d’une
autre à cause précisément de son histoire, en tout cas ce mot avait inscrit le
temps de l’écriture, de l’écrivain dans ce mot, c'est-à-dire un effort aussi
considérable que celui que nous nous évertuions à fournir sur la page blanche
lorsque nous apprenions à les inscrire laborieusement à nos débuts
– mais ici nous nous égarons
et nous ne voulons pas redire ici ce que nous développons ailleurs plus à propos
– en tout cas aussi
lorsque nous réfléchissions aux mots appris pendant notre nouvelle journée dans
notre lit, le soir, avant de nous endormir, nous pensions que s’ils étaient la
manifestation d’un concept ou d’une vérité sur laquelle il semblait y avoir un
consensus dans le monde des adultes à leurs propos et que nous pourrions
les employer pour nous faire comprendre de ces adultes, nous devions toujours
avoir à l’esprit le fait qu’au lieu d’entendre ou de lire précisément l’un de
ceux-ci en particulier nous aurions pu entendre à la place des milliers d’autres
mots inconnus ou pas, peut-être autant que de mots existants pouvant être dits à
la place de celui qui avait pris le dessus dans le vide ou le silence de
l’existence[107]
et que par conséquent fort de cette constatation capitale, nous devions en
permanence relativisé ce qui nous était dit car cela pouvait ne pas être du tout
ou peut-être dit autrement ou même à cause de cet autrement changer le sens des
mots[108]
c'est-à-dire aussi ce que nous comprenions grâce au fait que nous entendions
autour de nous à la fois de l’italien ou du français ou d’autres langues encore,
qu’un mot pouvait être dit autrement et avoir toujours le même sens pour
peu que plusieurs personnes s’accordassent sur le sens et le son de ce terme et
par conséquent nous étions arrivé déjà alors à la conclusion qu’il fallait faire
« comme si » ce que nous entendions ou qui était écrit était vrai car en fait ce
ne pouvait être vrai en réalité que parce que nous avions accordé notre
attention à ce mot, à cette phrase à l’intérieur du système du langage dans
lequel nous évoluions et que nous le voulions bien et seulement à cause de cela
puisque notre esprit pouvait aussi travailler à ce moment là à d’autres
élucubrations qu’à la nécessité de croire cette auto suggestion provoquée par
notre écoute ou la focalisation de notre attention captivée sur tel ou tel
chapitre d’une réalité aussi virtuelle que pouvait être la réalité d’un texte
imprimé dans lequel chaque concept, chaque mot comme chaque image n’étaient
aussi qu’une tentative d’approximation de la réalité, une traduction de
celle-ci, et non la réalité elle-même. Chacun d’entre ces mots, ces concepts
devaient être le point de départ de réflexions dans des infinités de directions
différentes et pouvaient être mis en relation avec chaque disciplines de
l’esprit, chaque mot par exemple déjà inscrit au fronton d’institution comme
celle de notre simple « lycée » pouvait devenir ne serait-ce qu’en architecture
un immeuble, et quand cela était confié à de grands architectes l’immeuble qui
portait un nom comme « banque » ou « palais Untel » était aussi vaste et aussi
passionnant à visiter dans ces multiples recoins qu’un livre ou même un livre
d’architecture, bref nous nous disions en même temps que chaque mot pouvait
devenir un palais ou une institution qu’il y avait assurément des dimensions
différentes et que grâce aux mots et aux chiffres on pouvait tout faire ou
presque et compte tenu de ce que nous savions que l’humanité avait souffert
durant la seconde guerre mondiale et de l’ignominie qu’avait représenté le
mensonge de cette époque, nous nous disions que si nous devions en
acquérir la maîtrise pour les employer un jour pour écrire
(et malgré nos innombrables
problèmes insolubles de l’époque en matière d’orthographe),
que s’ils pouvaient servir à tout, même à mentir, nous ne pourrions de notre
côté que servir la Vérité Absolue et Ultime Universelle
par opposition à ces
mensonges qui avaient fait tant de mal à l’humanité et qui nous avaient tant
effrayé enfant. Cette vérité Absolue que nous cherchions, que nous souhaitions
trouver et dont nous souhaitions être le dépositaire contre ceux-là qui avaient
cherché à l’obscurcir, à l’anéantir était certainement diamétralement opposée en
tout point à ces mensonges et consolante des ‘vérités relatives’ car si nous
avions décidé de la proclamer ce ne pouvait être que dans le but que la paix
règne enfin sur terre durablement. Pour cela la logique devaient être l’un des
axiomes, l’une des méthodes de notre pensée. Enfin lorsque nous acquîmes la foi
enfant (avant de la
perdre plus tard comme nous l’avons dit ci-dessus pour la retrouver d’une autre
façon récemment) et
cela après avoir réfléchi à la vie édifiante du Christ, et grâce aux lectures de
la Bible et des Evangiles que nous écoutions à la messe, ainsi qu’aux
innombrables tableaux que les artistes de tous les siècles avaient peints pour
nôtre édification, nous nous disions qu’il fallait que ces mots que nous
emploierions un jour ne puissent avoir un sens que moral, qu’éthique et
qu’esthétique ; en un mot ils n’auraient le droit d’être formulés de nous que
s’ils avaient un sens par rapport à l’existence de la Conscience, bref par
rapport à l’existence même de ce Saint-Esprit
(hypothétique pour certains
mais certains pour nous à l’époque à cause des innombrables réalisations que les
hommes avait produites pour le concrétiser ou lui donner corps dans tout ce qui
nous entourait) et qui
pour nous était représenté aussi tangiblement par l’existence de la pointe du
triangle sur nôtre petite équerre d’écolier : cet accent circonflexe qu’elle
représentait qui ressemblait à la représentation en pierre des frontons
au-dessus des entrées des temples ou de certaines églises, cet accent
circonflexe qui existait sur le mot « tête » lui-même pour désigner le caractère
transcendantal de la figure humaine capable de réfléchir, de penser l’être en
relation précisément avec ce Saint-Esprit qui se manifestait aussi dans le
simple mot « être » que par l’existence de ce petit accent circonflexe renouvelé
à la fois sur tête, sur « être » pour dire que ce lieu de la tête ‘est’ le
temple de l’Esprit, (testa
en italien, et on remarque aisément le verbe être dans testa : estar,
ser en espagnol).
Aussi le mot « tête » avec cet accent circonflexe me semblait dans sa forme même
avoir été aussi justement inventé que le mot « être » qui lié graphiquement au
mot « tête », l’un comme l’autre me semblaient eux aussi être une preuve de plus
qui rendait compte d’une possible verticalité des mots, d’une direction possible
transcendante de l’homme vers l’idée d’un possible Dieu, à cause même de cette
sorte de pointe de flèche en ‘arrête’ montrant la direction du ciel, orientant
les êtres, les têtes, et les architectures sacrées vers cette nécessaire
élévation morale. Des détails qui pour moi avaient une importance capitale et
pour lesquels j’avais en permanence des confirmations architecturales dans la
ville même de Rome ayant bien sûr était entièrement édifiée ou presque à la
règle et à l’équerre,
(donc à la règle et à
l’accent circonflexe).
On m’expliqua un jour la règle : de cet accent circonflexe provenant de cet
ancien ‘s’ dans le mots de la langue latine
(« testa » qui
a donné « tête »). Cet
accent était la manifestation, le reste de cet « s ». Dans les mots latins il
offrait assurément l’équivalent de ce qu’il est devenu d’un point de vue
hiéroglyphique dans notre langue : c'est-à-dire dans sa représentation écrite
plus tardive en forme d’accent circonflexe, rappelant dans le mot même
l’existence de cet ancien ‘s’. En d’autre terme nous pensons que le ‘s’ des
origines latines situé à l’intérieur de certains mot avait une vocation sacrée
(et ici nous voyons, par la nécessité d’employer le mot de « sacré » que ce mot
commence par un ‘s’, le mot « mystique » aussi contient ce ‘s’, comme si le ‘s’
était une lettre qui permettait le passage de la terre au cieux, dans sa forme
même, celle d’une partie inférieure en miroir d’elle-même inversé dans la partie
supérieure. Et nous croyons qu’à la lumière de cette petite découverte que nous
avions faite enfant en apprenant à dessiner cette lettre au jardin d’enfant
qu’il serait bon de faire une étude sur les mots français comportant un accent
circonflexe et voir de quels mots il s’agit pour comprendre combien d’entre eux
désigne des signifiés liés au transcendant, à une idée métaphysique de Dieu, car
même dans le mot « grâce » le ‘a’ est coiffé de cet accent, peut-être par la
« grâce » ou la volonté de Dieu pourrait-on se dire justement à ce point de la
découverte, comme une manifestation du Saint-Esprit dans l’existence même de la
lettre. Ainsi « tête » , « être », « âge », « châtaigne », « château »,
« bêta », « fenêtre », « sûr », « mûr », « trône », « hôpital », « apôtre »,
« pentecôte », « ô »
(déesse), etc, mots
qui nous viennent rapidement à l’esprit et qui comportent tous cet accent
circonflexe. Ils ont, c’est évident, ce rapport privilégié au divin, à l’être
suprême (tenez encore
un accent ici sur ce dernier mot de « suprême » que j’avais oublié dans la liste
ci-dessus et qui lui aussi confirme cette règle – comme si cet accent
circonflexe tout petit et assez rare dans la langue française était la marque du
transcendant, il se retrouve aussi dans le mot « île », et non pas
seulement pour différencier un nom commun d’un adverbe
(sûr de ‘sur’) mais parce
que cette ‘sûreté’ exige ce rapport à la vérité rien que la vérité – donc à Dieu, car dans le cas
de ‘mur’ et ‘mûr’ cette maturité qui se différencie du nom commun ‘mur’
(sans accent)
et qui lui désigne l’objet physique construit pour séparer doit comporter
cet accent en raison peut-être d’un rapport que la véritable maturité doit
entretenir avec le Créateur. Pour les autres termes cités ci-dessus je pense que
le rapport est évident avec l’existence de Saint-Esprit se manifestant dans le
mot ou au moins d’une éventuelle transcendance qui s’exprime par/dans
l’existence de cet accent circonflexe sur chacun d’eux).
En tout cas, pour reprendre
ici mon idée récréative une « châtaigne » de l’«arbre à pain» permettant
d’obtenir cette farine
(de « châtaigne »)
pour ce pain des purs, ce pain des chastes (peut-être
s’agit-il du pain des « parfaits », celui que les cathares mangeaient)
et évidemment ici je me dois de parler, par association de termes d’une
personnalité à qui je dois beaucoup
(ayant eu la chance de
l’écouter pendant toutes mes études grâces à l’existence de disques
stéréophoniques avant de l’écouter aujourd’hui grâce aux plus que formidables
cd-audio) : SAI
SSS les Dames Maria
Callas qui a été justement qualifiée de
Casta Diva
dans le titre du célèbre coffret de disques et/ou de cd audio ou le mot « casta »
associé au mot « diva »[109]
nous fait comprendre qu’il s’agit d’une Diva lyrique qui par la qualité
de son chant
(cantus-canti) est
capable de nous ‘rendre purs’ car c’est grâce à elle que nous entendons nous
comprenons les signifiés et les sentiments des sons, même si ceux-ci sont dans
des langues dont nous ne sommes pas sensé comprendre les signifiants,
c'est-à-dire les mots eux-mêmes, les comprenant par le chant lui-même qui permet
d’entendre les intentions vocales, les accents lyriques c'est-à-dire le rapport
au sens véritable des mots employés avec véritable sentiment. Et comment peut-on
seulement penser ici que le « châtiment » soit nécessaire ou même utile pour
« rendre pur »[110]
jusqu’à parler de « châtaigne », au sens figuré, pour désigner un grand coup de
poing envoyé ou reçu ou pour dire l’expression bien connue de « ça castagne » !
– comme dans le cas
de l’Astérix
dont je cite plus bas l’album – et ici naturellement, par
association, je me dois de penser aux castagne-ttes[111]
d’Espagne. La fin du mot en « agne » se trouve à la fois dans les mots
« cast-agne » et « Esp-agne » comme si le pays d’Espagne pouvait être le pays de
la « castagne », de la « châtaigne », en tout cas le pays où l’on porte le
« pagne » pour se couvrir « chastement » le pañuelo
(mot qui signifie
« mouchoir » ou par extension « morceau de pagne » de pain, « el pan » en
espagnol, comme si le mot Espagne désignait aussi le pain de «castagne »,
le pain de l’«arbre à pain», le châtaignier)
l’un comme l’autre
(pañuelo ou « castagnettes »)
employées dans les danses surtout par les romanichels Espagnols puisque c’est
précisément un plaisir merveilleux que d’écouter ces chants chantés
(mot provenant du verbe
cantare) par Maria
Callas qui nous rendent notre pureté des origines en nous faisant communier avec
celle de la Casta Diva. Cela voudrait ici dire évidemment que ceux qui
ont toujours cru qu’il suffisait ou même qu’il fallait seulement « châtier »
pour « rendre pur »
(c'est-à-dire « chaste » de castus-casti en latin donc de « chastaigne »)
se sont trompés ontologiquement en se trompant ici de sens pour ce mot comme
lorsqu’ils ont désigné la « châtaigne » comme ce fruit négligeable, minable,
méprisable utile seulement à fabriquer ce « pain des pauvres » issu de ce
méprisable «arbre à pain» que seul des peuples lointains, comme celui des Corses
enfermé dans des montagnes assez inhospitalières et difficiles d’accès avaient
eu l’idée d’introduire courageusement pour en développer la culture systématique
à cause du manque de plaines, pour faire pousser du blé, en privilégiant ainsi
la farine de l’«arbre à pain» et la châtaigne pour l’alimentation des animaux et
des hommes !
Car pour nous c’est évident
que c’est l’œuvre une fois de plus du mensonge, ou du moins d’une époque qui
n’était pas encore capable de concevoir l’économie agricole en grand et pour
tous les besoins de l’Europe en même temps : mensonges ou ‘vérité relatives’ qui
seront véhiculés par les mêmes petits esprits sans envergure qui plus tard
oseront encore proférer qu’il faut privilégier la couleur « blonde » à la
couleur « châtain », car ils cherchaient à privilégier de toute évidence la
culture du (blond)
blé au détriment du pain provenant de l’«arbre à pain», de la châtaigne, croyant
ne pas avoir sans doute, du côté de l’Allemagne, suffisamment de montagne pour
cultiver le châtaignier et ne voulant pas renoncer non plus à leur culture
millénaire du blé au profit d’importations qui se seraient alors imposées grâce
à l’existence même du seul et possible véritable pain, celui du « chant » de la
Nature, de cantus-canti mot désignant le mot « chant » en latin,
évidemment très peu éloigné de castus-casti, donc de « chaste », par
conséquent de « chastaigne »[112].
Et ce sont ici les mêmes personnes qui, se trompant une fois encore, ont pu
croire qu’il fallait « châtier » pour obtenir de quelqu’un quelque chose, par
exemple dans l’éducation d’un enfant, ou au pire le punir[113]
alors qu’il évident qu’on obtient tout de quelqu’un seulement par la pureté, le
chant, en l’aimant et en lui montrant l’exemple, ainsi que le beau, le bien
et/ou qu’il faut lui faire entendre par exemple des œuvres aussi belles que
celles que chantaient Maria Callas ou même qu’on lui donne seulement à manger ce
pain des purs, ce pain de châtaigne, ce pain considéré à tort comme « le pain du
pauvre », issu de cet «arbre à pain» que nous tentons de revaloriser et replacer
à sa juste place, au Panthéon des plantes véritablement utiles pour les hommes
véritables ou cherchant à le devenir !
Et ici nous voulons aussi,
par association de terme[114]
évoquer la belle
Laeticia Casta
dont nous avons découvert une image[115]
avec surprise sur le site en question qu’elle est précisément Corse d’origine,
avec ce nom de « Casta » dont nous parlions tout à l’heure qui veut dire
« chaste », nom provenant évidement de la « châtaigne » et que l’on retrouve
encore dans le mot « castagne »
(« casta-gne ») en français.
Pour terminer cette logorrhée
« récréative » verbale écrite nous allons oser enfin parler un peu en ancienne
« t(e)aigne », si j’ose dire et si vous le voulez bien, puisque enfant nous
avions réfléchi aussi à des extensions possibles du mot « châtaigne » et nous
avions pensé alors qu’il avait même pu avoir donné le mot français de « catain »
écrit parfois « catin » « catine ». Lorsque nous en émettions l’idée aussitôt on
nous disait évidemment que cela n’avait certainement rien à voir et que c’était
un non-sens que de le penser. Aujourd’hui nous devons constater que ce mot de
« catain » désigne précisément une mauvaise châtaigne et du coup, compte tenu du
fait qu’elle n’est pas bonne, impure, on a retiré cet accent circonflexe[116]
si caractéristique du mot châtaigne qui n’est plus mérité par la mauvaise
châtaigne en question. C’est ainsi qu’elle est peut-être devenue cette « cat(a)in(e) ».
Si ce mot avait été par exemple conçu ailleurs qu’en terre de châtaigne par des
gens snobs (sans
noblesse) il aurait pu
peut-être s’écrire avec un accent circonflexe sur le ‘a’ : â donnant ainsi
câtain(s),
câtin, au pire câtine, mais ces mots ne ce sont jamais écrits comme cela car
ainsi ils n’ont plus rien à voir avec cette « pureté » de l’esprit et du corps
relative au mot « chaste »
(inverse du mot cat(a)in(e))
provenant du mot
« châtaigne », ce mot qui comporte cet accent circonflexe sur le ‘a’ de
‘châtaigne’ pour désigner comme nous l’avons vu ce rapport à la fois mystique,
religieux, surnaturel avec la pureté de la « chas-taigne », dans la mesure où
comme nous le disions plus haut, c’est connu, l’accent circonflexe est depuis
toujours la trace de cet ‘ s’ en vieux français dans le mot d’aujourd’hui, cette
trace d’accent circonflexe désignant le ‘s’ qui perdure pourtant dans le mot
« chaste » provenant du mot « châtaigne » et qui n’existe pas et ne peut pas
exister à jamais dans le mot « catain », « catin » ou même « catine » ou même
avec les dérivés ou les cousins dans des langues étrangères comme « Accatone »
par exemple[117],
mais accent circonflexe qui existe aussi dans le mot châtain, mot qui désigne la
couleur précisément proche de la peau recouvrant la « châtaigne », c'est-à-dire
d’une possible pureté absolue androgyne, celle du moins du fruit qu’est la
« châtaigne » évidemment « châtain », marron sombre, avec quelques dégradés, et
qui est à l’intérieur, une fois cuite, sous sa membrane protectrice est d’une
couleur totalement claire, blanche parfois un peu jaune ! Par conséquent nous
osons donc penser que le mot extrêmement vulgaire de « cat(a)in(e)(s) »[118] viendrait
malgré tout du mot « châtaigne », si ce n’est qu’il désignerait peut-être, par
l’absence de l’accent circonflexe
(que l’on entend pas dans la
prononciation du mot lui-même à l’oral)
une mauvaise châtaigne, une châtaigne pourrie que l’on ne peut donc pas utiliser
pour fabriquer la farine du pain tiré de l’« arbre à pain », celle qui nous
occupe dans le sujet de cette réflexion. Nous espérons avoir ainsi rendu plus
clair les associations possibles et toutes velléités de confusion en la matière
dans cette ressemblance incongrues par la proximité d’un terme où l’accent
circonflexe figure d’un côté et de l’autre est absent en créant une différence
de sens essentielle pour toujours. Mais pourquoi nous arrêter en si bon chemin
dans cette récréation et ne pas poursuivre cette petite réflexion plus loin vers
une interrogation nouvelle qui nous traverse ingénument la tête à cause de
l’existence de ce faux amis dont nous avons montré ce qu’il avaient en commun et
en quoi il diffère substantiellement. Nous voulons parler de cette partie du mot
commune existante entre les mots ci-dessus analysés de « cat(a)in »
avec le terme « cat » dans le mot « cat-holique » : ce dernier
(mot)
n’aurait-il pas le droit, à
ce point de notre réflexion de disposer lui aussi d’un accent circonflexe sur le
‘â’ en transformant ce mot de ‘catholique’ en ‘câtholique’, ‘cat-holique’ ? Nous
pensons qu’il serait nécessaire qu’il l’obtienne puisqu’il s’agit d’une
religion mettant en garde du ‘châ-timent’,
(de « chastiments » en vieux
français) par
conséquent qui représente les âmes « châtiées » en enfer[119]
ou qui sont « rendues pures » au purgatoire, par opposition aux
récompenses divines du Paradis[120].
Une religion dont les prêtres font vœu de « chasteté » . Si comme je le pense
pour les raisons indiquée ici l’Eglise elle-même toute entière et la personne
même du Pape devait naturellement à ce point de ma réflexion adopter pour
l’ensemble de ses rites,
(ses messes)
mais aussi l’alimentation de ses serviteurs cette farine de châtaigne, dont je
fais ici avec justesse la nécessaire et utile apologie, elle partagerait ainsi
le seul pain véritable qui peut être agréable à Dieu, et au Christ lui-même, ce
pain issu de l’«arbre à pain». Le Pape de l’Eglise Catholique
(mot pour l’instant sans
accent circonflexe sur le « a » de ‘catholique’)
pourrait doter en français
enfin ce mot de ‘catholique’ de ce salubre accent circonflexe dans la mesure ou
non seulement l’Eglise fait preuve de la ‘chasteté’ requise dont elle se prévaut
par ailleurs et qui est pour l’instant encore l’une des conditions sine qua
non de la prêtrise mais aussi parce qu’elle donnerait enfin l’exemple de ce
que l’on peut manger comme nourriture de base véritablement agréable à Dieu,
grâce à l’existence de ce pain provenant de l’« arbre à pain ». L’existence des
pâtes, de la pizza ou des gâteaux employant cette farine des justes, celle de
l’«arbre à pain» serait aussi conseillé par les responsables du clergé qui
véhiculeraient ainsi pour toute l’alimentation cette farine absolument pure de
toute souillure[121].
Grâce à cette complicité de l’Eglise cela permettrait enfin désormais la
possibilité de refuser d’utiliser le blé ou les céréales pour l’ensemble de ces
produits, c'est-à-dire de mettre un terme à cette façon de se moquer
inhumainement des plantes non seulement parce qu’elles sont fauchées mais
surtout parce qu’elles sont déracinées, mises à mort, mises en croix, si j’ose
pousser la comparaison jusque là, à l’origine même de la quintessence,
c'est-à-dire à la racine, en leur refusant une nouvelle chance de refleurir, de
recroître[122],
de revivre la saison suivante.
Bref par cette absolue
nécessité de ce comporter honnêtement par rapport à la parole de Vie du Christ,
le Pape et toute la hiérarchie vaticane donnera enfin l’exemple au monde d’une
mise en pratique de la parole du Christ en consommant le seul pain mangeable en
ce monde, le pain de l’«arbre à pain» et cessera enfin une bonne fois pour toute
de se couvrir de ridicule depuis le début en offensant constamment Dieu lui-même
en faisant l’apologie du pain provenant des céréales et en offrant à ses fidèles
au lieu du pain de la vie
(le pain de l’«arbre à
pain », du châtaignier)
le pain de l’insulte à la Vie qu’est le pain de la Mort, c'est-à-dire de celui
qui s’est rendu responsable de la mort du Christ, insulté en le mettant à mort
en croix, le pain de Satan, provenant du blé, à moins qu’évidemment un jour,
grâce et à cause de cet écrit, on en vienne à finalement à cultiver proprement
les céréales d’une façon enfin acceptable, c'est-à-dire à la façon de la canne à
sucre qui repousse d’une année sur l’autre ou à la façon des fleuristes, celle
qui permet, malgré la perte des graines des épis de blé
(ou des graines des autres
céréales) après la
cueillette annuelle pour fabriquer de la farine, le possible « éternel retour »
saisonnier des pousses, des nouvelles germinations
(même si ce ne sont pas les
mêmes exactement)
provenant et repoussant précisément de ces racines lieux de vie, c'est-à-dire de
cet endroit essentiel de la plante que des millénaires d’ingratitudes humaines
ont osé, périodiquement arracher à la terre mère alors que celle-ci avait
nourrit non seulement l’agriculteur, mais sa famille ainsi que toutes les
couches elles-mêmes de la société et cela en s’autorisant à détruire à jamais de
la façon la plus stupide et la plus méprisable qui soit cette source
(les racines)
de la quintessence même de
cette alimentation de base qu’est la farine ! Nous osons formuler enfin un vœu
en espérant que l’Eglise sera véritablement digne un jour complètement de
l’existence de cet accent circonflexe sur le mot de ‘câtholique’ en notre langue
française (que pour
l’instant elle ne mérite pas du tout)
et de la venue du Christ il y a 2000 ans, dont elle se réclame à bons droits, ce
dont il semble qu’elle ne soit plus hélas digne aujourd’hui
[123].
Cet accent circonflexe doit enfin être mérité par l’Eglise sur le mot de
« catholique » en donnant enfin à l’existence de ce mot son parachèvement des
origines d’un paradis retrouvé. En devenant ‘câtholique’, le son qui découle de
l’écriture de ce mot sera un jour plus crédible complètement en langue française
pour désigner cette église qu’il ne l’est plus en français, puisqu’aujourd’hui
par l’absence même de cet accent circonflexe sur le mot de « catholique »
(nous l’avons montré
ci-dessus) ce terme
entretien une ambivalence plus que grossière,
(ce que l’on aura compris
grâce à notre développement ci-dessus[124])
et par conséquent il est évident qu’un jour tous les « catholiques » de langue
française souhaiterons lever à jamais cette ambiguïté dans le terme même qui les
désigne en inscrivant cet accent circonflexe sur ce mot de ‘catholique’
enfin comme le mérite ce mot écrit « câtholique(s) » puisque le pain[125]
qui sera offert aux fidèles sera du pain de l’«arbre à pain», grâce à cette
infinie qualité de pureté de cette farine provenant de la châtaigne, pour
célébrer enfin ce « pain » que seul le Christ accepterait de manger
aujourd’hui. Une époque où il est enfin heureusement possible de vivre sans
faire le moindre mal au vivant sous toutes ses formes, du moins en France, d’où
nous écrivons et bientôt, j’espère dans
l’(H)europe toute
entière et un jour dans le monde entier sans avoir jamais besoin de faire un
seul petit mal à qui que ce soit, plante, animal ou même humain, puisque nous
avons nous même depuis plus de 15 ans fait cette expérience dans notre propre
vie quotidienne sur nous même de façon absolument concluante après avoir été
omnivore 26 ans et bien sûr carnivore comme la plupart de nos concitoyens et en
découvrant que nous avions suivi les traces exemplaire d’un
Théodore Monod[126]
sur ce point. Et si nous avons pu nous alimenter de cette façon dans notre vie
d’« adulte » (à vrai
dire nous nous sentons un éternel enfant)
c’est grâce au commerce
aéronautique aujourd’hui sans parler des plus anciens commerces, par bateaux,
trains, camions, etc.. : grâce à ces moyens de transports nous disposons enfin
de fruits et de légumes
(non à bulbes comme les pomme
de terre ou à racines comme les carottes, les radis, les betteraves, les navets,
ou les poireaux) donc
de fruits et légumes que l’on doit déraciner
- ce qui tue la plante -
mais de produits aussi délicieux que des tomates ou des
mangues du Brésil,
du Mexique ou du
Burkina Faso,
noix de coco de l’arbre de
vie
du Sri Lanca,
kiwis de Nouvelles Zélande,
papayes de la Côte d’Ivoire,
du Brésil, du Burundi, du Mexique et de la Jamaïque,
Sharon d’Israël ou
du
Trébizone (Turquie)
ou le
kaki d’ Asie, Chine, Japon,
Bassin Méditerranéen, Italie, Espagne, Israël, Algérie, Tunisie, Maroc,
le Litchi de Madagascar,
d’Australie, de la Réunion, de l’Ile Maurice et d’Afrique, le
Kumquat d’Israël, d’Espagne,
d’Italie, d’Afrique du Sud, d’Uruguay et du Brésil, les
oranges
du Brésil, de
Floride ou même de Cuba, le
Romanesco d’Italie,
l’Ananas de Costa Rica
etc…[127]
ou même des simples habituelles bananes, noix de coco, dattes et figues sèches
que nous pouvons manger c'est-à-dire de fruits et légumes qui ne font jamais
aucun mal à aucune plantes vivantes et qui offrent en échange du respect et des
soins, de la sécurité que les hommes leur doivent leur fruits, dont elles ont le
secret de fabrication en transformant les pluies à travers elles d’abord en
fleurs puis en fruits merveilleux. Ces produits exquis s’ajoutent à toutes les
variétés de produits que l’humanité est capable de tirer du lait, c'est-à-dire
les fromages, les yaourts, le beurre etc, grâce aux bons office des dames
vaches, sans parler ici des œufs que nous offrent les poules en échange de leur
sécurité assurée par les hommes contre les renards ou les loups. Par conséquent
nous pensons que nous n’avons pas/plus besoin ici de continuer à nous conduire
plus longtemps comme dans les temps passés en ressemblant à cette espèce
d’humanité de charcutiers, de bouchers ou même de pêcheurs. Car à l’heure de la
mondialisation des échanges nous n’avons plus besoin de faire du mal pour nous
alimenter étant donné qu’enfin, après des millénaires de difficultés, toutes les
alternatives existent pour que les hommes qui souhaitent se conduire en
véritables hommes ne s’abaissant plus en rien à se conduire d’une façon
infâmante ou même blasphématoire vis-à-vis de la Vie. Par conséquent cet accent
circonflexe sur ce petit « a » du mot « catholique » devenant ainsi
« câtholique » pourra être mis et employer par des êtres et des prêtres enfin
dignes de cette pureté là, c'est-à-dire de celle du Christ des origines ne
faisant qu’Un avec Dieu-le-Père, c'est-à-dire enfin l’Eglise ‘câtholique’ de
chasteté absolue, chasteté non pas seulement sexuelle comme elle est encore de
rigueur dans les vœux prononcés par les prêtres, pas seulement spirituelle par
l’exercice de la lecture des textes saints mais surtout dans sa conduite
elle-même, dans les faits eux-mêmes, dans les actes de tous les jours, dans des
choix aussi simples et fondamentaux que ceux de l’alimentation elle-même qui
implique évidemment ce Devoir de fidélité avec le Christ lui-même, c'est-à-dire
d’être à la hauteur de son sacrifice et de son amour et de respect du vivant et
des vivants, de son hymne à la vie sous toutes ses formes à la fois les plus
poétiques, mais également avec sa politique ontologique miraculeuse dont il a su
toujours faire preuve : ramener à la vie les égarés, éviter de faire le mal de
toutes les façons possibles, en pensée mais surtout en action en montrant par
l’exemple que l’on pouvait se conduire dans la vie à l’inverse du loup, du lion,
du chacal, du renard, bref de tous les prédateurs, l’homme n’ayant jamais été
pour le Christ et pour Dieu un prédateur mais un possible frère, c'est-à-dire
quelqu’un qui domine toute ses pulsions animales et peut aider l’autre avec
amour, donc évite toujours de faire ce mal dont la source même est aujourd’hui
évidente : ce mal qui vient de ce que des imbéciles, des illettrés, des
personnes qui ne savent même pas réfléchir un tout petit peu par elles-mêmes,
trop contentes de toucher des subventions agricoles pour vivre, ont continué à
les encaisser pour poursuivre leur imposture, continuer de commettre
l’irrémédiable et l’irréparable sur les plantes elles-mêmes, ne serait-ce que
sur les racines d’une plante aussi précieuse que peut-être le simple blé, sur
les racines des céréales, sur de simples êtres capables évidemment de souffrir
de cela et qui ont par conséquent et logiquement le droit à cette compassion ou
en tout cas à la compassion ontologique du Christ et de ses serviteurs ! Cet
accent circonflexe sur le mot de « câtholique » qui nous semble un jour devoir
être envisagé nécessairement en français pour lever cette ambiguïté grossière
dont nous avons parlé plus haut et qui enfin devrait permettre aux hommes, aux
lettrés en français de voir une véritable différence avec les origines de départ
du mot « cat-holique », celui d’une époque où les serviteurs de cette Eglise ont
dû s’abaisser, par compromis, avec certains serviteurs des puissances des
ténèbres en allant jusqu’à manger et à prôner le pain fabriqué à base de farine
céréalière, le pain de la Mort, et en partageant avec ce pain qui plus est de la
viande et du poisson, quelque fois même de l’agneau alors qu’était représenté
partout la figure du Christ comme celui de l’agneau sauveur, ou même aussi comme
l’image d’un poisson (non
pas pour qu’on le partage à table et le dévore après l’avoir fait griller, non
pas !). Nous osons
enfin espérer que par amour pour lui les serviteurs de l’Eglise comprendront
enfin qu’il faut à jamais irrémédiablement renoncer à se couvrir (et cela, à la longue, donne
à tous les véritables éveillés l’impression d’une hypocrisie de l’Eglise dans le
domaine alimentaire)
précisément du sang de cet agneau : le Christ Sauveur, en continuant à se
conduire de cette si deshumaine façon qui consiste à manger de la viande ou du
poisson, car en mangeant de l’un et de l’autre comme du pain fabriqué à base de
céréales cette Eglise catholique d’aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation
et des transports alimentaire se couvre de honte comme cet ogre dont nous avons
parlé au début qui ne comprend pas que cette première partie du repas est à
jamais celle des oubliettes, car non contente de se pardonner à elle-même ou à
ses fidèles leurs péchés en pratiquant un rituel ancestral en mémoire de Celui
qui est venu (et qui a
dit autrefois de le faire en mémoire de Lui),
les serviteurs de cette église ayant renoncé à réactualiser, à replacer l’Eglise
catholique d’aujourd’hui dans le temps d’aujourd’hui, et en persistant à la
placer dans le contexte de cette époque révolue de sa venue, c'est-à-dire en
renonçant à l’adapter à notre époque, un temps qui est le temps de l’information
extrêmement rapide, le temps de notre civilisation de la communication
internationale en temps réel, le temps de la possible réalisation effective du
Paradis sur terre ou même le temps d’Atlantide ressuscitée,
(le temps de Walhalla ou
d’Eldorado), le temps
de l’âge d’or enfin atteint par cette civilisation à jamais, puisque enfin il
est possible de s’alimenter sans faire aucun mal du tout et que cela devrait
combler l’Eglise du Christ de bonheur, puisqu’il est enfin possible aussi de ne
plus déraciner des arbres pour faire de la pâte à papier
(Internet et la lecture sur ordinateurs étant l’alternative ainsi que le papier
plastique),
puisqu’enfin le bois n’est plus de mise ni pour les fenêtres, ni pour les
planchers grâce aux alternatives que sont le marbre, le carrelage, les planches
d’aluminium ou les plastiques, donc qu’il est enfin d’actualité que l’Eglise
cesse de persister dans l’erreur, une Eglise Catholique se rendant coupable de
ne plus comprendre le Christ aujourd’hui comme à l’époque de Saint-François et
même de comprendre la raison de la venue sur terre du Christ puisqu’elle semble
vouloir poursuivre dans son alimentation même toute simple les choix d’autrefois
destinés à tromper les méchants et qui contreviennent aujourd’hui à l’Ethique,
mais aussi à la Logique, mais aussi à notre époque par conséquent à la Vérité
elle-même en se nourrissant à chaque fois de mets qui sont la source même du
péché ou des fautes dont le Christ nous a sauvé
– en d’autres terme, si
l’Eglise ne se réforme pas dans le sens indiqué ici elle est condamnée à mort
ayant une fois de plus fait preuve d’obscurantisme à l’une des époques les plus
belles et les plus lumineuses de tous les temps, la nôtre, n’ayant pas compris
cette nécessité de manger un pain quotidien vraiment exempt de méchanceté -.
Et si le Christ a accepté ainsi de mourir il y a 2000 ans ce n’est pas pour que
ses meilleurs serviteurs le couvrent à son tour de ridicule en continuant à se
conduire de cette impropre façon, qu’il soit Pape, cardinaux, évêques ou simples
prélats car aujourd’hui certaines mauvaises langues peuvent avoir raison de
penser, en langue française, que le mot catholique a au pire, avec ce début de
ce mot, sans accent circonflexe, en commun avec le mot trop vulgaire que l’on
sait et cité ci-dessus, une ambiguïté qui n’en ai pas vraiment une[128]
dans la mesure aussi où elle a perdu toute sa crédibilité vis-à-vis de religions
aussi sainement radicales avec le mal que celles des tibétains, dont à l’heure
de la mondialisation l’abominable calvaire dû à l’existence des persécuteurs et
des bourreaux que l’on sait est connus de tous et qui par le choix ancestral
presque aussi radical que le mien (V+ puisque notre époque le permet) n’offrent
presque plus aucune prise au ‘mal’, sous toutes ses formes, car ces responsables
des religions bouddhiques ont compris de bien belle lurette que le fondement de
tous les problèmes humain résidait précisément dans l’élémentaire choix
alimentaire de nourriture et qu’il induit le devenir d’homme, de possible
éveillé. Enfin cela s’avère, à l’heure de la mondialisation vraiment nécessaire
de ne pas paraître au moins vis-à-vis des religions concurrentes, si vous me le
permettez, plus « mauvaise » que celles-ci qui dans leurs pratiques quotidienne
montrent depuis longtemps l’exemple à suivre même s’ils ne sont pas aussi
extrémiste que moi bien que je sois persuadé qu’un jour l’extrémité où je parais
être pour certain sera la seule base minimum de conception humaine possible. De
même que les camps de concentration pour des êtres humains adorables ont montrés
aux hommes qu’il faut lutter toujours contre l’injustice et contre la méchanceté
et que cette erreur historique a produit par juste retour de boomerang la
salutaire création de l’Europe, nous espérons que les hommes voudront enfin
comprendre qu’il faut cesser de mettre en prison, de torturer en camp de
concentration, d’utiliser les fours crématoires que sont les fours des ménagères
dans les cuisines modernes qui rôtissent des animaux innocents ou des bulbes ou
racines de plantes adorables sous prétexte que ces ménagères n’ont pas vue que
les temps avaient changés et qu’elles n’ont pas voulues, par manque de cœur, en
ogresse, comme l’Eglise catholique, sans accent circonflexe, comprendre les
raisons d’être de ces deux parties du repas de fêtes, qui, vous l’avez à la
longue compris, serait comme repas quotidiens aujourd’hui largement suffisant
décliné dans sa seconde partie du repas, c'est-à-dire la partie Végétarienne ou
V+. Permettez-nous d’oser ici une prophétie : l’invasion du sacro-saint Tibet
par les chinois ne va avoir pour conséquence que de faire de la terre entière le
Tibet, un Tibet certes toujours respectueux des cheminements individuels et des
différences de cultures et de langues
(mais
un Tibet du moins dans les futurs pratiques alimentaires des hommes de la terre)
par la simple loi du retour
du boomerang et cela a plus ou moins long terme car la conduite chinoise
de l’époque de l’invasion du Tibet a été celle d’impitoyables voyous, de
bandits, de menteurs, de violeurs, de vandales, d’assassins, de blasphémateurs,
d’êtres irrespectueux de la vie, indignes donc d’être infréquentés dans tous les
temps. Ils se sont conduit d’une façon aussi « misérable » que la conduite des
nazis pendant la seconde guerre mondiale ou que certains communistes de l’ex
URRS, car en poursuivant sans respect les justes, ou en mettant à bas des
coutumes aussi anciennes que celle des Tibétains, ces envahisseurs ont cherchés
à nier l’homme dans ce qu’il avait de plus beau : son cœur, sa résistance au mal
et à travers cette négation de l’homme ils ont chercher à nier l’Immense
Architecte et Cinéaste de l’Univers, c'est-à-dire Dieu lui-même ne faisant qu’un
avec le Christ qui s’était fait homme, donc ils ont voulu nier la Bible
elle-même en apportant les coutumes sacrilèges de ces incultes militaires
chinois communistes-carnivores de surcroît dans un pays non-violent qui refusait
de faire couler le sang sous toutes ses formes depuis si longtemps, les
responsables de ces régions du monde ayant depuis des temps immémoriaux cherchés
chacun d’eux à vaincre le mal en eux-mêmes. Ces envahisseurs maoïstes ont commis
pire que tous les blasphèmes du monde réunis mais en faisant cela à l’échelle
des temps de la Création, ils n’auront en fait commis que cette petite grossière
erreur de parcours aussi insignifiante que l’a été le microbe du nazisme dans
l’histoire de l’humanité car en fait l’(H)Europe aujourd’hui existe bel et bien
dans les faits, née des cendres même de cette doctrine immonde et mensongère du
nazisme comme de celle du communisme, donc nous pensons logiquement que
paradoxalement l’erreur historique du maoïsme va conduire à d’une certaine façon
la tibétisation du monde qui est en cours. Bien sûr il faut se garder de la
généralisation de nos propos et nous sommes persuadés qu’il existe de bons
chinois et qu’ils ont très certainement le droit malgré ce que leur gouvernement
a fait de retrouver le Paradis car il a toujours été sur terre ce pays
d’Eldorado, devant nos yeux, il est celui d’un monde laitier de fruits et de
légumes provenant de toutes les parties du monde, de la Nature que les hommes
auront enfin à cœur de protéger, de transformer dans le sens évident d’une
perpétuelle éradication de la cruauté. Cette « erreur » maoïste, comme l’erreur
nazie, comme l’erreur d’un polpot ou l’erreur autrefois Turque en Arménie, ou
les erreurs génocidaires slaves ou même celle en Afrique entre les Tutsies et
les Hutus au Rwanda et au Burundi, ces erreurs, comme nos simples erreurs nous
apprennent à ne plus en commettre car elles toujours issues du manque
d’amour que l’on éprouve envers les autres. Nous espérons qu’enfin elle vont
produire évidemment l’inverse de ce qu’elles escomptaient c'est-à-dire en fait
permettre la réalisation de ce quelles ont toujours cherchées à combattre
c'est-à-dire celle d’un très vieux rêve de l’homme s’étant aussi incarné dans un
très ancien spectacle de marionnettes de la Chine très ancienne, celle d’avant
le communisme, celle qui respectait le Tibet comme le lieu le plus exemplaire du
spirituel que la civilisation chinoise se devait d’atteindre[129].
C’est dans cet esprit que nous proposons ici à l’Eglise , l’objectif sain
d’acquérir enfin ce petit signe de noblesse par cet accent circonflexe retrouvé
au mot de « catholique » en prenant la décision, peut-être collégiale de changer
quand cela est possible son alimentation quotidienne dans le sens de ce projet
enchanteur de l’«arbre à pain» qui pourrait permettre d’envisager dans un délais
propre à réaliser une telle métamorphose à l’échelle mondiale
(métamorphose en adéquation
avec notre époque) la
généralisation de ce nouveau besoin de cette farine éthique, dans la mesure où
le Pape lui-même et ses serviteurs nous feraient l’honneur de prendre à leur
compte cette réflexion et cette démonstration de cette urgente nécessité de
transformer notre alimentation quotidienne sur ce point aussi simple que notre
pain quotidien[130]
ainsi qu’avec cette « chapelure » de « châtaigne », ce pain si nécessaire
aujourd’hui de l’ «arbre à pain», comme l’huile des olives de l’«arbre à huile»
a heureusement triomphé de la plupart des autres huiles existantes car elle est
très courante en Italie, pays de collines sylvestres et de petites montagnes[131],
c'est-à-dire ce pain qui ne fait aucune victime innocente chez les plantes
elles-mêmes dont il est le produit).
Enfin il est temps de
reconnaître qu’elles, les plantes, toutes les plantes ont évidemment le droit
d’être protégées, innocentes qu’elles sont, non seulement par les Etats ou les
organisations non gouvernementales, mais c’est l’occasion qu’une structure aussi
complexe que l’Eglise, une structure d’hommes de bonne volonté qui de plus est
hiérarchisée puisse enfin l’adopter pour espérer pouvoir avoir encore de la
crédibilité dans 1000 ans encore et peut-être plus. Cette Église doit dès
aujourd’hui changer dans ce sens et donner l’exemple ne serait-ce que seulement
sur des tous petit points aussi essentiel et finalement très important demain
que celui de montrer l’exemple de ce qu’il faut manger comme pain quotidien qui
doit être effectivement le pain de la Vie et peut-être de la vie Eternelle, le
pain de la pureté des origines
(androgynes comme Dieu qui
est par ailleurs d’autres choses encore)
enfin retrouvées, le pain le la possible « fin absolue de Satan !
Ici à ce point de ce synopsis
pour ce scénario d’un demain qui chante nous voulons et devons rendre, à César
ce qui est à César : si le Christ n’avait pas eu, à notre époque la chance de ne
faire qu’un avec tous la lignée ininterrompue des bouddhas et de descendre
lui-même jusqu’en Enfer même pour comprendre où résidait le problème, en se
glissant à l’intérieur même de la peau de Satan, à l’insu même de Satan
lui-même, et essayant depuis ce jour là de sortir Satan à jamais de sa fatale et
détestable ornière, contre lui-même, il n’y aurait pas aujourd’hui l’existence
de ce texte de scénario fondateur peut-être des prochains millénaires, étant
donné qu’Il, le Christ, c’est bien connu, a tenté et a réussi à maîtriser depuis
l’injuste sacrifice dont Il a été la victime cette bête immonde, en tout cas
depuis près de deux mille ans, avec l’aide de ses serviteurs, mais n’avait pas
pourtant, nous l’avons vu, réussi à la détruire complètement, puisque siècle
après siècle, celle-ci
(la bête immonde)
revenait sous une autre forme, changeant de tête au gouvernail de la Mort. Grâce
à Sa venue, tous les empereurs successifs à ceux qui existaient avant Sa venue,
liés qu’ils étaient à l’existence de la Mort, de Satan, ont dû faire au moins
semblant de croire à l’utilité de la venue du Messie, de sa mission, prélude à
son retour pour nous débarrasser de la Mort à jamais !
Par conséquent cet accent
circonflexe en français sur le mot de « catholique » doit être mérité par une
réforme, une refonte en profondeur de toute l’Eglise elle-même à l’heure de la
mondialisation des échanges commerciaux, mais surtout à l’heure d’Internet, et
encore à l’heure de la prochaine étape de l’humanité : l’universe(l)lisation car
l’Eglise, comme chaque individu, devront prendre ce qu’il y a de meilleur, de
plus droit comme façon de s’alimenter là où cela s’est avéré la bonne solution,
sans sang verser, c'est-à-dire par exemple en Corse, pour parler d’une région
proche aujourd’hui de celle du Vatican. L’Église devra faire sienne les coutumes
plus lointaines végétariennes, celles de l’Inde ou du Tibet bouddhique
exemplaire qui a réussi à tenir des centaines d’années avec cette tradition
alimentaire sans avoir besoin de « mordre » pour cela quiconque ou de morde le
moins possible même pour se défendre, car ces coutumes sont celles partagées par
des pratiques non-violentes (donc
pas de mot « mordicus » ici, pas de sang!)
et qui offrent à tous les cardinaux, tous les évêques, tous les prêtres
d’aujourd’hui de la religion chrétienne l’exemple même de ce qu’il faut vraiment
envisager de faire dans sa foi si l’on cherche à suivre aujourd’hui les pas de
Jésus Christ, puisque les végétariens
(ou V+ comme nous même)
ne s’abaissent jamais à commettre aucun mal de quelques façon que cela soit en
commençant dans leur simple alimentation quotidienne.
