Texte retrouvé le 28 12 2015 et découvert non publié depuis environ dix ans.

Nous prenons la décision de le publier en nous promettant une relecture et des corrections, donc pour l'instant en raison d'une chronologie à respecter au sujet de ce texte, nous publions cette version de ce texte qui a été interrompu (non relu) par la nécessité que j'eus de transmettre à l'époque située trente ans plus bas (donc vers les années 1975) la Nouvelle Nouvelle Donne InterRégionale Mondiale (NNDIM), donc par la Méga Dictée Pharaonique et mes interventions à travers Temps et Espace.

C'est à la suite de l'écriture de ce texte (pendant sa rédaction), alors que j'avais aussi à déménager de la rue Pierre Nicole à la rue du val de Grâce et que je me promettais de le corriger avant de le publier sur Internet (depuis à cause de cette NNDIM qui me fit découvrir que j'étais l'aAuteur d'Internet entre autre, donc devenu ChristYnet et/ou LaurYnet), que je suis [re]devenu l'un des bouddhas et vos pharaons Hermès Trismégiste et ... et cela en même temps sur trois points situés dans l'Espace et le Temps (1965; 1975 et 2005).

 

À Michèle Finck,

Et à son poème Mies de pierre [1]

 

Le chant de la châtaigne : la farine de l’arbràpain,

 

La farine qui offre l'un des seuls pains de la vraie vie !

 

Réflexions sous la forme d’un synopsis pour un futur scénario de fiction

 

 

Variation sur le titre (autres titres possibles) :

 

La châtaigne chante la farine de l’« arbre à pain ».

L’enchantée châtaigne de l’« arbre à pain » et sa farine.

La châtaigne enchantée des farines de l’«arbre à pain ».

La farine de châtaigne chante l’«arbre à pain ».

Tu enchantes  farine de châtaigne de l’ « arbre à pain » !

L’«arbre à pain » enchante avec sa farine de châtaigne.

L’«arbre à pain » : sa farine chant de la châtaigne.

La farine chante la châtaigne de l’«arbre à pain».

L’«arbre à pain » chante (ses) châtaignes en farines.

 

Texte écrit par Laury Granier pour la Noël 2004, terminé à la mi-février 2005, en hommage à tous les concepteurs et fabricants d’ordinateurs ainsi qu’à tous les informaticiens qui nous ont grandement facilité l’écriture et la communication sous toutes ses formes,

 

 

À notre père et notre mère qui les premiers nous ont dit (quand nous étions) enfant que l’on pouvait faire du pain à base de farine de châtaigne, 

Au bon village de Saint Gervais sur Mare (Hérault) et aux « Petits pieds » donnant sur les innombrables châtaigneraies,

À Monsieur Aimé Mas, habitant de ce village, sans qui nous aurions perdu définitivement avant l’heure notre adorée chienne Celte

s’étant elle-même égarée, toute une nuit entière, loin du logis familial, au cours d’une escapade interminable dans les forêts de châtaigniers.

L’apercevant à l’aube à des kilomètres de là où nous étions et l’ayant alors reconnu, il a orienté Celte dans la bonne direction pour qu’elle puisse nous retrouver. Qu’il soit ici une nouvelle fois remercié de cette présence d'esprit et que soit surtout remercié l’Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers (allias Dieu) que nous avions prié durant la nuit de nous aider à retrouver Celte. Nous lui avions alors promis en échange de pouvoir compter sur nous toujours, et bien que nous ayons certaines fois manqué à cette promesse (ce dont sommes vraiment désolés aujourd’hui), nous espérons que par l’élaboration de ce texte nous aurons réussi un peu à nous amender.

 

 

Urgence d’une progressive nécessité :

l’utilisation à la place de la farine provenant des céréales (blé, etc...)

de la farine provenant de l’ « arbre à pain » : le châtaignier

pour fabriquer enfin le pain de l’avenir, le pain de la vraie Vie,

peut-être même le pain de vie éternelle.

 

Au Dalaï Lama à qui nous avons également dédié un tableau,

A' Sa sainteté le Pape Jean-Paul II enfin rétabli.

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De la même façon que l’huile d’olive a peu à peu remplacé en Europe avantageusement les autres huiles (végétales, tournesol, etc. ), étant même aujourd’hui considérée, à juste titre, comme l’huile pourvue de très grandes qualités[2] et des meilleures saveurs gustatives[3]

la farine de châtaigne est certainement le produit de remplacement d’avenir pour fabriquer le pain ou les différentes types de pâtes (y compris de pâtes à pizza, pâte à crêpe, etc. ), et elle est assurément la farine la meilleure et la plus belle qui soit car elle est de loin issue d’une façon de faire qui est parfaitement la plus noble et la plus éthique de toute : il s’agit (pour cette farine de châtaigne provenant de l’«arbre à pain»)

comme pour cet autre produit de première nécessité qu’est l’huile (provenant de l’«arbre à huile » l’olivier) de productions issues toutes deux d’arbres (le châtaignier et l’olivier) et non de plantes coupées, martyrisées, déracinées, mises à mort, leurs racines étant alors broyées et cela après que des hommes aient dérobés à ces plantes tous leurs présents : la production de leurs si précieuses petites graines de blé (ou celles des autres céréales) qu’elles destinaient en partie à refleurir ou dont on est en droit de penser que ces plantes pouvaient nous offrir une partie en échange de leur protection mais non de leur assassinat. C’est aussi pour cela que l’huile d’olive comme la farine de l’«arbre à pain» constituent une juste et noble alternative à deux branches envisageable aux produits de première nécessité habituels que sont les huiles (obtenues autrement qu’avec l’olivier, donc beaucoup moins bonnes et précieuses en valeur absolue) ou les farines d’origine céréalières. En effet on obtient ces dernières, à grands frais, par le renouvellement périodique des semaisons qui implique, par conséquent, avec le retournement de la terre [4] ce déracinement injuste de la source même de la vie de la plante qui a pourtant donné naissance à la production oléagineuse ou céréalière.  Cela constitue en fin de compte une insulte à la Vie, à son caractère si précieux, et cela constitue une fois encore un manque de respect de la part de certains hommes envers la Nature et l’existence de ces végétaux ! Il y a donc ici une injustice flagrante, de longue date, commise de la part de l’homme contre des plantes qu’il nous appartient de réparer dans les meilleurs délais même si nous comprenons qu’elle est pu être historiquement justifiée un court lapse de temps à l’échelle de la création sur certaine latitudes malgré l’existence de l’alternative avérée de l’ « arbre à farine ». Bien que ces plantes aient offert le meilleur d’elles-mêmes : leurs graines [5], pour permettre aux hommes de s’alimenter [6], elles sont ensuite massacrées sans scrupule, sans vergogne et sans état d’esprit de façon inique donc et surtout sans la moindre simple petite reconnaissance par ceux-là même qui leurs doivent tout [7].

Leur glorification, leur sublimation par des artistes au cours des siècles à travers leurs arts et les diverses représentations de ces multiples céréales apparaissent aujourd’hui, à la lumière de notre réflexion, comme une hypocrisie dont l’humanité se rend coupable ou du moins appartenir à des époques très anciennes, aujourd’hui heureusement anachroniques avec la nôtre, bien que nous ayons conscience du besoin que la civilisation a eu de trouver des solutions pour s’alimenter et que cela a entraîné certains à se déterminer pour la culture des céréales au détriment de la farine de châtaigner. Ceci a eu pour conséquence de rendre esclaves les agriculteurs et de nombreuses autres personnes d’une façon inhumaine de considérer l’agriculture et certaines plantes par ailleurs si bienfaitrices (nous aurions naturellement préféré que ces plantes céréales ne soient pas massacrées comme elles le sont encore à notre époque et qu’on les laisse vivre comme elles en ont le droit)![8]

La responsabilité de ce massacre qui pourrait être enfin évité heureusement de nos jours par un accroissement progressif de la production de farine de châtaigne est à imputer aux politiques agricoles de tous bords dont les responsables n’ont pas su comprendre à temps qu’ils devaient nécessairement orienter celles-ci vers une production de farines issues des « arbres à pain », comme ils ont pourtant si bien su le faire, en leurs temps, pour la production d’huile issue de l’«arbre à huile», l’olivier.

Cette dernière est le produit d’un juste rapport naturel de l’homme avec la Nature, du respect ontologique que l’homme se doit d’avoir depuis toujours vis-à-vis des plantes et vis-à-vis de la Nature[9].

Par conséquent cette farine de châtaigne cultivée et employée plus largement, plus démocratiquement sur la planète qu’elle ne l’est à notre époque[10] si elle s’avérait nécessaire comme nous le pensons, réorienterait les politiques agricoles en les enracinant enfin dans cette légitime aspiration des hommes à ne plus vouloir détruire la Nature, coûte que coûte, en la cultivant enfin sainement à l’échelle ou du moins en évitant de lui faire du mal dès que possible ! En cessant de se nourrir en se comportant de façon indigne et inique envers la Nature, l’homme gagnerait au change et pourrait enfin faire de son alimentation, de son simple pain quotidien cet hymne à la Vie, à la célébration de la Vie[11] qu’il représente depuis toujours.

La production nécessaire pour l’ensemble de nos besoins quotidiens en matière de farine pourrait être aujourd'hui enfin obtenue grâce à l’ « arbre à pains » : le châtaignier, de façon finalement responsable et sage aussi bien qu’est aujourd'hui produit, en Europe et dans le monde, l’huile issue aujourd’hui en grande majorité des « arbres à huile » : les oliviers.

Nous fondons donc tous nos espoirs sur des initiatives économiques qui sensibiliseront, valoriseront et inciteront à produire de la farine issue de l’« arbre à pain » : celle du châtaigner. Les mesures prises en ce sens devraient aussi permettre qu’enfin on puisse accorder une juste crédibilité aux responsables des politiques agricoles de toutes les régions du monde concernées par cette nouvelle révolution agricole qui s’appuie sur cette nécessaire revalorisation et remise au goût du jour de cette farine des origines issue de l’« arbre à pain ». Cette révolution est nécessaire en ce début de ce XXIe siècle pour produire cette simple denrée de base si utile à tous : la farine. Il est vraisemblable que la situation actuelle ne pourra continuer à perdurer éternellement : si les farines céréalières s’avèrent encore pour quelques temps d’actualité, elles ne le seront plus que jusqu’au moment où les farines provenant de l’« arbre à pain », le châtaignier, pourront prendre totalement leur relais et les remplacer [12] et que la conscience de cette simple et évidente nécessité de changement radical augmentera proportionnellement de part le monde. Si nous en avons déterminé l’urgence et l’utilité pour l’humanité de demain en trouvant ici les arguments pour inciter au changement de nos habitudes sur ce simple plan élémentaire alimentaire du pain quotidien c’est grâce à notre sens des responsabilités et à notre vision du monde à moyen terme. Nous souhaiterons faire part ici de quelques unes de nos conclusions car nous avons conscience qu’il va falloir nourrir beaucoup de monde dans les prochains temps, par conséquent, il est certain qu’il nous faudra mieux gérer cette planète, la gérer à l’échelle mondiale et parce qu’il existe de très nombreuses surfaces où le châtaigner peut vivre et se développer d’une façon satisfaisante, un jour récupérer les terres aujourd’hui employées dans l’agricultures céréalières en les destinant à d’autres fins comme celles de l’élevage pour les produits laitiers ou celle des fruits et des légumes de toutes sortes dont auront besoin toutes ces personnes. Cette vision à moyen terme devrait avoir pour conséquence  de réorienter la politique agricole dans une direction enfin plus sensée, plus intelligente, plus logique avec la géographie de notre planète et enfin à la fois plus acceptable et plus belle sur ce simple produit qu’est la farine par rapport aux fondements mêmes admirable de notre civilisation qui s’appuient également en partie sur l’existence de la logique, de l’éthique, de la conscience et du cœur, notions philosophiques essentielles qui animent depuis toujours les principaux rouages du moteur des progrès de l’humanité. Il s’agit aussi ici pour nous évidemment de dénoncer une cruelle injustice tout à fait intolérable qui perdure encore de nos jours sur ce point précis de la production des farines en matière agricole, entretenue par le renouvellement tacite de politiques céréalières ataviques et inconscientes des véritables enjeux de l’avenir et qui se révèlent ne plus être d’actualité dans la mesure où les générations de demain risquent de nous reprocher, à cause des alternatives pourtant existantes et connues de nous tous aujourd’hui, cette ignorance d’irresponsables dont certains d’entre nous, responsables de surcroît, se sont acharnés à faire preuve en poursuivant des politiques agricoles surannées. Il s’agit aussi de dénoncer ici les abus commis depuis trop longtemps par certains hommes sur ses plantes sous le prétexte fallacieux qu’elles sont des espèces différentes de celles de l’homme[13] et que cela autorise à ‘mal’ se conduire. Elles ont évidemment elles aussi comme n’importe quel animal ou autres plantes autant le droit de vivre et d’être soignées que les hommes eux-mêmes qui les font pousser[14] et ensuite [15] quand on sait, par dessus le marché, et c’est un comble, que les dites plantes ont participées à la réussite matérielle de ceux qui les ont plantées ![16] C’est parce que certains hommes se sont octroyés plus que leur droit[17]en mettant à tort à mort périodiquement des plantes qui ne méritaient pas ce traitement, comme d’autres encore ce sont permis peut-être pire encore en ôtant la vie aux poissons ou à certains animaux[18] que le ‘mal’ a pu exister un temps et s’insinuer sur Terre à de multiples niveaux en persistant à travers les siècles et en changeant de méthodes. C’est à cause de la persistance à vouloir poursuivre et à encourager ce comportement d’inconscients de certains d’entre nous que ce ‘mal’ existe encore et que nous avons pris le retard qui est le nôtre sur terre.

Nous voulons ici offrir par le biais de ce texte une modeste contribution dans l’espoir de parvenir à tarir peut-être à jamais la source même du ‘mal’ ou du poison du monde d’autant plus que, malgré ce retard de la civilisation, nous bénéficions aujourd’hui des immenses progrès  accomplis et des avancées considérables de l’humanité sur de très nombreux autres plans : notre époque est entre autre celle des commerces qui ont pris de l’altitude : ils sont aujourd’hui aéronautiques entre les différents continents ce qui entraîne par conséquent une possible gestion de l’agriculture intelligente à l’échelle mondiale. Celle-ci a été rendue possible grâce aux efforts innombrables du XXème siècle passé et des siècles précédents, nous leur devons, en hommage, de continuer à poursuivre cet effort colossal dans un sens véritablement plus humain car à vrai dire il nous semble que tous ces efforts n’ont pu être entrepris de longue date que dans cette seule perspective. Espérons qu’en tirant les leçons du passé notre époque soit aussi et enfin celle du respect des espèces sous toutes leurs formes – par exemple en choisissant d’exercer systématiquement toutes les alternatives à l’existence de la cruauté de l’homme sur son environnement - fondée sur la préservation du vivant dès que possible (et cela l’est toujours à moins de faire preuve de mauvaise volonté ce qui n’est pas digne d’un être humain véritable) pour la concrétisation de Cythère sur Terre, du Paradis et d’Atlantide retrouvé(es), d’un nouvel âge d’or à Walhalla.

L’agriculture incongrue dont nous avons héritée sur le plan céréalier est évidemment remplaçable par cette alternative plus juste que représente la culture de l’ « arbre à farine », de l’« arbre à pain » qui semble à première vue seulement primitive ou archaïque à des esprits bornés où sujet à croire à des clichés. Pourtant elle est celle des origines d’une agriculture qui célèbre la Vie et qui est au service d’une écoute plus sensible et plus compatissante de la Vie sous toutes ses formes, grâce à l’existence de l’esprit et à l’intelligence des cœurs des agriculteurs. L’« arbre à pain », sa châtaigne (qui a justement la forme d’un cœur) est l’un des remèdes miraculeux connus depuis toujours ou presque de ces origines lointaines que nous pouvons enfin tous retrouver, alternative extrêmement profitable pouvant donner le change à ce manque de considération de la part de certains hommes pour la Vie au point de l’exploiter de la façon si honteuse, si monstrueuse que l’on sait, comme si, après avoir fauché le champ, ces hommes pensaient : « une fois que j’ai tout pris de toi, tu peux crever, racines y compris ! », comme si la Nature était une sorte de prostituée que l’on aimait pas d’amour mais que l’on cherchait à utiliser pour faire de l’argent, dont on n’avait plus cure après une relation passagère éventuellement payée, que l’on refuse de chérir de tout son cœur comme on chérit la vie ou la femme de sa vie, dont on ne veut pas être tenu responsable et que l’on ne veut pas soigner au moment les plus dures, bref dont on se débarrasse sans honneurs. Comme si l’être humain disposait de cette inconscience et de ce manque d’intelligence dont font preuve par exemple les petits du pélican qui au lieu de préserver leurs parents coûte que coûte  en pensant que le lendemain il obtiendront certainement ce qu’ils ne peuvent avoir le jour même n’hésitent pas, s’ils ont très faim, à tuer et à se nourrir de leur parent sans états d’âme et sans penser même que cela peut être extrêmement douloureux pour les dits « parents[19] » sourds qu’ils sont à de possibles sentiments qui sont l’apanage des êtres humains véritables, pélicans limités qu’ils sont, à vue très courte donc, sur ce point, car ils sont par ailleurs des pêcheurs remarquables qui fonde en flèche de très haut sur leurs proies, par conséquent ne pouvant comprendre que seulement le jour venu ce qu’ils ont fait endurer à leur parents en subissant eux-mêmes le même sort ou le même martyre. L’être humain civilisé qui sait ou entend ce que veut ou peut dire le mot « aimer » et qui est aimé en retour est un être toujours beaucoup plus responsable que ce petit de pélican, il a toujours le sens de la mesure, du bien et du mal, il maîtrise dans son être ses pulsions et plutôt que de chercher à se comporter de cette façon misérable qui implique l’absence d’éthique et de morale, il cherchera toujours l’inverse dans ses relations avec le monde et dès que possible aussi à prouver sa reconnaissance pour les innombrables bienfaits que la civilisation lui offre quotidiennement.  Dans le cas de figure que nous avons évoqué, s’il s’est agit d’une façon « utilitariste » et sans possibles états d’âme véritables de concevoir notre rapport à l’agriculture en Occident, elle traduit cette part d’inhumanité misérable dont la civilisation s’est rendue coupable au fil des siècles et a même cherché à entretenir dont il s’agit évidemment par conséquent de nous débarrasser en cessant du moins, dès que possible, avec complaisance, de la cultiver. L’être humain ne peut se définir autrement que par cette façon véritablement responsable et noble de concevoir son rapport à l’existence humaine ce qui implique toujours la conscience des devoirs que l’on a non seulement envers son prochain mais envers toute forme de vie qu’elle soit humaine, animale ou même seulement végétale pour se sentir véritablement libre à la fois intérieurement mais aussi extérieurement. Il est aussi vital pour la civilisation humaine que cette injustice commise à l’égard des céréales cesse un jour quand  le châtaignier aura pris le relais. Il est l’arbre du pain de la Vie, du pain pour la Vie et peut-être même du pain de vie éternelle !

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Permettez-nous après ce résumé de notre sujet en quelques unes des grandes lignes principales, en guise d’introduction, cette suggestion pour clarifier en détail notre propos : pourquoi ne pourrions nous pas remplacer, petit à petit le blé, sa farine, qui nous est si utile pour le pain et les croissants (ou par ailleurs (pâtes, pizza, crêpes, etc) ), par celle que l’on tire si simplement des châtaignes : la farine de châtaigne (qui sait, en mêlangeant ou en coupant dans des proportions acceptables en vue d'un pain qui sauce la farine de blé dans un premier temps, si on ne veut pas tout de suite passer à la phase à laquelle forcément il faudra en venir en raison de l'augmentation de la démographie) ? [20] 

 

En effet cette farine de châtaigne issue de l’arbre-à-pain comme nous l’avons dit ci-dessus n’implique plus de se conduire de façon ignoble vis-à-vis d’une plante : la tuer pour obtenir, après traitement, du pain, des pattes, de la pizza, des crêpes ou des gâteaux à ce prix qui est tout compte fait si déshonorant et si dégradant pour l’humanité : avoir à sacrifier une plante et surtout ses racines à cause de notre besoin égoïste de manger, à cause de cette faim liée qu’elle est aux besoins de l’organisme de la condition humaine : c’est une attitude animale (au mauvais sens de ce terme) et non véritablement humaine, c’est une attitude d’inconscient, d’inhumains et non digne d’êtres véritablement conscients ; en tout cas ce n’est plus une attitude digne de personnes qui  ont eues le loisir et la chance de réfléchir au bien et au mal, qui se sont dotées de nombreuses études et qui ont eues la chance de s’ouvrir sur de nombreuses autres cultures à la fois pour les comprendre et à fois pour y trouver éventuellement des remèdes à importer, des choix particuliers à méditer et à reproduire s’ils s’avèrent judicieux, en un mot : le meilleur !

 

Évidemment nous devons reconnaître que, comme pour la viande, (que certains sur cette planète continuent de consommer), la farine traditionnelle provenant du blé, servant à faire du pain, rend ce pain ou ce croissant « excellent » au palais et au goût, mais nous avons constaté à la longue que c’est en grande partie surtout le savoir faire d’un boulanger qui rend un pain ou un croissant meilleur que celui d’une autre boulangerie car certaine fois le pain et le croissant provenant de certaines boulangeries ou pâtisseries sont même totalement immangeables ! De même que c’est le savoir faire des bouchers et des cuisiniers qui rendent une viande meilleure qu’une autre (mal coupée et mal cuite), il semble donc juste, à première vue (seulement), de dire que cette farine traditionnelle céréalière est « bonne » ou « excellente ». Pour poursuivre cette réflexion, nous devons faire remarquer ici qu’il en va de même pour la plupart des sortes de viandes qui coupées en suivant les règles de boucherie, cuisinées par des cuisiniers de métier seront évidemment « bonnes » à manger, « bonnes » au goût  et l’on pourrait à bon droit, dans ce sens, dire au pire, (et en exagérant ici évidemment) qu’un enfant cuit et rôti au four aussi pourrait avoir « bon » goût, « bien » préparé et mijoté, et « bien » assaisonné par un « bon » cuisinier de talent, si on poussait le raisonnement logiquement jusqu’au bout, en se prenant ici évidemment pour un ogre affamé, un être inhumain ou en parlant de cette idée caricaturale, démente et risible à un ogre potentiel pour le tromper à son propre jeu. (Permettez-nous ici d’ouvrir une parenthèse qui sera un peu longue mais qui est nécessaire pour comprendre la suite de notre discours : le personnage de l’ogre est heureusement un personnage imaginaire qui n’existent que pour mettre en garde face à d’éventuels dangers et nous permettre aussi de réfléchir quand il apparaît dans les contes pour enfants à la question de cette éventuelle dérive tragique, épouvantable et effroyable d’un comportement humain sain en comportement inhumain, aliéné, malade, pathologie qu’un être peut subir en se trompant, dans certains cas extrêmes, sur la question fondamentale du choix de sa propre alimentation causée que cela est dans la réalité par biens des ambiguïtés à pouvoir et savoir judicieusement faire les bons choix en la matière à la fois à cause de son héritage culturel en la matière mais aussi par ces ataviques comportements alimentaires basés sur le mimétisme, par des risques continuels qui persistent encore à ce sujet dans notre monde quotidien si contrasté, ou de nombreuses coutumes co-existent en la matière qui par leurs diversités enrichissantes peuvent être malgré tout à la source d’une forte incompréhension, d’un malentendu dans ce domaine et amener certaines personnes à ne plus comprendre où se trouve la vérité vraie en matière alimentaire. La permissivité, le libre choix, le libre arbitre offert par Dieu et relayée par le choix des principaux responsables de certaines sociétés dans certains pays en ont accrues le risque. Si la figure de l’ogre a malheureusement malgré tout existée d’une façon ou d’une autre dans la réalité quelques fois (heureusement assez rarement dans l’Histoire de l’Humanité) elle ne s’est manifestée que chez certaines personnes atteintes de troubles mentaux à cause précisément de cette incompréhension qu’ils ont eu du monde, à cause précisément de l’existence d’une possible dérive contagieuse sur ce point liée aux virtualités alimentaires de l’être humain. Prenons un exemple : d’habitude les repas, (prenons ici pour simplifier l’exemple d’un repas de fêtes à priori typique en France), se composent, avec le pain quotidien, aliment de base, quelquefois même agrémenté de cressins – en Italie surtout - dans l’ordre, d’une entrée (fruits de mer, pâtés, caviar par exemple), éventuellement et pas toujours d’une soupe de légume – par exemple - d’un poisson  et/ou d’une viande en guise de premier plat ou de ce qu’on appelle à tort (ou à raison) plat principal, d’un légume et/ou d’une salade, de fromages, d’un gâteau et de fruits. L’ogre ou le possible ogre est celui qui n’a pas compris et jamais voulu comprendre la signification de l’origine de la succession des plats de ce repas de fête et bien sûr a été totalement sourd à l’histoire des repas sans avoir daigné s’intéresser à la raison d’être de l’ordre symbolique des plats non plus car s’il avait seulement cherché à les remettre en cause et qu’il avait voulu commencer par exemple à l’inverse par les fruits et remonter dans l’autre sens, il est certain qu’il se serait arrêté de manger après les légumes, ne trouvant plus de place dans son estomac pour y mettre viande ou poisson, caviar, pâtés et peut-être même pas le pain non plus. Il s’est borné stupidement à accepter de reproduire ce que tous de façon grégaire font s’agrégeant au « normal » et sans voir que ce « normal » est parfois trompeur. Nous le répétons ici une fois encore : cet ogre s’est-il seulement posé la question de la raison d’être de cette succession de mets, de cet ordre des plats au cours de ce repas de fête ? Pourquoi d’abord le salé, et surtout pourquoi d’abord ce qui satisfait principalement le carnivore chez l’humain ? Enfin pourquoi les légumes et/ou la salade, les fromages, les gâteaux et les fruits sont à la fin du repas[21]? Et si nous évoquons cet ordre d’un repas assez commun à notre époque, mais qui est quelque peu gargantuesque car il est celui d’un repas de fête français typique, (donc d’un repas peu fréquemment servi  tout en entier de cette façon quotidiennement - si ce n’est dans les familles très aisées -) c’est qu’il est encore assez courant de nos jours pour célébrer par exemple un mariage et surtout pour souligner, et mettre en évidence les deux grandes parties de ce repas de fête, ce repas traditionnel qui a pris cette tournure dans cette ordre des plats proposés au cours des siècles passés, en se modelant principalement sur la façon de manger des nobles : la première partie évoquant le lointain passé de l’humanité, les temps anciens, celui de la chasse et de la pêche (coquillages, pâtés, caviar, viande et poisson) tout en faisant un clin d’œil à cette soupe, traditionnellement populaire, servie quelque fois au début et qui semble favoriser un moment de recueillement (puisqu’à travers elle, on se doit de penser à ceux qui n’en ont pas toujours), la seconde partie où enfin on retrouve les denrées d’un temps où le sang ne coule plus du tout sur Terre, le meurtre n’existe plus d’aucune façon, l’âge d’or d’un Paradis retrouvé ou à retrouver, celui d’Atlantide, celui du Walhalla céleste : les légumes, les salades, les fromages, les gâteaux, les fruits toutes des denrées qui sont des présents de plantes qui peuvent les renouveler régulièrement sans que l’on est à les déraciner pour cela. Or c’est précisément ici qu’il nous faut réfléchir, nous qui ne sommes pas des ogres du tout, fort heureusement, et plutôt même le contraire et qui refusons de croire qu’un enfant de n’importe qu’elle être humain puisse en être jamais un, car ici nous remarquons que l’ogre lui, compte tenu de l’existence de la première partie du repas a conclu, à tort évidemment, (et avec sans doute l’aide d’un mauvais esprit momentané) qu’il avait même la possibilité d’ajouter de l’homme ou de l’enfant d’homme par voie(s) de conséquences, puisque pour lui, dans ce repas de fête, nous nous somme tous comportés comme des crabes ou des rapaces, en bêtes affamées tout aussi voraces que certaines bêtes féroces et prédatrices sans état d’âme puisqu’il y a sur la table proposé du pâté, du caviar, des poissons, des rôtis et qu’il lui semble inopportun de s’en priver. Or si ces produits sont offert sur la table, ce n’est pas une « bonne » raison de les manger : ce n’est pas parce qu’il y a de la drogue, des champignons hallucinogènes, des cigarettes qu’il faut à tout prix fumer ou s’empoisonner, ce n’est pas parce qu’il y a des vins sur la tables que nous devons les goûter tous, liqueurs et Whisky compris ; avoir le « vin sobre » est souvent préférable que de s’enivrer, et peut-être même, à notre époque où les véritables jus de fruits existent enfin à 100% en teneur de fruits frais (ce qui n’était pas le cas du tout autrefois de cette façon aussi systématique) est-il préférable de boire ces jus de fruits. Ce n’est pas parce qu’il y a des prostituées qu’il faut les fréquenter. Notre ogre se comporte en animal féroce, c'est-à-dire dans ce cas, au mauvais sens du terme animal : il n’est donc plus un être humain à proprement parler doué du propre de l’homme, sa raison pensante, il est devenu un instinctuel, il mangera de la viande et du poisson des huîtres et des moules ou des œufs de poissons, ayant même nécessité l’éventration d’une pauvre esturgeonne d’un cours d’eau, car il est avant tout un être frustre, une sorte de sauvageon mais pas un sauvage intelligent, pas de ceux qui savent discerner ce qui est véritablement « bon » pour eux dans la jungle ou la forêt où ils habitent car ceux-ci se fient pour cela aux animaux qui de tout temps ont été placés là, comme des instructeurs amicaux potentiels en leur montrant ce que l’être humain peut manger sans risque parmi les très nombreuses plantes à sa disposition dans la forêt. Évidemment ces sauvages intelligents ne prendront pas exemple sur les animaux féroces, les prédateurs, car sinon ils savent qu’ils risquent eux-mêmes d’être mangés en suivant ces maîtres à la chasse et lorsque cela s’est produit en prenant exemple sur ces derniers, sans avoir été tué ou blessé par ces prédateurs, ils se sont transformés dans le meilleurs des cas (avec une pointe d’ironie ici) en chasseurs et au pire en cannibales, s’étant alors trompés évidemment de maîtres et d’exemples à suivre en ayant pris les mauvais animaux pour maîtres, ceux qui sont dangereux et qui ne sont pas « bons » envers leur entourage, sans doute ignorant, à cause de leurs voracité meurtrière qu’ils sont sans doute de ces catégories spécifiquement humaine qui ont permis l’éclosion de la civilisation planétaire. Il s’en suit qu’ils se sont pris alors pour des prédateurs sanguinaires alors qu’il n’a jamais été question de cela à la naissance d’aucun d’entre eux, étant donné qu’ils buvaient à l’époque du lait et qu’ils auraient pu continuer à en boire s’il n’avait tenu qu’à eux de le faire et si les conditions s’y prêtaient. S’ils sont devenus ces carnivores c’est en suivant de faux conseils ou les injonctions des ignorants les ayant eux-mêmes reçu à l’origine de la part de ceux qui s’étaient trompés de maître, ceux-ci ayant lus de façon fallacieuse les signes de la forêt qu’ils ont cru trompeuse alors qu’elle était enchantée. Au pire peut-être ont-ils écouté des personnes qui avaient intérêt à tromper des enfants innocents, c'est-à-dire des sortes de faux sorciers ou qui se prétende en imposteur l’être et qui, au mieux, s’ils sont véritables, par prudence, ont préféré, peut-être à tort, et motivés peut-être par un désir de discrétion légitime dans un monde encore si sauvage et si prédateur par certains aspect prêcher le faux plutôt que le vrai, offrir à table le faux plutôt que le vrai pour se rendre compte des aptitudes critiques, vigilantes des dits « enfants » qu’ils avaient à élever et à qui ils devaient un jour confier le monde c’est ainsi que peu à peu et dans de très nombreux cas, se sont perdus les vrais savoirs, car à force de faire semblant ou d’obliger par la menace ou au pire le fouet des enfants à se comporter dans le sens inverse de l’intelligence humaine, des générations entières d’individus ont perdues le vrai savoir : le sens des vraies questions, de la vraie élémentaire orientation alimentaire et au lieu d’être naturellement celle des V+ , ayant judicieusement suivis les conseils de ces animaux enseignants, ont préféré adopter, par manque de réflexion, celles des chasseurs ou des pêcheurs alors que bien évidemment ils ne l’étaient pas du tout au départ, en se fourvoyant dans la nature et sur terre jusqu’au point d’aller se condamner à vivre, comme dans certains cas extrêmes, dans les enfers polaires comme pour le peuple des esquimaux : ceux-ci étant les descendants de ces premiers chasseurs et pêcheurs ayant renoncés à être des sédentaires agriculteurs et qui, à force de chasser et de suivre leurs proies par nécessité alimentaire, (en ayant besoin d’avoir en eux, dans leur sang, la ‘dose’ de protéines animales régulière propre aux carnivores ou aux prédateurs) se sont retrouvés finalement, à force de convoiter et de suivre à la trace, dans leurs chasse, des gibiers de plus en plus important (phoques, ours, etc) perdus sur la banquise infinie hors de l’humanité au sens le plus noble, certes ayant de quoi manger sous la main ou à la portée d’un harpon lancé avec adresse (courte vue des prédateurs tombant on le sait dans le piège de chercher à obtenir l’objet de sa convoitise) mais s’étant toujours condamnés (à cause de cet entêtement à l’origine ancestral à ne pas avoir et voulu comprendre au départ ce que pouvait être un être humain là d’où il étaient partis, sans doute dans la mauvaise direction, la direction du meurtre) au froid éternel des glaces, sans doute à cause de cette inhumanité de départ ayant poussé les premiers esquimaux provenant peut-être de Mongolie au départ, mais peut-être de plus loin encore à préférer chasser ou pêcher plutôt que demeurer des éleveurs de chevaux ou de bovidés dans des régions plus hospitalières qu’ils avaient quittées leur permettant alors en vertu de la nécessaire patience dont on doit faire preuve pour le travail agricole (c'est-à-dire de ce noble travail qui nécessite de la part des êtres qui le pratique avant tout de l’intelligence pour comprendre et pour observer la nature en la domestiquant) d’obtenir de la terre les produits nécessaires à leur subsistance, toujours alternatifs et non complémentaire à ce désirs de sang des imposteurs.

Mais revenons, je vous prie, à notre invité du repas de fête typique qui se comporte en ogre, cet homme primitif (dans le mauvais sens du terme car nous aimons particulièrement, par ailleurs, les arts primitifs, les arts du simple peut-on dire, au sens noble de ce terme de « simple »[22]) qui se demande peut-être pourquoi on n’a pas servi un peu de ce que les cannibales apprécient en guise d’apéritif et peut-être même qui se demande pourquoi cela n’est pas servi avant même l’entrée proposée de la première partie du menu de ce repas de fêtes dont nous parlons ici. Lui faut-il un homme ? Non ! Un enfant car la chaire est bien plus tendre, plus fraîche, certainement meilleure de même que les côtelettes d’agneaux sont meilleures que celles du mouton ! Car évidemment dans l’esprit de l’ogre qui est l’exemple type d’une personne qui se met à raisonner de travers en perdant en plus de cela le sens commun, (puisqu’il cherche à transgresser des interdits aussi évident que celui de ne pas manger de l’homme en n’ayant pas même cherché à comprendre pourquoi ces interdits existent sur toute la Terre et en regrettant de cette façon qu’il n’y en ait pas à table de servi – donc sans chercher à comprendre et à savoir les raisons de cet interdit - cette conclusion qui est la sienne - par laquelle il cherche à s’octroyer de ne plus se comporter comme les autres, en hommes respectueux des tabous ancestraux, sous prétexte qu’il croit logiquement pouvoir adopter une attitude en fait pseudo-logique en ayant oublié qu’il pouvait y avoir d’autres niveaux de conscience différents du sien et surtout une raison supérieures à l’existence de ces tabous - lui a permis de penser que l’inadmissible lui était permis de cette façon si erronée - car si c’est à cause de ce repas de fête qu’il s’autorise à devenir un cannibale, nous sommes forcément amené à penser que cette conclusion s’est imposée à lui trop prématurément et surtout parce qu’il a occulté, à tort, la seconde partie du repas (la partie végétarienne ou même V+) : pour lui l’homme est forcément un animal au mauvais sens du terme, une bête parmi les bêtes « qui ne sont pas capables de réfléchir par elles-mêmes » comme on l’entend quelques fois dit à propos des dites « bêtes », il le croit évidemment à tort colportant sur ce point ces ragots de « bas étage » et il se doit donc, « en leur ressemblant » se dit-il, de se nourrir avant tout évidemment comme un fauve, non pour repenser le monde et l’enrichir avec sa propre pensée, ses propres utopies, mais pour satisfaire sa gourmandise, tel un prédateur ou un charognard qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez et qui tombe dans le piège d’un soi-disant « bon » repas, celui de ce repas de fête qu’on lui offre – qui sait si justement ce repas ne lui est pas offert de cette façon pour qu’il tombe enfin dans ce piège que les humains les plus malins savent dresser pour attraper les fauves – sans doute ici il s’agit des humains de l’autre camp, c'est-à-dire de ceux qui ont su observer l’instruction des animaux les plus intelligents ?! Par conséquent l’ogre se déshumanisera un peu plus en souhaitant goûter de l’être humain en plus de la viande et du poisson, ce qui attestait déjà de cette velléité ogresque et de son manque d’intelligence et de compréhension des signes évident du monde qu’il avait le devoir de savoir déchiffrer enfant lorsqu’il n’était pas encore celui qui fera ce choix. Au lieu de cela, il n’a pas voulu comprendre et lutter contre la facilité qu’on lui offrait, à la fois par paresse intellectuelle, à la fois peut-être par atavisme, contraint peut-être aussi qu’il a été enfant par son entourage, par ceux qui ayant sa responsabilité et se croyant avoir compris le monde, adultes qu’ils pensaient être l’ont forcé à goûter de la chair et du sang aux sons de « bon(s) » mensongers, en l’initiant ainsi à en manger et à se délecter ainsi des « fruits » de ce qui restait de leur inhumanité, de leur férocité, en faisant de cet être un vorace mimant leur propre voracité ! Et c’est évidemment ici toute la bêtise [23] de cet ogre qui toute à sa suffisance, toute à sa stupidité a réfléchi dans le mauvais sens, car c’est évidemment, nous avons ici le cas d’une personne plus qu’affamée, incapable de se maîtriser, ne sachant pas/plus ce que des mots aussi simple que ceux d’ « éthique » ou de « conscience » ou même de « cœur » signifient vraiment profondément. Par ses propre choix de vie, il s’est éloigné d’un possible lien moral à l’existence ayant renoncé à concevoir une possible relation à un quelconque ‘transcendantal’ qui serait véritablement « innocent » ou à l’idée même d’un possible Créateur du l’Univers qui aurait à cœur que l’homme puisse rester ou vouloir demeurer « innocent » (c'est-à-dire « sans nuire », cherchant à ne pas nuire) et qui lui aurait laissé l’entière liberté de déchiffrer ce monde dans un autre sens que celui par lequel il s’est lui-même condamner à vivre, car il est évident que le sang ne doit jamais être versé par l’homme ou du moins le moins possible et que la vie des plantes doit être respectées, préservées à la racine : c’est pourquoi les fleuristes et les jardiniers sont de très estimables professions. Invité à ce repas de fête et n’ayant pas l’habitude de manger dans les règles de l’art, il s’est jeté, vautré sur les premiers plats et peut-être même s’est resservi de ces premiers plats au point de refuser de considérer les plats suivants, ceux de la deuxième partie de ce repas qu’il a peut-être dédaigné compte tenu du fait qu’il connaît par ailleurs le prix élevé des premiers mets, abusé qu’il a été par des considérations de « bas étage », des croyances de vulgaires sur le prix trompeur d’une chose, de ces êtres qui croient que le prix d’une chose correspond véritablement au prix indiqué, inscrit et qui oublient souvent que ce prix, tout en étant à fois symbolique, correspond toujours à la traduction d’un résultat considérable d’efforts de la part d’une grande quantité de personne, qu’il répond à l’offre et à la demande et que par conséquent, s’il avait lui-même à fournir seul l’effort pour produire le produit en question, il pourrait alors se faire une véritable idée de ce que ce prix représente en réalité et cela pour n’importe quelle petite chose qui soit commercialisée. Il s’est donc rassasié à la première partie du repas car il croit ne pas pouvoir un jour se l’offrir financièrement parlant comme ceux qui cherchent à tout prix à amortir leur forfait au ski et qui oublient qu’en utilisant une seule fois une remontée mécanique on leur offre alors le coût total de cette remontée mécanique en entier dès la première montée. En fait, l’ogre est aveuglé par ses préjugés et ne veut pas comprendre que ces derniers plats tous ensembles de la seconde partie du repas de fête (servis avec peut-être une simple entrée supplémentaire qui pourrait être une soupe de légume ou une omelette au fromage ou des œufs, ou même un ou plusieurs artichauts ou même un simple plat de pattes - à la farine de châtaigne par exemple -  à la sauce tomates aux fines herbes ou basilic ou encore une pizza végétarienne - dont la pâte elle aussi serait faite à base de la farine de l’« arbre à pain ») pouvaient à eux seuls, bien sûr, être tout à fait suffisants pour nourrir n’importe quel homme digne de ce nom au monde aujourd’hui. Or notre ogre, appelé ainsi par extension bien qu’ici il ne mange pas heureusement d’êtres humains s’est (à travers son choix alimentaire au cours de ce repas de fête, sans même le savoir, tant il est primitif) focalisé sur les premières époques de l’humanité, ces époques archaïques où certains pratiquaient encore beaucoup la chasse et la pêche, des temps où les produits agricoles ne se manifestaient qu’assez difficilement et encore rarement suivant les latitudes dans l’élaboration quotidienne d’un repas car pour que cette agriculture puisse exister, il fallait au préalable avoir tissé les réseaux complexes de communications de la civilisation toute entière. Notre idée qui ne doit pas être nouvelle mais qui est fondamentale c’est que c’est l’Agriculture qui a été à la base même du développement de toute notre civilisation et non la chasse et la pêche qui l’ont énormément retardé et surtout qui ont induit en erreur de très nombreuses sociétés. Par conséquent les sociétés agricoles sont responsables non seulement du développement rural, mais à la base même de l’architecture, c'est-à-dire de ce qui permet à l’habitat d’exister dans son ensemble et qui a ainsi pu offrir à son tour la naissance des premières citées, qui elles-mêmes sont devenues petit à petit le lieux où se sont forgées les conditions actuelles de vie et d’échanges jusqu’au stade actuel (à ce propos j’ai découvert il y a quelques années un jeu pour ordinateur qui s’appelle Civilisation I et II et qui d’une autre façon pourrait illustrer de bien belle manière ici mes propos). De plus l’abondance de ces mets agricoles dépendaient des saisons, de leurs particularité suivant les latitudes qui déterminaient de l’existence de tel ou tel légumes et fruits de saisons ![24]  C’est donc ici la raison principale de ce clivage entre chasseurs (prédateurs) et agriculteurs-citadins (c'est-à-dire nous l’avons montré au départ agriculteurs) et l’erreur commise par notre « ogre » des villes, comme peut-être par notre « ogre » des champs, si j’ose dire, (en pensant ici aux habitants des campagnes), au cours de ce repas de fête c’est d’être très/trop gourmand à une époque différente de celle des premiers temps et ce repas traditionnel de fête va être le piège qui dévoilera si nous avons à faire à un « ogre » ‘éventuel’ ou ‘virtuel’ : car aujourd’hui, au stade de notre civilisation en France et dans une grande partie de l’Europe, mais aussi dans une bonne partie des Etats-Unis d’Amérique, persister à vouloir manger de cette première partie du repas de fête ou même persister à la maintenir dans nos usages, c’est persister à ne pas vouloir comprendre que les temps ont heureusement changés et qu’à notre époque où nous pouvons avoir enfin toute l’année, hiver comme été des légumes et des fruits frais provenant de toutes les saisons et de toutes les latitudes de tous les pays du monde, (grâce notemment à l’aviation commerciale entre autres), ces denrées de cette seconde partie du repas de fête peuvent enfin toutes être continuellement sur notre table sans discontinuité pendant l’année en nous offrant enfin la bienheureuse possibilité historique de sortir pour toujours l’homme, l’être humain de cette inhumanité résumée qu’elle était dans notre exemple de cette nécessité historique d’offrir cette première partie du repas carnivores à ce repas de fête, par conséquent encore un repas de plus carnivores, c'est-à-dire un repas de charognards, de prédateurs, de chasseurs et de pêcheurs, c'est-à-dire autre chose que la véritable destinée humaine, celle de l’Amour et qui ternissait beaucoup l’image qu’on était en droit de se faire de l’être humain véritable : celui d’un être fraternel à la fois avec les hommes mais avec les animaux et les plantes. On peut donc imaginer aujourd’hui avec plaisir que compte tenu de l’abondance de tous ces produits provenant enfin du monde entier, le traditionnel repas de fête de Noël sera servi un jour sans viande ni poisson, ni pâté ni huîtres mais avec ces 24 desserts de la tradition romaine provenant de toutes les latitudes et qu’il devienne même un jour notre repas quotidien, pourvu qu’il est avec ces 24 desserts de toutes les substances énergétiques dont les hommes peut-avoir besoin pour vivre. Nous affirmons cela en  pensant à l’évolution du marché de l’orange qui en un siècle, le dernier s’est considérablement accru et démocratisé car au départ l’orange était réservée en cadeau pour la Noël, en nombre limitées par conséquent et elles sont enfin devenues courantes aujourd’hui au point de nous offrir quasiment quotidiennement la possibilité d’en consommer pour ceux qui le souhaitent, c'est-à-dire de se donner la possibilité de commencer la journée en beauté : à Noël donc dès le petit-déjeuner et l’orange pressée. Par extension cela veut dire qu’en patientant notre réflexion sur ce repas de fête de Noël agrémentés de 24 desserts mais aussi des très nombreuses sortes de fromages existant a des chances de se réaliser véritablement concrètement, si nous choisissons tous ensemble cette orientation et cette stratégie du cœur et de la raison plutôt que la poursuite nostalgique d’époque difficiles satisfaisant notre ogre.  C’est cette malheureuse persistance coutumière et le fait que des êtres n’ont pas eu le temps de réfléchir à sa raison d’être, (comme nous en avons la chance ici en prenant la distance suffisante pour cela) qui a eu pour conséquence de provoquer chez certains êtres peu vigilants une interprétation ambiguë de la réalité et de leurs droits en matière alimentaire.  Dans leurs façon d’envisager la vie, il y a donc eu confusion mentale qui les a poussé à devenir précisément ces « ogres » dont nous avons parlé en s’étant trompés dans leurs choix, convaincus qu’ils étaient d’êtres des carnivores. Ce sont les mêmes, trop naïfs qui ont cru à tort, ce qu’on leur a appris à l’école : à ce pseudo-omnivorisme de la condition humaine sous prétexte que leurs parents l’ont confirmé à la maison et ont cru « bon » leur donner l’exemple sur ce sujet, en leur apprenant à partager comme eux ces repas à base de viande et de poisson qu’ils ont s’offrir financièrement-parlant fort difficilement (au prix de nombreux ‘sacrifice’ sur d’autres plans) en singeant pour cela dans le choix qu’ils ont fait les tables garnies de ceux qui les ont invité autrefois à les goûter, souvent même à grands frais, honorés qu’ils ont été, ou cru être ainsi reçus dans des cadres souvent éblouissants ou prestigieux, hôtes, ont-ils crus de leur pairs et amis, de carnivores assurément comme eux à qui avait été offerts les pâtés, les huîtres, le caviar, le foie gras, les poissons, les saumons, les rôtis et les poulets, etc comme au cours d’une fête de la boucherie offerte récemment dans le jardin même du Luxembourg à Paris et autorisée par le Président du Sénat où l’on a pu voir des bouchers rôtir des bœufs entiers sur des broches de campagne. A cette occasion des distribution de viande gratuite était proposée et de nombreux ‘gloutons’ qui croient connaître le prix de la viande se sont alors pressé pour la goûter comme des chiens affamés autour de la dépouille d’un cerfs tué à la chasse, sans penser que ces vaux étaient plus que cette simple masse de viande ainsi sacrifié et tournée à la broche et qu’il pouvait avoir un autre prix que celui qui était proposé à titre d’indication : le prix de la vie elle-même au grand air d’un être végétarien qui offre vivant déjà de très nombreux avantage à l’homme comme le simple fait que par son existence sa mère puisse donner du lait. C’est peut-être ainsi que nos parents ou grands-parents sont alors devenus les meilleurs amis, voire même les serviteurs de ceux qui les nourrissaient avec tant d’égard en organisant de telle fêtes, qui les recevaient en flattant en fait leurs bas instincts de profiteurs et de parasites qu’ils ont à leur tour considéré comme l’exemple à suivre dans la façon d’ « élever » leurs enfant en cherchant à nous donner le goût de ces repas de fêtes : et bien sûr pour nos aïeuls aucun doute n’était possible, on leur avait servi ce qu’il y avait de meilleurs, ce qu’apprécient les ‘nobles’, en tout cas cet hôte bienveillant, qui, comme eux assurément avait été à « bonne » école et a appris tout petit lui aussi que la condition humaine était celle des omnivores, des carnivores du moins en occident, nos « canines » attestant de cela et que cet « hôte » avait sans doute renoncé, lui aussi, de son côté depuis longtemps à croire à ces fariboles : les contes des enfants ainsi qu’à l’existence d’un possible Père Noël improbable qui se manifeste quand on a été bien sage car tout cela ne peut être cru que par des « simples d’esprits », des « enfants » ou des « idiots »[25] ! Cet hôte est assurément quelqu’un comme eux, il montre l’exemple ou du moins il applique les « bons » usages, ceux qui conviennent et se perpétuent depuis des temps lointains, ayant assurément refusé d’écouter ce que pouvait lui dicter autrefois sa conscience ou son coeur d’enfant en la matière : de ne pas y toucher du tout car tout cela est le produit du « mal », du mensonge, du meurtre, du manque de cœur, de calculs minables, d’une humanité pervertie, tout cela est criminel et méchant, tout cela s’oppose au monde innocent de l’enfance, ce qu’il y a sur la table dans cette première partie du menu de fête va à l’encontre de tous les livres d’enfants, de tous les contes de fées, en tout cas de tous ceux où la chèvre n’est pas mangée, l’agneau se sauve des dents du grand méchant loup, cela va aussi à l’encontre d’autres merveilleux dessins animés : ceux par exemple des films de l’Immense Walt Disney qui enchanteront malgré tout toujours tous les âges confondus. Pourtant cette civilisation qui sert encore en Occident de tels repas de fête (qui n’en sont certainement pas pour tous les animaux qui, innocents, passent à la casserole) s’est pourtant donné aujourd’hui toutes les alternatives pour que les hommes invités à ce repas de fêtes - que les traditions occidentales continuent malheureusement encore de réaliser de cette façon - sans doute, espérons-le encore quelques temps pour tromper les méchants - puissent orienter enfin leur choix dans le sens des impératifs éthiques dictés par le cœur et la conscience plutôt que vers ceux des ‘ogres’ non-voyants. Evidemment notre compère ogre ne sait pas que des éclairés, des hommes d’esprit sont en train de le « tester », de l’observer à l’œuvre devant ce repas de fête « mirifique » et il ne sait pas que l’on veut voir s’il aura le cran d’attendre, de se réserver pour la seconde partie du repas, celle qui est le produit de la civilisation millénaire, celle qui fait vivre en réalité les hommes véritablement « bons », tous les hommes de cœur, par exemple les vendeurs de légumes, de fruits et primeurs, de fromages ou de crèmes ou de miel, bref cette partie de l’humanité qui traduit dans les faits l’existence même de l’œuvre de la patiente de ceux qui savent attendre les productions innombrables des champs et des arbres pour obtenir sainement de quoi manger sans avoir à faire le moindre mal, cette partie de l’humanité qui sait faire de « bons » gâteaux aux pâtissiers mais qui s’est pourtant sur ce point elle aussi fourvoyée pendant de nombreux millénaires en préférant à tort pour la pâtes de ces gâteaux l’utilisation de la farine de céréales à celle de l’arbre-à-pain», celle des châtaigneraies.

En effet la civilisation a fait ici aussi un mauvais choix : en choisissant pour l’élaboration de son pain quotidien une farine qui ne peut plaire finalement vraiment qu’aux seuls « ogres » (par extension de terme en désignant dorénavant avec ce terme générique d’ «ogre » tous ceux qui ne respectent pas enfin de compte le vivant). Par ce choix erroné, il s’agit de souligner un inaccomplissement de civilisation car cette farine plaît à ceux-là même qui, au lieu de se conduire en véritables hommes respectueux du vivant, par exemple comme les anciens druides, n’hésiteraient pas, pour satisfaire leurs égoïsmes et leurs ataviques gourmandises, à sacrifier au pire des enfants, des hommes et des femmes, mais aussi et surtout - on nous permettra ici cette extension de sens au mot « ogre » compte tenu du fait qu’aujourd’hui toutes les alternatives existent à ces meurtres - des animaux et à manger de ce pain, de ces pâtes qui sont responsables du meurtre des plantes céréales alors que si ces personnes avaient essayé de comprendre le monde d’une façon saine sans malentendu au départ, le pain aurait pu, lui aussi, depuis longtemps être fabriqué avec la farine de châtaigne qui, en libérant des surfaces de terre infinie pour d’autres cultures nécessaires n’oblige pas à se rendre responsable du meurtre d’aucune plante et produit même le contraire puisqu’elle permet à des plantes, les châtaignier, de pousser, de croître et d’embellir, de se développer et de devenir certaines fois millénaire et plus encore en offrant des récoltes régulière de la matière première, ces graines au forme de cœurs, ces châtaignes, destinées à être transformées en farine ! Car après tout notre compère ogre, simplement ici un carnivore comme nous l’avons été nous-même longtemps, est empoisonné dans son sang par cette première partie du repas : cette chair contenant des protéines animales dont il a fait croire – on lui a fait croire - depuis son enfance à son corps qu’elles pouvaient être nécessaire à sa survie et dont il a cru à tort que sa croissance dépendait et dont il ne peut et ne veut surtout plus se libérer de l’esclavage qu’elles lui font subir : il lui faudra alors en plus, nous l’avons vu plus haut en exagérant ici évidemment pour souligner l’absurdité de ce comportement, au pire, de la chaire humaine, en plus des viandes et des poissons, des jambons crus et cuits et toutes les variétés de charcuterie possibles car il croit, à tort, qu’il ne lui est plus possible de revenir en arrière et de sortir de cette idée Gargantuesque de lui-même et du monde : de ses plaisirs de bouche ! Mais Gargantua à son époque ne disposait évidemment pas de tous les légumes, de tous les fruits d’aujourd’hui provenant du monde entier qui permettent à tous les hommes qui le veulent de vivre sur cette « montagne des fleurs et des fruits », l’Eldorado paradisiaque  pour reprendre ici ce que disait une marionnette taïwanaise au court d’un spectacle que j’ai eu la chance de filmer en vidéo au jardin du Luxembourg à Paris par une compagnie venue d’Orient à l’invitation du Théâtre du Petit Mirroir. Il ne disposait pas de tous les fromages de toutes les régions de France (plu de 360), de toutes les salades, de tous les gâteaux que nous avons aujourd’hui et certainement si Rabelais écrivait aujourd’hui Gargantua, il aurait toujours une grande faim mais de toutes les choses que l’on trouve seulement depuis la fin du XXème siècle dans la plupart de nos épiceries ou magasins d’alimentations en France qui nous permette de nous offrir par exemple cette seconde partie du repas de fête composée de ces légumes variés et fractals comme par exemple du « romanesco », quelques uns de ses 360 fromages provenant de chaque région de France et plus de mille provenant de partout comme de l’Italie ou d’ailleurs, ces fruits exotiques ou fruits confis (servant par exemple à composer les 24 desserts de la Noël en Italie), ces mangues délicieuses d’Amérique latine, ces bananes d’Afrique et ces oranges de Floride ou d’Espagne : tous des fruits introuvables à l’époque de Rabelais qui aurait certainement parlé d’eux et des nombreux légumes, mais en les accommandant avec son génie, surtout et sans doute avec la chapelure de pain de l’« arbre à pain » en inventant d’innombrables recettes délicieuses possibles et nouvelles. Pour l’ogre qui croit qu’il existe une similitude fatale entre la chair de la plupart des animaux (que certains hommes ont osé tuer pour le rendre ogre, croyant à leur tour à tort que l’homme soit de la race des prédateurs et qu’ils pouvaient ainsi gagner leur vie par ces forfaits tolérés) et celles des humains la question est : pourquoi n’ajoute-t-on pas ici pour lui seul aux beefsteaks à la Florentine, aux escargots, ou à ce faisant tué à la chasse, un peu d’homme puisqu’on mange de l’animal ? Pourquoi ne va-t-on pas organiser des chasses à l’homme comme dans ces livres terrifiants, ou ces bandes dessinés de notre enfance, car après tout il vaut bien sûr mieux être du côté des bourreaux que des victimes, c’est certains, cela fait moins mal (ces deux dernières expressions sont écrites ici avec une certaine ironie de ma part , vous l’aurez compris), comme si l’être humain pouvait se définir en deux mots : « bourreaux ou victimes », comme si le sadisme était la seule règle de vie, limitation de l’esprit auxquels croient tous ceux qui imitent les imbéciles, c'est-à-dire ceux qui ignorants ont renoncé à être des êtres humains véritables et qui considèrent le monde comme un terrain de chasse ce qu’il n’a jamais été que pour les seuls menteurs ou ceux qui n’ont pas cherchés à déchiffrer le monde par eux-mêmes dans le seul sens véritable qui soit c'est-à-dire le refus de l’injustice ou le refus de la cruauté sous toutes ses formes, le refus du meurtre, du mensonge, le combat pour la Justice véritable, la cause animale, la cause des V+ ou du moins la cause végétarienne car il est évident que l’homme s’est autorisé à être ce qu’il n’avait pas le droit d’être en cherchant à se comporter ainsi sadiquement et méchamment envers les êtres vivants et que tous les maux de l’humanité découlent de ce manque de respect des êtres vivants quelqu’ils soient. Il y a eu des imposteurs c’est connu, Molière déjà les a combattu, mais pas seulement Molière, Cyrano ou le Don Quichotte de Cervantès,  nous voyons qu’à notre époque encore ils ont existé, mais si Mozart ou d’autres immenses artistes de ce niveau nous avaient mis en garde, il nous est échu de nous rendre compte que  l’imposture était encore plus grande que nous le pensions puisque ce qu’ils n’avaient pas pu comprendre tous ou même seulement pu imaginer oser dire dans leurs œuvres pourtant dénonciatrice il nous est donné de le révéler ici, sans l’ombre d’un doute, à notre époque encouragé d’une part par les nombreux signes d’une possible et réelle révolution dans nos meurs alimentaires occidentales, une rénovation de notre élémentaire alimentation, un retournement de situation part conséquent et par la vision de l’extraordinaire film de Georges Pal La machine à remonter le temps tiré du livre de H.G. Wells où l’on sait que cette idée a déjà été mise en scène avec très grand géni. Car la question ici qui se pose est aussi la question du langage, celle des mots, celle de l’emploi judicieux d’un mot pour qualifier ou dire une chose et c’est ici que le bas blesse car des êtres trop crédules ont employés des mots pour qualifier des êtres ou pour désigner un comportement en oubliant en les proclamant que l’être ou la chose ainsi désignée et résumée dans le mot était aussi une foule infinie d’autres choses encore, une infinité de virtualité de métamorphoses possibles également, comme si le mot était clos, comme si le mot cherchait à rendre prisonnier la chose désignée. Mais nous développerons cela ailleurs car cela mérite d’être développé. Si c’est ici malgré tout le point essentiel, le voile essentiel problématique posé sur un point aussi déterminant que le langage il s’agit de nous rendre compte enfin de la limitation dont nous sommes tous victimes par l’existence même du langage à croire telle ou telle chose parce qu’exprimée en simples mots limitatifs, un tort dont il faut essayer toujours de se délivrer : montrer enfin que si le langage permet de dire la vérité, il engendre chez les imbéciles des croyances d’ignorants responsables de la mort d’individus mais aussi de l’existence de la Mort elle-même. Ce sont les mots qui sont responsables du « bien » comme du « mal » mais c’est aussi avec eux l’oubli qu’ils apportent dans leur manifestation, la fascination qu’ils exercent sur la psyché ou l’audition de l’être humain, la désorientation qu’ils procurent. Ici même tout en réorientant enfin l’humanité dans le seul sens enfin acceptable qui soit nous nous rendons responsable d’une désorientation de nombreux autres individus dans leurs croyances établies erronées qu’ils ont eu la faiblesse de croire comme valables à jamais. Nous nous rendons éloquent pour une cause juste mais nous serions malheureux d’avoir engendré du « mal » ou de la souffrance chez ceux qui se sont trompés, les chasseurs ou les pêcheurs, les bouchers, et les bûcherons, toux ceux qui de pères en fils n’ont pas cherché ou n’ont pas voulu comprendre qu’ils pouvaient regarder ou servir le monde dans un sens où la cruauté n’est plus de mise, n’est plus admise, n’est plus permise. Aussi nous leur demandons de nous excuser car nous n’avons pas voulu les insulter du tout mais leur dire la vérité pour qu’à l’avenir ils ne se trompent plus et si nous avons choisi de parler c’est en voyant bien sûr plus loin que notre petit bien être égoïste personnel qui se serait satisfait de la situation actuelle en essayant de chercher à offrir une modeste solution et contribution pour que le Bien Universel puisse advenir un jour sur Terre, celui des générations à venir, dont nous nous sentons responsables. Par ailleurs nous sommes content que le métier de chasseur ou pêcheur, de bûcherons existent dans la mesure où ils ont leur raison d’être et peuvent être pratiqués par des êtres intelligents, c'est-à-dire des personnes qui sont capables de l’exercer non pour se rendre complice de l’inhumanité mais pour nous en délivrer. Par exemple en nous délivrant des « grands méchants loups » (ceux qui attaquent les troupeaux de brebis par exemple) comme des « grands méchants requins », ces loups des mers (voir pour cela Les dents de la mer le film de l’Immense Spielberg où les films documentaires de la famille Cousteau), quand ceux-ci exagèrent ou sont trop voraces, surtout quand ils refuseront de devenir végétariens à une époque où ils seront contraints de le devenir et le peuvent finalement aussi à leurs tour comme l’être humain, comme les chiens ou les chats domestiques de nos cités qui peuvent cessent de manger de la viande et du poisson dès que des alternatives leur seront proposées sans ces mets en s’humanisant ainsi un peu plus dans leur domesticité pour partager enfin les nourritures des hommes délivrés du cercle infernal de l’esclavage de cette pseudo chaîne alimentaire en étant parvenus à devenir tous des végétariens ou des V+. Car ces animaux domestiques comme les hommes de nos cités n’ont évidemment plus à fournir les exercices physiques importants qui nécessitaient à l’état sauvage l’exercice de telles pratiques alimentaires instinctives et primaires étant enfin devenus plus sages, plus domestiques, n’ayant plus à parcourir les très grandes distances que l’ont sait pour se nourrir. Ils nous appartient donc de leur trouver des solutions de remplacement alimentaires sans nuir pour antant aux plantes en espérant ainsi modifier profondément et naturellement l’existence de leur cruauté atavique d’animaux sauvages d’autant plus qu’ils sont aujourd’hui tous devenus, on peut le dire avec raison, les animaux semi-sauvages [26] que l’on sait et que nous pouvons commencer à notre époque d’établir avec eux des relations nouvelles sur de nouvelles bases moins dangereuses plus amicales, plus humaines basées qu’elles seront forcément sur notre refus d’accepter la situation atavique et génétique de ces dits ‘animaux sauvages’ qui les rends eux-mêmes, comme nous l’avons été nous-mêmes, depuis des millénaires esclaves et prisonniers de cet instincts sanguinaires. Il s’agit là de leur condition animale ataviquement liée à leur impossibilité d’évoluer à cause même de leur condition animale dans le seul « bon » sens que l’humanité a pourtant choisi de poursuivre pour sa part. En cherchant « bêtement » (au mauvais sens de ce terme ici) à leur permettre d’assouvir précisément leurs instincts d’animaux ou de prédateurs en les parquant dans des réserves où ils en sont les maîtres, les êtres humains ne font que rendre permanentes une situation injuste pour ceux qui sont dévorés par ces dents d’insatiables. Ce n’est pas ici leur rendre service que de leur permettre des chasses encore plus faciles qu’autrefois où les clôtures n’existaient pratiquement presque pas et où cela donnait par conséquent la possibilité supplémentaires aux animaux végétariens de survivre. L’homme métamorphosé lui-même dans le sens indiqué dans ce texte, végétarien ou même V+, au service de la Nature et de la Vie peut aider à la métamorphose de ces animaux semi-sauvages en les rendant enfin des animaux domestiques, car de même qu’un chien ou un chat peut très bien vivre toute une vie sans manger de la viande ou du poisson nous sommes certains qu’on pourrait offrir des alternatives alimentaires beaucoup moins cruelles et sanguinaires à ces appétits féroces qui s’avèrent aujourd’hui spécialement malsains d’autant plus que l’être humain s’est doté enfin des possibilités de contrôle des naissances de la plupart des animaux et même de la possibilité d’en déterminer le sexe par avance ! En rendant enfin complices ces animaux autrefois serviteurs de la Mort elle seule avec ce qui chez l’homme est le propre de l’homme : sa grandeur et sa noblesse et le refus de la cruauté ce qui a rendu possible le développement de la civilisation malgré tout dans le bon sens[27], ce qui est l’inverse de l’instinctuel et de l’inconscient en leur offrant des repas différents plus en rapport avec l’actualité de notre époque car les temps ont enfin aussi changés à la fois pour les occidentaux mais aussi pour les prédateurs eux-mêmes et les plus sauvages[28], ils pourront enfin devenir, contrairement à leur destinée première des animaux au service de la Vie puisque les hommes auront certainement à coeur d’en limiter le nombre, en limitant le nombre des naissances de ces animaux sauvages et féroces, plutôt que de les faire disparaître totalement à la seule condition qu’ils se comportent enfin décemment envers les autres animaux et en acceptant ce contrat amical non seulement avec les êtres humains mais pour survivre sur une terre différente. C’est ici que le chasseur, mais le chasseur à la seringue hypodermique est utile car il peut endormir l’animal pour qu’on lui fasse ce qui est nécessaire de façon à d’une part limiter le nombre des prédateurs d’autres part vérifier la santé de l’animal et cela surtout lorsque les animaux végétariens eux-mêmes seront enfin tous contrôlés par l’homme pour qu’ils n’aient plus non plus de leur côté à subir des attaques inhumaines envers eux mais pour éviter la surnombre excessif, occupations utiles et enfin nécessaire que l’on pourra offrir à de nombreux être humains soucieux de la préservation de la faune de la Terre. Le chasseur dans ce sens est un chasseur positif comme le chasseur de Pierre et le Loup d’Igor Strasvinski ou le chasseur qui délivre la grand-mère et le petit chaperon-rouge du grand méchant loup. Il s’agit donc de chasseurs « dégrandfméchantloupiseur » expression qui nous est chère. Il en va de même pour les bûcherons qui doivent cesser de couper à la racine les arbres en ne s’attaquant qu’aux branches mais en préservant l’essentiel les racines et le tronc central, là où circule la quintessence qui permet l’élévation pour ainsi dire spirituelle de l’arbre.

 

« Et pourquoi ne pas oser, se dit l’ogre, en croyant avoir ici « bien » raisonner logiquement, pourquoi ne pas oser aller plus loin que cette première partie du repas » ! Il a certainement résolu le mystère de l’homme : c’est assurément un animal aussi malfaisant [29] que le lion, le tigre, l’aigle. Il a donc le droit bien sûr d’être un ogre, un petit cannibale vampire, puisque tous, les princes, les rois, les présidents, les professeurs, les grands de ce monde donnent l’exemple en invitant à des repas de fêtes si « bons » pour le goût de notre palais qu’ils les croient également « bons », à tort bien sûr aussi, pour l’économie mondiale ayant privilégier la mauvaise orientation de l’humanité ayant renoncé à croire qu’il puisse en exister une vraiment « bonne » au sens véritable de ce mot ; ils se nourrissant de sang et de cruauté, en proposant à des êtres comme cet ogre en devenir de faire ripaille à ces dits « repas de fêtes » ! Oui assurément, c’est décidé, il fera du zèle, il se nourrira comme eux, mais fera mieux qu’eux et il se propose de goûter du chien[30] de l’enfant en bas âge comme dans les contes effrayants de notre enfance peut-être même aussi comme le loup de cette fable auquel il n’a certainement rien compris et qui a avalé une grand-mère et une petite fille tant il était affamé car il est ce loup coincé par cette position qui semble impliquer chez les êtres humains qui le voit l’idée fixe qu’il ne peut donc pas être autre chose que mauvais ! Et la civilisation sera fier d’avoir su créer un nouvel ogre comme dans l’admirable film de Jean Cocteau, la Belle et la Bête ! Il sera l’ogre et le sang doit absolument régulièrement couler sur ses babines d’animal, car il a désormais choisi la seule position possible du monde acceptable et qui lui semble tout à fait logique par rapport à ce que font tous les autres, les respectables, les vénérables, ceux qui se disent être du « bon » côté : aller jusqu’au bout de leur manque de cœur à tous et manger comme eux, mais manger pire qu’eux, jusqu’aux autres, ses semblables, oui manger l’Autre comme on mange un animal ou même que l’on abat un arbre en le déracinant sans scrupules pour faire seulement des planches, sans aucune considération pour ce que peut-être cet être différent de nous, cet être vivant, tant il est affamé, tant il a besoin d’un plancher à court terme car il ne faut penser que par rapport à ses besoins immédiats qui doivent être satisfaits évidemment au prix le meilleur, car il ne faut penser que par rapport à son estomac, en copiant ces autres : il faut donc vivre pour manger et non pas manger pour vivre (en tournant ici la phrase de Molière en ridicule) tant surtout personne n’a pensé un instant qu’il pouvait être autre chose qu’un loup méchant destiné à autre chose qu’à dévorer. De même que le minotaure enfermé dans son labyrinthe a constamment besoin de nouvelles proies, de nouvelles conquêtes pour s’assurer qu’il est bien une véritable bête cornue dans un homme et pour cela au mépris de la souffrance de l’autre, tant l’égoïsme de l’ogre, du cannibale ou de la « bête » est grand, il ira jusqu’à s’autoriser le droit de tuer, jusqu’à ordonner des meurtres fier qu’il est de s’être identifié à ces hommes qui n’aiment que la première partie du repas et d’avoir refusé pour toujours par manque de clairvoyance cette deuxième partie du repas trop sucrée ou même au miel et aux profiteroles glacés qu’il a voulu constamment ignorer à cause du fait qu’il était suffisamment rassasié avant l’heure de la goûter ! Il n’a pas voulu réfléchir aux alternatives proposées dans la seconde partie de ce  repas à cause de sa trop grande précipitation à satisfaire sa convoitise et à obéir en esclaves des sens aux pulsions des sens et aux impératifs de son estomac. Et s’il dit que c’est « bon » c’est qu’il est évidemment dépourvu d’intelligence car dénué de scrupules, dénué de véritable amour envers le monde et l’Univers, il ne faut jamais le croire c’est évidemment « bon » et peut-être même « excellent » comme pourrait l’être une cuisse de bébé, mais au premier abord seulement, celui des sens, celui du goût, celui de la vue, celui de l’odorat, trompés qu’ils ont été par la saveur, l’odeur et la présentation de ces mets par des bouchers et des pêcheurs de « grand talent » trop zélés à rendre supportable l’insupportable, relayés par des cuisiniers trop habiles à maquiller la complicité qu’ils ont avec ces derniers dans cette commune forfaiture car sur le plan philosophique, sur le plan de l’éthique, sur le plan de la conscience, sur le plan du cœur, sur le plan humain, en un mot sur un plan tout simplement innocent et enfantin, il s’est trompé en s’empoisonnant lui-même à force d’avoir cru à l’existence de préjugés stériles qu’il a cru mêmes éternels, ayant avec cette faute criminelle dont il s’est rendu coupable retardé sans s’en préoccuper le moins de monde, à cause de sa grande ignorance, la course entière de la Pyramide humaine[31] au point que ce n’est seulement qu’à notre époque qu’il nous est heureusement possible de parler librement de ce sujet sans plus craindre qu’aucun pseudo-carnivores ou pseudo-omnivores [32] puissent nous en vouloir méchemment de dire la vérité puisqu’ils savent tous, prévenus qu’ils sont, ne serait-ce que récemment, par exemple, par la sortie de l’admirable film La Prophétie des Grenouilles de Jacques Henri Girerd qu’il n’y a plus de raison d’ignorer cette seconde partie du repas de fête, largement et suffisemment de nos jours répandue pour se nourrir décemment compte tenu du fait que tout a changé dans le monde ces vingt dernières années et que ce qu’on trouve toute l’année dans une alimentation-épicerie fine comme seulement celle d’Ed à proximité de chez soi à Paris ou dans une autre éventuellement ouverte tardivement grâce à des arabes, ne serait-ce aussi qu’au marché du coin est largement suffisant pour se nourrir individuellement ou familialement sans plus être les complices des cruels et cela d’un seul atome seulement envers qui que ce soit animal ou végétal ! L’ogre qui était donc un personnage anthropophage qui s’était permis de manger de l’enfant de l’homme comme un cannibale permettez-nous de le redire devient, grâce au progrès de l’humanité, celui qui mange seulement de la viande ou un poisson quelconque, c'est-à-dire un homme qui s’autorise à se comporter non en homme de conscience et de savoir par rapport aux possibilités de son époque ou seulement en simple homme de cœur mais en être humaine encore tributaire de la part de férocité, de prédations de l’humanité ceux qui sont aujourd’hui enfin condamnés, par un juste retournement (voir ici notre note 4)  salutaire de l’Histoire Universelle, à se sevrer de leur férocité sous peine de disparaître. Seuls ils persistent dans l’erreur et dans le désamour de l’Univers, en malheureux comme peuvent l’être tous les égoïstes de la terre et comme le sont les « bêtes » attendant sans espoir de l’existence d’une possible « belle » qui voudra bien, à force d’amour, révéler à cette « bête » qu’elle n’est point cet animal féroce carnivore ou omnivore qu’il a cru être trompé par trop de crédulité ou par trop de naïveté, mais le contraire : un merveilleux prince – ce qui vaut aussi pour l’autre sexe, s’il s’agit d’une terrible ogresse qui n’a pu le devenir que parce qu’elle n’a pas su et pas voulu déchiffrer le monde en utilisant sa tête pour cela et en préférant devenir ogresse plutôt que la princesse qu’elle était virtuellement au départ, il faudra dans ce cas un prince très patient qui sera capable d’attendre que cette ogresse retrouve sa destinée première et c’est ici un peu le message de Blanche Neige, empoisonnée, morte ou presque par l’existence de la méchanceté ou d’un poison qui lui était inconnu et qui ne pourra revenir à la vie que grâce à l’amour véritablement pur d’un Prince !

Le mot « bon » qui a été proféré à tort pour qualifier tous les mets servis en premier par ces invités au repas de fête sera employé par des menteurs qui depuis longtemps ont oubliés de réfléchir, de penser le monde par eux-mêmes, de choisir de se tenir dans leurs choix au véritable sens du mot « bon », lié qu’il est à l’existence de l’Ethique elle seule, et par conséquent à la seconde partie de ce repas de fêtes ! A moins encore que ce mot de « bon » ne soit prononcé par des personnes qui savent qu’elles mentent parce qu’elles ont craint précisément ces « bêtes » là, ces ogres, ces personnes qui n’ont plus rien d’humain dans les sentiment qu’elles manifestent. Pour leur sécurité personnelle et celle de leur famille, elles sont obligées de mentir vrai dans l’impossibilité d’établir un véritable dialogue sur cette question et même d’offrir le cas échéant à ces êtres inhumains, dont elles ont malgré tout besoin pour un certains nombres de tâches subalternes, cette première partie du repas tout à fait déshonorante pour la seule vraie humanité[33].

Au lieu de progresser avec le monde, intellectuellement parlant, de se métamorphoser comme le monde qui avance et se modifie tous les jours un peu plus dans son ontologique renouvellement causé par son mouvement perpétuel, l’ogre, ce Morlock avant l’heure[34] est un être qui a perdu son âme et qui a toujours oublié d’avoir eu une prime enfance aimante et différente de celle que sa vie d’adulte l’oblige à vivre ! Il a perdu au cours de sa croissance ce qui lui restait d’humanité car il a abdiqué son enfance, ses rêves d’enfance, sa logique enfantine – on devient un ogre[35] quand on n’aime plus et par conséquent on s’autorise alors des choses contraires à la Conscience, contraire à l’Amour, contraire aux hommes et puisqu’on a vu alors certains hommes qui s’autorisent à manger de la viande et du poisson, on peut alors tuer, être les complices de meurtres, à l’origine des meurtres, c’est ce que fit un autre ogre décidément mille fois plus stupide encore que Staline : le boucher des germains, Adolf Hitler, en se prétendant même végétarien pour mieux tromper le monde de son époque alors que l’on sait que parmi les initiations des jeunes nazis était celle de devoir manger de la viande crue, de nuit dans la forêt, comme nous avons dû nous même en manger dans nos familles respectives d’omnivores prétendues non nazies ou normale, celle de « bon » français ou dans des restaurants arrangées façon Tartare, à notre époque même, quand il y vingt ans de cela nous étions encore aveuglés et contraints à reproduire la commune façon de nous alimenter, prisonniers que nous étions de l’ambiance générale de notre époque en Occident, trouvant même « délicieuse » par mimétisme cette viande crue arrangée en Tartare ! Or on sait qu’un véritable végétarien ne peut-être qu’un V+ ou alors n’est végétarien que dans une étape transitoire qui doit forcément le mener à V+, ce que ce misérable d’Adolphe Hitler n’a jamais été car il ne savait pas qu’un V+ ne peut même pas imaginer tuer une pomme de terre, une carotte car il sait qu’en lui ôtant la vie il se rend alors coupable du meurtre de la merveille de ce que peut représenter un être vivant qui avait autant le droit à la vie qu’un animal ou qu’un être humain, pour les « bonnes » raisons dont nous parlerons plus loin, ce que cet infecte nazillon microbe de rien du tout n’a jamais pu comprendre car sinon il n’aurait jamais voulu tuer qui que ce soit, pas même une mouche, pas même une fourmis et qu’en se conduisant comme il s’est conduit il a provoqué les catastrophe que l’on sait – incompatible avec l’idée du végétarisme. Bien sûr cela n’empêche pas le cas échéant à un V+ de faire semblant de manger de la viande avec les carnivores et même au pire, sous la contrainte, de l’apprécier : c’est ce qui nous est arrivé à tous au départ, contraints et forcés de manger de la viande alors qu’enfant nous étions évidemment tous des V+, prêts pour le Paradis, ce qui veut dire qu’il ne faut pas en vouloir aux carnivores ou à ceux qui se croient omnivores de naissance car ils ont tous simplement momentanément oublié d’être les V+ qu’ils étaient à leurs début d’enfant à cause de l’entêtement de leurs parents à vouloir leur proposer un système de nourritures de mortels. Et c’est à cause de son insupportable aveuglement de petit tyran beuglant qu’il n’a pas voulu comprendre que du navet, comme de ces deux légumes précités (pomme-de-terre et/ou carottes), comme de la betterave même - ou même de certaine feuilles de poireaux - l’homme ne devait manger que ce que les plantes offrent, c'est-à-dire leur production de feuilles et de fleurs en respectant toujours le lieux central de la quintessence, le lieu d’où proviennent les sèves, les racines, comme on mange par exemple le cresson, que l’on coupe sans faire mal précisément aux racines qui repoussent et redonnent quelque temps après de nouvelles pousses, ces bulbes et ces racines de ces êtres qui nous offrent, en échange de leur droit à l’existence protégé par nous un peu de (comparons-le ici, si vous le permettez, avec nous autres individus, en nous prenant ici pour une simple plante) leurs cheveux, de leurs feuilles et c’est de ces cheveux, de ces feuilles, de ces importantes productions végétales, fanes ou autres feuilles continuent et toujours renouvelées que nous avons à tirer de ces plantes « racines bulbes » notre énergie pour notre alimentation, par conséquent c’est ici aussi, les véritables raisons qui poussent un individu à devenir V+ ce que ce sombre crétin dont nous parlions plus haut n’a jamais même envisagé dans son travestissement de loup jouant les agneaux ! Je veux dire que de même que certains hindous font le sacrifice de leurs cheveux qui  finiront un jour dans les perruques que portent certaines ménagères occidentales, les plantes sont prêtes à sacrifier quelques uns de leurs cheveux, de leur feuilles contre amour et protection, pour qu’enfin on cesse de les maltraiter et pour qu’enfin en comprenne en Occident leurs raison d’être, c'est-à-dire d’être sur terre pour assister l’être humain dans son développement spirituel et social, pour lui ouvrir le chemin d’un possible Paradis où le respect du vivant sous toutes ses formes en est toujours la principale clé. Il appartient donc à notre génération et aux suivantes abusées que nous avons été par un héritage complexe de resacraliser la vie dans ces temps de paix en (h)Europe car nous avons remarqué après enquête que souvent le simple végétarien (non le V+), en général ne connaît souvent même pas les raisons fondamentalement éthiques et morales qui sous-tendent leur démarches et leur motivation à devenir végétarien ou alors s’ils le savent, ils ne peuvent être de simples végétariens que de façon transitoire sur la voie de devenir logiquement un jour des V+ [36] ce qu’ils étaient tous au départ, à leur naissance, car si nous pouvons être V+ aujourd’hui en ce monde ou même seulement végétariens c’est que c’est la bonté et la bonne volonté qui à elles seules nous poussent à le devenir, bonté que nous retrouvons naturellement chez les enfants, mais cette bonté chez eux n’est jamais stupide comme celle des végétaliens qui, il nous semble nous espérons peut-être à tort, n’ont pas choisi de refuser la cruauté qu’imposent les repas de carnivores au profit des leurs sans produits animaux d’aucune sorte pour ce motif extrêmement sain de la nécessaire bonté[37] mais pour d’obscurs motifs que nous n’avons jamais réussis à comprendre car ils étaient dépourvus de logique essentielle et ne tenaient pas debout, c'est-à-dire dépourvus d’éthique avant tout, ce que par contre nos arguments en faveur du développement du pain de châtaigne sont, obéissant à une méthode de pensée qui est profondément honnête et qui par conséquent pousse l’individu à aller jusqu’au bout de cette honnêteté en proposant évidemment la solution V+ et non la solution végétalienne comme la seule solution finale [38] ou nouvelle solution de départ alimentaire pour nourrir les générations à venir, une humanité qui sera enfin renouvelée dans le sens de l’existence réelle du cœur et peut-être du sacré cœur dans l’ensemble de nos actes à commencer par ceux de notre nourriture. Donc cette solution alimentaire que nous proposons c’est en quelque sorte le triomphe de la Bonté sur Terre : c’est parce qu’il est possible d’imaginer un jour un monde où l’on respectera les plantes de façon aussi absolue que nous respectons aujourd’hui nous même les animaux, en étant convaincu que nous sommes arrivé en ce début du XXIème siècle au temps de la seconde partie du repas de la fête dont nous parlions plus haut, car nous ferions ici enfin preuve d’un peu d’intelligence, en mangeant enfin ce qui ne nuit pas aux animaux et aux plantes elles-mêmes, ces sources de nourritures qu’elles sont, et pour cela en prenant exemple et en observant l’alimentation ou la façon de se nourrir de nos cousins de toujours les singes (par exemple les gibbons, les babouins) ou les grands-singes (les orang-outans, les chimpanzé, les gorilles, les gorilles des montagnes, les bonobos ou même les grand polatouche (dont nous venons d’appendre qu’il se nourrissent de sève d’érable) ou même nos cousins les lémuriens (makis ou maki macaque) qui depuis des temps immémoriaux nous montrent ce qu’il faut manger ou ne pas manger dans la nature ! Nous le répétons ici, le monde ressemble à la jungle où seuls les indigènes intelligents et capables d’observer la Nature (c'est-à-dire de la lire, de la comprendre mais aussi de la servir) en la respectant enfin, sauront enfin ce qu’il faut véritablement manger, les autres continuerons à se conduiront en cuistres, en véritables attardés mentaux[39], en mauvais esprits primitifs, en absurdes individus, qui sait mêmes en criminels : ils iront même à la chasse : ce seront des bouchers, des pêcheurs, des méchants, les mauvais calculateurs, les spéculateurs sans éthiques, ce sont aussi les bûcherons qui déracinent les arbres - sans penser qu’on peut ne couper que quelques branches seules d’un grand arbre, celles du bas par exemple, les plus longues et s’en servir, et en préservant ainsi l’individu car ces hommes ignorent sans doute la maxime de l’Immense Abel Gance qui disait en parlant de ses montages cinématographique de ses films qu’il n’hésitait pas à couper les branches les plus belles pour que l’arbre monte plus haut vers le ciel  (dans son libre Prisme [40] phrase qu’il a peut-être à écrite en pensant à son Napoléon de 1927), ces sortes de cheveux, cette végétation que les arbres offrent et que nous pouvons couper régulièrement avec l’aide de nacelles et d’instruments conçus spécialement pour cela qui existent et qui sont utilisés couremment, notemment au jardin du Luxembourg à Paris, sans que l’on soit jamais obligé à toucher au lieu central d’où émane la quintessence et la vigueur de cet être-arbre -  de  ceux qui persistent à croire pouvoir rester à des époques révolues plutôt que de vivre à notre époque où toutes les alternatives existent heureusement à la poursuite de cette cruauté permanente et dégoûtante ou à ces déforestation d’un autre temps. - Fin de la nécessaire parenthèse pour la suite, sur cette réflexion à propos du repas de fête) – et c’est justement à cause de cette parenthèse, que la comparaison entre le « bon » pain issu des céréales et le « bon » goût d’une viande de gigot qu’il faut se méfier ontologiquement du qualificatif « bon » employé à toutes les sauces même au plus mauvaises donc à tort et en travers[41].

 

Dans le contexte que nous contestons, le mot « bon » est donc improprement employé et dénature, comme nous l’avons dit, le lien de vérité éthique intrinsèquement et ontologiquement lié depuis toujours à la nature même de cet adjectif, un lien de sens subordonné à l’Éthique et qui ne peut exister qu’une fois l’éthique satisfaite, donc par rapport au juste, mais à un juste Universel, par conséquent toute personne disant que son assiette de poisson ou de viande ou de charcuterie est « bonne » ou que son pain (issue des céréales) est « bon », même si elle croit sincèrement dire la vérité et que cela semble avoir effectivement « bon » goût et être même véritablement « bon » au palais se mentira à elle-même ontologiquement dupée qu’elle a été n’ayant écouté que ses désirs ou injonction de ses propres sens ayant envi d’être satisfait et cela au mépris et en restant sourd des injonctions de sa conscience seule habilitée à déterminer ce que peut être le « bon » en Vérité Absolue et Ultime qui ne peut être qu’Universelle grâce à l’existence du cœur qui influe sur les jugements de cette conscience pour déterminer le « bien » (ici le véritable) en cause mais au nom de tous les êtres vivants présents et à venir dans le contexte de l’époque où la question s’est posée, et cela peut se résumer aussi dans une autre notion capitale : le Saint-Esprit à l’œuvre!

 

Par conséquent plutôt que croire que ces affirmations là[42] sont d’honteux mensonges déshonorants à jamais le locuteur qui les profère (qui vient souvent même, au pire, ingénument de les dire, abusé qu’il a été par sa confiance qui l’a quelque fois incité à déléguer son choix de nourriture [43], ou par sa gourmandise ou même par sa paresse intellectuelle, sourd qu’il a voulu se rendre à l’existence de sa propre conscience), il vaut donc mieux penser alors que celui-ci exprime ce qu’on appelle justement depuis longtemps (surtout chez les bouddhistes) une « vérité relative » liée qu’elle peut être souvent à cette première tromperie en amont (ou conviction faussée et forcée). Il s’agit donc de ce conditionnement souvent devenu inconscient du locuteur qui a été lui-même la victime de cette ‘vérité relative’ dont il est souvent l’héritier en employant ce qualificatif de « bon » de façon machinale, irréfléchie, car si cette personne affirme honnêtement qu’une chose est « bonne » à manger, nous sommes aussi persuadés qu’elle le croit sincèrement et véritablement et que nous devons alors faire « comme si » ce qu’elle nous dit était vrai, mais nous conseillons ici de faire alors extrêmement et particulièrement attention de ne pas tomber par amitié ou même amour dans la croyance de l’autre qui peut devenir un piège pour nous, c'est-à-dire en restant avant tout vigilant à sauvegarder notre position première (à ce sujet) consciencieuse qui diffère ici sensiblement sur ce qui est en cause [44] car nous savons que cette personne est souvent la victime de ce faux départ dans la vie que nous avons constaté pratiquement général en Occident sur ce point élémentaire de l’alimentation, de ce départ perverti, lié qu’il est à une infinité de préjugés, d’héritages incontestés mal assimilés et/ou non remis en question, bref au mieux que ces affirmations proviennent d’une naïve confiance trop aveugle dans un entourage tributaire de postulats erronés de départs qui ont été assimilés par elle sans faire l’usage de l’esprit critique dont elle dispose et en renonçant à sa vigilance, à tort donc, ou même au pire assimilés de force [45] comme dans le cas de parents qui priveront un enfant de quelque chose qu’ils savent qu’il aime s’il refuse de manger son poisson ou sa viande[46], ou comme lorsqu’on doit apprendre par exemple par cœur un texte sans que l’âme toute entière adhère à chaque concept de ce texte et en accepte le sens[47]. En effet, à cause de cela[48], les fondements même de cette personne sont déficients, risquent un jour l’écroulement car elle a construit sa personnalité autour de ces fausses idées de départ [49] imposées sans son consentement véritable et elle va renoncer à être une partie d’elle-même. Donc elle renoncera à « persister dans son être véritable » au sens de Spinoza dans ce qui la faisait légèrement être différente des autres mais aussi complémentaire de ceux-ci au profit de l’adoption d’un masque, le masque du commun, elle ne pensera plus par elle-même mais par rapport à la pensée ambiante, celle des autres, à des schémas imposés de l’extérieur, des préjugés, elle refusera de combattre pour une vérité qui serait conduite par les injonctions de sa propre conscience, en refusant d’être à l’écoute de celle-ci – castrée pourrait-on dire ici en employant des termes liés à la psychanalyse qu’elle a été également en devenant l’esclave ou la complice maintenant tacite[50] de ceux qui sont dans l’erreur[51] et qui persistent dans l’injustice. Il s’en suit alors chez cette personne des troubles des comportements, maladifs peut-on dire, des troubles de la personnalité, liés qu’ils sont à l’existence de ces préjugés, de ces systèmes de croyances ou de pensées préétablis (et pour ainsi dire figés) pour lesquelles cette personne sera même « mordicus »[52] prête à se battre, en définitive pour des croyances qui en fait n’ont jamais été vraiment les siennes au départ, peut-être même contraire à des premiers mouvements de son âme, étant elle-même tombée dans le piège qui consiste à les avoir fait sienne[53] en les subissant comme un joug, limitées que sont ces croyances à l’existence de mensonges aussi illusoires (et fascinants) que peuvent être les mots ou groupe de sons qui ont pu avoir une emprise sur elle. Elle a renoncé et ne peut hélas plus les remettre en cause[54] prisonnière de ces croyances auxquels elle va s’identifier totalement, abusée par la raison d’être du langage qui, bien qu’il doive ne jamais être utilisé de façon tyrannique (car la vérité est souvent très complexe et nécessite de nombreuses parenthèses et de nombreux paramètres pour être dite le plus complètement possible sous toute ses facettes et pour qu’on puisse avoir une idée claire de celle-ci pour pouvoir être défendue sur tous les plans le cas échéant [55]) tyrannise alors  cette personne mais en lui laissant malgré tout toujours le choix d’exercer son libre arbitre, c'est-à-dire une possible contestation, des possibles amendements, un possible dialogue, une possible remise en question, au pire même de faire l’avocat du diable pour la contester. Or ce qui est ici paradoxal c’est que enfermée dans un système de pensée erroné au départ cette personne risque de rendre « diabolique » - et de façon sincère en plus - la pensée de Dieu lui-même ou de ses avocats, la prenant et la comprenant alors de travers, car sa position de départ est fausse mais elle s’est refusé de l’admettre. C’est pourquoi certaine personne se mettent à croire et à défendre des menteurs, aliénant leur personnes jusqu’à la mort ou à devenir au pire des terroristes alors qu’elles n’ont fait en réalité qu’une seule erreur au départ, celle de croire naïvement (au mauvais sens de ce terme), de façon servile à des mots employés mensongèrement par des personnes qui n’ont pas eu conscience de faire fausse route. C’est ainsi que les rôles sont alors inversés et que Satan devient Dieu pour ces personnes. C’est ici que nous pensons que le langage est à la source des malentendus entre les hommes et qu’il ne devrait par conséquent jamais conduire qui que ce soit à se battre physiquement pour défendre une pensée ou une idée et que cela justifie ici que la guerre elle-même soit mise hors la loi des êtres humain car d’une part une idée, des phrases, un programme ne peuvent jamais être figés éternellement car le temps modifie à chaque seconde la raison humaine et la réalité. Prendre des armes pour faire admettre des idées, c’est être un terroriste ou un dictateur en puissance, Ce ne sont jamais que des idées. D’autre part parce que l’esprit saint et la lumière ne devraient jamais avoir à s’exprimer par la force des armes qui peuvent se rendre responsable d’endommager des corps [56] à moins qu’ils n’est à se défendre précisément de mensonges qui, autrement qu’en simples mots (auxquels la raison et à la vigilance empêchent de croire) cherchent à agresser et à faire du mal au corps et à l’âme par des actes révoltants, comme ceux qui ont eu cours pendant la seconde guerre mondiale en Allemagne ou ailleurs où même comme ceux en Irak récemment où il a fallu que toutes les forces du côté de la lumière conjuguent leurs efforts pour stopper des infections, d’une part l’infection des doctrines nazies où même dans le cas de l’Irak d’un régime s’étant rendu coupable, à notre époque où un État peut et doit réprimer des révoltes injustifiées de concitoyens par des moyens humains[57] plutôt que d’utiliser des armes mortelles et radicales et proscrites dans les conventions internationales: les armes chimiques sur des personnes différentes, ayant d’autres points de vue, comme dans le cadre des kurdes, différents seulement de culture et de langue des irakiens et cherchant légitimement peut-être même à vivre et à se faire entendre comme une minorité, qui, par conséquent avaient au moins le droit de s’exprimer, d’être entendue, de contester par des revendications, comme des êtres humains dignes d’écoute et ayant ontologiquement le droit d’avoir accès aux mêmes droits fondamentaux de chaque être humain sur terre. Si même les kurdes avaient tort, l’erreur étant humaine elle est un possible passage personnel ou collectif pour découvrir la vérité de comportement[58] si même ils se sont comportés de façon insultantes on a toujours les moyens du côté du pouvoir de choisir de repousser des manifestations hostiles et violentes avec des moyens véritablement humains puisqu’on dispose de la supériorité du nombre et de moyens comme les canons à eaux. On peut aussi faire la sourde oreille ou avec patience le dos rond, en rentrant éventuellement dans sa carapace comme fait la tortue pendant un orage (mais c’est ici un autre sujet). Éventuellement on peut aussi décider ce qui est la plus noble des attitudes de recevoir les coups et de ne pas les rendre, puisque l’armée est faites pour la défense de l’État, que des personnes sont payées pour cela, pour recevoir les coups et ne pas les rendre, ne pas répondre aux provocation, car un État qui se respecte ne doit pas offenser ces concitoyens par des mesures fascistes ou communistes pour ne pas parler des innombrables partis qui se sont rendus coupables d’utiliser ces méthodes inhumaines pour gouverner. Un bon gouvernement ne gouverne jamais par la terreur. Les responsables de cet état patienteront jusqu’à ce que les agresseurs comprennent qu’il faut alors utiliser une autre méthode pour tenter d’exprimer leurs revendications et les rendre acceptables en prenant en considérations toutes les conséquences de leur revendications. La méthode est celle du dialogue qui peut-être écrit, de la concertation et ainsi en se donnant le temps de négocier honnêtement des deux côtés proscrire à jamais des résolutions belliqueuses, insultantes pour la condition humaine vis-à-vis d’elle-même qui se doit d’être avant tout fraternelle. Évidemment nous envisageons ici ces échanges avec ceux qui ne cherchent pas à tromper l’Etat dans son ontologique droit historique à l’existence car avec lui la providence existe aussi et peut offrir aux plus faibles, aux plus nécessiteux les moyens de survivre[59], c’est ici l’une des raisons d’être véritable de l’Etat[60]. Nous évoquions ici cette incapacité dont ont fait preuve certains à ne pas savoir aimer le monde ou l’Univers malgré les immenses et importants progrès millénaires de la civilisation toute entière qui offrait aux hommes de ces époques là mal-aimées par ceux-là, à des années lumières différentes de la nôtre, des possibilités des millions de fois plus extraordinaires et beaucoup plus confortable que les précédentes. En effet nous pouvons constater que cela se reproduit pratiquement depuis le début de l’aventure humaine (homme des cavernes jusqu’à nos jours), il s’agit d’une constante à peu près continuelle du puisque générations après générations, celles-ci relèvent régulièrement les importantes avancées, techniques ou autres par rapport à la précédente génération et cela notemment grâce aux révolutions industrielles et technologiques du XIXème siècle, malgré tous les freins existants vis-à-vis de ces améliorations.

Ce qui s’est passé avant la guerre de 39-45 est donc absolument inconcevable car jamais au cours des siècles précédents la haine de la vie n’avait été aussi ignoblement proférée alors que l’époque  avait vu l’automobile, le téléphone, la radio, la photographie, le cinéma, qui était en train de trouver le son et même les couleurs, ce dont aucune époque précédente n’avait pu bénéficier ! Ces révoltés et ces menteurs étaient donc des gens gâtés, incapables de s’émerveiller des prouesses de leur époque, incapables de reconnaissance vis à vis des efforts des générations passées qui avaient offert tant de bienfaits ! C’est pourquoi nous appelons ici à la vigilance éternelle car à notre époque infiniment plus lumineuse encore où la technologie et la communication ont fait des progrès encore plus considérables, télévision en couleurs à écrans plats, téléphone sans fils, portables, enfin à l’époque d’Internet et des ordinateurs qui nous ont encore plus libérés de nombreuses tâches très ardues, se serait une absurdité totale ontologique de surcroît que cette infection puisse seulement une seule fraction de seconde se réveiller même très localement ! Il faut pour éviter cela que tous le monde comprenne enfin partout que chaque enfant qui naît n’est pas définissable en soi au sens d’une finitude ou même d’un simple nom et prénom mais qu’il est virtuellement à la fois juif, chrétiens, musulman, bouddhique, androgyne, francs-maçons, etc… mais pas seulement un ou plusieurs mots car si chacun de nous est différent il est complémentaire et n’est pas réductible à l’existence d’un seul mot. C’est pourquoi les personnes qui qualifient une autre personne d’un mot, ne serait-ce que d’une louange ou d’une critique se trompent tout autant que celles qui cherchent à les réduire dans un sens comme dans un autre. La nature humaine est d’être virtuellement de nombreuses choses à la fois y compris d’être un résultat et chacun de nous est en relation possible avec chaque chose de chaque endroit dans le monde et des univers, (y compris à venir) puisque pour revenir ne serait-ce qu’à notre terre, de ces régions du monde nous recevons de nombreux produits par le commerce, c'est-à-dire des sommes d’efforts réalisés par des cousins lointains qui sont autant nos serviteurs que nous sommes les leurs[61] parlant d’autres langues que les nôtres complémentaires des nôtres, richesses collectives qu’elles sont toujours de l’humanité en général. Enfin il serait bon de reconnaître et de faire savoir génération après génération que nous sommes tous aussi des centaines ou des milliers de choses possibles[62] qui certes ne peuvent voir le jour que si on nous y encourage et que l’on ne cherche pas à nous limiter à une seule activité possible. « L’étiquette comme éthique »[63] est une fausse éthique d’existence. On ne peut honnêtement persister à croire que les êtres et les choses peuvent être « immatriculés » (signifiés) dans l’existence par de simples mots qui les résume ou au mieux dans des images qui les désigne. Il est nécessaire toujours d’avoir à l’esprit que ces mots résumant des significations, des sens ne sont qu’un temps seulement figés dans cette source de fascination qu’ils exerceront sur nous. Il s’agit d’un sens possible de ce mot-code s’exprimant par un groupe de sons et ces sons et ce sens sont en fait une illusion de la pensée déterminée à croire en l’existence d’un possible concept pour traduire la réalité de celle-ci en mots. Cela a pour objectif dans l’instant au mieux de nous ouvrir l’esprit au pire de nous rendre les esclaves de ses mots et de ces sons si nous nous y arrêtons ou si nous n’avons pas toujours à l’esprit qu’il existe une distance de l’ordre de la critique constructive et de la vigilance avec eux qui nous permettra d’éprouver le besoin de les remettre en cause, de les ruminer en les digérant si possible, avec toujours présent à l’esprit en nous l’optique qu’ils peuvent nous aider à poursuivre la recherche de la Vérité Absolue Ultime et Universelle qui se traduira toujours en un immense ensemble de mots ouverts, de mots fleurs, de mots s’épanouissants infiniment dans de possibles images et dans l’élaboration de films ou œuvres d’arts diverses, c'est-à-dire au moins de mots ouverts comme des diamants transparents, de mots aux multiples facettes au service de l’imagination un peu à la façon de ce que permet aujourd’hui Internet où l’on va demander de chercher un mot et obtenir son occurrence dans des milliers de sites différents où le moteur de recherche en aura retrouvé la présence[64], nous ouvrant alors toujours de nouvelles perspectives. Par conséquent il faut aussi peut-être se méfier de ce texte que nous écrivons ici même, ne pas le prendre automatiquement pour cette vérité que nous cherchons à servir puisque nous sommes conscients d’être victime de l’auto-illusion, de l’auto persuasion qu’il peut exister un sens possible véritable aux mots, et que cela est déterminé par l’existence même des mots et de la logique qu’ils entretiennent entre eux au sein de la pensée, même si cette démarche dont nous sommes convaincus de l’utilité publique fige notre rapport à l’alimentation dans le contexte actuel où les temps ont changés sur toutes les latitudes.

 

En employant ci-dessus le mot de « mordicus » nous ne souhaitons pas que notre texte provoque des ‘morsures’ entre les êtres, nous ne souhaitons pas que cette façon de concevoir l’existence devienne une religion car nous avons présent à l’esprit que celles-ci se sont rendue coupables chez des individus s’en étant prévalu à tort, de « morsures », d’exclusion, ou même pire de meurtre, car ce sont les croyances utilisées de façons erronées qui poussent, malgré l’absence évidente de fondements intrinsèques ontologiques et véritablement crédibles les personnes qui y adhèrent à commettre l’irréparable dans des actes inhumains contraires mêmes aux idéaux qu’ils cherchent à défendre et qui ne peuvent être défendu que de façon non-violente. Il s’agit de personnes aveuglées par leur ignorance et enfermées dans des systèmes de pensées qui au lieu de relier les hommes entre eux malgré des différences toujours enrichissantes[65], au lieu de les libérer et de les ouvrir à un monde merveilleux en permanence les emprisonne, les domine et les rende esclaves pour de soi-disantes « bonnes » raisons qui vont s’avérer liberticides, c'est-à-dire qui empêcheront chacun de trouver par soi-même sa propre voie librement avec évidemment le droit de se perdre, car il s’agit souvent et toujours de personnes ayant oublié qu’il pouvait exister en elles un possible rapport avec l’éminemment transcendantal, avec la Vérité et qui ont choisies[66] de se figer elles-mêmes pour un temps souvent très/trop long, sclérosant qui s’enracine dans l’absurde permanence à ces croyances toutes faites, prétendues immuables, et dont l’adhésion n’a pas été spontanée c'est-à-dire étant le résultat  de ce cheminement personnel individuel qui a salutairement le droit de remettre en question l’idée même d’une existence à jamais « comme ceci » ou « comme cela » . Ce personnage, souvent très seul, semble à jamais, figé, comme possédé par des croyances dans l’éventuelles existences d’un ou plusieurs mots et de certaines idées qu’il croit vraies qui sont alors aussi graves que des mensonges, comme par exemple la croyance qu’il faut avoir certaines attitudes en société : ce sera une personne qui ne peut ou ne veut évoluer que fort difficilement et encore souvent pas dans le véritable « bon » sens, si ce n’est grâce à l’existence de traumatismes qui remettent tout leur monde construit depuis le début faussement, funestement, en question.Un personnage (celui qu’elles ont créé d’elles-mêmes) qu’elles chercheront, nous l’avons dit, même à défendre violemment  d’hypothétiques « invasions étrangères » comme si le « mal » n’était pas en elle mais ne pouvait venir que de l’extérieur, de personnes différentes qui assurément ne cherchent pas véritablement à vous rendre la vie meilleure ou même à vous « guérir » mais seulement à profiter de votre crédulité[67] même si ces dernières sont la Vérité elle-même comme nous le prétendons ici pour notre texte. En d’autres termes le risque pour ces personnes est de prendre la Vérité pour le mensonge tout simplement parce qu’elles n’ont pas conscience d’avoir pris depuis toujours le mensonge pour la Vérité. Évidemment dans ces cas-là ces personnes peuvent même être dangereuses pour les autres comme pour elles-mêmes car elles peuvent même, au pire, se croire persécutées par ceux et celles qui ne veulent au contraire que leur bonheur c'est-à-dire les mener vers plus de lumière (c’est ce à quoi on assiste chez certains « déments » comme Saddam Hussein qui croient même qu’il peut y avoir une organisation qu’il qualifie  - et c’est un comble après les enseignements qu’il aurait dû tirer de 39-45 - de « juive internationale » dont ils se croient les instruments à la fois persécuteurs et qui enfin disent-ils les persécute alors qu’ils se sont simplement rendus coupables eux-mêmes de maltraitance et de mauvaise gouvernance ! En réalité, il ne peut en fait exister qu’une communauté de personnes recherchant honnêtement la meilleure des vérités possible pour tous dans un contexte donné qui peu petit à petit s’élargir comme des nouveautés se sont peu à peu imposer à cause de leur utilité. La Vérité étant à la fois pour et contre. Il s’agit donc ici de personnes abusées qui croient qu’en associant peu de mots on peut avec eux expliquer les causes de leur détresse ou de leurs différences de fortune sociale. Au lieu de s’en prendre à elles-mêmes, elles cherchent à faire du mal à d’autres êtres en les rendant responsables alors que ceux-ci n’y sont pour rien ou même que peut-être c’est grâce à ces personnes qu’elles vivent malgré tout avec le peu de moyens dont elles disposent – c’est ici peut-être une raison semblable qui a poussé certains révolutionnaires à se révolter contre des systèmes, accusant le système d’être responsable de leur misère ou même au pire qu’un seul mot (monarchie) soit responsable de leur sort, ayant fait du mal à leur peuple alors qu’intrinsèquement un mot ou un qualificatif limite, résume et par là même exprime plus ou moins bien la situation, parfois même la travesti ou au pire est inexacte à moins qu’il ne soit sciemment employé avec une démonstration toujours très contestable, ce qui n’est donné qu’aux esprits lumineux honnêtes et précis – nous pensons ici au cas de certains palestiniens extrémistes par exemple, ou dans le cas de certains irakiens qui ne veulent pas comprendre que c’est une chance pour leur pays d’être enfin débarrassé d’un tyran sanguinaire, ce dût être la même chose lorsque fin 1945 on liquida à jamais le nazisme, ces personnes qui croient que leur pays puisse être une aubaine alors qu’ils sont en fait un poids, un frein pour toute l’humanité à cause du fait qu’ils ont crus les mensonges de mauvais chefs, c'est-à-dire de personnes les ayant trompé, aveuglés en s’appuyant sur leur ignorance ou même au pire, comme dans le cas des talibans en les contraignant à demeurer dans l’ignorance des choses du monde (allant jusqu’à interdire les médias, la musique, la danse) et en les forçant à commettre des actes contre nature, c'est-à-dire contre le respect que l’on doit naturellement aux autres différents de nous et c’est à cause de cette ignorance ou cette servilité trop confiante envers ceux qui ont les apparences de détenir le pouvoir mais qui le détienne faussement que les fausses idées cheminent et qu’ils y a des inconscients suffisamment crétins pour pouvoir se donner à eux-mêmes la mort en faisant du mal autour d’eux, car ils ont été le jouet de ceux qui ne les aime pas qui veulent se servir et profiter d’eux : il s’agit des « ogres », des requins, ou des crocodiles mais d’une tout autre nature, car ce ceux qui n’osent pas faire la besogne eux-mêmes et qui se servent de sbires dépourvus de scrupules et qui vendent leur âme contre de l’argent pour tirer avantage de leurs méfaits c'est-à-dire faire peser des chantages, c'est-à-dire se poser en antagonistes, méprisant qu’ils sont de ceux à qui ils doivent tout, plus capables de sentiments humains dignes de ce mot, c’est à dire tout ceux qui fonctionnent avec l’idée qu’ils peuvent se servir d’un bouc émissaire, tout ceux qui parce qu’ils se sont identifiés aux prédateurs[68] se sont d’eux-mêmes ostracisés, mis au ban de la vraie humanité c'est-à-dire de celle qui lutte et refuse l’injustice et qui arrivera un jour, c’est certain, à faire des lions, des tigres et des animaux féroces eux-mêmes les serviteurs des agneaux, non pour les manger mais pour enfin les protéger de façon consciencieuse avec l’aide des progrès techniques de l’humanité ! (ce qui est notre espoir et que nous développons ailleurs plus en détail)

 

Si ces personnes étaient nées ailleurs, c’est bien connu, dans d’autres familles plus instruites, plus « avancées » spirituellement, elles auraient un comportement plus ouvert, capables de comprendre la nécessaire évolution d’un monde ancien sur d’autres bases plus justes plus conformes à la Vérité Absolue Ultime et Universelle qu’elles ont malheureusement ignorée ou même dont elle n’ont pas seulement entendues parlé et qu’elles auraient certainement soif de rechercher et de trouver si ces conditions de départ avaient été différentes de celles dans lesquelles elles ont dû se développer.

 

Les ogres, ou ces autres personnes n’ayant pas eu la chance de s’« élever » spirituellement, semblent hélas pléthore de nos jours, pourtant nous sommes certains qu’aujourd’hui la personne la moins instruite, la plus analphabète qui soit sait beaucoup plus qu’une personne au même degré d’instruction il y a cinquante ou soixante quinze ans, car la grandes majorité d’entre elles ont regardé, écouté la télévision et cette dernière est réalisée par des gens souvent assez instruits et certaines fois, heureusement, très instruits. Elles bénéficient ainsi de savoirs audiovisuels auxquels leur condition de départ ne leur permettait pas d’accéder [69]. On peut donc affirmer sans mentir qu’il y a eu dans l’ensemble, malgré certains programmes de qualité médiocre ou même honteux, une démocratisation du savoir par la télévision et cela constitue une avancée incontestable pour la civilisation tout entière qu’il est souhaitable de reconnaître et de saluer avec reconnaissance, de même qu’aujourd’hui Internet offre un accès aux savoirs sans précédents et de façon complémentaires à ceux dispensés par la télévision.

 

Par ailleurs il se peut que ce que nous disons ici sera peut-être pour certaines personnes digne de contestation, aussi banal pour ces mêmes personnes [70] que d’enfoncer une porte ouverte. Ces personnes qui pourraient être par ignorance et suffisance à « bon » (pour elles seulement) droit hostiles aujourd’hui à ce que nous disons à cause de leur refus de s’avouer à elles-mêmes (de prendre conscience de) leur « faux départ » dans la vie[71] ayant généré de fausses valeurs, seront les mêmes qui un jour refuseront peut-être des améliorations ou des changements dans leur vie quotidienne, sous prétexte de leur attachement à jamais à cette « porte » que nous ouvrons ici dans l’élaboration de ce texte sur cette nécessité de changer notre alimentation. Cette idée que nous développons ici sera évidente un jour bien que cette porte ne sera peut-être plus complètement exactement ouverte dans l’orientation définie ici, à ce moment-là, mettons dans 2000 ans, compte tenu de l’évolution des techniques et des inventions humaines jusqu’à cette époque encore bien lointaine, bien que par ailleurs nous ayons le sentiment ici de n’écrire et de ne servir que précisément et le plus honnêtement du monde la Vérité Absolue Ultime Universelle, c'est-à-dire celle que l’on a le droit de dire ou d’écrire seulement pour le « bien » (ici le véritable bien) de tous les êtres vivants en espérant avoir été « utiles aux sages », donc pour rire ici au nombre Py (je n’ai pas d’alphabet grec, dont à 3,14…. ce chiffre mythique !) et n’avoir pas perdu complètement son temps sur cette planète à des occupations stériles, misérables, ou au pire à des occupations d’« ogres » (d’anthropophages) alors que l’on a eu, par exemple la chance de naître dans une famille ou le spirituel, l’art et surtout le cœur comptait avant tout.  

 

Pourtant dans cette famille par héritage comme dans les familles de la la majorité de nos contemporains nous avons été contraints et forcés à être un consommateur de l’une (de viande et de poisson) comme de l’autre (pains, croissants, pâtes, et pizza, crêpes, dont la farine a une provenance céréalière) et si nous avons arrêté de manger de la viande et du poisson depuis plus de quinze ans (après plus de vingt trois ans de « carnivorisme » ou de pseudo « omnivorisme héréditaire », forcés que nous avions été comme toute une génération à en manger pour « grandir, » nous l’avons été très certainement parce que cela arrangeait aussi économiquement toute la société occidentale de nous l’avoir fait croire, ce qui bien sûr était à tort. Il s’agissait d’une société qui l’avait crue elle-même, abusée elle-même en cherchant à nous le faire croire à notre tour indissolublement et irrémédiablement lié à la qualité de notre condition humaine. Si nos pères ont été omnivores, carnivores c’est précisément pour qu’un jour nous n’ayons plus à l’être. De même que partout heureusement s’est heureusement achevé le temps des anthropophages, pour que nous n’ayons plus à nous couvrir du sang de notre espèce nous pensons qu’il est nécessaire que l’espèce humaine renonce à la viande et au poisson et également à la farine de céréales pour que cette espèce humaine n’ai plus à contrevenir aux impératifs du cœur et de la conscience ; si nous sommes les héritiers de « monstres » sanguinaires ou quelque peu irrespectueux de la nature, tous ne l’étaient pas, et c’est une raison de plus pour que nous cessions de l’être car il vaut mieux ressembler aux monstres les moins inhumains qu’aux plus méchants. Il faut le rappeler ici grâce aux innombrables efforts de ces « monstres », la société occidentale toute entière s’est enfin dotée de toutes les alternatives possibles à cette conduite inhumaine déshonorante, en tout cas en prenant l’exemple des « moins pire », si j’ose dire, des seuls êtres dignes de respect véritable : les moines bouddhistes végétariens grâce auxquels l’exemple d’un autre monde possible, délivré d’une grande partie de la cruauté, nous a été donné et est peut-être à la source des progrès de l’humanité. L’avenir de l’Occident doit être « orienté » en orient, « l’ouest c’est l’Est »[72], un Ouest céleste et c’est sans doute d’ailleurs pour cela qu’on dit « orienter » quelqu’un puisque toutes les voies les plus belles mènent vers l’exemplarité de certains de ces peuples hindous et/ou tibétains qui depuis des siècles ont su tenir « bon » contre tous ceux qui préconisaient une autre éthique, une autre conduite que la leur, plus permissive. Il ont tenu bon pour tous sur le point aussi simple et élémentaire que les justes choix alimentaires. C’est sûr, le cœur de l’homme dans sa manifestation et réalité quotidienne tangible par des actes nobles et charitables c’est là-bas car on y a refusé de tuer des animaux et ce n’est pas par hasard aussi que la forme de l’Inde est précisément celle d’un cœur ! Évidemment dans ce cœur il y a des ventricules qui font aussi passer un sang qui doit se régénérer et s’oxygéner, nous voulons dire par là, qu’en Inde comme dans le cœur humain, mais aussi comme partout ailleurs, tout n’est pas toujours propre, tout n’est pas entièrement et continuellement « bon » (au seul et vrai sens de ce terme qui implique de le penser dans son acception universelle), mais malgré tout c’est le cœur et c’est une idée de cœur qui est à la gloire de l’humanité, avec des moments plus ou moins beaux comme entre chaque battement d’un cœur humain. Nous nous devons par conséquent de constater honnêtement que l’attitude végétarienne indienne est à l’honneur de ce pays mais surtout d’une certaine idée des devoirs de l’Homme, ce qui a impliqué dans la réalité quotidienne au moins le respect des vaches (qui sont encore sacrées là-bas comme elles l’étaient autrefois en Egypte, divinisées qu’elles avaient été dans les temps anciens) qui se concrétise du moins par l’existence d’hôpitaux pour vaches aussi, chargés d’accompagner les mourantes humainement. Si la misère existe en Inde et est parfois même insoutenable, faut-il pour autant préférer notre Occident et le confort dont nous nous prévalons, dénué qu’il est de scrupules ou de sentiments véritablement humains, les occidentaux ayant pour une grande partie d’entre eux ici oubliés l’essentiel ? Et peut-on encore nous considérer nous-mêmes comme des hommes, si une grande partie de ce que nous mangeons (la première partie du repas de fête) est un hymne à la mort, plutôt qu’un hymne à la vie !? En d’autres termes ne vaudrait-il pas mieux se dire que ce prétendu confort alimentaire que nous croyons avoir est celui qu’offre le mensonge (ou du moins cette ‘vérité relative’ dont nous parlions plus haut) et que nous voulons garder l’essentiel : notre âme et notre cœur que de les voir perdus et de les avoir échangés contre des biens alimentaires considérables satisfaisant notre palais et notre estomac, mais à la façon de ceux qui aiment en particulier cette première partie du repas de fêtes ? Ne faudrait-il pas nous dire que toutes façon ces aliments qui nous réjouissent un instant ne font que transiter en nous et se répandre hors de nous et que cet enjeu ne vaut pas la chandelle des meurtres de tous les animaux et des plantes à bulbes et à racines concernés par cela ?! En d’autres termes encore ne serait-il pas possible au point où nous en sommes de faire un compromis avec la Mort et ses serviteurs, avec Satan, qui nous a poussé au cours des siècles à braver les interdits, tout en nous disant qu’aujourd’hui nous avons enfin la possibilité de garder le même confort, la même société hyper technologique et communicative mais en cessant enfin de tuer des êtres vivants qui ont été toujours sacrifiés inutilement depuis des siècles ?! Enfin nous pourrions nous comporter en être humains véritables, enfin nous n’aurions plus à faire vivre des cauchemars à des plantes, à des animaux que nous mettons à mort et à qui nous devons beaucoup ! Ne pourrions nous pas nous dire que les enfants, les petits enfants des bouchers, des pêcheurs, des bûcherons ne seront plus obligés à se conduire de cette façon inhumaine vis-à-vis de ceux qu’ils exploitent ? Car peut-être nous pourrions valoriser les légumes, les fruits, ou en produire suffisamment avec les fromages et les pâtes à base de farine de châtaigne pour ne plus nous conduire de façon irrespectueuse envers des êtres simplement différents de nous que de peu de gènes, cousins que nous sommes tous puisque nous ressemblons un peu aux insectes, un peu aux plantes, un peu aux animaux, et que notre corps, notre cerveau contient leurs images souvent merveilleuses ? Si nous sommes tous des métis à un degré plus ou moins grand, nous nous sommes pour ainsi dire aussi métissés avec les autres espèces en les observant, nos yeux transmettant leurs images à notre mémoire - qui est finalement l’une des seules richesse dont nous disposions. Tous ces auteurs (que sont les animaux ou les plantes) sont par conséquent les auteurs mêmes de leurs images individuelles, comme des figurants que nous admirons à la télévision et au cinéma. Ils ont au moins le droit de vivre aujourd’hui ne serait-ce que parce que nous leur devons ce droit d’auteur !) personnellement nous n’avons pas encore cessé de manger du pain, des pattes, des crêpes ou de la pizza sous prétexte qu’ils ne sont pas encore fait avec les ingrédients les meilleurs, c'est-à-dire les plus éthiques et par conséquent les plus nobles qui soient, comme l’est assurément de tout temps la farine de châtaigne, c'est-à-dire celle qui a permis de faire le « pain du pauvre », ce pain qui ne coûtait pratiquement rien à faire qu’une promenade avec son âne ou sa mule en « montagne douce » (pas très élevée – d’une altitude assez commune) en ramassant les châtaignes sur les terrasses des châtaigneraies et avec lesquelles, après traitement, séchage par le feu, on obtenait de l’excellente farine si nécessaire à l’alimentation de base quotidienne. Par sa simple existence cette farine fait mentir à jamais ce nom commun de « pauvre » qui était associé évidemment à tort au mot « pain » dans cette expression de « pain du pauvre »[73]. Car c’est définir de fort impropre façon ce « pain » qui toute compte fait, par un juste retournement de l’Histoire, en cours en ce moment dans ce texte, est destiné à redevenir l’un des seuls pains admissibles, pour riches comme pour les pauvres, dans la mesure aussi où il est en plus de ses qualités le pain le moins cher possible à produire à cause de son fort rendement[74] le pain le plus démocratique qui soit par excellence[75] le pain du cœur (nous avons déjà dit pourquoi) le pain naturel au sens qu’il est offert par la Nature célébrant la Vie elle-même (et non la mort) donc le pain non entaché de mensonges, à moins que les pains qui le sont aujourd’hui encore, ceux d’origine céréalières, ne soient enfin produits d’une façon plus humaine, plus respectueuses des plantes elles-mêmes, c'est-à-dire de leurs racines, sources de vie, c'est-à-dire non arrachées au sol une fois qu’elles ont offerts leur présents et pouvant de nouveau offrir de nouveaux épis l’année suivante puisque cela est le naturel d’une plante comme le blé ou celle des céréales que de produire cycliquement des graines dans le cycle naturel des saisons[76].

 

Nous sommes donc d’avance curieux du résultat et sûrs que tous ces mets qui n’ont pu autrefois exister qu’en grande partie grâce aux farines provenant des céréales seront délicieux et peut-être, certainement plus délicieux encore, fabriqués qu’ils seront avec la farine de châtaigne d’autant plus qu’il existe une grande quantité d’espèces de châtaigniers différents[77].