Et c’est bien de ce mal que
le Christ il y a 2000 ans nous a sauvé et pour lequel il a souffert en nous en
délivrant à jamais et dans tous les temps. C’est pourquoi ici, afin de lui en
être reconnaissant et par une fidélité normale vis-à-vis de son acte salutaire
et sans lequel peut-être nous ne serions pas ici entrain d’avoir la chance
d’écrire, avec nos mains et nos propres doigts, en tapant sur les touches de ce
clavier relié à ce merveilleux ordinateur miroir de concepts - qui comble enfin tous les
espoirs de l’écriture de la façon la plus aisée possible (et sans trop faire de
fautes d’orthographes),
c'est-à-dire pour le modeste et apprenti cinéaste vidéaste que je m’efforce
d’être, comme on monte aussi les images grâce à ce même ordinateur, les unes
accolées aux autres grâce à ce copier/coller plus que magique qui
facilite grandement toutes ces opérations.
Ce Christ par conséquent qui, s’il revenait aujourd’hui et s’il s’exprimait
aujourd’hui comme il l’a fait à l’époque avec l’intelligence que l’on sait,
c'est-à-dire en s’entourant de disciples comme un pharaon, puisqu’il avait eu la
chance, (provenant
d’une autre erreur, celle d’Hérode, que l’on sait de devoir immigrer),
d’aller en Egypte enfant à cause de cette erreur commise, de la cruauté de
l’absurde imbécillité de ce criminel d’Hérode
(sorte de Saddam Hussein
avant la lettre ayant commis lui aussi parmi les erreurs que l’on sait –
invasion du Koweit
– l’erreur qui lui a été fatale en cherchant à utiliser des
armes chimiques interdites depuis la fin de la seconde guerre mondiale dans tous
les traités internationaux, erreur aussi fatale celle de mao tsé tung en Chine,
envahissant le Tibet de ceux qui cherchent à massacrer des enfants innocents),
offrant à cause de cette erreur[132]
ainsi au Christ de ce fait la possibilité de comprendre ce que pouvait et devait
être un véritable pharaon en ce pays d’Egypte du début de ce premier millénaire
où autrefois les purs jamais ne faisaient du mal à un animal, ou autrefois les
purs révéraient la vache sacrée, et en étant lui le Christ, là-bas, le fils de
Dieu sauvé par les anges venus prévenir Joseph en rêve de la boucherie que
préparait ce misérable hérode, c’est à dire en comprenant alors l’Univers comme
seul Dieu pouvait le comprendre et en entretenant avec Dieu un dialogue
constant, c'est-à-dire avec ce désir permanent d’aimer les autres de les aimer
comme s’ils étaient tous une partie de lui-même, ce qui était vrai et que
malheureusement plus tard certains romains n’ont pas réussi à comprendre en le
conduisant injustement à la crucifixion comme un vulgaire assassin ou un
terroriste, ainsi que certaines personnes du peuple des juifs à l’esprit
changeant comme des girouettes
(je parle ici de ceux qui
ont trahi Jésus et non du peuple d’Israël en entier qui n’a rien à voir avec
ceux-là, car il est évident que tous les bons juifs, les vrais juifs sont contre
les injustices. Ils avaient compris de longues dates et même attendus la venue
de ce Sauveur qui depuis des millénaires avait été annoncé dans les écritures
car effectivement par Lui, avec Lui et en Lui devait s’achever un temps, celui
du règne des empereurs ignorants, des empereurs avides, des empereurs égoïstes,
des empereurs malhonnêtes, des empereurs satanique, car par Lui, avec Lui et en
Lui l’humanité pourrait un jour déraciner le mal dans tous les temps jusqu’à
l’incarnation de Dieu sur terre, c'est-à-dire du personnage de mon scénario qui
s’exprime ici par notre intermédiaire d’auteur pour le « bien » de tous les
Univers et dans le seul et unique désir dans tous les temps de ne servir que la
logique même des paroles du Christ lui-même désintéressé et en même temps
intéressé à ce que l’humanité comprenne enfin l’urgence de changer de coutume
également sur ce point aussi simple et aussi basique que celui du « pain »
quotidien qu’elle consomme, puisque cela a des incidences sur les siècles à
venir, sur les terres à libérer pour des cultures enfin saines et respectueuses
des plantes, pour permettre aux générations qui arrivent de trouver leur place
dans un monde plus conforme à la Vérité même de la parole du Christ qui par son
propre sacrifice et sa propre souffrance il y a 2000 ans a permis à l’humanité
de ne plus jamais avoir à envisager de faire un quelconque sacrifice humain,
animal ou même végétal un jour dans la mesure où Il n’était que bonté, qu’amour
du prochain que pur esprit dans un corps d’homme capable d’être et de vivre
aussi dans plusieurs dimensions, par conséquent de se projeter jusqu’à ce jour
où il nous ferait écrire ces lignes de l’intérieur dans sa stricte et
ontologique obédience pour le Salut du Monde et la possibilité de l’envisager
sereinement encore pendant de très long siècles en donnant à tous de quoi manger). Par
conséquent cet accent circonflexe sur le « a » de câtholique n’est pas seulement
un jeu de l’esprit ou une ineptie d’un enfant gâté, nous-mêmes, qui souhaite que
ce cadeau lui soit un jour fait par les représentants de l’Eglise rénovée, enfin
un peu plus consciente, parce qu’il s’est lui-même privé de viande et de poisson
et qu’il commence au bout de 15 ans à se priver de végétaux provenant de bulbes
ou de racines, ayant trouvé à notre époque enfin toutes les alternatives à la
cruauté alimentaire dans les magasins ou au marché car ce pourrait être
une réalité pour les actes des individus responsables et donnant l’exemple de ce
qu’il faut faire, cette Eglise elle-même concernée par la responsabilité qu’elle
peut avoir dans le sens du monde à venir, à tracer pour cette perspective enfin
conforme avec l’enseignement du Christ, mais aussi nous l’espérons par/chez les
différents responsables des politiques agricoles communes en Europe ou ailleurs.
Cela a de plus un véritable sens comme ces simples ‘sens’ que les rites de
l’Eglise sont capables de faire croire ou de générer dans les mises en scène que
sont les messes, à l’intérieur de ces édifices somptueux élevés à la gloire de
Dieu et du Christ fait homme par les efforts des générations passée et
présentes. Ces mises en scène pourraient acquérir enfin un véritable sens si
elles étaient enfin faites non avec le pain de la Mort
(le pain issu du blé
déraciné) partagé
entre les fidèles, mais avec le pain de Vie, le pain éternel, celui de la
châtaigne, celui de l’« arbre à pain », celui du « véritable corps du Christ »,
cet arbre Sauveur, cet arbre dont le Christ ressuscité a fait aujourd’hui à
travers ce synopsis son cheval de bataille, pour permettre aux hommes, enfin à
tous les hommes de manger non en insultant la Vie, comme elle le fait encore
maintenant en mangeant le pain d’origine céréalière, mais en hommage véritable à
la Vie elle-même et à Dieu lui-même. Par conséquent en ce qui nous concerne nous
n’irons plus jamais communier de notre vie tant que le pain même de l’Eglise
continuera à sentir la main du Diable ou son souffre ou sa stupidité ontologique
d’imbécile fini, la main de Satan puisque sans son entremise et sans sa
stupidité et bêtise absolue ce pain de mort, le pain actuel, le pain provenant
des céréales dont les racines sont meurtries, dont la plante souffre ne serait
pas si ce n’est par l’abomination de l’existence de la Mort responsable de ce
misérable « carnage » des plantes et qu’on ne peut plus imputer non plus à sa
charge puisque c’est elle aussi ce soir qui de concert avec les autres
personnage de Dieu et du Christ - descendu aux enfers - se refuse à son tour à
jamais (nous pouvons
le faire, nous sommes ici en littérature ou en cinéma, les scénarii[s] permettent
de travailler avec des personnages et d’envisager toutes les situations)
de perpétrer malignement ces massacres ayant enfin pris conscience qu’une
alternative existait vraiment pour renouveler la base même de l’alimentation,
cette alternative qui nous est offerte par l’existence de « arbre à pain »,
beaucoup plus profitable à court, moyen et long terme et beaucoup moins
fatigante culture que la culture céréalière instrumentalisé par la Mort et la
nécessité de très coûteuses moissonneuses batteuses déchirant, arrachant la Vie
après avoir moissonné et en s’en moquant d’une façon aussi privé de sentiments
humains que peut-être l’échafaud lui-même, ce que la Mort elle-même ne veut
plus, compte tenu du fait qu’elle n’aspire plus dans ce projet de scénario que
nous ébauchons qu’à être sauvée par le Christ et par Dieu et à se métamorphoser
enfin dans l’inverse d’elle-même à jamais, et parce qu’elle ne veut plus qu’on
dise qu’elle est si stupide, si méchante et si minable surtout, car elle
aimerait qu’on puisse dire qu’elle a elle aussi un véritable cœur tout en or et
qu’elle pense à toutes les créations de Dieu qu’elle aime enfin et à leurs
métamorphoses et peut-être souhaiterait-elle que Dieu enfin lui pardonne d’avoir
fait tant de mal au monde, à travers son incarnation en Prince des Enfers,
allias Satan, tant fait souffrir à cause de sa mauvaise volonté à se montrer
intelligente et juste. Nous pensons que la mort veut aujourd’hui enfin se
refuser d’être utilisée à ce jeu dégoûtant car toujours, toujours il existe des
alternatives à son utilisation, à l’utilisation de la mort si l’homme voulait
seulement utiliser l’intelligence dont il est capable pour enfin gouverner le
monde sainement, et cela nous rappelle soudain le merveilleux et si essentiel
film d’Ingmar Bergman Le septième sceaux
(et
dont personne au monde ne peut à jamais se passer pour la compréhension de notre
monde),
la
mort n’étant jamais
arrivé à censurer cet Immense Cinéaste d’aucune façon, lui ayant permis, malgré
elle et contre elle-même de fabriquer tous les films malgré son existence avérée
d’enquiquineuse
(ou
peut-être plus d’emmerdeuse) et ici
dans le mauvais sens du terme car sa merde sent la stupidité depuis toujours,
c'est-à-dire sa cruauté, c'est-à-dire cette mort qui sent aussi mauvais que le
sang et la chair d’animaux et de plantes à bulbes ou à racine broyées et
déchiqueté par les dents, digérée par les corps des homme et par là même
sacrifiées à cause de sa soi-disante existence et du fait qu’elle ne pouvait pas
comprendre, la Mort, jusqu’à aujourd’hui qu’il existe ces innombrables
alternatives à la cruauté quand on a la chance d’avoir un cerveau, un véritable
cœur, un peu de compassion et un peu de foi dans ce Christ Sauveur qui a montré
évidemment la voie en la matière et qui par son sacrifice d’entant a
permis qu’elle soit vaincue, elle la Mort, elle-même, il y a 2000 ans et dans
tous les temps ! Par conséquent le chevalier du film de Bergman au lieu de
combattre la Mort avec cette partie d’échecs infernale et de croire qu’elle
était contre lui aurait dû faire comme nous qui l’avons compris enfant en voyant
précisément ce film là, le Septième sceau, c'est-à-dire en ayant compris
qu’il nous fallait la tromper en nous introduisant en elle après avoir eu la
certitude de ne faire qu’un avec le Christ et la lignée ininterrompue des
bouddhas, donc dans le Mort elle-même, pour la convertir elle-même tout
doucement, piano piano
(doucement),
petit à petit
(pour reprendre ici le
titre d’un autre admirable film de Jean Rouch)
de l’intérieur même de sa carapace infernale et l’amener malgré elle à devenir
l’inverse même d’elle-même et cela dans tous les temps à venir, au risque
d’avoir commis pour cela un petit péché d’orgueil qui j’espère sera bien
pardonnable par Dieu !
Ce pain qui ne pourra se
répandre comme solutions à l’ensemble de tous les maux dont la terre souffre
aujourd’hui que patiemment piano piano et puisque nous sommes européens
aujourd’hui,
à l’heure de l’(h)Europe
et qu’il est aujourd’hui possible d’employer une expression italienne dans un
texte français, j’ajouterai ici le proverbe italien chi va piano va sano e va
lontano (« qui
va doucement - va petit à petit
(piano),
va sainement et va
(ira) loin)
! Ou encore pour travailler le contenu et les lettres du mot « pain », un peu
comme au jeu du scrabble
- mais en m’autorisant à piocher
quelques lettres en plus - :
« Piano pain Chop(a)in ![133]
et
[134].
Un pain qui est donc assurément le seul « bon » et sain pain dont nous soyons
sûr de l’existence et ici, en ouvrant une parenthèse, il m’apparaît sou-‘dain’,
en osant écrire ainsi le mot de « soudain » car il s’impose écrit comme cela à
cause des mots : « sain » et « pain », ; « sou -‘dain’ » qui ne diffère dans les
deux cas principaux de « pain » et « sain » que par une seule lettre, la
première : (p)ain,
(s)ain,
comme si pour être « sou-‘dain’-ement » « sain » il fallait passer par ce
« pain », la lettre ‘s’ étant une lettre placée après la lettre ‘p’ dans
l’alphabet – sans
parler de la place du ‘d’ dans le mot sou-‘dain’ situé elle au début de
l’alphabet - et que serait le sens du mot
de « surdain » ici par rapport à soudain ? –
lettre ‘d’ en tout cas qui est proche d’un « commencement », d’un « ‘d’ébut »
comme si dans l’histoire du monde pour que « soudain » le « pain » devienne
véritablement « sain », il faille attendre la fin de l’alphabet à cause du ‘p’
et du ‘s’ placés à la presque terminaison de l’alphabet lui-même, donc en
extrapolant la fin d’un temps, pour que ce « pain » est l’évidence du « sain ».
« Soudain pain sain » devient
une expression qui en trois mots nous permet de nous rapprocher de l’alpha et de
l’oméga, du début et de la fin de l’alphabet
- peut-être ici du Paradis
retrouvé dans la mesure où il a été perdu par ‘cer-‘t’ains’ -
en écrivant ici le mot ‘certain’ de cette façon logique par rapport au
propos développé ici -
puisque le ‘d’ de ‘sou‘d’ain’, situé au début de l’alphabet et précédé du
préfixe ‘sou’ devient, dans le rythme de la scansion verbale le ‘p’ de ‘pain’
qui tel un ricochet se conclue dans le mot ‘sain’ de la fin de cette
expression : « Soudain pain sain »
(proposition
qui voudrait dire plus clairement : que les hommes atteignent enfin (soudain)
« le chant du pain de châtaigne » fabriqué avec la farine de l’«arbre à pain» :
le châtaignier !).
Et nous faisons cette découverte ici dans les hiéroglyphes même des mots de la
langue française
(c'est-à-dire dans le dessin lui-même de l'écriture de la langue française, sa
représentation en lettres écrites à partir du son employé pour dire oralement
les mots de « sou-dain, de « pain » et de « sain »)
sans doute à dessein car le mot « pain » provenant enfin de la farine de
châtaigne est évidemment un « pain sain » par excellence et dont les éléments de
base, les châtaignes peuvent être cueillies de plus à la « main », donc nous
osons dire ici : sou-dain
(soudain)
(à
la)
main pain sain (de
l’«arbre à pain»)
certain et cette santé que ce pain nous procure l’est évidemment cert-ain-ement
sur tous les plans, (y
compris sur celui de l'éthique)
donc ici s’impose l’expression: « soudain main
(maints)
pains sain(t)s certains
», ou mieux encore « à la main soudain maints pains saints certains » et nous
découvrons « sou-dain », si j’ose dire, que la lettre ‘t’ de notre alphabet a sa
raison d’être dans le mot de « saint » car elle ressemble un peu par sa forme
même à la croix du Christ ; elle arrive dans l’écriture même d’un mot
(comme
dans le mot « sain(t) »)
comme une manifestation même de l’Ethique et du saint Esprit parachevant le
concept de « sain » en « saint »
(le mot ‘concept’ lui-même
étant un mot qui comprend le mot ‘concep’+ la lettre ‘t’, ce qui semble
confirmer pour ce mot de concep‘t’ cette ébauche de théorie (dans « ‘t’héorie » le
‘t’ du mot « ‘t’héorie » qui semble aussi confirmer la règle que je suis en
train de découvrir peu à peu autour de la raison d’être de ce ‘t’ dans notre
langue qui désigne par conséquent un possible rappel de la croix du Chris‘t’ (comme si aussi ce
dernier ‘t’ au mot « Chris‘t’ » parlait déjà dans le nom même de Jésus de la
croix avant sa résurrection)
puisque cette ‘t’héorie prend appui sur la graphie qui serait générée par
l’existence d’un possible transcendantal[135], dans ce cas le
signifiant « sain » devenant évidemment sain+‘t’ : « saint »).
Nous croyons donc que l’« éthique » se manifeste d’une certaine façon dans
l’écriture de la langue elle-même et s’impose dans la graphie des mots comme
dans ce cas par l’existence précisément de ce ‘t’ comme une raison d’être de
caractère spirituel du sens d’ un mot, qui parce qu’il désigne ici un hymne à la
Vie, sous le signe d’un pain enfin « juste » et « bon » et « sain » devient par
voie de conséquence intrinsèquement « saint »[136]
et bien sûr aussi précieux que le « sein » maternel nourrissant, donc nous
pouvons dire : « le pain saint » s’étant substitué au sein maternel car il
est impossible en français de ne pas créer cette simple analogie de sons entre
le mot « sain » et le mot « saint » et le mot « sein » comme si bien que
provenant de mots différents en latin : « sanus », « sanctus » et « senus » eux
aussi découlaient les uns des autres à cause de leur proximité de sens car il
est vrai que donner le sein est chose saine pour l’enfant
(surtout si la mère n’a pas
produit ce lait en mangeant de la viande ou du poisson ou du pain de céréales)
et que sans doute c’est en partant de « senus » que l’on est arrivé à « sanus »
à moins que ce soit l’inverse dans l’invention des mots car l’un n’allait pas
sans l’autre, et si l’on suit l’ordre des lettres de l’alphabet ce dût être
logiquement « sanus » en premier, puis « senus », enfin « sinus », « sonus »,
« sunus » et enfin « synus ». Et nous voyons ici que les mots se forgent assez
facilement par la logique et le remplacement des voyelles et qu’en refaisant le
chemin nous trouvons la méthode qui autrefois a été employée pour les inventer.
En tout cas les anciens ont pensé que les sons approchant et les dérivés vocaux
(issus des voyelles)
avaient à voir entre eux : que le « sain » était proche du « sein » et que ce
concept engendrait le concept de courbe sinus-oïdale
(c'est-à-dire aussi celui du
lieu où l’on respire, les « sinus », liés à la santé par conséquent, au sain),
et que le « sain », le « sein », les « sinus » avait avoir avec le concept de
« son » (sonus)
– d’autant plus qu’aujourd’hui on parle de la courbe sinusoïdale des sons, et
que tout ces concepts proches les uns des autres avaient avoir avec le mot
« fils » (« sunus »
que l’on retrouve dans la langue indoeuropéenne à la base du concept de
« fils ») ce qui a
donné comme on le sait plus tard « sun » en anglais « fils » et « soleil » à la
fois, c’est-à-dire, en un seul mot, un être qui est « sain » à la naissance par
nature, qui respire des « sinus » ou « synus » dont tout est courbe sinusoïdale,
qui a besoin du « sein » maternel
(exemple même d’une courbe
admirable, celle du sein)
et dont les « sons » sont logiquement « sains » car c’est aussi par
l’oreille que l’on détermine la sincérité, la vérité, la santé « sanus » -
« sani » de son « fils », de son « soleil » comme si enfn pour ouvrir en
concluant le « ct » introduit au milieu de « sanus » pour faire « sanctus »
portait lui aussi la marque de ce « t » lié à la croix du Chris‘t’, le ‘c’‘t’ du
début ‘c’ et le ‘t’ de la fin du mot ‘C’hris‘t’, descendu du ciel dans le mot
« sanus » pour rendre ce « sanus » là sanctifié par la venue du Christ,
c'est-à-dire par le ‘ct’ rendant le mot « sanus » encore plus sain(ct) ;
un ‘t’ et un ‘c’ que l’on trouvera comme les formes simple des principes
architecturaux, c'est-à-dire en référence à la verticalité, à l’horizontalité
par l’intermédiaire de la lettre ‘t’ mais aussi à la circonférence lié au ‘c’
(qui se retrouve
d’ailleurs dans ce mot de ‘cir-(que)-conférence’)
pour rappeler la forme des premiers théâtres en forme de ‘c’ avant qu’ils ne
deviennent rond ou ovale comme au
Colisée à Rome ou aux arènes
de Nîmes, offrant ainsi cette concrétisation de l’architecture à
cette lettre magique ‘o’, tout à la fois, aussi bien que centre, vacuité mais
existant aussi dans le mot « Deo » ou même dans le mot « video »,
mais aussi, bien sûr, simple anneau[137],
cette lettre « o » qui comme le rappelle Molière dans Le Bourgeois
Gentilhomme se forme en faisant faire à la bouche « précisément » cette
forme du « o » : « ‘o’ ! oh ! ô que cela est admirable »… l’arche d’un pont en
miroir d’elle-même dans une eau invisible partageant en diamètre ce cercle créé.
Cette récréation était
nécessaire si l’on veut comme moi persister à croire à une possible vérité qui
existerait ontologiquement dans le toujours possible langage entre les hommes
pour les hommes ;
Fin de l’intermezzo,
de la récréation, reprenons notre sujet.
Alors que ces responsables
agricoles auraient pu libérer ainsi, par la production de farine de
châtaigniers, ces espaces dévolus aux céréales encore aujourd’hui cultivées,
pour toutes les autres cultures si nécessaires et si utiles pour tous, comme
celle des arbres fruitiers ou d’autres plantes nécessaires qui n’impliquent
jamais que l’homme s’abaisse au meurtre de celles-ci et qui laisse le soin de
décider de cela à l’invisible et aux forces élémentaires du temps, de la
chaleur, de la pluie, de la foudre, bref à la Vie elle-même !
Laissez-nous encore croire
aux fleuristes, à leur salubre raison d’être, participant de cette nécessaire
prise de conscience des citadins de la beauté et du manque qu’ils peuvent
ressentir des si nombreuses variétés des espèces de plantes existantes. Ils
permettent ainsi aux populations citadines d’être un peu en relation avec cette
nature qui leur manque tant ou même seulement d’avoir à l’esprit l’idée que l’on
se doit au respect des plantes même si on insulte dans notre pain même quotidien
l’origine même de la Vie par le choix fallacieux et catastrophique des
ingrédients de base de ce pain que nous mangeons !
Car si les fleuristes et les
jardiniers de nos plates-bandes, par leur nécessaire existence nous apprennent à
aimer en ville les productions de la nature, à les soigner et non à traiter avec
mépris ou condescendance celles-ci, ni même seulement à les déraciner mais à les
vouloir en pot, chez nous,
(car il est heureusement
toujours possible d’acquérir les plantes en pot, « non fleurs coupées »[138]
, des plantes qui peuvent ainsi durer plus longtemps donc, des plantes qui
refleuriront d’une année sur l’autre si elles sont soignées)
on trouve par exemple chez
certains ces fleuristes à la vente des épis de blé en pot et par conséquent nous
sommes ici en présence d’un paradoxe inacceptable qu’il faut relever
(qui n’est pas conforme avec
l’esprit humain cartésien que nous nous efforçons de demeurer)
un paradoxe justement de même
nature et tout aussi important à dénoncer que celui qui concerne les adultes qui
vont photographiant ou vidéographiant, menant leurs enfants pour admirer les
canards vivants voguant, nageant, batifolant dans un bassin comme celui du
jardin du Luxembourg à Paris et mangeant le soir même
(ou deux jours après ou même
la semaine suivante ou au mieux dans le mois ou l’année)
du
canard laqué dans un
restaurant asiatique !
– ils ne se sont pas rendu
compte mais d’un côté ils se sont extasiés et aiment sincèrement les canards en
question en les faisant même admirer à leur enfants qui apprennent ainsi à les
aimer et les respecter vivants recevant des miettes de pain ou navigant entre
les petits bateaux à voile,
(souvent
même en riant de voir les petits canetons qui jouant sont parvenus à se hisser à
bord des embarcations, à l’arrière de ces petits bateaux à voiles, pour naviguer
dessus comme des capitaines palmés
– j’ai moi-même eu cette chance
de les vidéographier ainsi au gouvernail à bord des dites petites embarcations
que l’on peut louer au jardin)
-
et de l’autre côté il vont,
sans même se rendre compte de l’absurdité de leur démarche, apprendre à leurs
enfants à déguster des cousins ou des parents des dits « canards » qu’ils ont
admirés ensemble, assaisonnés qu’ils sont dans les moult façons différentes de
les accommoder qu’offrent les restaurants qui les proposent en menu !
Bien que nous reconnaissions
volontiers le « bon » goût du canard laqué assaisonné de sa sauce légèrement
sucrée et brune, nous en souvenant des périodes carnivores ou omnivores de notre
vie enfantine, adolescente et étudiante, nous n’avons pu nous résoudre plus
longtemps, vers les vingt six ans à continuer à vivre dans ce paradoxe inhumain,
mensonger et infernal pour la conscience qui consiste à continuer d’une part à
nous émerveiller réellement et sincèrement jusqu’à filmer ou photographier les
dits ‘canards’ et leurs petits canetons libres et sûrs dans le bassin du
Luxembourg et dîner de canard laqué, comme ces adultes dont je parle ! Je pense
qu’il en va de même pour l’autre paradoxe que nous dénoncions et qui concerne
notre pain quotidien, nous ne pouvons continuer encore très longtemps à, d’une
part acheter du pain provenant de plantes qu’on a mise à mort, et d’autre part
offrir ces mêmes plantes en pot provenant de chez les fleuristes, en pensant
même justement que par cet achat nous ferons plaisir et qu’elles seront
heureuses chez la personne à qui nous les offriront, et peut-être qu’elles
finiront même, qui sait, par se développer suffisamment pour inciter leurs hôtes
à les rendre à la nature, replantées par une main consciencieuse dans un lieu où
elles pourront se développer encore mieux et d’autre part acheter du pain qui
signifie le massacre des cousines de ces mêmes plantes ! Il y a là un parfait
manque de simple et puérile logique et nous ne pouvons continuer à l’accepter
sans nous sentir profondément malhonnête d’une part vis-à-vis des canards que
nous photographions ou vis-à-vis des plantes de blé ayant servi, ainsi
massacrées, au pain que nous mangeons
– sans encore parler ici du
droit d’auteur que les canards comme les céréales ont de leur propre image
puisqu’ils sont photographiés
– idée que je développe plus loin.
A la fin du
Tour de
Gaule Astérix rappelle à un romain arrogant et suffisant qui par
provocation méphistophélique a été précisément à l’origine du pari de cette
épreuve du Tour de Gaule très éprouvante pour nos deux complices de
toujours (Obélix, y
compris) que la
spécialité du village gaulois est précisément la « châtaigne » quoiqu’Astérix
entende ce terme autrement et rappelle justement son sens figuré, le coup de
poing, à la dernière image de la dernière page de cette histoire !
(Voire pour cela cette
dernière planche de l’album Le Tour de Gaule d’Albert Uderzo et de
René Goscinny aux éditions du même nom, car nous n’avons pas eu encore le temps
de demander l’autorisation de reproduire cette image qui serait bienvenue ici).
Permettez-nous de proposer un
peu à la façon d’Astérix que la « châtaigne », non pas au sens figuré, mais au
sens propre, redevienne, dès que possible, la spécialité du Grand Village (H)Européen
pratiquement achevé enfin, après des millénaires de difficultés.
Car la châtaigne provient de
l’«arbre à pain», le châtaignier qui pousse et continue à pousser d’une année
sur l’autre alors que le blé, il faut l’arracher, le mettre à mort avec des
moissonneuses pour permettre d’en recueillir les graines, qui une fois traitées,
deviendront de la farine. La farine que l’on tire du blé est donc la farine de
la Mort, la farine que l’on tire de la châtaigne c’est la farine de la Vie ! Il
faudra donc choisir une fois pour toute entre l’une et l’autre et le jour venu,
ce sera bien entendu nous en formons le vœu la farine de la Vie qui devrait
triompher car l’autre, la farine céréalière ne continue à être produite qu’à
cause du retard de la course de l’humanité, retard qui existe et qui a pu
exister à cause d’une immense tendance de certains hommes à privilégier entre
autres inepties la stupidité au lieu de l’intelligence et cette farine qui est
issue de celle-ci, la farine céréalière devrait par conséquent disparaître le
jour où il y aura au moins l’équivalent en tonne produites de farine de l’«arbre
à pain», le châtaignier, pour faire ce « pain du pauvre » qui sera enfin reconnu
par tous, riches y compris comme le seul vraiment mangeable
– comme il aurait dû l’être
depuis toujours -
comme le seul pain du cœur qui est la seule richesse des hommes véritablement
riches (en fin de
compte aussi la seule véritable richesse de l’homme).
La farine de blé est peut-être claire et blanche mais il faut donc s’en méfier,
l’autre est peut-être un peu moins claire d’aspect, peut-être d’un blanc cassé
mais au moins elle est entièrement noble dans son essence ontologique et dans
chacune de ses particules les plus infimes. A moins bien sûr que l’on se mette à
cultiver enfin les céréales, ce qui viendra peut-être, souhaitons-le sans doute
lorsque la farine de l’«arbre à pain» constituera une véritable menace pour
l’agriculture traditionnelle, et que l’on cessera alors de cultiver les céréales
de cette façon outrancière et sans humanité, sans respect du vivant comme elles
le sont malheureusement à l’heure actuelle à cause des très importants besoins
de farine, aliment de base de la majorité des habitants de cette planète, mais
en respectant ces plantes et en permettant à celles-ci de refleurir d’une année
sur l’autre, de se développer à leur rythme, en ayant avec elles un rapport
humain, au service de celles-ci, donc plus artisanal à moins qu’on ne parvienne
à cela de façon industrielle
– ce qui serait surprenant.
Evidemment ce projet esquissé ici est un projet bien sûr sur du moyen terme
voire même plus loin encore car il serait impropre que de faire cette
« révolution agricole » violemment du jour au lendemain en l’imposant et parce
qu’elle ne peut avoir lieu que grâce au « bon » sens et qu’il faut au préalable
quantifier tout cela en terme de production, de
rendement,
déterminer au moins le nombre de tonnes de farine de l’«arbre à pain» dont nous
disposons aujourd’hui
(il semble que nous puissions prendre au sérieux les chiffres situés
ici)
ou dont nous pourrions
disposer rapidement et dont nous aurions besoin pour remplacer peu à peu la
culture des céréales ou du moins des céréales instrumentalisées, injuriées,
martyrisées, en faisant par conséquent un recensement des producteurs concernés
et virtuels y compris du nombre des châtaigniers, et en comparant la quantité de
production de farine d’origine céréalière produite annuellement dans le monde,
ou même à l’échelle des différentes région du monde, déterminer de combien il
faudrait accroître la production de farine de châtaignier, par conséquent de
combien faudrait-il augmenter les forêts de châtaignier dans toutes les parties
géographiques qui s’y prêteront en sachant qu’il faudra attendre quelques années
avant que les châtaigniers ne soient rentables. Car en effet, une fois ces
données établies, au fur et à mesure du temps qui avancera et de la croissance
des nouvelles forêts de châtaigniers partout où celles-ci seront implantées, et
de la production de cette farine véritablement éthique, on pourra, par effet de
balancier, diminuer d’autant les productions céréalières et de ce fait récupérer
pour des cultures plus essentielles de très nombreuses surfaces de terre
d’excellentes qualités !
Un choix éthique s’impose
donc pour tous ici : poursuivre dans un chemin sans issu que nous connaissons ou
revenir en arrière pour aller en avant dans finalement la « bonne » direction et
redévelopper une culture traditionnelle millénaire passée sous silence de façon
inadmissible qui est certainement en fin de compte la seule solution viable pour
le très long terme qu’il nous soit donné de connaître à l’heure actuelle pour
envisager l’avenir avec plus de sérénité. Nous pourrons ainsi produire enfin à
une plus grande échelle de la farine de l’«arbre à pain» d’excellente qualité,
une farine qui ne fait pas de « mal à l’ environnement » car cette expression
qui est toujours d’actualité sous-tend ici notre réflexion et nous a permis de
retrouver ce remède de toujours qui « n’a jamais nuit à l’environnement » dans
sa pleine acception de sens, c'est-à-dire sans nuire aux racines elles-mêmes de
cet environnement !
Les châtaigniers sont des
arbres qui sont reconnus pour leur longévité et qui ne poussent facilement pas
seulement en Corse où la farine de châtaigne est déjà depuis longtemps une
spécialité.
Il se pourrait même, si j’ose
ici une libre digression sur un plan historique, sans références sérieuses que
ma seule intuition, que cela soit peut-être l’un des secrets de la réussite de
Napoléon que cette farine de châtaigne-là, issue de l’«arbre à pain», car
enfant, dans cette île, la Corse, il ne devait guère y avoir d’autres farines
accessibles à un bon prix pour la population locale et Napoléon a par conséquent
eu tout le loisir et le temps de réfléchir à cette question du préjugé et de la
différence de coutume entre sa Corse natale considérée sans doute injustement à
ses yeux comme pauvre
(parce que couverte de châtaigniers)
par les habitants de la métropole, ceux du continent qui eux
s’enorgueillissaient sans doute de disposer de farine d’origine céréalière
pratiquement impossible à trouver dans l’île de Beauté. En effet voyant sans
doute au mieux avec une certaine compassion ou au pire, disons-le, à peu près
certainement, condescendance de la part de ces Français qui jugeaient sans doute
de haut ces Corses mangeant comme leurs animaux une alimentation à base de
châtaignes ce dû être évidemment incompréhensible pour le petit Bonaparte !
Pourtant il ne pouvait que penser justement, par esprit de contradiction aussi,
et sûrement peut-être par soucis de recherche de la vérité, que la farine de son
île était beaucoup plus vertueuse en tout, provenant qu’elle venait de l’«arbre
à pain», étant à la base même de l’alimentation humaine et animale de la majeure
partie des autochtones de l’île. Sans doute, Abel Gance aurait-il pu peut-être
commencer ici à décrire l’origine même de la vocation impériale de Bonaparte se
révoltant contre l’injustice de pensées erronées des français, en utilisant
cette idée comme point de départ pour son merveilleux film « Napoléon » en
faisant comprendre au spectateur que c’était justement cette différence
incompréhensible pour le jeune Bonaparte entre la Vérité d’une juste
alimentation communément servie quotidiennement dans son île à travers ce pain
commun quotidien de l’« arbre à pain » et la différence d’appréciation de ce
pain méprisé sur le continent qui était le point essentiel sur lequel s’était
encrée sa révolte et sa compréhension du monde
(il se pourrait d’ailleurs
qu’ici réside la source même actuelle du conflit entre certains Corses et
l’administration française qui par son manque de réflexion n’a pas compris que
la Corse était en fait extrêmement riches et exemplaire pour notre gouverne dans
sa façon de nourrir son peuple et de ce fait qu’elle pouvait servir d’exemple
pour tous les peuples de l’(H)Europe, car en persistant à nier la singularité et
la vérité qui se trouve quelque part même de façon minoritaire sous prétexte de
pseudos intérêts que pourraient avoir la majorité d’un territoire grand comme la
France ou même celui de l’Europe, cela dessert l’Etat français et la
confédération Européene (car
une minorité peut avoir raison contre une majorité comme dans le cas de
« l’arbre à pain »)
qui fait ici fausse route et on peut comprendre l’exaspération d’un peuple qui
sans doute cherche son indépendance à cause de cette singularité incomprise et à
cause de ce dialogue de sourds qui dure depuis longtemps, même si nous ne
pouvons pas admettre, bien sûr que celui-ci se fasse de façon impropre, en
utilisant des solutions qui sont à l’inverse même de celles qu’un arbre tel que
le châtaignier (l’«
arbre à pain »)
impose, puisqu’il est l’« arbre de vie » et non de mort et que par conséquent
ces revendications ne doivent jamais s’imposer par la force mais par la seule
intelligence, sans coup férir, par leurs nécessités et leurs utilités
intrinsèques. Le terrorisme Corse a eu tort comme tous les terrorismes du monde
de s’abaisser à employer des méthodes aussi ignominieuses que celles qu’ils ont
employés, la force étant réservée non pas pour imposer une idée ou la Vérité
(qui s’impose toujours
d’elle-même un jour ou l’autre)
mais pour se défendre contre la violence ou la méchanceté. En matière
d’agriculture, si la farine du blé est celle de la Mort, les Corses actuels
auraient dû employer pour parvenir à se faire entendre non pas la violence des
armes ou de la lutte armée aussi destructrice que la culture du blé l’ait
elle-même mais la parole nourrie qu’elle était de la vérité de l’«arbre à pain»
en disant enfin bien haut à tous que leur île n’était pas aussi « pauvre » que
les « continentaux » le prétende, mais riche et exemplaire sur le plan de
l’alimentation de base pour les peuples d’Europe et du monde et certainement
capable d’autosuffisance du moins en matière d’aliment de base puisqu’elle
dispose de cette farine de châtaigne, sans parler ici de ses autres richesses
comme l’industrie du tourisme ou comme l’huile provenant de l’olivier qui abonde
en Corse). C’est donc ici que réside pour moi la base même de la réflexion et de
la méfiance du jeune Napoléon enfant envers tout ce que les Corses pouvaient
recevoir comme « vérités » imposées du Continent
(puisqu’ils devaient sans
doute par exemple recevoir des surplus de farine céréalières pour faire le pain
–
ce qui était un comble pour eux qui auraient pu exporter leur farine de
châtaignier partout et ce qui ne doit pas avoir été apprécié partout en Corse
car les habitants ont dû se sentir incompris, méprisés dans leurs traditions par
ceux qui cherchaient à imposer des traditions sans rapports avec le lieu aussi
blasphématoires que celle de la farine d’origine céréalière !). Il avait
compris, en rapport avec sa situation
(privilégiée sur ce point)
d’être natif de cette
île-là (la Corse)
l’erreur que tous les continentaux faisaient sur l’essentiel et le principal en
définissant à tort quel pouvait être le meilleur pain, ayant compris alors ce
que pouvait être le « conditionnement » à croire telle ou telle chose et souvent
même des absurdités, des mensonges, ceux en tout cas des Continentaux de
l’époque aux yeux d’un corse en avance sur le temps puisque le châtaignier
offrait un pain respectueux de la vie. Bonaparte a appris ainsi à ne pas les
croire et il s’est méfié d’eux, c'est-à-dire de leur faculté à vouloir se
tromper tous unanimement sur un point aussi essentiel et capital que peut-être
celui du pain, c'est-à-dire à persister dans l’erreur fatale malheureusement
communément admise sur l’essentiel, la base de l’alimentation humaine ! En plus
de tout cela ces personnes se rendaient coupables de dévaloriser l’« arbre à
pain », le châtaignier au point de l’associer avec condescendance à cette farine
du « pauvre », ou même à une prétendue « pauvreté » de l’île de Beauté qui par
son relief ne pouvait bénéficier de cultures comme celle du blé. Les
continentaux cherchant à imposer leur façon de vivre dans un lieu paradisiaque,
c'est-à-dire un lieu où la Mort n’existait presque pas dans toute l’alimentation
traditionnelle provenant des terroirs si ce n’est par l’exportation du concept
continental de carnivore pour définir l’être humain ayant très certainement
conduit certains paysans corses à corrompre ce paradis par l’absurde croyance
dans une nécessité à utiliser les animaux gavés de châtaignes pour une partie
supplémentaire de leur alimentation en les réservant à la boucherie. Par
conséquent Bonaparte comprit certainement que certains qualificatifs étaient
employés dans le langage à tort par certaines personnes avec mépris contre ceux
qui comme les Corses, autarciques, pouvaient se sentir suffisamment indépendants
pour ne pas avoir besoin de vivre de certaines dépendances financières, de
subsides en nature comme l’introduction colonisatrice de la farine de céréales,
nécessitant des échanges et par conséquent quelque fois ou souvent même
obligeant à supporter une sorte d’esclavage déguisé à cause précisément de cet
état de dépendance envers des produits de première nécessité alors que l’on
dispose sur place d’une alternative dévalorisée. Et c’est certainement sur ce
terrain de la difficulté à remettre justement en question, ce « préjugé »
agricole continental de la culture du blé, lié à des ataviques erreurs ou
volonté de poursuivre des mœurs ou des coutumes céréalières d’autrefois ou
seulement parce que la situation économique, géographique, historique des
développements des moulins royaux ou locaux étaient dus à cette/ces croyance(s)
erronée(s),
mais génératrice(s)
de travail (car c’est
cette dernière qui avait été privilégiée car les liens de communication routiers
ne semblaient pas permettre à l’époque la propagation de la farine d’origine
Corse ou d’autres châtaigneraies en France)
que Bonaparte savait avoir
raison sur de nombreux points envers et contre tous, et c’est notre thèse et que
c’est à cause de l’existence même de ce pain provenant de la châtaigne,
majoritaire en Corse, pain biologique et vertueux avant la lettre, qu’il a donc
appris à composer, à se méfier de toute cette noblesse et ces fausses et
soi-disantes vérités
(bien sûr relatives pour lui)
continentales imposées que cette pseudo-noblesse continentale voulait continuer
à croire mordicus, responsable à ses yeux de cette façon outre cuisante,
condescendante et méprisante de considérer le peuple corse, le peuple des
châtaigneraies, le peuple de l’« arbre à pain » et à contrario
s’enorgueillissait d’avoir su développer des plantations céréalières et un
système agricole permettant bon an mal an au peuple de manger alors que lui,
Napoléon, savait que la Vérité Absolue Ultime et Universelle en matière agricole
résidait pour cet aliment primordial de base qu’est le pain, précisément dans
l’existence de cet « arbre à pain » de son enfance, offrant ce pain de Vie et
peut-être de vie éternelle, celle des châtaigniers parfois millénaires! Il
savait donc depuis tout petit l’essentiel contre tous et pour tous, mais
l’histoire, que je sache, n’a pas retenu qu’il est cherché ou permis le
développement de la culture du châtaignier autre part en France quand Corse, à
moins qu’on me dise le contraire un jour, ce dont je serai reconnaissant et que
nous apprenions par exemple que les châtaigneraies de l’Hérault, auxquelles sont
dédiées mon texte ne soient issue de sa politique agricole impériale.
Nous nous souvenons de notre
côté avoir découvert avec ravissement ces très nombreuses châtaigneraies, dans
la Montagne Noire, vers Bédarieux, dans le Parc National du Haut
Languedoc, du côté de Saint-Gervais sur Mare, je ne sais si la première fois
cela fut enfant de nuit sous la lune et les étoiles, nu et les pieds nus, debout
sur des rochers très froids appelés les « petits pieds » ou si c’est plus
tard encore que nous prîmes connaissance de ces « arbres à pains » dont nous
ignorions tout.
Mais ce qui est sûr, c’est
qu’heureusement, ces châtaigniers ne sont pas le propre d’une seule région de
France, ni de la Corse seulement car il doit y en avoir de nombreux autres qui
poussent sans doute dans de très nombreux endroits étant donné qu’il s’agit d’un
arbre d’altitudes assez répandues, peu élevées, altitudes qui sont heureusement
assez communes en Europe et dans le reste du monde pour nous permettre
d’envisager le déploiement à grande échelle de cette vitale viable et
souhaitable et extrêmement profitable alternative à la culture du blé ou des
céréales.
La châtaigne est une manne
quasiment gratuite ou presque poussant naturellement dans nos montagnes et il ne
suffit, le temps venu, au moment de la récolte que de se baisser pour ramasser
ces fruits de châtaignes mûres qui serviront à fabriquer cette farine, puisque
comme les olives mûres, les châtaignes mûres tombent au sol en quittant leurs
branches d’origine. Bien sûr, il y a un peu d’entretien, celle de la
châtaigneraie, avec la construction de murets et quelques travaux qui sont
nécessaires pour sortir les châtaignes de leur habitacle extrêmement défensif et
hérissé d’aiguilles, les sécher, et fabriquer enfin la farine dont vous pourrez
en détail prendre
ici connaissance.
Mais en fait il s’agit d’un travail qui s’avère certainement moins coûteux que
celui de la farine de céréales dans la mesure où cela ne nécessite pas de
nombreux outils extrêmement coûteux comme des moissonneuses batteuses et les
autres tracteurs également coûteux pour remuer la terre, semer, sans parler de
système d’irrigation qu’il faut mettre au point. Aussi la culture de la
châtaigne pour son exploitation en farines[139]
me semble devoir être remise au goût du jour en cette époque où nous devons
songer à nourrir une grande quantité de nouveaux arrivants car elle est
finalement peu coûteuse à réaliser, permet à de nombreuses personnes de vivre,
se conserve facilement, peut être valorisée dans ce qu’elle représente d’éthique
pour être obtenue, offre des possibilités d’exportations aussi importante que la
farine traditionnelle
(et/mais pour cela il faut que cette farine soit produite à grande échelle)
peut
s’implanter facilement
sur d’autres continents dépourvus de moyens techniques ou de terre destinée à
cultiver les céréales
(notamment en Amérique Latine, en Australie, en Asie)
à des altitudes assez peu
élevées, enfin permet de retracer les sentiers dans les montagnes, parmi les
châtaigneraies, là où elles existent déjà, nécessaires aux récoltes pour
valoriser ces lieux pour le tourisme estival qui cherche des promenades salubres.
On peut imaginer que si cela
était vraiment encouragé
(économiquement parlant)
la châtaigne pourrait redevenir une activité économique très rentable et
permettrait en plus, ce qui n’est pas négligeable, d’utiliser et de préserver
tous les chemins forestiers existants encore dans nos châtaigneraies qui
seraient ainsi entretenues pour le tourisme et les randonneurs, ces sentiers
agréables autrefois tracés, aujourd’hui pédestres ou que l’on peut parfois
emprunter à cheval ou à dos d’ânes et qui ont été autrefois ouverts pour
justement permettre ces récoltes annuelles dans ces petites montagnes de faible
altitudes recouvertes de l’admirable toison des châtaigniers, à des époques où
la farine de blé n’était réservée qu’aux régions lointaines des plaines ou des
centres urbains ou en tout cas à des personnes disposant de revenus suffisant
pour pouvoir payer ces importations de farine de blé, autrefois plus coûteuses,
(comme je l’ai déjà
dit), dans ces régions
situées assez lointainement des « bienfaits » de la civilisation !
Après analyse de notre part,
il semble, au contraire, qu’il s’agit d’un préjugé et que ces personnes
produisant de la farine de châtaigne se trouvaient en réalité dans des lieux où
résidaient de véritables ‘bienfaits’ paradisiaques puisque la farine de
châtaignes qu’ils produisaient constitue effectivement en réalité une véritable
richesse au sens où le pain qu’on en tire ou la pâte que l’on peut produire avec
n’implique pas la destruction d’une plante pour être réalisée, et nous ferions
bien, aujourd’hui, de reconsidérer cet élément de base de notre alimentation, la
farine, à la lumière de nos propos, en nous tournant vers les régions où se
trouvent les sources de ces farines que la réalité économique passée a
systématiquement ‘snobées’
(voulu ignorer sans noblesse
avec dédain forcément mal venu et ayant causé de grands dommages à l’humanité
toute entière) compte
tenu du fait que l’on a pas voulu réfléchir proprement à la raison d’être de ce
terme qui qualifiait la farine de châtaigner de « farine du pauvre » à tort et
qu’il se pourrait fort qu’à partir d’aujourd’hui on assiste heureusement et pour
toujours à un retournement de situation et que de « pauvre » qu’elle était elle
ne soit ou ne puisse devenir la seule digne d’être véritablement consommée par
tout ceux qui chercheront et qui auront les moyens de se nourrir en suivant des
prescriptions éthiques à la lumière de la mauvaise direction que nous révélons
ici, absolument absurde et stérile qu’ont cherché néanmoins à poursuivre
certains irresponsables des politiques agricoles en matière d’agriculture pour
des produits de base aussi vitaux que la farine de première nécessité. C’est ici
que s’impose une remise en question, une refonte du système agricole tout entier
pour les siècles à venir, en pensant finalement à construire une politique sur
du plus long terme à l’échelle mondiale.
Cette farine provenait
autrefois de lieux quasiment perdus et c’est pourquoi elle était injustement
associé à la « pauvreté ». Aujourd’hui ces lieux ne sont plus des lieux
« perdus », on les atteint facilement, on peut les voir de n’importe quel
ordinateur relié à Internet si au préalable on a pensé à disposer une web-cam
pour les observer, par conséquent il est de notre devoir de reconsidérer le
problème.
Notre idée serait donc de
favoriser la récolte des châtaignes de nouveau pour revaloriser ainsi et
redonner du travail aux habitants de tous ces petits villages qui autrefois
vivaient en grande partie grâce à la production de ces arbres, non pas seulement
pour produire des marrons glacés ou permettre dans les villes la vente ambulante
de marrons chauds, l’hiver
(ce qui sont déjà
d’excellentes solutions pour les châtaignes)
mais pour nous offrir à moyen
terme cette alternative à la farine céréalière et favoriser ainsi à une échelle
plus industrielle la production de farine de châtaigne, permettant tous les
dérivés aussi bien la réalisation de pâtes, de pain, et toutes les alternatives
possibles aux produits réalisés aujourd’hui avec de la farine d’origine
céréalière. De même que l’on a vu apparaître des pains fabriqués avec de
nombreuses céréales, de même on peut imaginer voir réapparaître dans les
boulangeries des pains à la farine de châtaigne, le pain du « pauvre » des
châtaigneraies remplacera certainement aussi bien le pain de campagne et
peut-être comprendra-t-on alors la terrible méprise du genre humain au
sujet des dits « pauvres » car en fait c’était assurément le pain du Paradis
retrouvé, le pain de l’Atlantide à venir retrouvée, le pain du Walhalla, le pain
(du)
futur (de l’)
Âge d’or de l’Humanité puisqu’il est le pain fait avec une farine qui provient
de la (de la)
châtaigne qui est à la fois une
(un)
« graine » mâle et femelle, androgyne comme le châtaignier lui-même.
De même que l’on a favorisé
très intelligemment la production d’huile d’olive dans les pays méditerranéens
depuis la fin de la seconde guerre mondiale et que cela permet aujourd’hui à
toute l’Europe d’en profiter, celle-ci s’étant avérée à la longue la meilleure
des huiles non seulement pour le palais de nos bouches mais pour cuire certains
aliments eux-mêmes, alors même qu’il y avait de nombreuses autres huiles
provenant d’autres végétaux[140]
de même, je propose que nous favorisions quand ce sera nécessaire dans ces
régions la constructions de moulins partagés peut-être en coopératives pour
moudre les marrons ou châtaignes et en tirer la farine dans les règles de
l’art ; nous pourrions enfin tenter de la commercialiser à une plus grande
échelle en la proposant comme alternative à la farine du blé.
Je rappelle que pour plus de
précision sur ce travail qui consiste à fabriquer de la farine à partir de l’«
arbre à pain » on peut cliquer
ici à ce sujet ou
sur
http://www.codutil.com/page8.htm
Je dois ajouter ici par
honnêteté que jusqu’ici je ne savais pas encore en détail le processus à suivre
pour fabriquer la farine de châtaigne ou de marrons. Pour ceux que ça intéresse
permettez-moi de leur conseiller de se rendre
sur ce lien :
c’est très bien expliqué. En cherchant sur Internet j’ai trouvé des informations
complémentaires sur les propriétés des châtaignes et cela va dans le sens de
l’une de mes principales préoccupations décrites dans le site suivant sous le
titre :
l’urgente nécessité de
remplacer les savons et les détergents à cause du problème de pollution
, nous citons :
« De
longue date, la farine de marron est utilisée en cosmétique pour rendre la peau
plus brillante et la pulpe est employée en savonnerie », nous venons
donc de l’apprendre et ce serait peut-être un début de solution à mes espérances
sur l’autre sujet qui me préoccupe car cela confirme, en tout cas, ce que
j’avais écris l’autre soir, en ayant eu alors l’intuition qu’il existait des
propriétés de certaines plantes qui pourraient augmenter les potentialités
nettoyantes de l’eau et qui pourraient remplacer avantageusement les substances
chimiques employées responsables elles aussi de la dégradation progressive des
écosystèmes.
Je trouve aussi un bon
dossier résumé illustré de façon intéressante sur le chapitre du châtaignier sur
ce site :http://www.univers-nature.com/dossiers/chataignier.html et sur le
site : http://www.pommiers.com/chataignier/chataigne.htm
donc des sites à consulter pour plus d’informations relatives à cette plantes
« miraculeuse » puisqu’il semble en les parcourant que les feuilles des
châtaigniers soient aussi utilisables comme remèdes antitussifs !
(mais cela reste un point à
vérifier car je ne sais si cela a été prouvé par l’expérimentation scientifique).
Évidemment si je propose de
remettre au goût du jour la farine de châtaigner c’est parce que d’une part
aujourd’hui il existe de très nombreuses alternatives au bois de châtaigner
lui-même que certains charpentiers utilisaient encore, il y a quelques années, à
la fois pour faire des fenêtres, à la fois comme poutres, à la fois comme lattes
de bois, mais aussi dans de très nombreuses autres réalisations comme celle qui
consiste à élaborer des tonneaux. Donc il s’agit d’alternatives évitant à ces
arbres d’être maltraités et coupés[141].
J’essaie aussi de me projeter dans une vision à plus long terme, à une époque à
venir où les terres qui sont aujourd’hui consacrées aux céréales devront être en
majorité couvertes de brebis, de chèvres et de vaches
(non pour être occises, mais
pour les produits laitiers et la laine[142])
mais aussi d’arbres
fruitiers ou d’oliviers ainsi qu’à des cultures de légumes et d’agrumes, surtout
quand toute « la pyramide humaine »
[143]
aura enfin compris la nécessité de devenir végétarienne non seulement parce
qu’elle aura retrouvé la nécessité de vivre par rapport à une éthique enfin
gouvernée par les impératifs du coeur[144]
mais quand celle-ci aura entièrement pris conscience de cette nécessité là pour
permettre enfin de partager avec toute la pyramide humaine au moins ce qui est
l’essentiel : une saine nourriture n’impliquant plus aucune cruauté d’aucune
sorte ni envers les animaux ni envers les plantes[145].
Car il est évident
pour nous que l’Occident tout entier et une très grande majorité de la Pyramide
humaine[146]
vont avoir à accomplir une mutation, une métamorphose, toute à leur honneur
d’ailleurs, en abandonnant peu à peu ce qui reste chez eux de leurs traditions
ou coutumes ancestrales inhumaines et cruelles pour permettre à tous, sur
terre, de disposer au moins d’une alimentation quotidienne enfin véritablement
saine sur tous les plans
(y compris spirituel)
car l’essentiel sera enfin ce que l’humanité a vraiment en commun de meilleur
comme guide y compris sur le plan des choix culinaires : la conscience et les
impératifs du coeur.
Il faudra donc partager mieux
non pas la viande ou des produits qui impliquent la mort ou le sacrifice d’êtres
vivants, mais des produits aussi simples que les fruits et les légumes, les
noix et autres arachides, parce que les moyens actuels de communication et les
voies commerciales sont aujourd’hui aussi aériennes et permettent enfin aux
occidentaux de se débarrasser de ce qui les déshonore : la cruauté dans leur
alimentation, c'est-à-dire non seulement le sang versé d’innocentes bêtes mais
du meurtre systématique de plantes qu’on pourrait aujourd’hui également éviter
de tuer! Comme il existe des camions réfrigérants, il existe aujourd’hui nous
osons le penser, car nous ne sommes pas un spécialiste de la question, des
avions réfrigérés et le commerce de mangues entre le Brésil et l’Europe mais
aussi entre le Brésil et d’autres pays qui est aujourd’hui florissant nous le
laisse espérer, comme le commerce d’avocats Péruviens ou le commerce de kiwis en
provenance de Nouvelle-Zélande vers l’Europe bien que le nombres d’heures de
voyage entre ses différents produits ne soit pas très importantes et permettent
à ces produits de continuer à mûrir durant le transport et que par conséquent
cela évite peut-être la nécessité de disposer de tels avions coûteux à réaliser
à moins qu’évidemment le commerce de la viande
(par exemple la viande en
provenance d’Argentine)
ou le poisson n’ait imposé depuis longtemps la construction de ces morgues
volantes ! Car les fruits frais, les fruits cueillis un peu verts mûrissent
doucement en voyage comme le déjà traditionnel et déjà ancien commerce des
bananes ou des ananas ou des noix de coco par bateaux entre l’Afrique
(nous en parlons dans notre
« récréation ») et les
différents continents qui est longtemps déjà depuis longtemps une heureuse
réalité ! Néanmoins tous ces produits nouveaux et bien d’autres qui n’existaient
pas autrefois, y compris en matière de salades, nous offre aujourd’hui à nous
occidentaux la possibilité de renoncer une fois pour toute à un système
d’alimentation qui n’est pas logique avec l’amour que nous portons naturellement
aux animaux, pas éthique au sens où l’homme se doit d’être gouverné par sa
conscience en stricte liaison avec son coeur, qui surtout nous a forcé à nous
rendre des menteurs vis-à-vis de nos enfants, un système qui pu le sang,
l’injustice et la mort d’êtres que seuls des animaux
(liés qu’ils sont à leurs
instincts de prédateurs)
et non des hommes ont le
droit éventuellement de tuer dans la mesure ou la prédation, les animaux
carnivores le sont devenus peut-être pour éviter une surpopulation des animaux
herbivores à une époque où l’homme ne disposait pas encore des moyens, pilules
ou autres moyens de contrôles suffisant pour limiter ou être responsable
lui-même du nombre des animaux herbivores ou même d’autres moyens pour
déterminer à l’avance le sexe des animaux herbivores qui pouvaient naître et
dont l’humanité pouvait avoir besoin pour tous les produits laitiers et leurs
dérivés si salubres. Et c’est ce système qui a été perpétué génération après
génération créant des malentendus chez les hommes et cela jusqu’à notre époque,
un système où le compromis était de rigueur même chez les plus gentils
représentants des êtres humains obligés de le subir, malgré eux à cause des
différentes latitudes et régions du monde qui n’offraient pas toutes les mêmes
possibilités alimentaires car la technologie n’offrait évidemment pas ce
qu’aujourd’hui elle nous offre enfin en nous donnant la possibilité de
sortir à jamais de cet esclavage d’une humanité enchaînée à cause de la pseudo
existence d’une soi-disante « chaîne alimentaire » qui n’a jamais arrangé que la
part de méchanceté de l’humanité, ces êtres de peu de cœur, en tout cas tout
ceux qui ont renoncé à s’émerveiller devant le phénomène extraordinaire du
vivant et qui se sont identifiés à des prédateurs au lieu de se comporter en
être humain. Et c’est ce système qui a engendré, hélas, trois fois hélas, les
bases malsaines sur lesquelles se sont forgées les sources mêmes de
l’incompréhension de la plupart des malandrins, des assassins qui se sont permis
évidemment de le devenir en prenant l’excuse de l’exemple de ceux qui se croyant
du « bon » côtés ou se faisant passer pour des « bons » étaient obligés
(ou se croyaient obligés)
de se goinfrer de sang[147]
pour tromper ou apaiser justement cette méchanceté maladive de ceux qui sont
capables de mensonges dans leur quotidien au point d’occire de pauvres
bêtes et qui vont avoir ainsi « beaux » jeux d’en profiter et de démolir la
beauté du monde par toute sorte d’actions inhumaines, contraires à ce que peut
dicter une claire conscience en cherchant à aliéner l’homme, à le sortir du
« bon » chemin par toutes sortes de tentations misérables
(également pornographiques
par exemple) pour le
sortir de sa condition bien sûr aussi philosophique d’être de réflexion conçu
pour réfléchir et repenser le monde à chaque génération en l’entretenant et en
l’améliorant et en faisant disparaître si possible peu à peu l’injustice un peu
plus. Un système qui aurait pu être dans son élaboration équitable et juste en
tout si, dès le départ, des choix éthiques liés à la gouvernance du cœur et à
ses injonctions envers la conscience avait été respecté. Par conséquent tant que
les hommes seront ou voudront rester des assassins envers les animaux ou les
plantes ils auront par voie de conséquence des assassins et des malandrins, des
malhonnêtes dans leurs sociétés[148]
! Par contre nous
sommes prêts à parier que si la barre est mise là où nous souhaitons qu’elle le
soit compte tenu aussi du progrès de notre civilisation qui le permet[149]
nous obtiendront alors enfin une humanité responsable, consciente des
interactions existantes et du miracle qu’est toujours le vivant quand il est
respecté et non dévalorisé. Pour cela évidemment il est aussi primordial que
notre pain quotidien découle d’une source pure comme la châtaigne, où le respect
des hommes pour la plante qui fournit la farine et le pain est évident et se
manifeste concrètement[150].
C’est aussi pour cela, mais pas seulement, que cette société à venir est
possible, une société d’hommes et de femmes, d’enfants peut-être immortels dès
la naissance tant qu’ils refuseront à s’abaisser à se nourrir de façon
ignominieuse, tant qu’ils aimeront naturellement le vivant dans la réalité
quotidienne elle-même. En effet dans une telle société celui qui fera du mal à
un animal, à une plante devra aussitôt subir un « châtiment » aussi important
que celui qui aujourd’hui est administré à une personne malhonnête, car toute
malhonnêteté envers autrui
(que cet autrui soit humain,
animal ou plante) est
une malhonnêteté que l’on s’inflige à soi-même, à moins qu’on soit en face d’un
malhonnête que l’on doit évidemment tromper comme dans le cas du repas de fête.
Il semble que pendant des générations les véritables « justes » ayant vécus en
ce monde, aient dû être obligés de tromper les malhonnêtes en leur proposant ce
qu’ils recherchaient, c'est-à-dire des poissons et des viandes achetés
évidemment à des êtres dénués de noblesse et de cœur, ceux qui tuaient pour
permettre ce commerce, donc à tous ceux qui ont cherchés à vivre de la mort et
grâce à la mort, c'est-à-dire grâce à un principe contraire à l’existence de
Dieu qui Lui est Vie, c’est pourquoi nous sommes persuadés qu’à force de devoir
tromper les malhonnêtes ces « justes », sous certaines latitudes, ont oublié
qu’ils mangeaient de la viande et du poisson en faisant semblant de le faire,
comme nous même nous l’avons fait au cours de notre prime enfant en ayant
accepté de passer, à notre corps et notre âme défendant, des produits laitiers à
des légumes et finalement à de la viande et du poisson, trompés que nous avons
été par nos propres parents ayant eux-mêmes oubliés, à force d’avoir été obligés
eux-mêmes de se conformer à la réalité ambiante de leur époque, certaines fois
même par la force, ou par des sons menaçants
(ce qui peut terroriser dans
certains cas) de leurs
propres parents abusés à leur tour, quand ils étaient eux-mêmes enfant, de
manger ces aliments contraires à l’éthique même de leur cœur d’enfant et à leur
claire conscience enfantine. Nous sommes donc persuadés que l’Occident tout
entier, dans le système éducatif, en élevant les nourrissons pour les rendre des
enfants s’est moulé sur ce chapitre sur un consensus de fausses valeurs
qui ne pouvaient avoir court à ces époques là qu’à cause d’un certain retard de
l’humanité sur le plan commercial causé qu’il a toujours été par l’existence des
méchants et le temps qu’ils font perdre non seulement aux inventeurs qui doivent
trouver des objets pour les divertir mais à toute la chaînes des personnes qui
sont concernées par l’élaboration de ces objets en grand nombre (outil
de pêche, outils de chasse, outils de mort).
Aujourd’hui, compte tenu des innombrables alternatives à la viande et au poisson
dont nous avons parlé provenant de tous les pays du monde
-
sans parler de l’existence de 1200 fromages connus dans le monde[151]
– continuer à faire
perdurer ce système scandaleux et hypocrite c’est chercher à terme la mort de
l’humanité ! Il nous apparaît nécessaire que la prise de conscience se fasse sur
ce chapitre générale pour sauver l’humanité entière d’une ornière insalubre et
des œillères qu’elle s’est posée devant les yeux. Nous sommes persuadés que ces
œillères que certains appellent de l’égoïsme ne sont pas seulement le produit de
lâchetés individuelles mais de ces mauvais départs dans la vie, nouveaux-nés que
nous avons été tous, tombés chez des parents qui ont cru « bon », à tort
évidemment, perpétrer un système traditionnel, des coutumes qui n’avaient
pas/plus de raisons véritables d’exister. Ils ont voulu croire à des principes
de vie qui les rendaient tributaires des bouchers, des charcutiers et des
pêcheurs pour leur propre alimentation comme pour celle de leurs enfants,
relayés par des médecins peu éclairés qui, au lieu de comprendre le phénomène de
la vie, ont accepté ainsi cette morbide complicité avec duplicité paradoxal
(d’un
côté soigner le vivant et de l’autre ne pas hésiter pour cela à le faire au prix
du déshonneur : la mort d’animaux et de plantes à bulbes ou de racines)
ainsi que de conseiller de perpétrer bien sûr à tort la production de la farine
d’origine céréalière alors qu’elle était ontologiquement en contradiction avec
les fondements mêmes de la « bonne » médecine, c'est-à-dire celle qui consiste à
sauver la vie, protéger le vivant, le soigner, car même une petite pousse d’une
petite graine, par exemple d’un peu d’herbe est, une fois devenue vivante, un
être en soi, c'est-à-dire une sorte de merveille en relation avec tous les temps
mais aussi avec tous les êtres vivants ou disparus de l’Univers. Nous pensons
donc que l’erreur humaine a été celle de ne pas avoir voulu se rendre compte
qu’il fallait valoriser le tout simple, le si simple que certains petits enfants
découvrent comme de véritables trésors
(un
petit caillou, une feuille d’un arbre) et
c’est pour cette raison toute simple, elle aussi, que la mort existe, car elle
est une sorte de test pour celui qui refuse de croire que ce simple, ce
minuscule, comme ne serait-ce que même de la poussière est précieux, les
acariens eux-mêmes –
sorte de minuscules insectes monstrueux, sont des êtres vivants extraordinaires
qui de plus ont une fonction merveilleuse, celle de nous délivrer des peaux
mortes
- une gerbe de blé ou des
animaux constituent des choses très précieuses en elles-mêmes !
C’est pourquoi nous
pensons nécessaire que la notion de ‘châtiment’ soit une notion qui doit
perdurer et être mise en œuvre à chaque fois que des personnes se rendent
coupables de « crimes » et puissent ainsi se rendre enfin compte de ce qu’elle
détruisent par leur manque de cœur d’écervelés, ce meurtre de simple êtres
extraordinaires à cause de leur inconscience, de leur égoïsme et du fait que si
elles ont dû accepter tout petit le diktat[152]
mensonger de leurs
géniteurs[153]
elles auraient pu se souvenir qu’à ce moment là, au moins, elles avaient fait
semblant de le faire, comme on est toujours obligé de faire semblant quand c’est
la force qui domine et qui commande, c'est-à-dire la bêtise au mauvais sens du
mot, car même chez les animaux carnivores comme les chats, une mère chatte
n’obligera jamais en le griffant un chaton domestique à manger de la viande, si
on donne un bol de lait à la place à ce chaton pour se nourrir et qu’il le
préfère. C’est donc le maître du chat[154]
qui est en cause ici (celui
qui a donné de la viande à ce chaton)
: il croit à tort encore une fois, abusé qu’il a été par ceux que lui ont fait
croire cela, que le chat est à jamais un carnivore et ce sont par exemple les
industriels du prêt à manger animal qui, avec la complicité de quelques
vétérinaires[155]
affirment qu’il faut nourrir les chats ou les chiens avec de la viande ou même
avec certains légumes à bulbes, comme si les chiens et les chats domestiques
étaient des chiens sauvages ou des chats sauvages ayant encore à chasser pour se
nourrir, c'est-à-dire à courir de nombreuses heures ou du moins à se déplacer.
Par tradition et préjugés ils se réfèrent à des chiens et des chats d’époques
très anciennes de l’évolution de notre civilisation, alors qu’ils savent tous
pertinemment qu’un chat ou un chien domestique à notre époque peut très bien se
nourrir exactement comme nous-même[s], c’est à dire en V+ ou même seulement en
végétariens pour commencer la métamorphose alimentaire vers cette alimentation
des V+, puisque ces animaux ne se dépensent plus comme à l’époque où ils
étaient sauvages et que par ailleurs ces animaux aujourd’hui écoutent avec nous
Mozart et Beethoven ou de nombreux autres compositeurs qu’ils apprécient et
quelques fois même regardent la télévision, sans parler de certains opéras
qu’ils adorent ! Car il est évident que c’est cette notion même de « crime » qui
doit être réévaluée par notre génération et nous pensons ici avoir démontré
qu’elle est donc le fait d’un conditionnement à le croire[156]
et par conséquent en
possible évolution en fonction du niveau de civilisation dans lequel nous
évoluons et en fonction surtout du niveau de conscience morale, éthique, que
nous souhaitons faire atteindre à l’ensemble de la civilisation. Il est évident
pour nous qu’il y a « crime » dès qu’il y a meurtre d’une poule, d’un canard,
d’une oie, d’une mouche, d’un insecte, mais aussi d’un poisson, d’un agneau,
d’un veau, d’une plante comme celle du blé, ou d’une plante que l’on a oublié de
soigner, si elle nous a été confiée ne serait-ce que d’avoir oublié de mettre de
l’eau dans quelques brun de basilic avec leurs racines que la maraîchère vous a
offert. C’est évident. Le « crime », le « criminel » est un mot qui désigne pour
nous le manque de respect dû au vivant, l’insulte dont nous nous rendons
coupables en laissant mourir de simples êtres tout simplement parce que nous
avons préféré abdiquer en nous ce qui était grand au profit de ce que nous avons
cru comprendre être le système général, un système où règnent de fausses valeurs
et qui a permis à certains hommes de s’autoriser à exercer des droits qu’il
n’avait pas sur des êtres et cela au mépris de la Vérité Absolue, Ultime et
Universelle. En ce sens la société occidentale toute entière est à nos yeux
aujourd’hui criminelle et coupable car elle s’est autorisé ce qui est contraire
au sentiment naturel et enfantin de tout être humain capable d’un peu de
véritable amour. Mais si la faute est collective elle peut-être réparée
individuellement dans ce refus des œillères que notre entourage a essayé de nous
poser sur les yeux, trop content à peu de frais de ne plus nous entendre, en
ayant endormi notre conscience et les aspirations de notre cœur par de nombreux
biens de consommation que nous avons certaines fois aussi exiger contre notre
silence. Evidemment c’est ici que le bas blesse car c’est de notre propre
bassesse qu’il s’agit, corrompus que nous avons été par nos lâchetés
individuelles ou familiales. Car c’est précisément en cela qu’a depuis notre
toute petite enfance consisté notre lâcheté et à cause de cela nous avons
préféré nous nourrir de mensonges plutôt que de vérité et c’est parce que nous
avons nombreux fait ces choix maladifs et aliénants que ces œillères ont
entourées nos yeux et que l’humanité est aujourd’hui tant en retard sur de très
nombreux points. La civilisation humaine est aussi un résultat, produit d’une
somme, la somme de toutes nos vertus mais aussi de toutes nos défaillances
particulières. Et quand on se rend compte que ces défaillances ont conduits de
très nombreuses personnes à les reproduire dès la toute petite enfance de chacun
de leurs propres enfants pour la raisons qu’ils n’arrivaient plus à savoir ou à
voir clairement comment ils devaient se comporter en subissant les impératifs
extérieurs et qu’ils ont abandonné leur conduite leur règles d’hygiène de vie
les plus simples comme le simple élémentaire choix alimentaire de leurs enfants
précisément à ceux qui ont fabriqués ces œillères si ce n’est plus encore,
aveuglés qu’ils ont tous été par des manipulateurs peu scrupuleux, c’est le
moins qu’on puisse dire, en tout cas d’esprits qui ne sont pas libres totalement
et qui n’ont pas cherché à acquérir cette liberté de penser et repenser le
monde, abusés eux-mêmes qu’ils ont été en croyant que le monde était injustes
pour toujours et qu’ils pouvaient même être dominé par des êtres malfaisants, ce
qui n’est jamais vrai et qui ne le sera jamais, on se rend compte alors que le
temps que nous avons tous perdu à cause de l’existence de la méchanceté de la
stupidité et de l’ignorance est immense et que c’est malgré tout un miracle que
de pouvoir l’écrire avec un clavier relié à un ordinateur, en lettre blanches
sur fond de ciel de crèche nocturne, comme une neige de mots en forme de
constellation d’étoiles grâce au logiciel Word, une neige de mots logicielles.
Grâce à tous les points
positifs de l’humanité
(innombrables)
nous n’ignorons pas que cette société des hommes de tous les pays du monde ayant
concouru aux avancées de la civilisation humaine est capable de se montrer dans
de nombreux cas formidable. Et c’est à cause de cela et à cause des
retournements de l’Histoire face aux injustices que nous sommes certains du
triomphe final des cœurs d’or. Pourtant ce que nous remarquons c’est que ce cœur
ne s’exprime pas, comme il le devrait encore à tous les stades du vivant et
qu’il est encore un peu prisonnier de ces œillères, d’une gangue de « poisons »,
de « préjugés », de mauvaises « coutumes » ancestrales, donc de façons fausses
de lire le monde, comme si le cœur de notre humanité était encore celui d’une
humanité peu voyante des objectifs qu’elle a à poursuivre, d’une humanité
aveuglée par tout ce qu’elle est capable de produire de faux. Comme par exemple
dans sa simple alimentation, et s’il est heureux que l’humanité ait cessé de se
conduire en anthropophage, il est aujourd’hui malheureux que disposant de toutes
les alternatives elle persiste à se rendre coupable du meurtre d’êtres ou
d’espèces vivantes simplement différentes d’elle, que, par ailleurs, elle ne
cesse d’admirer, représenter en peinture ou observer par la télévision. L’éloge
du vivant par les arts doit conduire au respect du vivant.
Toutes les merveilleuses
productions si variées qu’offrent les plantes pourront donc être mieux partagées
dans un système qui tout compte fait revient aux traditionnels échanges entre
tribus primitives anciennes si ce n’est que pour la première fois dans
l’Histoire de l’Humanité on peut aujourd’hui espérer que relayés par les médias
ce ne seront plus des échanges entre cannibales, ce ne seront plus non plus un
jour les échanges d’aujourd’hui entre omnivores-carnivores, mais des
échanges entre des V+ ou du moins des végétariens convaincus de leurs devoirs
aussi simple que celui d’avoir à respecter autant un être humain qu’un animal
qu’une plante par conséquent un légume à bulbes et/ou à racine dont on peut
évidemment, au pire ou au mieux
– selon les appétits -
prendre une partie sans tuer la racine toute entière, c'est-à-dire sa faculté
d’être au monde par conséquent ontologiquement respectable. Car nous nous devons
tous au moins (au
minimum) à cette
immense reconnaissance envers le vivant
(qui n’a pas de prix)
par des actes tangibles, c'est-à-dire des actes nobles à porter au crédit de ce
qui fait la véritable humanité et qui nous rappellera que c’est grâce à ce
vivant qui nous entoure que nous sommes en vie, par conséquent nous n’avons pas
le droit d’en abuser et encore moins de le tuer car en le tuant nous commettons
ce « crime » de lèse majesté pour lequel notre conscience ne pourra pas/plus
nous pardonner. En effet nous avons enfin le choix et nous pouvons être sorti
d’affaire en défendant le vivant coûte que coûte comme tout « bon » médecin le
fait, étant au service du vivant, et par conséquent en ayant confiance dans ce
vivant qui a toujours des possibilités miraculeuses de survivre, donc aussi
confiance dans les capacités du cœur de l’homme à écouter et suivre la vérité
comme on écoute une vraie musique, soit nous montrer défaitiste, donc du côté de
la mort, renoncer au combat, déprimés que nous sommes par tout ce manque d’amour
et par conséquent risquant de perdre notre humour, car cette déprime est en fait
causée par notre propre égoïsme, notre propre manque d’amour qui a fabriqué
toutes ces œillères à nos regards, ceux des autres, qui nous a induit en erreur
ou du moins en une sorte d’esclavage déguisé d’un système déshumanisé à force
que nous ayons voulu ressembler à une image stéréotypée de l’être humain, celle
d’« adultes » que nous avons à tort admiré et recopié par mimétisme et
admiration sans réfléchir suffisamment avant de choisir nos modèles dans leur si
malsaines façons d’avoir existé car nous avions cessé d’être vigilants, à force
d’avoir été obligés à cela ou à ceci contre notre gré, nous avons donc préféré
ressembler aux « mauvais » adultes plutôt qu’aux bons, c'est-à-dire à tous ceux
qui avaient encore naturellement un peu de vrai regard sur le monde et qui
œuvrait à le changer dans un sens plus juste.
En refusant enfin aussi de
détériorer par respect le lieu même, le centre générateur, le centre vital d’où
provient la source de vie de la plante, la racine, le bulbe qu’elle soit arbre
ou pomme de terre, en comprenant que dans une carotte ou un radis il faut manger
non le bulbe, c'est-à-dire cette racine, mais cueillir délicatement quelques
feuilles produites par le radis ou la racine pour en extraire la sève, la
quintessence, c'est-à-dire la production même de tout l’être de cette plante,
son organisme végétal entier en question, qui comme une petite usine, qu’il soit
pomme de terre, oignon ou navet, etc. , réalise ces petites ou grandes
feuilles panaches comme la manifestation de jets d’eaux fossilisés en végétaux,
signes visibles hors de la terre qui nous explique simplement qu’il y a un être
qui est en vie sous la terre et transforme un peu le monde à sa façon en
s’imprégnant de son environnement. En effet ce dont nous sommes alors les
témoins et les possibles réceptacles c’est de dons précieux : des cadeaux sous
forme de feuilles engendrées par ces bulbes ou ces racines provenant d’espèces
différentes, qui sont toutes le résultat de la transformation mêmes qu’un être
vivant, quelque peu différent de nous fait de l’univers autour de lui. Au lieu
d’écrire, de peindre, de réaliser des films ou d’écrire de la musique comme
certains d’entre nous ou d’avoir mille et une activités possibles qui font
partie de nos possibles liés à notre espèce humaine, à notre condition humaine
cette organisation végétale vivante que peut-être une simple pomme de terre a
transformé les sucs de la terre, les pluies et les intempéries, sa respiration
d’être cosmique de simple petite plante sous le champ du ciel et ses sillons
d’astres nocturnes
(sous cette « faucille
d’or dans le champs des étoiles »
[157]:
la lune), en ayant peu
à peu fait l’effort de grandir pour cela et en produisant en guise d’écriture,
de peinture, de couleur, cette saveur de ces petits panaches de feuilles qui
comme des cheveux repoussent aussitôt lorsqu’on en a cueilli un certain nombre
pour nous alimenter dans lesquels se trouvent enfin réunies une bonne partie des
sources alternatives d’énergies[158]
produite par cet être, le bulbe ou la racine pour combler ces besoins légitimes
de sèves de l’humanité !
Evidemment ce choix de
l’Occident c’est le simple choix de célébrer la Vie et enfin ce sera le choix de
la sagesse, non pour être ou avoir les uns plus que les autres comme c’est le
cas aujourd’hui avec de tous côtés des créations d’envies, des tentations
souvent même exaltantes[159]
mais par le simple soucis d’un partage équitable qui ne serait enfin plus fondé
sur les fausses valeurs de ceux qui, se croyant plus riches que les autres ont
pu, ou dû, hélas, à tort, favoriser l’accession de toute une société à une
alimentation considérée comme saine ou le privilège des classes aisées sur de
fallacieux principes impurs dont n’importe qui aujourd’hui qui sait encore
penser un peu sainement et en utilisant un peu de logique teinté d’une honnêteté
foncière aurait honte nous l’espérons de transmettre cette façon de se comporter
à un petit enfant sans savoir qu’il est alors en train de le tromper sur
l’essentiel, l’élémentaire alimentaire, sous prétexte qu’il cherche simplement à
reproduire avec les œillères que l’on sait les mœurs d’autrefois où les temps
étaient autres, c'est-à-dire non conformes à ceux d’aujourd’hui offrant enfin
toutes les alternatives que nous avons aujourd’hui dans les magasins, sur nos
marchés ou par Internet à ces impératifs de cruauté d’autrefois grâce aussi à
l’existence du commerce aéronautique[160].
Nous évoquons ici ces temps des hommes carnivores ayant ainsi cherché à tricher
sur l’essentiel, à tromper ontologiquement l’homme sur la nature même de
l’homme, ayant cherché à salir l’homme, à dénaturer l’amour, à le rendre ignoble
à ses propres yeux, en un mot, au lieu de trouver ce qui pouvait être grand chez
eux, ils ont cherché à s’anéantir eux-mêmes en proposant une image de l’homme
hors de son contexte historique civilisateur ce qui n’a jamais existé que chez
des êtres méprisables, impurs, misérables, en un mot détestables et vulgaires.
Nous sommes aussi certains que la Mort a pu voir le jour au seuil de l’humanité
à cause de cette méprise humaine de certains êtres ignobles ayant cherchés à
imposer leur monde d’ignorants à ceux qui détenaient le savoir acquis
péniblement au prix d’études et de prières, au prix au moins d’un désir de
croire à l’existence d’une transcendance possible par l’énigme de leur
existence, le questionnement sous toutes ses formes, car nous sommes aujourd’hui
certains que si l’homme ne s’était jamais abaissé à tuer d’aucune façon, même
pour s’alimenter et avait fait le choix des végétariens dès le départ et qu’il
s’était nourrit de pain de châtaigne par exemple, il pourrait facilement vivre à
l’heure actuelle très longtemps, beaucoup plus longtemps qu’il n’a vécu dans le
passé et que l’espérance de vie actuelle de 130 ans serait au moins de cinq cent
ans, peut-être même éternelle ayant enfin choisi de faire exploser les chaînes
infernales qui le reliait à cette fausse et misérable idée de la pseudo
existence d’une « chaîne alimentaire » quelconque dont il avait refusé dès le
départ le joug en s’en affranchissant par les choix raisonnables de la
conscience liés aux impératifs du coeur. Encore une fois ce qui fait précisément
la noblesse de l’être humain et qui peut le définir parmi les êtres de la
création comme étonnamment une réussite malgré les dérives inhumaines de
l’Histoire c’est précisément sa conscience en corrélation étroite avec les
injonctions de son cœur pour peu que dès le départ les enfants puissent avoir la
possibilité de l’écouter vraiment et d’agir en conséquence sans subir d’injustes
répressions inhumaines de ceux qui prétendent savoir et qui ont oublié
l’essentiel : le sens de la responsabilité et le sérieux de tout véritable
enfant innocent qui sait détecter le vrai du faux pour peu qu’on ne le castre
pas avec dureté : l’homme ne pouvant donc pas être omnivore, ni même carnivore
ontologiquement mais seulement V+ ou même végétarien[161]
pour commencer, mais en sachant bien sûr pourquoi il a choisi de l’être
réellement car naturellement l’être humain dès l’enfance sait qu’il ne veut
pas/plus faire du mal du tout ni aux végétaux à bulbes ni aux plantes à racines
et encore moins à de gentils herbivores car si on a simplement le souvenir
d’avoir seulement aimé ces ours en peluche ou aimé écouter de merveilleux contes
où la bonté triomphe, il sait par conséquent dès la prime enfance qu’il subit le
joug illogique des adultes, celui qui consiste à l’obliger à manger de la viande
ou du poisson et bien sûr de ces plantes dont on lui a dit qu’elles étaient si
merveilleuses dans les livres ou les sujets documentaires regardés à la
télévision ! Et c’est ici évidemment une des raisons d’être de l’anorexie
car elle est toujours le signe d’un refus, d’un juste refus de participer ou
de se rendre complice de ce carnage d’imbéciles et qui fait mentir dans la
réalité quotidienne toutes ces histoires merveilleuses auquel l’enfant innocent
croit naturellement porté par son cœur ! Et l’adulte qui ne comprend pas cela et
qui ne trouve pas les moyens de le comprendre
(par manque de cœur)
est évidemment aux yeux de celui ou celle qui a le cran de refuser justement ces
mets offert non par l’amour mais par le renoncement à l’idéal, donc par un
compromis avec la mort l’ennemi ou le complice du mensonge, par conséquent il
n’est plus digne d’amour, d’être aimé, d’être considéré comme digne d’amour par
ceux qui de façon logique et enfantine sont alors terriblement déçus d’être le
produit d’individus apparemment si limités qu’ils n’arrivent même plus à
communiquer avec eux pour leur donner les vrais raisons de leur dégoût de se
nourrir. C’est comme si l’anorexie était une sorte de dégoût de vivre et d’être
tombé chez des êtres indignes de la pureté des sentiments que l’enfant a offert,
un monde donc qui s’écroule car il n’est plus capable de croire que l’Amour
existe en ce monde, car en plus le pain quotidien qui est proposé à table n’est
pas celui d’un paradis possible, de la douceur de vivre. C’est pourquoi les
anorexiques sont tous des V+ que l’on a essayé de contrarier, des agneaux des
origine dans leur cœur, des cœurs tout simplement purs, tombés chez des brutes,
chez des personnes trop égoïstes pour comprendre la beauté qui existe dans le
cœur et dans l’âme d’un véritable enfant qui par conséquent plutôt que renoncer
à sa personnalité et subir la tyrannie d’imbéciles se met en juste grève : la
grève de la faim et le désir d’en finir comme un appel désespéré pour un monde
qu’ils croient à jamais perdu, celui des contes, celui qu’ils savent exister
quelque part, « mais où ? Mais où ? »[162].
Et évidemment il ne se mettent alors à refuser la nourriture en trompant leur
monde puisqu’ils ont été trompés par leur monde et font croire aux imbéciles que
c’est parce qu’ils se trouvent trop gros[163]
qu’ils préfèrent
arrêter de manger ou même encore sans même donner d’explication, car ils ont cru
comprendre à tort et peut-être ici paranoïaquement que les hommes sont tous
ligués, liés entre eux par une sorte de pacte diabolique monstrueux dont ils
croient se douter. Il ressemble un peu à certains des mensonges découverts dans
leurs cauchemars. Au lieu de penser qu’il peut y avoir un autre monde possible,
celui d’un monde en compagnie d’êtres qui s’opposent depuis toujours à cette
réalité malsaine et qui patiemment ont permis et offert à notre monde de pouvoir
se nourrir sans exercer de cruauté sur la Vie. Pourtant même si on leur dit que
les cauchemars mentent, que ce sont des mensonges, ils ne peuvent plus croire
ceux qui leur disent cela, car la vie elle-même semble un mensonge, puisque ce
qu’on leur offre à manger n’est pas le produit de l’amour véritable, celui
qu’offrirait par exemple le cœur d’un enfant mais le produit de la mort,
c'est-à-dire du manque de respect de la Vie. Il s’agit là, par conséquent d’un
manque de respect qu’on a eu à leur égard enfants. Ils ont cru être aimés et
aimant en offrant, avec leur venue, le possible renouveau du monde et au lieu de
le comprendre les géniteurs eux-mêmes se sont comportés en traître avec leur
progéniture, hypocritement à leur égard, qui leur demandait ou leur proposait
d’aimer ce monde alors que les actes et les choix de ceux qui étaient chargés de
se nourrir sont réalisés par d’autres adultes étrangers à l’idée de l’amour, ne
comprenant que la logique du profit[164],
car les anorexiques, se croyant prisonniers d’un monde injuste comprennent qu’en
fait ils sont tombés, malgré l’amour et des cadeaux chez des ogres cherchant à
les rendre à leur tour des ogres, bien que ceux-ci, fort heureusement et on ne
sait alors par quel miracle ne leur servent pas à table un cuissot de bébé ou de
petit garçon rôti aux herbes de Provence et à l’estragon car ils sont
conditionnés à croire qu’il vaut mieux tuer un poulet, un cochon, un canard
plutôt qu’un être humain ! Et s’ils le comprennent alors c’est que c’est à la
religion, à la civilisation, à l’intelligence de millions d’hommes ayant lutté
pour cela au cours des siècles passés qu’ils doivent au moins cela, ou même à la
venue d’un messie à qui beaucoup de personnes ont consacré du temps pour bâtir
des églises et des temples et à qui tous croient ! Ou font semblant de croire !
En réalité on l’a compris tous ces anorexiques ont été rendu malades
paradoxalement par leur famille elle-même, c'est-à-dire par des gens qui croient
souvent même sincèrement à la possibilité de vivre l’amour ou fraternellement
sur cette planète, car s’ils se disent croyant ou même s’ils ont la foi
véritable, ils se sont en tout cas rendus coupables de fausseté, de mensonges
vis-à-vis de l’innocence de leurs enfants, de « crimes » enfin, mais comme
ceux-ci sont trop bons pour pouvoir le leur reprocher et que d’autre part la
société occidentale toute entière ne considère pas les meurtres des animaux ou
des bulbes (ou des
racines) encore comme
de véritables crimes, ils se croient perdus dans un monde inhumain[165]
car en vérité les membres de la société qui les entourent semble avoir perdus
leur lucidité d’enfant de cœur logique et responsable. Cela est tout aussi vrai
que pour ceux qui ont décidé de rester muet, les autistes, en refusant de parler
pour éviter les pièges de l’arbitraire des mots, sans doute traumatisés par
quelques mensonges insupportablement injustes, ils préfèrent se réfugier dans
une salubre grève de la parole, un salubre silence incompréhensible par tous
ceux qui sont prisonniers des œillères, tous ceux qui ont renoncés à une
véritable écoute consciencieuse du monde et qui les ont malgré eux transformés
en martyrs puisqu’ils n’ont pas su accepter le compromis que nous avons-nous
même choisi de faire enfant en apprenant à faire semblant dans les mêmes
conditions ou presque et en devenant un temps les complices des bouchers et des
charcutiers, des poissonniers aussi, en allant jusqu’à faire du zèle pour avoir
la paix, c'est-à-dire l’oubli, pour refuser le combat un certain temps jusqu’au
jour où nous serions enfin libres de le reprendre mais en utilisant les armes de
ceux qui nous avaient imposé l’injustice, de l’intérieur même, donc si nous
avons accepté d’être châtré par toute une civilisation inhumaine qui avait
intérêt à nous réduire au silence nous ne l’avons été que le temps qu’il fallait
comme Ulysse caché dans le cheval, rusant avec les fourbes pour mieux savourer
notre victoire sur le mensonge! Évidemment cette attitude qui consiste à faire
semblant pour éviter d’être frappé, d’être battu, d’être privé de ceux que l’on
aime et qu’on a choisi par éthique à cause de l’existence même des mots et de
notre croyance dans la possibilité de dire vrai avec eux c’est la solution de
ceux qui préfèrent encore la vie avec tout ce qu’elle offre de bon à première
vue, c’est aussi la solution des égoïstes ou de ceux qui risquent de le devenir
par voie de conséquence tant à force de faire semblant il finiront par ne plus
faire semblant et à adorer manger la viande, les gigots et autres saucissons
hongrois et saucisses « délicieuses » tant avec ce faire semblant il se
priveront peu à peu de ce qui leur restait de véritablement vrai de l’enfance,
c'est-à-dire de cet émerveillement ontologique de l’être envers la vie et toutes
ses formes[166].
En vérité lorsque nous avons appris alors que le pain se faisait en coupant le
blé, puis en fauchant le champ et enfin en déracinant des plantes alors qu’à
l’école on nous apprenait à planter des haricots et à observer leur croissance
nous n’avons pas été surpris d’apprendre que la Mort elle-même était représentée
par un faucheur ou par la faux ! En fait à force de faire semblant nous étions
en train de renoncer petit à petit à une partie de notre âme d’enfant,
c'est-à-dire celle qui est reliée en permanence avec la possible et
vraisemblable existence de Dieu que nous savions être et que nous avions cru
être le Dieu de l’Amour, ce Dieu bon contre vent et marrée, ce Dieu Sauveur ! Or
petit à petit en faisant semblant pour éviter d’être tyrannisé et battu à cause
de l’incompréhension de notre pourtant évidente logique et en adoptant pour cela
les coutumes alimentaires de nos aïeux, nous avons alors abdiqué notre être et
notre foi en Dieu, notre propre personnalité, juste et logique, avec un possible
sens et équilibre du monde de l’enfance au profit d’un mimétisme absurde à
vouloir ressembler à l’un de ces exemples proposés, des adultes en fait
tyranniques et si sûr d’eux-mêmes qui semblaient tous avoir oublié qu’ils
avaient fait eux-mêmes semblant en leur temps d’être des carnivores pour
rassurer leurs parents et qui à force d’avoir joué la comédie sociale ont
cherchés à nous faire hériter de leurs œillères, de la vision d’un monde très
peu ragoûtant[167]
car elle impliquait de notre part notre soumission totale au monde, notre
abdication d’êtres au monde plutôt que l’inverse c'est-à-dire la soumission du
monde à notre volonté, notre empire sur lui dans tous les temps, non pas ici
pour régner en maître tyran mais pour être le vecteur, l’instrument de la Vérité
Absolue Ultime et Universelle à laquelle tous les êtres du monde aspire et sont
reliés qui s’exprimait alors à travers nous naturellement comme chez n’importe
quel enfant de cœur un petit peu logique !
Et nous découvrons
aujourd’hui, après avoir ainsi perdu de très nombreuses années de justes
combats, en ayant été contraints à force de faire semblant à être un carnivore
malgré nous que nous avons même été avec grand plaisir, qu’effectivement enfants
nous avions raison de croire que les véritables hommes sur terre respectables
n’ont jamais été que des végétariens ou des V+ et que certains d’entre eux ont
cependant dû toutes leurs vie faire semblant de manger de la viande pour tromper
l’arrogance et la profonde insignifiance des véritables carnivores qui n’étaient
pas/plus capables de comprendre ce que pouvait être un être humain véritable ni
même chercher à découvrir toutes les virtualités qui existent chez les êtres
humains, en découvrant enfin en eux-mêmes la plus part des secrets de l’Univers.