C’est donc ici, en attendant les jours meilleurs de l’achèvement de l’universalisation[78], une concession que nous faisons encore (en ce qui concerne notre alimentation) aux pratiques agricoles meurtrières de l’Occident[79]. Les responsables[80] ont préféré, pendant de nombreux siècles, à tort [81] poursuivre par entêtement, esprit grégaire, et stupide esprit de conservation[82] malgré l’introduction en Europe et la reconnaissance avérée par tous les esprits éclairés dignes de ce nom du châtaignier comme « arbre à pain »[83], c'est-à-dire comme la possible viable et souhaitable alternative à la production de farine céréalière issue de la millénaire culture du blé ou de celle des céréales, ce qui a, par conséquent, entraîné la conservation des mœurs cruelles, de temps lointains, vis-à-vis des plantes et peut-être même qu’il s’agit là des mœurs des premiers temps des balbutiements de l’agriculture, en tout cas de mœurs  que l’on peut à bon droit considérées aujourd’hui injustes et iniques envers la plante du blé ou les simples plantes céréalières et que l’ont est en droit de contester - qui nous le rappelons donnent tout d’elles-mêmes et qui après avoir servi de la sorte ne reçoivent en échange qu’injuste déracinement, pire que des insultes, une façon inesthétique, grossière et violente de procéder sans état d’âme envers elles et qui n’ont même pas acquis le droit pourtant légitime de vivre d’une année sur l’autre en échange de ces présents qu’elles nous offre, jusqu’à l’année d’après, si ce n’est que chez les seuls fleuristes et de façon seulement décoratives. En effet ceux-ci vendent quelques épis de blé dans des pots ou des vases comme plantes d’agréments ou pour favoriser symboliquement la Fortune, ce qui est paradoxale car de ces épis on ne fera peut-être jamais du pain, comme si[84], après que des hommes aient travaillés toute une vie, pour éviter d’avoir à les soigner ou de s’en charger à la retraite, la société avait préféré s’en débarrasser, les envoyer simplement « à la casse »[85] sans leur offrir même une retraite décente et bien sûr méritée, auxquels naturellement ces hommes et ces femmes ont bien sûr le droit. Comme si, aussi, autrement, on devait amener automatiquement une bête à l’abattoir sous prétexte qu’elle ne sert plus à tirer la charrue ou qu’elle est seulement blessée[86] ! - J’ai toujours été scandalisé par ceux qui « achèvent bien les chevaux » sous le fallacieux prétexte qu’une patte est cassée ! Cette façon de faire est scandaleuse et révoltante. Quand on prend un cheval à sa charge on doit savoir qu’on s’expose à un risque aussi grave et que par conséquent on aura alors le devoir d’offrir au cheval, ne serait-ce que par amitié pour lui et par affection qu’on lui témoigne, la possibilité de le soigner et cela jusqu’à ce que les hommes aient trouvé une solution pour soigner cette patte cassée. On doit toujours garder espoir que l’animal en question puisse être guéri d’une façon ou d’une autre un jour ou l’autre ou même seulement attendre le temps qu’il faut qu’un miracle se produise car on ignore énormément de ce qui peut se passer dans le vaste monde, comme on ignore tout de l’invisible (c'est-à-dire de cette matière qui nous entoure, qui est à l’écoute de nous et qui peut sans doute beaucoup pour nous si nous lui faisons confiance). Lorsque je vois des médecins ou des vétérinaires ou même de simples hommes confrontés à ce problème dans des films et prôner la mort du cheval qui a la patte cassée, je pense alors avec indignation que ces hommes d’une part ne méritaient pas le cheval qu’ils avaient, d’autre part qu’il s’agit de méchants, et surtout si ce sont des vétérinaires que ce sont des incapables car après tout ce n’est qu’une patte cassée et le cheval a le droit de  sa vie sans pour autant courir ou sans être obligé de trotter. Il semble à cause de ces individus être un être qui n’existe seulement que par rapport à la fonction que des hommes tels qu’eux lui ont attribué. Cette fonction d’un cheval qui doit galoper ou courir est celle du masque, celle qui satisfait le masque, qui croit qu’un cheval ne peut servir qu’à cela et notre génération qui a eu la chance de voir, enfant le merveilleux film Crin blanc se souvient de ce cheval de Camargue exemplaire qui est pour tous autre chose qu’un cheval que l’on monte. Nous voulons dire par là ce que nous développons dans nos réflexions préliminaire à un  film anti-suicide qu’il est inutile d’abattre un cheval qui boîte en utilisant des méthodes euthanasique comme certains cherchent à le faire pour un malade – en fin de vie - car il se peut que des solutions existent avant d’envisager cette extrême solution qui consiste à baisser les bras, à renoncer de les trouver (se reporter pour cela à cet autre synopsis anti-suicide) car il est toujours faux de croire qu’un cheval peut en remplacer un autre comme de croire qu’une femme peut en remplacer une autre et ce n’est en général que contraints et forcés par des êtres inhumains que l’on doit se résoudre de faire semblant de le croire à moins que cet être inhumain ne soit nous-mêmes [87]. L’expression « sans espoir » qui pousse à achever un cheval s’étant cassé une patte est fausse ontologiquement ou employée par des personnes qui renoncent souvent trop vite à trouver un remède, trouver une solution pour guérir le malade, il s’agit d’expression provenant toujours de la bouche d’individus qui ont renoncés à penser que la vie est précieuse et que la vie d’un être différent de nous placé sous notre responsabilité vaut la peine que l’on se batte pour elle. S’ils sont riches (et sans éthique) le risque qu’ils encourent est de croire qu’ils vont pouvoir remplacer cet être par un autre du même type ou de la même espèce, comme on remplace une radio cassée par une chaîne de meilleur qualité ! S’ils sont pauvres croyant ne pas avoir assez d’argent, ils croiront être contraints de sacrifier l’animal car les coûts des opérations qu’on leur proposera seront prohibitifs à leurs yeux. Pourtant les uns comme les autres ne devraient pas se résoudre à cela car il existe toujours des solutions pour éviter qu’un être vivant ne soit condamné à mort par la vie. C’est avec de la bonne volonté qu’on arrive à trouver ces solutions et elles sont pléthores. Il se peut qu’il existe des maisons de repos pour chevaux qui ont la pâte cassée et si elles n’existent pas il faut les créer. C’est au moins ce qu’on lui doit au cheval qu’une maison de repos car sans doute est-on alors un peu responsable de ce qu’il se soit cassé la pâte. Qui en était le cavalier ? C’est au cavalier d’assumer la retraite peut-être même momentanée, on le souhaite, du moins jusqu’à sa guérison, de ce cheval, ou à l’assurance du cheval, si celui-ci a été heureusement assuré par son « propriétaire ». Car il est évident que de choisir la solution radicale n’est pas la « bonne » solution du tout et ne le sera jamais quoi qu’en disent tous les experts et qu’il s’agit de meurtre d’un être en difficulté, la patte cassée et qu’il incombait de tout faire pour sauver cet être en danger de mort – j’ai vu à la télévision un fait tout aussi scandaleux d’un Zoo inondé par une rivière, et un éléphant prisonnier des flots, j’ai été particulièrement outré et scandalisé d’apprendre que le directeur du zoo, n’arrivant pas à trouver les moyens de sortir l’éléphant de la difficulté dans laquelle il était a donné son feu vert pour qu’il soit tué. Cela est inadmissible car d’une part les éléphant aiment l’eau, d’autre part, on pouvait attendre que l’inondation se résorbe pour le sortir de là, c’était une question de jours tout au plus  et la solution qui a été choisie et celle d’un assassin - Il vaut mieux un cheval vivant la pâte cassée, qu’un cheval mort, de plus ce cheval si nous en avons la « propriété » n’est pas à nous au sens que nous avons ce droit de mort sur lui, nous n’avons qu’un devoir c’est de lui permettre de vivre. Nous sommes certains qu’à force de patience une rééducation est possible. Il s’agit ici aussi sur ce point d’une tradition inique qui remonte à des temps où il n’existait pas les matériaux médicaux ou la possibilité d’opérer comme aujourd’hui au presque micron près. Si nous parlons de cela ici c’est à cause de la pièce de théâtre d'Horace Mc Coy qui porte ce titre scandaleux d’« on achève bien les chevaux » dont nous avons pu voir l’affiche ces jours-ci à Paris mise en scène par Robert Hossein. Évidemment il s’agit d’un titre provocateur dont le sujet de la pièce n’a rien avoir avec le sens propre de cette expression. C’est un titre trompeur d’une société sans cœur car à notre époque cela nous donne envie de crier le contraire : « On ne doit plus achever les chevaux » ! (et ceux qui les achèvent ou qui se résolvent à le faire sont des êtres infréquentables). Ils ont perdus du moins une partie du respect qu’il faut accorder à la vie et ils ont renoncés [88] à croire au miracle que ce vivant constitue d’emblé dans sa simplicité même d’exister, sans doute pour de mauvaises raisons, des raisons qui, nous l’avons vu, ci-dessus proviennent du fait qu’elles sont liées à des préjugés, ces faux départ dans la vie, ces refus égoïstes de chercher plus de lumière à l’intérieur d’elles-mêmes, c'est-à-dire plus d’amour à donner et cela se donne toujours en refusant toujours de pratiquer de telles extrémités car on peut donner de cette matière même philosophale que l’on a en soit et qui permet de réaliser des miracles car elle est faite d’une matière comparable à la vraie vie : en soignant même les choses qui sont considérées (apparemment seulement) comme « sans espoir »[89] par tous ceux qui fatigués par la vie ont renoncé au combat de l’existence. Il s’agit le plus souvent d’ailleurs de carnivores ou de végétariens qui passent sans scrupules des pomme de terre[90] à la casserole sans penser qu’il s’agit là d’une sorte de bulbe et que ce bulbe pourrait fleurir (il y a d’ailleurs souvent des pousses qui fleurissent d’elles-mêmes dans les bacs où elles reposent) et offrir dans d’autres conditions un certains nombre de leur feuilles - comme un géranium par exemple qui fleurit ou des cyclamen - mais sûr que l’on est alors que les feuilles et les fleurs produites par ces pommes de terre seront excellentes pour la santé puisqu’elles seront le produit de la tubercule elle-même ayant comme une petite usine miniature produit les ramifications dispensatrices de bienfaits pour l’homme de même par exemple que les fanes de carottes (cette gerbe de cheveux de carottes qui sont excellentes pour la santé sans que l’on est à arracher les carottes). - Comme si l’humain, le végétal et l’animal donc n’étaient pas autre chose que des mécanismes[91] qui n’ont pas le droit d’exister par eux-mêmes ontologiquement  ou des systèmes qui une fois après avoir exprimés leurs jus (comme une grappe de raisin), sans raison valable devaient disparaître, être détruits, sorte de détritus ayant servi à une société de consommation toujours plus avide et toujours moins soucieuse de trouver de justes solutions, sous prétexte de son manque de cœur (nous l’avons vu lié précisément à l’existence et à la nature même des carnivores) ou par exemple encore de la dilution des responsabilités, du fait que chacun préfère faire croire être responsable d’une seule petite chose en particulier, alors qu’en fait nous sommes tous responsables de toutes les parties du tout, y compris de choses qui se passent lointainement (c’est donc par lâcheté, par paresse, par manque d’amour, par abus de confiance, par manque de vigilance que nous nous sommes petit à petit privés de notre désir d’agir et d’avoir une voix qui porte sur cette Terre, déléguant à d’autres que nous cette responsabilité qui incombait au départ à chacun de nous, véritables responsables. Nous en sommes donc pour la grande majorité d’entre nous tous coupables mais évidemment nous avons déjà un argument pour nous défendre à la bouche car nous avons cru à tort que tout était raté d’emblé à notre arrivée, par conséquent nous ne pouvions rien faire, nous avons baissé les bras, or nous savons que ce n’était pas vrai, nous sommes tous arrivés, depuis au moins quelques millénaires dans un monde certes imparfait mais nous ne sommes pas arrivé au temps des cavernes[92] ne serait-ce que parce que nous débutons nos vie respectives dans des voiturettes très confortables qui nous servent de landau[93] pour les sorties, par conséquent nous avons tous la possibilité de parfaire un peu ce vieux monde, même s’il est vraisemblable que nous le quitterons à un degré d’imperfection que nous espérons bien sûr « moins pire » que celui dans lequel nous avons vécu, ne serait-ce que par la multitudes de nouveautés qui années après années inondent le marché dont certaines nous facilitent grandement l’existence, comme l’invention des ordinateurs et des logiciels de traitements de textes par exemple) ! - Nous pouvons par conséquent affirmer  que cette agriculture là a déshumanisé l’homme, le privant de ce qui fait depuis toujours l’essentiel chez lui et qui est la principale qualité de l’humain : son âme, ou même de la simple possibilité de réacquérir celle qu’il a perdu, c'est-à-dire de renouer les fils d’un dialogue qui semble de toute évidence interrompu depuis longtemps avec sa très juste conscience enfantine ‘exhumable’ des décombres d’une adolescence ou d’un âge adulte aux fausses constructions mentales souvent même véhiculées par certaines émissions de télévision aux propagandes mensongères (sous toutes les formes), c'est-à-dire ce besoin de nécessaire rapport à l’enfance dans ce qu’elle a de plus beaux, de plus juste et de plus pur[94], c'est-à-dire la possibilité que l’humain a d’observer le vivant non pour le détruire mais pour le servir et le protéger, car le vivant n’est jamais seulement un simple processus mécanique ou biologique à l’œuvre étiquetable dont on peut se passer en le considérant de la façon misérable décrite ci-dessus (« tu m’as servi…donc…..out  », ou les « caput » annihilant des allemands de 1925 à 45 !), comme un détritus, mais il est également une infinité d’autres choses et de paramètres beaucoup plus complexes et infiniment longs à décrire – ce qui n’est pas le propos ici - que ces simples et inhumaines considérations de « bas étages » dévalorisant la Vie elle-même – mais comme nous habitons nous-mêmes un rez-de-chaussée nous nous apercevons que ce que nous venons de dire en employant une nouvelle fois dans ce texte l’expression de « bas étages » est donc en contradiction avec notre propre situation géographique immobilière ! Il se pourrait ici que nous soyons pas conséquent une exception à la règle ou que ce que nous disons plus haut, qualifié par nous de « bas étages » soit en fait ici improprement employé car cette expression dénote de notre part, en tout cas, non seulement la contradiction que nous venons d’indiquer mais nous le pensons soudain une sorte de snobisme. Comme s’il existait une quelconque qualité et/ou qualification qui permette pour nous, à notre insu même, de privilégier certains êtres en leur permettant d’habiter aux « étages » ou même, si nous osons dire, aux hauts étages[95], et cela dit ou pensé par rapport aux dits « bas étages ». Nous le disons ici, nous sommes obligés de le reconnaître honnêtement, nous émettons, nous écrivons ce texte d’un rez-de-chaussée parfois même bruyant, donc d’un « bas étages » et c’est nous qui de ce « bas étage » disons exactement le contraire de ce que sont censés dire ou penser d’habitude les dits « bas étages » ! Permettez-nous ici par conséquent de formuler le vœu que parce que cette réflexion sur l’«arbre à pain» a été justement émise de ce rez-de-chaussée, de la part donc d’un dit « bas étage », (c'est-à-dire par nous), elle atteigne un jour, par conséquent, tous les dits « bas étages », expression employée à tort avec injuste mépris de notre part[96]. Nous devons reconnaître qu’en employant cette expression de « bas étage  nous nous méprisions par conséquent nous-même[s] un peu à ces moment là en croyant qu’elle désignait exclusivement des personnes « misérables » (au sens hugolien du terme) dans leur âme qui peuvent avoir cette malheureuse considération utilitariste des êtres humains mais aussi des êtres vivants (animaux ou végétaux), mais nous l’avons employé avec malgré tout une certaine duplicité puisque nous ne pouvions ignorer ou oublier à ce moment-là que nous étions précisément un « bas étage » nous-mêmes, et en oubliant aussi, par conséquent à ces instants que le Christ lui-même, en choisissant de venir au monde dans une crèche avait choisi d’emblé la situation d’un « bas étage », puisqu’on peut par extension évidemment considérer celle-ci, la crèche, comme l’illustration parfaite d’un « bas étage », d’une sorte de caverne [97] et nous estimions par conséquent alors qu’il s’agissait d’une analyse que ne pourraient effectuer que des personnes vivants « aux étages supérieurs ». Nous avons employés cette expression de « bas étage » naturellement parce qu’elle est une formule, un acquis de langage inconscient et à la longue spontané dans notre façon de nous exprimer. Par conséquent au moment de l’employer, nous étions nous-même la marionnette d’un préjugé de langage ! Donc pour revenir à notre sujet et sans nous prendre pour qui nous ne sommes pas (ne logeant plus aux hauts étage) et sans vouloir dévaloriser qui que ce soit et surtout pas les « bas étage » (ce qui serait le comble, puisque nous y sommes), nous espérons du moins que ces réflexions sur la nécessité de changer dans nos coutumes notre façon de penser des clichés de langage (comme notre alimentation) aussi stupides que peuvent être des préjugés liés à notre condition d’habitation aux étages inférieurs ou supérieurs, mais peut-être aussi en banlieue, au centre ou dans tel ou tel arrondissement ou même dans telle ou telle région, village, capitale, ville, etc…, soient à l’ordre du jour, dans la mesure où il nous semble que nous devrons aussi changer notre façon même d’envisager jusqu’à notre pain quotidien par la nécessité et l’utilité de manger enfin le pain issu de l’«arbre à pain », le pain provenant de la farine de châtaigne pour avoir enfin une attitude saine et juste en appréhendant la vie enfin vraiment du « bon » côté, surtout  enfin de la « bonne » manière. Nous espérons aussi que ces idées seront un jour partagées et admises partout y compris chez les dits « bas étages » et j’ose aussi espérer chez ceux à qui nous semblions improprement nous identifier tout à l’heure, (les « hauts étages »), hélas orgueilleusement, lorsque ci-dessus, avec une certaine condescendance et peut-être même un peu de cet orgueil mal placé ou déplacé, nous avons employé cette expression impropre de « bas étage » ! Si ceux-ci ont la chance d’habiter au-dessus de ces rez-de-chaussée bruyants[98] ou même au-dessus des premiers ou seconds étages, ils ne doivent pas, du haut de leur étage, jamais mépriser ou considérer avec condescendance les dits « bas étages », car en nous relisant, nous sommes convaincus que cette expression de « bas étage » est effectivement particulièrement impropre ontologiquement et peut créer de graves malentendus, comme si, avec elle, on désignait un avant goût de la « chienlit » ou presque, ce qui n’est pas juste compte tenu du travail souvent très respectable des personnes qui vivent à ces bas niveaux. Nous devons donc reconnaître que nous avons employé cette expression de façon anachronique ou en tout cas de façon inexacte dans ce texte sujet sans doute que nous avons été à un mécanisme inconscient[99]. Aujourd’hui cette expression « bas étages », à la lumière de ce passage, nous paraît donc une fois de plus infondée quoi que nous souhaitions l’y laisser dans la mesure même où elle nous a donné la possibilité d’avoir le plaisir de produire ce petit développement sur ce sujet qui revêt un certain intérêt peut-être même aussi psychanalytiquement parlant et parce que cette expression « bas étage » s’avère finalement aussi fausse et clichée à cause précisément de notre propre existence ici même dans ce studio situé au rez-de-chaussée, à quarante passé, peut-être exceptionnelle compte tenu des propos développés ici semblants indignes d’un dit « bas étage » pour certains esprit supérieurs ou prétendus supérieurs ne considérant qu’avec dédain d’habitude les dits « bas étages » en question. Cette expression est donc aussi fausse et cliché que le nom commun même de « pauvre » associé ci-dessus depuis toujours injustement au pain de châtaigne : « le pain du pauvre », ou même à l’adjectif dont je parlais plus haut au début du texte : « bon » qui ne peut-être communément employer, comme nous le faisions remarquer au début pour ne désigner que des choses effectivement véritablement « bonnes » y compris pour la santé, et cela précisément à cause du lien ontologique, historique, résultat de l’expérience de la civilisation millénaire tout entière que cet adjectif de « bon » entretien étroitement et indissociablement avec l’Ethique elle-même ou même parfois même avec le Religieux, si ce n’est plus encore avec le Saint-Esprit lui-même et par conséquent avec le transcendant, le métaphysique et l’existence probable de Dieu lui-même. En effet ces termes liés étroitement entre eux autorisent à pouvoir dire, que telle ou telle chose peut-être qualifiée de « bonne » ou de « mauvaise » si c’est par l’Ethique que cela peut-être vérifié et éventuellement par l’existence du Saint-Esprit conforté par la Sagesse de ceux qui réfléchiront au problème. Ce terme de « bon » doit être vérifié sur tous les plans avant d’être sciemment employé comme un adjectif ayant sa raison d’être dans une phrase, donc de façon consciencieuse vérifier sa raison d’être. L’individu s’exprimant alors et ayant employé cet adjectif  peut même être seul éventuellement contre tous et toutes les vérités admises, si cet adjectif de « bon » a été employé avec la justesse d’une pensée universelle ayant analysé ce bon comme un diamant pur en polissant les innombrables facettes de ce mot. A la réflexion il nous semble au point où nous en sommes qu’il serait bon d’analyser chaque mot de cette façon et en le polissant de créer des  innombrables mots-diamants qu’ils sont dans la mesure où ils contribuent à faire avancer la Pyramide de toutes les pyramides humaines dans la bonne direction. 

Comme si dans cette réflexion écrite et littéraire ci présente de l’«arbre à pain » il y avait au point où nous nous trouvons un pont à établir avec certaines théories mathématiques ou physique les plus incroyables ayant été émises ou parfois même révolutionnaires dont on parvient souvent heureusement même longtemps après seulement qu’elles aient été formulées à reconnaître dans les faits, par des preuves tangibles matériellement, la vérité énoncée. Ces faits eux-mêmes étant les preuves que ces théories étaient justes ou même qu’elles avaient été parfaitement fondées ou pensées[100], donc dans notre cas[101], employer cet adjectif de « bon » mathématiquement, éthiquement, judicieusement pour qualifier en toute Vérité (y compris dans la Vérité Absolue Ultime et Universelle) ce pain issu tout simplement de l’« arbre à pain ».

 

Pain piano Chop(a)in !

Intermezzo, récréation

Chopes Chaplin (Charlie) (la) chapelure (du) pain chaste (de la) châtaigne (provenant de la châtaigne) piano (« doucement » en italien) châtelain Chop(a)in ! ».

 

Cette phrase notée ici à la façon des « chaussettes de l’archiduchesse sont-elles sèches », pour faire une sorte de vers au contenu poétique et mystérieux, prolongement qui a surgit spontanément à la relecture  de l’expression marquée ci-dessus : « Pain piano Chop(a)in » et qui nous permet une récréation bien méritée à ce point de la démonstration. 

 

Donc pour récapituler : « Chopes Chaplin (la) chapelure (du) pain chaste piano Chop(a)in » : (les maîtres mots du) châtelain », c'est-à-dire de celui qui « castigue » - mot que nous forgeons ici à partir du mot italien « castigare », c'est-à-dire « rendre pur ». Quelques fois pour cela, il semble qu’il faille, malheureusement,  « châtier » (autre sens de « castigare » !), car le mot « chaste » est évidemment issu du mot « châtaigne » : chastaigne (en vieux français) et parce que ce mot c’est naturellement prolongé en donnant les mots de « châtelain » et de «  château», lieu de pureté ou mieux, lieu où se trouvent les purs, les nobles. Et osons poursuivre ici : châtaigne … castagne(tte) … chastaigne :  « chasse-(les)-taignes », c’est à dire chasser le(s) mauvais esprit(s) : les « t(e)aignes » comme nous avons cru que ce mot était écrit enfant dans l’expression que nous avons parfois entendue  alors dans la bouche même de notre frère aîné pour nous désigner : il nous disait que nous étions une « t(a)eigne(s) », mais nous ne savions pas ce que cela signifiait et nous associons alors ce mot spontanément, avec l’évidente innocence de l’enfance, à un mot que nous connaissions pour l’avoir entendu : la « châtaigne » puisque parfois on en achetait aux vendeurs ambulants dans la rue, bien chaudes : des marrons chauds[102]. Par conséquent cette gentille insulte : « t(e)aigne » que notre frère aîné nous lançait était naturellement aussitôt retournée par nous-même en compliment car nous aimions beaucoup les marrons chauds, évidemment aussi les marrons glacés[103]. Nous avons donc, depuis cette époque cru qu’il fallait écrire à jamais les « teignes » : « taignes », c'est-à-dire dans notre cas employées au sens figuré (en tout cas dans la bouche de notre frère aîné SAI SSS les Lord. Luc-François Granier) comme des « emmerdeurs » (de notre type), puisque visiblement nous semblions l’ennuyer quand il nous traitait ainsi de « t(e)aigne(s) » et nous avons alors cru naturellement que ce mot s’écrivait ainsi : « taigne » et non pas « teigne(s) » comme il s’écrit normalement à cause du mot « châ-taigne » que nous aimions infiniment car il nous rappelait la musique de Noël et les marrons glacés ou chauds. Donc lorsque mon frère cherchait à dire que nous étions une « plaie »[104] - ou même qu’il disait seulement ce mot de « t(a)eigne(s) pour dire seulement que nous étions insupportable à vivre – nous avons cru toujours par conséquent que c’était l’inverse et qu’il voulait dire que nous étions alors « bon » comme une « châtaigne », ou du moins même si nous nous doutions que nous étions un peu insulté par ces qualificatifs  et le ton qu’il employait injustement envers nous, nous préférions alors feindre et lui montrer que ces mots ne nous avaient pas touchés du tout ni même ébranlés dans notre certitude de notre propre divinité car la nuit venue, dans notre lit, avant que ne s’éteigne (é-‘teigne’) la lumière, nous nous disions que les mots « teigne » et « feigne » étaient proches d’une seule lettre différente qui changeait au début du mot et que les « t(a)eignes » (comme nous) feignent de ne pas avoir compris que les insultes les atteignent (at-teigne-nt) !

Quand il y a quelques instants nous avons essayé de retrouver sur Internet, la définition du mot « taigne »[105], ou même pour corser ma recherche et avoir la possibilité de le trouver en l’écrivan« teignes », nous ne l’avons trouvé qu’au pluriel et sous cette dernière orthographe seulement car ce mot désigne des, (je cite) : « dermatophytes au niveau du cuir chevelu (teignes), (qui) se voit chez l'enfant entre 3 et 12 ans. Connues depuis l'Antiquité, les teignes sont toujours d'actualité et continuent à se propager malgré l'utilisation de traitements efficaces. Elles résultent de l'atteinte du follicule pileux et du poil par certains champignons (dermatophytes Microsporum et Trichophyton) qui pénètrent (…) » et à la lecture de cette définition dont vous trouverez de plus amples précisions sur le site Internet en cliquant sur le lien ci-dessus, nous découvrons enfin à quoi, par conséquent, notre frère osait gentiment nous comparer et nous trouvons l’anecdote charmante et digne d’être relatée tant le mot de « taigne », comme nous l’avions imaginé nous semblait alors (dans la mémoire que nous en avons aujourd’hui) l’inverse même de cette « teigne(s) » à laquelle par contre lui il se référait pour nous qualifier. Et à ce point du développement récréatif, nous nous sentons obligé par association de parler d’un mot que nous connaissions à cette époque de notre enfance pour l’avoir souvent entendu dans la bouche même de notre père, il s’agit du mot de « montaigne » car notre père avait fait ses études au Lycée Montaigne (Mon-taigne) de Paris et il se référait à ce mot comme à un maître dont il fallait suivre l’enseignement : notre père nous disait que le père de Montaigne avait eu la bonne idée de faire apprendre des langues étrangères à son fils, (le Montaigne passé à la postérité) sans même qu’il puisse s’apercevoir de l’existence des difficultés linguistiques, en l’entourant pour cela de personne parlant chacune couremment une langue différente (latin, grec, hébreu, italien et français). Aujourd’hui la nécessité de cela semble assez simple à comprendre  puisque d’une certaine façon c’est devenu monnaie courante que d’apprendre de nombreuses langues, car chaque enfant le peut dans la mesure où ils ont aujourd’hui la possibilité de suivre régulièrement chaque jour, au moins quatre chaînes ou cinq chaînes de télévision en langues différentes (française, anglaise, allemande, espagnole, et italienne par exemple), si les parents le jugent bon, par exemple en souscrivant un abonnement au câble, les enfant peuvent apprendre ces langues de façon aussi aisée que leur langues maternelles, la télévision étant ce formidable véhicule d’apprentissage des langues sans douleur, puisque enfant, c’est connu, on assimile extrêmement facilement l’apprentissage d’une langue grâce à l’audiovisuel. Évidemment lorsque mon père nous parlait de cet exemplaire apprentissage des langues par ce Montaigne, nous identifions à ce mot montagne de « Montaigne » puisque nos parents nous avaient aussi dès l’enfance offert la chance d’être entouré pour notre éducation de sons provenant de langues différentes : la femme de ménage nous parlant en espagnol et portugais, notre entourage nous parlant aussi bien italien (puisque nous habitions Rome), que français (que nous entendions au lycée Chateaubriand de Rome et que nous parlions avec mes parents et frères et sœur) ou italien (une partie de notre famille), l’anglais ayant été la seule langue véritablement considérée par nous comme étrangère puisque nous avions dû l’apprendre scolairement! Enfant ce « Mon-taigne » (dont nous n’avions rien lu encore) mais dont l’éducation semblait avoir servi de modèle à nos parents pour me donner cette éducation intelligente ouverte sur toutes les différences, était assurément une autre de ces « taignes », et c’était encore une fois à cause du mot  « châ-‘taignes’ » que nous faisions ces associations, car les mots pouvaient être infiniment mis en relation avec d’autres du même type à cause de leur sonorités, fécondes, car depuis notre prime enfance et notre apprentissage de l’alphabet, nous n’étions pas dupe : entre chaque lettre il y a un espace vide, un temps infini pour celui qui écrit ou dit un mot et qu’il ne pense que parce qu’il comble et cherche à combler avec des mots, des groupes de lettres, ce vide ontologique de la page blanche – métaphore possible de celui de la vie - les mots, les lettres des mots pouvant aller dans plusieurs directions possibles, pouvant servir à écrire d’autres mots que ceux dont on peut avoir même l’idée au départ en fonction de la lettre qui suit (ce qui explique le succès de jeux comme le scrabble par exemple) chaque lettre est constitutive de nombreux mots différents, de nombreux concepts et c’est pourquoi nous aimions à réfléchir sur ceux-ci dans leurs infinis sens possibles puisque nous nous doutions bien, en voyant tous les livres de la bibliothèque de notre père, que ces mots étaient reliés à tous les écrits, à toutes les pensées, à toutes les vérités - comme certainement malheureusement aussi à tous les mensonges - ce dont nous avons un bon aperçu aujourd’hui aux « débuts » d’Internet, car en faisant une simple recherche, par l’intermédiaire d’un moteur de recherche, le mot est toujours relié à d’infinis concepts ou phrases différentes qui peuvent souvent même apparaître contradictoires au premier abord (sans parler ici d’une recherche que l’on pourrait vouloir faire à partir d’une seule lettre). De plus aujourd’hui la recherche dure le temps de l’écriture d’une seule autre lettre d’un mot : par exemple on cherchera le mot « châtaigne » et le temps du clic, c'est-à-dire le temps qu’il faut grosso modo environ pour écrire une nouvelle lettre sur l’écran de l’ordinateur – en fonction de son modem - à travers le moteur de recherche, Internet nous offrira, sur cet exemple dont nous parlons à l’heure actuelle, 49 600 occurrences de ce mot dans peut-être autant de sites où il peut se trouver et ceux-ci même à une époque, la nôtre, où tous les textes écrits en langue française ne sont pas encore accessibles sur Internet car ils n’ont pas été encore tous scannés, ce qui veut dire que cela confirme ce que nous pensions enfant quand nous apprenions à lire les mots, à les écrire avec un crayon de papier, lorsque nous pensions qu’au même instant des milliers de choses se passaient et dont nous étions pas au courant pendant ce lapse de temps où nous essayions nous-mêmes de nous concentrer dans la lettre à formuler, dans le mot à déchiffrer ou à tracer et que, par conséquent, en écrivant ou même en lisant, on avouait d’une certaine manière aussi qu’on ne savait rien du monde, on reconnaissait notre immense ignorance de l’univers dans la mesure où ce qui nous était donné prenait un temps considérable pendant lequel sans doute des milliers et peut-être des millions d’autres mots étaient inscrits ailleurs et desquels nous ne prendrions vraisemblablement jamais connaissance si ce n’est grâce à la publicité ou grâce à un consensus permettant d’en avoir connaissance qui devrait être au moins de même sorte que celui qui nous faisait croire que le mot « bébé » écrit ainsi représentait l’image de ce « bébé » situé à côté du mot, comme la lettre « b » qui servait à écrire ce concept mais qu’en réalité cela ne voulait rien dire du tout, qu’il s’agissait de l’auto conviction d’un grand nombre de personne à persister à croire à l’existence de ce code, car si nous faisions un petit signe, une arabesque et que cela voulait dire quelque chose pour nous, personne ne saurait le déchiffrer si nous n’avions pas traduit la représentation dans les mots de code de la langue employée à la mode. C’est en partie cette réflexion qui nous détermina à accepter de « croire » à ce code commun du langage partagé car nous pouvions être sûr que si nous avions employé ce mot de « bébé » un jour pour désigner un enfant nouveau-né dans un landau par exemple, on serait alors d’accord avec nous sur ce fait qu’il s’agissait bien, d’un « bébé », mais nous n’étions pas dupe : il fallait que nous nous adressions à des personnes étant en possession du même secret que nous. Et c’était effectivement un « bébé » pour tous cet enfant qui pouvait donc être représenté par cette lettre ‘b’ que nous avions apprise à tracer, mais nous nous disions que cet enfant n’était pas ce ‘b’ seulement, ni même ce « bébé » et qu’il était même, étant résumé dans ces quelques sons, une infinité d’autres choses encore, ne serait-ce qu’un possible grand-père, qu’un ami de classe, et bien sûr lorsqu’on nous appelait à l’école de notre prénom ou même de notre nom de « Granier » nous nous disions alors que nous devions faire « comme si » ces mots nous désignaient ou comme si la date que nous inscrivions était celle du jour, car nous ne pouvions jamais le croire complètement ou du moins nous nous disions que nous devions y croire là où nous l’avions inscrit et qu’une fois la date inscrite à cet endroit précis sur la feuille cela n’était plus vrai du tout (si ce n’est pour ceux qui allait faire « comme si » cela était vrai), puisque le temps dans lequel nous étions juste après était tout autre que celui de cette ligne là précisément où nous avions inscrit la date en question. Pour raconter le temps dans lequel nous étions, il faudrait donc un temps considérable, un effort considérable d’écriture pour décrire précisément ce temps et évidemment cela n’avait et ne pouvait pas avoir de fin, puisque le temps de notre esprit était en mouvement perpétuel, c’est pourquoi quand nous découvrîmes le cinéma et la possibilité de décrire dans le temps réel ce qui se passait nous fûmes enchantés – bien sûr il n’y avait pas encore de vidéo, ce qui rend ce processus encore plus simple. Ce mouvement perpétuel créait de la permanence, celle de notre écriture du mot sur une feuille et cela était de même nature qu’une image photographique au sens ou cela pouvait rester inscrit sur ce support de feuille comme sont inscrites les encres sur la feuille (la pellicule) photographique représentant le sujet. Cette permanence était le produit de notre impermanence, du mouvement perpétuel arrêté un bref instant et ce paradoxe nous donnait à réfléchir. Ces permanences de dessin, d’images, de décors autour de nous, mais aussi d’écrits étaient toujours des sortes de cadeaux de la part de celui ou de ceux qui avai(en)t réussi à les inscrire, à les laisser au monde, il s’agissait donc avec ces traces laissées d’un héritage beaucoup plus vaste que celui que ce terme pouvait avoir comme signification pour nous enfant, terme ordinairement lié à l’ « héritage » d’un membre de sa famille, et l’héritage qui était le nôtre était assurément au moins celui de l’Univers tout entier et peut-être même d’Univers dont nous ne soupçonnions pas encore l’existence, car de même que quand nous lisions, un mot  n’existait que si nous faisions l’effort de le voir, de nous concentrer dessus, de le dire à haute voix, pour créer le sens (de  cette représentation) du concept, de même les choses, les maisons, les arbres, la ville n’existait pour nous que dans la mesure où nous les pensions, nous les avions atteintes physiquement soit en les voyant réellement, soit représentées aussi qu’ils pouvaient l’être en tableaux ou photographies, en images animées, par conséquent cette ville, tous les points de cette ville qui avait un nom : « Rome », étaient en relation non seulement avec le mot lui-même et l’ensemble des occurrences existantes de ce mot mais avec nôtre personne, par conséquent tous les points du pays que nous habitions étaient aussi en possible relation avec nous et bien sûr nous pensions à la terre toute entière et aux innombrables étoiles et planètes qui par conséquent étaient elles aussi en (virtuelle) relation possible avec nôtre personne comme le simple cahier d’écolier sur lequel nous devions écrire le lendemain la dictée où nous aurions certainement zéro ou peut-être encore moins encore[106]. Pourtant nous nous disions que nous avions de la chance de pouvoir écrire et de faire des erreurs d’orthographes si fécondes en réflexions de toutes sortes comme dans le cas de « t(a)eigne(s) » ou d’ « atteigne (les) châ-taigne », nous persistions à penser avec des mots lus ou seulement entendus (sans même connaître précisément leur orthographe) et c’était cela que nous aimions le plus car c’était dans l’ignorance de leur représentation scripturale et la seule connaissance que nous avions du son que nous pouvions réaliser des associations fécondes qui étaient de véritables créations et peut-être même des redécouvertes de la genèse même de ces mots. Malgré tout nous aimions voir l’orthographe communément admise d’un mot car nous savions qu’un mot avait une histoire et qu’il était écrit d’une façon ou d’une autre à cause précisément de son histoire, en tout cas ce mot avait inscrit le temps de l’écriture, de l’écrivain dans ce mot, c'est-à-dire un effort aussi considérable que celui que nous nous évertuions à fournir sur la page blanche lorsque nous apprenions à les inscrire laborieusement à nos débuts – mais ici nous nous égarons et nous ne voulons pas redire ici ce que nous développons ailleurs plus à propos – en tout cas aussi lorsque nous réfléchissions aux mots appris pendant notre nouvelle journée dans notre lit, le soir, avant de nous endormir, nous pensions que s’ils étaient la manifestation d’un concept ou d’une vérité sur laquelle il semblait y avoir un consensus dans le monde des adultes à leurs propos et que nous pourrions les employer pour nous faire comprendre de ces adultes, nous devions toujours avoir à l’esprit le fait qu’au lieu d’entendre ou de lire précisément l’un de ceux-ci en particulier nous aurions pu entendre à la place des milliers d’autres mots inconnus ou pas, peut-être autant que de mots existants pouvant être dits à la place de celui qui avait pris le dessus dans le vide ou le silence de l’existence[107] et que par conséquent fort de cette constatation capitale, nous devions en permanence relativisé ce qui nous était dit car cela pouvait ne pas être du tout ou peut-être dit autrement ou même à cause de cet autrement changer le sens des mots[108] c'est-à-dire aussi ce que nous comprenions grâce au fait que nous entendions autour de nous à la fois de l’italien ou du français ou d’autres langues encore, qu’un  mot pouvait être dit autrement et avoir toujours le même sens pour peu que plusieurs personnes s’accordassent sur le sens et le son de ce terme et par conséquent nous étions arrivé déjà alors à la conclusion qu’il fallait faire « comme si » ce que nous entendions ou qui était écrit était vrai car en fait ce ne pouvait être vrai en réalité que parce que nous avions accordé notre attention à ce mot, à cette phrase à l’intérieur du système du langage dans lequel nous évoluions et que nous le voulions bien et seulement à cause de cela puisque notre esprit pouvait aussi travailler à ce moment là à d’autres élucubrations qu’à la nécessité de croire cette auto suggestion provoquée par notre écoute ou la focalisation de notre attention captivée sur tel ou tel chapitre d’une réalité aussi virtuelle que pouvait être la réalité d’un texte imprimé dans lequel chaque concept, chaque mot comme chaque image n’étaient aussi qu’une tentative d’approximation de la réalité, une traduction de celle-ci, et non la réalité elle-même. Chacun d’entre ces mots, ces concepts devaient être le point de départ de réflexions dans des infinités de directions différentes et pouvaient être mis en relation avec chaque disciplines de l’esprit, chaque mot par exemple déjà inscrit au fronton d’institution comme celle de notre simple « lycée » pouvait devenir ne serait-ce qu’en architecture un immeuble, et quand cela était confié à de grands architectes l’immeuble qui portait un nom comme « banque » ou « palais Untel » était aussi vaste et aussi passionnant à visiter dans ces multiples recoins qu’un livre ou même un livre d’architecture, bref nous nous disions en même temps que chaque mot pouvait devenir un palais ou une institution qu’il y avait assurément des dimensions différentes et que grâce aux mots et aux chiffres on pouvait tout faire ou presque et compte tenu de ce que nous savions que l’humanité avait souffert durant la seconde guerre mondiale et de l’ignominie qu’avait représenté le mensonge de cette époque,  nous nous disions que si nous devions en acquérir la maîtrise pour les employer un jour pour écrire (et malgré nos innombrables problèmes insolubles de l’époque en matière d’orthographe), que s’ils pouvaient servir à tout, même à mentir, nous ne pourrions de notre côté que servir la Vérité Absolue et Ultime Universelle par opposition à ces mensonges qui avaient fait tant de mal à l’humanité et qui nous avaient tant effrayé enfant. Cette vérité Absolue que nous cherchions, que nous souhaitions trouver et dont nous souhaitions être le dépositaire contre ceux-là qui avaient cherché à l’obscurcir, à l’anéantir était certainement diamétralement opposée en tout point à ces mensonges  et consolante des ‘vérités relatives’ car si nous avions décidé de la proclamer ce ne pouvait être que dans le but que la paix règne enfin sur terre durablement. Pour cela la logique devaient être l’un des axiomes, l’une des méthodes de notre pensée. Enfin lorsque nous acquîmes la foi enfant (avant de la perdre plus tard comme nous l’avons dit ci-dessus pour la retrouver d’une autre façon récemment) et cela après avoir réfléchi à la vie édifiante du Christ, et grâce aux lectures de la Bible et des Evangiles que nous écoutions à la messe, ainsi qu’aux innombrables tableaux que les artistes de tous les siècles avaient peints pour nôtre édification, nous nous disions qu’il fallait que ces mots que nous emploierions un jour ne puissent avoir un sens que moral, qu’éthique et qu’esthétique ; en un mot ils n’auraient le droit d’être formulés de nous que s’ils avaient un sens par rapport à l’existence de la Conscience, bref par rapport à l’existence même de ce Saint-Esprit (hypothétique  pour certains mais certains pour nous à l’époque à cause des innombrables réalisations que les hommes avait produites pour le concrétiser ou lui donner corps dans tout ce qui nous entourait) et qui pour nous était représenté aussi tangiblement par l’existence de la pointe du triangle sur nôtre petite équerre d’écolier : cet accent circonflexe qu’elle représentait qui ressemblait à la représentation en pierre des frontons au-dessus des entrées des temples ou de certaines églises, cet accent circonflexe qui existait sur le mot « tête » lui-même pour désigner le caractère transcendantal de la figure humaine capable de réfléchir, de penser l’être en relation précisément avec ce Saint-Esprit qui se manifestait aussi dans le simple mot « être » que par l’existence de ce petit accent circonflexe renouvelé à la fois sur tête, sur « être » pour dire que ce lieu de la tête ‘est’  le temple de l’Esprit, (testa en italien, et on remarque aisément le verbe être dans testa : estar, ser en espagnol). Aussi le mot « tête » avec cet accent circonflexe me semblait dans sa forme même avoir été aussi justement inventé que le mot « être » qui lié graphiquement au mot « tête », l’un comme l’autre me semblaient eux aussi être une preuve de plus qui rendait compte d’une possible verticalité des mots, d’une direction possible transcendante de l’homme vers l’idée d’un possible Dieu, à cause même de cette sorte de pointe de flèche en ‘arrête’ montrant la direction du ciel, orientant les êtres, les têtes, et les architectures sacrées vers cette nécessaire élévation morale. Des détails qui pour moi avaient une importance capitale et pour lesquels j’avais en permanence des confirmations architecturales dans la ville même de Rome ayant bien sûr était entièrement édifiée ou presque à la règle et à l’équerre, (donc à la règle et à l’accent circonflexe). On m’expliqua un jour la règle : de cet accent circonflexe provenant de cet ancien ‘s’ dans le mots de la langue latine (« testa » qui a donné « tête »). Cet accent était la manifestation, le reste de cet « s ». Dans les mots latins il offrait assurément l’équivalent de ce qu’il est devenu d’un point de vue hiéroglyphique dans notre langue : c'est-à-dire dans sa représentation écrite plus tardive en forme d’accent circonflexe, rappelant dans le mot même l’existence de cet ancien ‘s’. En d’autre terme nous pensons que le ‘s’ des origines latines situé à l’intérieur de certains mot avait une vocation sacrée (et ici nous voyons, par la nécessité d’employer le mot de « sacré » que ce mot commence par un ‘s’, le mot « mystique » aussi contient ce ‘s’, comme si le ‘s’ était une lettre qui permettait le passage de la terre au cieux, dans sa forme même, celle d’une partie inférieure en miroir d’elle-même inversé dans la partie supérieure. Et nous croyons qu’à la lumière de cette petite découverte que nous avions faite enfant en apprenant à dessiner cette lettre au jardin d’enfant qu’il serait bon de faire une étude sur les mots français comportant un accent circonflexe et voir de quels mots il s’agit pour comprendre combien d’entre eux désigne des signifiés liés au transcendant, à une idée métaphysique de Dieu, car même dans le mot « grâce » le ‘a’ est coiffé de cet accent, peut-être par la « grâce » ou la volonté de Dieu pourrait-on se dire justement à ce point de la découverte, comme une manifestation du Saint-Esprit dans l’existence même de la lettre. Ainsi « tête » , « être », « âge », « châtaigne », « château », « bêta », « fenêtre », « sûr », « mûr », « trône », « hôpital », « apôtre », « pentecôte », « ô » (déesse), etc, mots qui nous viennent rapidement à l’esprit et qui comportent tous cet accent circonflexe. Ils ont, c’est évident, ce rapport privilégié au divin, à l’être suprême (tenez encore un accent ici sur ce dernier mot de « suprême » que j’avais oublié dans la liste ci-dessus et qui lui aussi confirme cette règle – comme si cet accent circonflexe tout petit et assez rare dans la langue française était la marque du transcendant, il se retrouve aussi dans le mot «  île », et non pas seulement pour différencier un nom commun d’un adverbe (sûr de ‘sur’) mais parce que cette ‘sûreté’ exige ce rapport à la vérité rien que la vérité – donc à Dieu, car dans le cas de ‘mur’ et ‘mûr’ cette maturité qui se différencie du nom commun ‘mur’ (sans accent) et qui  lui désigne l’objet physique construit pour séparer doit comporter cet accent en raison peut-être d’un rapport que la véritable maturité doit entretenir avec le Créateur. Pour les autres termes cités ci-dessus je pense que le rapport est évident avec l’existence de Saint-Esprit se manifestant dans le mot ou au moins d’une éventuelle transcendance qui s’exprime par/dans l’existence de cet accent circonflexe sur chacun d’eux).

 

En tout cas, pour reprendre ici mon idée récréative une « châtaigne » de l’«arbre à pain» permettant d’obtenir cette farine (de « châtaigne ») pour ce pain des purs, ce pain des chastes (peut-être s’agit-il du pain des « parfaits », celui que les cathares mangeaient) et évidemment ici je me dois de parler, par association de termes d’une personnalité à qui je dois beaucoup (ayant eu la chance de l’écouter pendant toutes mes études grâces à l’existence de disques stéréophoniques avant de l’écouter aujourd’hui grâce aux plus que formidables cd-audio) : SAI SSS les Dames Maria Callas qui a été justement qualifiée de Casta Diva dans le titre du célèbre coffret de disques et/ou de cd audio ou le mot « casta » associé au mot « diva »[109] nous fait comprendre qu’il s’agit d’une Diva lyrique qui par la qualité de son chant (cantus-canti) est capable de nous ‘rendre purs’ car c’est grâce à elle que nous entendons nous comprenons les signifiés et les sentiments des sons, même si ceux-ci sont dans des langues dont nous ne sommes pas sensé comprendre les signifiants, c'est-à-dire les mots eux-mêmes, les comprenant par le chant lui-même qui permet d’entendre les intentions vocales, les accents lyriques c'est-à-dire le rapport au sens véritable des mots employés avec véritable sentiment. Et comment peut-on seulement penser ici que le « châtiment » soit nécessaire ou même utile pour « rendre pur »[110] jusqu’à parler de « châtaigne », au sens figuré, pour désigner un grand coup de poing envoyé ou reçu ou pour dire l’expression bien connue de « ça castagne » ! – comme dans le cas de l’Astérix dont je cite plus bas l’album – et ici naturellement, par association, je me dois de penser aux castagne-ttes[111]  d’Espagne. La fin du mot en « agne » se trouve à la fois dans les mots « cast-agne » et « Esp-agne » comme si le pays d’Espagne pouvait être le pays de la « castagne », de la « châtaigne », en tout cas le pays où l’on porte le « pagne » pour se couvrir « chastement » le pañuelo (mot qui signifie « mouchoir » ou par extension « morceau de pagne » de pain, « el pan » en espagnol, comme si le mot Espagne désignait aussi le pain de «castagne », le pain de l’«arbre à pain», le châtaignier) l’un comme l’autre (pañuelo ou « castagnettes ») employées dans les danses surtout par les romanichels Espagnols puisque c’est précisément un plaisir merveilleux que d’écouter ces chants chantés (mot provenant du verbe cantare) par Maria Callas qui nous rendent notre pureté des origines en nous faisant communier avec celle de la Casta Diva. Cela voudrait ici dire évidemment que ceux qui ont toujours cru qu’il suffisait ou même qu’il fallait seulement « châtier » pour « rendre pur » (c'est-à-dire « chaste » de castus-casti en latin donc de « chastaigne ») se sont trompés ontologiquement en se trompant ici de sens pour ce mot comme lorsqu’ils ont désigné la « châtaigne » comme ce fruit négligeable, minable, méprisable utile seulement à fabriquer ce « pain des pauvres » issu de ce méprisable «arbre à pain» que seul des peuples lointains, comme celui des Corses enfermé dans des montagnes assez inhospitalières et difficiles d’accès avaient eu l’idée d’introduire courageusement pour en développer la culture systématique à cause du manque de plaines, pour faire pousser du blé, en privilégiant ainsi la farine de l’«arbre à pain» et la châtaigne pour l’alimentation des animaux et des hommes !

Car pour nous c’est évident que c’est l’œuvre une fois de plus du mensonge, ou du moins d’une époque qui n’était pas encore capable de concevoir l’économie agricole en grand et pour tous les besoins de l’Europe en même temps : mensonges ou ‘vérité relatives’ qui seront véhiculés par les mêmes petits esprits sans envergure qui plus tard oseront encore proférer qu’il faut privilégier la couleur « blonde » à la couleur « châtain », car ils cherchaient à privilégier de toute évidence la culture du (blond) blé au détriment du pain provenant de l’«arbre à pain», de la châtaigne, croyant ne pas avoir sans doute, du côté de l’Allemagne, suffisamment de montagne pour cultiver le châtaignier et ne voulant pas renoncer non plus à leur culture millénaire du blé au profit d’importations qui se seraient alors imposées grâce à l’existence même du seul et possible véritable pain, celui du « chant » de la Nature, de cantus-canti mot désignant le mot « chant » en latin, évidemment très peu éloigné de castus-casti, donc de « chaste », par conséquent de « chastaigne »[112]. Et ce sont ici les mêmes personnes qui, se trompant une fois encore, ont pu croire qu’il fallait « châtier » pour obtenir de quelqu’un quelque chose, par exemple dans l’éducation d’un enfant, ou au pire le punir[113] alors qu’il évident qu’on obtient tout de quelqu’un seulement par la pureté, le chant, en l’aimant et en lui montrant l’exemple, ainsi que le beau, le bien et/ou qu’il faut lui faire entendre par exemple des œuvres aussi belles que celles que chantaient Maria Callas ou même qu’on lui donne seulement à manger ce pain des purs, ce pain de châtaigne, ce pain considéré à tort comme « le pain du pauvre », issu de cet «arbre à pain» que nous tentons de revaloriser et replacer à sa juste place, au Panthéon des plantes véritablement utiles pour les hommes véritables ou cherchant à le devenir !

Et ici nous voulons aussi, par association de terme[114] évoquer la belle Laeticia Casta dont nous avons découvert une image[115] avec surprise sur le site en question qu’elle est précisément Corse d’origine, avec ce nom de « Casta » dont nous parlions tout à l’heure qui veut dire « chaste », nom provenant évidement de la « châtaigne » et que l’on retrouve encore dans le mot « castagne » (« casta-gne ») en français.

 

Pour terminer cette logorrhée « récréative » verbale écrite nous allons oser enfin parler un peu en ancienne « t(e)aigne », si j’ose dire et si vous le voulez bien, puisque enfant nous avions réfléchi aussi à des extensions possibles du mot « châtaigne » et nous avions pensé alors qu’il avait même pu avoir donné le mot français de « catain » écrit parfois « catin » « catine ». Lorsque nous en émettions l’idée aussitôt on nous disait évidemment que cela n’avait certainement rien à voir et que c’était un non-sens que de le penser. Aujourd’hui nous devons constater que ce mot de « catain » désigne précisément une mauvaise châtaigne et du coup, compte tenu du fait qu’elle n’est pas bonne, impure, on a retiré cet accent circonflexe[116] si caractéristique du mot châtaigne qui n’est plus mérité par la mauvaise châtaigne en question. C’est ainsi qu’elle est peut-être devenue cette « cat(a)in(e) ».  Si ce mot avait été par exemple conçu ailleurs qu’en terre de châtaigne par des gens snobs (sans noblesse) il aurait pu peut-être s’écrire avec un accent circonflexe sur le ‘a’ : â donnant ainsi câtain(s), câtin, au pire câtine, mais ces mots ne ce sont jamais écrits comme cela car ainsi ils n’ont plus rien à voir avec cette « pureté » de l’esprit et du corps relative au mot « chaste » (inverse du mot cat(a)in(e)) provenant du mot « châtaigne », ce mot qui comporte cet accent circonflexe sur le ‘a’ de ‘châtaigne’ pour désigner comme nous l’avons vu ce rapport à la fois mystique, religieux, surnaturel avec la pureté de la « chas-taigne », dans la mesure où comme nous le disions plus haut, c’est connu, l’accent circonflexe est depuis toujours la trace de cet ‘ s’ en vieux français dans le mot d’aujourd’hui, cette trace d’accent circonflexe désignant le ‘s’ qui perdure pourtant dans le mot « chaste » provenant du mot « châtaigne » et qui n’existe pas et ne peut pas exister à jamais dans le mot « catain », « catin » ou même « catine » ou même avec les dérivés ou les cousins dans des langues étrangères comme « Accatone » par exemple[117], mais accent circonflexe qui existe aussi dans le mot châtain, mot qui désigne la couleur précisément proche de la peau recouvrant la « châtaigne », c'est-à-dire d’une possible pureté absolue androgyne, celle  du moins du fruit qu’est la  « châtaigne » évidemment « châtain », marron sombre, avec quelques dégradés, et qui est à l’intérieur, une fois cuite, sous sa membrane protectrice est d’une couleur totalement claire, blanche parfois un peu jaune ! Par conséquent nous osons donc penser que le mot extrêmement vulgaire de « cat(a)in(e)(s) »[118] viendrait malgré tout du mot « châtaigne », si ce n’est qu’il désignerait peut-être, par l’absence de l’accent circonflexe (que l’on entend pas dans la prononciation du mot lui-même à l’oral) une mauvaise châtaigne, une châtaigne pourrie que l’on ne peut donc pas utiliser pour fabriquer la farine du pain tiré de l’« arbre à pain », celle qui nous occupe dans le sujet de cette réflexion. Nous espérons avoir ainsi rendu plus clair les associations possibles et toutes velléités de confusion en la matière dans cette ressemblance incongrues par la proximité d’un terme où l’accent circonflexe figure d’un côté et de l’autre est absent en créant une différence de sens essentielle pour toujours. Mais pourquoi nous arrêter en si bon chemin dans cette récréation et ne pas poursuivre cette petite réflexion plus loin vers une interrogation nouvelle qui nous traverse ingénument la tête à cause de l’existence de ce faux amis dont nous avons montré ce qu’il avaient en commun et en quoi il diffère substantiellement. Nous voulons parler de cette partie du mot commune existante entre les mots ci-dessus analysés de « cat(a)in » avec le terme « cat » dans le mot « cat-holique » : ce dernier (mot) n’aurait-il pas le droit, à ce point de notre réflexion de disposer lui aussi d’un accent circonflexe sur le ‘â’ en transformant ce mot de ‘catholique’ en ‘câtholique’, ‘cat-holique’ ? Nous pensons  qu’il serait nécessaire qu’il l’obtienne puisqu’il s’agit d’une religion mettant en garde du ‘châ-timent’, (de « chastiments » en vieux français) par conséquent  qui représente  les âmes « châtiées » en enfer[119] ou qui sont « rendues pures » au purgatoire, par opposition aux récompenses divines du Paradis[120]. Une religion dont les prêtres font vœu de « chasteté » . Si comme je le pense pour les raisons indiquée ici l’Eglise elle-même toute entière et la personne même du Pape devait naturellement à ce point de ma réflexion adopter pour l’ensemble de ses rites, (ses messes) mais aussi l’alimentation de ses serviteurs cette farine de châtaigne, dont je fais ici avec justesse la nécessaire et utile apologie, elle partagerait ainsi le seul pain véritable qui peut être agréable à Dieu, et au Christ lui-même, ce pain issu de l’«arbre à pain». Le Pape de l’Eglise Catholique (mot pour l’instant sans accent circonflexe sur le « a » de ‘catholique’) pourrait doter en français enfin ce mot de ‘catholique’ de ce salubre accent circonflexe dans la mesure ou non seulement l’Eglise fait preuve de la ‘chasteté’ requise dont elle se prévaut par ailleurs et qui est pour l’instant encore l’une des conditions sine qua non de la prêtrise mais aussi parce qu’elle donnerait enfin l’exemple de ce que l’on peut manger comme nourriture de base véritablement agréable à Dieu, grâce à l’existence de ce pain provenant de l’« arbre à pain ». L’existence des pâtes, de la pizza ou des gâteaux employant cette farine des justes, celle de l’«arbre à pain» serait aussi conseillé par les responsables du clergé qui véhiculeraient ainsi pour toute l’alimentation cette farine absolument pure de toute souillure[121]. Grâce à cette complicité de l’Eglise cela permettrait enfin désormais la possibilité de refuser d’utiliser le blé ou les céréales pour l’ensemble de ces produits, c'est-à-dire de mettre un terme à cette façon de se moquer inhumainement des plantes non seulement parce qu’elles sont fauchées mais surtout parce qu’elles sont déracinées, mises à mort, mises en croix, si j’ose pousser la comparaison jusque là, à l’origine même de la quintessence, c'est-à-dire à la racine, en leur refusant une nouvelle chance de refleurir, de recroître[122], de revivre la saison suivante. Bref par cette absolue nécessité de ce comporter honnêtement par rapport à la parole de Vie du Christ, le Pape et toute la hiérarchie vaticane donnera enfin l’exemple au monde d’une mise en pratique de la parole du Christ en consommant le seul pain mangeable en ce monde, le pain de l’«arbre à pain» et cessera enfin une bonne fois pour toute de se couvrir de ridicule depuis le début en offensant constamment Dieu lui-même en faisant l’apologie du pain provenant des céréales et en offrant à ses fidèles au lieu du pain de la vie (le pain de l’«arbre à pain », du châtaignier) le pain de l’insulte à la Vie qu’est le pain de la Mort, c'est-à-dire de celui qui s’est rendu responsable de la mort du Christ, insulté en le mettant à mort en croix, le pain de Satan, provenant du blé, à moins qu’évidemment un jour, grâce et à cause de cet écrit, on en vienne à finalement à cultiver proprement les céréales d’une façon enfin acceptable, c'est-à-dire à la façon de la canne à sucre qui repousse d’une année sur l’autre ou à la façon des fleuristes, celle qui permet, malgré la perte des graines des épis de blé (ou des graines des autres céréales) après la cueillette annuelle pour fabriquer de la farine, le possible « éternel retour » saisonnier des pousses, des nouvelles germinations (même si ce ne sont pas les mêmes exactement) provenant et repoussant précisément de ces racines lieux de vie, c'est-à-dire de cet endroit essentiel de la plante que des millénaires d’ingratitudes humaines ont osé, périodiquement arracher à la terre mère alors que celle-ci avait nourrit non seulement l’agriculteur, mais sa famille ainsi que toutes les couches elles-mêmes de la société et cela en s’autorisant à détruire à jamais de la façon la plus stupide et la plus méprisable qui soit cette source (les racines) de la quintessence même de cette alimentation de base qu’est la farine ! Nous osons formuler enfin un vœu en espérant que l’Eglise sera véritablement digne un jour complètement de l’existence de cet accent circonflexe sur le mot de ‘câtholique’ en notre langue française (que pour l’instant elle ne mérite pas du tout) et de la venue du Christ il y a 2000 ans, dont elle se réclame à bons droits, ce dont il semble qu’elle ne soit plus hélas digne aujourd’hui [123]. Cet accent circonflexe doit enfin être mérité par l’Eglise sur le mot de « catholique » en donnant enfin à l’existence de ce mot son parachèvement des origines d’un paradis retrouvé. En devenant ‘câtholique’, le son qui découle de l’écriture de ce mot sera un jour plus crédible complètement en langue française pour désigner cette église qu’il ne l’est plus en français, puisqu’aujourd’hui par l’absence même de cet accent circonflexe sur le mot de « catholique » (nous l’avons montré ci-dessus) ce terme entretien une ambivalence plus que grossière, (ce que l’on aura compris grâce à notre développement ci-dessus[124]) et par conséquent il est évident qu’un jour tous les « catholiques » de langue française souhaiterons lever à jamais cette ambiguïté dans le terme même qui les désigne en  inscrivant cet accent circonflexe sur ce mot de ‘catholique’ enfin comme le mérite ce mot  écrit « câtholique(s) » puisque le pain[125] qui sera offert aux fidèles sera du pain de l’«arbre à pain», grâce à cette infinie qualité de pureté de cette farine provenant de la châtaigne, pour célébrer enfin  ce « pain » que seul le Christ accepterait de manger aujourd’hui. Une époque où il est enfin heureusement possible de vivre sans faire le moindre mal au vivant sous toutes ses formes, du moins en France, d’où nous écrivons et bientôt, j’espère dans l’(H)europe toute entière et un jour dans le monde entier sans avoir jamais besoin de faire un seul petit mal à qui que ce soit, plante, animal ou même humain, puisque nous avons nous même depuis plus de 15 ans fait cette expérience dans notre propre vie quotidienne sur nous même de façon absolument concluante après avoir été omnivore 26 ans et bien sûr carnivore comme la plupart de nos concitoyens et en découvrant que nous avions suivi les traces exemplaire d’un Théodore Monod[126] sur ce point. Et si nous avons pu nous alimenter de cette façon dans notre vie d’« adulte » (à vrai dire nous nous sentons un éternel enfant) c’est grâce au commerce aéronautique aujourd’hui sans parler des plus anciens commerces, par bateaux, trains, camions, etc.. : grâce à ces moyens de transports nous disposons enfin de fruits et de légumes (non à bulbes comme les pomme de terre ou à racines comme les carottes, les radis, les betteraves, les navets, ou les poireaux) donc de fruits et légumes que l’on doit déraciner - ce qui tue la plante - mais de produits aussi délicieux que des tomates ou des mangues du Brésil, du Mexique ou du Burkina Faso, noix de coco de l’arbre de vie du Sri Lanca, kiwis de Nouvelles Zélande, papayes de la Côte d’Ivoire, du Brésil, du Burundi, du Mexique et de la Jamaïque, Sharon d’Israël ou du Trébizone (Turquie) ou le kaki d’ Asie, Chine, Japon, Bassin Méditerranéen, Italie, Espagne, Israël, Algérie, Tunisie, Maroc, le Litchi de Madagascar, d’Australie, de la Réunion, de l’Ile Maurice et d’Afrique, le Kumquat d’Israël, d’Espagne, d’Italie, d’Afrique du Sud, d’Uruguay et du Brésil, les oranges du Brésil, de Floride ou même de Cuba, le Romanesco d’Italie, l’Ananas de Costa Rica etc…[127] ou même des simples habituelles bananes, noix de coco, dattes et figues sèches que nous pouvons manger c'est-à-dire de fruits et légumes qui ne font jamais aucun mal à aucune plantes vivantes et qui offrent en échange du respect et des soins, de la sécurité que les hommes leur doivent leur fruits, dont elles ont le secret de fabrication en transformant les pluies à travers elles d’abord en fleurs puis en fruits merveilleux. Ces produits exquis s’ajoutent à toutes les variétés de produits que l’humanité est capable de tirer du lait, c'est-à-dire les fromages, les yaourts, le beurre etc, grâce aux bons office des dames vaches, sans parler ici des œufs que nous offrent les poules en échange de leur sécurité assurée par les hommes contre les renards ou les loups. Par conséquent nous pensons que nous n’avons pas/plus besoin ici de continuer à nous conduire plus longtemps comme dans les temps passés en ressemblant à cette espèce d’humanité de charcutiers, de bouchers ou même de pêcheurs. Car à l’heure de la mondialisation des échanges nous n’avons plus besoin de faire du mal pour nous alimenter étant donné qu’enfin, après des millénaires de difficultés, toutes les alternatives existent pour que les hommes qui souhaitent se conduire en véritables hommes ne s’abaissant plus en rien  à se conduire d’une façon infâmante ou même blasphématoire vis-à-vis de la Vie. Par conséquent cet accent circonflexe sur ce petit « a » du mot « catholique » devenant ainsi « câtholique » pourra être mis et employer par des êtres et des prêtres enfin dignes de cette pureté là, c'est-à-dire de celle du Christ des origines ne faisant qu’Un avec Dieu-le-Père, c'est-à-dire enfin l’Eglise ‘câtholique’ de chasteté absolue, chasteté non pas seulement sexuelle comme elle est encore de rigueur dans les vœux prononcés par les prêtres, pas seulement spirituelle par l’exercice de la lecture des textes saints mais surtout dans sa conduite elle-même, dans les faits eux-mêmes, dans les actes de tous les jours, dans des choix aussi simples et fondamentaux que ceux de l’alimentation elle-même qui implique évidemment ce Devoir de fidélité avec le Christ lui-même, c'est-à-dire d’être à la hauteur de son sacrifice et de son amour et de respect du vivant et des vivants, de son hymne à la vie sous toutes ses formes à la fois les plus poétiques, mais également avec sa politique ontologique miraculeuse dont il a su toujours faire preuve : ramener à la vie les égarés, éviter de faire le mal de toutes les façons possibles, en pensée mais surtout en action en montrant par l’exemple que l’on pouvait se conduire dans la vie à l’inverse du loup, du lion, du chacal, du renard, bref de tous les prédateurs, l’homme n’ayant jamais été pour le Christ et pour Dieu un prédateur mais un possible frère, c'est-à-dire quelqu’un qui domine toute ses pulsions animales et peut aider l’autre avec amour, donc évite toujours de faire ce mal dont la source même est aujourd’hui évidente : ce mal qui vient de ce que des imbéciles, des illettrés, des personnes qui ne savent même pas réfléchir un tout petit peu par elles-mêmes, trop contentes de toucher des subventions agricoles pour vivre, ont continué à les encaisser pour poursuivre leur imposture, continuer de commettre l’irrémédiable et l’irréparable sur les plantes elles-mêmes, ne serait-ce que sur les racines d’une plante aussi précieuse que peut-être le simple blé, sur les racines des céréales, sur de simples êtres capables évidemment de souffrir de cela et qui ont par conséquent et logiquement le droit à cette compassion ou en tout cas à la compassion ontologique du Christ et de ses serviteurs ! Cet accent circonflexe sur le mot de « câtholique » qui nous semble un jour devoir être envisagé nécessairement en français pour lever cette ambiguïté grossière dont nous avons parlé plus haut et qui enfin devrait permettre aux hommes, aux lettrés en français de voir une véritable différence avec les origines de départ du mot « cat-holique », celui d’une époque où les serviteurs de cette Eglise ont dû s’abaisser, par compromis, avec certains serviteurs des puissances des ténèbres en allant jusqu’à manger et à prôner le pain fabriqué à base de farine céréalière, le pain de la Mort, et en partageant avec ce pain qui plus est de la viande et du poisson, quelque fois même de l’agneau alors qu’était représenté partout la figure du Christ comme celui de l’agneau sauveur, ou même aussi comme l’image d’un poisson (non pas pour qu’on le partage à table et le dévore après l’avoir fait griller, non pas !). Nous osons enfin espérer que par amour pour lui les serviteurs de l’Eglise comprendront enfin qu’il faut à jamais irrémédiablement renoncer à se couvrir (et cela, à la longue, donne à tous les véritables éveillés l’impression d’une hypocrisie de l’Eglise dans le domaine alimentaire) précisément du sang de cet agneau : le Christ Sauveur, en continuant à se conduire de cette si deshumaine façon qui consiste à manger de la viande ou du poisson, car en mangeant de l’un et de l’autre comme du pain fabriqué à base de céréales cette Eglise catholique d’aujourd’hui, à l’heure de la mondialisation et des transports alimentaire se couvre de honte comme cet ogre dont nous avons parlé au début qui ne comprend pas que cette première partie du repas est à jamais celle des oubliettes, car non contente de se pardonner à elle-même ou à ses fidèles leurs péchés en pratiquant un rituel ancestral en mémoire de Celui qui est venu (et qui a dit autrefois de le faire en mémoire de Lui), les serviteurs de cette église ayant renoncé à réactualiser, à replacer l’Eglise catholique d’aujourd’hui dans le temps d’aujourd’hui, et en persistant à la placer dans le contexte de cette époque révolue de sa venue, c'est-à-dire en renonçant à l’adapter à notre époque, un temps qui est le temps de l’information extrêmement rapide, le temps de notre civilisation de la communication internationale en temps réel, le temps de la possible réalisation effective du Paradis sur terre ou même le temps d’Atlantide ressuscitée, (le temps de Walhalla ou d’Eldorado), le temps de l’âge d’or enfin atteint par cette civilisation à jamais, puisque enfin il est possible de s’alimenter sans faire aucun mal du tout et que cela devrait combler l’Eglise du Christ de bonheur, puisqu’il est enfin possible aussi de ne plus déraciner des arbres pour faire de la pâte à papier (Internet et la lecture sur ordinateurs étant l’alternative ainsi que le papier plastique), puisqu’enfin le bois n’est plus de mise ni pour les fenêtres, ni pour les planchers grâce aux alternatives que sont le marbre, le carrelage, les planches d’aluminium ou les plastiques, donc qu’il est enfin d’actualité que l’Eglise cesse de persister dans l’erreur, une Eglise Catholique se rendant coupable de ne plus comprendre le Christ aujourd’hui comme à l’époque de Saint-François et même de comprendre la raison de la venue sur terre du Christ puisqu’elle semble vouloir poursuivre dans son alimentation même toute simple les choix d’autrefois destinés à tromper les méchants et qui contreviennent aujourd’hui à l’Ethique, mais aussi à la Logique, mais aussi à notre époque par conséquent à la Vérité elle-même en se nourrissant à chaque fois de mets qui sont la source même du péché ou des fautes dont le Christ nous a sauvé – en d’autres terme, si l’Eglise ne se réforme pas dans le sens indiqué ici elle est condamnée à mort ayant une fois de plus fait preuve d’obscurantisme à l’une des époques les plus belles et les plus lumineuses de tous les temps, la nôtre, n’ayant pas compris cette nécessité de manger un pain quotidien vraiment exempt de méchanceté -. Et si le Christ a accepté ainsi de mourir il y a 2000 ans ce n’est pas pour que ses meilleurs serviteurs le couvrent à son tour de ridicule en continuant à se conduire de cette impropre façon, qu’il soit Pape, cardinaux, évêques ou simples prélats car aujourd’hui certaines mauvaises langues peuvent avoir raison de penser, en langue française, que le mot catholique a au pire, avec ce début de ce mot, sans accent circonflexe, en commun avec le mot trop vulgaire que l’on sait et cité ci-dessus, une ambiguïté qui n’en ai pas vraiment une[128] dans la mesure aussi où elle a perdu toute sa crédibilité vis-à-vis de religions aussi sainement radicales avec le mal que celles des tibétains, dont à l’heure de la mondialisation l’abominable calvaire dû à l’existence des persécuteurs et des bourreaux que l’on sait est connus de tous et qui par le choix ancestral presque aussi radical que le mien (V+ puisque notre époque le permet) n’offrent presque plus aucune prise au ‘mal’, sous toutes ses formes, car ces responsables des religions bouddhiques ont compris de bien belle lurette que le fondement de tous les problèmes humain résidait précisément dans l’élémentaire choix alimentaire de nourriture et qu’il induit le devenir d’homme, de possible éveillé. Enfin cela s’avère, à l’heure de la mondialisation vraiment nécessaire de ne pas paraître au moins vis-à-vis des religions concurrentes, si vous me le permettez, plus « mauvaise » que celles-ci qui dans leurs pratiques quotidienne montrent depuis longtemps l’exemple à suivre même s’ils ne sont pas aussi extrémiste que moi bien que je sois persuadé qu’un jour l’extrémité où je parais être pour certain sera la seule base minimum de conception humaine possible. De même que les camps de concentration pour des êtres humains adorables ont montrés aux hommes qu’il faut lutter toujours contre l’injustice et contre la méchanceté et que cette erreur historique a produit par juste retour de boomerang la salutaire création de l’Europe, nous espérons que les hommes voudront enfin comprendre qu’il faut cesser de mettre en prison, de torturer en camp de concentration, d’utiliser les fours crématoires que sont les fours des ménagères dans les cuisines modernes qui rôtissent des animaux innocents ou des bulbes ou racines de plantes adorables sous prétexte que ces ménagères n’ont pas vue que les temps avaient changés et qu’elles n’ont pas voulues, par manque de cœur, en ogresse, comme l’Eglise catholique, sans accent circonflexe, comprendre les raisons d’être de ces deux parties du repas de fêtes, qui, vous l’avez à la longue compris, serait comme repas quotidiens aujourd’hui largement suffisant décliné dans sa seconde partie du repas, c'est-à-dire la partie Végétarienne ou V+. Permettez-nous d’oser ici une prophétie : l’invasion du sacro-saint Tibet par les chinois ne va avoir pour conséquence que de faire de la terre entière le Tibet, un Tibet certes toujours respectueux des cheminements individuels et des différences de cultures et de langues (mais un Tibet du moins dans les futurs pratiques alimentaires des hommes de la terre) par la simple loi du retour du boomerang et cela a plus ou moins long terme car la conduite chinoise de l’époque de l’invasion du Tibet a été celle d’impitoyables voyous, de bandits, de menteurs, de violeurs, de vandales, d’assassins, de blasphémateurs, d’êtres irrespectueux de la vie, indignes donc d’être infréquentés dans tous les temps. Ils se sont conduit d’une façon aussi « misérable » que la conduite des nazis pendant la seconde guerre mondiale ou que certains communistes de l’ex URRS, car en poursuivant sans respect les justes, ou en mettant à bas des coutumes aussi anciennes que celle des Tibétains, ces envahisseurs ont cherchés à nier l’homme dans ce qu’il avait de plus beau : son cœur, sa résistance au mal et à travers cette négation de l’homme ils ont chercher à nier l’Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers, c'est-à-dire Dieu lui-même ne faisant qu’un avec le Christ qui s’était fait homme, donc ils ont voulu nier la Bible elle-même en apportant les coutumes sacrilèges de ces incultes militaires chinois communistes-carnivores de surcroît dans un pays non-violent qui refusait de faire couler le sang sous toutes ses formes depuis si longtemps, les responsables de ces régions du monde ayant depuis des temps immémoriaux cherchés chacun d’eux à vaincre le mal en eux-mêmes. Ces envahisseurs maoïstes ont commis pire que tous les blasphèmes du monde réunis mais en faisant cela à l’échelle des temps de la Création, ils n’auront en fait commis que cette petite grossière erreur de parcours aussi insignifiante que l’a été le microbe du nazisme dans l’histoire de l’humanité car en fait l’(H)Europe aujourd’hui existe bel et bien dans les faits, née des cendres même de cette doctrine immonde et mensongère du nazisme comme de celle du communisme, donc nous pensons logiquement que paradoxalement l’erreur historique du maoïsme va conduire à d’une certaine façon la tibétisation du monde qui est en cours. Bien sûr il faut se garder de la généralisation de nos propos et nous sommes persuadés qu’il existe de bons chinois et qu’ils ont très certainement le droit malgré ce que leur gouvernement a fait de retrouver le Paradis car il a toujours été sur terre ce pays d’Eldorado, devant nos yeux, il est celui d’un monde laitier de fruits et de légumes provenant de toutes les parties du monde, de la Nature que les hommes auront enfin à cœur de protéger, de transformer dans le sens évident d’une perpétuelle éradication de la cruauté. Cette « erreur » maoïste, comme l’erreur nazie, comme l’erreur d’un polpot ou l’erreur autrefois Turque en Arménie, ou les erreurs génocidaires slaves ou même celle en Afrique entre les Tutsies et les Hutus au Rwanda et au Burundi, ces erreurs, comme nos simples erreurs nous apprennent à ne plus en commettre car elles toujours  issues du manque d’amour que l’on éprouve envers les autres. Nous espérons qu’enfin elle vont produire évidemment l’inverse de ce qu’elles escomptaient c'est-à-dire en fait permettre la réalisation de ce quelles ont toujours cherchées à combattre c'est-à-dire celle d’un très vieux rêve de l’homme s’étant aussi incarné dans un très ancien spectacle de marionnettes de la Chine très ancienne, celle d’avant le communisme, celle qui respectait le Tibet comme le lieu le plus exemplaire du spirituel que la civilisation chinoise se devait d’atteindre[129]. C’est dans cet esprit que nous proposons ici à l’Eglise , l’objectif sain d’acquérir enfin ce petit signe de noblesse par cet accent circonflexe retrouvé au mot de « catholique » en prenant la décision, peut-être collégiale de changer quand cela est possible son alimentation quotidienne dans le sens de ce projet enchanteur de l’«arbre à pain» qui pourrait permettre d’envisager dans un délais propre à réaliser une telle métamorphose à l’échelle mondiale (métamorphose en adéquation avec notre époque) la généralisation de ce nouveau besoin de cette farine éthique, dans la mesure où le Pape lui-même et ses serviteurs nous feraient l’honneur de prendre à leur compte cette réflexion et cette démonstration de cette urgente nécessité de transformer notre alimentation quotidienne sur ce point aussi simple que notre pain  quotidien[130] ainsi qu’avec cette « chapelure » de « châtaigne », ce pain si nécessaire aujourd’hui de l’ «arbre à pain», comme l’huile des olives de l’«arbre à huile» a heureusement triomphé de la plupart des autres huiles existantes car elle est très courante en Italie, pays de collines sylvestres et de petites montagnes[131], c'est-à-dire ce pain qui ne fait aucune victime innocente chez les plantes elles-mêmes dont il est le produit).