Ces hommes ont préféré ne pas savoir, ne plus savoir, renoncer, abdiquer et avec
leur disparition en tant qu’êtres humains, devenus inhumains à force de faire
semblant et de s’être mis des œillères sur les yeux, la Connaissance qu’ils
détenaient naturellement enfant, à la naissance a disparu. Evidemment ils ont
fini par croire être tous des carnivores parce qu’ils sont tous partis dans la
vie, comme hélas nous même avons du le faire, sur d’innombrables fausses
croyances, celles de leurs parents, ataviquement convaincus de leur proposer par
amour et par « sacrifice »[168]
les meilleures solutions alimentaires en ayant pris eux-mêmes le parti des
positions carnivores jusqu’au jour où grâce à la technologie et aux efforts
collectifs de toute une civilisation en marche, ce qui était encore impensable
quand nous étions seulement enfant est devenu enfin possible,
c'est-à-dire de retrouver la façon de manger des hommes véritables des origines,
c'est-à-dire de celle d’un possible Paradis retrouvé, cette façon de manger qui
ressemblent en tout cas à celles de nos cousins la plupart des grands singes
d’Afrique qui d’ailleurs nous montrent depuis toujours l’exemple[169]
de ce que nous ferions
véritablement mieux de manger en vérité, car si nous avons plus de 98% de notre
patrimoine génétique en commun avec eux, comme le prétendent la plupart des
généticiens, il est évident que nous ne sommes pas, pour cette raison aussi
génétique, des carnivores puisque la majorité de ces cousins ne le sont pas du
tout, comme ces autres cousins aussi que sont les lémuriens qui eux aussi sont
strictement végétariens. Enfin nous avons la possibilité une fois pour toute de
ne plus nous comporter en êtres illogiques et criminels dans nos plus
élémentaires comportements, comme tous ceux qui ont entraînés les hommes vers
des attitudes d’irresponsables en les faisant devenir ce qu’il n’ont jamais
été par nature[170]
des assassins, des criminels, ce que l’homme n’a jamais été que dans la tête des
seuls imposteurs, c'est-à-dire de tous ceux qui ont intérêt à le croire et à le
faire croire, c'est-à-dire ceux qui n’existent pas vraiment en tant qu’individu
capables d’une pensée féconde pour les êtres humains c’est pourquoi nous sommes
ici certains que s’ils ont eu une descendance un jour, leur descendant ne sont
pas vraiment coupables de ne pas comprendre nos propos, si ce n’est seulement de
trop avoir été crédules et d’avoir choisi la mauvaise pente, celle d’un abandon
sans conscience à leur estomac, celle de n’avoir pas cherché à comprendre le
sens de leurs actes les plus élémentaires, plutôt que la « bonne » en se
condamnant, à leur tour, à colporter, de générations en générations[171],
sans avoir eu ou même voulu prendre le temps de réfléchir simplement
véritablement un tout petit peu avec leur cœur à la raison d’être de toutes ces
inepties criminelles d’un autre temps aujourd’hui heureusement révolues et
prouvées comme telles au grand jour, si nous osons le dire ici, vous le
permettrez, sans rimmel[172] !
Ces hommes ayant perverti
l’homme et cherché à le rendre carnivore malgré lui-même, dès son enfance, et
cela à cause de l’existence ancienne de méchants, de leur insatiable convoitise[173]et
ensuite[174]
et de leur besoin
incessant de trouver des sources de revenus même au prix du meurtre du vivant,
c'est-à-dire du sacré, alors qu’ils pouvaient tous au lieu de procréer sans
réfléchir attendre au moins d’avoir un peu compris le monde ou alors de
s’abstenir de mettre au monde des enfants dans un monde qu’ils ont compris d’une
fallacieuse façon en le pervertissant.
C’est ainsi qu’ils ont voulu
tuer Dieu en désacralisant le vivant, les êtres vivants, en les consommant et en
ayant perdu leur âme, ils ont cherchés à tuer Dieu à cause de leur ignorance et
à cause du fait qu’ils avaient renoncé à le comprendre de l’intérieur !
En cessant enfin de spéculer
sur la vie d’animaux comme le veau, le mouton ou la chèvre ou même la poule qui
nous offrent déjà tant d’eux-mêmes, par ailleurs, l’homme se montrera ce qu’il
est capable d’être : enfin reconnaissant envers ce que la nature nous offre et
se montrera respectueux des êtres différents de nous qui ont la gentillesse, en
échange de la protection que nous leur devons contre les animaux prédateurs qui
les menacent de nous offrir et de partager avec nous un peu de la production
d’eux-mêmes, sous la forme d’œufs, de lait et ses dérivés, comme de la laine si
précieuse.
Ce que nous voulons aussi
dire, c’est que cette nécessité bien qu’elle soit dictée à la Conscience à cause
de la logique du cœur et de ces impératifs devrait être dictée aussi enfin et
nous l’espérons par la mondialisation elle-même des échanges qui implique enfin
de partager ce qui est l’essentiel et le plus intelligent au monde équitablement
en se débarrassant au passage du superflu, de traditions indignes des
générations à venir ou créant au passage des clivages si importants entre les
êtres que certains hommes apparaissent à d’autres comme des extra-terrestres
alors qu’ils n’ont en fait pas cessés de rester au fond de simples enfants
soucieux de réfléchir logiquement et avec leur cœur aux simples problèmes du
monde à résoudre. De même que je conseille pour éviter la propagation des
microbes et des épidémies qui se propagent certaines fois durant l’hiver assez
rapidement à cause de la trop grande promiscuité de certains en proposant
de changer notre façon de
nous saluer en faisant enfin, à l’heure de la mondialisation, comme
les plus intelligents sur terre dans ce domaine de la santé depuis longtemps, c'est-à-dire
comme les indiens, les
tibétains ou certains autres peuples asiatiques
(qui s’inclinent vers l’autre
en joignant leur mains, à la fois respectueusement mais surtout pour éviter de
propager ou de recevoir les microbes de l’autre, laissant en fait cette
possibilité d’attouchement au seuls médecins ou aux membres d’une même famille
en leur laissant aussi la possibilité de s’embrasser[175]).
Mais enfin pourquoi avoir voulu désacraliser le baiser en le donnant à
tire-larigot avec tous les risques qu’il comporte, pourquoi avoir voulu donner
notre main à des êtres qui s’ils sont enrhumés ou malades ce sont mouchés et par
conséquent vous offrent un viatique pour le lit de malades ou pour être soigné
par des remèdes et la nécessaire visite chez le médecin ? , de même il faudra
enfin se comporter d’une façon droite et honnête vis-à-vis des animaux ou des
plantes sans chercher à les tromper car ce sont des êtres vivants qui sont
capables de souffrir et je ne crois pas que ce soit bien de se comporter en ogre
vis-à-vis d’eux comme l’ogre du conte de notre enfance qui cherchait à
engraisser les deux petits enfants pour mieux les dévorer. Heureusement cette
histoire s’est bien terminée, espérons que l’Aventure Humaine qui recommence à
chaque nouvelle génération aille elle aussi dans un sens aussi « bon » que celui
du conte de notre enfance et que toutes les velléités ogresques humaines
disparaîtront « petit à petit » ou du moins que tous les ogres ou les velléités
d’ogres comprendront qu’en mangeant un fruit ou même un légume comme une simple
tomate ou une endive ils le demeureront encore malgré tout encore un peu,
gourmands et gloutons qu’ils seront restés, mais heureusement de denrées,
d’êtres qui n’en souffriront pas à la racine, dans leur être profond et vital,
c'est-à-dire là même où ils sont capables de nous offrir de nouveau ou
cycliquement à nouveau un cadeau pour nous permettre de nous nourrir tout en
nous permettant de recueillir les précieuses petites graines ou pépins nous
permettant de faire pousser de nouvelles plantes et ce sera alors, évidemment,
tout à l’honneur des anciens ogres, convertis, comme nous-mêmes, d’être
dorénavant à peu près fréquentables !
De même il faut et faudra
cesser de planter du tabac qui part en fumée et qui monopolise des terres qui
pourraient servir à la production d’agrumes comme les oranges[176]
non seulement parce que cela empoisonne le sang et rend dépendant comme d’une
quelconque drogue l’organisme de celui qui fume mais surtout car ce sacrifice
individuel sera à la fois un bien fait sanitaire mais aussi en fait à la gloire
des pays dits « riches » qui une fois de plus auront fait le bon choix ici et
pris le parti de l’intelligence en permettant ainsi que les terres qui partent
aujourd’hui en fumées[177]
puissent servir à faire pousser des denrées pour nourrir ceux qui n’ont pas
assez, donc des terres servant le bien collectif, de même il faudra cesser de se
comporter à l’égard des animaux ou des végétaux d’une façon aussi peu
responsable et finalement aussi méprisante de la vie, créant des clivages entre
les hommes qui peuvent se payer de la viande et ceux qui n’ont pas ces moyens,
créant des convoitises qui sont en réalité intrinsèquement fausse au départ, car
en réalité se devrait être tous les carnivores qui devraient convoiter le bien
êtres alimentaires des végétariens ou des V+ qui ont réussi à tenir bon contre
vents et marées malgré des siècles de bêtises (au sens négatif du terme) mis sur
le compte des carnivores ! Or la société et ses fausses publicités incitent les
gens à espérer obtenir des « bienfaits » qui sont en réalité des « malfaits »,
des « méfaits » alors qu’il existe une autre publicité qui elle est du côté de
la Vie et des produits merveilleux qu’elle est capable d’engendrer sans coups
férir. Car il est évident que tous les maux des sociétés occidentales
proviennent de ce qu’ils se sont accordés le droit de manger de la viande ou de
manger des poissons, et de ne pas respecter seulement les arbres, de les couper,
de les déraciner, brefs de ne pas respecter les légumes à bulbes ou même les
plantes à racines[178]!
Ce droit a conduit un certains nombres de personnes à devenir des malfrats et à
se croire permis des choses que la Conscience et la véritable morale réprouve
naturellement au berceau même puisque le régime de n’importe quel enfant est
alors lacté[179]
donc le régime alimentaire de l’innocence, c’est à dire celui d’une époque
étrangère à toute nécessité de sang versé quoique certains enfants est grandi
dans la matrice maternelle par la transformation d’une alimentation carnée en
eux-mêmes, mais je suis à peu prêt certain, sans le savoir véritablement ici de
source sûr – car ici c’est l’intuition qui parle et ce serait « bon » de
vérifier - que le processus de création et de développement du fœtus humain fait
ontologiquement et naturellement le tri en grandissant à l’intérieur du corps de
sa mère et en utilisant en fait pour sa croissance les éléments provenant de la
seconde partie du repas de fêtes dont je parle plus haut, c'est-à-dire la
quintessence des végétaux ou des protéines dérivées des produits laitiers car
sinon comment expliquer ici d’une part que l’enfant ait besoin de lait de vache
ou d’animaux pour se nourrir à sa naissance et comment expliquer aussi le nombre
de naissance d’enfants très « bien » portant dont les mère n’ont jamais mangé de
viande et/ou de poisson par manque de revenus !
Et s’il y a des crimes ou des
criminels[180],
c'est-à-dire des gens qui ne respectent pas autrui comme eux-mêmes, c’est en
réalité aussi parce qu’ils ont été les victimes d’un système qui est faussé au
départ et qui permets aux responsables de vivre sur ce/de ce faux départ. Au
mieux, ceux-ci sont des sortes de Janus bi-frons, d’un côté le bien
qu’ils font discrètement en le cachant et de l’autre le mal qu’ils font semblant
de servir et il semble qu’ils se sont fait un malin plaisir assez malsain nous
devons le souligner à engendrer, à produire, à perpétrer ce système en cachant
la Vérité à leurs semblables ou du moins en jouant avec le langage et par
conséquent avec ses virtualités mensongères qu’il détient ou en cachant
l’essentiel car grâce au langage « ils ont inventé la mort » comme me le dit
souvent mon ami Jean Rouch, ils ont tous cherché à utiliser les mots qui leur
étaient utiles pour arriver à leurs fins, c'est-à-dire à vivre, à posséder, en
un mot à se doter d’œillères, ils s’agit des mots passes partout, les mots
consensuels, les mots qui font facilement des amis, car les amis aiment à
partager les dits repas de fêtes et souvent même comme nous l’avons vu seulement
la première partie de ces repas : on se montrera alors un ogre alors qu’on est
une colombe, en fera le crocodile alors qu’on est un ange ! Et cela au risque
même de fournir des armes et des munitions à ceux qui en veulent masqués que
l’on sera par ce masque de caïman. Pourtant le risque est gros et les
conséquences sont terribles pour l’entourage et encore plus pour un plus grand
cercle de personnes, plus lointaines, car on n’a pas pensé aux conséquences que
celles-ci peuvent avoir sur le plan mondial ! Ils ont donc cherché à tromper les
autres parce qu’ils avaient été trompé au départ, même ceux qui savent
connaissent la vérité et parce qu’ils ont tous été mis en concurrence pour
obtenir des étiquettes d’eux-mêmes, c'est-à-dire des mots ou au pire des
matricules sur le papier
(heureusement qui ne sont
plus tatoués sur leur corps)
ou des noms de rues, certaines fois avec mérite d’ailleurs, en oubliant
l’essentiel,
le simple, le sens[181] en
oubliant d’être vigilant et ils ont cru alors qu’il fallait et devait perpétuer,
hélas ici on pourrait ajouter le mot « perpétrer » à ce « perpétuer » là, des
conduites d’autres temps employés par des êtres sans rationalité qui s’avèrent
enfin totalement anachroniques avec notre époque.
Il se peut même que ces
personnes, ces responsables aient été eux-mêmes les victimes de ce système et
que sans chercher et sans avoir le temps de remettre l’ensemble des problèmes
périodiquement en cause comme c’était leur devoir, à mesure de l’avancée et des
progrès de la société[182],
par facilité conservatrice, ils se soient rendu coupables de tromper le monde
sans peut-être le vouloir vraiment !
Si le proverbe : « qui vol un
œuf, vol un bœuf » et quelque fois vrai
(heureusement pas toujours)
nous pouvons compléter ce proverbe d’une nouvelle phrase : « qui mange un
poisson est capable de poison » ou « qui mange de la viande peut te dévorer »
au sens où il serait capable, comme un vampire ou même en parasite seulement de
sucer ton sang, de voler ton âme, de devenir au pire un meurtrier ! Mais je veux
ajouter ici : « tu te viandes (l’âme)
si tu manges de la viande »[183]
et pour rire ici permettez-nous d’ajouter : « qui mange une pastèque, ne mange
pas de steak » ou autrement encore : « qui refuse de la pastèque mange un
steak » ou mieux : « Des steaks ? non ! des pastèques ! oui ! ».
Le superflu c’est donc la
viande cette soi-disante « chance », et la pêche du poisson que les pays riches
auront certainement enfin à cœur petit à petit d’abandonner non seulement par
solidarité envers ceux qui n’ont pas eu accès à ces denrées malsaines mais
surtout parce qu’ils se sont, à leur mesure de pays riches, offerts des
alternatives autrement meilleures pour la santé ; ces alternatives pouvant être
produites en très grande quantité partageable également avec les nations les
plus pauvres qui auront enfin compris qu’il s’agissait de « fausses chances »
que celles proposées par le modèle alimentaire occidental lié à l’oubli du cœur
par rapport à la réalité naturelle et parce qu’en réalité c’est peut-être malgré
tout dans la « pauvreté », l’impossibilité d’acquérir de la viande et du
poisson[184]
que réside paradoxalement l’une des véritables richesses des peuples, puisque ce
sont dans ces denrées prétendument convoitées que réside la source de tous les
mots de l’humanité, de la perte même de ce simple et de ce sens,
c'est-à-dire de la Poésie elle-même et de toutes les aspirations artistiques
véritables des êtres humains. Bien sûr cela ne veut pas dire qu’il est bon
d’être « pauvre », loin de moi cette idée, mais je crois que l’on devrait cesser
de mentir aux « pauvres » en leur proposant un modèle de vie qui est fallacieux
ontologiquement. Avec ces soi disantes « denrées comestibles » - viande et
poissons coquillage ou escargots - il s’est agit toujours d’un mensonge, à
toutes les époques et partout, d’une sorte de drogue pour l’homme, sous cette
forme caricaturale et résumée en mots de « protéines animales » qui cachent des
millions et des millions d’êtres qui passent encore dans les camps de la mort,
non pas ceux de l’infernal et honteux assassin dont nous avons parlé, mais de
camps de la morts qui nous appartiennent en commun et pour lesquels nous avons
mis à l’œuvre comme responsables des personnes peu scrupuleuses. Ces camps de la
mort dont nous sommes aujourd’hui tous les potentiels libérateurs, les
potentiels délivreurs comme l’ont été heureusement en son temps un Roosevelt ou
un Churchill pour ces camps de la mort destinés malheureusement à des êtres
humains. Il s’agit en fait de parvenir à nous délivrer de ce qui a conduit
l’humanité à s’empoisonner elle-même, à empoisonner l’être originel, l’enfant
innocent nourrit qu’il a toujours été et représenté dans les cultures les plus
anciennes et les meilleures non d’un lait de louve, comme chez latins anciens de
Rome, mais du bon lait des vaches sacrées !
Certains ont à tort alors
crus pouvoir profiter de cet état des choses créant à l’ensemble de ces êtres,
animaux et végétaux à bulbes de véritables cauchemars, maltraitant des êtres à
qui souvent ils devaient déjà leur principale source de revenus, les revenus
provenant de la vente des œufs, de la laine, du lait
(employé de toute sorte de
manière, fromage, yaourt, etc …)
des revenus en tant que
fleuristes par exemple, cela pouvait suffire. Non, ils ont voulu plus alors que
ce qu’ils recevaient de ces animaux, ils n’ont pas appréciés ces simples cadeaux
à leur juste valeurs, ils ont voulu leur peau et manger leur chair ! Et c’est
pareil pour notre pain quotidien, il avait les graines, c'est-à-dire le cadeau
de la plante, c'est-à-dire ce que la plante pouvait offrir de mieux, ils ont
voulu les tiges, pour faire du foin pour les animaux, et les racines pour la
basse cour ! Il avait surtout des petit cœurs tout en or à l’intérieur d’une
gangue brune, la châtaigne pour fabriquer un pain sain, ils ont préférer croire
que ce n’était pas digne d’eux, qu’il n’était bon que pour les « pauvres » et
nous avons ainsi perdu des millénaires de civilisation à cause de ce manque
d’intelligence.
Les temps sont aujourd’hui
mûres heureusement pour une mutation individuelle des comportements en adoptant
enfin en Occident les mœurs et les coutumes les plus belles de l’Orient[185]
de ceux et de celles qui se sont comportés depuis des siècles, envers et contre
tous de la façon la plus intelligente qui soit en refusant de se déshonorer par
une complicité de mise avec toute une société qui n’avait plus cure de
l’essentiel, de la source même de toute chose : la Vie, de la beauté d’un simple
petit être qui se déploie et qui cherche à vivre, tout petit soit-il !
Dans la mesure où pour
produire un kilo de viande, il est impératif de disposer de surfaces
considérables de terrain pour cela[186],
il y va non seulement ici de générosité mais d’un calcul sain et juste dans
l’abandon progressif d’un élevage destiné aux abattoirs et aux vêtements de
cuirs qui nous rappelle les temps préhistoriques où les costumes d’époques
archaïques que nous retrouvons par exemple dans les films ou dans les bandes
dessinées comme Astérix le Gaulois, c'est-à-dire au temps des celtes ou
des romains, d’autant qu’il existe aujourd’hui de prodigieuses alternatives à
tous ces vêtements suintant de sang et de souffrance animale, tous ces cuirs
résultats récupérés à cause de nos repas d’inconscients, ces alternatives qui
offrent en plus de bien meilleures qualités
(fibre goretex, laine
polaire, etc...)
couvrantes imperméables et chauffantes[187] !
Les hommes des régions
européennes, les occidentaux seront aussi amenés à prendre de bonnes décisions
parce que
le droit d’auteur va certainement devoir évoluer lui aussi et ne
concernera plus seulement les hommes ou les figurants inscrits dans les images
consommées régulièrement au « robinet » télévisuel, mais ce droit sera
honnêtement étendu comme il se doit grâce aux traces que nous offrent ces
animaux et ces végétaux eux-mêmes, grâce aux traces aussi de tous les paysages
laissés sur les supports photographiques, filmiques, numériques ou
vidéographiques, dans la mesure où parce qu’ils sont filmés et photographiés, en
couleur de surcroît, enregistrés et reproduits souventes fois avec le son, ces
traces constituent[188],
avec toutes les virtualités que chacune d’elles peut contenir dans ses possibles
infinies extensions, transformations et métamorphoses[189]
car grâce à ces œuvres nous nous devrons de conserver et entretenir non
seulement ces paysages[190]
mais les auteurs mêmes de ces images, c'est-à-dire les animaux et les plantes
qui ont un droit de vie, d’être au moins rassuré dans leur être ou du moins si
on ne croit pas qu’ils puissent comprendre qu’on les laisse en paix dans leur
droit naturel et ontologique de vivre, car l’humanité devra enfin choisir entre
son appétit toujours croissant et insatiable d’images et cette fausse croyance
qu’elle a cru pouvoir s’arroger : cette soif atavique de sang, cette
satisfaction illusoire des soi-disant appels du ventre car c’est bien
connu depuis l’illustrissime et Immense Molière: « il ne faut pas vivre pour
manger, mais manger pour vivre !» et il est à peu près certain que personne ne
voudra renoncer du jour au lendemain aux images télévisuelles qui peuvent
constituer pour certains même l’essentiel de leur vie : l’accès à l’imaginaire,
une ouverture sur les infinis variations du monde, une ouverture sur l’esprit,
car ce luxe important dont l’Humanité s’est enfin dotée vaut infiniment mieux
pour tous que la gloutonnerie passagère du ventre, l’appétit meurtrier envers
les poissons, les animaux ou même les légumes à bulbes qui nous ravissent dans
toutes les images que nous avons d’eux tant la vie est belle filmée vivante et
affreuse en os et en déchets organiques aux ordures !
Voyager ou se dépayser par
l’instruction qu’offrent les images et les films, les documentaires si
divertissants par ailleurs constituent le remède à cette fausse croyance dans la
nécessité de tuer pour manger, car ce que l’on a vu et admiré vivant quelques
minutes auparavant, volant libre dans un beau ciel ou dans l’image d’un paysage
sous la forme d’un canard ou d’une mouette ou dans un paysage sous-marin
indescriptible parfaitement par le truchement de l’écriture mais seulement par
l’image et les arts ne peut pas se retrouver dans votre assiette sous quelque
forme que ce soit, ni même sous la forme d’un cousin de ce canard ou peut-être
même d’une sœur oie, morte, pour ainsi dire crucifiée, passés au four crématoire
des cuisinières pour de faux besoins malsains
(y compris financièrement
parlant) de ceux qui
se rendent ainsi complices de ceux qui se sont autorisés à dénaturer l’Univers
en consommant viandes et poissons au prix de tels martyrs sans même un seul
scrupule de Conscience, en oubliant que celle-ci ne peut exister sans le feu
vert absolu du Cœur et au prix de tels efforts que s’ils avaient mis ceux-ci
dans l’agriculture où dans de justes causes nous pourrions tous être capables
aujourd’hui de nous téléporter d’un monde à un autre, au lieu de prendre l’avion[191]
et cela dit pour ceux qui aiment les gadgets ou les innovations mais surtout
nous serions tous depuis longtemps capables de rendre la vue aux aveugles,
l’ouïe aux sourds, des jambes à ceux qui les ont perdus injustement, bref de
réparer les torts de tous les êtres iniquement traqués, injustement écartés du
chemin de l’enchantement, du merveilleux, en un mot nous aurions pu résoudre
depuis longtemps tous les problèmes de tous ceux qui se sont éloignés du Paradis
sur terre.
Car cela n’est pas bien de
faire subir de tels traitements à des êtres vivants quels qu’ils soient et
compte tenu du minimum de logique proprement humain qui consiste à se dire que
dans la mesure où l’on respecte une fleur dans son pot, un animal ou un homme,
il est évident qu’on ne le passe pas à la casserole !
Mais comme nous savons que
ces temps sont encore lointains nous nous devons de les préparer en précurseur
et en prophète sans pour autant oublier la réalité économique de notre époque.
Personnellement nous n’avons
jamais beaucoup aimé le pain, bien que parfois cela nous fasse plaisir d’en
manger sous forme de sandwichs chauds ou avec de bonnes sauces tomates aux fines
herbes[192],
mais nous trouvons pourtant que ce pain est souvent vendu trop salé dans nos
boulangeries et nous soupçonnons, comme l’un de nos maîtres, qu’on y a mis trop
du sel pour obliger celui qui en mange la bouche ensalivée et salée, à
remordre dedans aussitôt ou même peut-être aussi pour l’inciter seulement à
acheter une boisson accompagnatrice !
Y aurait il ici comme une
entente qui remonte à il y a bien longtemps, entente tacite bien sûr[193]
entre les boulangers et les
débits de boissons ou même les producteurs de vins, les uns travaillant au
bonheurs des autres[194] ?
Il serait enfin censé de ne
pas, sous prétexte de travailler les uns en interaction avec les autres pour le
bonheur de tous et de chacun, mettre autant de sel dans le pain ou du moins un
dosage raisonnable car il semble que boulangers ou débits de boissons ont
aujourd’hui encore intérêt à sur-saler[195]
et si le problème est au départ c'est-à-dire au moment de la fabrication du
pain, il suffirait de payer les producteurs de sel mieux ou plus cher de façon à
répercuter le prix sur le sel pour qu’enfin les boulangers cessent de croire
qu’il faut mettre autant de sel dans la pâte, ce qui fait oublier le goût de la
farine, car si les boulangers avaient à payer un sel plus cher il est certain
qu’ils mettraient moins de sel dans leur farine ![196]
Il faudra peut-être saler cette farine de châtaigne pour la rendre mangeable et
comparable à la dégustation d’une baguette traditionnelle pour que celui qui la
découvre au goût puisse avoir la possibilité de comparer réellement ces deux
produits, le pain de céréales et le pain de l’arbre à pain !
Peut-être donc que la
solution consiste malgré tout à imposer un cours plus élevé au sel de
façon à ce qu’on cesse de trop saler les aliments en leur retirant ainsi
beaucoup de leur saveur d’origine car le sel ne révèle rien de la saveur, mais
sale seulement et assoiffe[197].
Nous savons que si nous
avions pu développer, dès les débuts de la civilisation, une économie qui
n’avait pas été basée sur l’injustice et sur le manque de cœur et sur la
croyance stupide de certains à croire à une nécessaire cruauté nous en serions
là où j’aspire personnellement à en être, c'est-à-dire dans un monde qui
respecte enfin le vivant et les êtres vivants sous toutes ses formes, y compris
à sa racine même et nous aurions pu déjà en parti coloniser d’autres planètes
sur le seul principe viable de l’homme : le respect de la Vie. Il est fort
probable que l’homme ne pourra jamais coloniser d’autres espaces dans l’Univers
tant qu’il n’aura pas compris cette intrinsèque nécessité de l’être humain et
pour cela qu’il accepte à devoir renoncer pour toujours à faire le mal sous
toutes ces formes à la fois envers les hommes mais aussi envers les animaux et
les plantes sous-marines y comprises.
Comme on ne nous a pas encore
proposé de la farine de blé ou de céréales qui n’implique pas que la plante
elle-même soit arrachée à la racine pour produire cette farine, les racines des
céréales étant meurtries à jamais, nous nous sommes demandé ce qui pouvait
constituer une alternative saine sous le signe de l’intelligente et qui
n’implique plus le meurtre du vivant. Nous sommes heureux d’avoir tout d’un coup
repenser à une phrase de notre père nous disant en passant devant une
châtaigneraie abandonnée qu’autrefois les paysans cévenols mangeaient du pain
issu des châtaigneraies, et nous avons eu le bonheur, à travers nos recherches
de découvrir la confirmation de cela dans l’existence de cette farine de
châtaigne qui perdure et qui est notemment produite en Corse, ce qui nous a
donné l’occasion de réfléchir.
Evidemment nous n’avons pas
encore goûté des pattes ou des pizza faites à partir de farine de châtaigne[198]
mais nous sommes à peu près certains que nous serons évidemment heureux de
trouver « bonne » et certainement même délicieuse cette alternative compte tenu
du fait qu’elle est précisément cette alternative attendue par l’Immense
Architecte et Cinéaste-vidéaste de l’Univers au meurtre de plante par les
hommes, ce qui malheureusement a permis l’éclosion et le développement de la
culture du blé et des céréales utilisés pour la fabrication de cette farine
blanche traditionnelle à une époque encore assez obscure de l’humanité.
Pourquoi ne fauche-t-on pas
seulement la partie supérieure du blé, contenant les graines qui vont devenir de
la farine ? Nous nous disons, peut-être, qu’ainsi, l’année suivante, la plante,
non déracinée, pourraient offrir un nouvel épis comme la canne à sucre qui
repousse ? Ce que nous ne parvenons pas à comprendre c’est ce manque de respect
des agriculteurs et des politiques agricoles à l’égard de la plante, comme s’ils
avaient tous cessés d’être de véritables hommes et nous ne nous expliquons pas
autrement cela que par la fausse croyance dans les facilités agricoles offertes
permettant de retourner la terre cycliquement au lieu de trouver les « bonnes »
solutions, les plus nobles, ces solutions où la vie est préservée à sa racine,
solution qui sont basées sur l’évidente admiration qu’on éprouve pour son
mystère qui aurait évité bien des massacres d’innocentes plantes et permis le
passage à l’usage d’un pain quotidien sainct : sain+(ct).
Bien sûr il y a la question
de la paille et du besoin de fourrage pour les animaux, mais est-ce que cela
implique toujours qu’on ait besoin de déraciner des êtres vivants ? Et de plus
il est certain qu’il existe pour les animaux aussi une ou plusieurs alternatives
à la paille, qui sait même peuvent-ils avoir envie de manger des fruits séchés,
des légumes et de la salade ou tout simplement de brouter dans des champs enfin
plus grands puisqu’ils seront d’autant plus importants qu’ils ne seront plus
cultivés avec des céréales ou même seulement peuvent-ils manger des châtaignes
comme les animaux en Corse ?
J’ai fais aussi quelques
recherches sur Internet et j’ai découvert aussi d’autres sites existants
heureusement consacrés à la « farine de châtaigne ». Il y en a quelques uns
comme par exemple :
http://www.cliquecorse.com/recettes/recette98.shtml:
un site consacré
à un soufflé de farine de châtaigne que j’ai hâte un jour de goûter. Et je
découvre qu’il existe d’autres
délicieuses recettes ici
à base de farine de châtaigne.
Et sur
http://www.francesurf.net/search.asp?q=farine+chataigne vous pourrez
trouver la liste des sites sur le thème de la « farine de châtaigne ».
Voilà, merci à mes lecteurs,
c’était une de nos petites idées pour contribuer à changer les choses dans un
sens qui soit enfin véritablement humain et bon pour les hommes!
Merci de votre attention et
surtout de votre patience car j’ai conscience d’avoir été un peu long.
Laury Granier
N. B.
:
En cherchant sur
Internet j’ai trouvé aussi ceci : « Car la châtaigne apporte trois fois plus de
calories que le blé. Un hectare de châtaigniers donnera trois fois plus de
farine qu'un hectare de blé, avec, en plus, les dérivés de la culture qui sont
nombreux : le tanin, en premier lieu, livré à l'industrie lyonnaise. Et
les feuilles qui ont le mérite de servir pour les litières mais aussi de rendre
la nature flamboyante à l'automne et qui sont un véritable enchantement que
savent apprécier les Cévenols. » J’ai trouvé cela sur le site suivant :
http://www.bsi.fr/rotary/Le_livre/Chataignier/chataignier.htm et plus
loin su le même site : « Pourtant rien n'est encore perdu, car le problème
économique bien posé permet d'apporter des solutions rentables : comment passer
d'un système économique autocentré, à forte main-d'œuvre valorisant au mieux les
produits du châtaignier à une économie de marché basée sur des rendements
performants ? »
D’autres sites consultés en
bibliographie :
http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-11-13/2004-11-13-449828
http://www.monmarchand.com/index.php?ar_id=363
Gros
chataigner
x9 (©Fantasy Factory)
AGROPOLIS-MUSEUM - Savoirs partagés - La châtaigne, consommation
...
[1]
Nous reproduisons ci-après le poème de Michèle Finck : Mies de pierre
tiré du recueil L’Ouïe éblouie en cours d’édition.
« Août rouge en robe de
papillons et de pierres ferrugineuses,
Secouant sa chevelure
électrique de châtaigniers et de fayards,
Déployant ses élytres de
ronces,
Nous porte sur son dos et boit
le temps.
Exsudation de quartz dans la
torsion des schistes.
Plissements torrides de grès
et de marnes lie de vin.
Concrétion de gypse clair et
de pegmatite graphique.
Craillement de lumière sur les
lèvres.
Salive de mémoire, cigales.
Nous sortons de leurs gousses
le grenat, l'andésite rose,
Le mica noir, pour les semer
dans les bouches.
Le torrent a goût d'azur
macéré en terre.
Nuages, moelles de l’âme.
Couchés dans les genêts, nous
mangeons la pulpe
Du soleil et réparons les
ailes des mots.
Nous parlons bas à l'oreille
du ciel
Et des pétales d'enfance
tombent de la langue.
Dans la bergerie en pierre de
taille suspendue aux oiseaux,
La lune pond des œufs de
rires,
Que des chercheurs de contes
ramasseront avec des chapeaux de neige. »
[2]
Permettez-nous de recopier ici l’article du Monde qui ne nous étonne pas, tant
cette huile provient d’un être sain : l’olivier: « L'huile d'olive aurait des
vertus anticancéreuses » publié le 10.01.05 à 10h39
dans sa version électronique :
« Les travaux des chercheurs
américains sont publiés dans les "Annales de l'oncologie" datées de lundi.
Des chercheurs américains ont mis en évidence les propriétés de l'huile
d'olive pour lutter contre le cancer du sein. Cette découverte pourrait conduire
à la mise au point d'un traitement. Les chercheurs ont publié leurs résultats
dimanche 9 janvier. Ils expliquent qu'une série d'expériences conduites en
laboratoire sur des lignées de cellules cancéreuses du sein ont montré que
l'acide oléique réduisait de façon importante les niveaux du gène cancéreux
appelé Her-2/neu, encore connu sous le nom d'erb B-2, a expliqué le docteur
Javier Menendez, de l'école de médecine Feinberg de l'université Northwestern à
Chicago, principal auteur de l'étude.Selon lui, des taux élevés de Her-2/neu
sont observés dans 20 % des cancers du sein et sont liés à des formes
particulièrement agressive de cette maladie. D'autres expériences sur ces
cellules cancéreuses ont aussi montré que non seulement l'acide oléique
neutralise le gène Her-2/neu, mais qu'il multiplie l'efficacité du traitement
aux anticorps monoclonaux, dit trastuzumab (Herceptin), ont aussi affirmé ces
chercheurs, dont les travaux sont publiés dans les Annales de l'oncologie
datées de lundi.
"LE
RÉGIME ALIMENTAIRE DIT MÉDITERRANÉEN" :
Ce traitement vise spécifiquement le gène Her-2/neu, l'un des plus importants
dans le cancer du sein, et permet de prolonger substantiellement la vie des
malades, ont-ils précis."Les résultats de nos recherches tendent aussi à
confirmer les études épidémiologiques ayant montré que le régime alimentaire dit
méditerranéen, riche notamment en huile d'olive, a des effets protecteurs contre
le cancer, les maladies cardio-vasculaires et le vieillissement", a noté le
docteur Menendez. Des études conduites sur des populations du sud de l'Europe
avaient déjà montré que l'acide gras mono-insaturé pourrait avoir des effets
protecteurs contre le cancer du sein, mais des expériences sur des animaux en
laboratoire n'ont pas donné jusqu'à présent de résultats concluants, ont indiqué
ces chercheurs. Selon eux, une des explications pourrait être le fait que
l'acide oléique utilisé dans ces expériences est mélangé avec plusieurs autres
acides gras et d'autres protections naturelles. Les vertus de l'huile d'olive
avaient été officiellement reconnues le 2 novembre 2004 par l'agence américaine
chargée de la réglementation des produits pharmaceutiques et alimentaires (FDA),
qui a autorisé les producteurs à faire référence, sur les bouteilles, aux effets
bénéfiques de leur produit sur la santé, notamment le système cardio-vasculaire.
Avec AFP »[2]
[3](confirmé
par le fait qu’il existe aujourd'hui en Italie, comme pour le vin, des sortes
d’appellations contrôlées pour les meilleurs variétés de crus d’huile d'olives
provenant d’oliviers et de régions très particulières qui sont indiquées - à
cause des latitudes, de l’ensoleillement différent, de la position des oliviers
et de la qualité des sols mais surtout à cause de la première pression dont on
recueil l’huile qui est meilleure suivant la méthode utilisée pour l’obtenir)
[4]
(au sens de ‘renouvellement’, le ‘retournement’ est une
‘révolution’ des sols. Ces trois mots sont des mots très proches
conceptuellement les uns des autres, des variantes souvent complémentaires d’une
idée similaire, des synonymes. Cette idée de « révolution » viendrait selon
Carlo Ossola, entendu au cours de l’entretien avec Olivier Germain-Thomas sur
France Culture dans l’émission For intérieur, dimanche 23 janvier
2005, vers 17 heures, du mot italien « voltare » (lui-même
provenant du latin « revolvere » : « tourner » en français, le mot latin ayant
donné en italien « rivoltare » : « retourner »).
Il est par conséquent évident que ce mot de « revolta », « rivolta » (qui a donné par ailleurs le
mot de « rivoltella » – en français « revolver »)
est proche du mot français de « révolte » d’où ce mot de « révolution » ; une
« révolution », celle de la terre d’abord qui peut donc engendrer par conséquent
un « renouvellement » des cultures et le « retournement » des sols (« il rivoltare della terra »
en italien) qui est
souvent jugé nécessaire pour que la terre puisse produire une nouvelle culture
de céréales. Aussi il nous apparaît soudain que le nom propre de ‘Voltaire’
pourrait bien venir de ce mot commun italien de « volta » + du mot ‘terre’
(donc tourner la terre
– retourner la terre) ce dernier mot de ‘terre’ transformé en mot ‘taire’ peut-être pour cacher
en France que ce nom propre était d’origine italienne à une époque où l’on était
encore loin de l’Europe réalisée et où il n’était peut-être pas bien considéré
d’être d’origine étrangère et si j’ose dire aussi, en faisant un peu d’esprit
ici : pour que celui qui porte un jour le nom de « Voltaire » refuse de se
‘aire’ ! C’est aussi le
nom propre de l’inventeur si célèbre de la pile « Volta » (Volt) à qui nous devons tant
et qui signifie en
italien en même temps que l’idée de « tour » (provenant du verbe
‘voltare’ : ‘tourner’),
le mot « fois » dans l’expression « une fois » : en italien « una volta », mais
cela signifie aussi en italien une « voûte », ce qui veut dire que le concept
italien lié aux contes de fées, « une volta », « une fois » est lié à cette idée
de ‘voûte’ et bien sûr aussi l’idée de « virage », de « tournent », par
conséquent lorsqu’on dit « il était une fois », on crée dans le langage une
sorte de voûte, de virage. Le nom propre de ‘Voltaire’ semblait donc
consubstantiellement lié à cette notion de « révolution », de retournement :
‘volt’+’terre’=’voltaire’, notion chère à la philosophie des Lumières à laquelle
il a contribué grandement, mais je pense soudain qu’en italien ce mot de
« volta » est contenu dans le mot de « volata » : « vol(a)t+a »,
qui signifie en français « volée » ; « una volata d’uccelli »:« une volée
d’oiseau » et il semble que ce mot aille bien avec le mot de « volta », en
valeur absolue, car l’expression « une fois » peut-être associée à une « volée
d’oiseau » qui dès qu’on la regarde n’est déjà plus, a été, par conséquent « une
fois (en)volée… »,
et la voûte (de ‘volta’)
est une sorte de « volée d’oiseau en pierre » entre deux piliers dans
l’architecture.
[5]
(comme un juste tribu en
échange de la protection qu’on lui devait pour son épanouissement dans le champ
où elle a poussé -
sorte d’impôt versé
pour sa sécurité comme celui que payent les abeilles d’une
ruche qui offrent une partie de leur miel aux apiculteurs dans un échange tacite
de bons procédés comme si elles étaient reconnaissantes de la ruche construite
par ceux-ci et de la sécurité qu’ils offrent aux abeilles – absence d’ours par
exemple)
[6]
(ce qui permet évidemment à un
nombre considérable de personnes de vivre, du paysan au fabricant de pâtes, au
boulanger, etc.)
[7]
(ce n’est heureusement pas le
cas pour les abeilles – voir note)
[8]
Il semble après mûres
réflexion qu’il serait plus convenable que ces hommages artistiques peints ou
sculptés ou même d’autre nature rendus à la figure du blé ou à celle des
céréales s’accompagnent au moins de cette reconnaissance qui consiste à laisser
vivre les racines de ces plantes d’une année sur l’autre en cessant de les
détruire en retournent la terre.
[9]
(qualité essentielle des hommes simplement reconnaissants envers les plantes des
bienfaits qu’elles nous procurent en échange des traitements respectueux
qu’elles reçoivent de la part des êtres humains)
[10]
(où elle n’est réservée pour l’instant qu’à quelques rares connaisseurs
seulement)
[11]
(ce que depuis toujours le châtaignier permet de faire en offrant ses châtaignes
pour que l’on puisse fabriquer cette farine de l’« arbre à pain»).
[12]
(à moins que ces dernières n’évoluent dans leur façon d’être produites et soient
enfin crédibles comme une farine n’ayant pas provoqué de mal envers les plantes)
[13]
(aussi belles, par ailleurs, que peuvent être ces dites « plantes céréalières »)
[14]
(Ce n’est pas parce qu’on a semé
ou planté une graine qu’elle vous appartient et que vous avez un droit de mort
sur elle quand bon vous semble
– à moins de l’avoir semé en
inconscient, ce qui ne vous autorise pas non plus ce genre de procédés dignes
d’ignorants – par
contre si on a semé une graine sciemment, avec conscience et en sachant
pourquoi, parmi les obligations que l’on ait alors il y a celle de veiller sur
sa croissance. Il s’agit donc d’une obligation morale de s’occuper de cette
plante que l’on a semée, de l’aider à vivre et à se développer et bien
évidemment de veiller à sa santé – ce serait trop facile de
continuer à considérer les êtres vivants ou même l’agriculture de la façon
irrespectueuse actuelle, comme si les plantes que l’on fait pousser étaient des
objets inanimés, des possibles déchets une fois qu’on s’en est servi - et si cela est encore ou même
a été ce n’est pas une raison pour reproduire ces traditions stériles car
c’est parfaitement scandaleux, et cela ne doit plus être
(voir note 13) ne serait-ce qu’au nom même
du simple droit d’auteur (voir à ce sujet développement
dans la note suivante (vers la fin)
ou dans le texte principale)
qu’ont acquis toutes les espèces vivantes puisqu’elles sont filmées,
photographiées, numérisées, c'est-à-dire enregistrées dans les images qu’elles
nous offrent pour longtemps et souvent même éternellement puisqu’elles aussi
sont archivées et que parallèlement la société toute entière s’est accordé d’une
façon consensuelle là-dessus pour considérer toutes représentations, toutes
images comme des manifestations possibles de l’Art, par conséquent conservables,
archivables. Les sujets quand ils sont humains ou animaux ayant même souvent le
droit à une rémunération, comme de simples figurants ou acteurs en échange de
leur image qu’ils offrent : ces représentations. Il y a donc ici un nécessaire
élargissement du concept ancien de droit d’auteur qui doit par extension
s’appliquer aux plantes à leur tour ou aux paysages et la « rémunération » de
ces figurants au sens élargi, comme s’ils étaient de véritables auteurs, se
manifeste par un droit de vivre et d’être soignés puisque comme les hommes et
certains animaux, ces plantes nous laissent des traces durables, chacune ayant
cet infinitésimal de différence d’avec sa consoeur d’une même espèce qui mérite
notre attention, c'est-à-dire son originalité. Si certaines plantes sont louées
ou achetées pour figurer dans des films cela veut dire qu’elles sont utiles et
qu’elle participent comme des éléments de figuration dans les décors. Je doute
qu’ensuite elles puissent être jetées ou mises aux ordures si ce n’est par des
êtres méprisables et sans cœur, ayant oublié de faire face au sens de leur
responsabilité : si on achète une plante ou un animal il faut avoir de quoi
l’entretenir, de s’en occuper et au besoin trouver une solution de placement en
terre d’accueil où l’on sera assuré de la pérennité de cette plante ou de cet
être vivant si on ne peut plus s’en occuper soi-même. Il en va de même pour les
plantes de nos paysages enregistrés d’une façon ou d’une autre : elles ont un
droit à la vie, c’est indéniable et les paysage aussi ! C’est pourquoi tout
incendiaire qui met le feu à des plantes volontairement devraient être puni de
façon exemplaire ou du moins il faudrait que l’a société s’occupe de son
éducation et lui apprenne à respecter des plantes, ; la peine pourrait-être
celle d’avoir entièrement à replanter lui-même chacune des plantes brûlées ou du
moins d’y contribuer avec des maîtres jardiniers).
[15]
C’est
comme si parce que vous avez des enfants
vous vous autorisiez à en sacrifier un ou deux pour survivre ou à des fins
misérables – il s’agit
là de mœurs barbares, des temps préhistoriques et encore chez des personnes
certainement infréquentables à l’époque, de mœurs qui n’ont heureusement plus
court et qui relèvent d’une façon égoïste, autoritaire, dictatoriale, mensongère
de concevoir la paternité, son propre rapport à l’existence, car un enfant, une
plante ou un animal ne sont pas des êtres qui vous appartiennent vraiment, c’est
pourquoi, d’ailleurs, Dieu, il y a des milliers d’années, avait suggéré à
Abraham qui cherchait à faire du zèle et à montrer qu’il était capable d’immoler
son fils au besoin, de remplacer cet immense sacrifice qu’il s’apprêtait à faire
à une époque assez primitive par le sacrifice d’un mouton – puisqu’Abraham ne
pouvait pas alors comprendre que Dieu avait horreur du sacrifice d’être vivants
quel qu’ils soient. Abraham à l’époque ne disposait pas de la même intelligence
que la nôtre car le contexte était différent. Il est nécessaire de rappeler
qu’Abraham était un « carnivore » à une époque où l’humanité s’étant sorti du
cannibalisme croyait qu’elle devait l’être pour de bonnes raisons qui peuvent de
nos jours nous paraître fausses dont nous parlerons plus loin dans le texte
(le conflit de la
lecture des signes du monde entre les « bons » indigènes, et les mauvais
sauvages), cela ne veut
pas dire qu’aujourd’hui où les temps ont changés, il faille, comme certains le
font, poursuivre cette tradition du sacrifice du mouton sous prétexte qu’elle a
pu rendre des individus, en leur temps, autre chose qu’anthropophages ou
cannibales, ce qui n’était heureusement déjà plus le cas d’Abraham et des siens,
mais parce qu’il était carnivore, il ne pouvait encore envisager le monde
autrement et d’une façon plus éthique encore. Sous prétexte qu’on est le plus
fort et qu’on a faim, s’abaisser à tuer des êtres comme des moutons- comme dans
le cas de l’«Aïd », culte Musulman se référant à ce moment de l’Histoire Sainte,
ou subsistance renouvelée au moment de la Pâques chrétienne qui se réfèrent
également à ce moment, tout en consacrant ce sacrifice pour commémorer la
Résurrection du Christ, à une époque où il y a toutes les alternatives en France
et en dans une grande partie de l’Europe ou du monde pour faire un excellent
repas de fête ,dont nous allons parler plus loin sans avoir à s’abaisser à
commettre le meurtre d’une quelconque façon sur le vivant.
On ne fait donc jamais un
enfant pour soi seulement mais pour lui-même et lui offrir l’univers même si
celui-ci est imparfait. Bien sûr il est perfectible d’autant plus qu’à notre
époque, dotée de méthodes efficaces contraceptives, on peut heureusement
programmer la naissance d’un enfant quand on a jugé « bon » de pouvoir le
recevoir dans des conditions satisfaisantes qui seront à même d’assurer à cet
enfant un développement harmonieux et satisfaisant. Cet être que nous concevons
et mis alors sous notre responsabilité et ne peut être en fait que l’incarnation
d’une sorte de projet Universel : à chaque fois qu’on fait un enfant on va
virtuellement donner une possibilité à l’Univers de se recréer et d’exister de
nouveau à travers un nouvel être, l’enfant. Il en va de même pour l’animal ou la
plante qui étant au monde seront naturellement en relation avec l’Univers en
entier : il sont, chacun d’eux l’univers lui-même résumé en un être différent et
ils sont ontologiquement en interaction possible avec tous les autres êtres de
tous les univers. Bien sûr on va aussi « profiter » de la présence de ces êtres
chez soi dont on apprendra beaucoup en exerçant sur eux une sorte de droit de
« propriété » basé qu’il sera sur une relation de confiance et d’interdépendance
affective (puisqu’il y
a consensus sur le fait qu’on a le droit d’utiliser les pronoms
possessifs « ma », « mon » pour désigner par exemple la filiation qui existe
génétiquement entre un enfant et « ses » parents – cette possibilité de
dire alors « mon » fils, ma « fille » que nous employons parce que nous sommes
aussi convaincus d’avoir des droits et des devoirs envers cet être provenant de
nous - ce qui engendre
alors par la croyance confiante générée par l’emploi de ces pronoms possessifs
la vraie idée en même temps que fausse de cette illusion que l’enfant et les
parents entretiennent autour de cette mutuelle appartenance réciproque, d’une
filiation dans la mesure où les mots employés par les parents vont suscités chez
l’enfant qui les entendra cette adhésion au concept, au sens du son du mot qui
est employé et communément admis (c’est ce communément admis
qui peut poser problème dans certains cas et ce ne sont que des relations
sentimentales qui pourront par libre consentement mutuel permettre cette
adhésion réciproque au concept)
par auto-conviction de la part du locuteur et du récepteur souvent très innocent
et à la merci de ce locuteur, ayant accepté par abnégation de croire aux valeurs
consensuelles d’une société, c'est-à-dire au sens des mots employés, donc aux
conventions d’une communauté autour de ce sens commun (au pire tyrannique pour
certains ou même de la propagande mensongère),
ce qui implique ici une relation évidente aux préjugés ou aux clichés, aux
simplifications souvent trompeuses ayant arrangé cette communauté d’esprits,
bien que ces simplifications et ces sens communs soient aussi le produit de
l’expérience des siècles dans le domaine – cela arrangera l’enfant de
croire qu’il est a « ses » parents qui vont jouer alors leur rôle -
néanmoins l’enfant sera « notre » enfant, comme nous croyons avoir un jouet, une
voiture, une maison, mais cette fois-ci avec un être humain, un animal ou une
plante c’est d’un être vivant qu’il s’agit, découlant de notre être avec toutes
les virtualités qu’il offre et pourra offrir et nous n’avons alors pas d’autres
raisons d’être au monde que d’essayer d’offrir ce qu’il peut y avoir de plus
noble de notre héritage : la civilisation toute entière, ses très nombreuses
réalisations, innombrables variantes de la quête explicative et interrogative de
l’humanité sur le mystère même de la création pour permettre à cet enfant de
trouver à son tour le
(ou les) secret(s)
de l’Univers.
Nous sommes donc reliés à ces
enfants par l’utilisation de ces pronoms possessifs car ceux-ci impliquent
responsabilités et devoirs desquels les êtres en questions dépendent pour leur
élévation. Cette illusion et/ou auto conviction déterminée par une libre
adhésion au consensuel implique évidemment par nature même l’inverse
c'est-à-dire le refus de croire que ces pronoms possessifs existent et qu’ils
peuvent engendrer du sens, il en découle l’ironie et son cortège de maux, ce
qu’on peut appeler l’adolescence, c'est-à-dire la remise en question, le doute
sur une vérité ontologique possible des mots, c'est-à-dire un moment de notre
vie qui ressemble à cet instant dans la prime enfance où nous avons hésité à
croire que les mots pouvaient avoir le sens admis, ce moment où nous avons tous
été des autistes, refusant longtemps de les employer, inventant d’autres sons
pour désigner des objets nécessaires, nous avons alors longtemps hésité à les
faire nôtres, tant cela nous paraissait par essence ne pas être ce que nous
voulions désigner nous-mêmes, tant nous comprenions que nous devions alors
abdiquer une partie de notre personnalité au profit d’une personnalité
collective qui était le produit des siècles de transmissions orales, tant nous
redoutions aussi d’être les prisonniers de la langue et des signifiés, car avec
cela nous allions abdiquer aussi la partie de notre potentiel créateur en
subissant alors cette dictature du consensuel, du communément admis, du
mimétisme érigé au pinacle des codes humains de conduites recommandés et
souhaités par cet entourage d’adultes ce qui impliquait refuser la contestation
de notre part : nous avons tous subi la dictature de la langue et avec elle son
cortège de préjugés. Avec l’apprentissage du langage nous savions alors que nous
risquions de nous pourvoir des œillères de ceux qui croyaient avoir un droit sur
nous, ne serait-ce que celui d’exercer des sentiments à notre égard en fonction
des mots qu’ils employaient, ces pronoms possessifs, de notre conduite envers
eux, d’avoir le droit de nous aimer, de nous élever, de nous diriger dans nos
choix, de nous imposer notre nourriture, bref d’exercer sur nous ce sentiment de
responsabilité et de devoir qu’ils ne pouvaient avoir tiré que de l’existence
même des mots, de leurs corrélations entre eux, du résultat qu’ils représentent
conceptuellement, du sens commun auxquels ils avaient abandonné de nombreuses
virtualité de leur esprit ainsi que leur droit légitime à une possible
contestation. L’histoire ayant déterminé ces pronoms possessifs posés comme un
pont entre les géniteurs et la progéniture ou les objets et les êtres. Cela
devait permettre à ceux-ci de se développer - en réalité ce sont des êtres
ou des choses qui sont seulement mis sous votre protection et/ou votre garde,
dont vous avez la responsabilité, par conséquent auxquelles vous vous devez
toute votre vie. Concevoir la « propriété » autrement est une absurdité, cela
relève du non sens, de la possessivité maladive, il n’y a de « propriété » que
dans la mesure où celui qui la détient est responsable et l’assume pleinement en
se devant de la valoriser pour les autres éthiquement, en la soignant et en n’en
abusant jamais pour lui-même – la véritable propriété est
donc toujours généreuse, elle n’est jamais égoïste. Le propriétaire ayant
toujours le choix des personnes avec lesquelles ils souhaitent « partager »
cette propriété dont il est responsable – c’est pourquoi à notre avis
les communistes ou les révolutionnaires n’ont jamais rien compris à ce que
peut-être la « propriété » au véritable sens de celle-ci ou même à ce que peut
être un véritable « propriétaire ». Ce que les communistes et les
révolutionnaires ont certaines fois justement critiqué et cherché à combattre
n’ont été que des exemples de « propriétés abusives », des abus de « propriétés
véritables » car lorsque la propriété est sainement entretenue, valorisée et
développée celle-ci ne peut-être jamais convoitée mais admirée comme un cadeau
partagé que l’on reçoit de la part de ceux qui en ont la responsabilité, de même
que personne ne cherchera à contester de l’appartenance d’un enfant à moins
d’avoir démérité aux yeux même ou à l’esprit de cet enfant pour des raisons
éthiquement valables et justifiées au nom même de la Vérité Absolue Universelle
et Ultime, c'est-à-dire d’une certaine manière au nom du Saint-Esprit, ce qui
veut dire que c’est la « propriété » elle-même, mal servie qui se cherche de
nouveaux « propriétaires » lorsqu’elle n’est pas bien traitée
(cela est aussi valable pour l’enfant) – il en va de même de l’homme
vis-à-vis des plantes, vis-à-vis des animaux car si ceux-ci sont effectivement
des êtres qui vont « appartenir » à des noms et prénoms que l’on peut inscrire
sur le papier, ces noms et prénoms sur le papier se doivent dans la réalité à
ces êtres comme ils pourraient se devoir à un lieu, à une maison dont le toit
fuirait et qu’ils se doivent par conséquent de réparer. Ce qui implique donc
avant d’accepter la propriété d’un objet ou d’un être vivant quelqu'il soit,
d’un bateau par exemple, ou même d’une voiture, l’assurance de pouvoir faire
front aux très nombreuses dépenses d’entretien. Ce qui veut dire par extension
que l’on ne devrait pas avoir le droit de faire un enfant ou s’octroyer ce droit
sans être absolument certain de pouvoir subvenir à l’ensemble de ses besoins
vitaux (mais ici cela est par
ailleurs contestable car il se peut que ce soit aussi l’enfant qui en venant au
monde permette de trouver à ses parents les moyens de survivre avec lui – cf : la corne d’abondance,
pourtant il nous apparaît plus sage pour l’équilibre d’une famille et de
l’enfant à venir que ces moyens existent au préalables avant de décider de
mettre au monde l’enfant qui trouvera alors un terrain stable pour se développer
sans avoir à se soucier de ses propres contingences matérielles qu’il aura à son
tour à avoir à affronter le jour venu s’il rencontre l’élue de son cœur ; en
d’autre terme nous sommes aujourd’hui convaincu que la question matérielle,
celle du nid chez l’oiseau est primordiale chez l’homme aussi, on ne peut avoir
d’enfant sans avoir bâti son nid d’abord à moins de chercher à devenir un poids
inconscient des conséquences pour l’ensemble de la société).
En reprenant ici l’idée
principale de cette note : cela veut dire aussi que les révolutions violentes de
l’Histoire et ayant entraînées mort d’hommes ont été toujours des révolutions
abusives, contraires au bon sens de l’humanité (elle devraient être,
elles sont donc, par conséquent, comme les guerres, hors-la-loi inscrite dans la
Vérité Absolue Ultime Universelle, dans la mesure où l’on devrait pouvoir régler
tous les problèmes pacifiquement devant de justes institutions juridiques
chargées de trancher, en âme et conscience, et de juger impartialement les
différents, soit même, en exagérant ici et en poussant à l’extrême, des
différents d’un homme tout seul contre tous les responsables des Etats du monde
le cas échéants, si cet homme détient à lui seul contre tous la Vérité puisqu’en
l’ayant il saura aussi la défendre pour tous et tous auront à cœur de lui
laisser évidemment le choix des armes car il est évident que s’il gagne alors
l’humanité entière lui devra beaucoup, c'est-à-dire cette nouvelle étape que
toutes les Pyramides de la Très Immense Pyramide de l’Humanité peut d’un seul
coup franchir en se libérant de ses vieilles chaînes) dans la mesure où ces
combattants n’ont pas voulu avoir l’intelligence de comprendre que ce qu’ils
critiquaient et qu’ils croyaient critiquer à bon droit était toujours des cas
isolés d’abus qui au pire s’étaient généralisés et pour lesquels, une fois
entendus et compris des instances responsables, il fallait évidemment aussitôt
mettre de l’ordre, et peut-être même en réalité aller jusqu’à réformer l’Etat
intelligemment grâce et à cause de ces plaintes unanimes qui à force de ne pas
être écoutées ont conduits des êtres à la révolte violente : quand il y a
mécontentement, quand il y a plainte il y a souvent des raisons d’être à ces
plaintes, la révolte qui pousse des êtres à la violence est peut-être le
résultat d’une impossibilité de communiquer et d’utiliser des codes communs, le
révolté est souvent un autiste, un être différent qui avait le droit de refuser
d’utiliser les codes communs de ceux qui ont courbé l’échine, de ceux qui ont,
avec abnégation, acceptés de « jouer le jeu ». En d’autre terme le révolté doit
être considéré comme un handicapé non pas dans le mauvais sens de ce terme mais
dans le bon sens c'est-à-dire quelqu’un qui par sa différence offre à la société
toute entière la possibilité de réfléchir et de trouver des solutions à la
raison d’être de l’handicap ou du refus de ces individus à condescendre à la
possibilité de partager des codes aussi simples et évident que ceux du langage
pour nous – conscients que l’on ne peut que fort difficilement être « bons »
dans tous les domaines de l’esprit, la société des hommes aurait tout à gagner à
se considérer elle-même en permanence comme une société d’handicapée, donc
peut-être aussi comme révolutionnaire : nous allons ici jusqu’à penser que
chaque individu a le droit en étant différent de refuser le monde tel qu’il est
compris par les autres y compris par les responsables, et par conséquent à le
droit d’être « fou » ou considéré comme tel par des personnes que cela arrange,
c'est-à-dire par d’autres « fous » qui se font passer pour des êtres
« sains d’esprit » sous prétexte qu’ils sont plus malins que les autres pour
tirer leur épingle du jeu. Le « fou », le « différent », le « contestataire »,
le « révolutionnaire » n’est jamais considéré comme tel que par des personnes
qui ont intérêt à l’étiqueter ainsi, des intérêts personnels qui sont souvent
antagonistes de niveaux de conscience plus altruistes, plus généreux desquels se
réclament les individus en question mis en cause mais souvent incapables de le
dire qui ne sont évidemment jamais seulement des « fous », des
« contestataires », des « révolutionnaires » mais une infinité d’autres choses
encore si ce n’est toutes les virtualités possibles liées à la Nature et la
condition humaine. Celui qui définit quelqu’un en l’étiquetant, en le
classifiant, en lui donnant un mot comme étiquette est peut-être le « fou »
véritable, en tout cas le « mauvais esprit », celui qui refuse de comprendre
qu’un être vivant est une infinité de virtualités, de possibles : les meilleures
comme les plus sordides est peut-être l’un des êtres les plus dangereux qui soit
au monde car il nie l’être humain dans ses virtualités dans ses possibilités de
changement ; il est ce possible terroriste, ce possible dictateur car il va
croire à tort que les choses sont une fois pour toute arrêtées, que les mots
sont clos et non infiniment ouverts et en relation possible ; il croira alors
qu’un être est une fonction et que cette fonction doit coller à la peau de cet
être comme pour ce « serveur » de Sartre qui ne peut être autre chose qu’un
« serveur », dans le lieu où il opère, comme dans le film de Godard où l’on
finit par penser qu’un livreur doit livrer, un professeur enseigner, un
président présider, qu’un coureur doit courir et qu’un balayeur doit balayer
comme un cinéaste faire des films et c’est ce que nous n’avons jamais, pour ne
part voulu accepter, car enfant nous avons eu la chance de pouvoir suivre les
enseignements de très nombreuses matières différentes qui toutes pouvaient être
intéressantes et nous ne comprenions pourquoi nous devions renoncer
progressivement à certaine matière pour nous spécialiser dans certaines autres
précisément en nous rentrant dans une case et si ce système permet à chacun de
trouver sa voie, il ne peut lui permettre de la trouver que par rapport au temps
de ce choix qui change du tout au tout chacun de nous que l’on soit amoureux ou
pas ou que l’on soit heureux dans sa famille ou malheureux. En d’autres termes
nous pensons que les choix que nous sommes obligés de faire à la fois à l’école
mais aussi plus tard dans notre vie d’adultes ne sont pas toujours les meilleurs
pour nous et ne correspondent peut-être pas à nos véritables désirs, ayant été
amené à faire ces choix dans des contextes donnés. Ces choix sont motivés aussi
par de l’inconnu, des idées que l’on se fait de sa vie future déterminée qu’elle
sera par la profession, comme si nous naviguions sans radar, sans savoir ce que
nous cherchons vraiment et en étant mus dans notre adhésion par rapport à des
croyances sociales liées qu’elles sont aux sens prétendus des mots que l’on nous
propose ou a des prétendus échelles de valeurs communément admises, des
préjugés, alors qu’en réalité elles n’existent pas en valeur absolu et qu’elles
sont souvent même des leurres. Nous pensons bien sûr qu’un être humain n’est pas
seulement telle ou telle chose, bien que par la force des choses nous soyons,
nous même, limités dans l’instant à avoir une occupation, celle d’écrivain qui
peut-être définie comme telle mais nous sommes aussi une infinité d’autres
occupations que nous sommes capables d’exercer avec plus ou moins de talent. Par
conséquent lorsqu’on juge quelqu’un et qu’on lui inflige une peine il ne faut
pas oublier que si une personne s’est « mal » conduite cela s’est produit un
temps, un lapse de temps donné dans toute sa vie et qu’il s’agit toujours d’une
erreur passagère offrant la possibilité de se reconstruire sur de nouvelles
bases plus saines, une fois reconnue, admise comme tort. Évidemment ce temps de
« mauvaise » conduite est important et il a souvent des répercutions néfastes
sur les autres, pourtant il serait mensonger de ne pas reconnaître que c’est le
conventionnel, le consensuel, le cliché, le préjugé, le déterminé, le classé, le
compartimenté, le casé qui est responsable du jugement prononcé en ayant mis la
personne dans telle ou telle case sous telle ou telle étiquette et en lui
refusant alors toutes les autres, limité, résumé qu’est un être humain en un
seul mot ou groupe de mots qui en plus du prénom et du nom propre donnent une
idée d’une personne. L’arbitraire de la peine découlera en fonction d’un acte
classé lui aussi dans le registre des peines et très peu souvent par rapport à
l’ensemble de toutes les actions bonnes d’un individu à son actif depuis sa
naissance. S’il est évident qu’une mauvaise conduite peut engendrer des
sanctions, il est nécessaire que les « bonnes » conduites soient favorisées,
mais encore faut-il que le « bien » en question soit véritablement le « bien »
et que la société entière puisse être crédible et exemplaire en ayant fait du
« bien » véritable un but atteignable, un but souhaitable, un but connu de tous
et qu’elle est mis en garde tous les êtres de ce qu’il ne faut pas faire. Si la
désobéissance à la vérité de conduite et d’être est une chose honteuse la
société doit proposer un modèle de vie incontestable sur le plan rationnel,
celui qui ne peut exister que grâce à la logique, l’éthique, la conscience, le
cœur, l’absence de mensonge, la fraternité, etc. Or le simple point du pain
quotidien que nous mangeons est le fruit de l’inverse de tout cela et du peu de
considération de certains êtres humains pour le miracle que la vie représente,
il est le pain de la malhonnêteté, le pain de la désobéissance, le pain de la
cruauté – en d’autres termes seuls ceux qui sont indiscutablement des modèles et
des résistants à ce que peut-être le « mal » dans nos sociétés peuvent montrer
le chemin aux autres, les guider par leur enseignement car il ne cherchent pas à
tromper, ils mettent en garde, ils conduisent vers un possible bonheur. Ils
communiquent leurs savoir qu’ils ont acquis pour que l’essentiel ne se perde
pas, que la lumière véritable ne s’éteigne pas et que l’on puisse continuer à
regarder la vie du bon côté.
Le « fou », l’« handicapé »,
l’« artiste », mais aussi le « français », l’« Européen », le « juif », le
« musulman », le « chrétien », le « noir », le « blanc », bref tous les mots ou
tous les adjectifs que nous employons peuvent tous nous qualifier et sont à
l’origine de toutes les méprises humaines s’ils sont employés seuls sans les
autres mots, hors de leur contexte souvent déterminant. Ceux qui ont la parole
seront abusés par des convictions erronées et limitées qu’ils ont voulu croire
subissant l’illusion du pouvoir des mots. L’honnêteté implique toujours un très
long discours pour dire la Vérité et constater que nous devons aussi changer
notre approche des textes, des titres, des sous-titres non seulement par une
approche critique mais par une distance et une vigilance continuelle sur ce qui
est marqué : ce n’est pas parce qu’il y a un mot d’inscrit et qu’on peut le lire
qu’il a à jamais le sens indiqué qu’il peut nous faire commettre tel ou tel acte
– ceci peut paraître paradoxal mais c’est vrai dans la mesure ou le mot fige, le
mot veut exercer un pouvoir de fascination au sens de Blanchot pour qui « la
fascination est ce qui enlève le pouvoir de donner un sens » personnel aux
choses ; la fascination et le fascisme sont des mots qui procèdent l’un de
l’autre, du mot « fascinus » en latin qui se rapporte au sexe. Le fasciné, le
fasciste ne peut que très difficilement être un intellectuel car il est avant
tout sexuel, c'est-à-dire en quelque sorte esclave de ses pulsions sexuelles. Il
a abdiqué sa liberté de penseur, son intellection du monde au profit d’un seul
plan de lui-même : le plan du matériel et se refuse par conséquent au spirituel.
Son monde s’est rétréci, fasciné, il cherchera à fasciner à son tour devenant le
spectre et l’écho de doctrine et il emploiera des sons pour les transmettre qui
seront toujours contestables sur le plan de l’ouïe la plus pure car se sont des
sons qui ont leur origine dans l’existence de sa sexualité. Il emploiera des
phrases toutes faites, faites par d’autres que lui, valables pour d’autres que
lui l’ayant abusé. Le fasciste est toujours la marionnette de celui qui le
fascine, qui le bassine, si j’ose dire, de mots qui ne servent que les intérêts
d’un individu ou d’un groupe d’individus.
C’est comme si l’inscription
d’un mot voulait faire oublier le dessin, le tracé nécessaire pour écrire ce
mot, bref que l’on cachait quelque chose, comme si chaque mot cachait un
non-dit, comme si l’honnêteté prétendue cachait en fait une malhonnêteté : cette
abnégation et cette servilité aux signifiés des mots, cet esclavage certaine
fois libérateur que nous avons envers les concepts, comme si nos pensées, les
mots et les signifiés avaient un pouvoir sur nous parce que nous y avons cru et
que nous avons été les adhérents d’un parti pris lié à leur prétendue existence
de mots, au lieu de vouloir adhérer aux multiples et infinis partis-facettes que
chacun d’eux recèle. L’être humain est toujours un handicapé car il ne peut voir
de Tout d’un mot ou d’un concept en même temps en une seule fois, il verra, il
dira le mot de façon limitée en oubliant d’innombrable choses liées à ce mot.
Par conséquent la prise de parole elle-même est une sorte d’acte de tyrannie à
moins qu’elle ne s’inscrive dans une saine perspective qui soit toujours
Universelle c'est-à-dire à la fois valable pour le locuteur et l’ensemble des
êtres.
L’autre jour nous voyons écrit
le mot « orchidées » et pour la première fois, à cause de la graphie nous voyons
que dans ce mot il y a le mot « idées » et le mot « orch ». Nous pensons alors
aux idées d’orques. Ce concept d’ « idées d’orques » est très éloigné du point
de départ « orchidées » pourtant à la fois par ignorance de ce que peut vouloir
signifier comme racine les lettres « orch » nous l’avons transformé en
« orque », évidemment par proximité et par simplicité. Nous avons ainsi créé du
sens à partir d’un mot même si ce sens peu paraître surréaliste ou ne pas être
vrai d’un point de vu étymologique : que peuvent être les idées d’orques ? Si ce
n’est une idées de prédateur, de carnivore, pourtant l’orchidées ne nous semble
rien à voir de carnivore. En d’autres termes c’est celui qui lit qui
donnera un sens au mot, avec le mot on s’élève ou on s’abaisse dans ce besoin de
se tromper nous-mêmes, avec les autres, dans l’existence du dénominateur commun
de sens qui sera responsable des conséquences de ce mot employé. C’est pourquoi
ne devraient avoir la parole que ceux qui s’expriment en conscience et avec leur
cœur sans chercher à tromper qui que ce soit et en ayant toujours présent à
l’esprit les virtualités infinis de chaque mot. De tels être sont rares car cela
implique toujours d’être à soi même le théâtre du monde, et souvent même tous
les personnages à la fois, les « bons » comme les « mauvais », ce sont les
metteurs en scènes, les cinéastes ou les écrivains de théâtres, les artistes en
général et les peintres, les dessinateurs de bandes dessinées ou de dessins
animés, c'est-à-dire ceux qui peuvent faire parler des individus par rapport à
leurs costumes, leurs étiquettes, la spécificité qu’ils ont et non pas par
rapport à ce que peut être virtuellement chaque individu au monde car évidemment
chacun de nous n’est pas monolithique. Tout en construisant pour certain d’entre
eux le long de leur vie leur statue de monolithe, les êtres humains sont en
permanence en mouvement, en métamorphose possible aussi s’ils construisent ou
veulent laisser une statue d’eux-mêmes celle-ci représente toujours la vie
entière d’un univers de pensées et d’actions, il est donc toujours erroné de
croire qu’une personne est à jamais ceci ou cela car d’une seconde à l’autre
elle peut être autre chose. C’est ce que savent les acteurs qui au lieu de
chercher à être véritablement un individu sont par essence multiples, peuvent
jouer de nombreux rôles, pour cela il doivent retirer le (ou les)
masque(s)
dont ils ont été les victimes souvent consentantes, ces masques que la société
leur a posé sur le visage résultats d’axiomes, des croyances, des illusions que
des êtres au départ innocents ont accepté de croire se convainquant par auto
persuasion, d’être telle ou telle chose, telle ou telle fonction, telle ou telle
nom propre, ou que ces choses et ces mots engendrent des comportements
particuliers, ils refusent alors de comprendre qu’ils sont aussi autre chose que
des acteurs bougés par un marionnettiste et s’identifient à une idée souvent
préconçue d’un métier, d’un personnage comme si un être défini était fini une
fois pour toute. Ils sont aussi des marionnettistes potentiels c'est-à-dire des
êtres ayant compris que les concepts et les mots employés sont à la source
d’attitudes ou de croyances. Evidemment le marionnettiste, l’artiste n’est pas
seulement un artiste ou un marionnettiste, il est aussi toutes les autres
virtualités de l’être humain, ce que chacun de nous a la possibilité d’être. Par
conséquent le système actuel de langage que nous utilisons est donc un système
qui en limitant les concepts, en définissant un être ou une chose peut engendrer
folie, autisme, refus, révolution, et heurts tant que tous n’auront pas compris
la nécessité de sortir des compartiments déficients, des cloisonnement, des
stéréotypes, des « définitions » arrêtés, des codes, des prisons engendrés par
les langues. C’est pourquoi la musique, la peinture, la sculpture, la
photographie, la vidéo, l’informatique, etc…, le travail sous toutes ses formes
sont des moyens qui peuvent permettre à l’être autiste, au refusant, au
révolutionnaire, au négatif de dire son monde, car il peut ainsi partager des
impressions, miroir qu’il est du monde, de l’Univers. Le « fou » solitaire - sur la colline de la
chanson des Beatles
(and the fool on the hill…)
- mais j’aurai pu dire l’être humain en général ne sera jamais seul démasqué
s’il accepte de « jouer » comme un enfant avec des instruments que le monde a
créé au cours des siècle, que celui-ci soit un simple crayon, ou un clou à
enfoncer, mais il ne pourra utiliser ces instruments que s’il les aime et s’il
comprend et fini par accepter qu’il est lui-même un instrument au services des
autres, de tous les autres que ces autres soit plantes, animaux ou êtres
humains, qu’il soit lui-même un dieu, un empereur, ou un balayeur sa condition
humaine ne se limitera jamais à un mot, un groupe de mots et ceux qui le
croiront ou voudront le faire croire ne pourront avoir une quelconque légitimité
que dans la mesure où ils sauront pourquoi ils peuvent le faire croire à
d’autres, c'est-à-dire chercher à tromper les autres. Par conséquent on peut
imaginer que ce mensonge qui consiste à classer des êtres à les réduire à
l’intérieur de cases de mots, de signifiés, ne puisse être utilisé que par des
êtres conscients du danger que cela peut représenter chez des esprits trop
confiants. Le langage qui aujourd’hui s’accompagne d’images en couleur, de sons,
et quelques fois mêmes de vidéos peut être encore plus trompeur que le langage
des mots seuls. C’est pourquoi l’universalité d’un concept, d’un groupe de mot,
d’un texte est l’objectif que doit s’imposer tout écrivain ou tout artiste, par
conséquent ne peuvent s’exprimer finalement que ceux qui cherchent à le faire
dans un certains sens seulement, c'est-à-dire ceux qui chercheront à élever
l’âme humaine, c'est-à-dire ceux qui chercheront à exorciser des peurs plutôt
que faire peur, c'est-à-dire tous ceux qui combattent le mal et qui refusent de
le subir. Mais pour revenir à notre note et à sa partie consacrée aux
révolutionnaires ou aux mécontents, il se pouvait aussi que ce mécontentement
provienne d’exceptions, celles d’imposteurs n’ayant pas reçu leurs biens ou leur
fonction en les méritant véritablement, c'est-à-dire avec cette conscience
nécessaire et primordiale qui implique pour ces dits « biens », de la part du
récepteur (de celui qui les reçoit) ce sens de la
responsabilité et de l’honnête gestion toujours transparente (mais ici nous sommes
forcé d’ouvrir une parenthèse pour nous poser la question de la raison d’être de
l’opacité en général y compris dans certains comptes individuels : en dehors des
comptes truqués qui sont la résultantes des mensonges de scélérats, il se
pourrait que l’Etat lui-même soit indirectement responsable d’un malentendu
ayant créé l’existence de ces mensonges, du désir de dissimuler qui peuvent
avoir leur raison d’être dans la mesure où ce n’est pas toujours facile de dire
ce qu’une chose peut coûter, car il y a ici même un mensonge, une persuasion à
opérer sur soi-même pour dire un montant. Le dire c’est avouer qu’on estime une
chose à une valeur pécuniaire, ce que cette chose sur de très nombreux autres
plans ne peut avoir réellement. Par conséquent le système mis en place par ceux
qui ont cherché à se rendre les responsables de ce système génère la création de
fausses valeurs, de traductions de « biens » en chiffres, d’êtres vivants en
mots ou chiffres, c'est-à-dire la possibilité d’occulter l’infini complexité
d’êtres vivants en simples formules et avec cela c’est à la fois le début de
l’auto-illusion, de l’auto persuasion mais surtout du mensonge car un être ne
peut pas être traduit dans autre chose qu’en lui-même ce que le langage ne peut
pas encore faire si ce n’est qu’avec énormément de mots comme dans un roman
parlant d’un personnage et encore pour entretenir une autre illusion, ce qui ne
peut pas satisfaire les êtres les plus honnêtes qui préfèrent alors se réfugier,
nous les comprenons, dans l’autisme, la surdité ou le mutisme car ils estiment
que ce qu’on leur propose engendre des attitudes limitatives qui seront toujours
la résultantes d’auto persuasions et qu’il savent que de façon muette, avec
l’expression de leurs yeux, reflet de leur âme et de leur cœur ils peuvent
communiquer, par conséquent on comprend qu’ils aient besoin de communiquer avec
leur pair seuls capables de les comprendre véritablement. Ils ne veulent pas
faire le pari du langage qui implique cette illusion partagée par ceux qui ayant
besoin de manger et de donner à manger à leurs familles sont près à des
compromis scandaleux pour eux pourvu qu’ils puissent avoir ce qu’ils convoitent
et ce dont ils ont besoin au mépris de la part d’eux-mêmes qui se refuse
naturellement à commettre de telles bassesses, de tels compromis. Pourtant si ce
système a le droit malgré tout d’exister avec sa part maudite c’est dans la
mesure où il est capable de nous protéger des êtres malfaisants et qu’il existe
pour tenter de générer le « bien » et la vertu. Les malentendus qu’il génère
sont pourtant aussi graves que ceux qui poussent certaines personnes à se
goinfrer au cours de la première partie d’un repas de fête dont nous allons
parler dans ce texte. Dieu et les siens se seraient réservé la raison d’être
d’un secret qui serait le moteur de l’humanité depuis toujours et cela pour
protéger en fait ceux qui cherchent non pas à faire le mal mais tout au
contraire avec de la bonne volonté à bien « faire » malgré les difficultés de
l’existence et cela même contre toutes les formes inhumaines d’avidité
gourmandes, par conséquent l’une des raisons d’Etat, sur lequel se sont bâti
tous les petits ou les grands états du monde aurait toujours été tenue secret et
se trouverait en nous tous si nous cherchons bien, si nous retirons tous les
masques et si nous retrouvons nos premiers jours basés sur la confiance dans les
autres et dans l’invisible. L’oubli de ce secret serait peut-être d’une certaine
façon à la source même des désarrois, de la perte de sens de nombreux individus,
de la perte de tous les repères logiques individuels, de la perte de l’équilibre
et du savoir des individus, de la perte de la conscience véritable d’une grande
partie de l’humanité qui désemparée par l’apparent manque de logique de la
société tombe dans le piège et au lieu de choisir une conduite logique et fidèle
à une façon enfantine d’être au monde, aliène sa liberté philosophique,
ontologique à des solutions qui sont toujours loin de celles que l’évidence même
de l’existence de Dieu dans l’Etat offre et permet depuis toujours : être fidèle
aux injonctions que dictent le cœur à l’Esprit, à cette conscience individuelle
reliée évidemment à Dieu lui-même. Cela peut se manifester dans un Etat
religieux ou laïc, mais dans les mains de responsables qui n’ont pas d’autres
possibilités en fait dans l’un ou dans l’autre cas que de servir
l’existence de ce libre arbitre qui est en somme sur ce chapitre de
l’élémentaire alimentaire et du pain quotidien provenant de l’ « arbre à pain »
intrinsèquement lié à l’existence même de ce secret de polichinelle de départ
qui peut être retrouvé par chacun de nous par un choix libre et spontané,
jamais imposé de nature à permettre à chaque homme de s’élever sur l’un des
seuls plans agréables qui soit à Dieu ou à une conscience du laïc qui contient
de toute façon qu’elle le veuille ou non sa part d’existence divine
ontologique : même si Dieu a condescendu à ce que certains mots puissent
s’exprimer autrement, avec des variantes pour faire plaisir à ceux qui remettent
son existence divine en question, de même qu’Il s’est appelé de mille et une
façon au cours de l’Histoire, les choses de ce monde terrestre peuvent s’appeler
Royaume, Républiques, Empire, Schtroumpf,
Pharaonie, ou « muse à la muse », comme tout est dans tout ou presque, et pour
Dieu tout est lui-même, cela ne lui importe absolument pas que l’on
choisisse un mot plutôt qu’un autre pour désigner un système pourvu que ceux qui
le fasse poursuivent avec justesse, avec respect des êtres vivants, les même
finalité que Lui, en s’ingéniant à trouver toutes les alternatives à la
méchanceté que certains hommes éprouvent en l’imposant aux autres et cela
malgré le fait qu’ils vivent à une époque des milliards de fois plus avancées
qu’aux temps des cavernes, même si, par ailleurs, nous ne devons pas ne pas
oublier que les cavernes d’aujourd’hui sont nos espaces quotidiens qui obéissent
aux lois de l’architecture, donc qui au lieu d’être naturelles, offertes pas la
nature pour nous abriter, sont issues de l’amour mêmes des hommes et de leurs
efforts pour d’autres hommes, par le labeur que toutes ces demeures
représentent, car ce qui importe certainement à Dieu c’est d’alléger nos
difficultés, trouver les solutions de notre bonheur à la fois matériel et
spirituel, dans une générosité absolue, puisque plus il offre aux hommes et rend
possible les rêves les plus beaux ou les paris les plus mégalomanes plus il en
découlera d’amour pour son Œuvre qui l’est par excellence et même s’il est nié,
dans cette négation même il y a pour Lui son contraire, par conséquent le Diable
lui-même, par son refus, et le soins qu’il porte à faire commettre l’irréparable
ou des erreurs aux hommes ne fait rien d’autre que de servir la création de
Dieu ! Mais évidemment croire que Dieu n’est que seulement de la
bonté relève de l’absurde et de l’étiquetage, de ce ‘casage’ dont nous
parlions plus haut comme celui de croire qu’une personne a telle ou telle âge
bien qu’on puisse continuer à comprendre qu’on puisse le demander pour se faire
une idée d’une personne, idée que l’on se fera par rapport à soi-même,
c'est-à-dire toujours subjectivement car le même chiffre d’années est suivant
les personnes une sommes de temps vécue différemment. Cela correspond donc à une
fonction fascinatoire que celle de faire croire à tel ou tel âge, et de devoir
l’inscrire, comme de la méthode Cué (Coué) qui consiste à s’auto-persuader de
telle ou telle chose, ne serait-ce que de son propre nom, sa propre identité !
En d’autre terme nous accusons ici le langage lui-même d’être un vecteur
fascisant et réducteur, par conséquent trompeur et engendrant même dans le
meilleur des cas, l’amour, une tromperie vis-à-vis de l’autre, vis-à-vis de
soi-même, ou en tout cas cette sincère auto illusion parfois dangereuse à croire
en son existence sauf si cet amour est partagé véritablement car dans ce
cas il produit des actes d’amour spirituels, artistiques ou créatifs, en tout
cas en possible entendement avec l’idée même de Dieu et la Création elle-même
partagée et dont nous sommes tous responsables. Par conséquent si nous subissons
en grandissant dans ce monde le diktat des lettres et des chiffres, qui
tout en nous permettant de comprendre le monde fige ce monde en instants
signifiés, en sons et si cela simplifie de nombreuses choses par exemple
administrativement parlant cela réduit considérablement notre esprit à cette
dépendance dans ce devoir d’auto-persuasion collective qui ne peut avoir du sens
que si paradoxalement on lui retire son sens commun et qu’on retrouve en soi ces
premiers temps de l’esprit, ces temps libres des premiers instants où les
choses, les êtres, les animaux, l’univers n’avait pas encore de termes qui
désignaient et différenciait cet indistinct, car tout était alors nous-mêmes,
cela allait de soi, un nous-même infiniment immense car ni le temps, ni l’espace
n’existait alors et nous étions considéré à tort alors un ectoplasme. Car
naturellement nous étions forcément en communion avec ce Dieu dont on croyait
autour de nous que nous ne savions pas même qu’il pouvait exister
puisqu’il s’occupait de nous à travers ceux qui faisaient preuve du sens des
responsabilités à notre égard pour que nous parvenions à être, à notre tour, des
instruments valables, chacun avec ses limites souvent illimitées, pour parfaire
un pelus la création de Dieu en cours à chaque instant renouvelée, car Dieu est
toujours au futur, il est à venir, même dans mille milliards de siècle.
Par conséquent ce Dieu là dépend de notre comportement d’aujourd’hui.
On explique la révolution
française par des abus généralisés au point de devenir monnaie courante – mais à notre époque plus
sage et ayant tirée les leçons de l’histoire, il apparaît heureusement
inconcevable qu’une révolution puisse advenir dans le sang et par le sang – d’ailleurs la
révolution est aujourd’hui technologique, communicative, hydrogène, solaire, V+,
elle est donc la révolution des forces de la lumière sur les forces
annihilantes, sur les forces obscures qui depuis la fin de La Flûte
enchantée de Mozart n’existent plus du tout en tout cas virtuellement
parlant – toute
révolution qui devrait engendrer mort d’homme ou se faire par la violence n’est
pas/plus crédible car le sacrifice lui-même de boucs émissaires n’est pas/n’est
plus et n’a jamais été acceptable ontologiquement. S’il a été admis aux temps
anciens d’Abraham, ce n’est plus à l’ordre du jour, car les progrès de la
conscience humaine rendent enfin inacceptable la conduite prédatrice (ou d’animal féroce)
humaine – puisque les hommes véritables ne sont jamais des lions du tout et pour
avoir cette qualité « d’hommes » accomplis, ils ne peuvent l’obtenir que s’ils
ont réussi à faire mourir en eux (ou se débarrasser de) l’obscurité, par conséquent à
se débarrasser de leur pulsion primitives féroces, de leurs égoïsmes d’animaux
venimeux, en n’oubliant le cas échéant pour cela leur personnalité individuelle
et en cherchant à ne faire qu’un avec la lignée ininterrompue des bouddhas,
c'est-à-dire d’hommes éveillés et vraiment enfin responsables qui connaissent
les virtualités inhumaines de chaque être humain les ayant autrefois décelées en
eux-mêmes y compris dans ce qu’elles ont d’éminemment positives par le simple
fait qu’elles sont négatives et qu’elles poussent automatiquement l’être à la
Vertu dans la mesure où elles ne sont pas tenables honnêtement
intellectuellement, par conséquent pour ces derniers le sacrifice d’un bouc
émissaire n’est jamais envisageable et contraire à l’Ethique elle-même ne
pouvant faire à autrui ce qu’il ne pourrait/ne peut supporter lui-même : il se
le proscrit. Ces hommes ne considèrent donc pas la politique comme un jeu
d’échec où l’on peut sacrifier des pièces, car pour eux chaque homme n’est pas
une pièce du tout mais un possible bouddha, c'est-à-dire un être éveillé
extrêmement complexe qui n’a pas d’autres choix que d’être compatissant envers
tout ceux qui ne le sont pas encore et qui ont perdu le chemin abusés et
victimes de mensonges ayant été capables de changer leur pur regard de
nouveau-né pour des yeux brouillés aux œillères – par conséquent ces
hommes qui peuvent être un jour considérés comme des responsables doivent avant
tout se débarrasser de leur aspect léonin et sanguinaire pour privilégier des
solutions qui évitent toujours la mort d’hommes, d’animaux et de plantes ; en
d’autre terme un homme d’Etat qu’elle qu’il soit ne peut l’être véritablement,
même dans un état laïque ou dans un état athée que si cette laïcité ou cet
athéisme est relié au religieux au sens de « relier » comme tous les mots sont
possiblement et virtuellement reliés entre eux, par conséquent non exclusifs et
où ces mots ne sont antagonistes et contraires qu’à première vue seulement à
Dieu dans la mesure où tout ce qui est contraire à Dieu est une preuve manifeste
de sa possible existence puisque l’inexistence, en quelque sorte le « vide » ou
le « rien » sont également reliés au « tout » ontologiquement, comme des
portes, des passages vers d’autres lieux de liaison, de même dans un texte le
blanc, le vide du texte est la concrétisation de cette possible liaison avec le
plein de la signification des lettres des mots, des signifiés qui ne peuvent
exister que dans l’absence de sens, le vide – en effet la vie n’est pas
seulement un jeu d’échec et les objectifs que l’on poursuit n’exigent pas le
sacrifice de « pièces », de boucs émissaires des premiers temps,
ceux que l’intelligence
de Dieu a suggéré à
l’intelligence limitée d’Abraham qui n’aurait pas pu comprendre que Dieu a en
horreur les sacrifices humains, animaux ou végétaux dans la mesure où s’il a
créé l’Univers et les possibles conditions de vie sur terre ce n’est pas pour
qu’on la tue, la démolisse, l’assassine, l’insulte par des sacrifices mais pour
que l’homme protège la vie de toutes les façons possibles. Voyant Abraham
déterminé a sacrifier son fils et sachant exactement ce que ce fils (d’Abraham)
lui avait coûté en tant que Dieu de l’Univers – la création de l’Univers
depuis son origine jusqu’à la naissance d’Isaac -
ce que ni le fils ni le père ne pouvait avoir comme idée précise comme somme
mais seulement Dieu lui-même qui nous le pensons est sensé se souvenir de tout
depuis le début) il a préféré qu’Abraham soit un imbécile à cet instant mais
qu’il le soit en évitant le pire et en tuant un mouton et en imaginant que la
scène se reproduise à une époque non anthropophage ou encore cannibale comme
celle d’Abraham, mais à notre époque, une époque en Occident « omnivore ou
plutôt carnivore » s’il y avait un petit Abraham prêt à sacrifier son chat ou
son chien ou un mouton pour être agréable à Dieu, Dieu certainement
l’arrêterait, si cet Abraham n’est pas sourd à Sa parole pour lui dire qu’au
lieu de sacrifier son chien ou son chat ou ce mouton, il pourrait tout
simplement sacrifier une salade, une pomme, une orange, un pamplemousse, si
cette personne persiste dans l’idée de devoir se priver de quelque chose de bon,
persiste dans l’idée d’avoir à faire un sacrifice ce qui pourrait se manifester
par un don de ces fruits à une personne qui en est privé, or, aujourd’hui, à
notre époque-ci malheureusement on sacrifiera un mouton car certains croient
encore être des carnivores et sont tellement convaincus de cela qu’ils ne
peuvent comprendre ces réflexions toutes simples que fort difficilement, c’est
pourquoi ils continueront à se comporter en ‘prédateurs’ ou en animaux ‘féroces’
et seront sourds à la parole de Dieu bien qu’il y ait des régions dans le monde
déjà végétariennes montrant l’exemple de ce qui peut être agréable à Dieu
vraiment. C’est pourquoi nous sommes en droit d’imaginer que dans cette région
du monde végétarienne où il y aurait une nouvelle fois un type comme Abraham qui
voudrait prouver à Dieu qu’il est un chic type et qui veuille se dessaisir pour
la sacrifier d’une pleine corbeille de fruits – ici il s’agit d’un personnage
assez démuni – Dieu lui dira de garder ces fruits pour lui et sa famille et
d’offrir ce qu’il est capable de donner. Car à l’époque d’Abraham en proposant à
Abraham de sacrifier un bouc ‘émissaire’ ou un mouton Dieu savait ce qu’il
faisait car évidemment s’il connaissait le contexte d’Abraham, il était aussi à
notre époque et également dans 1000 milliards de siècles, ce qui veut dire qu’il
a conseillé alors une solution où Abraham pouvait réduire sa part de cruauté, sa
part de méchanceté, sa part de bêtise dans l’espoir que cela conduirait un jour
l’humanité à être moins ‘laide’ dans sa façon de se nourrir, moins ‘primitive’
au mauvais sens du terme, mais surtout moins cruelle envers Sa Création, et si
on pouvait croire à l’époque qu’un mouton ne pouvait pas être un poisson ou un
être humain ou un esprit ou même une manifestation de Dieu, aujourd’hui
heureusement, grâce à l’ouverture du monde et à la possibilité d’accéder à de
nombreux textes considérés comme saints dans d’autres religions, mais aussi sur
le plan simplement enfantin, un mouton peut-être aussi des milliers d’autres
choses qu’un simple « mouton », comme un compagnon de jeux ou même un producteur
de laine utile à tous et on sait aussi que ce que nous avons dit qui est valable
pour les hommes, plus haut, est valable pour un animal. S’il est un producteur
de laine pourquoi le sacrifier au nom d’une époque ancienne pour commémorer un
instant d’errance humaine, celle d’Abraham voulant sacrifier son fils, il faut
le dire aujourd’hui stupidement, aveuglé que ce père a été de croire ainsi
sacrifié pouvait être agréable à Dieu et ne contenait pas en lui une possible
métamorphose, un changement possible, si même Isaac avait fait une ‘bêtise’.