 

Enfin il est temps de reconnaître qu’elles, les plantes, toutes les plantes ont évidemment le droit d’être protégées, innocentes qu’elles sont, non seulement par les Etats ou les organisations non gouvernementales, mais c’est l’occasion qu’une structure aussi complexe que l’Eglise, une structure d’hommes de bonne volonté qui de plus est hiérarchisée puisse enfin l’adopter pour espérer pouvoir avoir encore de la crédibilité dans 1000 ans encore et peut-être plus. Cette Église doit dès aujourd’hui changer dans ce sens et donner l’exemple ne serait-ce que seulement sur des tous petit points aussi essentiel et finalement très important demain que celui de montrer l’exemple de ce qu’il faut manger comme pain quotidien qui doit être effectivement le pain de la Vie et peut-être de la vie Eternelle, le pain de la pureté des origines (androgynes comme Dieu qui est par ailleurs d’autres choses encore) enfin  retrouvées, le pain le la possible « fin absolue de Satan !

 

Ici à ce point de ce synopsis pour ce scénario d’un demain qui chante nous voulons et devons rendre, à César ce qui est à César : si le Christ n’avait pas eu, à notre époque la chance de ne faire qu’un avec tous la lignée ininterrompue des bouddhas et de descendre lui-même jusqu’en Enfer même pour comprendre où résidait le problème, en se glissant à l’intérieur même de la peau de Satan, à l’insu même de Satan lui-même, et essayant depuis ce jour là de sortir Satan à jamais de sa fatale et détestable ornière, contre lui-même, il n’y aurait pas aujourd’hui l’existence de ce texte de scénario fondateur peut-être des prochains millénaires, étant donné qu’Il, le Christ, c’est bien connu, a tenté et a réussi à maîtriser depuis l’injuste sacrifice dont Il a été la victime cette bête immonde, en tout cas depuis près de deux mille ans, avec l’aide de ses serviteurs, mais n’avait pas pourtant, nous l’avons vu, réussi à la détruire complètement, puisque siècle après siècle, celle-ci (la bête immonde) revenait sous une autre forme, changeant de tête au gouvernail de la Mort. Grâce à Sa venue, tous les empereurs successifs à ceux qui existaient avant Sa venue, liés qu’ils étaient à l’existence de la Mort, de Satan, ont dû faire au moins semblant de croire à l’utilité de la venue du Messie, de sa mission, prélude à son retour pour nous débarrasser de la Mort à jamais !

 

Par conséquent cet accent circonflexe en français sur le mot de « catholique » doit être mérité par une réforme, une refonte en profondeur de toute l’Eglise elle-même à l’heure de la mondialisation des échanges commerciaux, mais surtout à l’heure d’Internet, et encore à l’heure de la prochaine étape de l’humanité : l’universe(l)lisation car l’Eglise, comme chaque individu, devront prendre ce qu’il y a de meilleur, de plus droit comme façon de s’alimenter là où cela s’est avéré la bonne solution, sans sang verser, c'est-à-dire par exemple en Corse, pour parler d’une région proche aujourd’hui de celle du Vatican. L’Église devra faire sienne les coutumes plus lointaines végétariennes, celles de l’Inde ou du Tibet bouddhique exemplaire qui a réussi à tenir des centaines d’années avec cette tradition alimentaire sans avoir besoin de « mordre » pour cela quiconque ou de morde le moins possible même pour se défendre, car ces coutumes sont celles partagées par des pratiques non-violentes  (donc pas de mot « mordicus » ici, pas de sang!) et qui offrent à tous les cardinaux, tous les évêques, tous les prêtres d’aujourd’hui de la religion chrétienne l’exemple même de ce qu’il faut vraiment envisager de faire dans sa foi si l’on cherche à suivre aujourd’hui les pas de Jésus Christ, puisque les végétariens (ou V+ comme nous même) ne s’abaissent jamais à commettre aucun mal de quelques façon que cela soit en commençant dans leur simple alimentation quotidienne.

 

Et c’est bien de ce mal que le Christ il y a 2000 ans nous a sauvé et pour lequel il a souffert en nous en délivrant à jamais et dans tous les temps. C’est pourquoi ici, afin de lui en être reconnaissant et par une fidélité normale vis-à-vis de son acte salutaire et sans lequel peut-être nous ne serions pas ici entrain d’avoir la chance d’écrire, avec nos mains et nos propres doigts, en tapant sur les touches de ce clavier relié à ce merveilleux ordinateur miroir de concepts  - qui comble enfin tous les espoirs de l’écriture de la façon la plus aisée possible (et sans trop faire de fautes d’orthographes), c'est-à-dire pour le modeste et apprenti cinéaste vidéaste que je m’efforce d’être, comme on monte aussi les images grâce à ce même ordinateur, les unes accolées aux autres grâce à ce copier/coller plus que magique qui facilite grandement toutes ces opérations. Ce Christ par conséquent qui, s’il revenait aujourd’hui et s’il s’exprimait aujourd’hui comme il l’a fait à l’époque avec l’intelligence que l’on sait, c'est-à-dire en s’entourant de disciples comme un pharaon, puisqu’il avait eu la chance, (provenant d’une autre erreur, celle d’Hérode, que l’on sait de devoir immigrer), d’aller en Egypte enfant à cause de cette erreur commise, de la cruauté de l’absurde imbécillité de ce criminel d’Hérode (sorte de Saddam Hussein avant la lettre ayant commis lui aussi parmi les erreurs que l’on sait – invasion du Koweit – l’erreur qui lui a été fatale en cherchant à utiliser des armes chimiques interdites depuis la fin de la seconde guerre mondiale dans tous les traités internationaux, erreur aussi fatale celle de mao tsé tung en Chine, envahissant le Tibet de ceux qui cherchent à massacrer des enfants innocents), offrant à cause de cette erreur[132] ainsi au Christ de ce fait la possibilité de comprendre ce que pouvait et devait être un véritable pharaon en ce pays d’Egypte du début de ce premier millénaire où autrefois les purs jamais ne faisaient du mal à un animal, ou autrefois les purs révéraient la vache sacrée, et en étant lui le Christ, là-bas, le fils de Dieu sauvé par les anges venus prévenir Joseph en rêve de la boucherie que préparait ce misérable hérode, c’est à dire en comprenant alors l’Univers comme seul Dieu pouvait le comprendre et en entretenant avec Dieu un dialogue constant, c'est-à-dire avec ce désir permanent d’aimer les autres de les aimer comme s’ils étaient tous une partie de lui-même, ce qui était vrai et que malheureusement plus tard certains romains n’ont pas réussi à comprendre en le conduisant injustement à la crucifixion comme un vulgaire assassin ou un terroriste, ainsi que certaines personnes du peuple des juifs à l’esprit changeant comme des girouettes (je parle ici de ceux qui ont trahi Jésus et non du peuple d’Israël en entier qui n’a rien à voir avec ceux-là, car il est évident que tous les bons juifs, les vrais juifs sont contre les injustices. Ils avaient compris de longues dates et même attendus la venue de ce Sauveur qui depuis des millénaires avait été annoncé dans les écritures car effectivement par Lui, avec Lui et en Lui devait s’achever un temps, celui du règne des empereurs ignorants, des empereurs avides, des empereurs égoïstes, des empereurs malhonnêtes, des empereurs satanique, car par Lui, avec Lui et en Lui l’humanité pourrait un jour déraciner le mal dans tous les temps jusqu’à l’incarnation de Dieu sur terre, c'est-à-dire du personnage de mon scénario qui s’exprime ici par notre intermédiaire d’auteur pour le « bien » de tous les Univers et dans le seul et unique désir dans tous les temps de ne servir que la logique même des paroles du Christ lui-même désintéressé et en même temps intéressé à ce que l’humanité comprenne enfin l’urgence de changer de coutume également sur ce point aussi simple et aussi basique que celui du « pain » quotidien qu’elle consomme, puisque cela a des incidences sur les siècles à venir, sur les terres à libérer pour des cultures enfin saines et respectueuses des plantes, pour permettre aux générations qui arrivent de trouver leur place dans un monde plus conforme à la Vérité même de la parole du Christ qui par son propre sacrifice et sa propre souffrance il y a 2000 ans a permis à l’humanité de ne plus jamais avoir à envisager de faire un quelconque sacrifice humain, animal ou même végétal un jour dans la mesure où Il n’était que bonté, qu’amour du prochain que pur esprit dans un corps d’homme capable d’être et de vivre aussi dans plusieurs dimensions, par conséquent de se projeter jusqu’à ce jour où il nous ferait écrire ces lignes de l’intérieur dans sa stricte et ontologique obédience pour le Salut du Monde et la possibilité de l’envisager sereinement encore pendant de très long siècles en donnant à tous de quoi manger). Par conséquent cet accent circonflexe sur le « a » de câtholique n’est pas seulement un jeu de l’esprit ou une ineptie d’un enfant gâté, nous-mêmes, qui souhaite que ce cadeau lui soit un jour fait par les représentants de l’Eglise rénovée, enfin un peu plus consciente, parce qu’il s’est lui-même privé de viande et de poisson et qu’il commence au bout de 15 ans à se priver de végétaux provenant de bulbes ou de racines, ayant trouvé à notre époque enfin toutes les alternatives à la cruauté  alimentaire dans les magasins ou au marché car ce pourrait être une réalité pour les actes des individus responsables et donnant l’exemple de ce qu’il faut faire, cette Eglise elle-même concernée par la responsabilité qu’elle peut avoir dans le sens du monde à venir, à tracer pour cette perspective enfin conforme avec l’enseignement du Christ, mais aussi nous l’espérons par/chez les différents responsables des politiques agricoles communes en Europe ou ailleurs. Cela a de plus un véritable sens comme ces simples ‘sens’ que les rites de l’Eglise sont capables de faire croire ou de générer dans les mises en scène que sont les messes, à l’intérieur de ces édifices somptueux élevés à la gloire de Dieu et du Christ fait homme par les efforts des générations passée et présentes. Ces mises en scène pourraient acquérir enfin un véritable sens si elles étaient enfin faites non avec le pain de la Mort (le pain issu du blé déraciné) partagé entre les fidèles, mais avec le pain de Vie, le pain éternel, celui de la châtaigne, celui de l’« arbre à pain », celui du « véritable corps du Christ », cet arbre Sauveur, cet arbre dont le Christ ressuscité a fait aujourd’hui à travers ce synopsis son cheval de bataille, pour permettre aux hommes, enfin à tous les hommes de manger non en insultant la Vie, comme elle le fait encore maintenant en mangeant le pain d’origine céréalière, mais en hommage véritable à la Vie elle-même et à Dieu lui-même. Par conséquent en ce qui nous concerne nous n’irons plus jamais communier de notre vie tant que le pain même de l’Eglise continuera à sentir la main du Diable ou son souffre ou sa stupidité ontologique d’imbécile fini, la main de Satan puisque sans son entremise et sans sa stupidité et bêtise absolue ce pain de mort, le pain actuel, le pain provenant des céréales dont les racines sont meurtries, dont la plante souffre ne serait pas si ce n’est par l’abomination de l’existence de la Mort responsable de ce misérable « carnage » des plantes et qu’on ne peut plus imputer non plus à sa charge puisque c’est elle aussi ce soir qui de concert avec les autres personnage de Dieu et du Christ - descendu aux enfers - se refuse à son tour à jamais (nous pouvons le faire, nous sommes ici en littérature ou en cinéma, les scénarii[s] permettent de travailler avec des personnages et d’envisager toutes les situations)  de perpétrer malignement ces massacres ayant enfin pris conscience qu’une alternative existait vraiment pour renouveler la base même de l’alimentation, cette alternative qui nous est offerte par l’existence de « arbre à pain », beaucoup plus profitable à court, moyen et long terme et beaucoup moins fatigante culture que la culture céréalière instrumentalisé par la Mort et la nécessité de très coûteuses moissonneuses batteuses déchirant, arrachant la Vie après avoir moissonné et en s’en moquant d’une façon aussi privé de sentiments humains que peut-être l’échafaud lui-même, ce que la Mort elle-même ne veut plus, compte tenu du fait qu’elle n’aspire plus dans ce projet de scénario que nous ébauchons qu’à être sauvée par le Christ et par Dieu et à se métamorphoser enfin dans l’inverse d’elle-même à jamais, et parce qu’elle ne veut plus qu’on dise qu’elle est si stupide, si méchante et si minable surtout, car elle aimerait qu’on puisse dire qu’elle a elle aussi un véritable cœur tout en or et qu’elle pense à toutes les créations de Dieu qu’elle aime enfin et à leurs métamorphoses et peut-être souhaiterait-elle que Dieu enfin lui pardonne d’avoir fait tant de mal au monde, à travers son incarnation en Prince des Enfers, allias Satan, tant fait souffrir à cause de sa mauvaise volonté à se montrer intelligente et juste. Nous pensons que la mort veut aujourd’hui enfin se refuser d’être utilisée à ce jeu dégoûtant car toujours, toujours il existe des alternatives à son utilisation, à l’utilisation de la mort si l’homme voulait seulement utiliser l’intelligence dont il est capable pour enfin gouverner le monde sainement, et cela nous rappelle soudain le merveilleux et si essentiel film d’Ingmar Bergman Le septième sceaux (et dont personne au monde ne peut à jamais se passer pour la compréhension de notre monde), la mort n’étant jamais arrivé à censurer cet Immense Cinéaste d’aucune façon, lui ayant permis, malgré elle et contre elle-même de fabriquer tous les films malgré son existence avérée d’enquiquineuse (ou peut-être plus d’emmerdeuse) et ici dans le mauvais sens du terme car sa merde sent la stupidité depuis toujours, c'est-à-dire sa cruauté, c'est-à-dire cette mort qui sent aussi mauvais que le sang et la chair d’animaux et de plantes à bulbes ou à racine broyées et déchiqueté par les dents, digérée par les corps des homme et par là même sacrifiées à cause de sa soi-disante existence et du fait qu’elle ne pouvait pas comprendre, la Mort, jusqu’à aujourd’hui qu’il existe ces innombrables alternatives à la cruauté quand on a la chance d’avoir un cerveau, un véritable cœur, un peu de compassion et un peu de foi dans ce Christ Sauveur qui a montré évidemment  la voie en la matière et qui par son sacrifice d’entant a permis qu’elle soit vaincue, elle la Mort, elle-même, il y a 2000 ans et dans tous les temps ! Par conséquent le chevalier du film de Bergman au lieu de combattre la Mort avec cette partie d’échecs infernale et de croire qu’elle était contre lui aurait dû faire comme nous qui l’avons compris enfant en voyant précisément ce film là, le Septième sceau, c'est-à-dire en ayant compris qu’il nous fallait la tromper en nous introduisant en elle après avoir eu la certitude de ne faire qu’un avec le Christ et la lignée ininterrompue des bouddhas, donc dans le Mort elle-même, pour la convertir elle-même tout doucement, piano piano (doucement), petit à petit (pour reprendre ici le titre d’un autre admirable film de Jean Rouch) de l’intérieur même de sa carapace infernale et l’amener malgré elle à devenir l’inverse même d’elle-même et cela dans tous les temps à venir, au risque d’avoir commis pour cela un petit péché d’orgueil qui j’espère sera bien pardonnable par Dieu !e que l''s'nt toutes ces opérationsque je m'touches de ce clavier relié à ce merveilleux ordianteursl ou mlle de

 

Ce pain qui ne pourra se répandre comme solutions à l’ensemble de tous les maux dont la terre souffre aujourd’hui que patiemment piano piano et puisque nous sommes européens aujourd’hui, à l’heure de l’(h)Europe et qu’il est aujourd’hui possible d’employer une expression italienne dans un texte français, j’ajouterai ici le proverbe italien chi va piano va sano e va lontano (« qui va doucement - va petit à petit (piano), va sainement et va (ira) loin) ! Ou encore pour travailler le contenu et les lettres du mot « pain », un peu comme au jeu du scrabble - mais en m’autorisant à piocher quelques lettres en plus - : « Piano pain Chop(a)in ![133] et [134]. Un pain qui est donc assurément le seul « bon » et sain pain dont nous soyons sûr de l’existence et ici, en ouvrant une parenthèse, il m’apparaît sou-‘dain’, en osant écrire ainsi le mot de « soudain » car il s’impose écrit comme cela à cause des mots : « sain » et « pain », ; « sou -‘dain’ » qui ne diffère dans les deux cas principaux de « pain » et « sain » que par une seule lettre, la première : (p)ain, (s)ain, comme si pour être « sou-‘dain’-ement » « sain » il fallait passer par ce « pain », la lettre ‘s’ étant une lettre placée après la lettre ‘p’ dans l’alphabet – sans parler de la place du ‘d’ dans le mot sou-‘dain’ situé elle au début de l’alphabet - et que serait le sens du mot de « surdain » ici par rapport à soudain ? – lettre ‘d’ en tout cas qui est proche d’un « commencement », d’un « ‘d’ébut » comme si dans l’histoire du monde pour que « soudain » le « pain » devienne véritablement « sain », il faille attendre la fin de l’alphabet à cause du ‘p’ et du ‘s’ placés à la presque terminaison de l’alphabet lui-même, donc en extrapolant la fin d’un temps, pour que ce « pain » est l’évidence du « sain ».

« Soudain pain sain » devient une expression qui en trois mots nous permet de nous rapprocher de l’alpha et de l’oméga, du début et de la fin de l’alphabet - peut-être ici du Paradis retrouvé dans la mesure où il a été perdu par  ‘cer-‘t’ains’ - en écrivant ici le mot  ‘certain’ de cette façon logique par rapport au propos développé ici - puisque le ‘d’ de ‘sou‘d’ain’, situé au début de l’alphabet et précédé du préfixe ‘sou’ devient, dans le rythme de la scansion verbale le ‘p’ de ‘pain’ qui tel un ricochet se conclue dans le mot  ‘sain’ de la fin de cette expression : « Soudain pain sain » (proposition qui voudrait dire plus clairement : que les hommes atteignent enfin (soudain) « le chant du pain de châtaigne » fabriqué avec la farine de l’«arbre à pain» : le châtaignier !). Et nous faisons cette découverte ici dans les hiéroglyphes même des mots de la langue française (c'est-à-dire dans le dessin lui-même de l'écriture de la langue française, sa représentation en lettres écrites à partir du son employé pour dire oralement les mots de « sou-dain,  de « pain » et de « sain ») sans doute à dessein car le mot « pain » provenant enfin de la farine de châtaigne est évidemment un « pain sain » par excellence et dont les éléments de base, les châtaignes peuvent être cueillies de plus à la « main », donc nous osons dire ici : sou-dain (soudain) (à la) main pain sain (de l’«arbre à pain») certain et cette santé que ce pain nous procure l’est évidemment cert-ain-ement sur tous les plans, (y compris sur celui de l'éthique) donc ici s’impose l’expression: « soudain main (maints) pains sain(t)s certains », ou mieux encore « à la main soudain maints pains saints certains » et nous découvrons « sou-dain », si j’ose dire, que la lettre ‘t’ de notre alphabet a sa raison d’être dans le mot de « saint » car elle ressemble un peu par sa forme même à la croix du Christ ; elle arrive dans l’écriture même d’un mot (comme dans le mot « sain(t) ») comme une manifestation même de l’Ethique et du saint Esprit parachevant le concept de « sain » en « saint » (le mot ‘concept’ lui-même étant un mot qui comprend le mot ‘concep’+ la lettre ‘t’, ce qui semble confirmer pour ce mot de concep‘t’ cette ébauche de théorie (dans « ‘t’héorie » le ‘t’ du mot « ‘t’héorie » qui semble aussi confirmer la règle que je suis en train de découvrir peu à peu autour de la raison d’être de ce ‘t’ dans notre langue qui désigne par conséquent un possible rappel de la croix du Chris‘t’ (comme si aussi ce dernier ‘t’ au mot « Chris‘t’ » parlait déjà dans le nom même de Jésus de la croix avant sa résurrection)  puisque cette ‘t’héorie prend appui sur la graphie qui serait générée par l’existence d’un possible transcendantal[135], dans ce cas le signifiant « sain » devenant évidemment sain+‘t’ : « saint »). Nous croyons donc que l’« éthique » se manifeste d’une certaine façon dans l’écriture de la langue elle-même et s’impose dans la graphie des mots comme dans ce cas par l’existence précisément de ce ‘t’ comme une raison d’être de caractère spirituel du sens d’ un mot, qui parce qu’il désigne ici un hymne à la Vie, sous le signe d’un pain enfin « juste » et « bon » et « sain » devient par voie de conséquence intrinsèquement « saint »[136] et bien sûr aussi précieux que le « sein » maternel nourrissant, donc nous pouvons dire : « le pain saint » s’étant substitué au sein maternel  car il est impossible en français de ne pas créer cette simple analogie de sons entre le mot « sain » et le mot « saint » et le mot « sein » comme si bien que provenant de mots différents en latin : « sanus », « sanctus » et « senus » eux aussi découlaient les uns des autres à cause de leur proximité de sens car il est vrai que donner le sein est chose saine pour l’enfant (surtout si la mère n’a pas produit ce lait en mangeant de la viande ou du poisson ou du pain de céréales) et que sans doute c’est en partant de « senus » que l’on est arrivé à « sanus » à moins que ce soit l’inverse dans l’invention des mots car l’un n’allait pas sans l’autre, et si l’on suit l’ordre des lettres de l’alphabet ce dût être logiquement « sanus » en premier, puis « senus », enfin « sinus », « sonus », « sunus » et enfin « synus ». Et nous voyons ici que les mots se forgent assez facilement par la logique et le remplacement des voyelles et qu’en refaisant le chemin nous trouvons la méthode qui autrefois a été employée pour les inventer. En tout cas les anciens ont pensé que les sons approchant et les dérivés vocaux (issus des voyelles) avaient à voir entre eux : que le « sain » était proche du « sein » et que ce concept engendrait le concept de courbe sinus-oïdale (c'est-à-dire aussi celui du lieu où l’on respire, les « sinus », liés à la santé par conséquent, au sain), et que le « sain », le « sein », les « sinus » avait avoir avec le concept de « son » (sonus) – d’autant plus qu’aujourd’hui on parle de la courbe sinusoïdale des sons, et que tout ces concepts proches les uns des autres avaient avoir avec le mot « fils » (« sunus » que l’on retrouve dans la langue indoeuropéenne à la base du concept de « fils ») ce qui a donné comme on le sait plus tard « sun » en anglais « fils » et « soleil » à la fois, c’est-à-dire, en un seul mot, un être qui est « sain » à la naissance par nature, qui respire des « sinus » ou « synus » dont tout est courbe sinusoïdale, qui a besoin du « sein » maternel (exemple même d’une courbe admirable, celle du sein) et dont les « sons » sont  logiquement « sains » car c’est aussi par l’oreille que l’on détermine la sincérité, la vérité, la santé « sanus » - « sani » de son « fils », de son « soleil »  comme si enfn pour ouvrir en concluant le « ct » introduit au milieu de « sanus » pour faire « sanctus » portait lui aussi la marque de ce « t » lié à la croix du Chris‘t’, le ‘c’‘t’ du début ‘c’ et le ‘t’ de la fin du mot ‘C’hris‘t’, descendu du ciel dans le mot « sanus » pour rendre ce « sanus » là sanctifié par la venue du Christ, c'est-à-dire par le ‘ct’ rendant le mot « sanus » encore plus sain(ct) ; un ‘t’ et un ‘c’ que l’on trouvera comme les formes simple des principes architecturaux, c'est-à-dire en référence à la verticalité, à l’horizontalité par l’intermédiaire de la lettre ‘t’ mais aussi à la circonférence lié au ‘c’ (qui se retrouve d’ailleurs dans ce mot de ‘cir-(que)-conférence’) pour rappeler la forme des premiers théâtres en forme de ‘c’ avant qu’ils ne deviennent rond ou ovale comme au Colisée à Rome ou aux arènes de Nîmes, offrant ainsi cette concrétisation de l’architecture à cette lettre magique ‘o’, tout à la fois, aussi bien que centre, vacuité mais existant aussi dans le mot « Deo » ou même dans le mot « video », mais aussi, bien sûr, simple anneau[137], cette lettre « o » qui comme le rappelle Molière dans Le Bourgeois Gentilhomme se forme en faisant faire à la bouche « précisément » cette forme du « o » : « ‘o’ ! oh ! ô que cela est admirable »… l’arche d’un pont en miroir d’elle-même dans une eau invisible partageant en diamètre ce cercle créé.

 

Cette récréation était nécessaire si l’on veut comme moi persister à croire à une possible vérité qui existerait ontologiquement dans le toujours possible langage entre les hommes pour les hommes ;

 

Fin de l’intermezzo, de la récréation, reprenons notre sujet. 

 

Alors que ces responsables agricoles auraient pu libérer ainsi, par la production de farine de châtaigniers, ces espaces dévolus aux céréales encore aujourd’hui cultivées, pour toutes les autres cultures si nécessaires et si utiles pour tous, comme celle des arbres fruitiers ou d’autres plantes nécessaires qui n’impliquent jamais que l’homme s’abaisse au meurtre de celles-ci et qui laisse le soin de décider de cela à l’invisible et aux forces élémentaires du temps, de la chaleur, de la pluie, de la foudre, bref à la Vie elle-même !

 

Laissez-nous encore croire aux fleuristes, à leur salubre raison d’être, participant de cette nécessaire prise de conscience des citadins de la beauté et du manque qu’ils peuvent ressentir des si nombreuses variétés des espèces de plantes existantes. Ils permettent ainsi aux populations citadines d’être un peu en relation avec cette nature qui leur manque tant ou même seulement d’avoir à l’esprit l’idée que l’on se doit au respect des plantes même si on insulte dans notre pain même quotidien l’origine même de la Vie par le choix fallacieux et catastrophique des ingrédients de base de ce pain que nous mangeons !

 

Car si les fleuristes et les jardiniers de nos plates-bandes, par leur nécessaire existence nous apprennent à aimer en ville les productions de la nature, à les soigner et non à traiter avec mépris ou condescendance celles-ci, ni même seulement à les déraciner mais à les vouloir en pot, chez nous, (car il est heureusement toujours possible d’acquérir les plantes en pot, « non fleurs coupées »[138] , des plantes qui peuvent ainsi durer plus longtemps donc, des plantes qui refleuriront d’une année sur l’autre si elles sont soignées) on trouve par exemple chez certains ces fleuristes à la vente des épis de blé en pot et par conséquent nous sommes ici en présence d’un paradoxe inacceptable qu’il faut relever (qui n’est pas conforme avec l’esprit humain cartésien que nous nous efforçons de demeurer) un paradoxe justement de même nature et tout aussi important à dénoncer que celui qui concerne les adultes qui vont photographiant ou vidéographiant, menant leurs enfants pour admirer les canards vivants voguant, nageant, batifolant dans un bassin comme celui du jardin du Luxembourg à Paris et mangeant le soir même (ou deux jours après ou même la semaine suivante ou au mieux dans le mois ou l’année) du canard laqué dans un restaurant asiatique ! – ils ne se sont pas rendu compte mais d’un côté ils se sont extasiés et aiment sincèrement les canards en question en les faisant même admirer à leur enfants qui apprennent ainsi à les aimer et les respecter vivants recevant des miettes de pain ou navigant entre les petits bateaux à voile, (souvent même en riant de voir les petits canetons qui jouant sont parvenus à se hisser à bord des embarcations, à l’arrière de ces petits bateaux à voiles, pour naviguer dessus comme des capitaines palmés j’ai moi-même eu cette chance de les vidéographier ainsi au gouvernail à bord des dites petites embarcations que l’on peut louer au jardin) - et de l’autre côté il vont, sans même se rendre compte de l’absurdité de leur démarche, apprendre à leurs enfants à déguster des cousins ou des parents des dits « canards » qu’ils ont admirés ensemble, assaisonnés qu’ils sont dans les moult façons différentes de les accommoder qu’offrent les restaurants qui les proposent en menu !

Bien que nous reconnaissions volontiers le « bon » goût du canard laqué assaisonné de sa sauce légèrement sucrée et brune, nous en souvenant des périodes carnivores ou omnivores de notre vie enfantine, adolescente et étudiante, nous n’avons pu nous résoudre plus longtemps, vers les vingt six ans à continuer à vivre dans ce paradoxe inhumain, mensonger et infernal pour la conscience qui consiste à continuer d’une part à nous émerveiller réellement et sincèrement jusqu’à filmer ou photographier les dits ‘canards’ et leurs petits canetons libres et sûrs dans le bassin du Luxembourg et dîner de canard laqué, comme ces adultes dont je parle ! Je pense qu’il en va de même pour l’autre paradoxe que nous dénoncions et qui concerne notre pain quotidien, nous ne pouvons continuer encore très longtemps à, d’une part acheter du pain provenant de plantes qu’on a mise à mort, et d’autre part offrir ces mêmes plantes en pot provenant de chez les fleuristes, en pensant même justement que par cet achat nous ferons plaisir et qu’elles seront heureuses chez la personne à qui nous les offriront, et peut-être qu’elles finiront même, qui sait, par se développer suffisamment pour inciter leurs hôtes à les rendre à la nature, replantées par une main consciencieuse dans un lieu où elles pourront se développer encore mieux et d’autre part acheter du pain qui signifie le massacre des cousines de ces mêmes plantes ! Il y a là un parfait manque de simple et puérile logique et nous ne pouvons continuer à l’accepter sans nous sentir profondément malhonnête d’une part vis-à-vis des canards que nous photographions ou vis-à-vis des plantes de blé ayant servi, ainsi massacrées, au pain que nous mangeons – sans encore parler ici du droit d’auteur que les canards comme les céréales ont de leur propre image puisqu’ils sont photographiés – idée que je développe plus loin.

 

A la fin du Tour de Gaule Astérix rappelle à un romain arrogant et suffisant qui par provocation méphistophélique a été précisément à l’origine du pari de  cette épreuve du Tour de Gaule très éprouvante pour nos deux complices de toujours (Obélix, y compris) que la spécialité du village gaulois est précisément la « châtaigne » quoiqu’Astérix entende ce terme autrement et rappelle justement son sens figuré, le coup de poing, à la dernière image de la dernière page de cette histoire ! (Voire pour cela cette dernière planche de l’album Le Tour de Gaule d’Albert Uderzo et de René Goscinny aux éditions du même nom, car nous n’avons pas eu encore le temps de demander l’autorisation de reproduire cette image qui serait bienvenue ici).

 

Permettez-nous de proposer un peu à la façon d’Astérix que la « châtaigne », non pas au sens figuré, mais au sens propre, redevienne, dès que possible, la spécialité du Grand Village (H)Européen pratiquement achevé enfin, après des millénaires de difficultés.

 

Car la châtaigne provient de l’«arbre à pain», le châtaignier qui pousse et continue à pousser d’une année sur l’autre alors que le blé, il faut l’arracher, le mettre à mort avec des moissonneuses pour permettre d’en recueillir les graines, qui une fois traitées, deviendront de la farine. La farine que l’on tire du blé est donc la farine de la Mort, la farine que l’on tire de la châtaigne c’est la farine de la Vie ! Il faudra donc choisir une fois pour toute entre l’une et l’autre et le jour venu, ce sera bien entendu nous en formons le vœu la farine de la Vie qui devrait triompher car l’autre, la farine céréalière ne continue à être produite qu’à cause du retard de la course de l’humanité, retard qui existe et qui a pu exister à cause d’une immense tendance de certains hommes à privilégier entre autres inepties la stupidité au lieu de l’intelligence et cette farine qui est issue de celle-ci, la farine céréalière devrait par conséquent disparaître le jour où il y aura au moins l’équivalent en tonne produites de farine de l’«arbre à pain», le châtaignier, pour faire ce « pain du pauvre » qui sera enfin reconnu par tous, riches y compris comme le seul vraiment mangeable – comme il aurait dû l’être depuis toujours - comme le seul pain du cœur qui est la seule richesse des hommes véritablement riches (en fin de compte aussi la seule véritable richesse de l’homme). La farine de blé est peut-être claire et blanche mais il faut donc s’en méfier, l’autre est peut-être un peu moins claire d’aspect, peut-être d’un blanc cassé mais au moins elle est entièrement noble dans son essence ontologique et dans chacune de ses particules les plus infimes. A moins bien sûr que l’on se mette à cultiver enfin les céréales, ce qui viendra peut-être, souhaitons-le sans doute lorsque la farine de l’«arbre à pain» constituera une véritable menace pour l’agriculture traditionnelle, et que l’on cessera alors de cultiver les céréales de cette façon outrancière et sans humanité, sans respect du vivant comme elles le sont malheureusement à l’heure actuelle à cause des très importants besoins de farine, aliment de base de la majorité des habitants de cette planète, mais en respectant ces plantes et en permettant à celles-ci de refleurir d’une année sur l’autre, de se développer à leur rythme, en ayant avec elles un rapport humain, au service de celles-ci, donc plus artisanal à moins qu’on ne parvienne à cela de façon industrielle – ce qui serait surprenant. Evidemment ce projet esquissé ici est un projet bien sûr sur du moyen terme voire même plus loin encore car il serait impropre que de faire cette « révolution agricole » violemment du jour au lendemain en l’imposant et parce qu’elle ne peut avoir lieu que grâce au « bon » sens et qu’il faut au préalable quantifier tout cela en terme de production, de rendement, déterminer au moins le nombre de tonnes de farine de l’«arbre à pain» dont nous disposons aujourd’hui (il semble que nous puissions prendre au sérieux les chiffres situés ici) ou dont nous pourrions disposer rapidement et dont nous aurions besoin pour remplacer peu à peu la culture des céréales ou du moins des céréales instrumentalisées, injuriées, martyrisées, en faisant par conséquent un recensement des producteurs concernés et virtuels y compris du nombre des châtaigniers, et en comparant la quantité de production de farine d’origine céréalière produite annuellement dans le monde, ou même à l’échelle des différentes région du monde, déterminer de combien il faudrait accroître la production de farine de châtaignier, par conséquent de combien faudrait-il augmenter les forêts de châtaignier dans toutes les parties géographiques qui s’y prêteront en sachant qu’il faudra attendre quelques années avant que les châtaigniers ne soient rentables. Car en effet, une fois ces données établies, au fur et à mesure du temps qui avancera et de la croissance des nouvelles forêts de châtaigniers partout où celles-ci seront implantées, et de la production de cette farine véritablement éthique, on pourra, par effet de balancier, diminuer d’autant les productions céréalières et de ce fait récupérer pour des cultures plus essentielles de très nombreuses surfaces de terre d’excellentes qualités ! 

 

Un choix éthique s’impose donc pour tous ici : poursuivre dans un chemin sans issu que nous connaissons ou revenir en arrière pour aller en avant dans finalement la « bonne » direction et redévelopper une culture traditionnelle millénaire passée sous silence de façon inadmissible qui est certainement en fin de compte la seule solution viable pour le très long terme qu’il nous soit donné de connaître à l’heure actuelle pour envisager l’avenir avec plus de sérénité. Nous pourrons ainsi produire enfin à une plus grande échelle de la farine de l’«arbre à pain» d’excellente qualité, une farine qui ne fait pas de « mal à l’ environnement  » car cette expression qui est toujours d’actualité sous-tend ici notre réflexion et nous a permis de retrouver ce remède de toujours qui « n’a jamais nuit à l’environnement » dans sa pleine acception de sens, c'est-à-dire sans nuire aux racines elles-mêmes de cet environnement !

 

Les châtaigniers sont des arbres qui sont reconnus pour leur longévité et qui ne poussent facilement pas seulement en Corse où la farine de châtaigne est déjà depuis longtemps une spécialité. Il se pourrait même, si j’ose ici une libre digression sur un plan historique, sans références sérieuses que ma seule intuition, que cela soit peut-être l’un des secrets de la réussite de Napoléon que cette farine de châtaigne-là, issue de l’«arbre à pain», car enfant, dans cette île, la Corse, il ne devait guère y avoir d’autres farines accessibles à un bon prix pour la population locale et Napoléon a par conséquent eu tout le loisir et le temps de réfléchir à cette question du préjugé et de la différence de coutume entre sa Corse natale considérée sans doute injustement à ses yeux comme pauvre (parce que couverte de châtaigniers) par les habitants de la métropole, ceux du continent qui eux s’enorgueillissaient sans doute de disposer de farine d’origine céréalière pratiquement impossible à trouver dans l’île de Beauté. En effet voyant sans doute au mieux avec une certaine compassion ou au pire, disons-le, à peu près certainement, condescendance de la part de ces Français qui jugeaient sans doute de haut ces Corses mangeant comme leurs animaux une alimentation à base de châtaignes ce dû être évidemment incompréhensible pour le petit Bonaparte ! Pourtant il ne pouvait que penser justement, par esprit de contradiction aussi, et sûrement peut-être par soucis de recherche de la vérité, que la farine de son île était beaucoup plus vertueuse en tout, provenant qu’elle venait de l’«arbre à pain», étant à la base même de l’alimentation humaine et animale de la majeure partie des autochtones de l’île. Sans doute, Abel Gance aurait-il pu peut-être commencer ici à décrire l’origine même de la vocation impériale de Bonaparte se révoltant contre l’injustice de pensées erronées des français, en utilisant cette idée comme point de départ pour son merveilleux film « Napoléon » en faisant comprendre au spectateur que c’était justement cette différence incompréhensible pour le jeune Bonaparte entre la Vérité d’une juste alimentation communément servie quotidiennement dans son île à travers ce pain commun quotidien de l’« arbre à pain » et la différence d’appréciation de ce pain méprisé sur le continent qui était le point essentiel sur lequel s’était encrée sa révolte et sa compréhension du monde (il se pourrait d’ailleurs qu’ici réside la source même actuelle du conflit entre certains Corses et l’administration française qui par son manque de réflexion n’a pas compris que la Corse était en fait extrêmement riches et exemplaire pour notre gouverne dans sa façon de nourrir son peuple et de ce fait qu’elle pouvait servir d’exemple pour tous les peuples de l’(H)Europe, car en persistant à nier la singularité et la vérité qui se trouve quelque part même de façon minoritaire sous prétexte de pseudos intérêts que pourraient avoir la majorité d’un territoire grand comme la France ou même celui de l’Europe, cela dessert l’Etat français et la confédération Européene (car une minorité peut avoir raison contre une majorité comme dans le cas de « l’arbre à pain ») qui fait ici fausse route et on peut comprendre l’exaspération d’un peuple qui sans doute cherche son indépendance à cause de cette singularité incomprise et à cause de ce dialogue de sourds qui dure depuis longtemps, même si nous ne pouvons pas admettre, bien sûr que celui-ci se fasse de façon impropre, en utilisant des solutions qui sont à l’inverse même de celles qu’un arbre tel que le châtaignier (l’« arbre à pain ») impose, puisqu’il est l’« arbre de vie » et non de mort et que par conséquent ces revendications ne doivent jamais s’imposer par la force mais par la seule intelligence, sans coup férir, par leurs nécessités et leurs utilités intrinsèques. Le terrorisme Corse a eu tort comme tous les terrorismes du monde de s’abaisser à employer des méthodes aussi ignominieuses que celles qu’ils ont employés, la force étant réservée non pas pour imposer une idée ou la Vérité (qui s’impose toujours d’elle-même un jour ou l’autre) mais pour se défendre contre la violence ou la méchanceté. En matière d’agriculture, si la farine du blé est celle de la Mort, les Corses actuels auraient dû employer pour parvenir à se faire entendre non pas la violence des armes ou de la lutte armée aussi destructrice que la culture du blé l’ait elle-même mais la parole nourrie qu’elle était de la vérité de l’«arbre à pain» en disant enfin bien haut à tous que leur île n’était pas aussi « pauvre » que les « continentaux » le prétende, mais riche et exemplaire sur le plan de l’alimentation de base pour les peuples d’Europe et du monde et certainement capable d’autosuffisance du moins en matière d’aliment de base puisqu’elle dispose de cette farine de châtaigne, sans parler ici de ses autres richesses comme l’industrie du tourisme ou comme l’huile provenant de l’olivier qui abonde en Corse). C’est donc ici que réside pour moi la base même de la réflexion et de la méfiance du jeune Napoléon enfant envers tout ce que les Corses pouvaient recevoir comme « vérités » imposées du Continent (puisqu’ils devaient sans doute par exemple recevoir des surplus de farine céréalières pour faire le pain – ce qui était un comble pour eux qui auraient pu exporter leur farine de châtaignier partout et ce qui ne doit pas avoir été apprécié partout en Corse car les habitants ont dû se sentir incompris, méprisés dans leurs traditions par ceux qui cherchaient à imposer des traditions sans rapports avec le lieu aussi blasphématoires que celle de la farine d’origine céréalière !). Il avait compris, en rapport avec sa situation (privilégiée sur ce point) d’être natif de cette île-là (la Corse) l’erreur que tous les continentaux faisaient sur l’essentiel et le principal en définissant à tort quel pouvait être le meilleur pain, ayant compris alors ce que pouvait être le « conditionnement » à croire telle ou telle chose et souvent même des absurdités, des mensonges, ceux en tout cas des Continentaux de l’époque aux yeux d’un corse en avance sur le temps puisque le châtaignier offrait un pain respectueux de la vie. Bonaparte a appris ainsi à ne pas les croire et il s’est méfié d’eux, c'est-à-dire de leur faculté à vouloir se tromper tous unanimement sur un point aussi essentiel et capital que peut-être celui du pain, c'est-à-dire à persister dans l’erreur fatale malheureusement communément admise sur l’essentiel, la base de l’alimentation humaine ! En plus de tout cela ces personnes se rendaient coupables de dévaloriser l’« arbre à pain », le châtaignier au point de l’associer avec condescendance à cette farine du « pauvre », ou même à une prétendue « pauvreté » de l’île de Beauté qui par son relief ne pouvait bénéficier de cultures comme celle du blé. Les continentaux cherchant à imposer leur façon de vivre dans un lieu paradisiaque, c'est-à-dire un lieu où la Mort n’existait presque pas dans toute l’alimentation traditionnelle provenant des terroirs si ce n’est par l’exportation du concept continental de carnivore pour définir l’être humain ayant très certainement conduit certains paysans corses à corrompre ce paradis par l’absurde croyance dans une nécessité à utiliser les animaux gavés de châtaignes pour une partie supplémentaire de leur alimentation en les réservant à la boucherie. Par conséquent Bonaparte comprit certainement que certains qualificatifs étaient employés dans le langage à tort par certaines personnes avec mépris contre ceux qui comme les Corses, autarciques, pouvaient se sentir suffisamment indépendants pour ne pas avoir besoin de vivre de certaines dépendances financières, de subsides en nature comme l’introduction colonisatrice de la farine de céréales, nécessitant des échanges et par conséquent quelque fois ou souvent même obligeant à supporter une sorte d’esclavage déguisé à cause précisément de cet état de dépendance envers des produits de première nécessité alors que l’on dispose sur place d’une alternative dévalorisée. Et c’est certainement sur ce terrain de la difficulté à remettre justement en question, ce « préjugé » agricole continental de la culture du blé, lié à des ataviques erreurs ou volonté de poursuivre des mœurs ou des coutumes céréalières d’autrefois ou seulement parce que la situation économique, géographique, historique des développements des moulins royaux ou locaux étaient dus à cette/ces croyance(s) erronée(s), mais génératrice(s) de travail (car c’est cette dernière qui avait été privilégiée car les liens de communication routiers ne semblaient pas permettre à l’époque la propagation de la farine d’origine Corse ou d’autres châtaigneraies en France) que Bonaparte savait avoir raison sur de nombreux points envers et contre tous, et c’est notre thèse et que c’est à cause de l’existence même de ce pain provenant de la châtaigne, majoritaire en Corse, pain biologique et vertueux avant la lettre, qu’il a donc appris à composer, à se méfier de toute cette noblesse et ces fausses et soi-disantes vérités (bien sûr relatives pour lui) continentales imposées que cette pseudo-noblesse continentale voulait continuer à croire mordicus, responsable à ses yeux de cette façon outre cuisante, condescendante et méprisante de considérer le peuple corse, le peuple des châtaigneraies, le peuple de l’« arbre à pain » et à contrario s’enorgueillissait d’avoir su développer des plantations céréalières et un système agricole permettant bon an mal an au peuple de manger alors que lui, Napoléon, savait que la Vérité Absolue Ultime et Universelle en matière agricole résidait pour cet aliment primordial de base qu’est le pain, précisément dans l’existence de cet « arbre à pain » de son enfance, offrant ce pain de Vie et peut-être de vie éternelle, celle des châtaigniers parfois millénaires! Il savait donc depuis tout petit l’essentiel contre tous et pour tous, mais l’histoire, que je sache, n’a pas retenu qu’il est cherché ou permis le développement de la culture du châtaignier autre part en France quand Corse, à moins qu’on me dise le contraire un jour, ce dont je serai reconnaissant et que nous apprenions par exemple que les châtaigneraies de l’Hérault, auxquelles sont dédiées mon texte ne soient issue de sa politique agricole impériale.

 

Nous nous souvenons de notre côté avoir découvert avec ravissement ces très nombreuses châtaigneraies, dans la Montagne Noire, vers Bédarieux, dans le Parc National du Haut Languedoc, du côté de Saint-Gervais sur Mare, je ne sais si la première fois cela fut enfant de nuit sous la lune et les étoiles, nu et les pieds nus, debout sur des rochers très froids appelés les « petits pieds » ou si c’est plus tard encore que nous prîmes connaissance de ces « arbres à pains » dont nous ignorions tout.

 

Mais ce qui est sûr, c’est qu’heureusement, ces châtaigniers ne sont pas le propre d’une seule région de France, ni de la Corse seulement car il doit y en avoir de nombreux autres qui poussent sans doute dans de très nombreux endroits étant donné qu’il s’agit d’un arbre d’altitudes assez répandues, peu élevées, altitudes qui sont heureusement assez communes en Europe  et dans le reste du monde pour nous permettre d’envisager le déploiement à grande échelle de cette vitale viable et souhaitable et extrêmement profitable alternative à la culture du blé ou des céréales.

 

La châtaigne est une manne quasiment gratuite ou presque poussant naturellement dans nos montagnes et il ne suffit, le temps venu, au moment de la récolte que de se baisser pour ramasser ces fruits de châtaignes mûres qui serviront à fabriquer cette farine, puisque comme les olives mûres, les châtaignes mûres tombent au sol en quittant leurs branches d’origine. Bien sûr, il y a un peu d’entretien, celle de la châtaigneraie, avec la construction de murets et quelques travaux qui sont nécessaires pour sortir les châtaignes de leur habitacle extrêmement défensif et hérissé d’aiguilles, les sécher, et fabriquer enfin la farine dont vous pourrez en détail prendre ici connaissance. Mais en fait il s’agit d’un travail qui s’avère certainement moins coûteux que celui de la farine de céréales dans la mesure où cela ne nécessite pas de nombreux outils extrêmement coûteux comme des moissonneuses batteuses et les autres tracteurs également coûteux pour remuer la terre, semer, sans parler de système d’irrigation qu’il faut mettre au point. Aussi la culture de la châtaigne pour son exploitation en farines[139] me semble devoir être remise au goût du jour en cette époque où nous devons songer à nourrir une grande quantité de nouveaux arrivants car elle est finalement peu coûteuse à réaliser, permet à de nombreuses personnes de vivre, se conserve facilement, peut être valorisée dans ce qu’elle représente d’éthique pour être obtenue, offre des possibilités d’exportations aussi importante que la farine traditionnelle (et/mais pour cela il faut que cette farine soit produite à grande échelle) peut s’implanter facilement sur d’autres continents dépourvus de moyens techniques ou de terre destinée à cultiver les céréales (notamment en Amérique Latine, en Australie, en Asie) à des altitudes assez peu élevées, enfin permet de retracer les sentiers dans les montagnes, parmi les châtaigneraies, là où elles existent déjà, nécessaires aux récoltes pour valoriser ces lieux pour le tourisme estival qui cherche des promenades salubres.     

 

On peut imaginer que si cela était vraiment encouragé (économiquement parlant) la châtaigne pourrait redevenir une activité économique très rentable et permettrait en plus, ce qui n’est pas négligeable, d’utiliser et de préserver tous les chemins forestiers existants encore dans nos châtaigneraies qui seraient ainsi entretenues pour le tourisme et les randonneurs, ces sentiers agréables autrefois tracés, aujourd’hui pédestres ou que l’on peut parfois emprunter à cheval ou à dos d’ânes et qui ont été autrefois ouverts pour justement permettre ces récoltes annuelles dans ces petites montagnes de faible altitudes recouvertes de l’admirable toison des châtaigniers, à des époques où la farine de blé n’était réservée qu’aux régions lointaines des plaines ou des centres urbains ou en tout cas à des personnes disposant de revenus suffisant pour pouvoir payer ces importations de farine de blé, autrefois plus coûteuses, (comme je l’ai déjà dit), dans ces régions situées assez lointainement des « bienfaits » de la civilisation !

 

Après analyse de notre part, il semble, au contraire, qu’il s’agit d’un préjugé et que ces personnes produisant de la farine de châtaigne se trouvaient en réalité dans des lieux où résidaient de véritables ‘bienfaits’ paradisiaques puisque la farine de châtaignes qu’ils produisaient constitue effectivement en réalité une véritable richesse au sens où le pain qu’on en tire ou la pâte que l’on peut produire avec n’implique pas la destruction d’une plante pour être réalisée, et nous ferions bien, aujourd’hui, de reconsidérer cet élément de base de notre alimentation, la farine, à la lumière de nos propos, en nous tournant vers les régions où se trouvent les sources de ces farines que la réalité économique passée a systématiquement ‘snobées’ (voulu ignorer sans noblesse avec dédain forcément mal venu et ayant causé de grands dommages à l’humanité toute entière) compte tenu du fait que l’on a pas voulu réfléchir proprement à la raison d’être de ce terme qui qualifiait la farine de châtaigner de « farine du pauvre » à tort et qu’il se pourrait fort qu’à partir d’aujourd’hui on assiste heureusement et pour toujours à un retournement de situation et que de « pauvre » qu’elle était elle ne soit ou ne puisse devenir la seule digne d’être véritablement consommée par tout ceux qui chercheront et qui auront les moyens de se nourrir en suivant des prescriptions éthiques à la lumière de la mauvaise direction que nous révélons ici, absolument absurde et stérile qu’ont cherché néanmoins à poursuivre certains irresponsables des politiques agricoles en matière d’agriculture pour des produits de base aussi vitaux que la farine de première nécessité. C’est ici que s’impose une remise en question, une refonte du système agricole tout entier pour les siècles à venir, en pensant finalement à construire une politique sur du plus long terme à l’échelle mondiale.

 

Cette farine provenait autrefois de lieux quasiment perdus et c’est pourquoi elle était injustement associé à la « pauvreté ». Aujourd’hui ces lieux ne sont plus des lieux « perdus », on les atteint facilement, on peut les voir de n’importe quel ordinateur relié à Internet si au préalable on a pensé à disposer une web-cam pour les observer, par conséquent il est de notre devoir de reconsidérer le problème.

 

Notre idée serait donc de favoriser la récolte des châtaignes de nouveau pour revaloriser ainsi et redonner du travail aux habitants de tous ces petits villages qui autrefois vivaient en grande partie grâce à la production de ces arbres, non pas seulement pour produire des marrons glacés ou permettre dans les villes la vente ambulante de marrons chauds, l’hiver (ce qui sont déjà d’excellentes solutions pour les châtaignes) mais pour nous offrir à moyen terme cette alternative à la farine céréalière et favoriser ainsi à une échelle plus industrielle la production de farine de châtaigne, permettant tous les dérivés aussi bien la réalisation de pâtes, de pain, et toutes les alternatives possibles aux produits réalisés aujourd’hui avec de la farine d’origine céréalière. De même que l’on a vu apparaître des pains fabriqués avec de nombreuses céréales, de même on peut imaginer voir réapparaître dans les boulangeries des pains à la farine de châtaigne, le pain du « pauvre » des châtaigneraies remplacera certainement aussi bien le pain de campagne et peut-être comprendra-t-on alors la terrible méprise du genre humain  au sujet des dits « pauvres » car en fait c’était assurément le pain du Paradis retrouvé, le pain de l’Atlantide à venir retrouvée, le pain du Walhalla, le pain (du) futur (de l’) Âge d’or de l’Humanité puisqu’il est le pain fait avec une farine qui provient de la (de la) châtaigne qui est à la fois une (un) « graine » mâle et femelle, androgyne comme le châtaignier lui-même. 

 

De même que l’on a favorisé très intelligemment la production d’huile d’olive dans les pays méditerranéens depuis la fin de la seconde guerre mondiale et que cela permet aujourd’hui à toute l’Europe d’en profiter, celle-ci s’étant avérée à la longue la meilleure des huiles non seulement pour le palais de nos bouches mais pour cuire certains aliments eux-mêmes, alors même qu’il y avait de nombreuses autres huiles provenant d’autres végétaux[140] de même, je propose que nous favorisions quand ce sera nécessaire dans ces régions la constructions de moulins partagés peut-être en coopératives pour moudre les marrons ou châtaignes et en tirer la farine dans les règles de l’art ; nous pourrions enfin tenter de la commercialiser à une plus grande échelle en la proposant comme alternative à la farine du blé.

 

Je rappelle que pour plus de précision sur ce travail qui consiste à fabriquer de la farine à partir de l’« arbre à pain » on peut cliquer ici à ce sujet ou sur http://www.codutil.com/page8.htm.

 

Je dois ajouter ici par honnêteté que jusqu’ici je ne savais pas encore en détail le processus à suivre pour fabriquer la farine de châtaigne ou de marrons. Pour ceux que ça intéresse permettez-moi de leur conseiller de se rendre sur ce lien : c’est très bien expliqué. En cherchant sur Internet j’ai trouvé des informations complémentaires sur les propriétés des châtaignes et cela va dans le sens de l’une de mes principales préoccupations décrites dans le site suivant sous le titre : l’urgente nécessité de remplacer les savons et les détergents à cause du problème de pollution , nous citons : « De longue date, la farine de marron est utilisée en cosmétique pour rendre la peau plus brillante et la pulpe est employée en savonnerie », nous venons donc de l’apprendre et ce serait peut-être un début de solution à mes espérances sur l’autre sujet qui me préoccupe car cela confirme, en tout cas, ce que j’avais écris l’autre soir, en ayant eu alors l’intuition qu’il existait des propriétés de certaines plantes qui pourraient augmenter les potentialités nettoyantes de l’eau et qui pourraient remplacer avantageusement les substances chimiques employées responsables elles aussi de la dégradation progressive des écosystèmes.

 

Je trouve aussi un bon dossier résumé illustré de façon intéressante sur le chapitre du châtaignier sur ce site :http://www.univers-nature.com/dossiers/chataignier.html et sur le site : http://www.pommiers.com/chataignier/chataigne.htm donc des sites à consulter pour plus d’informations relatives à cette plantes « miraculeuse » puisqu’il semble en les parcourant que les feuilles des châtaigniers soient aussi utilisables comme remèdes antitussifs ! (mais cela reste un point à vérifier car je ne sais si cela a été prouvé par l’expérimentation scientifique).

 

Évidemment si je propose de remettre au goût du jour la farine de châtaigner c’est parce que d’une part aujourd’hui il existe de très nombreuses alternatives au bois de châtaigner lui-même que certains charpentiers utilisaient encore, il y a quelques années, à la fois pour faire des fenêtres, à la fois comme poutres, à la fois comme lattes de bois, mais aussi dans de très nombreuses autres réalisations comme celle qui consiste à élaborer des tonneaux. Donc il s’agit d’alternatives évitant à ces arbres d’être maltraités et coupés[141]. J’essaie aussi de me projeter dans une vision à plus long terme, à une époque à venir où les terres qui sont aujourd’hui consacrées aux céréales devront être en majorité couvertes de brebis, de chèvres et de vaches (non pour être occises, mais pour les produits laitiers et la laine[142]) mais aussi d’arbres fruitiers ou d’oliviers ainsi qu’à des cultures de légumes et d’agrumes, surtout quand  toute « la pyramide humaine » [143] aura enfin compris la nécessité de devenir végétarienne non seulement parce qu’elle aura retrouvé la nécessité de vivre par rapport à une éthique enfin gouvernée par les impératifs du coeur[144] mais quand celle-ci aura entièrement pris conscience de cette nécessité là pour permettre enfin de partager avec toute la pyramide humaine au moins ce qui est l’essentiel : une saine nourriture n’impliquant plus aucune cruauté d’aucune sorte ni envers les animaux ni envers les plantes[145]. Car il est évident pour nous que l’Occident tout entier et une très grande majorité de la Pyramide humaine[146] vont avoir à accomplir une mutation, une métamorphose, toute à leur honneur d’ailleurs, en abandonnant peu à peu ce qui reste chez eux de leurs traditions ou coutumes ancestrales inhumaines  et cruelles pour permettre à tous, sur terre, de disposer au moins d’une alimentation quotidienne enfin véritablement saine sur tous les plans (y compris spirituel) car l’essentiel sera enfin ce que l’humanité a vraiment en commun de meilleur comme guide y compris sur le plan des choix culinaires : la conscience et les impératifs du coeur. 