Pourquoi toujours punir alors qu’il serait préférable de comprendre pourquoi des
êtres sont poussés à l’inhumanité ou à commettre des « bêtises ». Bref nous
pensons qu’aujourd’hui la meilleure façon de commémorer le ‘sacrifice d’Abraham’
serait de jeûner, ou du moins de ne manger que de la seconde partie du repas de
fête dont nous parlons plus loin dans le texte principal car il faut aujourd’hui
remercier Dieu d’avoir réussi à détourner les sombres velléités meurtrières
d’Abraham vers un autre objectifs ; c’est peut-être grâce à cela
qu’effectivement pendant très longtemps tous les peuples à tendances cannibales
ou anthropophages ont réussi à évoluer vers l’ersatz de la viande animale,
créant ainsi par voie de conséquence le métier de boucher ou de pêcheurs qui ont
permis de faire cesser de convoiter leur fils et fille ou le fils et la fille de
la tribu d’en face ou l’étranger de passage comme possible repas, instruit de
cette merveilleuse histoire d’Abraham et de son sacrifice, ils en sont venus à
accepter cet ersatz et même à devenir de paisible bergers ou fermiers
dans l’espoir de tirer en échanges de leurs élevages quelques biens des citadins
convaincus à leurs tours qu’il valait mieux manger de la viande ou du poisson
plutôt que de manger de l’homme. Ces bergers ont pu tirer des produits
manufacturés dans les villages ou dans les lointaines régions que le commerce
rendaient accessible ! C’est ainsi que des sociétés très cruelles se sont peu à
peu assagies et que de l’innommable, l’ignoble, le méprisable, que de
l’horreur : l’homme mangeant de l’homme, l’homme est devenu un peu plus humain
car il a porté l’objet de sa faim, de sa convoitise, du manque de maîtrise
spirituelle vers cet ersatz qu’ont constitué certains animaux, hélas
trois fois hélas, pour ces animaux qui sont devenus les « boucs émissaires » de
tous ceux qui manquant suffisamment de cœur ont préféré les « sacrifier » en
attendant des jours meilleurs où cela ne serait plus nécessaire. Et il se
pourrait que tous ceux qui comme moi s’y refusent désormais soient malgré tout
obligé de le faire encore ou de faire semblant d’accepter ce système inhumain et
de servir un système inhumain qui se l’est autorisé pour éviter d’avoir de
nouveau à faire face à des êtres capables de manger des enfants, c'est-à-dire
des ogres, du moins j’ose ici l’espérer. Pourtant comme nous le savons l’Inde
végétarienne mais pas encore V+ comme nous le sommes nous-mêmes et n’offre qu’une
solution de végétarien à cette nécessité que certains éprouvent de sacrifier
quelque chose : Dieu dira alors à ces végétariens qui cherchent à faire les (A)brah(a)manes
(abracadabrants) :
cette fois-ci » tu ne touches plus à une pomme de terre, une carotte, un navet
ou une betterave » car c’est là que réside le mal, tout indien que tu es, tout
bouddhique que tu es, tout Dalaï lama que tu es, tout tibétain que tu sois, car
il est possible d’imaginer un monde où l’on respecte le vivant à sa source, dans
ses racines et ce monde c’est celui des V+ qui ne cherchent par conséquent plus
du tout à faire du mal et qui sont la conséquence de ce jour où Abraham au lieu
de tuer sont fils, tua un mouton, car ensuite il y eu un autre Abraham qui
compris qu’il pouvait ne tuer qu’un poisson, enfin un autre Abraham qui compris
qu’il pouvait éviter de faire du mal à une betterave, une pomme de terre et qui
au lieu de sacrifier quelque chose de vivant à Dieu pour lui être sympathique
sacrifia un de ses dessins, un de ses tableaux en l’offrant par exemple
généreusement pour une belle cause, car les temps avaient changés et les hommes
étaient devenus enfin respectueux du vivant et de la création même, ceux qui
« cabours », ici c’est une expression que j’ai entendu en languedocien dans la
montagne noire qui signifie aussi stupide qu’un poisson portant ce même nom –
or évidemment ceux qui croient que ce poisson est un
« cabours » sont des imbéciles au sens où ils entendent ce mot, car le
« cabours » est un poisson avec toute les virtualités de son espèce et il semble
qu’il ne soit pas seulement poisson non plus pas du tout idiot car encore une
fois il ne faut jamais limiter un mot à son sens fermé, mais ouvrir ce mot de
« poisson », de « cabours » à tous ses sens dont celui d’être par exemple un
acteur virtuel formidable de film sous-marin ou fluviaux où ce poisson qui sera
ainsi pris en image acquière ce droit d’auteur ontologique dont nous parlerons
aussi dans le texte principal, ce droit d’auteur qu’il avait de toute façon
depuis toujours puisque les hommes en le regardant avec leurs yeux pouvaient
s’en souvenir à l’intérieur de leur tête grâce à leur mémoire, mais il semble
que cela ne suffisait pas pour que les hommes respectassent la Création comme
ils auraient dû le faire dès le début puisqu’il fallu attendre la fin du XIXème
siècle pour qu’enfin dotés d’yeux mécaniques, les caméras, et la possibilité
d’enregistrer des images de ces êtres vivants, les hommes comprennent
finalement, petit à petit, qu’ils était inutile de manger des êtres qui
laissaient des traces aussi jolies d’eux-mêmes à 25 images par seconde en
couleur et avec du son synchronisé sur la pellicule ou des bandes magnétiques,
ce qui fait que de même que des figurants et des acteurs humains qui reçoivent
en échange de leur prestation de l’argent les sociétés de télévisions du monde
entier durent faire comprendre aux habitants de toutes les régions du monde qui
regardent ces images qu’ils devaient nécessairement choisir entre le plaisir de
regarder des êtres vivants ou le plaisir de les manger car on ne peut plus avoir
l’un et l’autre à la fois : car si tous ont des droits d’auteurs vivants,
reproduits qu’ils sont en images à la télévision, ceux qui sont morts dans votre
assiette ont de facto ce droit qui leur est nié, celui de vivre car ils
sont mémorisés par des caméras d’une autre qualité, celle des yeux même des
mangeurs qui mémorisent ainsi leur forfait, la mémoire de l’être humain étant
d’une nature comparable à la mémoire représente et reproductible qui provient
d’autres sources : ces yeux mécaniques que sont les caméras. En d’autre terme
celui qui nie l’existence du droit d’auteur d’un être vivant filmé n’a pas le
droit de se nourrir spirituellement du savoir que cet acteur ou ce figurant
animal ou végétal et bien sûr humain procure à la télévision ou par d’autres
biais. En d’autre terme aussi ce droit d’auteur pourrait être à la base de ce
revenu minimum universel dans la mesure où en venant au monde chaque individu
est un possible figurant, un acteur virtuel des images télévisuelles, servant de
références. Ce RMU (revenu Minimum Universel) versé dès la naissance à chaque
enfant dans le monde entier, proviendrait du fait que chaque enfant en venant au
monde renoncerait à ses droits d’auteurs, à ces droits de figuration, en
laissant ainsi la liberté à tous les acteurs de l’audiovisuel d’opérer.
Évidemment une fois adulte cela n’empêcherait pas l’enfant de devenir
véritablement un acteur ou de faire de la figuration dans un film que celle-ci
soit payée ou non. Pour les êtres vivants autres qu’humain ce RMU se traduirait
dans les faits par un droit de vie et un droit d’être soignés par les êtres
humains au service de la création. Mais nous en reparlerons ailleurs et revenons
à notre bouc émissaire qui ne peut lui non plus être envisagé que par un
monarque léonin et carnivore, c'est-à-dire par un être qui n’est pas
encore un être humain au sens plein de ce terme, c'est-à-dire un homme sans ce
masque de lion, ou de cobra, puisque l’intelligence commande à la conscience de
savoir de façon permanente que chaque pièce du jeu n’est jamais figée en
elle-même et qu’elle contient en elle-même une possible évolution, une possible
métamorphose en un devenir toujours renouvelé, différent, complémentaire : si un
simple pion peut devenir une reine (au jeu d’échec) dans la vie même un
simple pion, un démon, un diable peut aussi s’il le souhaite réussir à redevenir
un ange, à devenir un roi, un empereur ou même un dieu, mais si ces
métamorphoses peuvent aller dans un sens, elles peuvent aussi aller dans
l’autre, soit du côté de la lumière, soit de côté de l’obscurité suivant les épreuves
qui sont envoyées au pion, cette sorte de Pinocchio –
ces « devenirs » sont liés à une foule de paramètres inconnus qui sont les
myriades d’interactions existantes entre les êtres et les choses capables de
modifier chaque individu d’autant plus que celui-ci choisira le camp de l’amour
éternel ou celui de la tristesse infini du cobra, c'est-à-dire de l’absence
d’amour, de la méchanceté. Car en réalité une véritable ‘révolution’ ne peut que
s’accomplir sans verser d’aucune façon le sang de personne, calmement,
patiemment, sans violence, car sinon ce n’est pas une révolution c’est de la
tyrannie, du meurtre, on ne change rien à l’injustice par l’injustice. Une
‘révolution’ c’est une évolution + ‘r’, le ‘r’ d’un ‘r’etournement, mais ce
retournement doit être délicat, attentif à ne pas blesser tous les êtres qui
vivent dans la terre retournée, convaincus même à tort d’inepties car toutes ces
convictions, même fausses qu’elles sont, sont respectables, ont une histoire
originale, celle qui a poussé ces individus à accepter les œillères dont ils
sont les victimes, à devenir des bergers traditionnels plutôt que des Jeanne
d’Arc ou même des professeurs d’Université ou des rois, à choisir telle ou telle
voie plutôt que telle ou telle autre par conséquent ces personnes qui retardent
la course de l’humanité sont au moins dignes d’un peu d’intérêt au moins
psychanalytiquement parlant car elles demandent toutes à être soignées,
c'est-à-dire à être comprises. Comprendre ce qui a fait qu’elles ont posé à un
moment donné volontairement sur elles-mêmes les œillères du renoncement d’une
perception du monde qui ne soit plus celle de l’aspiration ontologique de leur
être de départ, paradisiaque et nous sommes convaincus aujourd’hui que tout le
problème réside dans l’élémentaire choix individuel de l’alimentation des êtres
humains car la perception du monde change en fonction de ce que l’on s’autorise
de manger : des filtres faussant la réalité, les ayant conduit à nier leur
propre être vont petit à petit se poser comme des œillères ou des ombres sur
les visages des êtres les meilleurs et avec eux le vieillissement de l’être
commence, c'est-à-dire ce refus qu’ils ont eu de toujours être infiniment plus
jeunes en refusant d’être inhumains, car il est évident que la vieillesse est
issue de l’absence de bonté envers le monde, d’une cruauté envers lui alors que
de la bonté découle la jeunesse éternelle et vis et versa. Aussi nous sommes
persuadés que si nous cessions d’être inhumains et devenions des V+ animés par
l’amour que nous éprouvons pour les bienfaits produits par les plantes et les
animaux en nous interdisant de nous conduire en « bêtes féroces » mais en nous
conduisant en hommes respectueux du vivant, nous pourrions ne jamais mourir du
tout et ne jamais quitter notre corps pour le monde des esprits. Nous parlons
ici d’un être qui ne souhaite faire qu’un avec la Vérité Absolue Ultime et
Universelle. Pour cela une part d’abnégation personnelle est requise au profit
d’une idée d’un être virtuel collectif dont on se sentira responsable autant que
le principal responsable : une « révolution » doit donc s’accomplir par un
travail collectif d’analyse, elle est le produit d’une prise de conscience
progressive d’un problème à résoudre dont on a trouvé et proposé une solution
tentante au sens du « bon » universel et si certains voudront la rejeter, c’est
normal et même positif à cause même de ce négatif qui ne peut qu’engendrer du
positif – cela ne veut pas dire qu’il faille jouer pour autant les négatifs si
on a compris notre démonstration : cela se passe alors comme pour une révolution
artistique, quand un artiste véritable a trouvé une nouvelle voie(x) qu’il est
d’abord seul à poursuivre dans un travail sincère ; je souhaite ici de nouveau (car je le cite souvent
ailleurs) citer
Kandinsky, dans son livre Le Spirituel dans l’art qui nous rappelle la
nécessaire vertu de la Patience puisqu’il va falloir que toute la pyramide
humaine puisse atteindre la marche de l’échelle de Jacob où l’artiste se trouve
évidemment souvent toujours isolé, à des altitudes souvent extrêmes, parvenu
dans son art et grâce à son art à de telles cîmes (je met à dessein ici cet
accent circonflexe on verra plus bas dans le corps central du texte sa raison
d’être) et évidemment cela implique du temps et une infinité d’interactions pour
que cette « marche » atteinte par l’artiste (comme un éclaireur) devienne la démarche
communément admise, sur laquelle va passer l’ensemble de toutes les « pyramide
humaines » en marche. Heureusement l’humanité progresse aujourd’hui plus
rapidement qu’à l’époque de Kandinsky puisque nous ne sommes plus à une époque
en Noir et Blanc dans nos représentations (sauf pour la peinture ou le
décors qui étaient eux en couleur à cette époque du noir et blanc) et que tout est
aujourd’hui en couleur, et si on veut à 25 images par seconde avec le son
synchrone, par conséquent les idées les plus belles peuvent se répandre plus
rapidement grâce aussi aux fabuleux instruments en temps réel que sont Internet
ou toutes les autres publications de tout autre type. Toute révolution ou tout
révolutionnaire qui cherche à imposer des idées au point d’envisager de perdre
des hommes ou de se battre violemment avec des armes blanches pour imposer ses
idées ne peut-être aujourd’hui être qu’un boucher et par conséquent le contraire
même d’un « révolutionnaire » car une révolte ne peut se concevoir que dans la
mesure où cela permettra un accroissement d’amour entre les hommes, ce qui est
incompatible avec le meurtre, donc un accroissement de paix et non le contraire
car un véritable révolutionnaire doit toujours avoir présent s’il cherche le
changement, la métamorphose d’une société ou la transformation d’une époque dans
une autre époque plus lumineuse, plus juste, que cela ne peut se faire que par
la vérité des idées, le dialogue non-violent, la patience et le triomphe de la
Vérité qui est toujours antagoniste à toute forme de dictature, toute forme
d’autoritarisme, toute forme de domination, car sinon il ne s’agit pas d’une
révolution mais d’une prise de pouvoir personnel autocratique, c'est-à-dire d’un
désir mal sain de dominer les autres, d’exister non pour les autres mais pour
soi-même, pour une enveloppe égoïste de l’être, un masque : cette fausse idée
d’un soi-même ou d’une personnalité quelconque dont il faut se séparer pour se
fondre dans ce que j’appelle plus haut la « lignée ininterrompue des bouddhas »,
ne faisant qu’Un seul depuis toujours avec la personne même du Christ : les
Universaux. La vérité par conséquent ne cherche jamais à dominer, elle est, elle
a été, elle sera contre les masques et pour tous. C’est pourquoi si la
« propriété » doit continuer à exister sur le papier, elle ne doit exister ainsi
que pour se protéger des méchants, des masques qui ne sont pas encore retirés de
ceux qui convoitent des biens d’autrui qu’ils n’ont pas reçu où qui ne leurs ont
pas été confiés pour être entretenus, sauvegardés, valorisés pour les autres
– c’est pourquoi les
propriétés royales, les propriétés princières ont le droit d’exister et
d’ « appartenir » à ces rois ou ces princes dans la mesure où ils ont en
héritage le devoir de s’en occuper pour le bien de tous, équitablement, en
sachant gérer ces lieux dont ils savent en réalité qu’ils appartiennent
collectivement à tous les démasqués du monde, ou du moins dont ils permettront
un temps le partage possible, d’une façon ou d’une autre –
c’est ce que nous voyons dans les films de cape et d’épées où grâce à des
« propriétaires » des lieux revivent aujourd’hui comme des décors d’aventures
extraordinaires par le truchement de film - c’est pourquoi il est normal que des
accords soient passés entre les producteurs de films ou documents audiovisuels
et les responsables des lieux, et il est normal que ceux-ci puissent refuser de
prêter un lieux si l’œuvre qui doit se réaliser dans cette « propriété »
contrevient à des choses aussi élémentaires que l’incitation au racisme,
incitation au
spécisme – violence
envers toutes les espèces animales et/ou végétales
– apologie de fausses doctrines : nazisme, fascisme, communisme, nationalisme,
régionalisme, etc.. bref de tout ce que l’Ârt véritable a toujours combattu,
puisque l’Ârt véritable crée toujours de l’Universel, car ce qui n’est point
Universel n’est point Ârt, n’est point Vérité, n’est point Saint-Esprit. Par
conséquent il s’agit ici d’un message vers l’Ailleurs vers plus loin , dans le
temps, celui de la Vérité qu’il convient de tenter de servir ….
[16]
Comment voulez-vous que la Justice puisse véritablement régner un jour sur Terre
entre les hommes et qu’on puisse seulement y croire sincèrement à cette Justice
humaine qui est malgré tout aussi l’un des rouages des progrès de l’Humanité, ou
que l’on croit simplement de façon incontestables aux jugements d’un juge rendus
en son âme et conscience sur un vol, un viol, un acte de banditisme, ou même un
meurtre, si notre pain quotidien lui-même est le produit d’une injustice commise
sur une plante, spoliée, martyrisée ? Pour éviter des choses aussi simples que
ces actes criminels et pour que ceux qui les commettent puissent sincèrement
prendre conscience du ‘mal’ qu’ils représentent, il serait préférable que ce
pain quotidien puisse être dans sa façon d’être fait, un exemple à suivre, celui
d’un pain qui respecte cette planète qu’est la plante (si j’ose dire en me prenant
ici pour un insecte survolant en satellite la planète plante sur laquelle il va
se poser). La
civilisation qui aura enfin fait le bon choix en matière de farine : au lieu de
manger comme pain quotidien le pain de l’Injustice, celui issu des céréales
notre civilisation offrira enfin le pain des justes, celui de l’« arbre à pain
». Si dans notre simple conduite quotidienne nous oublions de donner l’exemple,
sur ce point aussi essentiel de la qualité de la farine à utiliser pour notre
pain quotidien, à tous les enfants à venir en leur apprenant que nous avons
enfin fait le choix d’une civilisation responsable qui a choisi de respecter la
Vie elle-même à sa racine en optant pour le pain de l’« arbre à pain ». Nous
devons accompagner ce choix d’un respect pour le caractère véritablement
précieux que la Vie représente, en prenant soin (dans tous les sens de cette
expression) le cas
échéant, d’observer et d’accompagner la croissance d’une plante aussi utile que
peut l’être celle du blé, (non pour l’arracher cette
fois-ci à la vie comme c’est le cas aujourd’hui une fois qu’elle a mûrie, mais
pour l’aimer, la soigner, respecter ses racines, non pour la meurtrir, mais pour
la célébrer vivante d’autant plus que la plante, généreuse, offre ses petites
graines pour nous permettre d’en faire notre pain quotidien)
nous aurons réussi le pari de la Création et le pari de l’Homme.
Comment voulez-vous que
l’Etat, ses représentants spirituels ou temporels puissent être seulement
crédibles quand on sait que dès le matin le pain et les croissants qui sont
servis sont ceux de l’injustice !? Depuis quand parce que nous aimons quelque
chose ne serait-ce que les noix ou le raisin nous arrachons l’arbre ou le cep de
vigne en plus de ce qu’il nous offre !?
Ne nous voilons pas la
réalité : pour l’instant la farine que nous utilisons est la farine du mensonge,
la farine des menteurs, de ceux qui ne respectent pas la vie à sa source comme
elle le mérite pourtant ou du moins la farine issue de la vérité relative, celle
du résultat de la civilisation en marche. Si nous voulons encore croire à la
Justice en ce monde et si cela implique de se comporter justement dans nos
actions, c’est en poursuivant le sens de l’Histoire dans ce qu’il a de plus
noble : de même que l’être humain, grâce à la civilisation, n’est plus un
cannibale
(voire
note précédente à propos d’Abraham)
– c’est un fait acquis
heureusement depuis longtemps –
il doit poursuivre ce chemin de ce comportement éthique et vrai en se comportant
de la même manière vis-à-vis des animaux et des plantes : point de meurtre
d’espèces vivantes, en tout cas le moins possible et à éviter tout comportement
irrespectueux envers la vie, voilà une orientation, un choix de vivre
véritablement digne des hommes, recherchant toujours toutes les alternatives qui
existent toujours pour éviter de détruire.
[17]
(certainement à cause de directives agricoles résultantes d’un héritage ancien
qui n’a pas été remis en question, faute d’intelligence, à chaque nouvelle
génération dans ses raisons d’être même comme il aurait dû pourtant l’être)
[18]
(alors qu’il existait et qu’il existe sur le plan alimentaire des alternatives
d’autant plus nombreuses aujourd’hui que le commerce agricole est en plus aérien
et permet toute l’année d’avoir des denrées estivales sur nos tables)
[19]
ce qui n’est pas non plus très intelligent de la part du père ou de la mère
pélican, car une fois qu’ils seront morts les petits ne mangeront pas plus
et n’auront pas été « avancés » à cause de leur inconscience à ne pas comprendre
qu’il faut être patient et donner la possibilités à ses parents de trouver la
nourriture ou de ne pas être capable de faire la différence entre la chaire
sanguinolente de leur parents et celle que ceux-ci leur procurent d’habitude !
(Bref ici se méfier une fois pour toutes de l’exemplarité du pélican, l’homme
n’étant pas un pélican qui doit se sacrifier mais devant se préserver lui-même
d’abord pour que ses petits puissent manger et se développer de façon
satisfaisante).
[20] Et qui sait, si on pourrait peut-être un jour même « améliorer» le châtaignier pour que la production de cette farine puisse plaire à toutes les bouches du monde ? (car il semble que certaine personne émettent quelques petites réserves sur le goût de celle-ci étant habitué à l’autre – ont-ils seulement goûtée un pain, une pâte faite comme il faut à bas de farine de châtaigne ? A-t-elle seulement était bien préparée et suffisamment salée, comme les pains d’aujourd’hui – traditionnels ou les pains de campagne - qui le sont souvent même excessivement et auxquels nos palais se sont habitués ?)
[21]
Ce n’est pas toujours le cas non plus en Alsace ou même pour un repas italien où
il arrive que l’on commence par des fruits frais.
[22]
De notre côté nous n’avons jamais souscrit à l’idée que le « simple » ne soit
pas l’essentiel dans la mesure aussi où il nous appartient de défendre les
« Idiots » au sens Dostoïevskien du terme, c'est-à-dire ces être qui cultive la
« simplicité ». Puisque nous dédions ce texte à
Michèle
Finck nous la remercions ici de son livre
Yves
Bonnefoy, le simple et le sens , paru aux éditions Corti, 1989, sur la
poésie d’Yves Bonnefoy.
[23]
(au sens négatif communément employé par ce terme
de « bêtise » courant qu’il a ce sens, bien que, pour nous, ce terme de
« bêtise » puisse être, nous l’avons montré aussi positif, car nous l’avons dit
plus haut nous avons beaucoup à apprendre de certains animaux, de
certaines bêtes pas si bêtes pour nous, de celles que nous appelons les
instructeurs à observer, à comprendre, les bonnes conseillères, encore faut-il
les reconnaître dans cette jungle car si évidemment certaines d’entre elles sont
exemplaires, il faut savoir exactement lesquelles suivre pour ne pas se tromper.
Nous voulons ici continuer néanmoins à employer ce terme de « bêtise »,
communément admis dans son sens négatif, pour continuer à disqualifier le
comportement de cet ogre et pour être compris de ceux qui n’ont pas notre
subtilité d’esprit bien que nous sachions par ailleurs que la « bêtise » de
Cambrai a très bonne réputation, que nos lecteurs savent faire la différence et
que certaines « bêtes » pour nous sont aussi « bonnes » que ce dernier sens
donné à ce mot de « bêtise »)
[24]
(il convient aussi de rappeler ici que l’agriculture s’est développée
parallèlement à la chasse ou la pêche mais peut-être aussi par des hommes qui
refusaient le nomadisme, c'est-à-dire par des gens soucieux de rester sédentaire
dans un espace où les produits de la terre et la vertu de la patience était
nécessaire pour que ces produits puissent croître et nous sommes ici par
ailleurs persuadés que ce sont les sédentaires qui ont pu faire naître les
premières formes de l’Art. Cela impliquait aussi assez souvent qu’ils s’étaient
posés au préalable un certain nombre de question, peut-être même des questions
aussi essentielles et simples que celle du « bien » ou du « mal » car il est
évident que l’agriculteur qui faisait pousser des fruits ou des légumes ou même
qui s’occupait d’un troupeau ne pouvait être la même personne qui vivait de la
chasse ; il y a là des choix différents, de conceptions différentes du monde et
nous sommes prêts à parier ici que l’agriculteur est par conséquent le
descendant du « bon » sauvage, dont nous parlions tout à l’heure, et que, le
chasseur ou le pêcheur est le descendant de celui qui n’a pas cherché à
comprendre pourquoi et comment le monde fonctionne, qui n’a pas cherché à lire
le monde par lui-même, ce monde dans lequel il est arrivé en refusant de se
poser les « bonnes » questions).
[25]
Voir plus haut note n° 22.
[26]
(sauf pour le cas des poissons et les prédateurs des mers où le concept de
réserves maritimes offre, à la différence de celui des réserves animalières
traditionnelles sur terre, une condition beaucoup plus sauvages de vie à ces
animaux des mers, car la liberté de mouvement y est celles des origines
sauvages. Si ces réserves en mers sont nécessaires pour éviter la pêche ou pour
protéger certaines espèces, elles laissent la vie à l’état sauvage sans que
l’homme n’interviennent alors que dans certaines réserves animalières sur terre
les gardiens ou les chasseurs peuvent intervenir sur les animaux et proposer une
nourriture complémentaires aux animaux prédateurs par exemple)
[27]
(c'est-à-dire la possibilité que l’être humain a d’établir avec autrui des
relations confiantes, amicales, fraternelles, transparentes, en se
métamorphosant en ce qu’il a toujours été au départ : un être capable de donner
de l’amour aux autres non pour en avoir lui-même seulement en retour mais pour
essayer de rendre heureux le monde qui l’entoure, l’homme étant au service de ce
monde si possible ainsi que de ces compagnons animaux ou plantes)
[28]
(qui sont de ce fait condamnés à changer de comportement sous peine de
disparaître totalement, le contrôle des naissances et du sexe des animaux
végétariens étant enfin mis au point par les hommes qui de ce fait vont avoir à
court ou moyen terme besoin de se passer des services des animaux sauvages ou
charognards pour règlementer la population animale de la planète des dites
réserves)
[29]
‘malfaisant’ (tiens ici un autre « faisant », mais celui-ci est un « faisant »
pourvu d’un préfixe, celui de « mal » et il ne se pose pas la question de savoir
si l’autre, le « faisant » chassé et mangé, celui qu’il a avalé tout à l’heure
était un bienfaisant faisant faisandé, ce faisant ?)
[30]
(comme dans les maîtres fou, ce film intéressant de Jean Rouch où l’on
assiste à des scènes de ce genre de personne possédées par des images
différentes d’eux-mêmes, des possibles virtuels, singeant au mépris des tabous
élémentaires– on ne
mange le chien – les
maîtres blancs britanniques qu’ils subissent en tant que colonisateurs)
[31]
(je cite à dessein ici le tire d’un autre film de Jean Rouch portant ce titre
évocateur et symbolique)
[32]
Nous ne voulons pas oublier ici que si l’homme a été considéré omnivore c’est
que cela correspond à une réalité. Si nous pensons que c’est faux c’est bien sûr
par rapport à notre réalité, la latitude à laquelle nous vivons, le pays dans
lequel nous sommes, l’organisation commerciale de ce pays, son développement
économique et commercial, ses traditions culinaires, ses spécialités. En effet,
ici, à Paris, en France, je puis affirmer aujourd’hui, donc à une époque de
stabilité et de paix que l’homme peut s’il le souhaite ne plus être l’esclave
d’une soi-disante chaîne alimentaire qui n’arrange que certains métiers
inhumains et impurs
(mot que j’emploi en souvenir de mon ami Jean Rouch qui me l’a dit en parlant
d’eux) comme celui de
boucher, de charcutier ou de pêcheur (et nous disons cela en
pensant qu’il se pourrait que lointainement nous ayons nous-mêmes peut-être des
ascendants qui ont dû peut-être, pour vivre, malheureusement exercer un jour ce
métier, car si nous qualifions ces métiers d’impurs nous ne méprisons pas les
personnes qui exercent ce métier car nous avons bien conscience de ne pas savoir
toutes les raisons qui poussent un être humain à exercer de tels métiers au
mépris de la conscience et nous n’oublions pas que de très grands artistes comme
Francis Bacon ont commencé par travailler dans une boucherie comme apprenti
avant d’avoir senti la nécessité de devenir peintre). Notre père nous racontait que
pendant la seconde guerre mondiale certaine personne était allé jusqu’à manger
du rat, leur chien, leur chat, et qu’à son époque il était courant qu’on mange
de la viande de cheval
– ce qui nous est, hélas, aussi arrivé enfant
- évidemment dans des cas aussi extrêmes qu’une guerre ou dans des lieux où il
n’y a pas d’alternatives, il n’est pas impossible de penser que l’on a toujours
la possibilité d’être omnivore, si on est contraint à l’être, mais pourquoi
continuer à l’être dans un temps de paix et d’un début de neutralité
européenne ? A une époque où toutes les alternatives existent enfin ? Il faut
penser à l’homme d’aujourd’hui et non l’homme d’autrefois lié à des contextes
socio-économiques différents. Nous ne sommes plus acculés à demeurer des
omnivores ou même à être des carnivores que peuvent être encore certains lapons,
certains esquimaux contraints qu’ils sont sur la banquise à chasser. Les lapons
sont les descendants de cette partie de l’humanité qui s’est condamnée
elle-même, par aveuglement à l’époque, irrémédiablement à devoir chasser. A
force de chasser elle s’est perdue dans les froids polaires, dans ces « enfers »
glaciaux qui obligent l’homme à devenir forcément un meurtrier pour survivre. Ce
qui n’est bien sûr pas le cas d’où nous écrivons, c’est d’ailleurs pour cette
raison que nous n’habitons pas un igloo non plus bien que nous ayons eu la
chance autrefois, enfant d’en construire un, nous-mêmes en Suisse, un jour de
grande neige et d’y dormir quelques heures dans notre sac de couchage.
L’homme civilisé, l’homme de
nos villes, c'est-à-dire un homme qui est assisté par de nombreuses machines
quotidiennement, également pour ses déplacements (ascenseurs, automobiles, bus,
métro, trains, avion)
n’a plus besoin d’être ce chasseur des temps préhistoriques ni même ce boucher
ou ce pêcheurs des cités, des ports, car les légumes, les fruits de toutes
sortes, les fromages qui s’exportent ou même s’importent d’autres pays de la
communauté européenne sont en très grand nombre et peuvent atteindre également
les campagnes, les montagnes et les villages côtiers pour peu que la prise de
conscience de cette révolution de nos coutumes alimentaires se propage. C’est
pourquoi il ne serait pas honnête vis-à-vis de tous les êtres humains qui se
sont donné tant de peine à construire tous ces véhicules permettant ainsi à
toutes les denrées de substitutions d’avoir la possibilité d’enfin parvenir
partout de continuer à se comporter en animaux sauvages, au mépris de la vie et
pour satisfaire ce qui n’est pas beau chez l’homme : sa gourmandise, sa voracité
surtout si pour cela il faut poursuivre une atavique économie de la Mort, une
économie fondée sur la mort d’êtres qui sont capables de ressentir la souffrance
comme c’est le cas des veaux, des agneaux, de certains poissons, mais aussi des
plantes. Encore une fois si nous avons la possibilité d’être omnivore ou
seulement carnivore c’est d’un ancien temps de nous-mêmes qu’il s’agit, d’un
reste de temps heureusement de plus en plus lointains de l’humanité, de temps
qui seront un jour à jamais révolus dans la mesure où petit à petit se
développeront, avec la mondialisation des échanges, tous les produits de
substitutions, toutes ces alternatives à ce malsain appétit de sang qui dénature
l’homme au point de le rendre semblable à certaines espèces animales dont fort
heureusement l’histoire de la civilisation, son développement important a pu
l’en extraire à jamais. Nous retiendront donc enfin que l’homme est en fin de
compte un omnivore à tendance carnivore, mais en cas extrêmes, c'est-à-dire
quand il n’a pas d’alternative, mais qu’en fait l’homme est par nature
végétarien + ou simplement végétarien sur la voix du V+ (‘V’ pour végétarien)
dans la mesure où les conditions de la société, de la civilisation sont propices
à cela. Si dans certains cas extrêmes certains hommes sont encore des chasseurs
ils ont été contraints à le devenir car nous l’avons dit, ils se sont perdus
comme les lapons en chassant à cause du fait qu’ils ont cru être avant tout des
chasseurs. S’ils avaient pu observer comme nous avons la chance de le faire
aujourd’hui grâce aux nombreux documentaires les animaux et leur façon de se
nourrir et s’ils avaient été surtout à l’écoute de leur cœur en les observant,
ils auraient pour sûr découvert que dans le monde animal il y a plusieurs sortes
d’animaux, les prédateurs et les végétariens. En s’identifiant aux prédateurs
l’homme s’est fourvoyé de nombreux millénaires car cela n’est pas digne de la
partie la plus belle en lui, celle où enfant il pouvait faire de certains
animaux ses amis pour la vie. L’homme n’est pas un prédateur et s’il le devient
c’est qu’il ne sait plus aimer le monde, l’univers, qu’il ne sait plus écouter
sa conscience ni celle de la Nature qui lui offre les très nombreux
enseignements discrets et gratuits de certains cousins aussi proches que peuvent
l’être les grands singes ou même les lémuriens. Ceux-ci indiquent à l’humanité
la voie d’un possible Paradis à retrouver. Il existe encore sur terre et ce
n’est jamais par le meurtre ni par le mensonge ou des attitudes mensongères
qu’on peut le retrouver ! Si ces animaux sont parvenus jusqu’à nous c’est pour
être des signes pour nous. Notre société hyper technologique et grandement
mécanisée ne peut survivre qu’en comprenant qu’elle doit mettre un terme à la
croyance absurde qui consiste à penser l’homme au-dessus des autres espèces du
vivant. Ce n’est pas vrai, l’homme est un serviteur du vivant, par conséquent il
n’a pas le droit de le faire souffrir. Dès qu’il le fait il n’est plus digne
d’être nommé homme. Par conséquent cela implique des devoirs envers les animaux.
Ceux-ci nous indiquent quoi manger. Il faut étudier l’ensemble des plantes dont
ils se nourrissent et comprendre de quelles substances ces animaux tous
végétariens tirent leur substance. Il s’agit de la quintessence, du fluide de
vie contenue dans chaque plante. Si c’est le cas cette quintessence diffère en
substance d’une plante de l’autre et grâce à nos machines broyeuses (celle qu’on utilise pour
mélanger du lait avec des fruits par exemple ou pour broyer les légumes destinés
aux soupes de bébés)
faisant ici office de dents nous pouvons pré-mâcher ces plantes pour en tirer
les substances liquides (que nous pouvons au besoin
solidifier) pour nous
nourrir en être véritablement enfin réconciliés avec cette part de nous-mêmes que
des siècles d’obscurité nous avait fait perdre de vue, cette part animale du
Paradis perdu, que nous retrouvons dans les enseignements de nos cousins les
animaux végétariens, singes ou lémuriens qui ne l’ont pas quitté eux.
[33]
(qui nous l’espérons sera un jour et peut-être avant la date extrêmement
éloignée qu’atteint notre scientifique amateur dans le film
La machine à remonter le temps à
bord de sa machine fabuleuse dont nous avons parlé plus haut et qui lui permet
précisément d’atteindre ce monde des V+, les immortelles au jardin du Paradis en
proies malgré tout à une sorte de soumission, de chantage anthropophage (pour les besoins du film ou
de l’histoire) qui,
nous l’espérons sera heureusement passagère, grâce à l’intervention de notre
héros, mais néanmoins abominables parce qu’elle est liés à l’existence d’un
monde parallèle misérables, celui des
Morlocks malfaisants !)
[34]
(souvent même orgiaque
- au mauvais sens de ce terme, c'est-à-dire non Dyonisiaque - cela va de soi puisque le
signifiant ‘ogr-e’ se retrouve in-extenso dans le mot ‘org-iaque’, et
aussi dans le mot ‘porn-ogr-aphique’)
[35]
(on a dit par exemple que Staline en était un, puisqu’on disait de lui qui était
l’« ogre des Carpates »)
[36]
ne parlons pas ici des végétaliens : ils n’ont rien compris, ils raisonnent mal,
l’homme peut et doit manger des œufs de poules ou même des produits offerts par
les animaux comme le lait ou ses dérivés, c’est même recommandé et conseillé
pour avoir une excellente santé, dans la mesure où ces produits sont le résultat
d’un accord tacite qui nous lie aux animaux et qui nous engage à protéger ces
espèces et dans la mesure où l’homme lui-même a parallèlement renoncé depuis
longtemps d’une façon intelligente à avoir un enfant de chaque œuf (appelé ovules chez
l’espèce humaine) de sa propre femme !
Pour être plus clair nous voulons dire qu’il est logique que de la même manière
où la femme perd souvent de nombreux œufs avant de concevoir un enfant, une
poule, une oie, une canne, etc, peuvent perdre de nombreux œufs
avant d’avoir la joie d’avoir un petit poussin, si en échange les hommes
s’engagent à leur assurer leur sécurité, par conséquent je crois possible et
juste d’entretenir et encourager les échanges de bons procédés qui règnent
aujourd’hui encore dans certaines fermes entre l’homme et les espèces animales,
veau, mouton, chèvres ou même volatiles, poules etc.. et qu’en échange de leur
sécurité (menaces ou
risques venus de l’extérieur, en provenance bien sûr des renards et des loups)
et de soins, l’homme
ait le droit de prendre une certaine quantité de produits comme les œufs, le
lait ou même la laine. Bien sûr les hommes devront veiller à ce qu’une poule,
qu’une canne, qu’une oie qu’une chèvre, qu’une vache, qu’une brebis puisse
connaître aussi la maternité et qu’ils soient bien traitée. Bien sûr cet échange
est largement suffisant à ce que l’homme cesse une fois pour toutes de convoiter
en plus de ces présents admirables que sont les œufs, les différents laits, les
laines, les peaux et les chaires même de ces animaux qui ont déjà offert, en
guise d’impôt sécuritaire pourrait-on dire, les produits dont nous avons parlé,
en égorgeant la mère pondeuse comme ils s’autorisent à le faire, c'est-à-dire la
poule elle-même pour la rôtir ou les autres animaux car cela n’est pas digne de
l’homme véritable et ne l’a jamais été! (un minimum de reconnaissance
s’impose donc envers ceux qui nous offrent déjà beaucoup d’eux-mêmes et au
besoin nous devons revaloriser les produits que sont le lait, les œufs, la laine
pour que les hommes comprennent que cela est précieux et pour que les éleveurs
renoncent à devenir des criminels sous prétexte qu’ils ont besoin d’argent et
que la société dans laquelle nous vivons autorise encore à être cruelle envers
ces animaux. Il vaut encore mieux stipendier décemment des personnes qui
s’occupent sainement de tous ces produits que de faire perdurer des méthodes
assassines anachroniques avec notre époque).
[37](qui
est l’un des seuls motifs valables possibles, tout à l’honneur d’un être humain
qui choisit cet argument qui est toujours valable à cause de cela)
[38]
sans mauvais jeux de mots ici
et pour conjurer à jamais cette expression nauséabonde et honteuse qui a existé
dans la bouche de cet être dépourvu de cœur, cet inhumain dont nous avons parlé,
non seulement pour la conjurer mais pour la resémentiser, redonner un véritable
sens à ce groupe nominal qui sonne encore pour ma génération, hélas, comme le
comble de l’horreur et le mépris de ce qu’il y a de plus beau dans le genre
humain.
[39]
(et je ne veux pas parler ici de ceux qu’on considère souvent à tort comme
qualifiés de la sorte et qui par bien des aspects ne le sont pas du tout, au
contraire même, mais de ceux qui au lieu de voir en avant, d’avoir une
perspective de vie, cherchent à tout prix le conformisme sous des fallacieux
prétextes)
[40]
Abel Gance, Prisme, septième édition, ed. nrf,
librairie Gallimard, 1930, p. 177
[41]
(en travers de la Vérité, comme pour lui empêcher de lui permettre de passer et
d’apporter sa vraie lumière)
[42]
(de soi-disant « bon » ou « bonne » pour désigner des assiettes qui sont en fait
la résultante de la cruauté)
[43]
(ce qui est le cas par exemple d’un enfant qui ne peut souvent pas refuser de
manger ce qu’on lui propose, ce qui fera que, souvent, ne pouvant pas même
s’exprimer en parole, en simples mots d’adultes, ne sachant pas expliquer dans
des phrases les raisons de son objection de conscience (peut-être même par crainte
d’être frappé ou incompris),
il sera forcé d’abdiquer son premier mouvement, son libre choix d’enfant souvent
très logique, de le nier pour adopter une conduite au profit des choix
déterminés et imposés pour son soi-disant « bien » par ceux qui sont chargés de
le nourrir)
[44]
(c’est du moins la position respectueuse de l’anthropologue ici que nous prônons
comme comportement à adopter, celle qui consiste à observer la croyance de
l’autre mais ne jamais l’adopter sauf le cas échéant pour faire semblant si
l’autre cherche avec fausse autorité, c'est-à-dire méchemment à nous l’imposer,
par exemple comme un dictateur alors que tous les choix éthiques et profonds
relèvent de la conscience individuelle de chacun forcément différente de l’autre
pour de multiples raisons qui peuvent être liées aux parcours différents de
chacun de nous à partir de modèle proposés ou à partir de nos propres
injonctions personnelles de chacune de nos consciences individuelles. Ce qui est
primordial c’est de ne pas tomber, comme me l’a souvent dit plusieurs fois mon
ami Jean Rouch, dans le piège de croire que la croyance de l’autre peut être
meilleure que la nôtre, pour ne pas non plus être infidèle à notre propre
système de pensée qui tient par contre depuis toujours sur les indestructibles
rouages du moteur des véritables progrès de l’humanité, cités au début de ce
texte principal qu’il est préférable ne pas perdre de vue pour ne pas se perdre
soi-même).
[45]
(ce qui traumatise toujours l’être véritable et qui produit soit un rejet soit
une abnégation maladive et aliénante)
[46]
(ce qui par conséquent peut conduire à un refus de se nourrir et pire à
l’anorexie ou alors à son contraire la boulimie, c’est à dire manger alors
contre soi- même)
[47]
(conscient que ces affirmations de « bons » ou « bonnes » aient même été dites,
en ressassant des mots emprunts de ce risque de départ d’être puni si on refuse
de trouver cette viande « bonne », ce poisson « bon » ou ce pain aux céréales
(violées aux racines
des plantes) soi-disant
« bon » proposés par des personnes elles aussi inconscientes de la nécessité de
juger une chose non par leurs sens abusés mais sur l’un des plans véritablement
valables : le plan spirituel, celui de la conscience permettant de qualifier ou
pas de « bon » ou « bonne » telle ou telle chose
comme nous
l’avons déjà souligné plus haut)
[48]
(ou pour bien d’autres raisons que nous avons esquissées, malgré peut-être même
un premier mouvement naturellement hostile à ces ‘vérités relatives’ que cette
personne a peu à peu oublié d’avoir seulement dû subir un jour)
[49]
(ces ‘vérités relatives’ donc, même si celles-ci sont admises par tous et
cherchent à être la vérité absolue et par conséquent cette personne confortée
dans son être par la ressemblance qu’elle a avec l’ensemble, ayant adopté par
mimétique besoin - lié
à sa sécurité sans doute ou peut-être – ce qui peut l’excuser - ces mêmes coutumes, les
mêmes croyances identitaires, et cette alimentation injuste se trouvera par
conséquent éloignée de la Vérité Absolue Ultime Universelle, allias le
Saint-Esprit ou Dieu)
[50]
(et refusant l’existence au rebelle en elle, ce qu’elle était peut-être au
départ, se fiant alors au sens inné de ce qui peut-être juste et équitable et
qui est l’un des moteurs de l’être humain)
[51]
(et nous le comprenons très bien car cela nous est arrivé à nous-mêmes, nous
avons été inconscient de nombreuses années ayant renoncé à notre intrinsèque
intériorité d’être humain véritable au profit de ces coutumes générales imposées
de l’extérieur provenant de l’environnement dans lequel nous étions tombé en
naissant dans un contexte déterminé par une époque précise sous une latitude
géographique particulière en Europe Occidentale)
[52]
(c'est-à-dire pour lesquelles cette dernière (personne)
pourrait même se battre et « mordre » si on les remettait en question)
[53]
Il se peut d’ailleurs que nous soyons ici victime nous-mêmes d’un système de
pensées. Celui dont nous nous sommes prévalus au départ par notre analyse de ce
que sont les rouages du moteur de la civilisation. Il se peut que ce texte soit
donc une conséquence de ces concepts que nous avons voulu faire nôtre. En
d’autre terme nous serions ici la marionnette consentante de la croyance en ces
concepts que nous avons crus générateurs de progrès, bien sûr préférables à
d’autres que nous avons soigneusement et habilement voulu écarter. Par
conséquent notre Vérité Absolue Ultime et Universelle et même l’existence
probable du Saint-Esprit serait une illusion volontaire et volontariste que nous
nous imposons à nous-mêmes en la faisant notre. En adhérent de toute notre force
à ces concepts nous pouvons les faire parler et les pousser jusqu’au bout à la
façon de personnages de théâtre. Il s’agit ici en quelque sorte, bien que nous
ayons conscience d’être un peu réducteur du mécanisme de la foi. Par conséquent,
il faut honnêtement aller jusqu’au bout de ce que cela implique et dire aux
lecteurs que ce texte, s’il est notre est leur mais aussi qu’il ne correspond
pas entièrement non plus à cette Vérité Absolue Ultime Universelle dans la
mesure où celle-ci est infiniment plus complexe, reliée qu’elle est à tous les
êtres de l’Univers, toutes les étoiles et les planètes, mais aussi à tous les
vides, à tout le vide autour de nous, mais également à tous les temps. Par
conséquent ce texte ne peut-être qu’une tentative d’approche résolue de
celle-ci. Un désir d’utiliser des concepts au mieux pour servir une cause plus
juste mais dans un contexte historique déterminé.
[54]
(ces mots qui sont toujours des résumés de sens, des concepts dont nous parlions
tout à l’heure, responsables de bien des maux)
[55]
(comme on peut défendre l’existence d’une loi juste sur de nombreux plans en
amendant cette Loi par rapport aux nombreux cas et en tâchant d’interpréter
cette Loi en fonction de chaque cas)
[56]
(eux-mêmes toujours capable de changement par conséquent d’une métamorphose donc
capable certainement de se rapprocher intellectuellement de la vérité en
question, d’y adhérer un jour dans la mesure où celle-ci est bien expliquée et
où un effort a été accompli de la part des détenteurs de celle-ci pour la faire
connaître, en faire une vraie publicité)
[57]
(l’existence des canons à eau ou au pire par le truchement de pistolets
paralysants)
[58]
(« sbagliando s’impara » proverbe italien qui signifie « en se trompant on
apprend » - à ne plus se tromper)
[59]
(il ne faut jamais oublié que d’un faible peut naître un jour un fort au sens
spirituel du terme et que l’histoire des pyramides individuelles de chaque
famille sont des histoire de métamorphose de la conscience et des savoirs
locaux, il se peut que dans un ennemi il y est un jour un ami, lui-même ou un
descendant)
[60]
(la protection des plus faibles, la protection de ceux qui s’égarent et qui
peuvent chemin faisant retrouver la voie)
[61]
(pourrait-on dire ici par extension de ce terme de ‘cousins’ généralisant ce
concept)
[62]
Permettez-moi de citer un extrait de l’article intitulé Identité et
différences de Pierre Guenancia sur le problème de l’identité, texte dont
vous
pourrez trouver l’intégralité dans le bulletin n°5 sur le site de philosophie
(de Polynésie française)
: « Pour réfuter les arguments des Eléates, Aristote a introduit une distinction
capitale, pour nous familière, entre la puissance et l'acte. Entre ne pas être
(le néant)
et être, il y a être en puissance. L'enfant qui ne sait pas lire est en
puissance grammairien, l'ignorant est en puissance savant: avec cette simple
distinction Aristote atténue considérablement l'opposition entre les contraires
et rend possible le passage, très problématique dans le platonisme, de
l'ignorance à la science. Au lieu de considérer ces deux termes comme des états
opposés, on les pense alors comme les bornes extrêmes d'un même processus.