 

Il faudra donc partager mieux non pas la viande ou des produits qui impliquent la mort ou le sacrifice d’êtres vivants, mais des produits aussi simples que les fruits  et les légumes, les noix et autres arachides, parce que les moyens actuels de communication et les voies commerciales sont aujourd’hui aussi aériennes et permettent enfin aux occidentaux de se débarrasser de ce qui les déshonore : la cruauté dans leur alimentation, c'est-à-dire non seulement le sang versé d’innocentes bêtes mais du meurtre systématique de plantes qu’on pourrait aujourd’hui également éviter de tuer! Comme il existe des camions réfrigérants, il existe aujourd’hui nous osons le penser, car nous ne sommes pas un spécialiste de la question, des avions réfrigérés et le commerce de mangues entre le Brésil et l’Europe mais aussi entre le Brésil et d’autres pays qui est aujourd’hui florissant nous le laisse espérer, comme le commerce d’avocats Péruviens ou le commerce de kiwis en provenance de Nouvelle-Zélande vers l’Europe bien que le nombres d’heures de voyage entre ses différents produits ne soit pas très importantes et permettent à ces produits de continuer à mûrir durant le transport et que par conséquent cela évite peut-être la nécessité de disposer de tels avions coûteux à réaliser à moins qu’évidemment le commerce de la viande (par exemple la viande en provenance d’Argentine) ou le poisson n’ait imposé depuis longtemps la construction de ces morgues volantes ! Car les fruits frais, les fruits cueillis un peu verts mûrissent doucement en voyage comme le déjà traditionnel et déjà ancien commerce des bananes ou des ananas ou des noix de coco par bateaux entre l’Afrique (nous en parlons dans notre « récréation ») et les différents continents qui est longtemps déjà depuis longtemps une heureuse réalité ! Néanmoins tous ces produits nouveaux et bien d’autres qui n’existaient pas autrefois, y compris en matière de salades, nous offre aujourd’hui à nous occidentaux la possibilité de renoncer une fois pour toute à un système d’alimentation qui n’est pas logique avec l’amour que nous portons naturellement aux animaux, pas éthique au sens où l’homme se doit d’être gouverné par sa conscience en stricte liaison avec son coeur, qui surtout nous a forcé à nous rendre des menteurs vis-à-vis de nos enfants, un système qui pu le sang, l’injustice et la mort d’êtres que seuls des animaux (liés qu’ils sont à leurs instincts de prédateurs) et non des hommes ont le droit éventuellement de tuer dans la mesure ou la prédation, les animaux carnivores le sont devenus peut-être pour éviter une surpopulation des animaux herbivores à une époque où l’homme ne disposait pas encore des moyens, pilules ou autres moyens de contrôles suffisant pour limiter ou être responsable lui-même du nombre des animaux herbivores ou même d’autres moyens pour déterminer à l’avance le sexe des animaux herbivores qui pouvaient naître et dont l’humanité pouvait avoir besoin pour tous les produits laitiers et leurs dérivés si salubres. Et c’est ce système qui a été perpétué génération après génération créant des malentendus chez les hommes et cela jusqu’à notre époque, un système où le compromis était de rigueur même chez les plus gentils représentants des êtres humains obligés de le subir, malgré eux à cause des différentes latitudes et régions du monde qui n’offraient pas toutes les mêmes possibilités alimentaires car la technologie n’offrait évidemment pas ce qu’aujourd’hui elle nous offre enfin en nous donnant la possibilité  de sortir à jamais de cet esclavage d’une humanité enchaînée à cause de la pseudo existence d’une soi-disante « chaîne alimentaire » qui n’a jamais arrangé que la part de méchanceté de l’humanité, ces êtres de peu de cœur, en tout cas tout ceux qui ont renoncé à s’émerveiller devant le phénomène extraordinaire du vivant et qui se sont identifiés à des prédateurs au lieu de se comporter en être humain. Et c’est ce système qui a engendré, hélas, trois fois hélas, les bases malsaines sur lesquelles se sont forgées les sources mêmes de l’incompréhension de la plupart des malandrins, des assassins qui se sont permis évidemment de le devenir en prenant l’excuse de l’exemple de ceux qui se croyant du « bon » côtés ou se faisant passer pour des « bons » étaient obligés (ou se croyaient obligés) de se goinfrer de sang[147] pour tromper ou apaiser justement cette méchanceté maladive de ceux qui sont capables de mensonges dans leur quotidien au  point d’occire de pauvres bêtes et qui vont avoir ainsi « beaux » jeux d’en profiter et de démolir la beauté du monde par toute sorte d’actions inhumaines, contraires à ce que peut dicter une claire conscience en cherchant à aliéner l’homme, à le sortir du « bon » chemin par toutes sortes de tentations misérables (également pornographiques par exemple) pour le sortir de sa condition bien sûr aussi philosophique d’être de réflexion conçu pour réfléchir et repenser le monde à chaque génération en l’entretenant et en l’améliorant et en faisant disparaître si possible peu à peu l’injustice un peu plus. Un système qui aurait pu être dans son élaboration équitable et juste en tout si, dès le départ, des choix éthiques liés à la gouvernance du cœur et à ses injonctions envers la conscience avait été respecté. Par conséquent tant que les hommes seront ou voudront rester des assassins envers les animaux ou les plantes ils auront par voie de conséquence des assassins et des malandrins, des malhonnêtes dans leurs sociétés[148] ! Par contre nous sommes prêts à parier que si la barre est mise là où nous souhaitons qu’elle le soit compte tenu aussi du progrès de notre civilisation qui le permet[149] nous obtiendront alors enfin une humanité responsable, consciente des interactions existantes et du miracle qu’est toujours le vivant quand il est respecté et non dévalorisé. Pour cela évidemment il est aussi primordial que notre pain quotidien découle d’une source pure comme la châtaigne, où le respect des hommes pour la plante qui fournit la farine et le pain est évident et se manifeste concrètement[150]. C’est aussi pour cela, mais pas seulement, que cette société à venir est possible, une société d’hommes et de femmes, d’enfants peut-être immortels dès la naissance tant qu’ils refuseront à s’abaisser à se nourrir de façon ignominieuse, tant qu’ils aimeront naturellement le vivant dans la réalité quotidienne elle-même. En effet dans une telle société celui qui fera du mal à un animal, à une plante devra aussitôt subir un « châtiment » aussi important que celui qui aujourd’hui est administré à une personne malhonnête, car toute malhonnêteté envers autrui (que cet autrui soit humain, animal ou plante) est une malhonnêteté que l’on s’inflige à soi-même, à moins qu’on soit en face d’un malhonnête que l’on doit évidemment tromper comme dans le cas du repas de fête. Il semble que pendant des générations les véritables « justes » ayant vécus en ce monde, aient dû être obligés de tromper les malhonnêtes en leur proposant ce qu’ils recherchaient, c'est-à-dire des poissons et des viandes achetés évidemment à des êtres dénués de noblesse et de cœur, ceux qui tuaient pour permettre ce commerce, donc à tous ceux qui ont cherchés à vivre de la mort et grâce à la mort, c'est-à-dire grâce à un principe contraire à l’existence de Dieu qui Lui est Vie, c’est pourquoi nous sommes persuadés qu’à force de devoir tromper les malhonnêtes ces « justes », sous certaines latitudes, ont oublié qu’ils mangeaient de la viande et du poisson en faisant semblant de le faire, comme nous même nous l’avons fait au cours de notre prime enfant en ayant accepté de passer, à notre corps et notre âme défendant, des produits laitiers à des légumes et finalement à de la viande et du poisson, trompés que nous avons été par nos propres parents ayant eux-mêmes oubliés, à force d’avoir été obligés eux-mêmes de se conformer à la réalité ambiante de leur époque, certaines fois même par la force, ou par des sons menaçants (ce qui peut terroriser dans certains cas) de leurs propres parents abusés à leur tour, quand ils étaient eux-mêmes enfant, de manger ces aliments contraires à l’éthique même de leur cœur d’enfant et à leur claire conscience enfantine. Nous sommes donc persuadés que l’Occident tout entier, dans le système éducatif, en élevant les nourrissons pour les rendre des enfants s’est moulé sur ce chapitre sur un consensus de fausses valeurs qui ne pouvaient avoir court à ces époques là qu’à cause d’un certain retard de l’humanité sur le plan commercial causé qu’il a toujours été par l’existence des méchants et le temps qu’ils font perdre non seulement aux inventeurs qui doivent trouver des objets pour les divertir mais à toute la chaînes des personnes qui sont concernées par l’élaboration de ces objets en grand nombre (outil de pêche, outils de chasse, outils de mort). Aujourd’hui, compte tenu des innombrables alternatives à la viande et au poisson dont nous avons parlé provenant de tous les pays du monde - sans parler de l’existence de 1200 fromages connus dans le monde[151] continuer à faire perdurer ce système scandaleux et hypocrite c’est chercher à terme la mort de l’humanité ! Il nous apparaît nécessaire que la prise de conscience se fasse sur ce chapitre générale pour sauver l’humanité entière d’une ornière insalubre et des œillères qu’elle s’est posée devant les yeux. Nous sommes persuadés que ces œillères que certains appellent de l’égoïsme ne sont pas seulement le produit de lâchetés individuelles mais de ces mauvais départs dans la vie, nouveaux-nés que nous avons été tous, tombés chez des parents qui ont cru « bon », à tort évidemment, perpétrer un système traditionnel, des coutumes qui n’avaient pas/plus de raisons véritables d’exister. Ils ont voulu croire à des principes de vie qui les rendaient tributaires des bouchers, des charcutiers et des pêcheurs pour leur propre alimentation comme pour celle de leurs enfants, relayés par des médecins peu éclairés qui, au lieu de comprendre le phénomène de la vie, ont accepté ainsi cette morbide complicité avec duplicité paradoxal (d’un côté soigner le vivant et de l’autre ne pas hésiter pour cela à le faire au prix du déshonneur : la mort d’animaux et de plantes à bulbes ou de racines) ainsi que de conseiller de perpétrer bien sûr à tort la production de la farine d’origine céréalière alors qu’elle était ontologiquement en contradiction avec les fondements mêmes de la « bonne » médecine, c'est-à-dire celle qui consiste à sauver la vie, protéger le vivant, le soigner, car même une petite pousse d’une petite graine, par exemple d’un peu d’herbe est, une fois devenue vivante, un être en soi, c'est-à-dire une sorte de merveille en relation avec tous les temps mais aussi avec tous les êtres vivants ou disparus de l’Univers. Nous pensons donc que l’erreur humaine a été celle de ne pas avoir voulu se rendre compte qu’il fallait valoriser le tout simple, le si simple que certains petits enfants découvrent comme de véritables trésors (un petit caillou, une feuille d’un arbre) et c’est pour cette raison toute simple, elle aussi, que la mort existe, car elle est une sorte de test pour celui qui refuse de croire que ce simple, ce minuscule, comme ne serait-ce que même de la poussière est précieux, les acariens eux-mêmes – sorte de minuscules insectes monstrueux, sont des êtres vivants extraordinaires qui de plus ont une fonction merveilleuse, celle de nous délivrer des peaux mortes - une gerbe de blé ou des animaux constituent des choses très précieuses en elles-mêmes !  C’est pourquoi nous pensons nécessaire que la notion de ‘châtiment’ soit une notion qui doit perdurer et être mise en œuvre à chaque fois que des personnes se rendent coupables de « crimes » et puissent ainsi se rendre enfin compte de ce qu’elle détruisent par leur manque de cœur d’écervelés, ce meurtre de simple êtres extraordinaires à cause de leur inconscience, de leur égoïsme et du fait que si elles ont dû accepter tout petit le diktat[152] mensonger de leurs géniteurs[153] elles auraient pu se souvenir qu’à ce moment là, au moins, elles avaient fait semblant de le faire, comme on est toujours obligé de faire semblant quand c’est la force qui domine et qui commande, c'est-à-dire la bêtise au mauvais sens du mot, car même chez les animaux carnivores comme les chats, une mère chatte n’obligera jamais en le griffant un chaton domestique à manger de la viande, si on donne un bol de lait à la place à ce chaton pour se nourrir et qu’il le préfère. C’est donc le maître du chat[154] qui est en cause ici (celui qui a donné de la viande à ce chaton) : il croit à tort encore une fois, abusé qu’il a été par ceux que lui ont fait croire cela, que le chat est à jamais un carnivore et ce sont par exemple les industriels du prêt à manger animal qui, avec la complicité de quelques vétérinaires[155] affirment qu’il faut nourrir les chats ou les chiens avec de la viande ou même avec certains légumes à bulbes, comme si les chiens et les chats domestiques étaient des chiens sauvages ou des chats sauvages ayant encore à chasser pour se nourrir, c'est-à-dire à courir de nombreuses heures ou du moins à se déplacer. Par tradition et préjugés ils se réfèrent à des chiens et des chats d’époques très anciennes de l’évolution de notre civilisation, alors qu’ils savent tous pertinemment qu’un chat ou un chien domestique à notre époque peut très bien se nourrir exactement comme nous-même[s], c’est à dire en V+ ou même seulement en végétariens pour commencer la métamorphose alimentaire vers cette alimentation des V+, puisque ces animaux ne se dépensent plus  comme à l’époque où ils étaient sauvages et que par ailleurs ces animaux aujourd’hui écoutent avec nous Mozart et Beethoven ou de nombreux autres compositeurs qu’ils apprécient et quelques fois même regardent la télévision, sans parler de certains opéras qu’ils adorent ! Car il est évident que c’est cette notion même de « crime » qui doit être réévaluée par notre génération et nous pensons ici avoir démontré qu’elle est donc le fait d’un conditionnement à le croire[156] et par conséquent en possible évolution en fonction du niveau de civilisation dans lequel nous évoluons et en fonction surtout du niveau de conscience morale, éthique, que nous souhaitons faire atteindre à l’ensemble de la civilisation. Il est évident pour nous qu’il y a « crime » dès qu’il y a meurtre d’une poule, d’un canard, d’une oie, d’une mouche, d’un insecte, mais aussi d’un poisson, d’un agneau, d’un veau, d’une plante comme celle du blé, ou d’une plante que l’on a oublié de soigner, si elle nous a été confiée ne serait-ce que d’avoir oublié de mettre de l’eau dans quelques brun de basilic avec leurs racines que la maraîchère vous a offert. C’est évident. Le « crime », le « criminel » est un mot qui désigne pour nous le manque de respect dû au vivant, l’insulte dont nous nous rendons coupables en laissant mourir de simples êtres tout simplement parce que nous avons préféré abdiquer en nous ce qui était grand au profit de ce que nous avons cru comprendre être le système général, un système où règnent de fausses valeurs et qui a permis à certains hommes de s’autoriser à exercer des droits qu’il n’avait pas sur des êtres et cela au mépris de la Vérité Absolue, Ultime et Universelle. En ce sens la société occidentale toute entière est à nos yeux aujourd’hui criminelle et coupable car elle s’est autorisé ce qui est contraire au sentiment naturel et enfantin de tout être humain capable d’un peu de véritable amour. Mais si la faute est collective elle peut-être réparée individuellement dans ce refus des œillères que notre entourage a essayé de nous poser sur les yeux, trop content à peu de frais de ne plus nous entendre, en ayant endormi notre conscience et les aspirations de notre cœur par de nombreux biens de consommation que nous avons certaines fois aussi exiger contre notre silence. Evidemment c’est ici que le bas blesse car c’est de notre propre bassesse qu’il s’agit, corrompus que nous avons été par nos lâchetés individuelles ou familiales. Car c’est précisément en cela qu’a depuis notre toute petite enfance consisté notre lâcheté et à cause de cela nous avons préféré nous nourrir de mensonges plutôt que de vérité et c’est parce que nous avons nombreux fait ces choix maladifs et aliénants que ces œillères ont entourées nos yeux et que l’humanité est aujourd’hui tant en retard sur de très nombreux points. La civilisation humaine est aussi un résultat, produit d’une somme, la somme de toutes nos vertus mais aussi de toutes nos défaillances particulières. Et quand on se rend compte que ces défaillances ont conduits de très nombreuses personnes à les reproduire dès la toute petite enfance de chacun de leurs propres enfants pour la raisons qu’ils n’arrivaient plus à savoir ou à voir clairement comment ils devaient se comporter en subissant les impératifs extérieurs et qu’ils ont abandonné leur conduite leur règles d’hygiène de vie les plus simples comme le simple élémentaire choix alimentaire de leurs enfants précisément à ceux qui ont fabriqués ces œillères si ce n’est plus encore, aveuglés qu’ils ont tous été par des manipulateurs peu scrupuleux, c’est le moins qu’on puisse dire, en tout cas d’esprits qui ne sont pas libres totalement et qui n’ont pas cherché à acquérir cette liberté de penser et repenser le monde, abusés eux-mêmes qu’ils ont été en croyant que le monde était injustes pour toujours et qu’ils pouvaient même être dominé par des êtres malfaisants, ce qui n’est jamais vrai et qui ne le sera jamais, on se rend compte alors que le temps que nous avons tous perdu à cause de l’existence de la méchanceté de la stupidité et de l’ignorance est immense et que c’est malgré tout un miracle que de pouvoir l’écrire avec un clavier relié à un ordinateur, en lettre blanches sur fond de ciel de crèche nocturne, comme une neige de mots en forme de constellation d’étoiles grâce au logiciel Word, une neige de mots logicielles.

 

Grâce à tous les points positifs de l’humanité (innombrables) nous n’ignorons pas que cette société des hommes de tous les pays du monde ayant concouru aux avancées de la civilisation humaine est capable de se montrer dans de nombreux cas formidable. Et c’est à cause de cela et à cause des retournements de l’Histoire face aux injustices que nous sommes certains du triomphe final des cœurs d’or. Pourtant ce que nous remarquons c’est que ce cœur ne s’exprime pas, comme il le devrait encore à tous les stades du vivant et qu’il est encore un peu prisonnier de ces œillères, d’une gangue de « poisons », de « préjugés », de mauvaises « coutumes » ancestrales, donc de façons fausses de lire le monde, comme si le cœur de notre humanité était encore celui d’une humanité peu voyante des objectifs qu’elle a à poursuivre, d’une humanité aveuglée par tout ce qu’elle est capable de produire de faux. Comme par exemple dans sa simple alimentation, et s’il est heureux que l’humanité ait cessé de se conduire en anthropophage, il est aujourd’hui malheureux que disposant de toutes les alternatives elle persiste à se rendre coupable du meurtre d’êtres ou d’espèces vivantes simplement différentes d’elle, que, par ailleurs, elle ne cesse d’admirer, représenter en peinture ou observer par la télévision. L’éloge du vivant par les arts doit conduire au respect du vivant.

 

Toutes les merveilleuses productions si variées qu’offrent les plantes pourront donc être mieux partagées dans un système qui tout compte fait revient aux traditionnels échanges entre tribus primitives anciennes si ce n’est que pour la première fois dans l’Histoire de l’Humanité on peut aujourd’hui espérer que relayés par les médias ce ne seront plus des échanges entre cannibales, ce ne seront plus non plus un jour les  échanges d’aujourd’hui entre omnivores-carnivores, mais des échanges entre des V+ ou du moins des végétariens convaincus de leurs devoirs aussi simple que celui d’avoir à respecter autant un être humain qu’un animal qu’une plante par conséquent un légume à bulbes et/ou à racine dont on peut évidemment, au pire ou au mieux – selon les appétits - prendre une partie sans tuer la racine toute entière, c'est-à-dire sa faculté d’être au monde par conséquent ontologiquement respectable. Car nous nous devons tous au moins (au minimum) à cette immense reconnaissance envers le vivant (qui n’a pas de prix) par des actes tangibles, c'est-à-dire des actes nobles à porter au crédit de ce qui fait la véritable humanité et qui nous rappellera que c’est grâce à ce vivant qui nous entoure que nous sommes en vie, par conséquent nous n’avons pas le droit d’en abuser et encore moins de le tuer car en le tuant nous commettons ce « crime » de lèse majesté pour lequel notre conscience ne pourra pas/plus nous pardonner. En effet nous avons enfin le choix et nous pouvons être sorti d’affaire en défendant le vivant coûte que coûte comme tout « bon » médecin le fait, étant au service du vivant, et par conséquent en ayant confiance dans ce vivant qui a toujours des possibilités miraculeuses de survivre, donc aussi confiance dans les capacités du cœur de l’homme à écouter et suivre la vérité comme on écoute une vraie musique, soit nous montrer défaitiste, donc du côté de la mort, renoncer au combat, déprimés que nous sommes par tout ce manque d’amour et par conséquent risquant de perdre notre humour, car cette déprime est en fait causée par notre propre égoïsme, notre propre manque d’amour qui a fabriqué toutes ces œillères à nos regards, ceux des autres, qui nous a induit en erreur ou du moins en une sorte d’esclavage déguisé d’un système déshumanisé à force que nous ayons voulu ressembler à une image stéréotypée de l’être humain, celle d’« adultes » que nous avons à tort admiré et recopié par mimétisme et admiration sans réfléchir suffisamment avant de choisir nos modèles dans leur si malsaines façons d’avoir existé car nous avions cessé d’être vigilants, à force d’avoir été obligés à cela ou à ceci contre notre gré, nous avons donc préféré ressembler aux « mauvais » adultes plutôt qu’aux bons, c'est-à-dire à tous ceux qui avaient encore naturellement un peu de vrai regard sur le monde et qui œuvrait à le changer dans un sens plus juste. 

 

En refusant enfin aussi de détériorer par respect le lieu même, le centre générateur, le centre vital d’où provient la source de vie de la plante, la racine, le bulbe qu’elle soit arbre ou pomme de terre, en comprenant que dans une carotte ou un radis il faut manger non le bulbe, c'est-à-dire cette racine, mais cueillir délicatement quelques feuilles produites par le radis ou la racine pour en extraire la sève, la quintessence, c'est-à-dire la production même de tout l’être de cette plante, son organisme végétal entier en question, qui comme une petite usine, qu’il soit pomme de terre, oignon ou  navet, etc. , réalise ces petites ou grandes feuilles panaches comme la manifestation de jets d’eaux fossilisés en végétaux, signes visibles hors de la terre qui nous explique simplement qu’il y a un être qui est en vie sous la terre et transforme un peu le monde à sa façon en s’imprégnant de son environnement. En effet ce dont nous sommes alors les témoins et les possibles réceptacles c’est de dons précieux : des cadeaux sous forme de feuilles engendrées par ces bulbes ou ces racines provenant d’espèces différentes, qui sont toutes le résultat de la transformation mêmes qu’un être vivant, quelque peu différent de nous fait de l’univers autour de lui. Au lieu d’écrire, de peindre, de réaliser des films ou d’écrire de la musique comme certains d’entre nous ou d’avoir mille et une activités possibles qui font partie de nos possibles liés à notre espèce humaine, à notre condition humaine cette organisation végétale vivante que peut-être une simple pomme de terre a transformé les sucs de la terre, les pluies et les intempéries, sa respiration d’être cosmique de simple petite plante sous le champ du ciel et ses sillons d’astres nocturnes (sous cette « faucille d’or dans le champs des étoiles » [157]: la lune), en ayant peu à peu fait l’effort de grandir pour cela et en produisant en guise d’écriture, de peinture, de couleur, cette saveur de ces petits panaches de feuilles qui comme des cheveux repoussent aussitôt lorsqu’on en a cueilli un certain nombre pour nous alimenter dans lesquels se trouvent enfin réunies une bonne partie des sources alternatives d’énergies[158] produite par cet être, le bulbe ou la racine pour combler ces besoins légitimes de sèves de l’humanité !

 

Evidemment ce choix de l’Occident c’est le simple choix de célébrer la Vie et enfin ce sera le choix de la sagesse, non pour être ou avoir les uns plus que les autres comme c’est le cas aujourd’hui avec de tous côtés des créations d’envies, des tentations souvent même exaltantes[159] mais par le simple soucis d’un partage équitable qui ne serait enfin plus fondé sur les fausses valeurs de ceux qui, se croyant plus riches que les autres ont pu, ou dû, hélas, à tort, favoriser l’accession de toute une société à une alimentation considérée comme saine ou le privilège des classes aisées sur de fallacieux principes impurs dont n’importe qui aujourd’hui qui sait encore penser un peu sainement et en utilisant un peu de logique teinté d’une honnêteté foncière aurait honte nous l’espérons de transmettre cette façon de se comporter à un petit enfant sans savoir qu’il est alors en train de le tromper sur l’essentiel, l’élémentaire alimentaire, sous prétexte qu’il cherche simplement à reproduire avec les œillères que l’on sait les mœurs d’autrefois où les temps étaient autres, c'est-à-dire non conformes à ceux d’aujourd’hui offrant enfin toutes les alternatives que nous avons aujourd’hui dans les magasins, sur nos marchés ou par Internet à ces impératifs de cruauté d’autrefois grâce aussi à l’existence du commerce aéronautique[160]. Nous évoquons ici ces temps des hommes carnivores ayant ainsi cherché à tricher sur l’essentiel, à tromper ontologiquement l’homme sur la nature même de l’homme, ayant cherché à salir l’homme, à dénaturer l’amour, à le rendre ignoble à ses propres yeux, en un mot, au lieu de trouver ce qui pouvait être grand chez eux, ils ont cherché à s’anéantir eux-mêmes en proposant une image de l’homme hors de son contexte historique civilisateur ce qui n’a jamais existé que chez des êtres méprisables, impurs, misérables, en un mot détestables et vulgaires. Nous sommes aussi certains que la Mort a pu voir le jour au seuil de l’humanité à cause de cette méprise humaine de certains êtres ignobles ayant cherchés à imposer leur monde d’ignorants à ceux qui détenaient le savoir acquis péniblement au prix d’études et de prières, au prix au moins d’un désir de croire à l’existence d’une transcendance possible par l’énigme de leur existence, le questionnement sous toutes ses formes, car nous sommes aujourd’hui certains que si l’homme ne s’était jamais abaissé à tuer d’aucune façon, même pour s’alimenter et avait fait le choix des végétariens dès le départ et qu’il s’était nourrit de pain de châtaigne par exemple, il pourrait facilement vivre à l’heure actuelle très longtemps, beaucoup plus longtemps qu’il n’a vécu dans le passé et que l’espérance de vie actuelle de 130 ans serait au moins de cinq cent ans, peut-être même éternelle ayant enfin choisi de faire exploser les chaînes infernales qui le reliait à cette fausse et misérable idée de la pseudo existence d’une « chaîne alimentaire » quelconque dont il avait refusé dès le départ le joug en s’en affranchissant par les choix raisonnables de la conscience liés aux impératifs du coeur. Encore une fois ce qui fait précisément la noblesse de l’être humain et qui peut le définir parmi les êtres de la création comme étonnamment une réussite malgré les dérives inhumaines de l’Histoire c’est précisément sa conscience en corrélation étroite avec les injonctions de son cœur pour peu que dès le départ les enfants puissent avoir la possibilité de l’écouter vraiment et d’agir en conséquence sans subir d’injustes répressions inhumaines de ceux qui prétendent savoir et qui ont oublié l’essentiel : le sens de la responsabilité et le sérieux de tout véritable enfant innocent qui sait détecter le vrai du faux pour peu qu’on ne le castre pas avec dureté : l’homme ne pouvant donc pas être omnivore, ni même carnivore ontologiquement mais seulement V+ ou même végétarien[161] pour commencer, mais en sachant bien sûr pourquoi il a choisi de l’être réellement car naturellement l’être humain dès l’enfance sait qu’il ne veut pas/plus faire du mal du tout ni aux végétaux à bulbes ni aux plantes à racines et encore moins à de gentils herbivores car si on a simplement le souvenir d’avoir seulement aimé ces ours en peluche ou aimé écouter de merveilleux contes où la bonté triomphe, il sait par conséquent dès la prime enfance qu’il subit le joug illogique des adultes, celui qui consiste à l’obliger à manger de la viande ou du poisson et bien sûr de ces plantes dont on lui a dit qu’elles étaient si merveilleuses dans les livres ou les sujets documentaires regardés à la télévision ! Et c’est ici évidemment une des raisons d’être de l’anorexie car elle est toujours le signe d’un refus, d’un juste refus de participer ou de se rendre complice de ce carnage d’imbéciles et qui fait mentir dans la réalité quotidienne toutes ces histoires merveilleuses auquel l’enfant innocent croit naturellement porté par son cœur ! Et l’adulte qui ne comprend pas cela et qui ne trouve pas les moyens de le comprendre (par manque de cœur) est évidemment aux yeux de celui ou celle qui a le cran de refuser justement ces mets offert non par l’amour mais par le renoncement à l’idéal, donc par un compromis avec la mort l’ennemi ou le complice du mensonge, par conséquent il n’est plus digne d’amour, d’être aimé, d’être considéré comme digne d’amour par ceux qui de façon logique et enfantine sont alors terriblement déçus d’être le produit d’individus apparemment si limités qu’ils n’arrivent même plus à communiquer avec eux pour leur donner les vrais raisons de leur dégoût de se nourrir. C’est comme si l’anorexie était une sorte de dégoût de vivre et d’être tombé chez des êtres indignes de la pureté des sentiments que l’enfant a offert, un monde donc qui s’écroule car il n’est plus capable de croire que l’Amour existe en ce monde, car en plus le pain quotidien qui est proposé à table n’est pas celui d’un paradis possible, de la douceur de vivre. C’est pourquoi les anorexiques sont tous des V+ que l’on a essayé de contrarier, des agneaux des origine dans leur cœur, des cœurs tout simplement purs, tombés chez des brutes, chez des personnes trop égoïstes pour comprendre la beauté qui existe dans le cœur et dans l’âme d’un véritable enfant qui par conséquent plutôt que renoncer à sa personnalité et subir la tyrannie d’imbéciles se met en juste grève : la grève de la faim et le désir d’en finir comme un appel désespéré pour un monde qu’ils croient à jamais perdu, celui des contes, celui qu’ils savent exister quelque part, « mais où ? Mais où ? »[162]. Et évidemment il ne se mettent alors à refuser la nourriture en trompant leur monde puisqu’ils ont été trompés par leur monde et font croire aux imbéciles que c’est parce qu’ils se trouvent trop gros[163] qu’ils préfèrent arrêter de manger ou même encore sans même donner d’explication, car ils ont cru comprendre à tort et peut-être ici paranoïaquement que les hommes sont tous ligués, liés entre eux par une sorte de pacte diabolique monstrueux dont ils croient se douter. Il ressemble un peu à certains des mensonges découverts dans leurs cauchemars. Au lieu de penser qu’il peut y avoir un autre monde possible, celui d’un monde en compagnie d’êtres qui s’opposent depuis toujours à cette réalité malsaine et qui patiemment ont permis et offert à notre monde de pouvoir se nourrir sans exercer de cruauté sur la Vie. Pourtant même si on leur dit que les cauchemars mentent, que ce sont des mensonges, ils ne peuvent plus croire ceux qui leur disent cela, car la vie elle-même semble un mensonge, puisque ce qu’on leur offre à manger n’est pas le produit de l’amour véritable, celui qu’offrirait par exemple le cœur d’un enfant mais le produit de la mort, c'est-à-dire du manque de respect de la Vie. Il s’agit là, par conséquent d’un manque de respect qu’on a eu à leur égard enfants. Ils ont cru être aimés et aimant en offrant, avec leur venue, le possible renouveau du monde et au lieu de le comprendre les géniteurs eux-mêmes se sont comportés en traître avec leur progéniture, hypocritement à leur égard, qui leur demandait ou leur proposait d’aimer ce monde alors que les actes et les choix de ceux qui étaient chargés de se nourrir sont réalisés par d’autres adultes étrangers à l’idée de l’amour, ne comprenant que la logique du profit[164], car les anorexiques, se croyant prisonniers d’un monde injuste comprennent qu’en fait ils sont tombés, malgré l’amour et des cadeaux chez des ogres cherchant à les rendre à leur tour des ogres, bien que ceux-ci, fort heureusement et on ne sait alors par quel miracle ne leur servent pas à table un cuissot de bébé ou de petit garçon rôti aux herbes de Provence et à l’estragon car ils sont conditionnés à croire qu’il vaut mieux tuer un poulet, un cochon, un canard plutôt qu’un être humain ! Et s’ils le comprennent alors c’est que c’est à la religion, à la civilisation, à l’intelligence de millions d’hommes ayant lutté pour cela au cours des siècles passés qu’ils doivent au moins cela, ou même à la venue d’un messie à qui beaucoup de personnes ont consacré du temps pour bâtir des églises et des temples et à qui tous croient ! Ou font semblant de croire ! En réalité on l’a compris tous ces anorexiques ont été rendu malades paradoxalement par leur famille elle-même, c'est-à-dire par des gens qui croient souvent même sincèrement à la possibilité de vivre l’amour ou fraternellement sur cette planète, car s’ils se disent croyant ou même s’ils ont la foi véritable, ils se sont en tout cas rendus coupables de fausseté, de mensonges vis-à-vis de l’innocence de leurs enfants, de « crimes » enfin, mais comme ceux-ci sont trop bons pour pouvoir le leur reprocher et que d’autre part la société occidentale toute entière ne considère pas les meurtres des animaux ou des bulbes (ou des racines) encore comme de véritables crimes, ils se croient perdus dans un monde inhumain[165] car en vérité les membres de la société qui les entourent semble avoir perdus leur lucidité d’enfant de cœur logique et responsable. Cela est tout aussi vrai que pour ceux qui ont décidé de rester muet, les autistes, en refusant de parler pour éviter les pièges de l’arbitraire des mots, sans doute traumatisés par quelques mensonges insupportablement injustes, ils préfèrent se réfugier dans une salubre grève de la parole, un salubre silence incompréhensible par tous ceux qui sont prisonniers des œillères, tous ceux qui ont renoncés à une véritable écoute consciencieuse du monde et qui les ont malgré eux transformés en martyrs puisqu’ils n’ont pas su accepter le compromis que nous avons-nous même choisi de faire enfant en apprenant à faire semblant dans les mêmes conditions ou presque et en devenant un temps les complices des bouchers et des charcutiers, des poissonniers aussi, en allant jusqu’à faire du zèle pour avoir la paix, c'est-à-dire l’oubli, pour refuser le combat un certain temps jusqu’au jour où nous serions enfin libres de le reprendre mais en utilisant les armes de ceux qui nous avaient imposé l’injustice, de l’intérieur même, donc si nous avons accepté d’être châtré par toute une civilisation inhumaine qui avait intérêt à nous réduire au silence nous ne l’avons été que le temps qu’il fallait comme Ulysse caché dans le cheval, rusant avec les fourbes pour mieux savourer notre victoire sur le mensonge! Évidemment cette attitude qui consiste à faire semblant pour éviter d’être frappé, d’être battu, d’être privé de ceux que l’on aime et qu’on a choisi par éthique à cause de l’existence même des mots et de notre croyance dans la possibilité de dire vrai avec eux c’est la solution de ceux qui préfèrent encore la vie avec tout ce qu’elle offre de bon à première vue, c’est aussi la solution des égoïstes ou de ceux qui risquent de le devenir par voie de conséquence tant à force de faire semblant il finiront par ne plus faire semblant et à adorer manger la viande, les gigots et autres saucissons hongrois et saucisses « délicieuses » tant avec ce faire semblant il se priveront peu à peu de ce qui leur restait de véritablement vrai de l’enfance, c'est-à-dire de cet émerveillement ontologique de l’être envers la vie et toutes ses formes[166]. En vérité lorsque nous avons appris alors que le pain se faisait en coupant le blé, puis en fauchant le champ et enfin en déracinant des plantes alors qu’à l’école on nous apprenait à planter des haricots et à observer leur croissance nous n’avons pas été surpris d’apprendre que la Mort elle-même était représentée par un faucheur ou par la faux ! En fait à force de faire semblant nous étions en train de renoncer petit à petit à une partie de notre âme d’enfant, c'est-à-dire celle qui est reliée en permanence avec la possible et vraisemblable existence de Dieu que nous savions être et que nous avions cru être le Dieu de l’Amour, ce Dieu bon contre vent et marrée, ce Dieu Sauveur ! Or petit à petit en faisant semblant pour éviter d’être tyrannisé et battu à cause de l’incompréhension de notre pourtant évidente logique et en adoptant pour cela les coutumes alimentaires de nos aïeux, nous avons alors abdiqué notre être et notre foi en Dieu, notre propre personnalité, juste et logique, avec un possible sens et équilibre du monde de l’enfance au profit d’un mimétisme absurde à vouloir ressembler à l’un de ces exemples proposés, des adultes en fait tyranniques et si sûr d’eux-mêmes qui semblaient tous avoir oublié qu’ils avaient fait eux-mêmes semblant en leur temps d’être des carnivores pour rassurer leurs parents et qui à force d’avoir joué la comédie sociale ont cherchés à nous faire hériter de leurs œillères, de la vision d’un monde très peu ragoûtant[167] car elle impliquait de notre part notre soumission totale au monde, notre abdication d’êtres au monde plutôt que l’inverse c'est-à-dire la soumission du monde à notre volonté, notre empire sur lui dans tous les temps, non pas ici pour régner en maître tyran mais pour être le vecteur, l’instrument de la Vérité Absolue Ultime et Universelle à laquelle tous les êtres du monde aspire et sont reliés qui s’exprimait alors à travers nous naturellement comme chez n’importe quel enfant de cœur un petit peu logique !

 

Et nous découvrons aujourd’hui, après avoir ainsi perdu de très nombreuses années de justes combats, en ayant été contraints à force de faire semblant à être un carnivore malgré nous que nous avons même été avec grand plaisir, qu’effectivement enfants nous avions raison de croire que les véritables hommes sur terre respectables n’ont jamais été que des végétariens ou des V+ et que certains d’entre eux ont cependant dû toutes leurs vie faire semblant de manger de la viande pour tromper l’arrogance et la profonde insignifiance des véritables carnivores qui n’étaient pas/plus capables de comprendre ce que pouvait être un être humain véritable ni même chercher à découvrir toutes les virtualités qui existent chez les êtres humains, en découvrant enfin en eux-mêmes la plus part des secrets de l’Univers. Ces hommes ont préféré ne pas savoir, ne plus savoir, renoncer, abdiquer et avec leur disparition en tant qu’êtres humains, devenus inhumains à force de faire semblant et de s’être mis des œillères sur les yeux, la Connaissance qu’ils détenaient naturellement enfant, à la naissance a disparu. Evidemment ils ont fini par croire être tous des carnivores parce qu’ils sont tous partis dans la vie, comme hélas nous même avons du le faire, sur d’innombrables fausses croyances, celles de leurs parents, ataviquement convaincus de leur proposer par amour et par « sacrifice »[168] les meilleures solutions alimentaires en ayant pris eux-mêmes le parti des positions carnivores jusqu’au jour où grâce à la technologie et aux efforts collectifs de toute une civilisation en marche, ce qui était encore impensable quand nous étions seulement enfant est devenu enfin possible, c'est-à-dire de retrouver la façon de manger des hommes véritables des origines, c'est-à-dire de celle d’un possible Paradis retrouvé, cette façon de manger qui ressemblent en tout cas à celles de nos cousins la plupart des grands singes d’Afrique qui d’ailleurs nous montrent depuis toujours l’exemple[169] de ce que nous ferions véritablement mieux de manger en vérité, car si nous avons plus de 98% de notre patrimoine génétique en commun avec eux, comme le prétendent la plupart des généticiens, il est évident que nous ne sommes pas, pour cette raison aussi génétique, des carnivores puisque la majorité de ces cousins ne le sont pas du tout, comme ces autres cousins aussi que sont les lémuriens qui eux aussi sont strictement végétariens. Enfin nous avons la possibilité une fois pour toute de ne plus nous comporter en êtres illogiques et criminels dans nos plus élémentaires comportements, comme tous ceux qui ont entraînés les hommes vers des attitudes d’irresponsables en les faisant devenir ce qu’il n’ont jamais été par nature[170] des assassins, des criminels, ce que l’homme n’a jamais été que dans la tête des seuls imposteurs, c'est-à-dire de tous ceux qui ont intérêt à le croire et à le faire croire, c'est-à-dire ceux qui n’existent pas vraiment en tant qu’individu capables d’une pensée féconde pour les êtres humains c’est pourquoi nous sommes ici certains que s’ils ont eu une descendance un jour, leur descendant ne sont pas vraiment coupables de ne pas comprendre nos propos, si ce n’est seulement de trop avoir été crédules et d’avoir choisi la mauvaise pente, celle d’un abandon sans conscience à leur estomac, celle de n’avoir pas cherché à comprendre le sens de leurs actes les plus élémentaires, plutôt que la « bonne » en se condamnant, à leur tour, à colporter, de générations en générations[171], sans avoir eu ou même voulu prendre le temps de réfléchir simplement véritablement un tout petit peu avec leur cœur à la raison d’être de toutes ces inepties criminelles d’un autre temps aujourd’hui heureusement révolues et prouvées comme telles au grand jour, si nous osons le dire ici, vous le permettrez, sans rimmel[172] !

 

Ces hommes ayant perverti l’homme et cherché à le rendre carnivore malgré lui-même, dès son enfance, et cela à cause de l’existence ancienne de méchants, de leur insatiable convoitise[173]et ensuite[174] et de leur besoin incessant de trouver des sources de revenus même au prix du meurtre du vivant, c'est-à-dire du sacré, alors qu’ils pouvaient tous au lieu de procréer sans réfléchir attendre au moins d’avoir un peu compris le monde ou alors de s’abstenir de mettre au monde des enfants dans un monde qu’ils ont compris d’une fallacieuse façon en le pervertissant. C’est ainsi qu’ils ont voulu tuer Dieu en désacralisant le vivant, les êtres vivants, en les consommant et en ayant perdu leur âme, ils ont cherchés à tuer Dieu à cause de leur ignorance et à cause du fait qu’ils avaient renoncé à le comprendre de l’intérieur !

En cessant enfin de spéculer sur la vie d’animaux comme le veau, le mouton ou la chèvre ou même la poule qui nous offrent déjà tant d’eux-mêmes, par ailleurs, l’homme se montrera ce qu’il est capable d’être : enfin reconnaissant envers ce que la nature nous offre et se montrera respectueux des êtres différents de nous qui ont la gentillesse, en échange de la protection que nous leur devons contre les animaux prédateurs qui les menacent de nous offrir et de partager avec nous un peu de la production d’eux-mêmes, sous la forme d’œufs, de lait et ses dérivés, comme de la laine si précieuse.

 

Ce que nous voulons aussi dire, c’est que cette nécessité bien qu’elle soit dictée à la Conscience à cause de la logique du cœur et de ces impératifs devrait être dictée aussi enfin et nous l’espérons par la mondialisation elle-même des échanges qui implique enfin de partager ce qui est l’essentiel et le plus intelligent au monde équitablement en se débarrassant au passage du superflu, de traditions indignes des générations à venir ou créant au passage des clivages si importants entre les êtres que certains hommes apparaissent à d’autres comme des extra-terrestres alors qu’ils n’ont en fait pas cessés de rester au fond de simples enfants soucieux de réfléchir logiquement et avec leur cœur aux simples problèmes du monde à résoudre. De même que je conseille pour éviter la propagation des microbes et des épidémies qui se propagent certaines fois durant l’hiver assez rapidement à cause de la trop grande promiscuité de certains en proposant de changer notre façon de nous saluer en faisant enfin, à l’heure de la mondialisation, comme les plus intelligents sur terre dans ce domaine de la santé depuis longtemps, c'est-à-dire comme les indiens, les tibétains ou certains autres peuples asiatiques (qui s’inclinent vers l’autre en joignant leur mains, à la fois respectueusement mais surtout pour éviter de propager ou de recevoir les microbes de l’autre, laissant en fait cette possibilité d’attouchement au seuls médecins ou aux membres d’une même famille en leur laissant aussi la possibilité de s’embrasser[175]).  Mais enfin pourquoi avoir voulu désacraliser le baiser en le donnant à tire-larigot avec tous les risques qu’il comporte, pourquoi avoir voulu donner notre main à des êtres qui s’ils sont enrhumés ou malades ce sont mouchés et par conséquent vous offrent un viatique pour le lit de malades ou pour être soigné par des remèdes et la nécessaire visite chez le médecin ? , de même il faudra enfin se comporter d’une façon droite et honnête vis-à-vis des animaux ou des plantes sans chercher à les tromper car ce sont des êtres vivants qui sont capables de souffrir et je ne crois pas que ce soit bien de se comporter en ogre vis-à-vis d’eux comme l’ogre du conte de notre enfance qui cherchait à engraisser les deux petits enfants pour mieux les dévorer. Heureusement cette histoire s’est bien terminée, espérons que l’Aventure Humaine qui recommence à chaque nouvelle génération aille elle aussi dans un sens aussi « bon » que celui du conte de notre enfance et que toutes les velléités ogresques humaines disparaîtront « petit à petit » ou du moins que tous les ogres ou les velléités d’ogres comprendront qu’en mangeant un fruit ou même un légume comme une simple tomate ou une endive ils le demeureront encore malgré tout encore un peu, gourmands et gloutons qu’ils seront restés, mais heureusement de denrées, d’êtres qui n’en souffriront pas à la racine, dans leur être profond et vital, c'est-à-dire là même où ils sont capables de nous offrir de nouveau ou cycliquement à nouveau un cadeau pour nous permettre de nous nourrir tout en nous permettant de recueillir les précieuses petites graines ou pépins nous permettant de faire pousser de nouvelles plantes et ce sera alors, évidemment, tout à l’honneur des anciens ogres, convertis, comme nous-mêmes, d’être dorénavant à peu près fréquentables !

 

De même il faut et faudra cesser de planter du tabac qui part en fumée et qui monopolise des terres qui pourraient servir à la production d’agrumes comme les oranges[176] non seulement parce que cela empoisonne le sang et rend dépendant comme d’une quelconque drogue l’organisme de celui qui fume mais surtout car ce sacrifice individuel sera à la fois un bien fait sanitaire mais aussi en fait à la gloire des pays dits « riches » qui une fois de plus auront fait le bon choix ici et pris le parti de l’intelligence en permettant ainsi que les terres qui partent aujourd’hui en fumées[177] puissent servir à faire pousser des denrées pour nourrir ceux qui n’ont pas assez, donc des terres servant le bien collectif, de même il faudra cesser de se comporter à l’égard des animaux ou des végétaux d’une façon aussi peu responsable et finalement aussi méprisante de la vie, créant des clivages entre les hommes qui peuvent se payer de la viande et ceux qui n’ont pas ces moyens, créant des convoitises qui sont en réalité intrinsèquement fausse au départ, car en réalité se devrait être tous les carnivores qui devraient convoiter le bien êtres alimentaires des végétariens ou des V+ qui ont réussi à tenir bon contre vents et marées malgré des siècles de bêtises (au sens négatif du terme) mis sur le compte des carnivores ! Or la société et ses fausses publicités incitent les gens à espérer obtenir des « bienfaits » qui sont en réalité des « malfaits », des « méfaits » alors qu’il existe une autre publicité qui elle est du côté de la Vie et des produits merveilleux qu’elle est capable d’engendrer sans coups férir. Car il est évident que tous les maux des sociétés occidentales proviennent de ce qu’ils se sont accordés le droit de manger de la viande ou de manger des poissons, et de ne pas respecter seulement les arbres, de les couper, de les déraciner, brefs de ne pas respecter les légumes à bulbes ou même les plantes à racines[178]! Ce droit a conduit un certains nombres de personnes à devenir des malfrats et à se croire permis des choses que la Conscience et la véritable morale réprouve naturellement au berceau même puisque le régime de n’importe quel enfant est alors lacté[179] donc le régime alimentaire de l’innocence, c’est à dire celui d’une époque étrangère à toute nécessité de sang versé quoique certains enfants est grandi dans la matrice maternelle par la transformation d’une alimentation carnée en eux-mêmes, mais je suis à peu prêt certain, sans le savoir véritablement ici de source sûr – car ici c’est l’intuition qui parle et ce serait « bon » de vérifier - que le processus de création et de développement du fœtus humain fait ontologiquement et naturellement le tri en grandissant à l’intérieur du corps de sa mère et en utilisant en fait pour sa croissance les éléments provenant de la seconde partie du repas de fêtes dont je parle plus haut, c'est-à-dire la quintessence des végétaux ou des protéines dérivées des produits laitiers car sinon comment expliquer ici d’une part que l’enfant ait besoin de lait de vache ou d’animaux pour se nourrir à sa naissance et comment expliquer aussi le nombre de naissance d’enfants très « bien » portant dont les mère n’ont jamais mangé de viande et/ou de poisson par manque de revenus !

 

Et s’il y a des crimes ou des criminels[180], c'est-à-dire des gens qui ne respectent pas autrui comme eux-mêmes, c’est en réalité aussi parce qu’ils ont été les victimes d’un système qui est faussé au départ et qui permets aux responsables de vivre sur ce/de ce faux départ. Au mieux, ceux-ci sont des sortes de Janus bi-frons, d’un côté le bien qu’ils font discrètement en le cachant et de l’autre le mal qu’ils font semblant de servir et il semble qu’ils se sont fait un malin plaisir assez malsain nous devons le souligner à engendrer, à produire, à perpétrer ce système en cachant la Vérité à leurs semblables ou du moins en jouant avec le langage et par conséquent avec ses virtualités mensongères qu’il détient ou en cachant l’essentiel car grâce au langage « ils ont inventé la mort » comme me le dit souvent mon ami Jean Rouch, ils ont tous cherché à utiliser les mots qui leur étaient utiles pour arriver à leurs fins, c'est-à-dire à vivre, à posséder, en un mot à se doter d’œillères, ils s’agit des mots passes partout, les mots consensuels, les mots qui font facilement des amis, car les amis aiment à partager les dits repas de fêtes et souvent même comme nous l’avons vu seulement la première partie de ces repas : on se montrera alors un ogre alors qu’on est une colombe, en fera le crocodile alors qu’on est un ange ! Et cela au risque même de fournir des armes et des munitions à ceux qui en veulent masqués que l’on sera par ce masque de caïman. Pourtant le risque est gros et les conséquences sont terribles pour l’entourage et encore plus pour un plus grand cercle de personnes, plus lointaines, car on n’a pas pensé aux conséquences que celles-ci peuvent avoir sur le plan mondial ! Ils ont donc cherché à tromper les autres parce qu’ils avaient été trompé au départ, même ceux qui savent connaissent la vérité et parce qu’ils ont tous été mis en concurrence pour obtenir des étiquettes d’eux-mêmes, c'est-à-dire des mots ou au pire des matricules sur le papier (heureusement qui ne sont plus tatoués sur leur corps) ou des noms de rues, certaines fois avec mérite d’ailleurs, en oubliant l’essentiel, le simple, le sens[181] en oubliant d’être vigilant et ils ont cru alors qu’il fallait et devait perpétuer, hélas ici on pourrait ajouter le mot « perpétrer » à ce « perpétuer » là, des conduites d’autres temps employés par des êtres sans rationalité qui s’avèrent enfin totalement anachroniques avec notre époque.

 

Il se peut même que ces personnes, ces responsables aient été eux-mêmes les victimes de ce système et que sans chercher et sans avoir le temps de remettre l’ensemble des problèmes périodiquement en cause comme c’était leur devoir, à mesure de l’avancée et des progrès de la société[182], par facilité conservatrice, ils se soient rendu coupables de tromper le monde sans peut-être le vouloir vraiment !

 

Si le proverbe : « qui vol un œuf, vol un bœuf » et quelque fois vrai (heureusement pas toujours) nous pouvons compléter ce proverbe d’une nouvelle phrase : « qui mange un poisson est capable de poison » ou  « qui mange de la viande peut te dévorer » au sens où il serait capable, comme un vampire ou même en parasite seulement de sucer ton sang, de voler ton âme, de devenir au pire un meurtrier ! Mais je veux ajouter ici : « tu te viandes (l’âme) si tu manges de la viande »[183] et pour rire ici permettez-nous d’ajouter : « qui mange une pastèque, ne mange pas de steak » ou autrement encore : « qui refuse de la pastèque mange un steak » ou mieux : « Des steaks ? non ! des pastèques ! oui ! ».

 

Le superflu c’est donc la viande cette soi-disante « chance », et la pêche du poisson que les pays riches auront certainement enfin à cœur petit à petit d’abandonner non seulement par solidarité envers ceux qui n’ont pas eu accès à ces denrées malsaines mais surtout parce qu’ils se sont, à leur mesure de pays riches, offerts des alternatives autrement meilleures pour la santé ; ces alternatives pouvant être produites en très grande quantité partageable également avec les nations les plus pauvres qui auront enfin compris qu’il s’agissait de « fausses chances » que celles proposées par le modèle alimentaire occidental lié à l’oubli du cœur par rapport à la réalité naturelle et parce qu’en réalité c’est peut-être malgré tout dans la « pauvreté », l’impossibilité  d’acquérir de la viande et du poisson[184] que réside paradoxalement l’une des véritables richesses des peuples, puisque ce sont dans ces denrées prétendument convoitées que réside la source de tous les mots de l’humanité, de la perte même de ce simple et de ce sens, c'est-à-dire de la Poésie elle-même et de toutes les aspirations artistiques véritables des êtres humains. Bien sûr cela ne veut pas dire qu’il est bon d’être « pauvre », loin de moi cette idée, mais je crois que l’on devrait cesser de mentir aux « pauvres » en leur proposant un modèle de vie qui est fallacieux ontologiquement. Avec ces soi disantes « denrées comestibles » - viande et poissons coquillage ou escargots - il s’est agit toujours d’un mensonge, à toutes les époques et partout, d’une sorte de drogue pour l’homme, sous cette forme caricaturale et résumée en mots de « protéines animales » qui cachent des millions et des millions d’êtres qui passent encore dans les camps de la mort, non pas ceux de l’infernal et honteux assassin dont nous avons parlé, mais de camps de la morts qui nous appartiennent en commun et pour lesquels nous avons mis à l’œuvre comme responsables des personnes peu scrupuleuses. Ces camps de la mort dont nous sommes aujourd’hui tous les potentiels libérateurs, les potentiels délivreurs comme l’ont été heureusement en son temps un Roosevelt ou un Churchill pour ces camps de la mort destinés malheureusement à des êtres humains. Il s’agit en fait de parvenir à nous délivrer de ce qui a conduit l’humanité à s’empoisonner elle-même, à empoisonner l’être originel, l’enfant innocent nourrit qu’il a toujours été et représenté dans les cultures les plus anciennes et les meilleures non d’un lait de louve, comme chez latins anciens de Rome, mais du bon lait des vaches sacrées !

 

Certains ont à tort alors crus pouvoir profiter de cet état des choses créant à l’ensemble de ces êtres, animaux et végétaux à bulbes de véritables cauchemars, maltraitant des êtres à qui souvent ils devaient déjà leur principale source de revenus, les revenus provenant de la vente des œufs, de la laine, du lait (employé de toute sorte de manière, fromage, yaourt, etc …) des revenus en tant que fleuristes par exemple, cela pouvait suffire. Non, ils ont voulu plus alors que ce qu’ils recevaient de ces animaux, ils n’ont pas appréciés ces simples cadeaux à leur juste valeurs, ils ont voulu leur peau et manger leur chair ! Et c’est pareil pour notre pain quotidien, il avait les graines, c'est-à-dire le cadeau de la plante, c'est-à-dire ce que la plante pouvait offrir de mieux, ils ont voulu les tiges, pour faire du foin pour les animaux, et les racines pour la basse cour ! Il avait surtout des petit cœurs tout en or à l’intérieur d’une gangue brune, la châtaigne pour fabriquer un pain sain, ils ont préférer croire que ce n’était pas digne d’eux, qu’il n’était bon que pour les « pauvres » et nous avons ainsi perdu des millénaires de civilisation à cause de ce manque d’intelligence.

 

Les temps sont aujourd’hui mûres heureusement pour une mutation individuelle des comportements en adoptant enfin en Occident les mœurs et les coutumes les plus belles de l’Orient[185] de ceux et de celles qui se sont comportés depuis des siècles, envers et contre tous de la façon la plus intelligente qui soit en refusant de se déshonorer par une complicité de mise avec toute une société qui n’avait plus cure de l’essentiel, de la source même de toute chose : la Vie, de la beauté d’un simple petit être qui se déploie et qui cherche à vivre, tout petit soit-il !

 

Dans la mesure où pour produire un kilo de viande, il est impératif de disposer de surfaces considérables de terrain pour cela[186], il y va non seulement ici de générosité mais d’un calcul sain et juste dans l’abandon progressif d’un élevage destiné aux abattoirs et aux vêtements de cuirs qui nous rappelle les temps préhistoriques où les costumes d’époques archaïques que nous retrouvons par exemple dans les films ou dans les bandes dessinées comme Astérix le Gaulois, c'est-à-dire au temps des celtes ou des romains, d’autant qu’il existe aujourd’hui de prodigieuses alternatives à tous ces vêtements suintant de sang et de souffrance animale, tous ces cuirs résultats récupérés à cause de nos repas d’inconscients, ces alternatives qui offrent en plus de bien meilleures qualités (fibre goretex, laine polaire, etc...) couvrantes imperméables et chauffantes[187] !

 

Les hommes des régions européennes, les occidentaux seront aussi amenés à prendre de bonnes décisions parce que le droit d’auteur va certainement devoir évoluer lui aussi et ne concernera plus seulement les hommes ou les figurants inscrits dans les images consommées régulièrement au « robinet » télévisuel, mais ce droit sera honnêtement étendu comme il se doit grâce aux traces que nous offrent ces animaux et ces végétaux eux-mêmes, grâce aux traces aussi de tous les paysages laissés sur les supports photographiques, filmiques, numériques ou vidéographiques, dans la mesure où parce qu’ils sont filmés et photographiés, en couleur de surcroît, enregistrés et reproduits souventes fois avec le son, ces traces constituent[188], avec toutes les virtualités que chacune d’elles peut contenir dans ses possibles infinies extensions, transformations et métamorphoses[189] car grâce à ces œuvres nous nous devrons de conserver et entretenir non seulement ces paysages[190] mais les auteurs mêmes de ces images, c'est-à-dire les animaux et les plantes qui ont un droit de vie, d’être au moins rassuré dans leur être ou du moins si on ne croit pas qu’ils puissent comprendre qu’on les laisse en paix dans leur droit naturel et ontologique de vivre, car l’humanité devra enfin choisir entre son appétit toujours croissant et insatiable d’images et cette fausse croyance qu’elle a cru pouvoir s’arroger : cette soif atavique de sang, cette satisfaction illusoire des soi-disant appels du ventre car c’est bien connu depuis l’illustrissime et Immense Molière: « il ne faut pas vivre pour manger, mais manger pour vivre !» et il est à peu près certain que personne ne voudra renoncer du jour au lendemain aux images télévisuelles qui peuvent constituer pour certains même l’essentiel de leur vie : l’accès à l’imaginaire, une ouverture sur les infinis variations du monde, une ouverture sur l’esprit, car ce luxe important dont l’Humanité s’est enfin dotée vaut infiniment mieux pour tous que la gloutonnerie passagère du ventre, l’appétit meurtrier envers les poissons, les animaux ou même les légumes à bulbes qui nous ravissent dans toutes les images que nous avons d’eux tant la vie est belle filmée vivante et affreuse en os et en déchets organiques aux ordures !

 

Voyager ou se dépayser par l’instruction qu’offrent les images et les films, les documentaires si divertissants par ailleurs constituent le remède à cette fausse croyance dans la nécessité de tuer pour manger, car ce que l’on a vu et admiré vivant quelques minutes auparavant, volant libre dans un beau ciel ou dans l’image d’un paysage sous la forme d’un canard ou d’une mouette ou dans un paysage sous-marin indescriptible parfaitement par le truchement de l’écriture mais seulement par l’image et les arts ne peut pas se retrouver dans votre assiette sous quelque forme que ce soit, ni même sous la forme d’un cousin de ce canard ou peut-être même d’une sœur oie, morte, pour ainsi dire crucifiée, passés au four crématoire des cuisinières pour de faux besoins malsains (y compris financièrement parlant) de ceux qui se rendent ainsi complices de ceux qui se sont autorisés à dénaturer l’Univers en consommant viandes et poissons au prix de tels martyrs sans même un seul scrupule de Conscience, en oubliant que celle-ci ne peut exister sans le feu vert absolu du Cœur et au prix de tels efforts que s’ils avaient mis ceux-ci dans l’agriculture où dans de justes causes nous pourrions tous être capables aujourd’hui de nous téléporter d’un monde à un autre, au lieu de prendre l’avion[191] et cela dit pour ceux qui aiment les gadgets ou les innovations mais surtout nous serions tous depuis longtemps capables de rendre la vue aux aveugles, l’ouïe aux sourds, des jambes à ceux qui les ont perdus injustement, bref de réparer les torts de tous les êtres iniquement traqués, injustement écartés du chemin de l’enchantement, du merveilleux, en un mot nous aurions pu résoudre depuis longtemps tous les problèmes de tous ceux qui se sont éloignés du Paradis sur terre.

 

Car cela n’est pas bien de faire subir de tels traitements à des êtres vivants quels qu’ils soient et compte tenu du minimum de logique proprement humain qui consiste à se dire que dans la mesure où l’on respecte une fleur dans son pot, un animal ou un homme, il est évident qu’on ne le passe pas à la casserole !

 

Mais comme nous savons que ces temps sont encore lointains nous nous devons de les préparer en précurseur et en prophète sans pour autant oublier la réalité économique de notre époque.

 

Personnellement nous n’avons jamais beaucoup aimé le pain, bien que parfois cela nous fasse plaisir d’en manger sous forme de sandwichs chauds ou avec de bonnes sauces tomates aux fines herbes[192], mais nous trouvons pourtant que ce pain est souvent vendu trop salé dans nos boulangeries et nous soupçonnons, comme l’un de nos maîtres, qu’on y a mis trop du sel pour obliger celui qui en mange la bouche ensalivée et salée, à  remordre dedans aussitôt ou même peut-être aussi pour l’inciter seulement à acheter une boisson accompagnatrice !

 

Y aurait il ici comme une entente qui remonte à il y a bien longtemps, entente tacite bien sûr[193] entre les boulangers et les débits de boissons ou même les producteurs de vins, les uns travaillant au bonheurs des autres[194] ? Il serait enfin censé de ne pas, sous prétexte de travailler les uns en interaction avec les autres pour le bonheur de tous et de chacun, mettre autant de sel dans le pain ou du moins un dosage raisonnable car il semble que boulangers ou débits de boissons ont aujourd’hui encore intérêt à sur-saler[195] et si le problème est au départ c'est-à-dire au moment de la fabrication du pain, il suffirait de payer les producteurs de sel mieux ou plus cher de façon à répercuter le prix sur le sel pour qu’enfin les boulangers cessent de croire qu’il faut mettre autant de sel dans la pâte, ce qui fait oublier le goût de la farine, car si les boulangers avaient à payer un sel plus cher il est certain qu’ils mettraient moins de sel dans leur farine ![196] Il faudra peut-être saler cette farine de châtaigne pour la rendre mangeable et comparable à la dégustation d’une baguette traditionnelle pour que celui qui la découvre au goût puisse avoir la possibilité de comparer réellement ces deux produits, le pain de céréales et le pain de l’arbre à pain !

 

Peut-être donc que la solution consiste malgré tout à  imposer un cours plus élevé au sel de façon à ce qu’on cesse de trop saler les aliments en leur retirant ainsi beaucoup de leur saveur d’origine car le sel ne révèle rien de la saveur, mais sale seulement et assoiffe[197].

 

Nous savons que si nous avions pu développer, dès les débuts de la civilisation, une économie qui n’avait pas été basée sur l’injustice et sur le manque de cœur et sur la croyance stupide de certains à croire à une nécessaire cruauté nous en serions là où j’aspire personnellement à en être, c'est-à-dire dans un monde qui respecte enfin le vivant et les êtres vivants sous toutes ses formes, y compris à sa racine même et nous aurions pu déjà en parti coloniser d’autres planètes sur le seul principe viable de l’homme : le respect de la Vie. Il est fort probable que l’homme ne pourra jamais coloniser d’autres espaces dans l’Univers tant qu’il n’aura pas compris cette intrinsèque nécessité de l’être humain et pour cela qu’il accepte à devoir renoncer pour toujours à faire le mal sous toutes ces formes à la fois envers les hommes mais aussi envers les animaux et les plantes sous-marines y comprises.

 

Comme on ne nous a pas encore proposé de la farine de blé ou de céréales qui n’implique pas que la plante elle-même soit arrachée à la racine pour produire cette farine, les racines des céréales étant meurtries à jamais, nous nous sommes demandé ce qui pouvait constituer une alternative saine sous le signe de l’intelligente et qui n’implique plus le meurtre du vivant. Nous sommes heureux d’avoir tout d’un coup repenser à une phrase de notre père nous disant en passant devant une châtaigneraie abandonnée qu’autrefois les paysans cévenols mangeaient du pain issu des châtaigneraies, et nous avons eu le bonheur, à travers nos recherches de découvrir la confirmation de cela dans l’existence de cette farine de châtaigne qui perdure et qui est notemment produite en Corse, ce qui nous a donné l’occasion de réfléchir.

 

Evidemment nous n’avons pas encore goûté des pattes ou des pizza faites à partir de farine de châtaigne[198] mais nous sommes à peu près certains que nous serons évidemment heureux de trouver « bonne » et certainement même délicieuse cette alternative compte tenu du fait qu’elle est précisément cette alternative attendue par l’Immense Architecte et Cinéaste-vidéaste de l’Univers au meurtre de plante par les hommes, ce qui malheureusement a permis l’éclosion et le développement de la culture du blé et des céréales utilisés pour la fabrication de cette farine blanche traditionnelle à une époque encore assez obscure de l’humanité.

 

Pourquoi ne fauche-t-on pas seulement la partie supérieure du blé, contenant les graines qui vont devenir de la farine ? Nous nous disons, peut-être, qu’ainsi, l’année suivante, la plante, non déracinée, pourraient offrir un nouvel épis comme la canne à sucre qui repousse ? Ce que nous ne parvenons pas à comprendre c’est ce manque de respect des agriculteurs et des politiques agricoles à l’égard de la plante, comme s’ils avaient tous cessés d’être de véritables hommes et nous ne nous expliquons pas autrement cela que par la fausse croyance dans les facilités agricoles offertes permettant de retourner la terre cycliquement au lieu de trouver les « bonnes » solutions, les plus nobles, ces solutions où la vie est préservée à sa racine, solution qui sont basées sur l’évidente admiration qu’on éprouve pour son mystère qui aurait évité bien des massacres d’innocentes plantes et permis le passage à l’usage d’un pain quotidien sainct : sain+(ct).

 

Bien sûr il y a la question de la paille et du besoin de fourrage pour les animaux, mais est-ce que cela implique toujours qu’on ait besoin de déraciner des êtres vivants ? Et de plus il est certain qu’il existe pour les animaux aussi une ou plusieurs alternatives à la paille, qui sait même peuvent-ils avoir envie de manger des fruits séchés, des légumes et de la salade ou tout simplement de brouter dans des champs enfin plus grands puisqu’ils seront d’autant plus importants qu’ils ne seront plus cultivés avec des céréales ou même seulement peuvent-ils manger des châtaignes comme les animaux en Corse ?

J’ai fais aussi quelques recherches sur Internet et j’ai découvert aussi d’autres sites existants heureusement consacrés à la « farine de châtaigne ». Il y en a quelques uns comme par exemple : http://www.cliquecorse.com/recettes/recette98.shtml: un site consacré à un soufflé de farine de châtaigne que j’ai hâte un jour de goûter. Et je découvre qu’il existe d’autres délicieuses recettes ici à base de farine de châtaigne.

Et sur http://www.francesurf.net/search.asp?q=farine+chataigne vous pourrez trouver la liste des sites sur le thème de la « farine de châtaigne ».

Voilà, merci à mes lecteurs, c’était une de nos petites idées pour contribuer à changer les choses dans un sens qui soit enfin véritablement humain et bon pour les hommes!

Merci de votre attention et surtout de votre patience car j’ai conscience d’avoir été un peu long.

Laury Granier




N. B. : En cherchant sur Internet j’ai trouvé aussi ceci : « Car la châtaigne apporte trois fois plus de calories que le blé.  Un hectare de châtaigniers donnera trois fois plus de farine qu'un hectare de blé, avec, en plus, les dérivés de la culture qui sont nombreux : le tanin, en premier lieu, livré à l'industrie lyonnaise.  Et les feuilles qui ont le mérite de servir pour les litières mais aussi de rendre la nature flamboyante à l'automne et qui sont un véritable enchantement que savent apprécier les Cévenols. » J’ai trouvé cela sur le site suivant : http://www.bsi.fr/rotary/Le_livre/Chataignier/chataignier.htm et plus loin su le même site : « Pourtant rien n'est encore perdu, car le problème économique bien posé permet d'apporter des solutions rentables : comment passer d'un système économique autocentré, à forte main-d'œuvre valorisant au mieux les produits du châtaignier à une économie de marché basée sur des rendements performants ? »

D’autres sites consultés en bibliographie :

http://www.humanite.presse.fr/journal/2004-11-13/2004-11-13-449828

http://www.monmarchand.com/index.php?ar_id=363

Gros chataigner x9 (©Fantasy Factory)

AGROPOLIS-MUSEUM - Savoirs partagés - La châtaigne, consommation ...


 


[1] Nous reproduisons ci-après le poème de Michèle Finck : Mies de pierre tiré du recueil L’Ouïe éblouie  en cours d’édition.

« Août rouge en robe de papillons et de pierres ferrugineuses,

Secouant sa chevelure électrique de châtaigniers et de fayards,

Déployant ses élytres de ronces,

Nous porte sur son dos et boit le temps.

Exsudation de quartz dans la torsion des schistes.

Plissements torrides de grès et de marnes lie de vin.

Concrétion de gypse clair et de pegmatite graphique.

Craillement de lumière sur les lèvres.

Salive de mémoire, cigales.

Nous sortons de leurs gousses le grenat, l'andésite rose,

Le mica noir, pour les semer dans les bouches.

Le torrent a goût d'azur macéré en terre.

Nuages, moelles de l’âme.

Couchés dans les genêts, nous mangeons la pulpe

Du soleil et réparons les ailes des mots.

Nous parlons bas à l'oreille du ciel

Et des pétales d'enfance tombent de la langue.

Dans la bergerie en pierre de taille suspendue aux oiseaux,

La lune pond des œufs de rires,

Que des chercheurs de contes ramasseront avec des chapeaux de neige. »

 

[2] Permettez-nous de recopier ici l’article du Monde qui ne nous étonne pas, tant cette huile provient d’un être sain : l’olivier: « L'huile d'olive aurait des vertus anticancéreuses » publié le 10.01.05 à 10h39 dans sa version électronique :

« Les travaux des chercheurs américains sont publiés dans les "Annales de l'oncologie" datées de lundi. Des chercheurs américains ont mis en évidence les propriétés de l'huile d'olive pour lutter contre le cancer du sein. Cette découverte pourrait conduire à la mise au point d'un traitement. Les chercheurs ont publié leurs résultats dimanche 9 janvier. Ils expliquent qu'une série d'expériences conduites en laboratoire sur des lignées de cellules cancéreuses du sein ont montré que l'acide oléique réduisait de façon importante les niveaux du gène cancéreux appelé Her-2/neu, encore connu sous le nom d'erb B-2, a expliqué le docteur Javier Menendez, de l'école de médecine Feinberg de l'université Northwestern à Chicago, principal auteur de l'étude.Selon lui, des taux élevés de Her-2/neu sont observés dans 20 % des cancers du sein et sont liés à des formes particulièrement agressive de cette maladie. D'autres expériences sur ces cellules cancéreuses ont aussi montré que non seulement l'acide oléique neutralise le gène Her-2/neu, mais qu'il multiplie l'efficacité du traitement aux anticorps monoclonaux, dit trastuzumab (Herceptin), ont aussi affirmé ces chercheurs, dont les travaux sont publiés dans les Annales de l'oncologie datées de lundi.

"LE RÉGIME ALIMENTAIRE DIT MÉDITERRANÉEN" : Ce traitement vise spécifiquement le gène Her-2/neu, l'un des plus importants dans le cancer du sein, et permet de prolonger substantiellement la vie des malades, ont-ils précis."Les résultats de nos recherches tendent aussi à confirmer les études épidémiologiques ayant montré que le régime alimentaire dit méditerranéen, riche notamment en huile d'olive, a des effets protecteurs contre le cancer, les maladies cardio-vasculaires et le vieillissement", a noté le docteur Menendez. Des études conduites sur des populations du sud de l'Europe avaient déjà montré que l'acide gras mono-insaturé pourrait avoir des effets protecteurs contre le cancer du sein, mais des expériences sur des animaux en laboratoire n'ont pas donné jusqu'à présent de résultats concluants, ont indiqué ces chercheurs. Selon eux, une des explications pourrait être le fait que l'acide oléique utilisé dans ces expériences est mélangé avec plusieurs autres acides gras et d'autres protections naturelles. Les vertus de l'huile d'olive avaient été officiellement reconnues le 2 novembre 2004 par l'agence américaine chargée de la réglementation des produits pharmaceutiques et alimentaires (FDA), qui a autorisé les producteurs à faire référence, sur les bouteilles, aux effets bénéfiques de leur produit sur la santé, notamment le système cardio-vasculaire.

Avec AFP »[2]

 

[3](confirmé par le fait qu’il existe aujourd'hui en Italie, comme pour le vin, des sortes d’appellations contrôlées pour les meilleurs variétés de crus d’huile d'olives provenant d’oliviers et de régions très particulières qui sont indiquées - à cause des latitudes, de l’ensoleillement différent, de la position des oliviers et de la qualité des sols mais surtout à cause de la première pression dont on recueil l’huile qui est meilleure suivant la méthode utilisée pour l’obtenir)

 

[4] (au sens de ‘renouvellement’, le ‘retournement’ est une ‘révolution’ des sols. Ces trois mots sont des mots très proches conceptuellement les uns des autres, des variantes souvent complémentaires d’une idée similaire, des synonymes. Cette idée de « révolution » viendrait selon Carlo Ossola, entendu au cours de l’entretien avec Olivier Germain-Thomas sur France Culture dans l’émission For intérieur,  dimanche 23 janvier 2005, vers 17 heures, du mot italien « voltare » (lui-même provenant du latin « revolvere » : « tourner » en français, le mot latin ayant donné en italien « rivoltare » : « retourner »). Il est par conséquent évident que ce mot de « revolta », « rivolta » (qui a donné par ailleurs le mot de « rivoltella » – en français « revolver ») est proche du mot français de « révolte » d’où ce mot de « révolution » ; une « révolution », celle de la terre d’abord qui peut donc engendrer par conséquent un « renouvellement » des cultures et le « retournement » des sols (« il rivoltare della terra » en italien) qui est souvent jugé nécessaire pour que la terre puisse produire une nouvelle culture de céréales. Aussi il nous apparaît soudain que le nom propre de ‘Voltaire’ pourrait bien venir de ce mot commun italien de « volta » + du mot ‘terre’ (donc tourner la terre – retourner la terre) ce dernier mot de ‘terre’ transformé en mot ‘taire’ peut-être pour cacher en France que ce nom propre était d’origine italienne à une époque où l’on était encore loin de l’Europe réalisée et où il n’était peut-être pas bien considéré d’être d’origine étrangère et si j’ose dire aussi, en faisant un peu d’esprit ici : pour que celui qui porte un jour le nom de « Voltaire » refuse de se ‘aire’ ! C’est aussi le nom propre de l’inventeur si célèbre de la pile « Volta » (Volt) à qui nous devons tant et qui signifie en italien en même temps que l’idée de « tour » (provenant du verbe ‘voltare’ : ‘tourner’), le mot « fois » dans l’expression « une fois » : en italien « una volta », mais cela signifie aussi en italien une « voûte », ce qui veut dire que le concept italien lié aux contes de fées, « une volta », « une fois » est lié à cette idée de ‘voûte’ et bien sûr aussi l’idée de « virage », de « tournent », par conséquent lorsqu’on dit « il était une fois », on crée dans le langage une sorte de voûte, de virage. Le nom propre de ‘Voltaire’ semblait donc consubstantiellement lié à cette notion de « révolution », de retournement : ‘volt’+’terre’=’voltaire’, notion chère à la philosophie des Lumières à laquelle il a contribué grandement, mais je pense soudain qu’en italien ce mot de « volta » est contenu dans le mot de « volata » : « vol(a)t+a », qui signifie en français « volée » ; « una volata d’uccelli »:« une volée d’oiseau » et il semble que ce mot aille bien avec le mot de « volta », en valeur absolue, car l’expression « une fois » peut-être associée à une « volée d’oiseau » qui dès qu’on la regarde n’est déjà plus, a été, par conséquent « une fois (en)volée… », et la voûte (de ‘volta’) est une sorte de « volée d’oiseau en pierre » entre deux piliers dans l’architecture.

 

[5] (comme un juste tribu en échange de la protection qu’on lui devait pour son épanouissement dans le champ où elle a poussé - sorte d’impôt versé pour sa sécurité comme celui que payent les abeilles d’une ruche qui offrent une partie de leur miel aux apiculteurs dans un échange tacite de bons procédés comme si elles étaient reconnaissantes de la ruche construite par ceux-ci et de la sécurité qu’ils offrent aux abeilles – absence d’ours par exemple)

 

[6] (ce qui permet évidemment à un nombre considérable de personnes de vivre, du paysan au fabricant de pâtes, au boulanger, etc.)

 

[7] (ce n’est heureusement pas le cas pour les abeilles – voir note)

 

[8] Il semble après mûres réflexion qu’il serait plus convenable que ces hommages artistiques peints ou sculptés ou même d’autre nature rendus à la figure du blé ou à celle des céréales s’accompagnent au moins de cette reconnaissance qui consiste à laisser vivre les racines de ces plantes d’une année sur l’autre en cessant de les détruire en retournent la terre.

 

[9] (qualité essentielle des hommes simplement reconnaissants envers les plantes des bienfaits qu’elles nous procurent en échange des traitements respectueux qu’elles reçoivent de la part des êtres humains)

 

[10] (où elle n’est réservée pour l’instant qu’à quelques rares connaisseurs seulement)

 

[11] (ce que depuis toujours le châtaignier permet de faire en offrant ses châtaignes pour que l’on puisse fabriquer cette farine de l’« arbre à pain»).

 

[12] (à moins que ces dernières n’évoluent dans leur façon d’être produites et soient enfin crédibles comme une farine n’ayant pas provoqué de mal envers les plantes)

 

[13] (aussi belles, par ailleurs, que peuvent être ces dites « plantes céréalières »)

 

[14] (Ce n’est pas parce qu’on a semé ou planté une graine qu’elle vous appartient et que vous avez un droit de mort sur elle quand bon vous semble – à moins de l’avoir semé en inconscient, ce qui ne vous autorise pas non plus ce genre de procédés dignes d’ignorants – par contre si on a semé une graine sciemment, avec conscience et en sachant pourquoi, parmi les obligations que l’on ait alors il y a celle de veiller sur sa croissance. Il s’agit donc d’une obligation morale de s’occuper de cette plante que l’on a semée, de l’aider à vivre et à se développer et bien évidemment de veiller à sa santé – ce serait trop facile de continuer à considérer les êtres vivants ou même l’agriculture de la façon irrespectueuse actuelle, comme si les plantes que l’on fait pousser étaient des objets inanimés, des possibles déchets une fois qu’on s’en est servi - et si cela est encore ou même a été ce n’est pas une raison pour reproduire ces  traditions stériles car c’est parfaitement scandaleux, et cela ne doit plus être (voir note 13) ne serait-ce qu’au nom même du simple droit d’auteur (voir à ce sujet développement dans la note suivante (vers la fin) ou dans le texte principale) qu’ont acquis toutes les espèces vivantes puisqu’elles sont filmées, photographiées, numérisées, c'est-à-dire enregistrées dans les images qu’elles nous offrent pour longtemps et souvent même éternellement puisqu’elles aussi sont archivées et que parallèlement la société toute entière s’est accordé d’une façon consensuelle là-dessus pour considérer toutes représentations, toutes images comme des manifestations possibles de l’Art, par conséquent conservables, archivables. Les sujets quand ils sont humains ou animaux ayant même souvent le droit à une rémunération, comme de simples figurants ou acteurs en échange de leur image qu’ils offrent : ces représentations. Il y a donc ici un nécessaire élargissement du concept ancien de droit d’auteur qui doit par extension s’appliquer aux plantes à leur tour ou aux paysages et la « rémunération » de ces figurants au sens élargi, comme s’ils étaient de véritables auteurs, se manifeste par un droit de vivre et d’être soignés puisque comme les hommes et certains animaux, ces plantes nous laissent des traces durables, chacune ayant cet infinitésimal de différence d’avec sa consoeur d’une même espèce qui mérite notre attention, c'est-à-dire son originalité. Si certaines plantes sont louées ou achetées pour figurer dans des films cela veut dire qu’elles sont utiles et qu’elle participent comme des éléments de figuration dans les décors. Je doute qu’ensuite elles puissent être jetées ou mises aux ordures si ce n’est par des êtres méprisables et sans cœur, ayant oublié de faire face au sens de leur responsabilité : si on achète une plante ou un animal il faut avoir de quoi l’entretenir, de s’en occuper et au besoin trouver une solution de placement en terre d’accueil où l’on sera assuré de la pérennité de cette plante ou de cet être vivant si on ne peut plus s’en occuper soi-même. Il en va de même pour les plantes de nos paysages enregistrés d’une façon ou d’une autre : elles ont un droit à la vie, c’est indéniable et les paysage aussi ! C’est pourquoi tout incendiaire qui met le feu à des plantes volontairement devraient être puni de façon exemplaire ou du moins il faudrait que l’a société s’occupe de son éducation et lui apprenne à respecter des plantes, ; la peine pourrait-être celle d’avoir entièrement à replanter lui-même chacune des plantes brûlées ou du moins d’y contribuer avec des maîtres jardiniers).

 

[15] C’est comme si parce que vous avez des enfants vous vous autorisiez à en sacrifier un ou deux pour survivre ou à des fins misérables – il s’agit là de mœurs barbares, des temps préhistoriques et encore chez des personnes certainement infréquentables à l’époque, de mœurs qui n’ont heureusement plus court et qui relèvent d’une façon égoïste, autoritaire, dictatoriale, mensongère de concevoir la paternité, son propre rapport à l’existence, car un enfant, une plante ou un animal ne sont pas des êtres qui vous appartiennent vraiment, c’est pourquoi, d’ailleurs, Dieu, il y a des milliers d’années, avait suggéré à Abraham qui cherchait à faire du zèle et à montrer qu’il était capable d’immoler son fils au besoin, de remplacer cet immense sacrifice qu’il s’apprêtait à faire à une époque assez primitive par le sacrifice d’un mouton – puisqu’Abraham ne pouvait pas alors comprendre que Dieu avait horreur du sacrifice d’être vivants quel qu’ils soient. Abraham à l’époque ne disposait pas de la même intelligence que la nôtre car le contexte était différent. Il est nécessaire de rappeler qu’Abraham était un « carnivore » à une époque où l’humanité s’étant sorti du cannibalisme croyait qu’elle devait l’être pour de bonnes raisons qui peuvent de nos jours nous paraître fausses dont nous parlerons plus loin dans le texte (le conflit de la lecture des signes du monde entre les « bons » indigènes, et les mauvais sauvages), cela ne veut pas dire qu’aujourd’hui où les temps ont changés, il faille, comme certains le font, poursuivre cette tradition du sacrifice du mouton sous prétexte qu’elle a pu rendre des individus, en leur temps, autre chose qu’anthropophages ou cannibales, ce qui n’était heureusement déjà plus le cas d’Abraham et des siens, mais parce qu’il était carnivore, il ne pouvait encore envisager le monde autrement et d’une façon plus éthique encore. Sous prétexte qu’on est le plus fort et qu’on a faim, s’abaisser à tuer des êtres comme des moutons- comme dans le cas de l’«Aïd », culte Musulman se référant à ce moment de l’Histoire Sainte, ou subsistance renouvelée au moment de la Pâques chrétienne qui se réfèrent également à ce moment, tout en consacrant ce sacrifice pour commémorer la Résurrection du Christ, à une époque où il y a toutes les alternatives en France et en dans une grande partie de l’Europe ou du monde pour faire un excellent repas de fête ,dont nous allons parler plus loin sans avoir à s’abaisser à commettre le meurtre d’une quelconque façon sur le vivant.

On ne fait donc jamais un enfant pour soi seulement mais pour lui-même et lui offrir l’univers même si celui-ci est imparfait. Bien sûr il est perfectible d’autant plus qu’à notre époque, dotée de méthodes efficaces contraceptives, on peut heureusement programmer la naissance d’un enfant quand on a jugé « bon » de pouvoir le recevoir dans des conditions satisfaisantes qui seront à même d’assurer à cet enfant un développement harmonieux et satisfaisant. Cet être que nous concevons et mis alors sous notre responsabilité et ne peut être en fait que l’incarnation d’une sorte de projet Universel : à chaque fois qu’on fait un enfant on va virtuellement donner une possibilité à l’Univers de se recréer et d’exister de nouveau à travers un nouvel être, l’enfant. Il en va de même pour l’animal ou la plante qui étant au monde seront naturellement en relation avec l’Univers en entier : il sont, chacun d’eux l’univers lui-même résumé en un être différent et ils sont ontologiquement en interaction possible avec tous les autres êtres de tous les univers. Bien sûr on va aussi « profiter » de la présence de ces êtres chez soi dont on apprendra beaucoup en exerçant sur eux une sorte de droit de « propriété » basé qu’il sera sur une relation de confiance et d’interdépendance affective (puisqu’il y a consensus sur le fait qu’on a le droit d’utiliser les pronoms possessifs « ma », « mon » pour désigner par exemple la filiation qui existe génétiquement entre un enfant et « ses » parents – cette possibilité de dire alors « mon » fils, ma « fille » que nous employons parce que nous sommes aussi convaincus d’avoir des droits et des devoirs envers cet être provenant de nous - ce qui engendre alors par la croyance confiante générée par l’emploi de ces pronoms possessifs la vraie idée en même temps que fausse de cette illusion que l’enfant et les parents entretiennent autour de cette mutuelle appartenance réciproque, d’une filiation dans la mesure où les mots employés par les parents vont suscités chez l’enfant qui les entendra cette adhésion au concept, au sens du son du mot qui est employé et communément admis (c’est ce communément admis qui peut poser problème dans certains cas et ce ne sont que des relations sentimentales qui pourront par libre consentement mutuel permettre cette adhésion réciproque au concept) par auto-conviction de la part du locuteur et du récepteur souvent très innocent et à la merci de ce locuteur, ayant accepté par abnégation de croire aux valeurs consensuelles d’une société, c'est-à-dire au sens des mots employés, donc aux conventions d’une communauté autour de ce sens commun (au pire tyrannique pour certains ou même de la propagande mensongère), ce qui implique ici une relation évidente aux préjugés ou aux clichés, aux simplifications souvent trompeuses ayant arrangé cette communauté d’esprits, bien que ces simplifications et ces sens communs soient aussi le produit de l’expérience des siècles dans le domaine – cela arrangera l’enfant de croire qu’il est a « ses » parents qui vont jouer alors leur rôle - néanmoins l’enfant sera « notre » enfant, comme nous croyons avoir un jouet, une voiture, une maison, mais cette fois-ci avec un être humain, un animal ou une plante c’est d’un être vivant qu’il s’agit, découlant de notre être avec toutes les virtualités qu’il offre et pourra offrir et nous n’avons alors pas d’autres raisons d’être au monde que d’essayer d’offrir ce qu’il peut y avoir de plus noble de notre héritage : la civilisation toute entière, ses très nombreuses réalisations, innombrables variantes de la quête explicative et interrogative de l’humanité sur le mystère même de la création pour permettre à cet enfant de trouver à son tour le (ou les) secret(s) de l’Univers.

Nous sommes donc reliés à ces enfants par l’utilisation de ces pronoms possessifs car ceux-ci impliquent responsabilités et devoirs desquels les êtres en questions dépendent pour leur élévation. Cette illusion et/ou auto conviction déterminée par une libre adhésion au consensuel implique évidemment par nature même l’inverse c'est-à-dire le refus de croire que ces pronoms possessifs existent et qu’ils peuvent engendrer du sens, il en découle l’ironie et son cortège de maux, ce qu’on peut appeler l’adolescence, c'est-à-dire la remise en question, le doute sur une vérité ontologique possible des mots, c'est-à-dire un moment de notre vie qui ressemble à cet instant dans la prime enfance où nous avons hésité à croire que les mots pouvaient avoir le sens admis, ce moment où nous avons tous été des autistes, refusant longtemps de les employer, inventant d’autres sons pour désigner des objets nécessaires, nous avons alors longtemps hésité à les faire nôtres, tant cela nous paraissait par essence ne pas être ce que nous voulions désigner nous-mêmes, tant nous comprenions que nous devions alors abdiquer une partie de notre personnalité au profit d’une personnalité collective qui était le produit des siècles de transmissions orales, tant nous redoutions aussi d’être les prisonniers de la langue et des signifiés, car avec cela nous allions abdiquer aussi la partie de notre potentiel créateur en subissant alors cette dictature du consensuel, du communément admis, du mimétisme érigé au pinacle des codes humains de conduites recommandés et souhaités par cet entourage d’adultes ce qui impliquait refuser la contestation de notre part : nous avons tous subi la dictature de la langue et avec elle son cortège de préjugés. Avec l’apprentissage du langage nous savions alors que nous risquions de nous pourvoir des œillères de ceux qui croyaient avoir un droit sur nous, ne serait-ce que celui d’exercer des sentiments à notre égard en fonction des mots qu’ils employaient, ces pronoms possessifs, de notre conduite envers eux, d’avoir le droit de nous aimer, de nous élever, de nous diriger dans nos choix, de nous imposer notre nourriture, bref d’exercer sur nous ce sentiment de responsabilité et de devoir qu’ils ne pouvaient avoir tiré que de l’existence même des mots, de leurs corrélations entre eux, du résultat qu’ils représentent conceptuellement, du sens commun auxquels ils avaient abandonné de nombreuses virtualité de leur esprit ainsi que leur droit légitime à une possible contestation. L’histoire ayant déterminé ces pronoms possessifs posés comme un pont entre les géniteurs et la progéniture ou les objets et les êtres. Cela devait permettre à ceux-ci de se développer - en réalité ce sont des êtres ou des choses qui sont seulement mis sous votre protection et/ou votre garde, dont vous avez la responsabilité, par conséquent auxquelles vous vous devez toute votre vie. Concevoir la « propriété » autrement est une absurdité, cela relève du non sens, de la possessivité maladive, il n’y a de « propriété » que dans la mesure où celui qui la détient est responsable et l’assume pleinement en se devant de la valoriser pour les autres éthiquement, en la soignant et en n’en abusant jamais pour lui-même – la véritable propriété est donc toujours généreuse, elle n’est jamais égoïste. Le propriétaire ayant toujours le choix des personnes avec lesquelles ils souhaitent « partager » cette propriété dont il est responsable – c’est pourquoi à notre avis les communistes ou les révolutionnaires n’ont jamais rien compris à ce que peut-être la « propriété » au véritable sens de celle-ci ou même à ce que peut être un véritable « propriétaire ». Ce que les communistes et les révolutionnaires ont certaines fois justement critiqué et cherché à combattre n’ont été que des exemples de « propriétés abusives », des abus de « propriétés véritables » car lorsque la propriété est sainement entretenue, valorisée et développée celle-ci ne peut-être jamais convoitée mais admirée comme un cadeau partagé que l’on reçoit de la part de ceux qui en ont la responsabilité, de même que personne ne cherchera à contester de l’appartenance d’un enfant à moins d’avoir démérité aux yeux même ou à l’esprit de cet enfant pour des raisons éthiquement valables et justifiées au nom même de la Vérité Absolue Universelle et Ultime, c'est-à-dire d’une certaine manière au nom du Saint-Esprit, ce qui veut dire que c’est la « propriété » elle-même, mal servie qui se cherche de nouveaux « propriétaires » lorsqu’elle n’est pas bien traitée (cela est aussi valable pour l’enfant) – il en va de même de l’homme vis-à-vis des plantes, vis-à-vis des animaux car si ceux-ci sont effectivement des êtres qui vont « appartenir » à des noms et prénoms que l’on peut inscrire sur le papier, ces noms et prénoms sur le papier se doivent dans la réalité à ces êtres comme ils pourraient se devoir à un lieu, à une maison dont le toit fuirait et qu’ils se doivent par conséquent de réparer. Ce qui implique donc avant d’accepter la propriété d’un objet ou d’un être vivant quelqu'il soit, d’un bateau par exemple, ou même d’une voiture, l’assurance de pouvoir faire front aux très nombreuses dépenses d’entretien. Ce qui veut dire par extension que l’on ne devrait pas avoir le droit de faire un enfant ou s’octroyer ce droit sans être absolument certain de pouvoir subvenir à l’ensemble de ses besoins vitaux (mais ici cela est par ailleurs contestable car il se peut que ce soit aussi l’enfant qui en venant au monde permette de trouver à ses parents les moyens de survivre avec lui – cf : la corne d’abondance, pourtant il nous apparaît plus sage pour l’équilibre d’une famille et de l’enfant à venir que ces moyens existent au préalables avant de décider de mettre au monde l’enfant qui trouvera alors un terrain stable pour se développer sans avoir à se soucier de ses propres contingences matérielles qu’il aura à son tour à avoir à affronter le jour venu s’il rencontre l’élue de son cœur ; en d’autre terme nous sommes aujourd’hui convaincu que la question matérielle, celle du nid chez l’oiseau est primordiale chez l’homme aussi, on ne peut avoir d’enfant sans avoir bâti son nid d’abord à moins de chercher à devenir un poids inconscient des conséquences pour l’ensemble de la société).

En reprenant ici l’idée principale de cette note : cela veut dire aussi que les révolutions violentes de l’Histoire et ayant entraînées mort d’hommes ont été toujours des révolutions abusives, contraires au bon sens de l’humanité (elle devraient être, elles sont donc, par conséquent, comme les guerres, hors-la-loi inscrite dans la Vérité Absolue Ultime Universelle, dans la mesure où l’on devrait pouvoir régler tous les problèmes pacifiquement devant de justes institutions juridiques chargées de trancher, en âme et conscience, et de juger impartialement les différents, soit même, en exagérant ici et en poussant à l’extrême, des différents d’un homme tout seul contre tous les responsables des Etats du monde le cas échéants, si cet homme détient à lui seul contre tous la Vérité puisqu’en l’ayant il saura aussi la défendre pour tous et tous auront à cœur de lui laisser évidemment le choix des armes car il est évident que s’il gagne alors l’humanité entière lui devra beaucoup, c'est-à-dire cette nouvelle étape que toutes les Pyramides de la Très Immense Pyramide de l’Humanité peut d’un seul coup franchir en se libérant de ses vieilles chaînes) dans la mesure où ces combattants n’ont pas voulu avoir l’intelligence de comprendre que ce qu’ils critiquaient et qu’ils croyaient critiquer à bon droit était toujours des cas isolés d’abus qui au pire s’étaient généralisés et pour lesquels, une fois entendus et compris des instances responsables, il fallait évidemment aussitôt mettre de l’ordre, et peut-être même en réalité aller jusqu’à réformer l’Etat intelligemment grâce et à cause de ces plaintes unanimes qui à force de ne pas être écoutées ont conduits des êtres à la révolte violente : quand il y a mécontentement, quand il y a plainte il y a souvent des raisons d’être à ces plaintes, la révolte qui pousse des êtres à la violence est peut-être le résultat d’une impossibilité de communiquer et d’utiliser des codes communs, le révolté est souvent un autiste, un être différent qui avait le droit de refuser d’utiliser les codes communs de ceux qui ont courbé l’échine, de ceux qui ont, avec abnégation, acceptés de « jouer le jeu ». En d’autre terme le révolté doit être considéré comme un handicapé non pas dans le mauvais sens de ce terme mais dans le bon sens c'est-à-dire quelqu’un qui par sa différence offre à la société toute entière la possibilité de réfléchir et de trouver des solutions à la raison d’être de l’handicap ou du refus de ces individus à condescendre à la possibilité de partager des codes aussi simples et évident que ceux du langage pour nous – conscients que l’on ne peut que fort difficilement être « bons » dans tous les domaines de l’esprit, la société des hommes aurait tout à gagner à se considérer elle-même en permanence comme une société d’handicapée, donc peut-être aussi comme révolutionnaire : nous allons ici jusqu’à penser que chaque individu a le droit en étant différent de refuser le monde tel qu’il est compris par les autres y compris par les responsables, et par conséquent à le droit d’être « fou » ou considéré comme tel par des personnes que cela arrange, c'est-à-dire par d’autres « fous » qui se font passer pour des êtres « sains d’esprit » sous prétexte qu’ils sont plus malins que les autres pour tirer leur épingle du jeu. Le « fou », le « différent », le « contestataire », le « révolutionnaire » n’est jamais considéré comme tel que par des personnes qui ont intérêt à l’étiqueter ainsi, des intérêts personnels qui sont souvent antagonistes de niveaux de conscience plus altruistes, plus généreux desquels se réclament les individus en question mis en cause mais souvent incapables de le dire qui ne sont évidemment jamais seulement des « fous », des « contestataires », des « révolutionnaires » mais une infinité d’autres choses encore si ce n’est toutes les virtualités possibles liées à la Nature et la condition humaine. Celui qui définit quelqu’un en l’étiquetant, en le classifiant, en lui donnant un mot comme étiquette est peut-être le « fou » véritable, en tout cas le « mauvais esprit », celui qui refuse de comprendre qu’un être vivant est une infinité de virtualités, de possibles : les meilleures comme les plus sordides est peut-être l’un des êtres les plus dangereux qui soit au monde car il nie l’être humain dans ses virtualités dans ses possibilités de changement ; il est ce possible terroriste, ce possible dictateur car il va croire à tort que les choses sont une fois pour toute arrêtées, que les mots sont clos et non infiniment ouverts et en relation possible ; il croira alors qu’un être est une fonction et que cette fonction doit coller à la peau de cet être comme pour ce « serveur » de Sartre qui ne peut être autre chose qu’un « serveur », dans le lieu où il opère, comme dans le film de Godard où l’on finit par penser qu’un livreur doit livrer, un professeur enseigner, un président présider, qu’un coureur doit courir et qu’un balayeur doit balayer comme un cinéaste faire des films et c’est ce que nous n’avons jamais, pour ne part voulu accepter, car enfant nous avons eu la chance de pouvoir suivre les enseignements de très nombreuses matières différentes qui toutes pouvaient être intéressantes et nous ne comprenions pourquoi nous devions renoncer progressivement à certaine matière pour nous spécialiser dans certaines autres précisément en nous rentrant dans une case et si ce système permet à chacun de trouver sa voie, il ne peut lui permettre de la trouver que par rapport au temps de ce choix qui change du tout au tout chacun de nous que l’on soit amoureux ou pas ou que l’on soit heureux dans sa famille ou malheureux. En d’autres termes nous pensons que les choix que nous sommes obligés de faire à la fois à l’école mais aussi plus tard dans notre vie d’adultes ne sont pas toujours les meilleurs pour nous et ne correspondent peut-être pas à nos véritables désirs, ayant été amené à faire ces choix dans des contextes donnés. Ces choix sont motivés aussi par de l’inconnu, des idées que l’on se fait de sa vie future déterminée qu’elle sera par la profession, comme si nous naviguions sans radar, sans savoir ce que nous cherchons vraiment et en étant mus dans notre adhésion par rapport à des croyances sociales liées qu’elles sont aux sens prétendus des mots que l’on nous propose ou a des prétendus échelles de valeurs communément admises, des préjugés, alors qu’en réalité elles n’existent pas en valeur absolu et qu’elles sont souvent même des leurres. Nous pensons bien sûr qu’un être humain n’est pas seulement telle ou telle chose, bien que par la force des choses nous soyons, nous même, limités dans l’instant à avoir une occupation, celle d’écrivain qui peut-être définie comme telle mais nous sommes aussi une infinité d’autres occupations que nous sommes capables d’exercer avec plus ou moins de talent. Par conséquent lorsqu’on juge quelqu’un et qu’on lui inflige une peine il ne faut pas oublier que si une personne s’est « mal » conduite cela s’est produit un temps, un lapse de temps donné dans toute sa vie et qu’il s’agit toujours d’une erreur passagère offrant la possibilité de se reconstruire sur de nouvelles bases plus saines, une fois reconnue, admise comme tort. Évidemment ce temps de « mauvaise » conduite est important et il a souvent des répercutions néfastes sur les autres, pourtant il serait mensonger de ne pas reconnaître que c’est le conventionnel, le consensuel, le cliché, le préjugé, le déterminé, le classé, le compartimenté, le casé qui est responsable du jugement prononcé en ayant mis la personne dans telle ou telle case sous telle ou telle étiquette et en lui refusant alors toutes les autres, limité, résumé qu’est un être humain en un seul mot ou groupe de mots qui en plus du prénom et du nom propre donnent une idée d’une personne. L’arbitraire de la peine découlera en fonction d’un acte classé lui aussi dans le registre des peines et très peu souvent par rapport à l’ensemble de toutes les actions bonnes d’un individu à son actif depuis sa naissance. S’il est évident qu’une mauvaise conduite peut engendrer des sanctions, il est nécessaire que les « bonnes » conduites soient favorisées, mais encore faut-il que le « bien » en question soit véritablement le « bien » et que la société entière puisse être crédible et exemplaire en ayant fait du « bien » véritable un but atteignable, un but souhaitable, un but connu de tous et qu’elle est mis en garde tous les êtres de ce qu’il ne faut pas faire. Si la désobéissance à la vérité de conduite et d’être est une chose honteuse la société doit proposer un modèle de vie incontestable sur le plan rationnel, celui qui ne peut exister que grâce à la logique, l’éthique, la conscience, le cœur, l’absence de mensonge, la fraternité, etc. Or le simple point du pain quotidien que nous mangeons est le fruit de l’inverse de tout cela et du peu de considération de certains êtres humains pour le miracle que la vie représente, il est le pain de la malhonnêteté, le pain de la désobéissance, le pain de la cruauté – en d’autres termes seuls ceux qui sont indiscutablement des modèles et des résistants à ce que peut-être le « mal » dans nos sociétés peuvent montrer le chemin aux autres, les guider par leur enseignement car il ne cherchent pas à tromper, ils mettent en garde, ils conduisent vers un possible bonheur. Ils communiquent leurs savoir qu’ils ont acquis pour que l’essentiel ne se perde pas, que la lumière véritable ne s’éteigne pas et que l’on puisse continuer à regarder la vie du bon côté.

Le « fou », l’« handicapé », l’« artiste », mais aussi le « français », l’« Européen », le « juif », le « musulman », le « chrétien », le « noir », le « blanc », bref tous les mots ou tous les adjectifs que nous employons peuvent tous nous qualifier et sont à l’origine de toutes les méprises humaines s’ils sont employés seuls sans les autres mots, hors de leur contexte souvent déterminant. Ceux qui ont la parole seront abusés par des convictions erronées et limitées qu’ils ont voulu croire subissant l’illusion du pouvoir des mots. L’honnêteté implique toujours un très long discours pour dire la Vérité et constater que nous devons aussi changer notre approche des textes, des titres, des sous-titres non seulement par une approche critique mais par une distance et une vigilance continuelle sur ce qui est marqué : ce n’est pas parce qu’il y a un mot d’inscrit et qu’on peut le lire qu’il a à jamais le sens indiqué qu’il peut nous faire commettre tel ou tel acte – ceci peut paraître paradoxal mais c’est vrai dans la mesure ou le mot fige, le mot veut exercer un pouvoir de fascination au sens de Blanchot pour qui « la fascination est ce qui enlève le pouvoir de donner un sens » personnel aux choses ; la fascination et le fascisme sont des mots qui procèdent l’un de l’autre, du mot « fascinus » en latin qui se rapporte au sexe. Le fasciné, le fasciste ne peut que très difficilement être un intellectuel car il est avant tout sexuel, c'est-à-dire en quelque sorte esclave de ses pulsions sexuelles. Il a abdiqué sa liberté de penseur, son intellection du monde au profit d’un seul plan de lui-même : le plan du matériel et se refuse par conséquent au spirituel. Son monde s’est rétréci, fasciné, il cherchera à fasciner à son tour devenant le spectre et l’écho de doctrine et il emploiera des sons pour les transmettre qui seront toujours contestables sur le plan de l’ouïe la plus pure car se sont des sons qui ont leur origine dans l’existence de sa sexualité. Il emploiera des phrases toutes faites, faites par d’autres que lui, valables pour d’autres que lui l’ayant abusé. Le fasciste est toujours la marionnette de celui qui le fascine, qui le bassine, si j’ose dire, de mots qui ne servent que les intérêts d’un individu ou d’un groupe d’individus.

C’est comme si l’inscription d’un mot voulait faire oublier le dessin, le tracé nécessaire pour écrire ce mot, bref que l’on cachait quelque chose, comme si chaque mot cachait un non-dit, comme si l’honnêteté prétendue cachait en fait une malhonnêteté : cette abnégation et cette servilité aux signifiés des mots, cet esclavage certaine fois libérateur que nous avons envers les concepts, comme si nos pensées, les mots et les signifiés avaient un pouvoir sur nous parce que nous y avons cru et que nous avons été les adhérents d’un parti pris lié à leur prétendue existence de mots, au lieu de vouloir adhérer aux multiples et infinis partis-facettes que chacun d’eux recèle. L’être humain est toujours un handicapé car il ne peut voir de Tout d’un mot ou d’un concept en même temps en une seule fois, il verra, il dira le mot de façon limitée en oubliant d’innombrable choses liées à ce mot. Par conséquent la prise de parole elle-même est une sorte d’acte de tyrannie à moins qu’elle ne s’inscrive dans une saine perspective qui soit toujours Universelle c'est-à-dire à la fois valable pour le locuteur et l’ensemble des êtres.

L’autre jour nous voyons écrit le mot « orchidées » et pour la première fois, à cause de la graphie nous voyons que dans ce mot il y a le mot « idées » et le mot « orch ». Nous pensons alors aux idées d’orques. Ce concept d’ « idées d’orques » est très éloigné du point de départ « orchidées » pourtant à la fois par ignorance de ce que peut vouloir signifier comme racine les lettres « orch » nous l’avons transformé en « orque », évidemment par proximité et par simplicité. Nous avons ainsi créé du sens à partir d’un mot même si ce sens peu paraître surréaliste ou ne pas être vrai d’un point de vu étymologique : que peuvent être les idées d’orques ? Si ce n’est une idées de prédateur, de carnivore, pourtant l’orchidées ne nous semble rien à voir de carnivore.  En d’autres termes c’est celui qui lit qui donnera un sens au mot, avec le mot on s’élève ou on s’abaisse dans ce besoin de se tromper nous-mêmes, avec les autres, dans l’existence du dénominateur commun de sens qui sera responsable des conséquences de ce mot employé. C’est pourquoi ne devraient avoir la parole que ceux qui s’expriment en conscience et avec leur cœur sans chercher à tromper qui que ce soit et en ayant toujours présent à l’esprit les virtualités infinis de chaque mot. De tels être sont rares car cela implique toujours d’être à soi même le théâtre du monde, et souvent même tous les personnages à la fois, les « bons » comme les « mauvais », ce sont les metteurs en scènes, les cinéastes ou les écrivains de théâtres, les artistes en général et les peintres, les dessinateurs de bandes dessinées ou de dessins animés, c'est-à-dire ceux qui peuvent faire parler des individus par rapport à leurs costumes, leurs étiquettes, la spécificité qu’ils ont et non pas par rapport à ce que peut être virtuellement chaque individu au monde car évidemment chacun de nous n’est pas monolithique. Tout en construisant pour certain d’entre eux le long de leur vie leur statue de monolithe, les êtres humains sont en permanence en mouvement, en métamorphose possible aussi s’ils construisent ou veulent laisser une statue d’eux-mêmes celle-ci représente toujours la vie entière d’un univers de pensées et d’actions, il est donc toujours erroné de croire qu’une personne est à jamais ceci ou cela car d’une seconde à l’autre elle peut être autre chose. C’est ce que savent les acteurs qui au lieu de chercher à être véritablement un individu sont par essence multiples, peuvent jouer de nombreux rôles, pour cela il doivent retirer le (ou les) masque(s) dont ils ont été les victimes souvent consentantes, ces masques que la société leur a posé sur le visage résultats d’axiomes, des croyances, des illusions que des êtres au départ innocents ont accepté de croire se convainquant par auto persuasion, d’être telle ou telle chose, telle ou telle fonction, telle ou telle nom propre, ou que ces choses et ces mots engendrent des comportements particuliers, ils refusent alors de comprendre qu’ils sont aussi autre chose que des acteurs bougés par un marionnettiste et s’identifient à une idée souvent préconçue d’un métier, d’un personnage comme si un être défini était fini une fois pour toute. Ils sont aussi des marionnettistes potentiels c'est-à-dire des êtres ayant compris que les concepts et les mots employés sont à la source d’attitudes ou de croyances. Evidemment le marionnettiste, l’artiste n’est pas seulement un artiste ou un marionnettiste, il est aussi toutes les autres virtualités de l’être humain, ce que chacun de nous a la possibilité d’être. Par conséquent le système actuel de langage que nous utilisons est donc un système qui en limitant les concepts, en définissant un être ou une chose peut engendrer folie, autisme, refus, révolution, et heurts tant que tous n’auront pas compris la nécessité de sortir des compartiments déficients, des cloisonnement, des stéréotypes, des « définitions » arrêtés, des codes, des prisons engendrés par les langues. C’est pourquoi la musique, la peinture, la sculpture, la photographie, la vidéo, l’informatique, etc…, le travail sous toutes ses formes sont des moyens qui peuvent permettre à l’être autiste, au refusant, au révolutionnaire, au négatif de dire son monde, car il peut ainsi partager des impressions, miroir qu’il est du monde, de l’Univers. Le « fou » solitaire - sur la colline de la chanson des Beatles (and the fool on the hill…) - mais j’aurai pu dire l’être humain en général ne sera jamais seul démasqué s’il accepte de « jouer » comme un enfant avec des instruments que le monde a créé au cours des siècle, que celui-ci soit un simple crayon, ou un clou à enfoncer, mais il ne pourra utiliser ces instruments que s’il les aime et s’il comprend et fini par accepter qu’il est lui-même un instrument au services des autres, de tous les autres que ces autres soit plantes, animaux ou êtres humains, qu’il soit lui-même un dieu, un empereur, ou un balayeur sa condition humaine ne se limitera jamais à un mot, un groupe de mots et ceux qui le croiront ou voudront le faire croire ne pourront avoir une quelconque légitimité que dans la mesure où ils sauront pourquoi ils peuvent le faire croire à d’autres, c'est-à-dire chercher à tromper les autres. Par conséquent on peut imaginer que ce mensonge qui consiste à classer des êtres à les réduire à l’intérieur de cases de mots, de signifiés, ne puisse être utilisé que par des êtres conscients du danger que cela peut représenter chez des esprits trop confiants. Le langage qui aujourd’hui s’accompagne d’images en couleur, de sons, et quelques fois mêmes de vidéos peut être encore plus trompeur que le langage des mots seuls. C’est pourquoi l’universalité d’un concept, d’un groupe de mot, d’un texte est l’objectif que doit s’imposer tout écrivain ou tout artiste, par conséquent ne peuvent s’exprimer finalement que ceux qui cherchent à le faire dans un certains sens seulement, c'est-à-dire ceux qui chercheront à élever l’âme humaine, c'est-à-dire ceux qui chercheront à exorciser des peurs plutôt que faire peur, c'est-à-dire tous ceux qui combattent le mal et qui refusent de le subir. Mais pour revenir à notre note et à sa partie consacrée aux révolutionnaires ou aux mécontents, il se pouvait aussi que ce mécontentement provienne d’exceptions, celles d’imposteurs n’ayant pas reçu leurs biens ou leur fonction en les méritant véritablement, c'est-à-dire avec cette conscience nécessaire et primordiale qui implique pour ces dits « biens », de la part du récepteur (de celui qui les reçoit) ce sens de la responsabilité et de l’honnête gestion toujours transparente (mais ici nous sommes forcé d’ouvrir une parenthèse pour nous poser la question de la raison d’être de l’opacité en général y compris dans certains comptes individuels : en dehors des comptes truqués qui sont la résultantes des mensonges de scélérats,  il se pourrait que l’Etat lui-même soit indirectement responsable d’un malentendu ayant créé l’existence de ces mensonges, du désir de dissimuler qui peuvent avoir leur raison d’être dans la mesure où ce n’est pas toujours facile de dire ce qu’une chose peut coûter, car il y a ici même un mensonge, une persuasion à opérer sur soi-même pour dire un montant. Le dire c’est avouer qu’on estime une chose à une valeur pécuniaire, ce que cette chose sur de très nombreux autres plans ne peut avoir réellement. Par conséquent le système mis en place par ceux qui ont cherché à se rendre les responsables de ce système génère la création de fausses valeurs, de traductions de « biens » en chiffres, d’êtres vivants en mots ou chiffres, c'est-à-dire la possibilité d’occulter l’infini complexité d’êtres vivants en simples formules et avec cela c’est à la fois le début de l’auto-illusion, de l’auto persuasion mais surtout du mensonge car un être ne peut pas être traduit dans autre chose qu’en lui-même ce que le langage ne peut pas encore faire si ce n’est qu’avec énormément de mots comme dans un roman parlant d’un personnage et encore pour entretenir une autre illusion, ce qui ne peut pas satisfaire les êtres les plus honnêtes qui préfèrent alors se réfugier, nous les comprenons, dans l’autisme, la surdité ou le mutisme car ils estiment que ce qu’on leur propose engendre des attitudes limitatives qui seront toujours la résultantes d’auto persuasions et qu’il savent que de façon muette, avec l’expression de leurs yeux, reflet de leur âme et de leur cœur ils peuvent communiquer, par conséquent on comprend qu’ils aient besoin de communiquer avec leur pair seuls capables de les comprendre véritablement. Ils ne veulent pas faire le pari du langage qui implique cette illusion partagée par ceux qui ayant besoin de manger et de donner à manger à leurs familles sont près à des compromis scandaleux pour eux pourvu qu’ils puissent avoir ce qu’ils convoitent et ce dont ils ont besoin au mépris de la part d’eux-mêmes qui se refuse naturellement à commettre de telles bassesses, de tels compromis. Pourtant si ce système a le droit malgré tout d’exister avec sa part maudite c’est dans la mesure où il est capable de nous protéger des êtres malfaisants et qu’il existe pour tenter de générer le « bien » et la vertu. Les malentendus qu’il génère sont pourtant aussi graves que ceux qui poussent certaines personnes à se goinfrer au cours de la première partie d’un repas de fête dont nous allons parler dans ce texte. Dieu et les siens se seraient réservé la raison d’être d’un secret qui serait le moteur de l’humanité depuis toujours et cela pour protéger en fait ceux qui cherchent non pas à faire le mal mais tout au contraire avec de la bonne volonté à bien « faire » malgré les difficultés de l’existence et cela même contre toutes les formes inhumaines d’avidité gourmandes, par conséquent l’une des raisons d’Etat, sur lequel se sont bâti tous les petits ou les grands états du monde aurait toujours été tenue secret et se trouverait en nous tous si nous cherchons bien, si nous retirons tous les masques et si nous retrouvons nos premiers jours basés sur la confiance dans les autres et dans l’invisible. L’oubli de ce secret serait peut-être d’une certaine façon à la source même des désarrois, de la perte de sens de nombreux individus, de la perte de tous les repères logiques individuels, de la perte de l’équilibre et du savoir des individus, de la perte de la conscience véritable d’une grande partie de l’humanité qui désemparée par l’apparent manque de logique de la société tombe dans le piège et au lieu de choisir une conduite logique et fidèle à une façon enfantine d’être au monde, aliène sa liberté philosophique, ontologique à des solutions qui sont toujours loin de celles que l’évidence même de l’existence de Dieu dans l’Etat offre et permet depuis toujours : être fidèle aux injonctions que dictent le cœur à l’Esprit, à cette conscience individuelle reliée évidemment à Dieu lui-même. Cela peut se manifester dans un Etat religieux ou laïc, mais dans les mains de responsables qui n’ont pas d’autres possibilités en fait dans l’un ou dans l’autre cas  que de servir l’existence de ce libre arbitre qui est en somme sur ce chapitre de l’élémentaire alimentaire et du pain quotidien provenant de l’ « arbre à pain » intrinsèquement lié à l’existence même de ce secret de polichinelle de départ qui peut être retrouvé par chacun de nous  par un choix libre et spontané, jamais imposé de nature à permettre à chaque homme de s’élever sur l’un des seuls plans agréables qui soit à Dieu ou à une conscience du laïc qui contient de toute façon qu’elle le veuille ou non sa part d’existence divine ontologique : même si Dieu a condescendu à ce que certains mots puissent s’exprimer autrement, avec des variantes pour faire plaisir à ceux qui remettent son existence divine en question, de même qu’Il s’est appelé de mille et une façon au cours de l’Histoire, les choses de ce monde terrestre peuvent s’appeler Royaume, Républiques, Empire, Schtroumpf, Pharaonie, ou « muse à la muse », comme tout est dans tout ou presque, et pour Dieu  tout est lui-même, cela ne lui importe absolument pas que l’on choisisse un mot plutôt qu’un autre pour désigner un système pourvu que ceux qui le fasse poursuivent avec justesse, avec respect des êtres vivants, les même finalité que Lui, en s’ingéniant à trouver toutes les alternatives à la méchanceté que certains  hommes éprouvent en l’imposant aux autres et cela malgré le fait qu’ils vivent à une époque des milliards de fois plus avancées qu’aux temps des cavernes, même si, par ailleurs, nous ne devons pas ne pas oublier que les cavernes d’aujourd’hui sont nos espaces quotidiens qui obéissent aux lois de l’architecture, donc qui au lieu d’être naturelles, offertes pas la nature pour nous abriter, sont issues de l’amour mêmes des hommes et de leurs efforts pour d’autres hommes, par le labeur que toutes ces demeures représentent, car ce qui importe certainement à Dieu c’est d’alléger nos difficultés, trouver les solutions de notre bonheur à la fois matériel et spirituel, dans une générosité absolue, puisque plus il offre aux hommes et rend possible les rêves les plus beaux ou les paris les plus mégalomanes plus il en découlera d’amour pour son Œuvre qui l’est par excellence et même s’il est nié, dans cette négation même il y a pour Lui son contraire, par conséquent le Diable lui-même, par son refus, et le soins qu’il porte à faire commettre l’irréparable ou des erreurs aux hommes ne fait rien d’autre que de servir la création de Dieu !  Mais évidemment croire que Dieu n’est que  seulement de la bonté relève de l’absurde et de l’étiquetage, de ce ‘casage’  dont nous parlions plus haut comme celui de croire qu’une personne a telle ou telle âge bien qu’on puisse continuer à comprendre qu’on puisse le demander pour se faire une idée d’une personne, idée que l’on se fera par rapport à soi-même, c'est-à-dire toujours subjectivement car le même chiffre d’années est suivant les personnes une sommes de temps vécue différemment. Cela correspond donc à une fonction fascinatoire que celle de faire croire à tel ou tel âge, et de devoir l’inscrire,  comme de la méthode Cué (Coué)  qui consiste à s’auto-persuader de telle ou telle chose, ne serait-ce que de son propre nom, sa propre identité ! En d’autre terme nous accusons ici le langage lui-même d’être un vecteur fascisant et réducteur, par conséquent trompeur et engendrant même dans le meilleur des cas, l’amour, une tromperie vis-à-vis de l’autre, vis-à-vis de soi-même, ou en tout cas cette sincère auto illusion parfois dangereuse à croire en son existence sauf si cet amour est partagé véritablement  car dans ce cas il produit des actes d’amour spirituels, artistiques ou créatifs, en tout cas en possible entendement avec l’idée même de Dieu et la Création elle-même partagée et dont nous sommes tous responsables. Par conséquent si nous subissons en grandissant dans ce monde le diktat des lettres et des chiffres, qui tout en nous permettant de comprendre le monde fige ce monde en instants signifiés, en sons et si cela simplifie de nombreuses choses par exemple administrativement parlant cela réduit considérablement notre esprit à cette dépendance dans ce devoir d’auto-persuasion collective qui ne peut avoir du sens que si paradoxalement on lui retire son sens commun et qu’on retrouve en soi ces premiers temps de l’esprit, ces temps libres des premiers instants où les choses, les êtres, les animaux, l’univers n’avait pas encore de termes qui désignaient et différenciait cet indistinct, car tout était alors nous-mêmes, cela allait de soi, un nous-même infiniment immense car ni le temps, ni l’espace n’existait alors et nous étions considéré à tort alors un ectoplasme. Car naturellement nous étions forcément en communion avec ce Dieu dont on croyait autour de nous que nous ne savions pas même qu’il pouvait exister  puisqu’il s’occupait de nous à travers ceux qui faisaient preuve du sens des responsabilités à notre égard pour que nous parvenions à être, à notre tour, des instruments valables, chacun avec ses limites souvent illimitées, pour parfaire un pelus la création de Dieu en cours à chaque instant renouvelée, car Dieu est toujours au futur, il est à venir, même dans mille milliards de siècle. Par conséquent ce Dieu là dépend de notre comportement d’aujourd’hui.

On explique la révolution française par des abus généralisés au point de devenir monnaie courante – mais à notre époque plus sage et ayant tirée les leçons de l’histoire, il apparaît heureusement inconcevable qu’une révolution puisse advenir dans le sang et par le sang – d’ailleurs la révolution est aujourd’hui technologique, communicative, hydrogène, solaire, V+, elle est donc la révolution des forces de la lumière sur les forces annihilantes, sur les forces obscures qui depuis la fin de La Flûte enchantée de Mozart n’existent plus du tout en tout cas virtuellement parlant – toute révolution qui devrait engendrer mort d’homme ou se faire par la violence n’est pas/plus crédible car le sacrifice lui-même de boucs émissaires n’est pas/n’est plus et n’a jamais été acceptable ontologiquement. S’il a été admis aux temps anciens d’Abraham, ce n’est plus à l’ordre du jour, car les progrès de la conscience humaine rendent enfin inacceptable la conduite prédatrice (ou d’animal féroce) humaine – puisque les hommes véritables ne sont jamais des lions du tout et pour avoir cette qualité « d’hommes » accomplis, ils ne peuvent l’obtenir que s’ils ont réussi à faire mourir en eux  (ou se débarrasser de) l’obscurité, par conséquent à se débarrasser de leur pulsion primitives féroces, de leurs égoïsmes d’animaux venimeux, en n’oubliant le cas échéant pour cela leur personnalité individuelle et en cherchant à ne faire qu’un avec la lignée ininterrompue des bouddhas, c'est-à-dire d’hommes éveillés et vraiment enfin responsables qui connaissent les virtualités inhumaines de chaque être humain les ayant autrefois décelées en eux-mêmes y compris dans ce qu’elles ont d’éminemment positives par le simple fait qu’elles sont négatives et qu’elles poussent automatiquement l’être à la Vertu dans la mesure où elles ne sont pas tenables honnêtement intellectuellement, par conséquent pour ces derniers le sacrifice d’un bouc émissaire n’est jamais envisageable et contraire à l’Ethique elle-même ne pouvant faire à autrui ce qu’il ne pourrait/ne peut supporter lui-même : il se le proscrit. Ces hommes ne considèrent donc pas la politique comme un jeu d’échec où l’on peut sacrifier des pièces, car pour eux chaque homme n’est pas une pièce du tout mais un possible bouddha, c'est-à-dire un être éveillé extrêmement complexe qui n’a pas d’autres choix que d’être compatissant envers tout ceux qui ne le sont pas encore et qui ont perdu le chemin abusés et victimes de mensonges ayant été capables de changer leur pur regard de nouveau-né pour des yeux brouillés aux œillères – par conséquent ces hommes qui peuvent être un jour considérés comme des responsables doivent avant tout se débarrasser de leur aspect léonin et sanguinaire pour privilégier des solutions qui évitent toujours la mort d’hommes, d’animaux et de plantes ; en d’autre terme un homme d’Etat qu’elle qu’il soit ne peut l’être véritablement, même dans un état laïque ou dans un état athée que si cette laïcité ou cet athéisme est relié au religieux au sens de « relier » comme tous les mots sont possiblement et virtuellement reliés entre eux, par conséquent non exclusifs et où ces mots ne sont antagonistes et contraires qu’à première vue seulement à Dieu dans la mesure où tout ce qui est contraire à Dieu est une preuve manifeste de sa possible existence puisque l’inexistence, en quelque sorte le « vide » ou le « rien »  sont également reliés au « tout » ontologiquement, comme des portes, des passages vers d’autres lieux de liaison, de même dans un texte le blanc, le vide du texte est la concrétisation de cette possible liaison avec le plein de la signification des lettres des mots, des signifiés qui ne peuvent exister que dans l’absence de sens, le vide  – en effet la vie n’est pas seulement un jeu d’échec et les objectifs que l’on poursuit n’exigent pas le sacrifice de « pièces », de boucs émissaires des premiers temps, ceux que l’intelligence de Dieu  a suggéré à l’intelligence limitée d’Abraham qui n’aurait pas pu comprendre que Dieu a en horreur les sacrifices humains, animaux ou végétaux dans la mesure où s’il a créé l’Univers et les possibles conditions de vie sur terre ce n’est pas pour qu’on la tue, la démolisse, l’assassine, l’insulte par des sacrifices mais pour que l’homme protège la vie de toutes les façons possibles. Voyant Abraham déterminé a sacrifier son fils et sachant exactement ce que ce fils (d’Abraham) lui avait coûté en tant que Dieu de l’Univers – la création de l’Univers depuis son origine jusqu’à la naissance d’Isaac - ce que ni le fils ni le père ne pouvait avoir comme idée précise comme somme mais seulement Dieu lui-même qui nous le pensons est sensé se souvenir de tout depuis le début) il a préféré qu’Abraham soit un imbécile à cet instant mais qu’il le soit en évitant le pire et en tuant un mouton et en imaginant que la scène se reproduise à une époque non anthropophage ou encore cannibale comme celle d’Abraham, mais à notre époque, une époque en Occident « omnivore ou plutôt carnivore » s’il y avait un petit Abraham prêt à sacrifier son chat ou son chien ou un mouton pour être agréable à Dieu, Dieu certainement l’arrêterait, si cet Abraham n’est pas sourd à Sa parole pour lui dire qu’au lieu de sacrifier son chien ou son chat ou ce mouton, il pourrait tout simplement sacrifier une salade, une pomme, une orange, un pamplemousse, si cette personne persiste dans l’idée de devoir se priver de quelque chose de bon, persiste dans l’idée d’avoir à faire un sacrifice ce qui pourrait se manifester par un don de ces fruits à une personne qui en est privé, or, aujourd’hui, à notre époque-ci malheureusement on sacrifiera un mouton car certains croient encore être des carnivores et sont tellement convaincus de cela qu’ils ne peuvent comprendre ces réflexions toutes simples que fort difficilement, c’est pourquoi ils continueront à se comporter en ‘prédateurs’ ou en animaux ‘féroces’ et seront sourds à la parole de Dieu bien qu’il y ait des régions dans le monde déjà végétariennes montrant l’exemple de ce qui peut être agréable à Dieu vraiment. C’est pourquoi nous sommes en droit d’imaginer que dans cette région du monde végétarienne où il y aurait une nouvelle fois un type comme Abraham qui voudrait prouver à Dieu qu’il est un chic type et qui veuille se dessaisir pour la sacrifier d’une pleine corbeille de fruits – ici il s’agit d’un personnage assez démuni – Dieu lui dira de garder ces fruits pour lui et sa famille et d’offrir ce qu’il est capable de donner. Car à l’époque d’Abraham en proposant à Abraham de sacrifier un bouc ‘émissaire’ ou un mouton Dieu savait ce qu’il faisait car évidemment s’il connaissait le contexte d’Abraham, il était aussi à notre époque et également dans 1000 milliards de siècles, ce qui veut dire qu’il a conseillé alors une solution où Abraham pouvait réduire sa part de cruauté, sa part de méchanceté, sa part de bêtise dans l’espoir que cela conduirait un jour l’humanité à être moins ‘laide’ dans sa façon de se nourrir, moins ‘primitive’ au mauvais sens du terme, mais surtout moins cruelle envers Sa Création, et si on pouvait croire à l’époque qu’un mouton ne pouvait pas être un poisson ou un être humain ou un esprit ou même une manifestation de Dieu, aujourd’hui heureusement, grâce à l’ouverture du monde et à la possibilité d’accéder à de nombreux textes considérés comme saints dans d’autres religions, mais aussi sur le plan simplement enfantin, un mouton peut-être aussi des milliers d’autres choses qu’un simple « mouton », comme un compagnon de jeux ou même un producteur de laine utile à tous et on sait aussi que ce que nous avons dit qui est valable pour les hommes, plus haut, est valable pour un animal. S’il est un producteur de laine pourquoi le sacrifier au nom d’une époque ancienne pour commémorer un instant d’errance humaine, celle d’Abraham voulant sacrifier son fils, il faut le dire aujourd’hui stupidement, aveuglé que ce père a été de croire ainsi sacrifié pouvait être agréable à Dieu et ne contenait pas en lui une possible métamorphose, un changement possible, si même Isaac avait fait une ‘bêtise’. Pourquoi toujours punir alors qu’il serait préférable de comprendre pourquoi des êtres sont poussés à l’inhumanité ou à commettre des « bêtises ». Bref nous pensons qu’aujourd’hui la meilleure façon de commémorer le ‘sacrifice d’Abraham’ serait de jeûner, ou du moins de ne manger que de la seconde partie du repas de fête dont nous parlons plus loin dans le texte principal car il faut aujourd’hui remercier Dieu d’avoir réussi à détourner les sombres velléités meurtrières d’Abraham vers un autre objectifs ; c’est peut-être grâce à cela qu’effectivement pendant très longtemps tous les peuples à tendances cannibales ou anthropophages ont réussi à évoluer vers l’ersatz de la viande animale, créant ainsi par voie de conséquence le métier de boucher ou de pêcheurs qui ont permis de faire cesser de convoiter leur fils et fille ou le fils et la fille de la tribu d’en face ou l’étranger de passage comme possible repas, instruit de cette merveilleuse histoire d’Abraham et de son sacrifice, ils en sont venus à accepter cet ersatz et même à devenir de paisible bergers ou fermiers dans l’espoir de tirer en échanges de leurs élevages quelques biens des citadins convaincus à leurs tours qu’il valait mieux manger de la viande ou du poisson plutôt que de manger de l’homme. Ces bergers ont pu tirer des produits manufacturés dans les villages ou dans les lointaines régions que le commerce rendaient accessible ! C’est ainsi que des sociétés très cruelles se sont peu à peu assagies et que de l’innommable, l’ignoble, le méprisable, que de l’horreur : l’homme mangeant de l’homme, l’homme est devenu un peu plus humain car il a porté l’objet de sa faim, de sa convoitise, du manque de maîtrise spirituelle vers cet ersatz qu’ont constitué certains animaux, hélas trois fois hélas, pour ces animaux qui sont devenus les « boucs émissaires » de tous ceux qui manquant suffisamment de cœur ont préféré les « sacrifier » en attendant des jours meilleurs où cela ne serait plus nécessaire. Et il se pourrait que tous ceux qui comme moi s’y refusent désormais soient malgré tout obligé de le faire encore ou de faire semblant d’accepter ce système inhumain et de servir un système inhumain qui se l’est autorisé pour éviter d’avoir de nouveau à faire face à des êtres capables de manger des enfants, c'est-à-dire des ogres, du moins j’ose ici l’espérer. Pourtant comme nous le savons l’Inde végétarienne mais pas encore V+ comme nous le sommes nous-mêmes et n’offre qu’une solution de végétarien à cette nécessité que certains éprouvent de sacrifier quelque chose : Dieu dira alors à ces végétariens qui cherchent à faire les (A)brah(a)manes (abracadabrants) : cette fois-ci » tu ne touches plus à une pomme de terre, une carotte, un navet ou une betterave » car c’est là que réside le mal, tout indien que tu es, tout bouddhique que tu es, tout Dalaï lama que tu es, tout tibétain que tu sois, car il est possible d’imaginer un monde où l’on respecte le vivant à sa source, dans ses racines et ce monde c’est celui des V+ qui ne cherchent par conséquent plus du tout à faire du mal et qui sont la conséquence de ce jour où Abraham au lieu de tuer sont fils, tua un mouton, car ensuite il y eu un autre Abraham qui compris qu’il pouvait ne tuer qu’un poisson, enfin un autre Abraham qui compris qu’il pouvait éviter de faire du mal à une betterave, une pomme de terre et qui au lieu de sacrifier quelque chose de vivant à Dieu pour lui être sympathique sacrifia un de ses dessins, un de ses tableaux en l’offrant par exemple généreusement pour une belle cause, car les temps avaient changés et les hommes étaient devenus enfin respectueux du vivant et de la création même, ceux qui « cabours », ici c’est une expression que j’ai entendu en languedocien dans la montagne noire qui signifie aussi stupide qu’un poisson portant ce même nom – or évidemment ceux qui croient que ce poisson est un « cabours » sont des imbéciles au sens où ils entendent ce mot, car le « cabours » est un poisson avec toute les virtualités de son espèce et il semble qu’il ne soit pas seulement poisson non plus pas du tout idiot car encore une fois il ne faut jamais limiter un mot à son sens fermé, mais ouvrir ce mot de « poisson », de « cabours » à tous ses sens dont celui d’être par exemple un acteur virtuel formidable de film sous-marin ou fluviaux où ce poisson qui sera ainsi pris en image acquière ce droit d’auteur ontologique dont nous parlerons aussi dans le texte principal, ce droit d’auteur qu’il avait de toute façon depuis toujours puisque les hommes en le regardant avec leurs yeux pouvaient s’en souvenir à l’intérieur de leur tête grâce à leur mémoire, mais il semble que cela ne suffisait pas pour que les hommes respectassent la Création comme ils auraient dû le faire dès le début puisqu’il fallu attendre la fin du XIXème siècle pour qu’enfin dotés d’yeux mécaniques, les caméras, et la possibilité d’enregistrer des images de ces êtres vivants, les hommes comprennent finalement, petit à petit, qu’ils était inutile de manger des êtres qui laissaient des traces aussi jolies d’eux-mêmes à 25 images par seconde en couleur et avec du son synchronisé sur la pellicule ou des bandes magnétiques, ce qui fait que de même que des figurants et des acteurs humains qui reçoivent en échange de leur prestation de l’argent les sociétés de télévisions du monde entier durent faire comprendre aux habitants de toutes les régions du monde qui regardent ces images qu’ils devaient nécessairement choisir entre le plaisir de regarder des êtres vivants ou le plaisir de les manger car on ne peut plus avoir l’un et l’autre à la fois : car si tous ont des droits d’auteurs vivants, reproduits qu’ils sont en images à la télévision, ceux qui sont morts dans votre assiette ont de facto ce droit qui leur est nié, celui de vivre car ils sont mémorisés par des caméras d’une autre qualité, celle des yeux même des mangeurs qui mémorisent ainsi leur forfait, la mémoire de l’être humain étant d’une nature comparable à la mémoire représente et reproductible qui provient d’autres sources : ces yeux mécaniques que sont les caméras. En d’autre terme celui qui nie l’existence du droit d’auteur d’un être vivant filmé n’a pas le droit de se nourrir spirituellement du savoir que cet acteur ou ce figurant animal ou végétal et bien sûr humain procure à la télévision ou par d’autres biais. En d’autre terme aussi ce droit d’auteur pourrait être à la base de ce revenu minimum universel dans la mesure où en venant au monde chaque individu est un possible figurant, un acteur virtuel des images télévisuelles, servant de références. Ce RMU (revenu Minimum Universel) versé dès la naissance à chaque enfant dans le monde entier, proviendrait du fait que chaque enfant en venant au monde renoncerait à ses droits d’auteurs, à ces droits de figuration, en laissant ainsi la liberté à tous les acteurs de l’audiovisuel d’opérer. Évidemment une fois adulte cela n’empêcherait pas l’enfant de devenir véritablement un acteur ou de faire de la figuration dans un film que celle-ci soit payée ou non. Pour les êtres vivants autres qu’humain ce RMU se traduirait dans les faits par un droit de vie et un droit d’être soignés par les êtres humains au service de la création. Mais nous en reparlerons ailleurs et revenons à notre bouc émissaire qui ne peut lui non plus être envisagé que par un monarque léonin et carnivore, c'est-à-dire par un  être qui n’est pas encore un être humain au sens plein de ce terme, c'est-à-dire un homme sans ce masque de lion, ou de cobra, puisque l’intelligence commande à la conscience de savoir de façon permanente que chaque pièce du jeu n’est jamais figée en elle-même et qu’elle contient en elle-même une possible évolution, une possible métamorphose en un devenir toujours renouvelé, différent, complémentaire : si un simple pion peut devenir une reine (au jeu d’échec) dans la vie même un simple pion, un démon, un diable peut aussi s’il le souhaite réussir à redevenir un ange, à devenir un roi, un empereur ou même un dieu, mais si ces métamorphoses peuvent aller dans un sens, elles peuvent aussi aller dans l’autre, soit du côté de la lumière, soit de côté de l’obscurité suivant les épreuves qui sont envoyées au pion, cette sorte de Pinocchio  – ces « devenirs » sont liés à une foule de paramètres inconnus qui sont les myriades d’interactions existantes entre les êtres et les choses capables de modifier chaque individu d’autant plus que celui-ci choisira le camp de l’amour éternel ou celui de la tristesse infini du cobra, c'est-à-dire de l’absence d’amour, de la méchanceté. Car en réalité une véritable ‘révolution’ ne peut que s’accomplir sans verser d’aucune façon le sang de personne, calmement, patiemment, sans violence, car sinon ce n’est pas une révolution c’est de la tyrannie, du meurtre, on ne change rien à l’injustice par l’injustice. Une ‘révolution’ c’est une évolution + ‘r’, le ‘r’ d’un ‘r’etournement, mais ce retournement doit être délicat, attentif à ne pas blesser tous les êtres qui vivent dans la terre retournée, convaincus même à tort d’inepties car toutes ces convictions, même fausses qu’elles sont, sont respectables, ont une histoire originale, celle qui a poussé ces individus à accepter les œillères dont ils sont les victimes, à devenir des bergers traditionnels plutôt que des Jeanne d’Arc ou même des professeurs d’Université ou des rois, à choisir telle ou telle voie plutôt que telle ou telle autre par conséquent ces personnes qui retardent la course de l’humanité sont au moins dignes d’un peu d’intérêt au moins psychanalytiquement parlant car elles demandent toutes à être soignées, c'est-à-dire à être comprises. Comprendre ce qui a fait qu’elles ont posé à un moment donné volontairement sur elles-mêmes les œillères du renoncement d’une perception du monde qui ne soit plus celle de l’aspiration ontologique de leur être de départ, paradisiaque et nous sommes convaincus aujourd’hui que tout le problème réside dans l’élémentaire choix individuel de l’alimentation des êtres humains car la perception du monde change en fonction de ce que l’on s’autorise de manger : des filtres faussant la réalité,  les ayant conduit à nier leur propre être vont petit à petit se poser comme des œillères ou des ombres sur les visages des êtres les meilleurs et avec eux le vieillissement de l’être commence, c'est-à-dire ce refus qu’ils ont eu de toujours être infiniment plus jeunes en refusant d’être inhumains, car il est évident que la vieillesse est issue de l’absence de bonté envers le monde, d’une cruauté envers lui alors que de la bonté découle la jeunesse éternelle et vis et versa. Aussi nous sommes persuadés que si nous cessions d’être inhumains et devenions des V+ animés par l’amour que nous éprouvons pour les bienfaits produits par les plantes et les animaux en nous interdisant de nous conduire en « bêtes féroces » mais en nous conduisant en hommes respectueux du vivant, nous pourrions ne jamais mourir du tout et ne jamais quitter notre corps pour le monde des esprits. Nous parlons ici d’un être qui ne souhaite faire qu’un avec la Vérité Absolue Ultime et Universelle. Pour cela une part d’abnégation personnelle est requise au profit d’une idée d’un être virtuel collectif dont on se sentira responsable autant que le principal responsable : une « révolution » doit donc s’accomplir par un travail collectif d’analyse, elle est le produit d’une prise de conscience progressive d’un problème à résoudre dont on a trouvé et proposé une solution tentante au sens du « bon » universel et si certains voudront la rejeter, c’est normal et même positif à cause même de ce négatif qui ne peut qu’engendrer du positif – cela ne veut pas dire qu’il faille jouer pour autant les négatifs si on a compris notre démonstration : cela se passe alors comme pour une révolution artistique, quand un artiste véritable a trouvé une nouvelle voie(x) qu’il est d’abord seul à poursuivre dans un travail sincère ; je souhaite ici de nouveau (car je le cite souvent ailleurs) citer Kandinsky, dans son livre Le Spirituel dans l’art qui nous rappelle la nécessaire vertu de la Patience puisqu’il va falloir que toute la pyramide humaine puisse atteindre la marche de l’échelle de Jacob où l’artiste se trouve évidemment souvent toujours isolé, à des altitudes souvent extrêmes, parvenu dans son art et grâce à son art à de telles cîmes (je met à dessein ici cet accent circonflexe on verra plus bas dans le corps central du texte sa raison d’être) et évidemment cela implique du temps et une infinité d’interactions pour que cette « marche » atteinte par l’artiste (comme un éclaireur) devienne la démarche communément admise, sur laquelle va passer l’ensemble de toutes les « pyramide humaines » en marche. Heureusement l’humanité progresse aujourd’hui plus rapidement qu’à l’époque de Kandinsky puisque nous ne sommes plus à une époque en Noir et Blanc dans nos représentations (sauf pour la peinture ou le décors qui étaient eux en couleur à cette époque du noir et blanc) et que tout est aujourd’hui en couleur, et si on veut à 25 images par seconde avec le son synchrone, par conséquent les idées les plus belles peuvent se répandre plus rapidement grâce aussi aux fabuleux instruments en temps réel que sont Internet ou toutes les autres publications de tout autre type. Toute révolution ou tout révolutionnaire qui cherche à imposer des idées au point d’envisager de perdre des hommes ou de se battre violemment avec des armes blanches pour imposer ses idées ne peut-être aujourd’hui être qu’un boucher et par conséquent le contraire même d’un « révolutionnaire » car une révolte ne peut se concevoir que dans la mesure où cela permettra un accroissement d’amour entre les hommes, ce qui est incompatible avec le meurtre, donc un accroissement de paix et non le contraire car un véritable révolutionnaire doit toujours avoir présent s’il cherche le changement, la métamorphose d’une société ou la transformation d’une époque dans une autre époque plus lumineuse, plus juste, que cela ne peut se faire que par la vérité des idées, le dialogue non-violent, la patience et le triomphe de la Vérité qui est toujours antagoniste à toute forme de dictature, toute forme d’autoritarisme, toute forme de domination, car sinon il ne s’agit pas d’une révolution mais d’une prise de pouvoir personnel autocratique, c'est-à-dire d’un désir mal sain de dominer les autres, d’exister non pour les autres mais pour soi-même, pour une enveloppe égoïste de l’être, un masque : cette fausse idée d’un soi-même ou d’une personnalité quelconque dont il faut se séparer pour se fondre dans ce que j’appelle plus haut la « lignée ininterrompue des bouddhas », ne faisant qu’Un seul depuis toujours avec la personne même du Christ : les Universaux. La vérité par conséquent ne cherche jamais à dominer, elle est, elle a été, elle sera contre les masques et pour tous. C’est pourquoi si la « propriété » doit continuer à exister sur le papier, elle ne doit exister ainsi que pour se protéger des méchants, des masques qui ne sont pas encore retirés de ceux qui convoitent des biens d’autrui qu’ils n’ont pas reçu où qui ne leurs ont pas été confiés pour être entretenus, sauvegardés, valorisés pour les autres – c’est pourquoi les propriétés royales, les propriétés princières ont le droit d’exister  et d’ « appartenir » à ces rois ou ces princes dans la mesure où ils ont en héritage le devoir de s’en occuper pour le bien de tous, équitablement, en sachant gérer ces lieux dont ils savent en réalité qu’ils appartiennent collectivement à tous les démasqués du monde, ou du moins dont ils permettront un temps le partage possible, d’une façon ou d’une autre – c’est ce que nous voyons dans les films de cape et d’épées où grâce à des « propriétaires » des lieux revivent aujourd’hui comme des décors d’aventures extraordinaires par le truchement de film - c’est pourquoi il est normal que des accords soient passés entre les producteurs de films ou documents audiovisuels et les responsables des lieux, et il est normal que ceux-ci puissent refuser de prêter un lieux si l’œuvre qui doit se réaliser dans cette « propriété » contrevient à des choses aussi élémentaires que l’incitation au racisme, incitation au spécisme – violence envers toutes les espèces animales et/ou végétales – apologie de fausses doctrines : nazisme, fascisme, communisme, nationalisme, régionalisme, etc.. bref de tout ce que l’Ârt véritable a toujours combattu, puisque l’Ârt véritable crée toujours de l’Universel, car ce qui n’est point Universel n’est point Ârt, n’est point Vérité, n’est point Saint-Esprit. Par conséquent il s’agit ici d’un message vers l’Ailleurs vers plus loin , dans le temps, celui de la Vérité qu’il convient de tenter de servir ….