L'essentiel, ce qui fait la réalité d'une chose, ce n'est pas son idée ou son
modèle, c'est le processus ou le travail grâce auquel elle est produite. La
possibilité est alors toute grande ouverte de produire du nouveau, c'est-à-dire
un état qui diffère de l'état précédent, qui en sort, qui en provient, mais est
autre que lui. Cette actualisation de la puissance qui se rencontre dans tout ce
qui vit, qui croît, qui se développe, nous pouvons la considérer comme la
différenciation du temps lui-même. Le temps devient incessamment autre et
différent de lui-même, et c'est ainsi que toute acquisition est possible, celle
du savoir comme celle des vertus morales. Pour un être qui n'est pas Dieu, la
réalisation de ses possibles ne fait qu'un avec le mouvement pour se
différencier de soi
("vivre de nos différences" doit surtout s'entendre au singulier: chacun
vit de ses propres différences; la différence n'est pas extérieure à l'être, ce
n'est pas une transcendance comme on a tendance à le croire aujourd'hui, elle
est au contraire purement immanente à l'être dont elle est la puissance inscrite
au plus profond de lui).
Mais cette différence -
tout repose là dessus -
n'est pas un état ou un moment qui peut être séparé des autres et considéré en
lui-même, la différence est une différenciation qui ne cesse d'œuvrer,
c'est-à-dire de réaliser les possibles jusque là en puissance et d'en reformer
d'autres qui pourront à nouveau poursuivre le travail d'actualisation en quoi
consiste toute vie. »
[63]
Au sens spirituel et ironique de cette expression créée par notre frère
SAI SSS les Lord. Luc-François Granier dans les années 1980.
[64]
(c'est-à-dire aussi d’une certaine manière un sens différent dans la mesure où
cette occurrence représente un exemple différent où ce mot est employé, colorant
ce mot d’une existence nouvelle, d’une facette nouvelle de sa personnalité)
[65]
Permettez-nous une fois encore de vous dirigez vers le texte intitulé
Identité et différences de Pierre Guenancia sur le problème de l’identité,
texte dont vous
pourrez trouver l’intégralité dans le bulletin n°5 sur le site de philosophie
(de Polynésie française)
[66]
(souvent pour de soi-disante « bonnes » raison donc de mauvaises raisons ici)
[67] sans avoir même
vérifiée elle-même le fondement véritable de telles absurdes peurs, peurs
auxquelles on ne peut croire que si on ne croit plus à rien de véritablement
« bon » comme l’amour, c'est-à-dire dans le fait que l’autre est toujours à
notre service aussi bien que nous-mêmes sommes au sien et qui par ce simple fait
élimine radicalement ce genre de peurs, puisque nous n’avons pas d’autres
vocations que de servir d’une façon ou d’une autre au « bien » de tous les
hommes, à moins que ces « invasions » ne proviennent de personnes dénuées de
sentiments humains et cherchent en « ogres » à prendre un « bien » auquel ils ne
pouvaient prétendre ne l’ayant pas reçu légalement, c'est-à-dire par exemple,
filialement en héritage, ou par un consensus électoral de nature à vous en
donner la responsabilité sous la couverture de la « propriété » qui peut être
aussi acquise bien sûr contractuellement de façon à la valoriser, lui permettre
de servir au « bien » de tous)
[68]
(ou qui ne respectent plus la vie puisque dès le début ils l’ont vue profanée
cette vie, ne serait-ce qu’en mangeant de la viande, un poisson, et en se
comportant non pas en hommes de cœur ou même en homme d’aujourd’hui regardant
des images de la vie en couleur à la télévision, c'est-à-dire en refusant de
s’émerveiller sur le vivant au point de chercher à le manger sauvagement comme
s’ils étaient des animaux féroces et le pire de tout, souvent même avec la
bénédiction de certains membres de certaines instances religieuses qui n’ont pas
voulues, par frilosité d’esprit et en croyant peut-être devoir perdre un peu de
leur « confort » aller jusqu’au bout de leur pensée religieuse, de leur soif de
religion, de leur amour du prochain par des actes tangibles qui véritablement
montreraient au monde qu’ils ont renoncé au mal et à Satan, à l’œuvre du mal,
puisqu’ils se proclament d’un Dieu bon, d’un dieu aimant, d’un dieu
« charitable »)
[69]
(c’est un peu comme si elles avaient été à l’école, c’est pourquoi on ne devrait
pas montrer n’importe quoi à la télévision car il y va de l’instruction possible
des peuples et d’un instrument permettant d’élever spirituellement. Il s’agit de
la possible diffusion des savoirs, même si ceux-ci, au lieu d’être sous la forme
ancienne livresque, peuvent l’être de façon divertissante).
[70]
Je pense
ici à ces « Fameux » dans les nouvelles - dont certaines sont vraiment
très drôles - de
l’écrivain de langue espagnol Julio Cortazar :
Cronopes
et fameux que l’on trouve en français aux éditions Gallimard.
[71]
(ce qui peut heureusement toujours être réparé, transformé, guéri à n’importe
quel âge par un nouveau départ)
[72]
Je pense ici à une performance de notre frère Luc-François Granier où nous avons
entendu la première fois cette idée d’ « Ouest c’est l’Est » mais nous l’avions
entendu « Ouest céleste » ou même en y réfléchissant aujourd’hui de
nouveau en « l’Ouest-Est » prononcé « ouesté », c'est-à-dire comme si le mot
‘Est’ était bien le verbe ‘être’ conjugué en « est », par conséquent « où-est
Est » ? Et je pense évidemment à la Villa d’Este à Tivoli en Italie près de Rome
non loin de la Villa Adriana, celle des innombrables jets d’eaux, la
villa construite par le cardinal d’Este à l’Ouest. Ce qui veut dire qu’être, que
le verbe ‘être’ lui-même signifie non seulement de penser et de savoir penser
(« nous pensons donc
nous sommes » quoiqu’il se puisse ici que nous soyons pensés par autrui ou que
nous soyons pensé par Dieu)
mais ‘être’ à l’Est, un verbe par conséquent orienté par nature même verbale
vers c’est Est oriental, déterminant l’être humain lui-même où qu’il soit en
Occident même vers l’Orient, cet occident qui s’autorise encore à occire, cet
accident d’occident meurtrier encore nous l’avons vu sur de nombreux points,
n’ayant pas d’autres alternative que l’exemplarité orientale, ce devenir
Orient : L’Ouest sera l’Est, L’Est est et sera.
[73]
(comme nous avons montré plus haut que l’adjectif « bon » était aussi souvent
mal employé ou employé de façon inexacte le mot « pauvre » est employé ici
aussi, dans cette expression, à tort).
[74]
(à cause de son rendement vertical : la hauteur des châtaigniers qui paraît-il
produisent trois fois plus en kg qu’un champ de céréales de même dimension –
évidemment les
châtaigniers doivent avoir atteints un certain âge et une certaine taille
pour cela)
[75]
(dans la mesure où on trouve des altitudes propices à la culture du châtaignier
de façon assez banale dans le monde entier)
[76]
(comme par exemple dans le cas de la canne à sucre qui repousse d’une année sur
l’autre ; même si on la coupe on prend bien garde de ne pas détruire les racines
qui permettent à la plante de refleurir l’année suivante)
[77]
(il peut donc exister une grande quantité de variété de farines de châtaigne
différente)
[78] (après l’achèvement de
la mondialisation en cours pendant laquelle période les êtres humains
apprendront à se comprendre et à prendre ce qu’il y a de meilleurs des uns des
autres non pour piller l’autre ou le copier bêtement mais pour mieux comprendre
où résident les meilleures solutions trouvées ailleurs, les plus équitables pour
un développement durable en commun et chercher ensemble les plus justes
solutions pour le développement le meilleur de tous les êtres humains, animaux
et végétaux).
[79] Si nous employons ce terme d’ « universe[l]lisation » c’est à dessein, c’est en le forgeant bien sûr sur les mots d’« européisation » ou de « mondialisation » (mais aussi l'idée de 'sel' - élément biblique fondamental) très utilisés ces temps-ci, donc dans un naturel prolongement de ceux-ci, chacun de ces mots comme des marches différentes, des gradins d’une échelle ou d’un escalier qui monte au ciel, au Paradis qui ne peut-être qu’Universaliste, généreux et non particulariste, c’est à dire égoïste. Ce mot d’ « universalisation » englobe tous les mots que je viens de citer et s’appuie sur ceux-ci dans ce qu’ils ont de le plus noble et de plus philosophique comme la nécessité de l’adoption universelle des coutumes les plus éthiques, les moins nuisibles, les plus fraternelles, comme par exemple le partage équitable et bien d’autres façon de penser qui ne génèrent aucun mal d’aucune sorte, aucun sang versé, où la violence physique ou psychique n’existe pas, ou le respect de l’autre qu’il soit humain, animal ou végétal est fondamental, bref cet état de l’être où l’humanité entière sera enfin débarrassée de tout ce qui en elle n’est pas et ne reste pas continuellement enfantine, celle des premiers temps retrouvés. « Universalisation » implique naturellement les termes de « bouddhique » mais aussi de « chrétien », « musulman » non extrémiste, « juif », ou de toute communauté « œcuménique », « androgyne », « franc-maçonne », luttant contre le « mal », et qui font référence au Saint-Esprit car en vérité ce sont des mots qui peuvent à bon droit graviter autour de ce mot d’« universelisation » bien que certains soient malheureusement encore employés de nos jours au détriment des autres cités ci-dessus ou en conflit avec ceux-ci, ce qui ne devrait pas être car ils sont tous complémentaires et qu’il est bon pour l’être humain de se sentir tous les termes à la fois sans en exclure l’un au profit d’un autre. Car du refus de l’exclusion ou de l’antagonisme des termes dépend la possibilité de retrouver Atlantide, Walhalla, Eldorado ou le Paradis perdu, des mots synonymes, des approximations de mots résumant un concept relié à l’infinitude des virtualités existantes ou pouvant exister. Il y a par contre des mots qui sont antagonistes à ceux-là et à de nombreux autres que je n’ai pas pu citer et qui sont hélas responsables de bien des maux et certainement de la mort elle-même qui n’existent pas, qui n’existe jamais dans cet état de l’homme Universel accompli – en d’autres termes des hommes universaux comme le Christ, Michel Ange, Léonard de Vinci, le Bouddha, Rubens, Mozart, Molière, Fellini, Minnelli, Renzo Piano, Einstein, Bach, Vivaldi, et des milliers d’autres etc. , sont universels car il s’agit d’êtres qui sont parvenus à se libérer et ne font plus qu’Un seul de tout temps et lorsqu’ils se citent les uns les autres en parlant d’un autre qu’eux, ils savent tous en réalité, toujours, qu’ils parlent toujours d’une partie d’eux-mêmes comme dans ces figures merveilleuses des divinités bouddhiques sur lesquelles sont représentés en un individu, plusieurs individus avec des milliers de bras ; Salvator Dali s’est lui-même représenté ainsi ne faisant qu’un avec ce dieu Shiva ou Vishnu (et qui peut-être a d’autres noms encore, puisqu’il est l’ensemble des éveillés, uns). En effet l’être « universel », qui est l’être auquel chacun de nous doit tendre naturellement procède de cette unité retrouvée avec le Tout, le Rien, le Vide et les centaines de milliers de mots et de dimensions qui existent et dont nous n’avons que de très pâles idées tant qu’on n’a pas réussi à retirer le masque de misérable ou qu’on ne s’est pas débarrassé de son ombre, celle de tous les êtres qui sont étrangers à ce principe de pureté absolue permanente, éternelle et qui est invariable comme s’il s’agissait ici d’une sorte de matière, d’un élément, d’une structure, d’un corps indestructible précédent et achevant tout, fondateur de tout, y compris du vide et des rêves-mêmes les plus beaux, la pierre philosophale ; les bouddhas sont donc des êtres qui ne font qu’un et qui se fondent en un seul avec le Christ, lui-même ne faisant qu’un depuis sa naissance même avec la chaîne ininterrompue de tous les bouddhas qui l’avait précédé et attendu (les mages, les rois mages) et il s’agit à chaque fois d’homme s’étant accompli, étant devenu enfin des hommes au sens simple du terme qui implique toujours une métamorphose intérieure individuelle en adéquation avec la volonté, avec le désir de penser de façon pure, c’est pourquoi le Bouddha et/ou le Christ sont des êtres indestructibles dans tous les temps car leur âme, habite en réalité n’importe quel corps d’homme et de femme à sa conception même, elle est faite de cette matière extraordinaire que seuls les bouddhas peuvent voir, car leur corps et leur âme sont en réalité aussi une sorte de passage altruiste pour permettre aux malheureux de petits à petits, à leur tour, atteindre cet état de liberté de l’âme toute entière débarrassée de toutes les chaînes et les crasses du matériel – celui-ci étant le plus souvent l’attachement, l’esclavage du corps à des désirs toujours étrangers à l’âme véritable. En attaquant le corps d’un bouddha on ne peut par conséquent que se faire du mal qu’à soi-même automatiquement ou en différé comme un boomerang qui vous revient dans la figure, car un bouddha est toujours cette part de vous-même qui est la bonne, la vraie ou celle que vous rêvez de retrouver ou que vous rêviez d’atteindre ou même que vous avez renoncé à atteindre, puisque vous ne faites ontologiquement qu’un seul avec lui depuis toujours, sans même le savoir ou ayant dû seulement l’oublier au cours de votre parcours initiatique original personnel. Mais ce qui est sûr c’est que dès la naissance, dès la conception, vous ne faîtes qu’un avec le Bouddha, le Christ et tous les artistes, technicien, ingénieurs, scientifiques, etc…s’étant fondu en lui/eux et par conséquent quoi que vous fassiez vous ne pourrez jamais nuire à cette origine, cette forme Unique de l’être à la fois masculine et féminine d’où tout découle car celle-ci est éternelle, c’est pourquoi les milles milliards de démons dans tous les temps ont, avaient, auront tous tout perdu d’avance par leurs tristes et misérables combats ineptes et ridicules, car, en réalité, par le fait de l’existence de cette unité même de l’âme, du cœur et de ces infinies manifestations de tous les types dont nous avons la chance d’être entouré, souvent, hélas même sans savourer le miracle que cela représente, il n’y en a pas un seul d’entre de ces démons, diables, monstres qui ne désirent pas et n’aspirent pas, dans une part consciente ou inconsciente d’eux même profondément à devenir en réalité l’inverse de ce qu’ils sont devenu souvent même malgré eux, c'est-à-dire d’enfin se libérer totalement de leur masque ou carapace de noix de coco et se fondre eux-mêmes à leur tour dans cet être humain, qui a la blancheur de la chaire de noix de coco, qui préexiste de tout temps et que l’on a appelé pour simplifier Bouddha en orient et en Occident Christ, même si bien sûr ils ont tous une histoire différentes et si pour des raisons structurelles géographiques historiques, il y a 2000 ans, ce dernier, le Christ, venu pour l’Occident (c'est-à-dire cette région du monde où l’on ne respectait pas le vivant) n’a pas pu tout nous dire alors, car ce n’était pas encore le temps de son retour, c'est-à-dire de ce temps qui serait une conséquence de sa venue sur terre il y a deux mille ans, ce temps où l’homme enfin comprendrait la nécessité de ne plus tuer en Occident comme à l’Est, c'est-à-dire les pays bouddhiques, ni les animaux, ni les végétaux à bulbes ou à racines, ce temps de renaissance même de ce qui est considéré comme mort, ce temps de résurrection dans ce monde-ci, délivré, respecté, et enfin respectueux du vivant sous toutes ses formes. Point de salut dans le combat contre les bouddhas ou contre les véritables artistes qui n’avaient pas d’autres choix que de le devenir, si ce n’est que momentanément chercher à combattre ou à remettre en cause les principes de la bouddhéité ou de l’existence du Christ sous toutes ses formes et que cela est toujours et souvent même une condition sine qua non pour que le retournement advienne chez le combattant qui lutte avec l’ange (cf. titre du tableau de Delacroix dans la chapelle de droite en entrant à l’Eglise Saint-Sulpice de Paris dans le VIème arrondissement) ; il cherche en fait à parvenir, à devenir bouddhas, c'est-à-dire se fondre dans cette entité commune (à ce propos un très beau film à voir pour comprendre l’itinéraire d’un chef ou d’un apprenti futur bouddha Himalaya L'Enfance d'un chef d’Eric Valli ), la remettre en question, c’est faire l’avocat du diable, faire parler le masque, quoi de plus légitime, combattre la lumière, c’est la combattre comme Saint-Paul (voir ici les tableaux de Rembrandt se représentant lui-même en Saint Paul !) a combattu, armes à la main les premiers chrétiens, quoi de plus naturel comme remise en question : nous-mêmes enfant, nous avions eu un temps la foi car nous étions tombé dans une famille chrétienne, nous l’avons perdue parce qu’il y avait de nombreuses choses à contester en vérité dans ce que le monde des adultes chrétiens nous proposait, ne serait-ce que de nous obliger à manger de la viande et du poisson ou du pain provenant de plantes, en manque de logique totale avec ce que nous proposait l’enseignement du Christ, car, il était évident pour n’importe quel enfant un peu logique qu’il y avait comme une contradiction flagrante au sein même de l’Eglise avec le fait de nous inciter à aimer son prochain, non pas bien sûr charnellement ou sexuellement mais spirituellement, c'est-à-dire en respectant, en nous émerveillant sur le phénomène du vivant dans toute chose qu’elle soit humaine, animale ou végétale et nous perdîmes la foi à cause d’une Eglise qui nous apparaissait alors, à tort, comme hypocrite et traître vis-à-vis des simples enseignement de ce Christ-Sauveur qui à notre époque, nous disions-nous enfant, s’Il revenait n’hésiterait pas à chasser tous les prêtres, tous les cardinaux et le pape lui-même de leur poste car ceux-ci n’ont pas voulu comprendre ce qu’un Saint-François d’Assise a compris en son temps, c'est-à-dire à la nécessité de ne pas faire de mal, d’y renoncer dès que possible, sous toute ses formes donc si possible dès que l’on mange aussi, par exemple ne serait-ce que le pain quotidien ; cette perte de la foi nous a permis de mieux comprendre toutes les différences de sentiments qui peuvent naître de la déception d’un enfant envers une institution qui, nous disions nous, s’était rendu indigne du maître qu’elle croyait servir. Nous ne pouvions pas comprendre enfant que l’Eglise toute entière ne soit pas au service de sentiments aussi absolus que les nôtre enfants, ne trouvant pas/plus en elle le refuge que nous étions en droit d’attendre d’elle puisque chez nous, nous étions condamné injustement par l’autorité de nos parents (la tyrannie communément subi par notre génération) à devoir subir une tyrannie alimentaire, celle d’une alimentation fondée sur l’injustice sous prétexte qu’elle était, à l’époque, hélas, relayée à la fois par les pouvoir politiques temporels mais aussi par les responsables spirituels de l’Eglise ! C’est seulement de nombreuses années après que nous avons finalement compris que notre position qui demeure celle d’un éternel enfant n’est pas incompatible avec la vraie foi de notre enfance mais d’une façon rénovée, plus juste et libérée du poids de l’institution cléricale qui nous avait évidemment déçu. Cette foi n’est plus imposée, ni proposée comme modèle venu de l’extérieure, elle est personnelle, plus originale et surtout elle nous oblige à renouer avec cette enfance pendant laquelle nos réflexions étaient justes rationnellement parlant, c’est à dire avec ce moment où nous avions décidé de refuser d’être le complice de meurtres d’animaux comme celui de plantes car cette attitude puisait sa nécessité d’être dans une volonté de rester innocent coûte que coûte. De même qu’un enfant n’est pas responsables des crimes de ses parents, nous ne voulions pas devenir contraints et forcés par les nôtres à être le complice d’une société sanguinaire trop heureuse de pouvoir être « pardonnée » en communiant au corps et au sang du Christ, sous prétexte que beaucoup trop bon, Il avait offert sa vie, injustement mis en croix par des hommes méchants et injustes; ce n’est pas en ajoutant du sang au sang qu’on cesse d’être pêcheur ou criminel, nous disions nous enfant, bien que nous ayons compris que par bonté et par refus de la cruauté, le Christ en pensant à nous et aux milliards de Saint-Esprit individuels à venir avait accepté d’être mis en croix par les bourreaux sanguinaires de cette époque là comme un criminel, c'est-à-dire ceux que nous n’aimions pas nous-mêmes du tout, ceux que nous avons retrouvé à l’époque de notre enfance aux commandes des rênes de ce qui restait d’injustice sur terre, de ce manque de cœur que le Christ avait déjà combattu, celui qui demeure aujourd’hui chez certains à la fois envers les autres, les semblables mais surtout, ce qui est peut-être pire encore, envers les faibles et sans défenses : les animaux et les végétaux ! C’était notre droit le plus stricte, un droit enfantin et on nous l’a renié car des médecins sans cœur et peut-être certainement sans âme aussi, répétant des choses apprises dans des livres sans peut-être même les avoir vérifiés sur eux-mêmes avaient décrété, à l’époque de notre enfance, que la viande et le poisson était « bons » pour la santé des enfants malades, abusés qu’ils ont tous été par le fallacieux prétexte que pendant des siècles seuls les nobles avaient le droit de toucher ces aliments et que par conséquent cette fausse médecine exercés par des menteurs avait cru alors comprendre par là qu’il pouvait y avoir un salut à manger des animaux : l’arbitraire de la déduction sans fondement réel si ce n’est le superficiel, et c’est ainsi que pour la « santé » de son peuple, mais doit-on dire ici plus justement : par démagogie, le « bon » Henri IV a permis l’innommable, une sottise de criminel : « la poule au pot », démocratisant un peu plus la boucherie à une époque où les nobles auraient dû savoir encore pourquoi ils avaient acquis ce droit de manger de la viande (ce que nous voyons ici dans le texte principal à propos des deux parties du repas de fête et de leur véritable raison d’être), mais il est vrai qu’Henri IV était d’une autre branche familiale, protestante de surcroît, que celle de son prédécesseur le Roi de France et qu’il est vraisemblable que dans cette famille princière assez éloignée du trône, on avait oublié alors ce détail, ce secret aussi simple que celui de savoir pourquoi un enfant noble avait le droit et le devoir de manger de la viande et il est triste qu’il est fallu attendre notre venue sur cette planète pour que nous rappelions à tous et à toutes les raisons d’être de ces deux parties du repas de fêtes, en particulier aux personnes même de la « noblesses » ou de la pseudo « noblesse » de tous les royaumes et les pays du monde que s’ils avaient le droit de manger de la viande et du poisson c’était à la seule et unique condition de tromper les méchants, c'est-à-dire tous ceux qui malgré la venue du Christ (et son enseignement pourtant clair qui découlait de Sa vie exemplaire et dont la position végétarienne + découle) se sont malgré cela permis de continuer à insulter Dieu en tuant des animaux ou des plantes alors qu’il est évident qu’il n’y aurait jamais eu de création possible de l’homme par un quelconque créateur dans l’Univers si cette infamie pouvait advenir ou perdurer trop longtemps. Par conséquent nous constatons que le libre arbitre qui nous ai laissé malgré les nombreux textes édifiants n’a pas conduit les responsables des maisons de Dieu à se conduire en accord avec la logique et les conséquences de l’enseignement de ces textes et il est normal enfant que dégoûté, nous ayons fait alors le choix d’une sorte de suicide intellectuel, refusant les combats les plus justes, comme les justes causes car nous ne pouvions plus y croire ayant été « castrés » dans nos désirs les plus purs, ceux de nous passer de viande et de poisson, de nous passer des conseils médicaux de médecins dont nous pouvions voir les âmes fausses car nous savions avoir, en nous-mêmes, un médecin véritable capable de nous dire ce qui pouvait être véritablement « bon » et « sain » pour nous, même si certaines fois nous reconnaissons que de nombreux médicaments, comme des aspirines ou des antibiotiques ou même certains suppositoires ont permis de nous débarrasser de certains microbes. Nous voulions nous passer de ceux qui avaient été perverti dans leur âme même d’être humains véritable, c'est-à-dire des enfants, par la situation économique et sociale d’un monde portant au nues les fausses valeurs sanguinaires et irrespectueuses des animaux comme des plantes, persuadés que nous étions d’être dans le vrai, de défendre la vie en mousquetaire de Dieu et en défendant des êtres aussi simples que les animaux ou les plantes nous défendions alors notre propre droit de vivre dans un monde plus juste. « Castrés » un peu plus encore que nous l’avions été par l’obligation de maîtriser et d’acquérir le langage commun – ce moment où d’autiste l’enfant en nous a dû faire le choix d’accepter le code du langage en place - nous avons naturellement rejeté le monde des adultes et décidé de ne plus croire aux enseignements de l’Eglise, ni à des êtres qui n’étaient pas capables d’aller jusqu’au bout du simple enseignement du Christ-Amour (nous n’avions pas alors eu connaissance de l’existence de Saint Onufrius, Saint Fructus à San Fruttuoso di Camogli, près de Gênes qui prouve que l’on a pu à des époque très ancienne, au IIIème ou au VIème siècle après J.-C. - date incertaine car nous n’avons pas trouvé les dates précises concernant la vie de ce saint - et nous avons alors commencé à faire semblant d’admettre que ce monde inhumain pouvait exister et perdurer dans cet état, malheureusement à force de faire semblant pour éviter les coups et en utilisant pour cela souvent la méthode Cué (Coué) pour manger la détestable morue au goût et à l’odeur insupportable – ce qui prouve qu’il ne faut surtout pas y toucher - nous avons fini par faire le choix des bouchers, des pêcheurs des charcutiers, bref, le choix des bourgeois repus, empoisonné que nous avons été par tout ce sang et avec cela nous avons évidemment choisi de fumer, c'est-à-dire que nous avions choisi de nous rendre malade car les adultes n’avaient pas voulu nous entendre, n’avaient pas voulu comprendre que nous n’avions rien à faire de leurs croyances dans la nécessité de poursuivre des traditions inhumaines et ce que nous n’avions pas prévu c’est que nous allions finir par chausser les façon de voir communément admises, ces « œillères » de tous ceux qui ont rompu le lien avec les croyances de la véritable enfance, car avec la fumée, avec ce régime de la viande et de poisson, en grandissant, et après des peines de cœur, nous allions évidemment privilégier l’éros à l’amour véritable ayant fini par ne plus croire du tout que l’Amour pouvait exister en ce monde, d’une façon aussi forte que les sentiments que nous pouvions éprouver enfant et c’est ainsi que petit à petit nous nous sommes identifié et nous avons ressemblé au commun des mortels, à ces êtres souvent sans cœur qui nous entoure dominés qu’ils sont non par la conscience mais par un autre eux-mêmes, une sorte de bête. Si nous n’avions pas eu la chance de rencontrer l’amour, malgré notre dégoût de l’existence, nous serions resté à jamais un de ces êtres obscurs et tristes dont les valeurs font plus de mal que de bien et qui participent inconscients à la décrépitude de la planète, nihilistes, et dont nous avons compris le processus car ces hommes sont le résultat d’une société mensongère sur le principal et il se peut que tous, y compris eux aussi, tout petits avaient des prédisposition à aimer les animaux et les plantes comme nous nous en sommes souvenus un jour nous-mêmes heureusement, et qu’ils n’aient du en fait qu’abdiquer leur être profond en niant par voie de conséquence l’existence d’un possible Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers, allias Dieu, salissant son image véritable au point de faire endosser les déguisements de robes d’ecclésiastiques, mitres, et autre colifichets à des êtres qui dans le simple acte élémentaire de se nourrir insultent aujourd’hui la Création Divine tout en insultant l’Homme lui-même, en l’obligeant à aller du côté de la Mort, du côté de l’absence de cœur vis-à-vis des plantes qui servent à l’élaboration de ce pain, puisqu’ils s’autorisent sans l’ombre d’un remord à force de s’être endurci à utiliser des plantes aussi merveilleuses que celles que peuvent être le blé ou les céréales et de les tuer, sans parler ici de la première partie du repas de fête dont se passent rarement ces ecclésiastiques en préférant la seconde partie du repas de fête, alors que leurs actes en la matière pourraient au moins traduire ce pourquoi il sont même payés : la vie éternelle ! Nous étions donc comme mort ou presque, notre vie n’avait plus de sens puisque la civilisation nous avait condamnée à perdre toutes nos illusions d’enfant de cœur, nous ne pouvions donc avoir d’autres choix possibles que celui de la pornographie ou du mépris humain car au mieux « fameux », nous avions renoncé à notre part de « cronopes » comme dans cette nouvelle de Julio Cortazar déjà cité en notes, c'est-à-dire à cette part qui nous rend solidaire du cosmique, de Cronos, le père des Dieux, celui qui a créé le monde certainement pas pour que nous nous comportions comme des fauves, des prédateurs et/ou des pornographes vis-à-vis des êtres vivants, vis-à-vis de Lui, et nous avions, hélas, fait le choix de certains spéculateurs sans éthiques car nous ne pouvions plus croire à l’existence du Saint-Esprit, puisque ceux-là même qui y croyaient donnaient le mauvais exemple, en d’autres termes nous avons commencé à nous mettre sur le visage leurs masques et leurs « œillères », ceux communs aux véritables non-voyants, c'est-à-dire de la plupart des adultes, c'est-à-dire des égoïstes, des hypocrites, des lâches, des salauds, des vulgaires, des profiteurs, des parasites, et les œillères communes de toute une société d’individus et de presque toute une civilisation s’était posées sur nos yeux en nous faisant perdre alors jusqu’à la mémoire de notre enfance, nos objectifs essentiels, le cap du Paradis à retrouver, en oubliant qu’on ne pouvait éventuellement le retrouver qu’à la seule condition de spéculer sur des bases strictement éthiques et morales, c'est-à-dire celles mêmes de l’enfance, celles qui avaient animé de grands poètes, de grands écrivains, de grands musiciens, de grands compositeurs, de grands architectes, de grands cinéastes, brefs tous les grands artistes, ces Universaux qui malgré tout, dans la géhenne même qu’était devenue notre vie de tous les jours nous rappelaient à l’ordre en nous disant qu’il pouvait y avoir un Ailleurs, un Différent, un monde Véritable, un Au-delà ici même et cette nuit en écrivant ces mots nous sommes enfin certains après des éternités d’incertitudes sur le point que tous les être du monde ne peuvent être, en réalité tous que des V+ contrariés, et qu’ils ont tous été contraints de faire semblant dès leurs premiers temps d’être des carnivores dans leur vie quotidienne à l’exception pourtant d’un certain nombre de végétariens car ils étaient d’époques où la masse des méchants, la masse des ignorants, la masse des lâches, la masse des vulgaires étaient si nombreuses qu’elles avaient fait perdre un temps considérable à toutes les forces existantes de la vraie lumière, c'est-à-dire de l’innocence – à retrouver. Il s’est en fait agit pour nous d’une initiation extrêmement pénible passant même par le reniement du Christ et de Dieu lui-même. Y avait-il besoin d’aller jusqu’au blasphème ou même à la lubricité à force de souffrir de ne pas avoir eu le droit de vivre enfant en servant des principes moraux rigoureux qui découlaient de notre foi ? Devenu un menteur parmi les menteurs, on avoue en fait alors qu’on aime Dieu, même quand on dit qu’on ne l’aime pas/plus par conséquent tous ceux qui inversent et qui prennent la lumière pour les ténèbres disent en fait le contraire dès qu’ils ouvrent la bouche, ils avouent bien fort qu’ils chérissent Dieu de toute leur âme et qu’il n’aspire qu’à une chose c’est à avoir le privilège un jour de se fondre en Lui, en se délivrant enfin par abnégation intelligente de leur orgueil égocentriques d’égoïstes et/ou narcissique, par là même co-responsables de tous les vices, de toutes les misères humaines et de toutes les méchancetés (y compris de tous les doutes et les mauvaises pensées ayant existées et ayant envenimées l’humanité) dans cet état de lucide conscience et simple bouddhéité avérée des milliers et des millions de fois où la mort elle-même a été à jamais vaincue parce qu’elle-même, vaincue un jour, a finalement désirée elle-même de ne plus être ou que servir à l’inverse d’elle-même, grâce à l’existence même de tous ces bouddhas en renonçant à être ce qu’elle a été et en devenant l’inverse d’elle-même : une possible Vie éternelle.
[80]
(au lieu d’avoir choisi un développement durable sous le signe de
l’extraordinaire et si généreux châtaignier)
[81]
(au moins depuis le XVIème siècle et peut-être même avant – en tout cas depuis la date
de l’introduction massive du châtaigner en Europe - et il semble pour certains
que cela remonte aux romains, ou pour d’autres qu’il serait venu d’Inde plus
tard ou même avant l’époque, à moins qu’il ne provienne du Caucase –
il y a donc des recherches précises ici à faire pour savoir en fin de compte
précisément à quelle région du monde nous devons l’existence en Occident de cet
arbre miraculeux, l’arbre remède)
[82]
(et cela même à notre époque, par conséquent en complète anachronisme avec
celle-ci qui cherche à réaliser la mondialisation et sans doute un jour
l’universalisation -
c'est-à-dire au moins à adopter, nous l’avons déjà dit, dans un premier temps
les coutumes des êtres là où elles ont prouvé, par l’expérience qu’elles sont le
fruit de la plus intelligente façon de procéder, d’être ou d’envisager le monde
d’une façon véritablement humaine et fraternelle, c'est-à-dire sans méchanceté
envers l’autre, sans cruauté pour l’autre qui doit être toujours considéré comme
une partie de nous-mêmes)
[83]
Je viens d’apprendre par ma marraine que pendant la seconde guerre mondiale elle
mangeait du pain fait à base de farine de châtaigne et qu’elle a souvenir qu’il
n’était pas fameux. Sans doute n’avait-il pas été préparé de la meilleure des
façons qui soit par un boulanger expérimenté en la matière mais par un boulanger
qui avait l’habitude de faire du pain à base de céréales. Il semble donc que ce
« pain du pauvre » soit considéré par certains comme la rhubarbe ou les poireaux
comme des mets peu appréciés ou qui rappellent des mauvais souvenirs comme si
c’était un pain que l’on ne pouvait manger que contraint et forcé ! Or nous
prétendons ici le contraire, il est le pain remède, et peut-être même un pain
miraculeux.
[84]
(en osant ici une sorte de comparaison, suggérée qu’elle est par l’évidence du
semblable caractère vivant de l’une comme des autres espèces - humaines, végétales et
animale)
[85]
(pour reprendre une expression entendue par moi de la bouche d’un ingénieur
polonais à la retraite qui croyait ne plus avoir à servir à rien après qu’il ait
offert ce dont il avait été capable à ceux qui l’avaient employé)
[86]
(les indiens – d’Inde -
nous l’avons vu plus haut ont créé, dans certaines régions, des hôpitaux pour
les vaches avec des personnes chargées de les soigner et de les accompagner
humainement jusqu’à la mort, soucieux par ce geste de les remercier des produits
qu’ils ont reçu d’elles pendant leur vie et leur période d’activité)
[87]
(et c’est ici qu’il faut se soigner ou se faire soigner – en suivant par exemple une
cure psychanalytique -
pour en déterminer les raisons afin de réussir à nous redonner goût à retrouver
l’humanité perdue, source des seuls comportements véritables possibles)
[88]
ou qui ont été convaincu à tort qu’elles étaient des pêcheurs ou capables
seulement de péchés ce qui est évidemment faux car en le croyant on part ici sur
un mauvais départ et il est préférable de croire que l’on est pas capable de
s’abaisser au péché pour ne pas avoir à commettre des actes que notre conscience
nous reprochera un jour.
[89]
J’ai eu plusieurs fois la chance au cours de ces vingt dernières années de
pouvoir récupérer des plantes moribondes jetées aux ordures dans leur pots.
Soignées et replantées, mise dans des endroits qui leur conviennent ces plantes
qui n’avaient qu’1 pour 1000 de vivant seulement visible ont repris le dessus,
se sont développées et vivent encore aujourd’hui. Notemment un petits rosiers de
roses naines d’une couleurs rose violettes qui trois ans après avoir été
replanté a recommencé à donner de ces roses qui ont été une surprise absolue
pour nous qui ne savions même pas quelle espèce nous avions sauvé et découvrions
ainsi qu’il s’agissait de roses naines de cette couleur. Depuis ce rosier n’a
jamais manqué une seule année d’en offrir. A chaque printemps, quand elles
réapparaissent sur ce rosiers qui a maintenant des proportions importantes, je
me dis que mon simple geste d’avoir seulement essayé de sauver cette plante ce
jour là, qui avait en plus de cela une affreuse apparence vraiment
repoussante, m’offre des milliards de fois ce que j’ai fait en refleurissant
chaque année de cette façon délicieuse ! Je suis persuadé qu’il en va de même
pour les êtres vivants mais aussi pour les animaux malades ou à l’agonie. Ces
êtres ont besoin de sentir qu’on a besoin d’eux en vie et que s’ils renoncent à
vivre nous ne renonçons pas à faire en sorte qu’ils vivent, sachant qu’un
nouveau départ, une nouvelle vie attend toujours après un triste épisode ou une
période de désespoir !
[90]
A ce sujet, lors de notre visite à Charleville-Mézière avec notre ami mexicain
vidéaste Josè luis Martinez Ruiz nous avons visité le musée Arthur Rimbaud
installé dans l’ancien moulin royal construit admirablement au-dessus de la
Vilaine et au deuxième étage nous avons découvert une œuvre du peintre Bouillon
qui figurait un cadre avec de nombreuses pomme de terre tout autour et sur la
toile des traces de sang – de la peinture rouge. Nous ne nous souvenons pas
exactement du titre mais ce tableaux qui pouvait être les pommes de terre
souffrent aussi du genre du titre de l’admirable film de Werner Herzog,
Les Nains aussi. Nous avons pu vidéographier ce tableau où étaient
accrochées tout au tour du cadre des pommes de terre, qui dénonçait la
souffrance des tubercules. Si peu de personnes ne le savent encore ce tableau a
le mérité d’exister et nous nous sommes demandé si le peintre qui l’avait fait
ne portait pas le nom de Bouillon comme pseudonyme et avait choisi ce nom pour
dénoncer justement que les « bouillons » de légumes ou les soupes à base de
pomme de terre tuent des tubercules qui pourraient servir autrement
l’alimentation humaine ou animale. De notre côté nous sommes convaincu que ce
sont les feuilles et les fleurs produites par le bulbe qu’est la pomme de terre
que les hommes feraient bien de manger. Nous le disons aussi plus loin.
[91]
Permettez-nous d’imaginer et d’espérer que l’arrivée des robots permettra aux
hommes de prendre enfin conscience de ces merveilles que sont de simples êtres
différents de nous comme toutes les espèces différentes. Si on ne mange pas des
robots, ou des chiens robots joueurs comme ceux que Sony a réalisés, pourquoi
les hommes mangent-ils des canards ? Nous nous posons souvent la questions en
voyant navigués sur le bassin du jardin du Luxembourg des bateaux télécommandés
au milieu de canards ou des mouettes qui posées sur l’eau flottent en dormant ou
en avançant à la surface des eaux. Nous le disons ailleurs dans le texte en nous
interrogeant sur les droits d’auteurs de ceux qui photographient ou
vidéographient ces canards. Faudra-t-il qu’une firme construise un jour des
canards-robots sophistiquées comme peut l’être le petit chien de Sony pour
qu’enfin les hommes comprennent qu’un simple canard est digne de respect ?
[92]
C’est ici un point essentiel qu’il faut toujours avoir à l’esprit pour ne pas
injurier l’époque qui est la notre et le résultat qu’elle nous offre
quotidiennement, ne serait-ce même que dans la persistance de bidonvilles qui
certes sont inhumains mais toujours plus humains que ne l’étaient sans doute
l’existence dans les cavernes à des époques où il n’y avait même pas la
possibilité d’avoir un petit coin à soi sans parler du confort que nous offrent
les toilettes. Ce qui ne doit par contre pas nous faire croire que parce
certains d’entre nous l’ont aujourd’hui hérité ou acquis, il soit vraiment à soi
car c’est passagèrement à soi et c’est ici une autre réflexion : celui de la
légitimité de la propriété développée plus loin.
[93]
(à faire pâlir d’envie Napoléon lui-même qui pour son fils, le roi de Rome,
avait fait pourtant fabriquer un landau remarquable qui est conservé au musée de
Fontainebleau)
[94]
(sa faculté de réflexion émerveillée et de questionnement, donc de remise en
question du monde et de recherche de la Vérité la plus juste)
[95]
(c'est-à-dire, par exemple, à celui d’un cinquième étage, avec ascenseur de
surcroît !)
[96]
(ou de la part de tous ceux qui considèrent les « bas étages » avec dédain
– par exemple comme
dans la phrase employée par nous ci-dessus et ce terminant par cette connotation
méprisante de « bas étage », celle que nous incriminons justement ici en nous
arrêtant justement sur cette expression, ce cliché de langage et en y
réfléchissant enfin honnêtement -
car en le disant alors, sans doute nous avons employés cette expression
mécaniquement et sans doute aussi parce que nous avons autrefois eu la chance
enfant d’habiter à l’un des « étages supérieurs » et que nous y avons alors
entendue cette expression de « bas étage » nous donnant par conséquent le risque
de nous enorgueillir de notre petite situation géographique de confortablement
logé et prétendu comme tel de mieux logé que les autres et par conséquent
soulignant ainsi notre petite différence sociale d’avec les dits « bas étages »,
moins fortunés que nous).
[97](ce
que, dois-je le rappeler,
à l’heure de l’(h)Europe les artisans des merveilleuses petites ou grandes
crèches polonaises n’omettent pas de faire en représentant la Nativité elle-même
dans une petite crèche toujours située au rez-de-chaussée d’un immense palais
recouvert de papier d’argent ou d’or digne des cours des miracles ou des contes
des Mille et Une Nuits)
[98]
Souvent il est vrai, dignes de simples gardiens, de personnes n’ayant pas eu la
chance de faire de nombreuses études et ayant peu de responsabilités, si ce ne
sont celles contre lesquelles ils reçoivent ce logis et/ou quelques argent ou
encore dignes de personnes ayant peu de moyens financiers, contraintes qu’elles
sont à devoir se loger au plus bas niveau, celui d’un rez-de-chaussée par
exemple, qui plus est au même prix d’ailleurs qu’un logement aux étages, puisque
les propriétaires de ces dit « rez-de-chaussée » n’ont pas eu l’honnêteté de
proposer dès notre arrivée un prix de location différent de celui proposé aux
locataires des étages supérieurs, en ne tenant pas compte des nombreux
inconvénients liés à un appartement situé au rez-de-chaussée dont nous allions
être victime.
[99]
(un automatisme de pensées dû à cet archaïsme de langage, ce cliché produit de
conventions sociales surannées sur le chapitre de la situation immobilière d’un
individu qui, peut-être, autorisait autrefois à employer cette expression de
« bas étage » pour désigner des personnes incapables même de repenser le monde
dans la mesure où on y logeait à cet étage des personnes de peu d’importance).
[100]
(comme dans le cas des théories d’Einstein qui se sont finalement vérifiées
– et nous apprenons
aujourd’hui que l’Europe a fait de l’année 2005 l’année d’Einstein)
[101]
(sans prétendre du tout être bien sûr Einstein nous-même, mais seulement
« persister modestement dans notre propre être » enfin retrouvé et/ou n’être
ontologiquement et essentiellement fidèle qu’avec cette illusion de nous-mêmes,
envers et contre tous)
[102]
(et non des « larrons » chauds, ici suite à une erreur de frappe où j’ai inscrit
un ‘l’ à la place du ‘m’. Bien que, peut-être, en achetant des marrons chauds
nous nous débarrassions au même instant, sans le savoir, ailleurs,
de larrons, qui sait ?)
[103]
(les larrons glacés, les larrons au froid = les voleurs en prison ! Cela vient
d’un italianisme « al fresco », les prisons étant réputées fraîches, froides,
d’où l’expression « au froid » désignant la « prison », c’est marrant ? non !
c’est marron ! - ici
pour la comédie)
[104]
(un autre de ses qualificatifs de prédilection de sa part qui me désignait pour
varier de « teigne » –
que j’entendais lui aussi non pas comme la « plaie » qui fait souffrir, mais
aussitôt comme cachant de sa part une réalité qu’il ne voulait s’avouer, puisque
pour moi, par le son de ce mot cela assurément provenait du verbe « plaire » :
et je me disais évidemment que je plais(ais)
ou que je ne pouvais que
(plai-re)
donc que je pouvais être une « plaie », - pour la ‘plai’-santerie )
[105]
(ne la trouvant pas dans mon propre dictionnaire et croyant encore, à mon âge,
que ce mot s’écrivait comme avant cette parenthèse)
[106]
(car il arrivait malheureusement que certains instituteurs pour nous montrer
notre absolue incapacité à écrire le texte dicté veuillent comptabiliser
également les erreurs au-dessous du zéro produit déjà par de nombreuses fautes,
ce qui dans nôtre cas alors portait alors l’addition à des résultats qui nous
faisaient honte et détester écrire).
[107]
(nous comprenions alors que le mot et son sens exerçait sur nous une fascination
dangereuse et que nous devions toujours nous méfier de ce qui était dit ou écrit
car il ne s’agissait en fin de compte que de l’expression du locuteur pouvant
être contredite par d’autres individus comme sur la scène d’un théâtre)
[108]
(un peu comme ces codes qu’étaient les « bases » en calcul qu’on nous
apprenait à l’école dans les petites classes et qui nous permettait de
comprendre ce que pouvait être la ‘vérité relative’ : que 2 en base 2 c’était
10, 3 en base 3 c’était aussi 10, et que 4 en base 3 c’était 11, etc.)