 

[16] Comment voulez-vous que la Justice puisse véritablement régner un jour sur Terre entre les hommes et qu’on puisse seulement y croire sincèrement à cette Justice humaine qui est malgré tout aussi l’un des rouages des progrès de l’Humanité, ou que l’on croit simplement de façon incontestables aux jugements d’un juge rendus en son âme et conscience sur un vol, un viol, un acte de banditisme, ou même un meurtre, si notre pain quotidien lui-même est le produit d’une injustice commise sur une plante, spoliée, martyrisée ? Pour éviter des choses aussi simples que ces actes criminels et pour que ceux qui les commettent puissent sincèrement prendre conscience du ‘mal’ qu’ils représentent, il serait préférable que ce pain quotidien puisse être dans sa façon d’être fait, un exemple à suivre, celui d’un pain qui respecte cette planète qu’est la plante (si j’ose dire en me prenant ici pour un insecte survolant en satellite la planète plante sur laquelle il va se poser). La civilisation qui aura enfin fait le bon choix en matière de farine : au lieu de manger comme pain quotidien le pain de l’Injustice, celui issu des céréales notre civilisation offrira enfin le pain des justes, celui de l’« arbre à pain ». Si dans notre simple conduite quotidienne nous oublions de donner l’exemple, sur ce point aussi essentiel de la qualité de la farine à utiliser pour notre pain quotidien, à tous les enfants à venir en leur apprenant que nous avons enfin fait le choix d’une civilisation responsable qui a choisi de respecter la Vie elle-même à sa racine en optant pour le pain de l’« arbre à pain ». Nous devons accompagner ce choix d’un respect pour le caractère véritablement précieux que la Vie représente, en prenant soin (dans tous les sens de cette expression) le cas échéant, d’observer et d’accompagner la croissance d’une plante aussi utile que peut l’être celle du blé, (non pour l’arracher cette fois-ci à la vie comme c’est le cas aujourd’hui une fois qu’elle a mûrie, mais pour l’aimer, la soigner, respecter ses racines, non pour la meurtrir, mais pour la célébrer vivante d’autant plus que la plante, généreuse, offre ses petites graines pour nous permettre d’en faire notre pain quotidien) nous aurons réussi le pari de la Création et le pari de l’Homme.

Comment voulez-vous que l’Etat, ses représentants spirituels ou temporels puissent être seulement crédibles quand on sait que dès le matin le pain et les croissants qui sont servis sont ceux de l’injustice !? Depuis quand parce que nous aimons quelque chose ne serait-ce que les noix ou le raisin nous arrachons l’arbre ou le cep de vigne en plus de ce qu’il nous offre !?

Ne nous voilons pas la réalité : pour l’instant la farine que nous utilisons est la farine du mensonge, la farine des menteurs, de ceux qui ne respectent pas la vie à sa source comme elle le mérite pourtant ou du moins la farine issue de la vérité relative, celle du résultat de la civilisation en marche. Si nous voulons encore croire à la Justice en ce monde et si cela implique de se comporter justement dans nos actions, c’est en poursuivant le sens de l’Histoire dans ce qu’il a de plus noble : de même que l’être humain, grâce à la civilisation, n’est plus un cannibale (voire note précédente à propos d’Abraham) – c’est un fait acquis heureusement depuis longtemps – il doit poursuivre ce chemin de ce comportement éthique et vrai en se comportant de la même manière vis-à-vis des animaux et des plantes : point de meurtre d’espèces vivantes, en tout cas le moins possible et à éviter tout comportement irrespectueux envers la vie, voilà une orientation, un choix de vivre véritablement digne des hommes, recherchant toujours toutes les alternatives qui existent toujours pour éviter de détruire.

 

[17] (certainement à cause de directives agricoles résultantes d’un héritage ancien qui n’a pas été remis en question, faute d’intelligence, à chaque nouvelle génération dans ses raisons d’être même comme il aurait dû pourtant l’être)

 

[18] (alors qu’il existait et qu’il existe sur le plan alimentaire des alternatives d’autant plus nombreuses aujourd’hui que le commerce agricole est en plus aérien et permet toute l’année d’avoir des denrées estivales sur nos tables)

 

[19] ce qui n’est pas non plus très intelligent de la part du père ou de la mère pélican, car une fois qu’ils seront  morts les petits ne mangeront pas plus et n’auront pas été « avancés » à cause de leur inconscience à ne pas comprendre qu’il faut être patient et donner la possibilités à ses parents de trouver la nourriture ou de ne pas être capable de faire la différence entre la chaire sanguinolente de leur parents et celle que ceux-ci leur procurent d’habitude ! (Bref ici se méfier une fois pour toutes de l’exemplarité du pélican, l’homme n’étant pas un pélican qui doit se sacrifier mais devant se préserver lui-même d’abord pour que ses petits puissent manger et se développer de façon satisfaisante). 

 

[20] Et qui sait, si on pourrait peut-être un jour même « améliorer» le châtaignier pour que la production de cette farine puisse plaire à toutes les bouches du monde ? (car il semble que certaine personne émettent quelques petites réserves sur le goût de celle-ci étant habitué à l’autre – ont-ils seulement goûtée un pain, une pâte faite comme il faut à bas de farine de châtaigne ? A-t-elle seulement était bien préparée et suffisamment salée, comme les pains d’aujourd’hui – traditionnels ou les pains de campagne - qui le sont souvent même excessivement et auxquels nos palais se sont habitués ?)

 

[21] Ce n’est pas toujours le cas non plus en Alsace ou même pour un repas italien où il arrive que l’on commence par des fruits frais.

 

[22] De notre côté nous n’avons jamais souscrit à l’idée que le « simple » ne soit pas l’essentiel dans la mesure aussi où il nous appartient de défendre les « Idiots » au sens Dostoïevskien du terme, c'est-à-dire ces être qui cultive la « simplicité ». Puisque nous dédions ce texte à Michèle Finck nous la remercions ici de son livre Yves Bonnefoy, le simple et le sens , paru aux éditions Corti, 1989, sur la poésie d’Yves Bonnefoy.

 

[23] (au sens négatif communément employé par ce terme de « bêtise » courant qu’il a ce sens, bien que, pour nous, ce terme de « bêtise » puisse être, nous l’avons montré aussi positif, car nous l’avons dit plus haut nous avons beaucoup à apprendre de certains animaux, de certaines bêtes pas si bêtes pour nous, de celles que nous appelons les instructeurs à observer, à comprendre, les bonnes conseillères, encore faut-il les reconnaître dans cette jungle car si évidemment certaines d’entre elles sont exemplaires, il faut savoir exactement lesquelles suivre pour ne pas se tromper. Nous voulons ici continuer néanmoins à employer ce terme de « bêtise », communément admis dans son sens négatif, pour continuer à disqualifier le comportement de cet ogre et pour être compris de ceux qui n’ont pas notre subtilité d’esprit bien que nous sachions par ailleurs que la « bêtise » de Cambrai a très bonne réputation, que nos lecteurs savent faire la différence et que certaines « bêtes » pour nous sont aussi « bonnes » que ce dernier sens donné à ce mot de « bêtise »)

 

[24] (il convient aussi de rappeler ici que l’agriculture s’est développée parallèlement à la chasse ou la pêche mais peut-être aussi par des hommes qui refusaient le nomadisme, c'est-à-dire par des gens soucieux de rester sédentaire dans un espace où les produits de la terre et la vertu de la patience était nécessaire pour que ces produits puissent croître et nous sommes ici par ailleurs persuadés que ce sont les sédentaires qui ont pu faire naître les premières formes de l’Art. Cela impliquait aussi assez souvent qu’ils s’étaient posés au préalable un certain nombre de question, peut-être même des questions aussi essentielles et simples que celle du « bien » ou du « mal » car il est évident que l’agriculteur qui faisait pousser des fruits ou des légumes ou même qui s’occupait d’un troupeau ne pouvait être la même personne qui vivait de la chasse ; il y a là des choix différents, de conceptions différentes du monde et nous sommes prêts à parier ici que l’agriculteur est par conséquent le descendant du « bon » sauvage, dont nous parlions tout à l’heure, et que, le chasseur ou le pêcheur est le descendant de celui qui n’a pas cherché à comprendre pourquoi et comment le monde fonctionne, qui n’a pas cherché à lire le monde par lui-même, ce monde dans lequel il est arrivé en refusant de se poser les « bonnes » questions).

 

[25] Voir plus haut note n° 22.

 

[26] (sauf pour le cas des poissons et les prédateurs des mers où le concept de réserves maritimes offre, à la différence de celui des réserves animalières traditionnelles sur terre, une condition beaucoup plus sauvages de vie à ces animaux des mers, car  la liberté de mouvement y est celles des origines sauvages. Si ces réserves en mers sont nécessaires pour éviter la pêche ou pour protéger certaines espèces, elles laissent la vie à l’état sauvage sans que l’homme n’interviennent alors que dans certaines réserves animalières sur terre les gardiens ou les chasseurs peuvent intervenir sur les animaux et proposer une nourriture complémentaires aux animaux prédateurs par exemple)

 

[27] (c'est-à-dire la possibilité que l’être humain a d’établir avec autrui des relations confiantes, amicales, fraternelles, transparentes, en se métamorphosant en ce qu’il a toujours été au départ : un être capable de donner de l’amour aux autres non pour en avoir lui-même seulement en retour mais pour essayer de rendre heureux le monde qui l’entoure, l’homme étant au service de ce monde si possible ainsi que de ces compagnons animaux ou plantes)

[28] (qui sont de ce fait condamnés à changer de comportement sous peine de disparaître totalement, le contrôle des naissances et du sexe des animaux végétariens étant enfin mis au point par les hommes qui de ce fait vont avoir à court ou moyen terme besoin de se passer des services des animaux sauvages ou charognards pour règlementer la population animale de la planète des dites réserves)

 

[29] ‘malfaisant’ (tiens ici un autre « faisant », mais celui-ci est un « faisant » pourvu d’un préfixe, celui de « mal » et il ne se pose pas la question de savoir si l’autre, le « faisant » chassé et mangé, celui qu’il a avalé tout à l’heure était un bienfaisant faisant faisandé, ce faisant ?)

 

[30] (comme dans les maîtres fou, ce film intéressant de Jean Rouch où l’on assiste à des scènes de ce genre de personne possédées par des images différentes d’eux-mêmes, des possibles virtuels, singeant au mépris des tabous élémentaires– on ne mange le chien – les maîtres blancs britanniques qu’ils subissent en tant que colonisateurs)

 

[31] (je cite à dessein ici le tire d’un autre film de Jean Rouch portant ce titre évocateur et symbolique)

[32] Nous ne voulons pas oublier ici que si l’homme a été considéré omnivore c’est que cela correspond à une réalité. Si nous pensons que c’est faux c’est bien sûr par rapport à notre réalité, la latitude à laquelle nous vivons, le pays dans lequel nous sommes, l’organisation commerciale de ce pays, son développement économique et commercial, ses traditions culinaires, ses spécialités. En effet, ici, à Paris, en France, je puis affirmer aujourd’hui, donc à une époque de stabilité et de paix que l’homme peut s’il le souhaite ne plus être l’esclave d’une soi-disante chaîne alimentaire qui n’arrange que certains métiers inhumains et impurs (mot que j’emploi en souvenir de mon ami Jean Rouch qui me l’a dit en parlant d’eux) comme celui de boucher, de charcutier ou de pêcheur (et nous disons cela en pensant qu’il se pourrait que lointainement nous ayons nous-mêmes peut-être des ascendants qui ont dû peut-être, pour vivre, malheureusement exercer un jour ce métier, car si nous qualifions ces métiers d’impurs nous ne méprisons pas les personnes qui exercent ce métier car nous avons bien conscience de ne pas savoir toutes les raisons qui poussent un être humain à exercer de tels métiers au mépris de la conscience et nous n’oublions pas que de très grands artistes comme Francis Bacon ont commencé par travailler dans une boucherie comme apprenti avant d’avoir senti la nécessité de devenir peintre). Notre père nous racontait que pendant la seconde guerre mondiale certaine personne était allé jusqu’à manger du rat, leur chien, leur chat, et qu’à son époque il était courant qu’on mange de la viande de cheval – ce qui nous est, hélas, aussi arrivé enfant - évidemment dans des cas aussi extrêmes qu’une guerre ou dans des lieux où il n’y a pas d’alternatives, il n’est pas impossible de penser que l’on a toujours la possibilité d’être omnivore, si on est contraint à l’être, mais pourquoi continuer à l’être dans un temps de paix et d’un début de neutralité européenne ? A une époque où toutes les alternatives existent enfin ? Il faut penser à l’homme d’aujourd’hui et non l’homme d’autrefois lié à des contextes socio-économiques différents. Nous ne sommes plus acculés à demeurer des omnivores ou même à être des carnivores que peuvent être encore certains lapons, certains esquimaux contraints qu’ils sont sur la banquise à chasser. Les lapons sont les descendants de cette partie de l’humanité qui s’est condamnée elle-même, par aveuglement à l’époque, irrémédiablement à devoir chasser. A force de chasser elle s’est perdue dans les froids polaires, dans ces « enfers » glaciaux qui obligent l’homme à devenir forcément un meurtrier pour survivre. Ce qui n’est bien sûr pas le cas d’où nous écrivons, c’est d’ailleurs pour cette raison que nous n’habitons pas un igloo non plus bien que nous ayons eu la chance autrefois, enfant d’en construire un, nous-mêmes en Suisse, un jour de grande neige et d’y dormir quelques heures dans notre sac de couchage.

L’homme civilisé, l’homme de nos villes, c'est-à-dire un homme qui est assisté par de nombreuses machines quotidiennement, également pour ses déplacements (ascenseurs, automobiles, bus, métro, trains, avion) n’a plus besoin d’être ce chasseur des temps préhistoriques ni même ce boucher ou ce pêcheurs des cités, des ports, car les légumes, les fruits de toutes sortes, les fromages qui s’exportent ou même s’importent d’autres pays de la communauté européenne sont en très grand nombre et peuvent atteindre également les campagnes, les montagnes et les villages côtiers pour peu que la prise de conscience de cette révolution de nos coutumes alimentaires se propage. C’est pourquoi il ne serait pas honnête vis-à-vis de tous les êtres humains qui se sont donné tant de peine à construire tous ces véhicules permettant ainsi à toutes les denrées de substitutions d’avoir la possibilité d’enfin parvenir partout de continuer à se comporter en animaux sauvages, au mépris de la vie et pour satisfaire ce qui n’est pas beau chez l’homme : sa gourmandise, sa voracité surtout si pour cela il faut poursuivre une atavique économie de la Mort, une économie fondée sur la mort d’êtres qui sont capables de ressentir la souffrance comme c’est le cas des veaux, des agneaux, de certains poissons, mais aussi des plantes. Encore une fois si nous avons la possibilité d’être omnivore ou seulement carnivore c’est d’un ancien temps de nous-mêmes qu’il s’agit, d’un reste de temps heureusement de plus en plus lointains de l’humanité, de temps qui seront un jour à jamais révolus dans la mesure où petit à petit se développeront, avec la mondialisation des échanges, tous les produits de substitutions, toutes ces alternatives à ce malsain appétit de sang qui dénature l’homme au point de le rendre semblable à certaines espèces animales dont fort heureusement l’histoire de la civilisation, son développement important a pu l’en extraire à jamais. Nous retiendront donc enfin que l’homme est en fin de compte un omnivore à tendance carnivore, mais en cas extrêmes, c'est-à-dire quand il n’a pas d’alternative, mais qu’en fait l’homme est par nature végétarien + ou simplement végétarien sur la voix du V+ (‘V’ pour végétarien) dans la mesure où les conditions de la société, de la civilisation sont propices à cela. Si dans certains cas extrêmes certains hommes sont encore des chasseurs ils ont été contraints à le devenir car nous l’avons dit, ils se sont perdus comme les lapons en chassant à cause du fait qu’ils ont cru être avant tout des chasseurs. S’ils avaient pu observer comme nous avons la chance de le faire aujourd’hui grâce aux nombreux documentaires les animaux et leur façon de se nourrir et s’ils avaient été surtout à l’écoute de leur cœur en les observant, ils auraient pour sûr découvert que dans le monde animal il y a plusieurs sortes d’animaux, les prédateurs et les végétariens. En s’identifiant aux prédateurs l’homme s’est fourvoyé de nombreux millénaires car cela n’est pas digne de la partie la plus belle en lui, celle où enfant il pouvait faire de certains animaux ses amis pour la vie. L’homme n’est pas un prédateur et s’il le devient c’est qu’il ne sait plus aimer le monde, l’univers, qu’il ne sait plus écouter sa conscience ni celle de la Nature qui lui offre les très nombreux enseignements discrets et gratuits de certains cousins aussi proches que peuvent l’être les grands singes ou même les lémuriens. Ceux-ci indiquent à l’humanité la voie d’un possible Paradis à retrouver. Il existe encore sur terre et ce n’est jamais par le meurtre ni par le mensonge ou des attitudes mensongères qu’on peut le retrouver ! Si ces animaux sont parvenus jusqu’à nous c’est pour être des signes pour nous. Notre société hyper technologique et grandement mécanisée ne peut survivre qu’en comprenant qu’elle doit mettre un terme à la croyance absurde qui consiste à penser l’homme au-dessus des autres espèces du vivant. Ce n’est pas vrai, l’homme est un serviteur du vivant, par conséquent il n’a pas le droit de le faire souffrir. Dès qu’il le fait il n’est plus digne d’être nommé homme. Par conséquent cela implique des devoirs envers les animaux. Ceux-ci nous indiquent quoi manger. Il faut étudier l’ensemble des plantes dont ils se nourrissent et comprendre de quelles substances ces animaux tous végétariens tirent leur substance. Il s’agit de la quintessence, du fluide de vie contenue dans chaque plante. Si c’est le cas cette quintessence diffère en substance d’une plante de l’autre et grâce à nos machines broyeuses (celle qu’on utilise pour mélanger du lait avec des fruits par exemple ou pour broyer les légumes destinés aux soupes de bébés) faisant ici office de dents nous pouvons pré-mâcher ces plantes pour en tirer les substances liquides (que nous pouvons au besoin solidifier) pour nous nourrir en être véritablement enfin réconciliés avec cette part de nous-mêmes que des siècles d’obscurité nous avait fait perdre de vue, cette part animale du Paradis perdu, que nous retrouvons dans les enseignements de nos cousins les animaux végétariens, singes ou lémuriens qui ne l’ont pas quitté eux. 

 

[33] (qui nous l’espérons sera un jour et peut-être avant la date extrêmement éloignée qu’atteint notre scientifique amateur dans le film La machine à remonter le temps à bord de sa machine fabuleuse dont nous avons parlé plus haut et qui lui permet précisément d’atteindre ce monde des V+, les immortelles au jardin du Paradis en proies malgré tout à une sorte de soumission, de chantage anthropophage (pour les besoins du film ou de l’histoire) qui, nous l’espérons sera heureusement passagère, grâce à l’intervention de notre héros, mais néanmoins abominables parce qu’elle est liés à l’existence d’un monde parallèle misérables, celui des Morlocks malfaisants !)

[34] (souvent même orgiaque - au mauvais sens de ce terme, c'est-à-dire non Dyonisiaque - cela va de soi puisque le signifiant ‘ogr-e’ se retrouve in-extenso dans le mot ‘org-iaque’, et aussi dans le mot ‘porn-ogr-aphique’)

 

[35] (on a dit par exemple que Staline en était un, puisqu’on disait de lui qui était l’« ogre des Carpates »)

 

[36] ne parlons pas ici des végétaliens : ils n’ont rien compris, ils raisonnent mal, l’homme peut et doit manger des œufs de poules ou même des produits offerts par les animaux comme le lait ou ses dérivés, c’est même recommandé et conseillé pour avoir une excellente santé, dans la mesure où ces produits sont le résultat d’un accord tacite qui nous lie aux animaux et qui nous engage à protéger ces espèces et dans la mesure où l’homme lui-même a parallèlement renoncé depuis longtemps d’une façon intelligente à avoir un enfant de chaque œuf (appelé ovules chez l’espèce humaine) de sa propre femme ! Pour être plus clair nous voulons dire qu’il est logique que de la même manière où la femme perd souvent de nombreux œufs avant de concevoir un enfant, une poule, une oie, une canne, etc, peuvent perdre de nombreux  œufs  avant d’avoir la joie d’avoir un petit poussin, si en échange les hommes s’engagent à leur assurer leur sécurité, par conséquent je crois possible et juste d’entretenir et encourager les échanges de bons procédés qui règnent aujourd’hui encore dans certaines fermes entre l’homme et les espèces animales, veau, mouton, chèvres ou même volatiles, poules etc.. et qu’en échange de leur sécurité (menaces ou risques venus de l’extérieur, en provenance bien sûr des renards et des loups) et de soins, l’homme ait le droit de prendre une certaine quantité de produits comme les œufs, le lait ou même la laine. Bien sûr les hommes devront veiller à ce qu’une poule, qu’une canne, qu’une oie qu’une chèvre, qu’une vache, qu’une brebis puisse connaître aussi la maternité et qu’ils soient bien traitée. Bien sûr cet échange est largement suffisant à ce que l’homme cesse une fois pour toutes de convoiter en plus de ces présents admirables que sont les œufs, les différents laits, les laines, les peaux et les chaires même de ces animaux qui ont déjà offert, en guise d’impôt sécuritaire pourrait-on dire, les produits dont nous avons parlé, en égorgeant la mère pondeuse comme ils s’autorisent à le faire, c'est-à-dire la poule elle-même pour la rôtir ou les autres animaux car cela n’est pas digne de l’homme véritable et ne l’a jamais été! (un minimum de reconnaissance s’impose donc envers ceux qui nous offrent déjà beaucoup d’eux-mêmes et au besoin nous devons revaloriser les produits que sont le lait, les œufs, la laine pour que les hommes comprennent que cela est précieux et pour que les éleveurs renoncent à devenir des criminels sous prétexte qu’ils ont besoin d’argent et que la société dans laquelle nous vivons autorise encore à être cruelle envers ces animaux. Il vaut encore mieux stipendier décemment des personnes qui s’occupent sainement de tous ces produits que de faire perdurer des méthodes assassines anachroniques avec notre époque).

 

[37](qui est l’un des seuls motifs valables possibles, tout à l’honneur d’un être humain qui choisit cet argument qui est toujours valable à cause de cela)

 

[38] sans mauvais jeux de mots ici et pour conjurer à jamais cette expression nauséabonde et honteuse qui a existé dans la bouche de cet être dépourvu de cœur, cet inhumain dont nous avons parlé, non seulement pour la conjurer mais pour la resémentiser, redonner un véritable sens à ce groupe nominal qui sonne encore pour ma génération, hélas, comme le comble de l’horreur et le mépris de ce qu’il y a de plus beau dans le genre humain.

 

[39] (et je ne veux pas parler ici de ceux qu’on considère souvent à tort comme qualifiés de la sorte et qui par bien des aspects ne le sont pas du tout, au contraire même, mais de ceux qui au lieu de voir en avant, d’avoir une perspective de vie, cherchent à tout prix le conformisme sous des fallacieux prétextes)

 

[40] Abel Gance, Prisme, septième édition, ed. nrf, librairie Gallimard, 1930, p. 177

 

[41] (en travers de la Vérité, comme pour lui empêcher de lui permettre de passer et d’apporter sa vraie lumière)

[42] (de soi-disant « bon » ou « bonne » pour désigner des assiettes qui sont en fait la résultante de la cruauté)

[43] (ce qui est le cas par exemple d’un enfant qui ne peut souvent pas refuser de manger ce qu’on lui propose, ce qui fera que, souvent, ne pouvant pas même s’exprimer en parole, en simples mots d’adultes, ne sachant pas expliquer dans des phrases les raisons de son objection de conscience (peut-être même par crainte d’être frappé ou incompris), il sera forcé d’abdiquer son premier mouvement, son libre choix d’enfant souvent très logique, de le nier pour adopter une conduite au profit des choix déterminés et imposés pour son soi-disant « bien » par ceux qui sont chargés de le nourrir)

 

[44] (c’est du moins la position respectueuse de l’anthropologue ici que nous prônons comme comportement à adopter, celle qui consiste à observer la croyance de l’autre mais ne jamais l’adopter sauf le cas échéant pour faire semblant si l’autre cherche avec fausse autorité, c'est-à-dire méchemment à nous l’imposer, par exemple comme un dictateur alors que tous les choix éthiques et profonds relèvent de la conscience individuelle de chacun forcément différente de l’autre pour de multiples raisons qui peuvent être liées aux parcours différents de chacun de nous à partir de modèle proposés ou à partir de nos propres injonctions personnelles de chacune de nos consciences individuelles. Ce qui est primordial c’est de ne pas tomber, comme me l’a souvent dit plusieurs fois mon ami Jean Rouch, dans le piège de croire que la croyance de l’autre peut être meilleure que la nôtre, pour ne pas non plus être infidèle à notre propre système de pensée qui tient par contre depuis toujours sur les indestructibles rouages du moteur des véritables progrès de l’humanité, cités au début de ce texte principal qu’il est préférable ne pas perdre de vue pour ne pas se perdre soi-même).

 

[45] (ce qui traumatise toujours l’être véritable et qui produit soit un rejet soit une abnégation maladive et aliénante)

 

[46] (ce qui par conséquent peut conduire à un refus de se nourrir et pire à l’anorexie ou alors à son contraire la boulimie, c’est à dire manger alors contre soi- même)

 

[47] (conscient que ces affirmations de « bons » ou « bonnes » aient même été dites, en ressassant des mots emprunts de ce risque de départ d’être puni si on refuse de trouver cette viande « bonne », ce poisson « bon » ou ce pain aux céréales (violées aux racines des plantes) soi-disant « bon » proposés par des personnes elles aussi inconscientes de la nécessité de juger une chose non par leurs sens abusés mais sur l’un des plans véritablement valables  : le plan spirituel, celui de la conscience permettant de qualifier ou pas de « bon » ou « bonne » telle ou telle chose comme nous l’avons déjà souligné plus haut)

 

[48] (ou pour bien d’autres raisons que nous avons esquissées, malgré peut-être même un premier mouvement naturellement hostile à ces ‘vérités relatives’ que cette personne a peu à peu oublié d’avoir seulement dû subir un jour)

 

[49] (ces ‘vérités relatives’ donc, même si celles-ci sont admises par tous et cherchent à être la vérité absolue et par conséquent cette personne confortée dans son être par la ressemblance qu’elle a avec l’ensemble, ayant adopté par mimétique besoin - lié à sa sécurité sans doute ou peut-être – ce qui peut l’excuser - ces mêmes coutumes, les mêmes croyances identitaires, et cette alimentation injuste se trouvera par conséquent éloignée de la Vérité Absolue Ultime Universelle, allias le Saint-Esprit ou Dieu)

 

[50] (et refusant l’existence au rebelle en elle, ce qu’elle était peut-être au départ, se fiant alors au sens inné de ce qui peut-être juste et équitable et qui est l’un des moteurs de l’être humain)

 

[51] (et nous le comprenons très bien car cela nous est arrivé à nous-mêmes, nous avons été inconscient de nombreuses années ayant renoncé à notre intrinsèque intériorité d’être humain véritable au profit de ces coutumes générales imposées de l’extérieur provenant de l’environnement dans lequel nous étions tombé en naissant dans un contexte déterminé par une époque précise sous une latitude géographique particulière en Europe Occidentale)

 

[52] (c'est-à-dire pour lesquelles cette dernière (personne) pourrait même se battre et « mordre » si on les remettait en question)

 

[53] Il se peut d’ailleurs que nous soyons ici victime nous-mêmes d’un système de pensées. Celui dont nous nous sommes prévalus au départ par notre analyse de ce que sont les rouages du moteur de la civilisation. Il se peut que ce texte soit donc une conséquence de ces concepts que nous avons voulu faire nôtre. En d’autre terme nous serions ici la marionnette consentante de la croyance en ces concepts que nous avons crus générateurs de progrès, bien sûr préférables à d’autres que nous avons soigneusement et habilement voulu écarter. Par conséquent notre Vérité Absolue Ultime et Universelle et même l’existence probable du Saint-Esprit serait une illusion volontaire et volontariste que nous nous imposons à nous-mêmes en la faisant notre. En adhérent de toute notre force à ces concepts nous pouvons les faire parler et les pousser jusqu’au bout à la façon de personnages de théâtre. Il s’agit ici en quelque sorte, bien que nous ayons conscience d’être un peu réducteur du mécanisme de la foi. Par conséquent, il faut honnêtement aller jusqu’au bout de ce que cela implique et dire aux lecteurs que ce texte, s’il est notre est leur mais aussi qu’il ne correspond pas entièrement non plus à cette Vérité Absolue Ultime Universelle dans la mesure où celle-ci est infiniment plus complexe, reliée qu’elle est à tous les êtres de l’Univers, toutes les étoiles et les planètes, mais aussi à tous les vides, à tout le vide autour de nous, mais également à tous les temps. Par conséquent ce texte ne peut-être qu’une tentative d’approche résolue de celle-ci. Un désir d’utiliser des concepts au mieux pour servir une cause plus juste mais dans un contexte historique déterminé.

 

[54] (ces mots qui sont toujours des résumés de sens, des concepts dont nous parlions tout à l’heure, responsables de bien des maux)

 

[55] (comme on peut défendre l’existence d’une loi juste sur de nombreux plans en amendant cette Loi par rapport aux nombreux cas et en tâchant d’interpréter cette Loi en fonction de chaque cas)

 

[56] (eux-mêmes toujours capable de changement par conséquent d’une métamorphose donc capable certainement de se rapprocher intellectuellement de la vérité en question, d’y adhérer un jour dans la mesure où celle-ci est bien expliquée et où un effort a été accompli de la part des détenteurs de celle-ci pour la faire connaître, en faire une vraie publicité)

[57] (l’existence des canons à eau ou au pire par le truchement de pistolets paralysants)

 

[58] (« sbagliando s’impara » proverbe italien qui signifie « en se trompant on apprend » - à ne plus se tromper)

[59] (il ne faut jamais oublié que d’un faible peut naître un jour un fort au sens spirituel du terme et que l’histoire des pyramides individuelles de chaque famille sont des histoire de métamorphose de la conscience et des savoirs locaux, il se peut que dans un ennemi il y est un jour un ami, lui-même ou un descendant)

[60] (la protection des plus faibles, la protection de ceux qui s’égarent et qui peuvent chemin faisant retrouver la voie)

[61] (pourrait-on dire ici par extension de ce terme de ‘cousins’ généralisant ce concept)

[62] Permettez-moi de citer un extrait de l’article intitulé Identité et différences de Pierre Guenancia sur le problème de l’identité, texte dont vous pourrez trouver l’intégralité dans le bulletin n°5 sur le site de philosophie (de Polynésie française) : « Pour réfuter les arguments des Eléates, Aristote a introduit une distinction capitale, pour nous familière, entre la puissance et l'acte. Entre ne pas être (le néant) et être, il y a être en puissance. L'enfant qui ne sait pas lire est en puissance grammairien, l'ignorant est en puissance savant: avec cette simple distinction Aristote atténue considérablement l'opposition entre les contraires et rend possible le passage, très problématique dans le platonisme, de l'ignorance à la science. Au lieu de considérer ces deux termes comme des états opposés, on les pense alors comme les bornes extrêmes d'un même processus. L'essentiel, ce qui fait la réalité d'une chose, ce n'est pas son idée ou son modèle, c'est le processus ou le travail grâce auquel elle est produite. La possibilité est alors toute grande ouverte de produire du nouveau, c'est-à-dire un état qui diffère de l'état précédent, qui en sort, qui en provient, mais est autre que lui. Cette actualisation de la puissance qui se rencontre dans tout ce qui vit, qui croît, qui se développe, nous pouvons la considérer comme la différenciation du temps lui-même. Le temps devient incessamment autre et différent de lui-même, et c'est ainsi que toute acquisition est possible, celle du savoir comme celle des vertus morales. Pour un être qui n'est pas Dieu, la réalisation de ses possibles ne fait qu'un avec le mouvement pour se différencier de soi ("vivre de nos différences" doit  surtout s'entendre au singulier: chacun vit de ses propres différences; la différence n'est pas extérieure à l'être, ce n'est pas une transcendance comme on a tendance à le croire aujourd'hui, elle est au contraire purement immanente à l'être dont elle est la puissance inscrite au plus profond de lui). Mais cette différence - tout repose là dessus - n'est pas un état ou un moment qui peut être séparé des autres et considéré en lui-même, la différence est une différenciation qui ne cesse d'œuvrer, c'est-à-dire de réaliser les possibles jusque là en puissance et d'en reformer d'autres qui pourront à nouveau poursuivre le travail d'actualisation en quoi consiste toute vie. »

[63] Au sens spirituel et ironique de cette expression créée par notre frère SAI SSS les Lord. Luc-François Granier dans les années 1980.

 

[64] (c'est-à-dire aussi d’une certaine manière un sens différent dans la mesure où cette occurrence représente un exemple différent où ce mot est employé, colorant ce mot d’une existence nouvelle, d’une facette nouvelle de sa personnalité)

 

[65] Permettez-nous une fois encore de vous dirigez vers le texte intitulé Identité et différences de Pierre Guenancia sur le problème de l’identité, texte dont vous pourrez trouver l’intégralité dans le bulletin n°5 sur le site de philosophie (de Polynésie française) 

[66] (souvent pour de soi-disante « bonnes » raison donc de mauvaises raisons ici)

 

[67] sans avoir même vérifiée elle-même le fondement véritable de telles absurdes peurs, peurs auxquelles on ne peut croire que si on ne croit plus à rien de véritablement « bon » comme l’amour, c'est-à-dire dans le fait que l’autre est toujours à notre service aussi bien que nous-mêmes sommes au sien et qui par ce simple fait élimine radicalement ce genre de peurs, puisque nous n’avons pas d’autres vocations que de servir d’une façon ou d’une autre au « bien » de tous les hommes, à moins que ces « invasions » ne proviennent de personnes dénuées de sentiments humains et cherchent en « ogres » à prendre un « bien » auquel ils ne pouvaient prétendre ne l’ayant pas reçu légalement, c'est-à-dire par exemple, filialement en héritage, ou par un consensus électoral de nature à vous en donner la responsabilité sous la couverture de la « propriété » qui peut être aussi acquise bien sûr contractuellement de façon à la valoriser, lui permettre de servir au « bien » de tous)

 

[68] (ou qui ne respectent plus la vie puisque dès le début ils l’ont vue profanée cette vie, ne serait-ce qu’en mangeant de la viande, un poisson, et en se comportant non pas en hommes de cœur ou même en homme d’aujourd’hui regardant des images de la vie en couleur à la télévision, c'est-à-dire en refusant de s’émerveiller sur le vivant au point de chercher à le manger sauvagement comme s’ils étaient des animaux féroces et le pire de tout, souvent même avec la bénédiction de certains membres de certaines instances religieuses qui n’ont pas voulues, par frilosité d’esprit et en croyant peut-être devoir perdre un peu de leur « confort » aller jusqu’au bout de leur pensée religieuse, de leur soif de religion, de leur amour du prochain par des actes tangibles qui véritablement montreraient au monde qu’ils ont renoncé au mal et à Satan, à l’œuvre du mal, puisqu’ils se proclament d’un Dieu bon, d’un dieu aimant, d’un dieu « charitable »)

 

[69] (c’est un peu comme si elles avaient été à l’école, c’est pourquoi on ne devrait pas montrer n’importe quoi à la télévision car il y va de l’instruction possible des peuples et d’un instrument permettant d’élever spirituellement. Il s’agit de la possible diffusion des savoirs, même si ceux-ci, au lieu d’être sous la forme ancienne livresque, peuvent l’être de façon divertissante).

 

[70] Je pense ici  à ces « Fameux » dans  les nouvelles - dont certaines sont vraiment très drôles - de l’écrivain de langue espagnol Julio Cortazar : Cronopes et fameux que l’on trouve en français aux éditions Gallimard.

 

[71] (ce qui peut heureusement toujours être réparé, transformé, guéri à n’importe quel âge par un nouveau départ)

 

[72] Je pense ici à une performance de notre frère Luc-François Granier où nous avons entendu la première fois cette idée d’ « Ouest c’est l’Est » mais nous l’avions entendu «  Ouest céleste » ou même en y réfléchissant aujourd’hui de nouveau en « l’Ouest-Est » prononcé « ouesté », c'est-à-dire comme si le mot ‘Est’ était bien le verbe ‘être’ conjugué en « est », par conséquent « où-est Est » ? Et je pense évidemment à la Villa d’Este à Tivoli en Italie près de Rome non loin de la Villa Adriana, celle des innombrables jets d’eaux, la villa construite par le cardinal d’Este à l’Ouest. Ce qui veut dire qu’être, que le verbe ‘être’ lui-même signifie non seulement de penser et de savoir penser (« nous pensons donc nous sommes » quoiqu’il se puisse ici que nous soyons pensés par autrui ou que nous soyons pensé par Dieu) mais ‘être’ à l’Est, un verbe par conséquent orienté par nature même verbale vers c’est Est oriental, déterminant l’être humain lui-même où qu’il soit en Occident même vers l’Orient, cet occident qui s’autorise encore à occire, cet accident d’occident meurtrier encore nous l’avons vu sur de nombreux points, n’ayant pas d’autres alternative que l’exemplarité orientale, ce devenir Orient : L’Ouest sera l’Est, L’Est est et sera.

 

[73] (comme nous avons montré plus haut que l’adjectif « bon » était aussi souvent mal employé ou employé de façon inexacte le mot « pauvre » est employé ici aussi, dans cette expression, à tort).

 

[74] (à cause de son rendement vertical : la hauteur des châtaigniers qui paraît-il produisent trois fois plus en kg qu’un champ de céréales de même dimension – évidemment les châtaigniers doivent avoir atteints un certain âge et une certaine taille pour cela)

 

[75] (dans la mesure où on trouve des altitudes propices à la culture du châtaignier de façon assez banale dans le monde entier)

 

[76] (comme par exemple dans le cas de la canne à sucre qui repousse d’une année sur l’autre ; même si on la coupe on prend bien garde de ne pas détruire les racines qui permettent à la plante de refleurir l’année suivante)

 

[77] (il peut donc exister une grande quantité de variété de farines de châtaigne différente)

 

[78] (après l’achèvement de la mondialisation en cours pendant laquelle période les êtres humains apprendront à se comprendre et à prendre ce qu’il y a de meilleurs des uns des autres non pour piller l’autre ou le copier bêtement mais pour mieux comprendre où résident les meilleures solutions trouvées ailleurs, les plus équitables pour un développement durable en commun et chercher ensemble les plus justes solutions pour le développement le meilleur de tous les êtres humains, animaux et végétaux).

 

[79] Si nous employons ce terme d’ « universe[l]lisation » c’est à dessein, c’est en le forgeant bien sûr sur les mots d’« européisation » ou de « mondialisation » (mais aussi l'idée de 'sel' - élément biblique fondamental) très utilisés ces temps-ci, donc dans un naturel prolongement de ceux-ci, chacun de ces mots comme des marches différentes, des gradins d’une échelle ou d’un escalier qui monte au ciel, au Paradis qui ne peut-être qu’Universaliste, généreux et non particulariste, c’est à dire égoïste. Ce mot d’ « universalisation » englobe tous  les mots que je viens de citer et s’appuie sur ceux-ci dans ce qu’ils ont de le plus noble et de plus philosophique comme la nécessité de l’adoption universelle des coutumes les plus éthiques, les moins nuisibles, les plus fraternelles, comme par exemple le partage équitable et bien d’autres façon de penser qui ne génèrent aucun mal d’aucune sorte, aucun sang versé, où la violence physique ou psychique n’existe pas, ou le respect de l’autre qu’il soit humain, animal ou végétal est fondamental, bref cet état de l’être où l’humanité entière sera enfin débarrassée de tout ce qui en elle n’est pas et ne reste pas continuellement enfantine, celle des premiers temps retrouvés. « Universalisation » implique naturellement les termes de « bouddhique » mais aussi de « chrétien », « musulman » non extrémiste, « juif », ou de toute communauté « œcuménique »,  « androgyne », « franc-maçonne », luttant contre le « mal », et qui font référence au Saint-Esprit car en vérité ce sont des mots qui peuvent à bon droit graviter autour de ce mot d’« universelisation » bien que certains soient malheureusement encore employés de nos jours au détriment des autres cités ci-dessus ou en conflit avec ceux-ci, ce qui ne devrait pas être car ils sont tous complémentaires et qu’il est bon pour l’être humain de se sentir tous les termes à la fois sans en exclure l’un au profit d’un autre. Car du refus de l’exclusion ou de l’antagonisme des termes dépend la possibilité de retrouver Atlantide, Walhalla, Eldorado ou le Paradis perdu, des mots synonymes, des approximations de mots résumant un concept relié à l’infinitude des virtualités existantes ou pouvant exister. Il y a par contre des mots qui sont antagonistes à ceux-là et à de nombreux autres que je n’ai pas pu citer et qui sont hélas responsables de bien des maux et certainement de la mort elle-même qui n’existent pas, qui n’existe jamais dans cet état de l’homme Universel accompli – en d’autres termes des hommes universaux comme le Christ, Michel Ange, Léonard de Vinci, le Bouddha, Rubens, Mozart, Molière, Fellini, Minnelli, Renzo Piano, Einstein, Bach, Vivaldi, et des milliers d’autres etc. , sont universels car il s’agit d’êtres qui sont parvenus à se libérer et ne font plus qu’Un seul de tout temps et lorsqu’ils se citent les uns les autres en parlant d’un autre qu’eux, ils savent tous en réalité, toujours, qu’ils parlent toujours d’une partie d’eux-mêmes comme dans ces figures merveilleuses des divinités bouddhiques sur lesquelles sont représentés en un individu, plusieurs individus avec des milliers de bras ; Salvator Dali s’est lui-même représenté ainsi ne faisant qu’un avec ce dieu Shiva ou Vishnu (et qui peut-être a d’autres noms encore, puisqu’il est l’ensemble des éveillés, uns). En effet l’être « universel », qui est l’être auquel chacun de nous doit tendre naturellement procède de cette unité retrouvée avec le Tout, le Rien, le Vide et les centaines de milliers de mots et de dimensions qui existent et dont nous n’avons que de très pâles idées tant qu’on n’a pas réussi à retirer le masque de misérable ou qu’on ne s’est pas débarrassé de son ombre, celle de tous les êtres qui sont étrangers à ce principe de pureté absolue permanente, éternelle et qui est invariable comme s’il s’agissait ici d’une sorte de matière, d’un élément, d’une structure, d’un corps indestructible précédent et achevant tout, fondateur de tout, y compris du vide et des rêves-mêmes les plus beaux, la pierre philosophale ; les bouddhas sont donc des êtres qui ne font qu’un et qui se fondent en un seul avec le Christ, lui-même ne faisant qu’un depuis sa naissance même avec la chaîne ininterrompue de tous les bouddhas qui l’avait précédé et attendu (les mages, les rois mages) et il s’agit à chaque fois d’homme s’étant accompli, étant devenu enfin des hommes au sens simple du terme qui implique toujours une métamorphose intérieure individuelle en adéquation avec la volonté, avec le désir de penser de façon pure, c’est pourquoi le Bouddha et/ou le Christ sont des êtres indestructibles dans tous les temps car leur âme, habite en réalité n’importe quel corps d’homme et de femme à sa conception même, elle est faite de cette matière extraordinaire que seuls les bouddhas peuvent voir, car leur corps et leur âme sont en réalité aussi une sorte de passage altruiste pour permettre aux malheureux de petits à petits, à leur tour, atteindre cet état de liberté de l’âme toute entière débarrassée de toutes les chaînes et les crasses du matériel – celui-ci étant le plus souvent l’attachement, l’esclavage du corps à des désirs toujours étrangers à l’âme véritable. En attaquant le corps d’un bouddha on ne peut par conséquent que se faire du mal qu’à soi-même automatiquement ou en différé comme un boomerang qui vous revient dans la figure, car un bouddha est toujours cette part de vous-même qui est la bonne, la vraie ou celle que vous rêvez de retrouver ou que vous rêviez d’atteindre ou même que vous avez renoncé à atteindre, puisque vous ne faites ontologiquement qu’un seul avec lui depuis toujours, sans même le savoir ou ayant dû seulement l’oublier au cours de votre parcours initiatique original personnel. Mais ce qui est sûr c’est que dès la naissance, dès la conception, vous ne faîtes qu’un avec le Bouddha, le Christ et tous les artistes, technicien, ingénieurs, scientifiques, etc…s’étant fondu en lui/eux et par conséquent quoi que vous fassiez vous ne pourrez jamais nuire à cette origine, cette forme Unique de l’être à la fois masculine et féminine d’où tout découle car celle-ci est éternelle, c’est pourquoi les milles milliards de démons dans tous les temps ont, avaient, auront tous tout perdu d’avance par leurs tristes et misérables combats ineptes et ridicules, car, en réalité, par le fait de l’existence de cette unité même de l’âme, du cœur et de ces infinies manifestations de tous les types dont nous avons la chance d’être entouré, souvent, hélas même sans savourer le miracle que cela représente, il n’y en a pas un seul d’entre de ces démons, diables, monstres qui ne désirent pas et n’aspirent pas, dans une part consciente ou inconsciente d’eux même profondément à devenir en réalité l’inverse de ce qu’ils sont devenu souvent même malgré eux, c'est-à-dire d’enfin se libérer totalement de leur masque ou carapace de noix de coco et se fondre eux-mêmes à leur tour dans cet être humain, qui a la blancheur de la chaire de noix de coco, qui préexiste de tout temps et que l’on a appelé pour simplifier Bouddha en orient et en Occident Christ, même si bien sûr ils ont tous une histoire différentes et si pour des raisons structurelles géographiques historiques, il y a 2000 ans, ce dernier, le Christ, venu pour l’Occident (c'est-à-dire cette région du monde où l’on ne respectait pas le vivant) n’a pas pu tout nous dire alors, car ce n’était pas encore le temps de son retour, c'est-à-dire de ce temps qui serait une conséquence de sa venue sur terre il y a deux mille ans, ce temps où l’homme enfin comprendrait la nécessité de ne plus tuer en Occident comme à l’Est, c'est-à-dire les pays bouddhiques, ni les animaux, ni les végétaux à bulbes ou à racines, ce temps de renaissance même de ce qui est considéré comme mort, ce temps de résurrection dans ce monde-ci, délivré, respecté, et enfin respectueux du vivant sous toutes ses formes. Point de salut dans le combat contre les bouddhas ou contre les véritables artistes qui n’avaient pas d’autres choix que de le devenir, si ce n’est que momentanément chercher à combattre ou à remettre en cause les principes de la bouddhéité ou de l’existence du Christ sous toutes ses formes et que cela est toujours et souvent même une condition sine qua non pour que le retournement advienne chez le combattant qui lutte avec l’ange (cf. titre du tableau de Delacroix dans la chapelle de droite en entrant à l’Eglise Saint-Sulpice de Paris dans le VIème arrondissement) ; il cherche en fait à parvenir, à devenir bouddhas, c'est-à-dire se fondre dans cette entité commune (à ce propos un très beau film à voir pour comprendre l’itinéraire d’un chef ou d’un apprenti futur bouddha Himalaya L'Enfance d'un chef d’Eric Valli ), la remettre en question, c’est faire l’avocat du diable, faire parler le masque, quoi de plus légitime, combattre la lumière, c’est la combattre comme Saint-Paul (voir ici les tableaux de Rembrandt se représentant lui-même en Saint Paul !) a combattu, armes à la main les premiers chrétiens, quoi de plus naturel comme remise en question : nous-mêmes enfant, nous avions eu un temps la foi car nous étions tombé dans une famille chrétienne, nous l’avons perdue parce qu’il y avait de nombreuses choses à contester en vérité dans ce que le monde des adultes chrétiens nous proposait, ne serait-ce que de nous obliger à manger de la viande et du poisson ou du pain provenant de plantes, en manque de logique totale avec ce que nous proposait l’enseignement du Christ, car, il était évident pour n’importe quel enfant un peu logique qu’il y avait comme une contradiction flagrante au sein même de l’Eglise avec le fait de nous inciter à aimer son prochain, non pas bien sûr charnellement ou sexuellement mais spirituellement, c'est-à-dire en respectant, en nous émerveillant sur le phénomène du vivant dans toute chose qu’elle soit humaine, animale ou végétale et nous perdîmes la foi à cause d’une Eglise qui nous apparaissait alors, à tort, comme hypocrite et traître vis-à-vis des simples enseignement de ce Christ-Sauveur qui à notre époque, nous disions-nous enfant, s’Il revenait n’hésiterait pas à chasser tous les prêtres, tous les cardinaux et le pape lui-même de leur poste car ceux-ci n’ont pas voulu comprendre ce qu’un Saint-François d’Assise a compris en son temps, c'est-à-dire à la nécessité de ne pas faire de mal, d’y renoncer dès que possible, sous toute ses formes donc si possible dès que l’on mange aussi, par exemple ne serait-ce que le pain quotidien ; cette perte de la foi nous a permis de mieux comprendre toutes les différences de sentiments qui peuvent naître de la déception d’un enfant envers une institution qui, nous disions nous, s’était rendu indigne du maître qu’elle croyait servir. Nous ne pouvions pas comprendre enfant que l’Eglise toute entière ne soit pas au service de sentiments aussi absolus que les nôtre enfants, ne trouvant pas/plus en elle le refuge que nous étions en droit d’attendre d’elle puisque chez nous, nous étions condamné injustement par l’autorité de nos parents (la tyrannie communément subi par notre génération) à devoir subir une tyrannie alimentaire, celle d’une alimentation fondée sur l’injustice sous prétexte qu’elle était, à l’époque, hélas, relayée à la fois par les pouvoir politiques temporels mais aussi par les responsables spirituels de l’Eglise ! C’est seulement de nombreuses années après que nous avons finalement compris que notre position qui demeure celle d’un éternel enfant n’est pas incompatible avec la vraie foi de notre enfance mais d’une façon rénovée, plus juste et libérée du poids de l’institution cléricale qui nous avait évidemment déçu. Cette foi n’est plus imposée, ni proposée comme modèle venu de l’extérieure, elle est personnelle, plus originale et surtout elle nous oblige à renouer avec cette enfance pendant laquelle nos réflexions étaient justes rationnellement parlant, c’est à dire avec ce moment où nous avions décidé de refuser d’être le complice de meurtres d’animaux comme celui de plantes car cette attitude puisait sa nécessité d’être dans une volonté de rester innocent coûte que coûte. De même qu’un enfant n’est pas responsables des crimes de ses parents, nous ne voulions pas devenir contraints et forcés par les nôtres à être le complice d’une société sanguinaire trop heureuse de pouvoir être « pardonnée » en communiant au corps et au sang du Christ, sous prétexte que beaucoup trop bon, Il avait offert sa vie, injustement mis en croix par des hommes méchants et injustes; ce n’est pas en ajoutant du sang au sang qu’on cesse d’être pêcheur ou criminel, nous disions nous enfant, bien que nous ayons compris que par bonté et par refus de la cruauté, le Christ en pensant à nous et aux milliards de Saint-Esprit individuels à venir avait accepté d’être mis en croix par les bourreaux sanguinaires de cette époque là comme un criminel, c'est-à-dire ceux que nous n’aimions pas nous-mêmes du tout, ceux que nous avons retrouvé à l’époque de notre enfance aux commandes des rênes de ce qui restait d’injustice sur terre, de ce manque de cœur que le Christ avait déjà combattu, celui qui demeure aujourd’hui chez certains à la fois envers les autres, les semblables mais surtout, ce qui est peut-être pire encore, envers les faibles et sans défenses : les animaux et les végétaux ! C’était notre droit le plus stricte, un droit enfantin et on nous l’a renié car des médecins sans cœur et peut-être certainement sans âme aussi, répétant des choses apprises dans des livres sans peut-être même les avoir vérifiés sur eux-mêmes avaient décrété, à l’époque de notre enfance, que la viande et le poisson était « bons » pour la santé des enfants malades, abusés qu’ils ont tous été par le fallacieux prétexte que pendant des siècles seuls les nobles avaient le droit de toucher ces aliments et que par conséquent cette fausse médecine exercés par des menteurs avait cru alors comprendre par là qu’il pouvait y avoir un salut à manger des animaux : l’arbitraire de la déduction sans fondement réel si ce n’est le superficiel, et c’est ainsi que pour la « santé » de son peuple, mais doit-on dire ici plus justement : par démagogie, le « bon » Henri IV a permis l’innommable, une sottise de criminel : « la poule au pot », démocratisant un peu plus la boucherie à une époque où les nobles auraient dû savoir encore pourquoi ils avaient acquis ce droit de manger de la viande (ce que nous voyons ici dans le texte principal à propos des deux parties du repas de fête et de leur véritable raison d’être), mais il est vrai qu’Henri IV était d’une autre branche familiale, protestante de surcroît, que celle de son prédécesseur le Roi de France et qu’il est vraisemblable que dans cette famille princière assez éloignée du trône, on avait oublié alors ce détail, ce secret aussi simple que celui de savoir pourquoi un enfant noble avait le droit et le devoir de manger de la viande et il est triste qu’il est fallu attendre notre venue sur cette planète pour que nous rappelions à tous et à toutes les raisons d’être de ces deux parties du repas de fêtes, en particulier aux personnes même de la « noblesses » ou de la pseudo « noblesse » de tous les royaumes et les pays du monde que s’ils avaient le droit de manger de la viande et du poisson c’était à la seule et unique condition de tromper les méchants, c'est-à-dire tous ceux qui malgré la venue du Christ (et son enseignement pourtant clair qui découlait de Sa vie exemplaire et dont la position végétarienne + découle) se sont malgré cela permis de continuer à insulter Dieu en tuant des animaux ou des plantes alors qu’il est évident qu’il n’y aurait jamais eu de création possible de l’homme par un quelconque créateur dans l’Univers si cette infamie pouvait advenir ou perdurer trop longtemps. Par conséquent nous constatons que le libre arbitre qui nous ai laissé malgré les nombreux textes édifiants n’a pas conduit les responsables des maisons de Dieu à se conduire en accord avec la logique et les conséquences de l’enseignement de ces textes et il est normal enfant que dégoûté, nous ayons fait alors le choix d’une sorte de suicide intellectuel, refusant les combats les plus justes, comme les justes causes car nous ne pouvions plus y croire ayant été « castrés » dans nos désirs les plus purs, ceux de nous passer de viande et de poisson, de nous passer des conseils médicaux de médecins dont nous pouvions voir les âmes fausses car nous savions avoir, en nous-mêmes, un médecin véritable capable de nous dire ce qui pouvait être véritablement « bon » et « sain » pour nous, même si certaines fois nous reconnaissons que de nombreux médicaments, comme des aspirines ou des antibiotiques ou même certains suppositoires ont permis de nous débarrasser de certains microbes. Nous voulions nous passer de ceux qui avaient été perverti dans leur âme même d’être humains véritable, c'est-à-dire des enfants, par la situation économique et sociale d’un monde portant au nues les fausses valeurs sanguinaires et irrespectueuses des animaux comme des plantes, persuadés que nous étions d’être dans le vrai, de défendre la vie en mousquetaire de Dieu et en défendant des êtres aussi simples que les animaux ou les plantes nous défendions alors notre propre droit de vivre dans un monde plus juste. « Castrés » un peu plus encore que nous l’avions été par l’obligation de maîtriser et d’acquérir le langage commun – ce moment où d’autiste l’enfant en nous a dû faire le choix d’accepter le code du langage en place - nous avons naturellement rejeté le monde des adultes et décidé de ne plus croire aux enseignements de l’Eglise, ni à des êtres qui n’étaient pas capables d’aller jusqu’au bout du simple enseignement du Christ-Amour (nous n’avions pas alors eu connaissance de l’existence de Saint Onufrius, Saint Fructus à San Fruttuoso di Camogli, près de Gênes qui prouve que l’on a pu à des époque très ancienne, au IIIème ou au VIème siècle après J.-C. - date incertaine car nous n’avons pas trouvé les dates précises concernant la vie de ce saint - et nous avons alors commencé à faire semblant d’admettre que ce monde inhumain pouvait exister et perdurer dans cet état, malheureusement à force de faire semblant pour éviter les coups et en utilisant pour cela souvent la méthode Cué (Coué)  pour manger la détestable morue au goût et à l’odeur insupportable – ce qui prouve qu’il ne faut surtout pas y toucher - nous avons fini par faire le choix des bouchers, des pêcheurs des charcutiers, bref, le choix des bourgeois repus, empoisonné que nous avons été par tout ce sang et avec cela nous avons évidemment choisi de fumer, c'est-à-dire que nous avions choisi de nous rendre malade car les adultes n’avaient pas voulu nous entendre, n’avaient pas voulu comprendre que nous n’avions rien à faire de leurs croyances dans la nécessité de poursuivre des traditions inhumaines et ce que nous n’avions pas prévu c’est que nous allions finir par chausser les façon de voir communément admises, ces « œillères » de tous ceux qui ont rompu le lien avec les croyances de la véritable enfance, car avec la fumée, avec ce régime de la viande et de poisson, en grandissant, et après des peines de cœur, nous allions évidemment privilégier l’éros à l’amour véritable ayant fini par ne plus croire du tout que l’Amour pouvait exister en ce monde, d’une façon aussi forte que les sentiments que nous pouvions éprouver enfant et c’est ainsi que petit à petit nous nous sommes identifié et nous avons ressemblé au commun des mortels, à ces êtres souvent sans cœur qui nous entoure dominés qu’ils sont non par la conscience mais par un autre eux-mêmes, une sorte de bête. Si nous n’avions pas eu la chance de rencontrer l’amour, malgré notre dégoût de l’existence, nous serions resté à jamais un de ces êtres obscurs et tristes dont les valeurs font plus de mal que de bien et qui participent inconscients à la décrépitude de la planète, nihilistes, et dont nous avons compris le processus car ces hommes sont le résultat d’une société mensongère sur le principal et il se peut que tous, y compris eux aussi, tout petits avaient des prédisposition à aimer les animaux et les plantes comme nous nous en sommes souvenus un jour nous-mêmes heureusement, et qu’ils n’aient du en fait qu’abdiquer leur être profond en niant par voie de conséquence l’existence d’un possible Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers, allias Dieu, salissant son image véritable au point de faire endosser les déguisements de robes d’ecclésiastiques, mitres, et autre colifichets à des êtres qui dans le simple acte élémentaire de se nourrir insultent aujourd’hui la Création Divine tout en insultant l’Homme lui-même, en l’obligeant à aller du côté de la Mort, du côté de l’absence de cœur vis-à-vis des plantes qui servent à l’élaboration de ce pain, puisqu’ils s’autorisent sans l’ombre d’un remord à force de s’être endurci à utiliser des plantes aussi merveilleuses que celles que peuvent être le blé ou les céréales et de les tuer, sans parler ici de la première partie du repas de fête dont se passent rarement ces ecclésiastiques en préférant la seconde partie du repas de fête, alors que leurs actes en la matière pourraient au moins traduire ce pourquoi il sont même payés : la vie éternelle ! Nous étions donc comme mort ou presque, notre vie n’avait plus de sens puisque la civilisation nous avait condamnée à perdre toutes nos illusions d’enfant de cœur, nous ne pouvions donc avoir d’autres choix possibles que celui de la pornographie ou du mépris humain car au mieux « fameux », nous avions renoncé à notre part de « cronopes » comme dans cette nouvelle de Julio Cortazar déjà cité en notes, c'est-à-dire à cette part qui nous rend solidaire du cosmique, de Cronos, le père des Dieux, celui qui a créé le monde certainement pas pour que nous nous comportions comme des fauves, des prédateurs et/ou des pornographes vis-à-vis des êtres vivants, vis-à-vis de Lui, et nous avions, hélas, fait le choix de certains spéculateurs sans éthiques car nous ne pouvions plus croire à l’existence du Saint-Esprit, puisque ceux-là même qui y croyaient donnaient le mauvais exemple, en d’autres termes nous avons commencé à nous mettre sur le visage leurs masques et leurs « œillères », ceux communs aux véritables non-voyants, c'est-à-dire de la plupart des adultes, c'est-à-dire des égoïstes, des hypocrites, des lâches, des salauds, des vulgaires, des profiteurs, des parasites, et les œillères communes de toute une société d’individus et de presque toute une civilisation s’était posées sur nos yeux en nous faisant perdre alors jusqu’à la mémoire de notre enfance, nos objectifs essentiels, le cap du Paradis à retrouver, en oubliant qu’on ne pouvait éventuellement le retrouver qu’à la seule condition de spéculer sur des bases strictement éthiques et morales, c'est-à-dire celles mêmes de l’enfance, celles qui avaient animé de grands poètes, de grands écrivains, de grands musiciens, de grands compositeurs, de grands architectes, de grands cinéastes, brefs tous les grands artistes, ces Universaux qui malgré tout, dans la géhenne même qu’était devenue notre vie de tous les jours nous rappelaient à l’ordre en nous disant qu’il pouvait y avoir un Ailleurs, un Différent, un monde Véritable, un Au-delà ici même et cette nuit en écrivant ces mots nous sommes enfin certains après des éternités d’incertitudes sur le point que tous les être du monde ne peuvent être, en réalité tous que des V+ contrariés, et qu’ils ont tous été contraints de faire semblant dès leurs premiers temps d’être des carnivores dans leur vie quotidienne à l’exception pourtant d’un certain nombre de végétariens car ils étaient d’époques où la masse des méchants, la masse des ignorants, la masse des lâches, la masse des vulgaires étaient si nombreuses qu’elles avaient fait perdre un temps considérable à toutes les forces existantes de la vraie lumière, c'est-à-dire de l’innocence – à retrouver. Il s’est en fait agit pour nous d’une initiation extrêmement pénible passant même par le reniement du Christ et de Dieu lui-même. Y avait-il besoin d’aller jusqu’au blasphème ou même à la lubricité à force de souffrir de ne pas avoir eu le droit de vivre enfant en servant des principes moraux rigoureux qui découlaient de notre foi ? Devenu un menteur parmi les menteurs, on avoue en fait alors qu’on aime Dieu, même quand on dit qu’on ne l’aime pas/plus par conséquent tous ceux qui inversent et qui prennent la lumière pour les ténèbres disent en fait le contraire dès qu’ils ouvrent la bouche, ils avouent bien fort qu’ils chérissent Dieu de toute leur âme et qu’il n’aspire qu’à une chose c’est à avoir le privilège un jour de se fondre en Lui, en se délivrant enfin par abnégation intelligente de leur orgueil égocentriques d’égoïstes et/ou narcissique, par là même co-responsables de tous les vices, de toutes les misères humaines et de toutes les méchancetés (y compris de tous les doutes et les mauvaises pensées ayant existées et ayant envenimées l’humanité) dans cet état de lucide conscience et simple bouddhéité avérée des milliers et des millions de fois où la mort elle-même a été à jamais vaincue parce qu’elle-même, vaincue un jour, a finalement désirée elle-même de ne plus être ou que servir à l’inverse d’elle-même, grâce à l’existence même de tous ces bouddhas en renonçant à être ce qu’elle a été et en devenant l’inverse d’elle-même : une possible Vie éternelle.