[109]
(ici il est nécessaire de ne pas oublier de parler aussi du personnage de La
Castafiore - mot à
mot : la chastefleur -
un nom très bien trouvé par Hergé pour désigner un personnage de chanteuse
d’Opéra qui par un chant peut « rendre pur » rendre « chaste ». Évidemment Hergé
fait sa caricature dans les nombreux album où elle apparaît et nous sommes
devant une Casta-fiore très originale et paradoxale par rapport à son nom
même : si elle est capable de faire éclater à distance certains verres (sans doute de mauvaise
qualité), en touchant
avec sa voix le point où le cristal (sans doute un mauvais cristal
aussi) peut exploser,
elle est un personnage qui a bien sûr très peu en commun avec Maria Callas si ce
n’est les idées préconçues que se faisaient caricaturalement certaines personnes
à cette époque là en pensant aux capricieuses « Diva » souvent
inatteignables comme nous les représente l’Immense Hergé)
[110]
(comme on l’a autrefois malheureusement cru peut-être à tort également pour
désigner des « calamités » naturelles ou autres qui seraient sensé provenir de
la personne même de Dieu infligeant des punitions aux hommes ; longtemps on a
cru qu’il était le maître des châtiments)
[111]
(elles font du bruit, elles se choquent l’une contre l’autre pour produire leurs
sons)
[112]
(Certainement ces deux mots latins viennent et ont été forgés l’un par l’autre :
cantus de castus ou vis et versa, le mot « chant »
venant lui aussi donc du mot « châtaigne » ou l’inverse comme si un chant ne
pouvait exister que grâce et à cause de l’existence du mot « chaste », provenant
de la châtaigne, donc de l’« arbre à pain », nourriture de base pour acquérir le
chant des ‘chastes’
(des caste dive pluriel italien pour les mots latins casta diva),
donc le chant de la châtaigne ou la châtaigne et son chant ou
l’enchantée châtaigne, la châtaigne enchantée si nous osons ici
réfléchir pour donner un titre à cet essai, ce texte qui pourrait aussi être :
la châtaigne chante, ou tu enchantes châtaigne la farine de
l’«arbre à pain », en tous cas dans ce titre nous souhaitons exprimer et
rendre visible ce cousinage, cette proximité de terme découvert ici entre les
mots de cantus et castus, le ‘s’ de castus (dont nous avons dit tout à
l’heure sa portée métaphysique)
devenu ‘n’ dans cantus pour signifier la pureté, la « chasteté »
nécessaire pour obtenir le « chant »)
[113]
(mais aussi hélas, à une autre époque bien triste pour obtenir des réalisations
sous la contrainte, comme par l’esclavage ou encore plus tard bien pire, par
l’enfermement dans des camps de travaux forcés)
[114]
(et parce qu’en cherchant tout à l’heure avec le moteur de recherche google
sur Internet l’album Casta Diva, dont je parle plus haut, pour vérifier
qu’on pouvait le trouver encore et mettre un lien sur le texte - pour faciliter ainsi la
tâche de mes lecteurs le cas échéant s’il voulait l’acquérir)
[115]
(et dont nous devons reconnaître ici que nous ignorions à peu près tout de ce
qu’elle a pu faire n’ayant pas eu la chance de le savoir et de la suivre dans
son travail)
[116]
Permettez-moi de citer les propos d’Henri Meschonnic, recueillis par Samuel
Blumenfeld dans le Monde 2 (supplément hebdomadaire au
quotidien), 5 février
2005, p.22 : « (…)
Le mot « accent » en
hébreu se dit « taam ». Il est très important de penser au sens réel de ce mot.
Il signifie le goût de ce qu’on a dans la bouche, le goût de ce qu’on mange.
C’est la saveur, et c’est aussi une métaphore buccale et corporelle. Et pour
moi, c’est une véritable parabole du rapport entre le corps et la langue, car
c’est ce que fait la Bible (…). ».
Si je cite cette phrase c’est parce qu’elle confirme ce dont j’avais l’intuition
à propos de l’importance de l’accent dans la langue française, bien que le
français ne soit pas l’hébreu et que ces propos concerne l’hébreu. L’emprunte
donc ces propos car je
pense effectivement que dans notre langue aussi
l’accent donne ce goût et en d’autre terme colore le mot. S’il se dit « taam »
en hébreu, je remarque que ce mot contient le son « aam » que l’on retrouve à la
fois dans le nom propre d’« Abraham », dans le mot commun « âme », cela d’un
point de vu phonétique. (L’hébreu étant à l’origine de
bien des langues nous pouvons objectivement penser que le mot « Abraham », ou le
mot « âme », découle de cette langue, même si nous n’ignorons pas qu’il y a la
racine latine à l’origine, et peut-être la racine grecque). La nécessité d’accentuer un
mot serait donc lié à une nécessité spirituelle, d’une âme ayant besoin
d’apprécier le goût, la saveur du sens réel d’un mot qui résonnerait grâce à
l’accent dans l’âme du lecteur. L’accent circonflexe, ce « taam »
circonflexe serait par extension et à cause de sa forme un prélude au ‘tamtam’,
si j’ose dire, à ce rappel au son de tambour primitif, accent repris en écho
d’accent à l’intérieur du tronc vide servant au « tamtam », ce son de
l’âme entendu par l’âme rappelée à ses devoirs grâce au rythme de l’accent, ce
coup porté sur la peau du tamtam, mais avec la direction de cette flèche
circonflexe ‘^’, (que
l’on retrouve dans le mot « goût »),
marquant la nécessité d’aller vers le haut, de s’élever, la pointe d’angle du
triangle, accent aiguë en miroir, en écho d’un accent grave et vis et versa, en
un mot une grande partie du triangle représentant le Saint-Esprit.
[117]
(dont le nom même désigne un « souteneur » de son état - par conséquent nous vérifions
ici la proximité linguistique existante entre le mot français de cat(a)in
et le mot italien d’ « Accatone »)
[118]
(dont certaines oreilles trop
sensibles auront la gentillesse ici de nous excuser de l’avoir employé peut-être
par analogie trop rapide, trop évidente à première vue, si ce n’est même
puérile, en ayant pour cela du condescendre une fois de plus à cette possible et
nouvelle réflexion de « bas étage » sans doute par devoir de rigueur et probité
intellectuelle, à cause d’une possible ambiguïté confusionnelle existant à
première vue dans l’existence de ce terme argotique. Nous avons été contraint de
nous arrêter un peu ici pour essayer le plus honnêtement possible de faire
le tour de la question liée à la similitude de ces mots parents générant à
première vue seulement une possible confusion de terme et qui ne diffèrent en
réalité que par l’existence ou non de cet accent circonflexe primordial à
l’origine même du mot qui d’un côté nous offre le pur, le chaste (la châtaigne)
et de l’autre l’impur, le mauvais (la catain).
Sans cette distinction de l’accent circonflexe ce mot serait évidemment employé
avec un son tout autre qui ferait de ce mot de « catain », un mot autre, écrit
ainsi avec cet accent : « câtain », une variante assez drôle surtout au niveau
de l’ouïe, du son d’origine qui ne peut être dit que sans accent, car sinon cela
obligerait le locuteur à ouvrir plus largement la bouche que nécessaire, en
employant ce terme ainsi écrit avec accent d’une façon que seule les
« précieuses ridicules » pourraient employer : « câ-tain(s) » (ou comme seuls les vieux
alsaciens disent, paraît-il, aujourd’hui ce mot le transformant ainsi en
« câtin » à cause de leur dialecte ou du fait qu’ils parlent aussi bien
l’allemand que le français),
comme on dit « châ-taigne » pour exprimer précisément de façon châtiée ce ‘â’
pourvu d’un accent circonflexe dans le mot, puisque cet accent oblige à ce petit
effort sonore de locution en langue française châtiée par l’entremise de la voix
pour en faire part oralement, l’émettre enfin. En effet ce « cât(a)in »
là n’existerait que pour les besoins seuls du théâtre ou du cinéma, employé
ainsi dans la bouche de parfaits imbéciles ou demeurés (et il est évident loin de moi
de penser associer les alsaciens à ces derniers car si, parait-il, ils disent le
mot de « catain » oralement en « câtain » nous l’avons vu, ils ne le disent que
pour les motifs sus mentionnés).
[119]
(voir ici l’Enfer dans
La Divine Comédie
de Dante)
[120]
(dont on peut avoir un prélude dans la fresque du Jugement Dernier de la
Chapelle Sixtine
peinte par Michel-Ange avec toutes les âmes se pressant autour de la personne du
Christ ressuscité).
[121]
(à moins de tomber sur une châtaigne pourrie, nous l’avons vu plus haut, mais
qui ne sera évidemment jamais utilisée pour produire cette farine)
[122]
(ici aussi dans « croître » de nouveau cet accent circonflexe qui désigne cette
élévation vers le spirituel, (on le retrouve aussi dans le
mot cloître) ce qui
nous donne envie et incite à l’ajouter sur le mot « art » lui-même, en osant ici
aussi cet accent circonflexe sur ce mot devenu enfin « ârt » (comme si le ‘s’ final du mot
latin « ars-artis » pouvait se manifester par l’existence de cet accent
circonflexe retrouvé dans le mot en français en étant conscient ici que c’est
une liberté de plus que nous prenons par rapport à la règle grammaticale qui
rend possible l’accent circonflexe que dans la mesure où cet ‘s’ se trouvait
après la lettre accentuée à l’origine en latin ; dans ce cas le mot ârt ainsi
écrit aurait du venir d’un mot dont la racine aurait été ‘asrt’, et nous
découvrons que cela n’est pas loin du mot « astre », ‘art’ et ‘astre’ étant
aussi complémentaires et proches, d’où l’accent circonflexe sur le mot ‘ârt’),
mot retrouvant ainsi sa
vocation première, celle de servir le spirituel, un rapport possible avec
l’Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers, allias Dieu)
[123]
(car c’est lui-même, le Christ, ce soir qui s’exprime à travers l’auteur, par
nos doigts sur ce clavier de cette façon si étrangement théâtrale, comme l’un
des personnages de ce synopsis de scénario en cours d’écriture, celui
d’un film pour un monde plus juste, un monde où la vie non seulement des hommes
mais des animaux et des plantes serait enfin considérée comme les seules vraies
valeurs que l’homme est à préserver !)
[124]
(et même à cause de cette partie qui pourrait paraître à certains d’entre mes
lecteurs au mieux un peu grivoise ou au pire blasphématoire, c’est à dire la
partie concernant le mot de « cat(a)in(e) »,
qui nous l’avons vu tout à l’heure n’est pas un mot, justement, qui
possède d’accent circonflexe sur le ‘a’ du début du mot : ‘cat’ à cause de son
absence de pureté)
[125]
(à la base même du sacrifice célébré par l’Église et ses serviteurs qui le
rompent rituellement au cours de la messe dominicale ou autres, pourra enfin
marquer ainsi de son emprunte même le mot lui-même de « câtholique »)
[126]
(dont nous avons découvert l’existence quelques années après par l’intermédiaire
d’un ami commun, Jean Rouch, et après avoir commencé notre propre métamorphose
en devenant végétarien pour les mêmes raison que lui. Par son combat et sa vie
exemplaire sur ce point cela a confirmé notre engagement concret dans ce choix
d’éthique de vie possible pouvant paraître à certain radical mais qui à la
lumière de ce que je dis dans le corps du texte principal est en fait d’une
simplicité enfantine. Nous osons espérer qu’un jour cette façon de vivre sera
évidente et que l’humanité partant enfin sur de bonnes base pourra réaliser des
rêves phénoménaux du type de ceux des voyages interplanétaires, de constructions
de cités dans l’espace, mais aussi peut-être dans d’autres galaxies, mais à la
seule condition que ce postulat de départ soit enfin respecté par tous : le
respect et le soin de la vie humaine, animale et végétale mais aussi des fleuves
et des mers. Nous sommes persuadés que l’humanité ne se réalisera pleinement
qu’à cette seule condition finalement enfantine et fidèle à sa prime enfance,
c'est-à-dire de l’émerveillement naturel d’un enfant pour une simple pousse
qu’il contemple et voit pousser).
[127]
(ici nous conseillons à ceux qui le souhaite de faire leur marché rue Mouffetard
Paris dans le Vème arrondissement où ces produits en provenance du monde entier
peuvent se trouver avec bien d’autres dont nous n’avons pas voulu parler)
[128]
(mots que nous préférons ne pas nous permettre de répéter ici pour la simple et
bonne raison qu’ils ne puissent pas continuer justement à prêter à confusion
chez certains mauvais esprits ou « t(a)eignes »
que nous connaissons tant nous sommes par ailleurs respectueux du travail du
Saint-Père et de l’Eglise elle-même tout entière, tant nous avons confiance en
ses possibilités spirituelles de comprendre notre démonstration et d’agir en
conséquence avant qu’il ne soit trop tard pour la Sainte Eglise Câtholique
Romaine qui devrait un jour, nous l’espérons, mériter cet accent circonflexe sur
le mot de « catholique » mais seulement nous l’avons dit quand entièrement elle
se réformera suivant les latitudes géographiques où les alternatives
végétariennes et V+ seront possible)
[129]
(spectacle qui a été sauvegardé à Taiwan contre vents et marées et que j’ai eu
la chance de vidéographier au jardin du Luxembourg de Paris, sous le kiosque à
musique, donné par une compagnie taïwanaise invitée par
le théâtre du petit miroir,
et dont le titre est
Le roi des singes)
[130]
(sous la forme de ce petit programme récréatif issu de ce mot sésame de
« Chaplin » mis en relation avec le mot de « chapeau » - si j’ose dire ici -
avec panache et en restant modeste)
[131]
(où les plaines sont assez rares comme en Corse à l’exception du Nord de
l’Italie, la plaine du Pô)
[132]
Moralité : les erreurs comme les catastrophes sont sources de progrès et le
proverbe italien « sbagliando s’impara » : « en se trompant on apprend » se
confirme une fois de plus ici. Il reste que cela est particulièrement attristant
que de voir des erreurs se répéter sur d’autres latitudes comme si celles qui
ont été commises dans un endroit donné n’étaient pas suffisantes pour instruire
de ce qu’il faut faire ou ne pas faire ! Nous formons le vœu qu’à l’image de
cette exposition sur
la
catastrophe réalisée à la Fondation Cartier par Paul Virilio en 2004, une
sorte de recensement des catastrophes soit réalisées depuis les temps bibliques
pour rendre sensible les futurs responsables de toutes les régions du monde afin
qu’ils apprennent à ne plus commettre les erreurs qui les engendrent, bien que
nous soyons certains que toutes celles qu’ils sont malgré tout susceptibles de
commettre entraîneront par élémentaire retournement salvateur de situation
l’inverse de ce qu’ils escomptaient. Pourtant nous nous devons de penser ici aux
victimes qui pourraient être évités partout si ces erreurs avaient pu être
évités dès le départ en permettant ainsi au bien de se réaliser sans être obligé
de naître de revers de fortune. Nous ne voulons pas croire à
cette fatalité de la
catastrophe à l’origine du progrès. Nous pensons que le progrès peut avoir
lieu grâce à l’intelligence, à la pensée, à la persévérance et sans violence,
par la force de l’argumentation, par la force de la Vérité qui toujours s’impose
sans violence. Mais hélas, nous même avons dû faire les frais de la bêtise
humaine puisque depuis plus de sept ans nous avons proposés plusieurs projets de
nature d’une part
à augmenter la sécurité routière et d’autre part
à transformer les
études universitaire en les rendant compatibles avec notre époque et que
malgré l’énergie considérable que nous avions mis à en faire la publicité et à
tenter de convaincre de la nécessité évidente d’améliorer ces quelques points
dans le sens indiqué par nos réflexions et malgré même certains encouragements
reçus, nous n’avons pas, pour le moment, du moins, eu aucun signe encourageant
sur ces quelques points. Cela est d’autant plus triste que d’une part cela
aurait
diminué sensiblement le nombre des morts sur la route que d’autre part
cela aurait
enrichi considérablement l’Europe et que surtout ces deux projets avaient le
mérite de résorber en grande partie le chômage et la pauvreté dans le monde.
Nous formulons le souhait que cette nouvelle réflexion consacrée à la nécessité
de changer une partie de nos habitudes sur le point de vue alimentaire ne tarde
pas trop à se concrétiser car les responsables aux courants de la possibilité de
changer dans le bon sens seront averti de se rendre coupable d’être le frein de
la possibilité de retrouver tous ensemble un peu de ce Paradis perdu, s’ils
persistent à faire la sourde oreille, ou à ne pas prendre au sérieux les
solutions que nous proposons. Évidemment il s’agit de réflexions à parfaire qui
pourront bénéficier des lumières de chacun.
[133]
Je pense ici au vers de
Michèle Finck qui
se termine par « Piano de doigts. Pain. » dans son poème Mains et doigts,
poème n°10 accessible et audible sur Internet sur le site de
www.granier.laury.free.fr.com
à la rubrique Le
Piano à quatre mains, il faut ensuite cliquer sur
http://udnie.lorimage.free.fr/Abis.htm, puis cliquer encore sur sommaire,
et enfin sur le poème lui-même Mains et doigts, que l’on trouve aussi aux
éditions Lorimage dans le premier livre d’art waterproof de
l’histoire de l’édition.
[134]
(Puisque nous sommes ici persuadés que Chopin aurait été l’un des premiers à
partager et à goûter ce pain de Vie peut-être de vie éternelle. Il se peut
d’ailleurs qu’à son époque, en Pologne il est pu goûter de ce pain de l’ « arbre
à pain ». En tout cas, en osant le prophétiser ici, le pain certainement
de l’Avenir, et certainement le pain de Dieu lui-même et qui ne peut être
agréable qu’à un Dieu d’Amour puisque ce pain ne fait pas une seule victime
innocente, pas même de plantes déracinées et par conséquent il ne martyrise en
rien la Nature, étant même le pain de d’« arbres à pain » souvent millénaires,
androgyne qui plus est, par conséquent peut-on penser comme Dieu lui-même, à la
fois masculin et féminin).
[135]
(dans ce dernier mot de « transcendant-al » aussi il y a aussi un ‘t’ situé
comme pour le mot de ‘t’héorie ou les autres mots évoqués ici au début du mot et
un autre à la fin : ‘t’ranscendan’t’ comme si le « transcendant » ne pouvait se
concevoir écrit que précédé par le rappel de la lettre qui rappelle le sacrifice
du Christ sur la croix, cette lettre ‘t’ qui élève notre pensée en suivant cette
lettre au départ du mot vers Lui et rappelle dans son dessin cette croix).
[136]
Permettez-nous
de mettre l’accent sur le ‘t’ du mot « taam »
dont nous avons parlé plus haut et qui, en hébreu, désigne précisément le mot
« accent ».
[137]
(nous nous étendons ailleurs y compris en tant que peintre sur cette lettre
centrale de l’alphabet, ce dessin ‘o’ qui est une preuve de plus ontologique de
son intrinsèque nécessité d’avoir cette forme, de son existence réelle,
matériellement tangible et nécessaire à sa propre représentation, trois ‘o’ ici
dans ce mot d’ « ontologique » sans doute nécessaire pour écrire cette idée
centrale et c’est pour cela sans doute que j’emploie souvent ce mot qui par ces
nombreux « o » sortes d’auréoles dans le mot même relie ce concept aux anneaux
des jeux olympiques par exemple aussi)
[138]
in Navire de musique titre d’un poème de Michèle Finck dans son recueil
de poèmes Le piano à quatre mains édité et publié par les éditions
Udnie-Lorimage 2001, consultable sur
http://udnie.lorimage.free.fr/A.htm, cliquer sur ‘sommaire’, puis sur poème
‘23’ : Navire de musique de la version Internet du cd-rom qui est
aussi le premier livre de bibliophilie et d’art waterproof de l’histoire
de l’édition, disponible sur le site
www.lorimage.com.
[139]
(que l’on a longtemps appelé à tort la « farine du pauvre » et certaine fois
avec mépris, car, évidemment celui qui disposait de revenus suffisants n’avait
pas besoin d’acheter cette farine là mais la « farine des riches », la farine du
« blé » et n’hésitait pas à mentir. La farine de châtaigne était alors produite
par des personnes considérée à tort comme « pauvres » car celles-ci vivaient
quasiment en autarcie grâce à leurs châtaigneraies ; ces personnes n’avaient
donc, grâce à cela, pas besoin d’importer des matières coûteuses venues
d’ailleurs, comme des graines de céréales pour les planter et produire une
récolte de « riches » par conséquent indépendantes ces personnes ont très
certainement gênées les personnes dites « riches » qui avaient besoin de vendre
leur graines pour survivre et cela au mépris de la vérité et de la conscience
qui était du côté des dits « pauvres » que les dits « riches » se sont empressés
d’oublier dans leur autonomie que leur offraient les châtaigniers)
[140]
(c’est surtout dans les régions d’Europe comme l’Italie, la Grèce, mais aussi en
Espagne et dans le sud de la France que l’on trouve des oliviers et de la
production d’huile d’olives. Je suppose qu’on doit en trouver aussi le long de
l’ancienne Yougoslavie qui, une fois intégrée, elle aussi, d’une façon ou d’une
autre dans la future Europe élargie pourra enfin se consacrer à autre chose qu’à
la seule Reconstruction des absurdes dommage causés par la guerre qu’elle a
subie (à cause de
l’existence des ignorants),
en produisant peut-être aussi de l’huile d’olive destinée au pays qui en sont
pour l’instant dépourvus encore compte tenu de la faiblesse de leur revenus
– et cette huile serait
peut-être moins chère à fabriquer là-bas en ancienne Yougoslavie aujourd’hui,
mais je tiens à le souligner, il s’agit d’une intuition car nous n’avons pas les
moyens de vérifier quantitativement tous les prix dans les détails et par
conséquent estimer réellement le coût final de cette huile)
[141]
(parce qu’il existe aujourd’hui des
planches
en aluminium, il existera ou existe déjà des poutres en aluminium et
peut-être des lattes en aluminium pour éviter de détruire les arbres en
réalisant des parquets, mais aussi des tonneaux en aluminium pour le vin, par
exemple. Sur ce dernier point j’ai déjà vu dans les brasseries de bières que la
bière circule déjà dans des récipients, des fûts qui semblent au moins de loin
avoir été réalisés dans ce très noble matériau d’aluminium ce qui prouve que le
tonneau peut-être lui aussi fait dans ce matériel qui évite la destruction
d’arbres ou du moins le respect des arbres vivants)
[142]
A ce propos permettez-moi de faire remarquer ici que le mot ‘lait’ qui est une
production des animaux et qui peut provenir de la vache par exemple comporte un
‘t’ à la fin du mot, on le retrouve dans le mot « laine », « lai-ne » par
conséquent non loin de « lai-t », évidemment se pose ici, par conséquence, la
question du ‘d’ (dans
le mot « laid » : lai-‘d’) qui semble, en terminaison de
ce mot, connoter, porter le concept de ce mot vers le négatif – idée qui reste à vérifier en
tant que théorie générale liée à l’existence de cette lettre dans notre langue)
[143]
pour reprendre ici le titre d’un film de Jean Rouch. Il a su y dépeindre la
réalité post coloniale chez des jeunes d’un lycée français en Afrique dans
lequel il y a des noirs et des blancs. Ce film qui est l’un des chefs d’œuvres
du « cinéma du réel » a permis non seulement de révéler certaines différences
entre élèves de couleurs mais aussi de les effacer car ce qui compte finalement
c’est l’amitié, le bon esprit, l’ouverture qui règnent entre tous ces jeunes
lycéens, blancs et noirs provenant de différentes couches sociales et c’est
aussi le fait d’avoir des projets en commun à réaliser comme celui de jouer par
exemple dans un film et de se découvrir sur un écran de cinéma pour faire son
autocritique.
[144]
(en ne mangeant plus non plus de légumes à bulbes ou des racines)
[145]
(voici donc notre utopie exprimée en peu de mots que personnellement nous vivons
quotidiennement pleinement depuis quelques années dèjà)
[146]
(celle qui se croit encore à tort omnivore, sans avoir réfléchi vraiment à la
question ou même pire carnivore pour des pseudo-« bonnes » raisons économiques,
pour des raisons coutumières ou au pire pour des raisons de goût)
[147]
A la réflexion il se peut que ces « bons », ces « justes » ont peut-être fait
seulement semblant de manger de la viande ou du poisson (tout en en mangeant
véritablement pour passer inaperçus)
comme dans le cas de la description ci-dessus de notre repas de fêtes où les
deux parties montrent bien que depuis toujours la véritable noblesse, les très
grands princes ont toujours fait la différence. Il se peut donc aussi que ces
justes se soient crus obligés, malgré eux de jouer la comédie, donc de faire
semblant de « pêcher »
(si j’ose employer ce terme liés à la religion judéo-chrétienne) pour tromper les méchants au
risque même de devoir participer économiquement à leur développement, voire même
à une certaine opulence de ceux-ci, compte tenu du fait qu’il semble qu’à ces
époques il n’y avait pas pour certains esprits assez d’alternatives proposées à
ce que les descendants des chasseurs ou des pêcheurs proposaient avec les
protéines animales et qu’ils imposaient avec cette habitude coutumière
sanguinaire qui a même conduit certains esprits malfaisants à être cannibales,
ogres, dans la mesure où ils n’ont pas su ou voulu comprendre que l’homme
n’était pas un chasseur ni un pêcheur, mais un être de conscience, un être de
cœur qui s’interdit au nom de l’existence de ces deux principes intrinsèquement
liés à la vérité ontologique d’un possible équilibre de l’être ce genre de
pratique nihilistes, niant non seulement l’humain mais aussi la création tout
entière car elle est le résultat de la perte de la conscience, c'est-à-dire la
perte d’une intelligence possible du monde, donc la perte de la compréhension de
ce monde et par conséquent la perte du savoir véritable, c'est-à-dire de la
connaissance du bien et du mal, comme lorsqu’on se promène en forêt et que l’on
goûte les plantes sachant au simple goût, à la simple forme, la quelle est
bonne, laquelle peut-être mauvaise bien que pour les champignons cela relève
d’une sorte de sciences que seuls de bons mycologues sont capables d’exercer. En
offrant aux hommes de certaines latitude ces viandes et ces chairs animales
certains hommes ont cherché à nous rendre inconscient, à nous offrir comme avec
des drogues l’oubli et surtout la nécessité de se représenter l’existence sous
un faux jour, celui de l’absence de cœur entre l’homme et la Nature, celui-ci
semblant condamné pour toujours à se rendre coupable du meurtre de celle-ci,
celui-ci semblant pour toujours condamné à être l’antagoniste de la nature. Or
nous voyons dans mon texte qu’aujourd’hui ce n’est heureusement plus le cas.
[148]
(le proverbe « qui vol un œuf, (peut ou risque de) vol(er) un bœuf » s’avère
souvent vrai, même si ce n’est heureusement pas toujours le cas)
[149]
(c'est-à-dire en faisant à l’heure de la mondialisation comme les plus
intelligents sur ce chapitre, comme par exemple dans certains états végétariens
indiens où le meurtre d’un lapin, le meurtre d’une poule est encore sévèrement
puni, et que nous arrivions un jour à punir (non au mauvais sens mais en
réussissant à transformer, à convertir celui qui ne respecte pas la vie en
l’inverse de cela) de
même celui qui fera du mal à une pomme de terre, une carotte, un navet, ou même
un poireaux en leur faisant comprendre qu’ils doivent cesser de prendre plus
qu’ils n’ont le droit ontologique de le faire, c'est-à-dire ce droit que le cœur
dicte à la conscience),
[150]
la châtaigne ressemble à un petit cœur châtain et une fois que l’on a retiré la
peau, qui peut certainement servir aussi à quelque chose, peut-être même à faire
du papier, le fruit qui est la graine de l’arbre a bien sûr lui aussi la forme
d’un cœur d’une couleur immaculée.
[151]
(dont plus de 360 en France)
[152]
(celui qui consistait à les obliger à se comporter de façon inique en
s’alimentant comme certains adultes croyaient à tort qu’il le fallait)
[153]
(qui ne se rendaient pas compte qu’ils commettaient ce diktat à cause
précisément de leurs œillères)
[154]
Et nous nous apercevons soudainement que ce mot de « chat » nous rappelle ici
notre propos de « châtaignes ». Serait-ce ici pour les raisons susdites que
l’accent circonflexe a été retiré aussi au mot « chat », considéré en fait impur
de même que nous avons montré que le mot cat(a)in
n’avait pas cet accent car il s’agit d’une « mauvaise châtaigne ». Le chat,
divinité pour certains, dans certaines cultures, ne serait pas cet être divin
que l’on a prétendu car sinon il aurait dû s’écrire « chât » ! Évidemment il
s’agit ici d’une étymologie de poète logique avec nos précédents propos. Mais en
tout cas ce mot de « châtaigne » donne à réfléchir !
[155]
(issus d’une société carnivores, conditionnés par cette société carnivores et
ayant sur les yeux, sans même en avoir conscience, les œillères de cette société
là, se conformant par conséquent aux préjugés de ce groupe d’individus, ayant
intérêt à relayer facilement ces ‘vérités relatives’ grâce à leur position
sociale dominante, par conséquent complices persuadés du bien fondé de
l’iniquité ambiante)
[156]
(et ici nous ne voulons pas dire du tout qu’elle n’existe pas en soi ni en
valeur absolu, tout au contraire le crime, le mal a existé chez certains hommes
à certaines époques, mais il faut partir du principe qu’il a été déraciné à
jamais et pour toujours dans l’espèce humaine si nous voulons avoir une chance
d’y parvenir un jour. Par contre ne pas mettre la barre assez haut, la laisser
où elle se trouve aujourd’hui ne donne aucune chance de faire évoluer le monde
dans le « bon » sens, c'est-à-dire dans le sens de ce mal déraciné ou du moins
du mal obligé à se transformer en l’inverse de lui-même, comme si l’on pouvait
vérifier le simple axiome mathématique bien connu de tous : moins par moins égal
plus ou d’être sûr, comme Jean-Paul II qui ne cesse de dire que c’est le Bien
qui a fini par triompher !)
[157]
Tiré du poème
Booz
endormi du recueil de Victor Hugo : La légende des siècles dans
lequel le héro Booz est un agriculteur de céréales, à une époque où sans doute
on croyait déjà ne pas pouvoir faire autre chose dans ce lieu précis que des
céréales et où on avait besoin de pain. Si je reproduis ce vers c’est à cause de
sa beauté et parce que mon père qui le connaissait bien m’a dit précisément ce
vers devant
le Colisée quand j’étais enfant et que j’ai trouvé à ce moment là, avec la
connaissance de ce vers l’assurance que la Poésie était l’un des sommets
incontestables de la langue sachant et pouvant dire et faire part du
véritablement beau. Nous avons toujours aimé cette image d’une lune qui serait
une faucille d’or, cette «serpe d’or » des druides que nous retrouvions alors
dans des aventures aussi merveilleuses que celles d’ « Asterix et la serpe
d’or » et nous nous apercevons aujourd’hui que cette idée va bien ici avec
le propos de ce texte tant le sujet est relatif au pain quotidien, c'est-à-dire
aux moissons, cette faucille qu’est la lune dans le ciel, n’est pas un
instrument qui doit tuer une plante, mais tout le contraire, elle agit comme des
ciseaux pour, en les coupant, faire repousser les « cheveux » que sont certaines
plantes autour du crâne bulbe, du noyau central, ce lieu duquel surgit l’esprit
de la plante qui peut se répandre au grand jour, à la surface du sol, sous les
traits de ces feuilles ou cheveux desquels les hommes peuvent tirer de
l’énergie. Et j’ose ici dire en poursuivant la comparaison que lorsqu’on
déracine un bulbe c’est comme si on décapitait un être vivant capable de
produire beaucoup.
[158]
Evidemment nous ne prétendons pas ici que toutes les énergies dont les hommes et
les animaux domestiques peuvent avoir besoin se trouvent dans les feuilles de
radis, ou les fanes de carottes ou même les feuilles des pomme de terre, ou
celles de navet. Nous pensons seulement, et certains l’auront déjà compris, que
toutes les énergies alternatives à la cruauté de certains hommes envers
l’Univers, c'est-à-dire envers les animaux terriens ainsi que les poissons et
les végétaux se trouvent dans de très nombreuses feuilles de plantes. Il est
aisé d’extraire de ces plantes, sans nuire aux racines des essences, des saveurs
et surtout toutes sortes d’énergies bienfaitrices de la même façon que nous
avons eu la chance à New York de pouvoir avoir un jus d’herbe servi bien frais
dans un café végétarien à l’angle d’une avenue, dans un lieu qui proposait aussi
des fruits mélangés à de la glace ou du lait. Il s’agit en fait d’extraire tout
simplement la quintessence de ces « cheveux » que sont les herbes avec des
sortes de broyeurs en buvant alors ce qu’une vache ou un cheval met des heures à
faire avec sa mâchoire et en ruminant. Jusqu’à preuve du contraire il nous
semble qu’un cheval ou qu’un bœuf est beaucoup plus endurant qu’un être humain
ou même qu’un lion et cela est évident car la force des ruminant vient de ce que
patiemment il arrivent à extraire la quintessence des herbes, comme celle de la
girafe, de l’éléphant ou du gorille ou du lémurien vient du même principe : ils
mâchent longtemps des feuilles choisies et connus d’eux seuls dont ils savent
que leur corps a besoin, ce qui les fait certaine fois ruminer, mais qui dans le
cas de l’espèce humaine n’aurait pas à avoir court car elle peut se doter de
nombreux « instruments ruminants » à la place, c'est-à-dire des instruments de
la même espèce que celle dont nous avons pu profiter à New York lorsque nous
avons eu cette chance de découvrir que l’on pouvait boire du jus d’herbe.
J’imagine que cela soit possible avec quantité d’herbes et de plantes
différentes bienfaisantes dans la mesure aussi où l’homme enfin les respecterait
comme des alter ego complémentaires et interactifs. Si nous avons besoin
du vivant pour nous nourrir et nous développer nous n’avons plus besoin de
blesser ou même de tuer ce vivant. Tant que nous n’aurons pas compris cela
collectivement tous ensemble il ne sera sans doute jamais possible de
« décoller » de la planète et d’aller coloniser d’antres planètes, car il est
certain que si nous y parvenons un jour c’est parce que nous aurons respecté les
êtres vivants et que nous aurons renoncé à exporter la Mort avec nous, là où
l’homme ira vivre, enfin il sera éternel si ses actes sont le fruits de cette
idée et loin de toutes mauvaises pensées qui ne peuvent découler que des faux
départs de nos vies respectives dans la vie au sein de famille trop crédules,
trop grégaires et qui ont réussi à nous imposer leur mode de pensées, au sens où
au lieu de rester sincères, véritables, et en accord avec elles-mêmes
honnêtement elles ont cherché à s’agréger à des systèmes de pensées dont les
fils étaient tenus par ceux qui avaient intérêt à les tenir, c'est-à-dire ces
êtres à demi imposteurs ou imposteurs tout à fait qui ont même été jusqu’à faire
croire, dans certaines civilisation archaïques et lointaines en la nécessité de
faire des sacrifices humains. Nous aimons ici nous rappeler des planches
mémorables et admirables de l’Immense dessinateur André Franquin, qui dans
Fluide Glacial page 10 et 11 de son album Idées noires n°2 représente
le soleil dégoûté et vomissant devant l’absurdité de tels sacrifices et nous
sommes bien sûr ici persuadé que c’est à cause de ces sacrifices inhumains
perpétrés encore au 16ème siècle au Pérou ou au Mexique par des
prêtres imposteurs et sacrificateurs que les grandes découvertes ont eu lieu, et
qu’un Christoph Colomb a eu des vents favorables pour découvrir des continents
où l’Europe et sa civilisation se devait de mettre petit à petit de l’ordre en
faisant cesser ces pratiques ignominieuses de temps préhistoriques de
l’humanité, c'est-à-dire de temps obscures où au lieu d’être persuadés que
c’était le cœur et l’amour qui faisait tourner le monde, certains hommes,
certains imposteurs, s’étaient autorisés à mal penser et à croire que ce pouvait
être l’appétit du sang, la voracité, la cruauté sous prétexte qu’ils avaient été
abusé par des parents trop cruels où même des chasseurs et qu’il pouvait y avoir
quelques bêtes dangereuses au monde. Celles-ci n’ont pu se développer qu’à des
époques où l’homme chargé de la création ne pouvait pas proposer des
alternatives végétales à ces animaux et n’avait pas encore la charge de limiter
la procréation des animaux végétariens.
[159]
(comme des téléviseurs à écran plats et qui eux ne font aucun mal si ce n’est
qu’il ne faut pas regarder n’importe quoi)
[160]
Nous sommes par ailleurs certains que cela sera bon pour le développement de
l’Inde si l’Occident se met à se comporter en végétarien donc à importer et à
cultiver toute sortes de produits que ne poussent que là-bas pour le moment et
qui sont utilisés pour l’alimentation courante offrant ainsi de nombreuses
variétés de goûts différents.
[161]
(la lettre « V » pour le mot « vie »)
[162]
Je pense ici à la fin d’un très beau poème de Michèle Finck.
[163]
(ce qui ne peut que combler que des esprit vulgaires et primitifs en tout cas
des esprits superficiels pour qui ces choses futiles de la taille d’un être
compte, c'est-à-dire les parents en question indignes de leur progéniture et
s’étant déconsidérés)
[164]
(puisqu’on ne peut pas dire que l’on aime véritablement quelque chose ou qu’on
l’admire et la tuer pour s’en nourrir)
[165]
(au pire de façon paranoïaque, ils vont prendre de bons et vertueux juifs ou
chrétiens eux-mêmes pour des nazis capables de les persécuter)
[166]
c’est ici la solution qu’on choisi certains juifs pendant l’holocauste en
préférant être du côté des bouchers pour éviter le pire pour eux, la mort et en
se rendant ainsi quelques temps coupables avec les assassins.
[167]
(en prenant soin ici d’utiliser ce mot par désir de susciter un petit paradoxe
dans ce jeu de mot bien venu car il conviendrait de dire « peu juste » plutôt
que « ragoût » étant par essence la manifestation même de l’injustice, par
conséquent employé par nous ici au moins au second degré de lecture)
[168]
ce qui est ici paradoxal tant ce sont les animaux et les plantes qui sont elles
sacrifiées véritablement et non les parents qui croient parce qu’ils ont fait le
maximum et qu’ils gagnent de l’argent en le dépensant pour acquérir cette
nourriture qui est le fruit de l’iniquité humaine, se sacrifier, peut-être
est-ce vrai, malgré tout, mais il aurait peut-être mieux valu que ces parents au
lieu de se sacrifier ainsi réfléchissent un peu au sens de leurs actes et à ce
qu’ils cherchaient à construire en mettant au monde des enfants qu’ils vont
tromper, trompés qu’ils ont été eux-mêmes)
[169]
(ce dont nous avons à peu près tous quasiment pris connaissance par les médias
et les documentaires)
[170]
(un enfant aimé et aimant n’est jamais un assassin, c’est bien connu, il naît
bon et c’est la société, c’est connu au moins depuis J.J Rousseau qui le conduit
à devenir mauvais, surtout si elle le trompe dès le départ)
[171]
(le samsara bouddhique, c'est-à-dire ce lieu d’éternelles incarnations
plus ou moins intelligentes)
[172]
(c’est pour la rime avec « criminel » et parce que je ne veux pas maquillé mes
propos ou les dire à demi-mot comme dans mon film la momie à mi-mots
à tous les Hinkels, c'est-à-dire aux possibles « dictateurs » façon Charlie
Chaplin)
[173]
nous sommes néanmoins aujourd’hui convaincu que les bouchers comme les pêcheurs,
comme les charcutiers ne sont pas des méchants mais qu’il s’agit ici de personne
qui ont choisi ou reçu en héritage des métiers dont ils n’ont pas pu comprendre
le caractère impur qu’il revêtait ontologiquement à cause du fait qu’ils ont été
trompés par ceux-là même qui les avaient autrefois créés. Nous avons
d’excellentes relations avec les divers bouchers de notre quartiers qui sont des
personnes sympathiques et nous ne leur en voulons pas car nous avons compris
qu’ils ont tous été les victimes d’un système qui a permis ces infamies siècles
après siècles jusqu’à notre époque où la mondialisation ne doit et ne peut se
faire qu’en s’inspirant des attitudes ou des coutumes les plus nobles des êtres
humains, c'est-à-dire de ceux qui ont renoncés depuis toujours à se comporter de
façon inhumaine : certains indiens, certains tibétains, certaine région du monde
où la vie est encore considérée comme sacré tout simplement parce que l’ârt y
engage et parce qu’il n’y aurait pas d’art sans un désir de sublimation du
vivant. Nous n’avons pas le choix nous sommes obligés d’être du côté des
résistants à la vulgarité ou à l’oppression des opprimés. Toutes les forces
brutales existantes de l’Univers ne sont rien face à la détermination
individuelle intérieure d’êtres libres. L’âme est incorruptible.
[174]
(évidemment leur état d’esprit
n’est pas représentatif de la véritable noblesse qui n’est jamais méchante
puisque celle-ci a toujours été fondée sur l’existence de la Conscience et du
Cœur et que le cœur interdit évidemment de commettre de telles atrocités en
tuant pour cela un quelconque animal ou une quelconque plante)
[175]
(évidemment leur état d’esprit n’est pas représentatif de la véritable noblesse
qui n’est jamais méchante puisque celle-ci a toujours été fondée sur l’existence
de la Conscience et du Cœur et que le cœur interdit évidemment de commettre de
telles atrocités en tuant pour cela un quelconque animal ou une quelconque
plante)
[176]
(je pense notamment ici à Cuba, située géographiquement en face de la Floride ou
presque, grande productrice d’oranges, et qui doit disposer d’un climat à peu
près semblable qui pourrait à son tour reconvertir sa production de tabac en
oranges, par exemple, car il est évident que les hommes auront toujours besoin
plus d’oranges pressées plutôt que d’une plante qui part en fumée)
[177]
(si j’ose dire dans la consommation excessive du tabac qu’elles engendrent)
[178]
(comme d’ailleurs certaines sociétés orientales bien que lorsqu’elle entame une
racine de gingembre par exemple ces sociétés veillent à ce que celle-ci puisse
reprendre, repousser, un peu de la même manière que lorsqu’on prend une partie
du miel d’une ruche d’abeille et que on laisse une « bonn » partie pour que
toutes aient à manger)
[179]
(et c’est pour cela que les vaches ont toujours été considéré comme sacrées en
Egypte mais aussi en Inde aujourd’hui)
[180]
Cela rime avec le mot « rimmel ».
[181]
(en me référant ici pour cela au titre du
livre de
Michèle Finck sur le poète Yves Bonnefoy, édition Corti)
[182]
(ce qui les aurait éclairé sur des métamorphoses à accomplir)
[183]
(viander employé ici au sens de (se) détruire ou de fausser le sens de notre
vie)
[184]
(je ne dis pas ici dans « la faim », non bien sûr, loin de moi une telle
saugrenue idée !)
[185]
(et il semble enfin que le mot d’orientation ait un sens véritable dans notre
langue, puisqu’il indique la direction, la seule acceptable, la seule digne
d’intérêt pour les hommes véritables)
[186]
(surfaces qui étant employées autrement avec des végétaux ou des arbres
fruitiers peuvent servir à nourrir de nombreux être humains et animaux)
[187]
(que soient ici remerciés tous les ingénieurs du textile qui ont permis aux
hommes de notre époque de s’affranchir aussi de ce diktat, de cet
esclavage du cuir, lié à l’esclavage de cette première partie du repas de fêtes
insupportablement inhumaine !)
[188]
(comme autrefois les tableaux des maîtres des œuvres d’art célébrant la vie et
accusant déjà l’ignominie sous toutes ces formes par le truchement de l’Ârt
véritable)
[189]
(une œuvre d’art étant à la fois un résultat mais le début d’une possible
nouvelle création et non une fin en soi)
[190]
(qui nous ont fait rêver et nous ont émerveillés en film à la télévision ou au
cinéma)
[191]
(ce qui faciliterait encore plus le commerce des denrées exotiques et des fruits
que nous pourrions avoir n’importe où dans le monde en utilisant un téléporteur
relié directement à son émetteur situé dans coin d’un champ d’un producteur
n’importe tout dans le monde)
[192]
(genre frottis-d’ail ou
pansanella, (panzanella), vieille tradition italienne que nous adorions
déguster à Rome enfant quelque fois pour notre goûter quoique nous avions fait
une entorse à la recette d’origine en utilisant au lieu de vieux morceaux de
pains mis de côté, un pain fait à partir du blé et des céréales, des « rosette »
servies toutes fraîches, ce pain romain traditionnel en forme de fleur qui n’en
sera une véritable que lorsque la farine de ce pain proviendra de l’ « arbre à
pain » dans ce pays, l’Italie, où l’ « arbre à l’huile », nous l’avons dit, est
une des principales ressources agricoles, un pain qui offre à l’intérieur un
espace vide que l’on peut aussi bien fourrer avec du chocolat que de la sauce
tomate arrangée justement façon
pansanella c'est-à-dire arrosée abondamment d’une huile d’olive de très
bonne qualité, d’herbes, de sels, d’un peu de poivre et quelque fois d’un zest
de piment d’un peu de basilic et de quelques goûtes de citron)
[193]
(et que les intéressés refuseront certainement d’admettre si seulement ils ont
encore en mémoire la raison d’être de cette extravagance souvent assez répandue)
[194]
(et cela pour favoriser en amont les producteurs de sel des salines !)
[195]
(comme certaines aditions également trop salées d’une autre espèce de sel ce qui
a pour conséquence à la longue des inflations)
[196]
Évidemment ici je ne parle pas des fumeurs de longues dates qui eux ont perdus
une partie de leur goût, l’anesthésiant par le trop plein de fumée ; j’en sais
quelque chose ayant été moi-même fumeur suffisamment longtemps pour pouvoir en
parler en toute connaissance et avoir eu à l’époque besoin de saler les
aliments, aussi voilà une raison supplémentaire d’arrêter en utilisant par
exemple le « patch » pour cela qui est très efficace. J’ai moi-même
arrêté en l’utilisant et cela marche vraiment, car en peu de temps on se défait
du geste mécanique qui consistait à prendre une cigarette intoxiqué que l’on est
par la nicotine dans le sang et en se déshabituant de ce geste grâce au fait que
l’on continue à recevoir par le « patch » l’équivalent en nicotine on
peut se sevrer progressivement et passer au bout d’un mois à une dose deux fois
moins forte. En un mois l’oubli du geste mécanique et l’absence de paquet de
cigarette permettra de passer à une dose deux fois moins forte sans douleur et
sans crise pour enfin passer une nouvelle fois à une dose encore plus faible, un
troisième mois. Au bout de ces trois mois l’organisme est sevré de l’appel du
poison nicotine dans le sang car cet appel ne ce fait plus et l’on a
complètement oublié le geste mécanique qui consistait à prendre une cigarette.
De la même façon celui qui souhaite pouvoir arrêter de manger de la viande et
des légumes à bulbes ou à racines doit le faire très progressivement en se
sevrant et pour cela il doit substituer à ces nourritures toutes les nourritures
existantes à base de fruits, de légumes, de fromages, de salades, et de produits
laitiers, ainsi que des pâtes et autres féculents que nous espérons un jour
faire réaliser à base de farine de châtaigne. Ce sevrage doit se faire dans de
bonnes conditions, celles d’un choix libre et personnel, celui d’adultes
conscient des raisons profondément éthique ayant déterminé ce choix ou pour
accompagner enfin en parents responsables les décisions paradoxalement salubres
des enfants anorexiques (tentant de remettre ainsi
leurs parents dans le bon chemin, certes avec une méthode radicale sur eux-mêmes
que certains même jugeront maladroite et qui si elle n’est pas rentable en
permettant aux parents cette prise de conscience primordiale risque de conduire
quelquefois la personne anorexique au pire)
qui sont une sorte d’appel au secours dans l’espoir de pouvoir retrouver ce
monde bienheureux des premiers temps de leur prime enfance, ce qui peut
permettre dans le meilleur des cas alors aux adultes ‘pervertis’, qui ont oublié
que cela est toujours possible, de changer leurs comportements dans finalement
le « bon » sens !
[197]
(à ce propos permettez-moi de recommander aux crêpiers par la même occasion ou
aux ménagères qui font des crêpes de ne pas mettre de sel quand ils
mettent du fromage râpé, du gruyère qui est déjà un fromage salé, cela fait
double emploi (et
pourquoi ne ferait-on pas aussi des crêpes à la farine de châtaigne?)
Ces fromages sont suffisamment
salés et la crêpe devient alors immangeable si on ajoute du sel à du sel sous
une autre forme ! Comme nous dérivons un peu ici et que nous nous apercevons que
cette dérive est un peu trop axée sur l’alimentaire, nous en déduisons que nous
devons faire sans doute une pause et aller dîner, de plus nous nous apercevons
qu’il est plus de minuit et il est normal évidemment d’avoir commencé à saliver
en écrivant des mots comme
panzanella, ou des mots comme sandwichs
ou encore celui si simple de crêpes.
[198]
(ni même le pain en question à base de farine de châtaigne)