 

[80] (au lieu d’avoir choisi un développement durable sous le signe de l’extraordinaire et si généreux châtaignier)

 

[81] (au moins depuis le XVIème siècle et peut-être même avant – en tout cas depuis la date de l’introduction massive du châtaigner en Europe - et il semble pour certains que cela remonte aux romains, ou pour d’autres qu’il serait venu d’Inde plus tard ou même avant l’époque, à moins qu’il ne provienne du Caucase – il y a donc des recherches précises ici à faire pour savoir en fin de compte précisément à quelle région du monde nous devons l’existence en Occident de cet arbre miraculeux, l’arbre remède)

 

[82] (et cela même à notre époque, par conséquent en complète anachronisme avec celle-ci qui cherche à réaliser la mondialisation et sans doute un jour l’universalisation - c'est-à-dire au moins à adopter, nous l’avons déjà dit, dans un premier temps les coutumes des êtres là où elles ont prouvé, par l’expérience qu’elles sont le fruit de la plus intelligente façon de procéder, d’être ou d’envisager le monde d’une façon véritablement humaine et fraternelle, c'est-à-dire sans méchanceté envers l’autre, sans cruauté pour l’autre qui doit être toujours considéré comme une partie de nous-mêmes)

 

[83] Je viens d’apprendre par ma marraine que pendant la seconde guerre mondiale elle mangeait du pain fait à base de farine de châtaigne et qu’elle a souvenir qu’il n’était pas fameux. Sans doute n’avait-il pas été préparé de la meilleure des façons qui soit par un boulanger expérimenté en la matière mais par un boulanger qui avait l’habitude de faire du pain à base de céréales. Il semble donc que ce « pain du pauvre » soit considéré par certains comme la rhubarbe ou les poireaux comme des mets peu appréciés ou qui rappellent des mauvais souvenirs comme si c’était un pain que l’on ne pouvait manger que contraint et forcé ! Or nous prétendons ici le contraire, il est le pain remède, et peut-être même un pain miraculeux.

 

[84] (en osant ici une sorte de comparaison, suggérée qu’elle est par l’évidence du semblable caractère vivant de l’une comme des autres espèces - humaines, végétales et animale)  

 

[85] (pour reprendre une expression entendue par moi de la bouche d’un ingénieur polonais à la retraite qui croyait ne plus avoir à servir à rien après qu’il ait offert ce dont il avait été capable à ceux qui l’avaient employé)

 

[86] (les indiens – d’Inde - nous l’avons vu plus haut ont créé, dans certaines régions, des hôpitaux pour les vaches avec des personnes chargées de les soigner et de les accompagner humainement jusqu’à la mort, soucieux par ce geste de les remercier des produits qu’ils ont reçu d’elles pendant leur vie et leur période d’activité)

 

[87] (et c’est ici qu’il faut se soigner ou se faire soigner – en suivant par exemple une cure psychanalytique - pour en déterminer les raisons afin de réussir à nous redonner goût à retrouver l’humanité perdue, source des seuls comportements véritables possibles)

 

[88] ou qui ont été convaincu à tort qu’elles étaient des pêcheurs ou capables seulement de péchés ce qui est évidemment faux car en le croyant on part ici sur un mauvais départ et il est préférable de croire que l’on est pas capable de s’abaisser au péché pour ne pas avoir à commettre des actes que notre conscience nous reprochera un jour. 

 

[89] J’ai eu plusieurs fois la chance au cours de ces vingt dernières années de pouvoir récupérer des plantes moribondes jetées aux ordures dans leur pots. Soignées et replantées, mise dans des endroits qui leur conviennent ces plantes qui n’avaient qu’1 pour 1000 de vivant seulement visible ont repris le dessus, se sont développées et vivent encore aujourd’hui. Notemment un petits rosiers de roses naines d’une couleurs rose violettes qui trois ans après avoir été replanté a recommencé à donner de ces roses qui ont été une surprise absolue pour nous qui ne savions même pas quelle espèce nous avions sauvé et découvrions ainsi qu’il s’agissait de roses naines de cette couleur. Depuis ce rosier n’a jamais manqué une seule année d’en offrir. A chaque printemps, quand elles réapparaissent sur ce rosiers qui a maintenant des proportions importantes, je me dis que mon simple geste d’avoir seulement essayé de sauver cette plante ce jour là, qui avait en plus de cela une affreuse apparence  vraiment repoussante, m’offre des milliards de fois ce que j’ai fait en refleurissant chaque année de cette façon délicieuse ! Je suis persuadé qu’il en va de même pour les êtres vivants mais aussi pour les animaux malades ou à l’agonie. Ces êtres ont besoin de sentir qu’on a besoin d’eux en vie et que s’ils renoncent à vivre nous ne renonçons pas à faire en sorte qu’ils vivent, sachant qu’un nouveau départ, une nouvelle vie attend toujours après un triste épisode ou une période de désespoir !

 

[90] A ce sujet, lors de notre visite à Charleville-Mézière avec notre ami mexicain vidéaste Josè luis Martinez Ruiz nous avons visité le musée Arthur Rimbaud installé dans l’ancien moulin royal construit admirablement au-dessus de la Vilaine et au deuxième étage nous avons découvert une œuvre du peintre Bouillon qui figurait un cadre avec de nombreuses pomme de terre tout autour et sur la toile des traces de sang – de la peinture rouge. Nous ne nous souvenons pas exactement du titre mais ce tableaux qui pouvait être les pommes de terre souffrent aussi du genre du titre de l’admirable film de Werner Herzog, Les Nains aussi. Nous avons pu vidéographier ce tableau où étaient accrochées tout au tour du cadre des pommes de terre, qui dénonçait la souffrance des tubercules. Si peu de personnes ne le savent encore ce tableau a le mérité d’exister et nous nous sommes demandé si le peintre qui l’avait fait ne portait pas le nom de Bouillon comme pseudonyme et avait choisi ce nom pour dénoncer justement que les « bouillons » de légumes ou les soupes à base de pomme de terre tuent des tubercules qui pourraient servir autrement l’alimentation humaine ou animale. De notre côté nous sommes convaincu que ce sont les feuilles et les fleurs produites par le bulbe qu’est la pomme de terre que les hommes feraient bien de manger. Nous le disons aussi plus loin.  

 

[91] Permettez-nous d’imaginer et d’espérer que l’arrivée des robots permettra aux hommes de prendre enfin conscience de ces merveilles que sont de simples êtres différents de nous comme toutes les espèces différentes. Si on ne mange pas des robots, ou des chiens robots joueurs comme ceux que Sony a réalisés, pourquoi les hommes mangent-ils des canards ? Nous nous posons souvent la questions en voyant navigués sur le bassin du jardin du Luxembourg des bateaux télécommandés au milieu de canards ou des mouettes qui posées sur l’eau flottent en dormant ou en avançant à la surface des eaux. Nous le disons ailleurs dans le texte en nous interrogeant sur les droits d’auteurs de ceux qui photographient ou vidéographient ces canards. Faudra-t-il qu’une firme construise un jour des canards-robots sophistiquées comme peut l’être le petit chien de Sony pour qu’enfin les hommes comprennent qu’un simple canard est digne de respect ? 

 

[92] C’est ici un point essentiel qu’il faut toujours avoir à l’esprit pour ne pas injurier l’époque qui est la notre et le résultat qu’elle nous offre quotidiennement, ne serait-ce même que dans la persistance de bidonvilles qui certes sont inhumains mais toujours plus humains que ne l’étaient sans doute l’existence dans les cavernes à des époques où il n’y avait même pas la possibilité d’avoir un petit coin à soi sans parler du confort que nous offrent les toilettes. Ce qui ne doit par contre pas nous faire croire que parce certains d’entre nous l’ont aujourd’hui hérité ou acquis, il soit vraiment à soi car c’est passagèrement à soi et c’est ici une autre réflexion : celui de la légitimité de la propriété développée plus loin.

 

[93] (à faire pâlir d’envie Napoléon lui-même qui pour son fils, le roi de Rome, avait fait pourtant fabriquer un landau remarquable qui est conservé au musée de Fontainebleau)

 

[94] (sa faculté de réflexion émerveillée et de questionnement, donc de remise en question du monde et de recherche de la Vérité la plus juste)

 

[95] (c'est-à-dire, par exemple, à celui d’un cinquième étage, avec ascenseur de surcroît !) 

 

[96] (ou de la part de tous ceux qui considèrent les « bas étages » avec dédain – par exemple comme dans la phrase employée par nous ci-dessus et ce terminant par cette connotation méprisante de « bas étage », celle que nous incriminons justement ici en nous arrêtant justement sur cette expression, ce cliché de langage et en y réfléchissant enfin honnêtement  - car en le disant alors, sans doute nous avons employés cette expression mécaniquement et sans doute aussi parce que nous avons autrefois eu la chance enfant d’habiter à l’un des « étages supérieurs » et que nous y avons alors entendue cette expression de « bas étage » nous donnant par conséquent le risque de nous enorgueillir de notre petite situation géographique de confortablement logé et prétendu comme tel de mieux logé que les autres et par conséquent soulignant ainsi notre petite différence sociale d’avec les dits « bas étages », moins fortunés que nous).

 

[97](ce que, dois-je le rappeler, à l’heure de l’(h)Europe les artisans des merveilleuses petites ou grandes crèches polonaises n’omettent pas de faire en représentant la Nativité elle-même dans une petite crèche toujours située au rez-de-chaussée d’un immense palais recouvert de papier d’argent ou d’or digne des cours des miracles ou des contes des Mille et Une Nuits)

 

[98] Souvent il est vrai, dignes de simples gardiens, de personnes n’ayant pas eu la chance de faire de nombreuses études et ayant peu de responsabilités, si ce ne sont celles contre lesquelles ils reçoivent ce logis et/ou quelques argent ou encore dignes de personnes ayant peu de moyens financiers, contraintes qu’elles sont à devoir se loger au plus bas niveau, celui d’un rez-de-chaussée par exemple, qui plus est au même prix d’ailleurs qu’un logement aux étages, puisque les propriétaires de ces dit « rez-de-chaussée » n’ont pas eu l’honnêteté de proposer dès notre arrivée un prix de location différent de celui proposé aux locataires des étages supérieurs, en ne tenant pas compte des nombreux inconvénients liés à un appartement situé au rez-de-chaussée dont nous allions être victime.

 

[99] (un automatisme de pensées dû à cet archaïsme de langage, ce cliché produit de conventions sociales surannées sur le chapitre de la situation immobilière d’un individu qui, peut-être, autorisait autrefois à employer cette expression de « bas étage » pour désigner des personnes incapables même de repenser le monde dans la mesure où on y logeait à cet étage des personnes de peu d’importance).

 

[100] (comme dans le cas des théories d’Einstein qui se sont finalement vérifiées – et nous apprenons aujourd’hui que l’Europe a fait de l’année 2005 l’année d’Einstein)

 

[101] (sans prétendre du tout être bien sûr Einstein nous-même, mais seulement « persister modestement dans notre propre être » enfin retrouvé et/ou n’être ontologiquement et essentiellement fidèle qu’avec cette illusion de nous-mêmes, envers et contre tous)

 

[102] (et non des « larrons » chauds, ici suite à une erreur de frappe où j’ai inscrit un ‘l’ à la place du ‘m’. Bien que, peut-être, en achetant des marrons chauds nous nous débarrassions  au même instant, sans  le savoir, ailleurs, de larrons, qui sait ?)

 

[103] (les larrons glacés, les larrons au froid = les voleurs en prison ! Cela vient d’un italianisme « al fresco », les prisons étant réputées fraîches, froides, d’où l’expression « au froid » désignant la « prison », c’est marrant ? non ! c’est marron ! - ici pour la comédie)

 

[104] (un autre de ses qualificatifs de prédilection de sa part qui me désignait pour varier de « teigne » – que j’entendais lui aussi non pas comme la « plaie » qui fait souffrir, mais aussitôt comme cachant de sa part une réalité qu’il ne voulait s’avouer, puisque pour moi, par le son de ce mot cela assurément provenait du verbe « plaire » :  et je me disais évidemment que je plais(ais) ou que je ne pouvais que (plai-re) donc que je pouvais être une « plaie », -  pour la ‘plai’-santerie )

 

[105] (ne la trouvant pas dans mon propre dictionnaire et croyant encore, à mon âge, que ce mot s’écrivait comme avant cette parenthèse)

 

[106] (car il arrivait malheureusement que certains instituteurs pour nous montrer notre absolue incapacité à écrire le texte dicté veuillent comptabiliser également les erreurs au-dessous du zéro produit déjà par de nombreuses fautes, ce qui dans nôtre cas alors portait alors l’addition à des résultats qui nous faisaient honte et détester écrire).

 

[107] (nous comprenions alors que le mot et son sens exerçait sur nous une fascination dangereuse et que nous devions toujours nous méfier de ce qui était dit ou écrit car il ne s’agissait en fin de compte que de l’expression du locuteur pouvant être contredite par d’autres individus comme sur la scène d’un théâtre)

 

[108] (un peu comme ces codes qu’étaient les «  bases » en calcul qu’on nous apprenait à l’école dans les petites classes et qui nous permettait de comprendre ce que pouvait être la ‘vérité relative’ : que 2 en base 2 c’était 10, 3 en base 3 c’était aussi 10, et que 4 en base 3 c’était 11, etc.)

 

[109] (ici il est nécessaire de ne pas oublier de parler aussi du personnage de La Castafiore - mot à mot : la chastefleur - un nom très bien trouvé par Hergé pour désigner un personnage de chanteuse d’Opéra qui par un chant peut « rendre pur » rendre « chaste ». Évidemment Hergé fait sa caricature dans les nombreux album où elle apparaît et nous sommes devant une Casta-fiore très originale et paradoxale par rapport à son nom même : si elle est capable de faire éclater à distance certains verres (sans doute de mauvaise qualité), en touchant avec sa voix le point où le cristal (sans doute un mauvais cristal aussi) peut exploser, elle est un personnage qui a bien sûr très peu en commun avec Maria Callas si ce n’est les idées préconçues que se faisaient caricaturalement certaines personnes à cette époque là en pensant aux capricieuses « Diva » souvent inatteignables comme nous les représente l’Immense Hergé)

 

[110] (comme on l’a autrefois malheureusement cru peut-être à tort également pour désigner des « calamités » naturelles ou autres qui seraient sensé provenir de la personne même de Dieu infligeant des punitions aux hommes ; longtemps on a cru qu’il était le maître des châtiments)

 

[111] (elles font du bruit, elles se choquent l’une contre l’autre pour produire leurs sons)

 

[112] (Certainement ces deux mots latins viennent et ont été forgés l’un par l’autre : cantus de castus ou vis et versa,  le mot « chant » venant lui aussi donc du mot « châtaigne » ou l’inverse comme si un chant ne pouvait exister que grâce et à cause de l’existence du mot « chaste », provenant de la châtaigne, donc de l’« arbre à pain », nourriture de base pour acquérir le chant des ‘chastes’ (des caste dive pluriel italien pour les mots latins casta diva), donc le chant de la châtaigne ou la châtaigne et son chant ou l’enchantée châtaigne, la châtaigne enchantée si nous osons ici réfléchir pour donner un titre à cet essai, ce texte qui pourrait aussi être : la châtaigne chante, ou tu enchantes châtaigne la farine de l’«arbre à pain », en tous cas dans ce titre nous souhaitons exprimer et rendre visible ce cousinage, cette proximité de terme découvert ici entre les mots de cantus et castus, le ‘s’ de castus (dont nous avons dit tout à l’heure sa portée métaphysique) devenu ‘n’ dans cantus pour signifier la pureté, la « chasteté » nécessaire pour obtenir le « chant »)

 

[113] (mais aussi hélas, à une autre époque bien triste pour obtenir des réalisations sous la contrainte, comme par l’esclavage ou encore plus tard bien pire, par l’enfermement dans des camps de travaux forcés)

 

[114] (et parce qu’en cherchant tout à l’heure avec le moteur de recherche google sur Internet l’album Casta Diva, dont je parle plus haut, pour vérifier qu’on pouvait le trouver encore et mettre un lien sur le texte - pour faciliter ainsi la tâche de mes lecteurs le cas échéant s’il voulait l’acquérir)

 

[115] (et dont nous devons reconnaître ici que nous ignorions à peu près tout de ce qu’elle a pu faire n’ayant pas eu la chance de le savoir et de la suivre dans son travail)

 

[116] Permettez-moi de citer les propos d’Henri Meschonnic, recueillis par Samuel Blumenfeld dans le Monde 2 (supplément hebdomadaire au quotidien), 5 février 2005, p.22 : « (…) Le mot « accent » en hébreu se dit « taam ». Il est très important de penser au sens réel de ce mot. Il signifie le goût de ce qu’on a dans la bouche, le goût de ce qu’on mange. C’est la saveur, et c’est aussi une métaphore buccale et corporelle. Et pour moi, c’est une véritable parabole du rapport entre le corps et la langue, car c’est ce que fait la Bible (…). ». Si je cite cette phrase c’est parce qu’elle confirme ce dont j’avais l’intuition à propos de l’importance de l’accent dans la langue française, bien que le français ne soit pas l’hébreu et que ces propos concerne l’hébreu. L’emprunte donc ces propos car je pense effectivement que dans notre langue aussi l’accent donne ce goût et en d’autre terme colore le mot. S’il se dit « taam » en hébreu, je remarque que ce mot contient le son « aam » que l’on retrouve à la fois dans le nom propre d’« Abraham », dans le mot commun « âme », cela d’un point de vu phonétique. (L’hébreu étant à l’origine de bien des langues nous pouvons objectivement penser que le mot « Abraham », ou le mot « âme », découle de cette langue, même si nous n’ignorons pas qu’il y a la racine latine à l’origine, et peut-être la racine grecque).  La nécessité d’accentuer un mot serait donc lié à une nécessité spirituelle, d’une âme ayant besoin d’apprécier le goût, la saveur du sens réel d’un mot qui résonnerait grâce à l’accent dans l’âme du lecteur. L’accent circonflexe, ce « taam » circonflexe serait par extension et à cause de sa forme un prélude au ‘tamtam’, si j’ose dire, à ce rappel au son de tambour primitif, accent repris en écho d’accent à l’intérieur du tronc vide servant au « tamtam », ce son de l’âme entendu par l’âme rappelée à ses devoirs grâce au rythme de l’accent, ce coup porté sur la peau du tamtam, mais avec la direction de cette flèche circonflexe ‘^’, (que l’on retrouve dans le mot « goût »), marquant la nécessité d’aller vers le haut, de s’élever, la pointe d’angle du triangle, accent aiguë en miroir, en écho d’un accent grave et vis et versa, en un mot une grande partie du triangle représentant le Saint-Esprit.

 

[117] (dont le nom même désigne un « souteneur » de son état - par conséquent nous vérifions ici la proximité linguistique existante entre le mot français de cat(a)in et le mot italien d’ « Accatone »)

 

[118] (dont certaines oreilles trop sensibles auront la gentillesse ici de nous excuser de l’avoir employé peut-être par analogie trop rapide, trop évidente à première vue, si ce n’est même puérile, en ayant pour cela du condescendre une fois de plus à cette possible et nouvelle réflexion de « bas étage » sans doute par devoir de rigueur et probité intellectuelle, à cause d’une possible ambiguïté confusionnelle existant à première vue dans l’existence de ce terme argotique. Nous avons été contraint de nous arrêter un peu ici pour essayer le plus  honnêtement possible de faire le tour de la question liée à la similitude de ces mots parents générant à première vue seulement une possible confusion de terme et qui ne diffèrent en réalité que par l’existence ou non de cet accent circonflexe primordial à l’origine même du mot qui d’un côté nous offre le pur, le chaste (la châtaigne) et de l’autre l’impur, le mauvais (la catain). Sans cette distinction de l’accent circonflexe ce mot serait évidemment employé avec un son tout autre qui ferait de ce mot de « catain », un mot autre, écrit ainsi avec cet accent : « câtain », une variante assez drôle surtout au niveau de l’ouïe, du son d’origine qui ne peut être dit que sans accent, car sinon cela obligerait le locuteur à ouvrir plus largement la bouche que nécessaire, en employant ce terme ainsi écrit avec accent d’une façon que seule les « précieuses ridicules » pourraient employer : « câ-tain(s) » (ou comme seuls les vieux alsaciens disent, paraît-il, aujourd’hui ce mot le transformant ainsi en « câtin » à cause de leur dialecte ou du fait qu’ils parlent aussi bien l’allemand que le français), comme on dit « châ-taigne » pour exprimer précisément de façon châtiée ce ‘â’ pourvu d’un accent circonflexe dans le mot, puisque cet accent oblige à ce petit effort sonore de locution en langue française châtiée par l’entremise de la voix pour en faire part oralement, l’émettre enfin. En effet ce « cât(a)in » là n’existerait que pour les besoins seuls du théâtre ou du cinéma, employé ainsi dans la bouche de parfaits imbéciles ou demeurés (et il est évident loin de moi de penser associer les alsaciens à ces derniers car si, parait-il, ils disent le mot de « catain » oralement en « câtain » nous l’avons vu, ils ne le disent que pour les motifs sus mentionnés).

 

[119] (voir ici l’Enfer dans La Divine Comédie de Dante)

 

[120] (dont on peut avoir un prélude dans la fresque du Jugement Dernier de la Chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange avec toutes les âmes se pressant autour de la personne du Christ ressuscité). 

 

[121] (à moins de tomber sur une châtaigne pourrie, nous l’avons vu plus haut, mais qui ne sera évidemment jamais utilisée pour produire cette farine)

 

[122] (ici aussi dans « croître » de nouveau cet accent circonflexe qui désigne cette élévation vers le spirituel, (on le retrouve aussi dans le mot cloître) ce qui nous donne envie et incite à l’ajouter sur le mot « art » lui-même, en osant ici aussi cet accent circonflexe sur ce mot devenu enfin « ârt » (comme si le ‘s’ final du mot latin « ars-artis » pouvait se manifester par l’existence de cet accent circonflexe retrouvé dans le mot en français en étant conscient ici que c’est une liberté de plus que nous prenons par rapport à la règle grammaticale qui rend possible l’accent circonflexe que dans la mesure où cet ‘s’ se trouvait après la lettre accentuée à l’origine en latin ; dans ce cas le mot ârt ainsi écrit aurait du venir d’un mot dont la racine aurait été ‘asrt’, et nous découvrons que cela n’est pas loin du mot « astre », ‘art’ et ‘astre’ étant aussi complémentaires et proches, d’où l’accent circonflexe sur le mot ‘ârt’), mot retrouvant ainsi sa vocation première, celle de servir le spirituel, un rapport possible avec l’Immense Architecte et Cinéaste de l’Univers, allias Dieu)

 

[123] (car c’est lui-même, le Christ, ce soir qui s’exprime à travers l’auteur, par nos doigts sur ce clavier de cette façon si étrangement théâtrale, comme l’un des personnages de ce synopsis de scénario en cours d’écriture, celui d’un film pour un monde plus juste, un monde où la vie non seulement des hommes mais des animaux et des plantes serait enfin considérée comme les seules vraies valeurs que l’homme est à préserver !)

 

[124] (et même à cause de cette partie qui pourrait paraître à certains d’entre mes lecteurs au mieux un peu grivoise ou au pire blasphématoire, c’est à dire la partie concernant le mot de « cat(a)in(e) », qui nous l’avons vu tout à l’heure n’est pas un mot,  justement, qui possède d’accent circonflexe sur le ‘a’ du début du mot : ‘cat’ à cause de son absence de pureté)

 

[125] (à la base même du sacrifice célébré par l’Église et ses serviteurs qui le rompent rituellement au cours de la messe dominicale ou autres, pourra enfin marquer ainsi de son emprunte même le mot lui-même de « câtholique »)

 

[126] (dont nous avons découvert l’existence quelques années après par l’intermédiaire d’un ami commun, Jean Rouch, et après avoir commencé notre propre métamorphose en devenant végétarien pour les mêmes raison que lui. Par son combat et sa vie exemplaire sur ce point cela a confirmé notre engagement concret dans ce choix d’éthique de vie possible pouvant paraître à certain radical mais qui à la lumière de ce que je dis dans le corps du texte principal est en fait d’une simplicité enfantine. Nous osons espérer qu’un jour cette façon de vivre sera évidente et que l’humanité partant enfin sur de bonnes base pourra réaliser des rêves phénoménaux du type de ceux des voyages interplanétaires, de constructions de cités dans l’espace, mais aussi peut-être dans d’autres galaxies, mais à la seule condition que ce postulat de départ soit enfin respecté par tous : le respect et le soin de la vie humaine, animale et végétale mais aussi des fleuves et des mers. Nous sommes persuadés que l’humanité ne se réalisera pleinement qu’à cette seule condition finalement enfantine et fidèle à sa prime enfance, c'est-à-dire de l’émerveillement naturel d’un enfant pour une simple pousse qu’il contemple et voit pousser).

 

[127] (ici nous conseillons à ceux qui le souhaite de faire leur marché rue Mouffetard Paris dans le Vème arrondissement où ces produits en provenance du monde entier peuvent se trouver avec bien d’autres dont nous n’avons pas voulu parler)

 

[128] (mots que nous préférons ne pas nous permettre de répéter ici pour la simple et bonne raison qu’ils ne puissent pas continuer justement à prêter à confusion chez certains mauvais esprits ou « t(a)eignes » que nous connaissons tant nous sommes par ailleurs respectueux du travail du Saint-Père et de l’Eglise elle-même tout entière, tant nous avons confiance en ses possibilités spirituelles de comprendre notre démonstration et d’agir en conséquence avant qu’il ne soit trop tard pour la Sainte Eglise Câtholique Romaine qui devrait un jour, nous l’espérons, mériter cet accent circonflexe sur le mot de « catholique » mais seulement nous l’avons dit quand entièrement elle se réformera suivant les latitudes géographiques où les alternatives végétariennes et V+  seront possible)

 

[129] (spectacle qui a été sauvegardé à Taiwan contre vents et marées et que j’ai eu la chance de vidéographier au jardin du Luxembourg de Paris, sous le kiosque à musique, donné par une compagnie taïwanaise invitée par le théâtre du petit miroir, et dont le titre est Le roi des singes)

 

[130] (sous la forme de ce petit programme récréatif issu de ce mot sésame de « Chaplin » mis en relation avec le mot de « chapeau » - si j’ose dire ici - avec panache et en restant modeste)

 

[131] (où les plaines sont assez rares comme en Corse à l’exception du Nord de l’Italie, la plaine du Pô)

 

[132] Moralité : les erreurs comme les catastrophes sont sources de progrès et le proverbe italien « sbagliando s’impara » : « en se trompant on apprend » se confirme une fois de plus ici. Il reste que cela est particulièrement attristant que de voir des erreurs se répéter sur d’autres latitudes comme si celles qui ont été commises dans un endroit donné n’étaient pas suffisantes pour instruire de ce qu’il faut faire ou ne pas faire ! Nous formons le vœu qu’à l’image de cette exposition sur la catastrophe réalisée à la Fondation Cartier par Paul Virilio en 2004, une sorte de recensement des catastrophes soit réalisées depuis les temps bibliques pour rendre sensible les futurs responsables de toutes les régions du monde afin qu’ils apprennent à ne plus commettre les erreurs qui les engendrent, bien que nous soyons certains que toutes celles qu’ils sont malgré tout susceptibles de commettre entraîneront par élémentaire retournement salvateur de situation l’inverse de ce qu’ils escomptaient. Pourtant nous nous devons de penser ici aux victimes qui pourraient être évités partout si ces erreurs avaient pu être évités dès le départ en permettant ainsi au bien de se réaliser sans être obligé de naître de revers de fortune. Nous ne voulons pas croire à cette fatalité de la catastrophe à l’origine du progrès. Nous pensons que le progrès peut avoir lieu grâce à l’intelligence, à la pensée, à la persévérance et sans violence, par la force de l’argumentation, par la force de la Vérité qui toujours s’impose sans violence. Mais hélas, nous même avons dû faire les frais de la bêtise humaine puisque depuis plus de sept ans nous avons proposés plusieurs projets de nature d’une part  à augmenter la sécurité routière et d’autre part à transformer les études universitaire en les rendant compatibles avec notre époque et que malgré l’énergie considérable que nous avions mis à en faire la publicité et à tenter de convaincre de la nécessité évidente d’améliorer ces quelques points dans le sens indiqué par nos réflexions et malgré même certains encouragements reçus, nous n’avons pas, pour le moment, du moins, eu aucun signe encourageant sur ces quelques points. Cela est d’autant plus triste que d’une part cela aurait diminué sensiblement le nombre des morts sur la route que d’autre part cela aurait enrichi considérablement l’Europe et que surtout ces deux projets avaient le mérite de résorber en grande partie le chômage et la pauvreté dans le monde. Nous formulons le souhait que cette nouvelle réflexion consacrée à la nécessité de changer une partie de nos habitudes sur le point de vue alimentaire ne tarde pas trop à se concrétiser car les responsables aux courants de la possibilité de changer dans le bon sens seront averti de se rendre coupable d’être le frein de la possibilité de retrouver tous ensemble un peu de ce Paradis perdu, s’ils persistent à faire la sourde oreille, ou à ne pas prendre au sérieux les solutions que nous proposons. Évidemment il s’agit de réflexions à parfaire qui pourront bénéficier des lumières de chacun.

 

[133] Je pense ici au vers de Michèle Finck qui se termine par « Piano de doigts. Pain. » dans son poème Mains et doigts, poème n°10 accessible et audible sur Internet sur le site de www.granier.laury.free.fr.com à la rubrique Le Piano à quatre mains, il faut ensuite cliquer sur http://udnie.lorimage.free.fr/Abis.htm, puis cliquer encore sur sommaire, et enfin sur le poème lui-même Mains et doigts, que l’on trouve aussi aux éditions Lorimage dans le premier livre d’art waterproof de l’histoire de l’édition.

 

[134] (Puisque nous sommes ici persuadés que Chopin aurait été l’un des premiers à partager et à goûter ce pain de Vie peut-être de vie éternelle. Il se peut d’ailleurs qu’à son époque, en Pologne il est pu goûter de ce pain de l’ « arbre à pain ».  En tout cas, en osant le prophétiser ici, le pain certainement de l’Avenir, et certainement le pain de Dieu lui-même et qui ne peut être agréable qu’à un Dieu d’Amour puisque ce pain ne fait pas une seule victime innocente, pas même de plantes déracinées et par conséquent il ne martyrise en rien la Nature, étant même le pain de d’« arbres à pain » souvent millénaires, androgyne qui plus est, par conséquent peut-on penser comme Dieu lui-même, à la fois masculin et féminin).

 

[135] (dans ce dernier mot de « transcendant-al » aussi il y a aussi un ‘t’ situé comme pour le mot de ‘t’héorie ou les autres mots évoqués ici au début du mot et un autre à la fin : ‘t’ranscendan’t’ comme si le « transcendant » ne pouvait se concevoir écrit que précédé par le rappel de la lettre qui rappelle le sacrifice du Christ sur la croix, cette lettre ‘t’ qui élève notre pensée en suivant cette lettre au départ du mot vers Lui et rappelle dans son dessin cette croix).

 

[136] Permettez-nous de mettre l’accent sur le ‘t’ du mot « taam » dont nous avons parlé plus haut et qui, en hébreu, désigne précisément le mot « accent ».

 

[137] (nous nous étendons ailleurs y compris en tant que peintre sur cette lettre centrale de l’alphabet, ce dessin ‘o’ qui est une preuve de plus ontologique de son intrinsèque nécessité d’avoir cette forme, de son existence réelle, matériellement tangible et nécessaire à sa propre représentation, trois ‘o’ ici dans ce mot d’ « ontologique » sans doute nécessaire pour écrire cette idée centrale et c’est pour cela sans doute que j’emploie souvent ce mot qui par ces nombreux « o » sortes d’auréoles dans le mot même relie ce concept aux anneaux des jeux olympiques par exemple aussi)

 

[138] in Navire de musique titre d’un poème de Michèle Finck dans son recueil de poèmes Le piano à quatre mains  édité et publié par les éditions Udnie-Lorimage 2001,  consultable sur http://udnie.lorimage.free.fr/A.htm, cliquer sur ‘sommaire’, puis sur poème ‘23’ : Navire de musique de la version Internet du cd-rom  qui est aussi le premier livre de bibliophilie et d’art waterproof de l’histoire de l’édition, disponible sur le site www.lorimage.com.

 

[139] (que l’on a longtemps appelé à tort la « farine du pauvre » et certaine fois avec mépris, car, évidemment celui qui disposait de revenus suffisants n’avait pas besoin d’acheter cette farine là mais la « farine des riches », la farine du « blé » et n’hésitait pas à mentir. La farine de châtaigne était alors produite par des personnes considérée à tort comme « pauvres » car celles-ci vivaient quasiment en autarcie grâce à leurs châtaigneraies ; ces personnes n’avaient donc, grâce à cela, pas besoin d’importer des matières coûteuses venues d’ailleurs, comme des graines de céréales pour les planter et produire une récolte de « riches » par conséquent indépendantes ces personnes ont très certainement gênées les personnes dites « riches » qui avaient besoin de vendre leur graines pour survivre et cela au mépris de la vérité et de la conscience qui était du côté des dits « pauvres » que les dits « riches » se sont empressés d’oublier dans leur autonomie que leur offraient les châtaigniers)

 

[140] (c’est surtout dans les régions d’Europe comme l’Italie, la Grèce, mais aussi en Espagne et dans le sud de la France que l’on trouve des oliviers et de la production d’huile d’olives. Je suppose qu’on doit en trouver aussi le long de l’ancienne Yougoslavie qui, une fois intégrée, elle aussi, d’une façon ou d’une autre dans la future Europe élargie pourra enfin se consacrer à autre chose qu’à la seule Reconstruction des absurdes dommage causés par la guerre qu’elle a subie (à cause de l’existence des ignorants), en produisant peut-être aussi de l’huile d’olive destinée au pays qui en sont pour l’instant dépourvus encore compte tenu de la faiblesse de leur revenus – et cette huile serait peut-être moins chère à fabriquer là-bas en ancienne Yougoslavie aujourd’hui, mais je tiens à le souligner, il s’agit d’une intuition car nous n’avons pas les moyens de vérifier quantitativement tous les prix dans les détails et par conséquent estimer réellement le coût final de cette huile)

 

[141] (parce qu’il existe aujourd’hui des planches en aluminium, il existera ou existe déjà des poutres en aluminium et peut-être des lattes en aluminium pour éviter de détruire les arbres en réalisant des parquets, mais aussi des tonneaux en aluminium pour le vin, par exemple. Sur ce dernier point j’ai déjà vu dans les brasseries de bières que la bière circule déjà dans des récipients, des fûts qui semblent au moins de loin avoir été réalisés dans ce très noble matériau d’aluminium ce qui prouve que le tonneau peut-être lui aussi fait dans ce matériel qui évite la destruction d’arbres ou du moins le respect des arbres vivants)

 

[142] A ce propos permettez-moi de faire remarquer ici que le mot ‘lait’ qui est une production des animaux et qui peut provenir de la vache par exemple comporte un ‘t’ à la fin du mot, on le retrouve dans le mot « laine », « lai-ne » par conséquent non loin de « lai-t », évidemment se pose ici, par conséquence, la question du ‘d’ (dans le mot « laid » : lai-‘d’) qui semble, en terminaison de ce mot, connoter, porter le concept de ce mot vers le négatif – idée qui reste à vérifier en tant que théorie générale liée à l’existence de cette lettre dans notre langue)

 

[143] pour reprendre ici le titre d’un film de Jean Rouch. Il a su y dépeindre la réalité post coloniale chez des jeunes d’un lycée français en Afrique dans lequel il y a des noirs et des blancs. Ce film qui est l’un des chefs d’œuvres du « cinéma du réel » a permis non seulement de révéler certaines différences entre élèves de couleurs mais aussi de les effacer car ce qui compte finalement c’est l’amitié, le bon esprit, l’ouverture qui règnent entre tous ces jeunes lycéens, blancs et noirs provenant de différentes couches sociales et c’est aussi le fait d’avoir des projets en commun à réaliser comme celui de jouer par exemple dans un film et de se découvrir sur un écran de cinéma pour faire son autocritique.

 

[144] (en ne mangeant plus non plus de légumes à bulbes ou des racines)

 

[145] (voici donc notre utopie exprimée en peu de mots que personnellement nous vivons quotidiennement pleinement depuis quelques années dèjà)

 

[146] (celle qui se croit encore à tort omnivore, sans avoir réfléchi vraiment à la question ou même pire carnivore pour des pseudo-« bonnes » raisons économiques, pour des raisons coutumières ou au pire pour des raisons de goût)

 

[147] A la réflexion il se peut que ces « bons », ces « justes » ont peut-être fait seulement semblant de manger de la viande ou du poisson (tout en en mangeant véritablement pour passer inaperçus) comme dans le cas de la description ci-dessus de notre repas de fêtes où les deux parties montrent bien que depuis toujours la véritable noblesse, les très grands princes ont toujours fait la différence. Il se peut donc aussi que ces justes se soient crus obligés, malgré eux de jouer la comédie, donc de faire semblant de « pêcher » (si j’ose employer ce terme liés à la religion judéo-chrétienne) pour tromper les méchants au risque même de devoir participer économiquement à leur développement, voire même à une certaine opulence de ceux-ci, compte tenu du fait qu’il semble qu’à ces époques il n’y avait pas pour certains esprits assez d’alternatives proposées à ce que les descendants des chasseurs ou des pêcheurs proposaient avec les protéines animales et qu’ils imposaient avec cette habitude coutumière sanguinaire qui a même conduit certains esprits malfaisants à être cannibales, ogres, dans la mesure où ils n’ont pas su ou voulu comprendre que l’homme n’était pas un chasseur ni un pêcheur, mais un être de conscience, un être de cœur qui s’interdit au nom de l’existence de ces deux principes intrinsèquement liés à la vérité ontologique d’un possible équilibre de l’être ce genre de pratique nihilistes, niant non seulement l’humain mais aussi la création tout entière car elle est le résultat de la perte de la conscience, c'est-à-dire la perte d’une intelligence possible du monde, donc la perte de la compréhension de ce monde et par conséquent la perte du savoir véritable, c'est-à-dire de la connaissance du bien et du mal, comme lorsqu’on se promène en forêt et que l’on goûte les plantes sachant au simple goût, à la simple forme, la quelle est bonne, laquelle peut-être mauvaise bien que pour les champignons cela relève d’une sorte de sciences que seuls de bons mycologues sont capables d’exercer. En offrant aux hommes de certaines latitude ces viandes et ces chairs animales certains hommes ont cherché à nous rendre inconscient, à nous offrir comme avec des drogues l’oubli et surtout la nécessité de se représenter l’existence sous un faux jour, celui de l’absence de cœur entre l’homme et la Nature, celui-ci semblant condamné pour toujours à se rendre coupable du meurtre de celle-ci, celui-ci semblant pour toujours condamné à être l’antagoniste de la nature. Or nous voyons dans mon texte qu’aujourd’hui ce n’est heureusement plus le cas. 

 

[148] (le proverbe « qui vol un œuf, (peut ou risque de) vol(er) un bœuf » s’avère souvent vrai, même si ce n’est heureusement pas toujours le cas)  

[149] (c'est-à-dire en faisant à l’heure de la mondialisation comme les plus intelligents sur ce chapitre, comme par exemple dans certains états végétariens indiens où le meurtre d’un lapin, le meurtre d’une poule est encore sévèrement puni, et que nous arrivions un jour à punir (non au mauvais sens mais en réussissant à transformer, à convertir celui qui ne respecte pas la vie en l’inverse de cela) de même celui qui fera du mal à une pomme de terre, une carotte, un navet, ou même un poireaux en leur faisant comprendre qu’ils doivent cesser de prendre plus qu’ils n’ont le droit ontologique de le faire, c'est-à-dire ce droit que le cœur dicte à la conscience),

 

[150] la châtaigne ressemble à un petit cœur châtain et une fois que l’on a retiré la peau, qui peut certainement servir aussi à quelque chose, peut-être même à faire du papier, le fruit qui est la graine de l’arbre a bien sûr lui aussi la forme d’un cœur d’une couleur immaculée.

 

[151] (dont plus de 360 en France)

 

[152] (celui qui consistait à les obliger à se comporter de façon inique en s’alimentant comme certains adultes croyaient à tort qu’il le fallait)

 

[153] (qui ne se rendaient pas compte qu’ils commettaient ce diktat à cause précisément de leurs œillères)

 

[154] Et nous nous apercevons soudainement que ce mot de « chat » nous rappelle ici notre propos de « châtaignes ». Serait-ce ici pour les raisons susdites que l’accent circonflexe a été retiré aussi au mot « chat », considéré en fait impur de même que nous avons montré que le mot cat(a)in n’avait pas cet accent car il s’agit d’une « mauvaise châtaigne ». Le chat, divinité pour certains, dans certaines cultures, ne serait pas cet être divin que l’on a prétendu car sinon il aurait dû s’écrire « chât » ! Évidemment il s’agit ici d’une étymologie de poète logique avec nos précédents propos. Mais en tout cas ce mot de « châtaigne » donne à réfléchir !

 

[155] (issus d’une société carnivores, conditionnés par cette société carnivores et ayant sur les yeux, sans même en avoir conscience, les œillères de cette société là, se conformant par conséquent aux préjugés de ce groupe d’individus, ayant intérêt à relayer facilement ces ‘vérités relatives’ grâce à leur position sociale dominante, par conséquent complices persuadés du bien fondé de l’iniquité ambiante)

 

[156] (et ici nous ne voulons pas dire du tout qu’elle n’existe pas en soi ni en valeur absolu, tout au contraire le crime, le mal a existé chez certains hommes à certaines époques, mais il faut partir du principe qu’il a été déraciné à jamais et pour toujours dans l’espèce humaine si nous voulons avoir une chance d’y parvenir un jour. Par contre ne pas mettre la barre assez haut, la laisser où elle se trouve aujourd’hui ne donne aucune chance de faire évoluer le monde dans le « bon » sens, c'est-à-dire dans le sens de ce mal déraciné ou du moins du mal obligé à se transformer en l’inverse de lui-même, comme si l’on pouvait vérifier le simple axiome mathématique bien connu de tous : moins par moins égal plus ou d’être sûr, comme Jean-Paul II qui ne cesse de dire que c’est le Bien qui a fini par triompher !)

 

[157] Tiré du poème Booz endormi du recueil de Victor Hugo : La légende des siècles dans lequel le héro Booz est un agriculteur de céréales, à une époque où sans doute on croyait déjà ne pas pouvoir faire autre chose dans ce lieu précis que des céréales et où on avait besoin de pain. Si je reproduis ce vers c’est à cause de sa beauté et parce que mon père qui le connaissait bien m’a dit précisément ce vers devant le Colisée quand j’étais enfant et que j’ai trouvé à ce moment là, avec la connaissance de ce vers l’assurance que la Poésie était l’un des sommets incontestables de la langue sachant et pouvant dire et faire part du véritablement beau. Nous avons toujours aimé cette image d’une lune qui serait une faucille d’or, cette «serpe d’or » des druides que nous retrouvions alors dans des aventures aussi merveilleuses que celles d’ « Asterix et la serpe d’or » et nous nous apercevons aujourd’hui que cette idée va bien ici avec le propos de ce texte tant le sujet est relatif au pain quotidien, c'est-à-dire aux moissons, cette faucille qu’est la lune dans le ciel, n’est pas un instrument qui doit tuer une plante, mais tout le contraire, elle agit comme des ciseaux pour, en les coupant, faire repousser les « cheveux » que sont certaines plantes autour du crâne bulbe, du noyau central, ce lieu duquel surgit l’esprit de la plante qui peut se répandre au grand jour, à la surface du sol, sous les traits de ces feuilles ou cheveux desquels les hommes peuvent tirer de l’énergie. Et j’ose ici dire en poursuivant la comparaison que lorsqu’on déracine un bulbe c’est comme si on décapitait un être vivant capable de produire beaucoup.

 

[158] Evidemment nous ne prétendons pas ici que toutes les énergies dont les hommes et les animaux domestiques peuvent avoir besoin se trouvent dans les feuilles de radis, ou les fanes de carottes ou même les feuilles des pomme de terre, ou celles de navet. Nous pensons seulement, et certains l’auront déjà compris, que toutes les énergies alternatives à la cruauté de certains hommes envers l’Univers, c'est-à-dire envers les animaux terriens ainsi que les poissons et les végétaux se trouvent dans de très nombreuses feuilles de plantes. Il est aisé d’extraire de ces plantes, sans nuire aux racines des essences, des saveurs et surtout toutes sortes d’énergies bienfaitrices de la même façon que nous avons eu la chance à New York de pouvoir avoir un jus d’herbe servi bien frais dans un café végétarien à l’angle d’une avenue, dans un lieu qui proposait aussi des fruits mélangés à de la glace ou du lait. Il s’agit en fait d’extraire tout simplement la quintessence de ces « cheveux » que sont les herbes avec des sortes de broyeurs en buvant alors ce qu’une vache ou un cheval met des heures à faire avec sa mâchoire et en ruminant. Jusqu’à preuve du contraire il nous semble qu’un cheval ou qu’un bœuf est beaucoup plus endurant qu’un être humain ou même qu’un lion et cela est évident car la force des ruminant vient de ce que patiemment il arrivent à extraire la quintessence des herbes, comme celle de la girafe, de l’éléphant ou du gorille ou du lémurien vient du même principe : ils mâchent longtemps des feuilles choisies et connus d’eux seuls dont ils savent que leur corps a besoin, ce qui les fait certaine fois ruminer, mais qui dans le cas de l’espèce humaine n’aurait pas à avoir court car elle peut se doter de nombreux « instruments ruminants » à la place, c'est-à-dire des instruments de la même espèce que celle dont nous avons pu profiter à New York lorsque nous avons eu cette chance de découvrir que l’on pouvait boire du jus d’herbe. J’imagine que cela soit possible avec quantité d’herbes et de plantes différentes bienfaisantes dans la mesure aussi où l’homme enfin les respecterait comme des alter ego complémentaires et interactifs. Si nous avons besoin du vivant pour nous nourrir et nous développer nous n’avons plus besoin de blesser ou même de tuer ce vivant. Tant que nous n’aurons pas compris cela collectivement tous ensemble il ne sera sans doute jamais possible de « décoller » de la planète et d’aller coloniser d’antres planètes, car il est certain que si nous y parvenons un jour c’est parce que nous aurons respecté les êtres vivants et que nous aurons renoncé à exporter la Mort avec nous, là où l’homme ira vivre, enfin il sera éternel si ses actes sont le fruits de cette idée et loin de toutes mauvaises pensées qui ne peuvent découler que des faux départs de nos vies respectives dans la vie au sein de famille trop crédules, trop grégaires et qui ont réussi à nous imposer leur mode de pensées, au sens où au lieu de rester sincères, véritables, et en accord avec elles-mêmes honnêtement elles ont cherché à s’agréger à des systèmes de pensées dont les fils étaient tenus par ceux qui avaient intérêt à les tenir, c'est-à-dire ces êtres à demi imposteurs ou imposteurs tout à fait qui ont même été jusqu’à faire croire, dans certaines civilisation archaïques et lointaines en la nécessité de faire des sacrifices humains. Nous aimons ici nous rappeler des planches mémorables et admirables de l’Immense dessinateur André Franquin, qui dans Fluide Glacial page 10 et 11 de son album Idées noires n°2 représente le soleil dégoûté et vomissant devant l’absurdité de tels sacrifices et nous sommes bien sûr ici persuadé que c’est à cause de ces sacrifices inhumains perpétrés encore au 16ème siècle au Pérou ou au Mexique par des prêtres imposteurs et sacrificateurs que les grandes découvertes ont eu lieu, et qu’un Christoph Colomb a eu des vents favorables pour découvrir des continents où l’Europe et sa civilisation se devait de mettre petit à petit de l’ordre en faisant cesser ces pratiques ignominieuses de temps préhistoriques de l’humanité, c'est-à-dire de temps obscures où au lieu d’être persuadés que c’était le cœur et l’amour qui faisait tourner le monde, certains hommes, certains imposteurs, s’étaient autorisés à mal penser et à croire que ce pouvait être l’appétit du sang, la voracité, la cruauté sous prétexte qu’ils avaient été abusé par des parents trop cruels où même des chasseurs et qu’il pouvait y avoir quelques bêtes dangereuses au monde. Celles-ci n’ont pu se développer qu’à des époques où l’homme chargé de la création ne pouvait pas proposer des alternatives végétales à ces animaux et n’avait pas encore la charge de limiter la procréation des animaux végétariens.

 

[159] (comme des téléviseurs à écran plats et qui eux ne font aucun mal si ce n’est qu’il ne faut pas regarder n’importe quoi)

 

[160] Nous sommes par ailleurs certains que cela sera bon pour le développement de l’Inde si l’Occident se met à se comporter en végétarien donc à importer et à cultiver toute sortes de produits que ne poussent que là-bas pour le moment et qui sont utilisés pour l’alimentation courante offrant ainsi de nombreuses variétés de goûts différents.

 

[161] (la lettre « V » pour le mot  « vie »)

 

[162] Je pense ici à la fin d’un très beau poème de Michèle Finck.

 

[163] (ce qui ne peut que combler que des esprit vulgaires et primitifs en tout cas des esprits superficiels pour qui ces choses futiles de la taille d’un être compte, c'est-à-dire les parents en question indignes de leur progéniture et s’étant déconsidérés)

 

[164] (puisqu’on ne peut pas dire que l’on aime véritablement quelque chose ou qu’on l’admire et la tuer pour s’en nourrir)

 

[165] (au pire de façon paranoïaque, ils vont prendre de bons et vertueux juifs ou chrétiens eux-mêmes pour des nazis capables de les persécuter)

 

[166] c’est ici la solution qu’on choisi certains juifs pendant l’holocauste en préférant être du côté des bouchers pour éviter le pire pour eux, la mort et en se rendant ainsi quelques temps coupables avec les assassins.

 

[167] (en prenant soin ici d’utiliser ce mot par désir de susciter un petit paradoxe dans ce jeu de mot bien venu car il conviendrait de dire « peu juste » plutôt que « ragoût » étant par essence la manifestation même de l’injustice, par conséquent employé par nous ici au moins au second degré de lecture)

 

[168] ce qui est ici paradoxal tant ce sont les animaux et les plantes qui sont elles sacrifiées véritablement et non les parents qui croient parce qu’ils ont fait le maximum et qu’ils gagnent de l’argent en le dépensant pour acquérir cette nourriture qui est le fruit de l’iniquité humaine, se sacrifier, peut-être est-ce vrai, malgré tout, mais il aurait peut-être mieux valu que ces parents au lieu de se sacrifier ainsi réfléchissent un peu au sens de leurs actes et à ce qu’ils cherchaient à construire en mettant au monde des enfants qu’ils vont tromper, trompés qu’ils ont été eux-mêmes)

 

[169] (ce dont nous avons à peu près tous quasiment pris connaissance par les médias et les documentaires)

 

[170] (un enfant aimé et aimant n’est jamais un assassin, c’est bien connu, il naît bon et c’est la société, c’est connu au moins depuis J.J Rousseau qui le conduit à devenir mauvais, surtout si elle le trompe dès le départ)

 

[171] (le samsara bouddhique, c'est-à-dire ce lieu d’éternelles incarnations plus ou moins intelligentes)

 

[172] (c’est pour la rime avec « criminel » et parce que je ne veux pas maquillé mes propos ou les dire à demi-mot  comme dans mon film la momie à mi-mots à tous les Hinkels, c'est-à-dire aux possibles « dictateurs » façon Charlie Chaplin)

 

[173] nous sommes néanmoins aujourd’hui convaincu que les bouchers comme les pêcheurs, comme les charcutiers ne sont pas des méchants mais qu’il s’agit ici de personne qui ont choisi ou reçu en héritage des métiers dont ils n’ont pas pu comprendre le caractère impur qu’il revêtait ontologiquement à cause du fait qu’ils ont été trompés par ceux-là même qui les avaient autrefois créés. Nous avons d’excellentes relations avec les divers bouchers de notre quartiers qui sont des personnes sympathiques et nous ne leur en voulons pas car nous avons compris qu’ils ont tous été les victimes d’un système qui a permis ces infamies siècles après siècles jusqu’à notre époque où la mondialisation ne doit et ne peut se faire qu’en s’inspirant des attitudes ou des coutumes les plus nobles des êtres humains, c'est-à-dire de ceux qui ont renoncés depuis toujours à se comporter de façon inhumaine : certains indiens, certains tibétains, certaine région du monde où la vie est encore considérée comme sacré tout simplement parce que l’ârt y engage et parce qu’il n’y aurait pas d’art sans un désir de sublimation du vivant. Nous n’avons pas le choix nous sommes obligés d’être du côté des résistants à la vulgarité ou à l’oppression des opprimés. Toutes les forces brutales existantes de l’Univers ne sont rien face à la détermination individuelle intérieure d’êtres libres. L’âme est incorruptible.

 

[174] (évidemment leur état d’esprit n’est pas représentatif de la véritable noblesse qui n’est jamais méchante puisque celle-ci a toujours été fondée sur l’existence de la Conscience et du Cœur et que le cœur interdit évidemment de commettre de telles atrocités en tuant pour cela un quelconque animal ou une quelconque plante)

 

[175] (évidemment leur état d’esprit n’est pas représentatif de la véritable noblesse qui n’est jamais méchante puisque celle-ci a toujours été fondée sur l’existence de la Conscience et du Cœur et que le cœur interdit évidemment de commettre de telles atrocités en tuant pour cela un quelconque animal ou une quelconque plante)

 

[176] (je pense notamment ici à Cuba, située géographiquement en face de la Floride ou presque, grande productrice d’oranges, et qui doit disposer d’un climat à peu près semblable qui pourrait à son tour reconvertir sa production de tabac en oranges, par exemple, car il est évident que les hommes auront toujours besoin plus d’oranges pressées plutôt que d’une plante qui part en fumée)

 

[177] (si j’ose dire dans la consommation excessive du tabac qu’elles engendrent)

 

[178] (comme d’ailleurs certaines sociétés orientales bien que lorsqu’elle entame une racine de gingembre par exemple ces sociétés veillent à ce que celle-ci puisse reprendre, repousser, un peu de la même manière que lorsqu’on prend une partie du miel d’une ruche d’abeille et que on laisse une « bonn » partie pour que toutes aient à manger)

 

[179] (et c’est pour cela que les vaches ont toujours été considéré comme sacrées en Egypte mais aussi en Inde aujourd’hui)

 

[180] Cela rime avec le mot « rimmel ».

 

[181] (en me référant ici pour cela au titre du livre de Michèle Finck sur le poète Yves Bonnefoy, édition Corti)

 

[182] (ce qui les aurait éclairé sur des métamorphoses à accomplir)

 

[183] (viander employé ici au sens de (se) détruire ou de fausser le sens de notre vie)

 

[184] (je ne dis pas ici dans « la faim », non bien sûr, loin de moi une telle saugrenue idée !)

 

[185] (et il semble enfin que le mot d’orientation ait un sens véritable dans notre langue, puisqu’il indique la direction, la seule acceptable, la seule digne d’intérêt pour les hommes véritables)

 

[186] (surfaces qui étant employées autrement avec des végétaux ou des arbres fruitiers peuvent servir à nourrir de nombreux être humains et animaux)

 

[187] (que soient ici remerciés tous les ingénieurs du textile qui ont permis aux hommes de notre époque de s’affranchir aussi de ce diktat, de cet esclavage du cuir, lié à l’esclavage de cette première partie du repas de fêtes insupportablement inhumaine !)

 

[188] (comme autrefois les tableaux des maîtres des œuvres d’art célébrant la vie et accusant déjà l’ignominie sous toutes ces formes par le truchement de l’Ârt véritable)

 

[189] (une œuvre d’art étant à la fois un résultat mais le début d’une possible nouvelle création et non une fin en soi)

 

[190] (qui nous ont fait rêver et nous ont émerveillés en film à la télévision ou au cinéma)

 

[191] (ce qui faciliterait encore plus le commerce des denrées exotiques et des fruits que nous pourrions avoir n’importe où dans le monde en utilisant un téléporteur relié directement à son émetteur situé dans coin d’un champ d’un producteur n’importe tout dans le monde)

 

[192] (genre frottis-d’ail ou pansanella, (panzanella), vieille tradition italienne que nous adorions déguster à Rome enfant quelque fois pour notre goûter quoique nous avions fait une entorse à la recette d’origine en utilisant au lieu de vieux morceaux de pains mis de côté, un pain fait à partir du blé et des céréales, des « rosette » servies toutes fraîches, ce pain romain traditionnel en forme de fleur qui n’en sera une véritable que lorsque la farine de ce pain proviendra de l’ « arbre à pain » dans ce pays, l’Italie, où l’ « arbre à l’huile », nous l’avons dit, est une des principales ressources agricoles, un pain qui offre à l’intérieur un espace vide que l’on peut aussi bien fourrer avec du chocolat que de la sauce tomate arrangée justement façon pansanella c'est-à-dire arrosée abondamment d’une huile d’olive de très bonne qualité, d’herbes, de sels, d’un peu de poivre et quelque fois d’un zest de piment d’un peu de basilic et de quelques goûtes de citron)

 

[193] (et que les intéressés refuseront certainement d’admettre si seulement ils ont encore en mémoire la raison d’être de cette extravagance souvent assez répandue)

 

[194] (et cela pour favoriser en amont les producteurs de sel des salines !)

 

[195] (comme certaines aditions également trop salées d’une autre espèce de sel ce qui a pour conséquence à la longue des inflations)

 

[196] Évidemment ici je ne parle pas des fumeurs de longues dates qui eux ont perdus une partie de leur goût, l’anesthésiant par le trop plein de fumée ; j’en sais quelque chose ayant été moi-même fumeur suffisamment longtemps pour pouvoir en parler en toute connaissance et avoir eu à l’époque besoin de saler les aliments, aussi voilà une raison supplémentaire d’arrêter en utilisant par exemple le « patch » pour cela qui est très efficace. J’ai moi-même arrêté en l’utilisant et cela marche vraiment, car en peu de temps on se défait du geste mécanique qui consistait à prendre une cigarette intoxiqué que l’on est par la nicotine dans le sang et en se déshabituant de ce geste grâce au fait que l’on continue à recevoir par le « patch » l’équivalent en nicotine on peut se sevrer progressivement et passer au bout d’un mois à une dose deux fois moins forte. En un mois l’oubli du geste mécanique et l’absence de paquet de cigarette permettra de passer à une dose deux fois moins forte sans douleur et sans crise pour enfin passer une nouvelle fois à une dose encore plus faible, un troisième mois. Au bout de ces trois mois l’organisme est sevré de l’appel du poison nicotine dans le sang car cet appel ne ce fait plus et l’on a complètement oublié le geste mécanique qui consistait à prendre une cigarette. De la même façon celui qui souhaite pouvoir arrêter de manger de la viande et des légumes à bulbes ou à racines doit le faire très progressivement en se sevrant et pour cela il doit substituer à ces nourritures toutes les nourritures existantes à base de fruits, de légumes, de fromages, de salades, et de produits laitiers, ainsi que des pâtes et autres féculents que nous espérons un jour faire réaliser à base de farine de châtaigne. Ce sevrage doit se faire dans de bonnes conditions, celles d’un choix libre et personnel, celui d’adultes conscient des raisons profondément éthique ayant déterminé ce choix ou pour accompagner enfin en parents responsables les décisions paradoxalement salubres des enfants anorexiques (tentant de remettre ainsi leurs parents dans le bon chemin, certes avec une méthode radicale sur eux-mêmes que certains même jugeront maladroite et qui si elle n’est pas rentable en permettant aux parents cette prise de conscience primordiale risque de conduire quelquefois la personne anorexique au pire) qui sont une sorte d’appel au secours dans l’espoir de pouvoir retrouver ce monde bienheureux des premiers temps de leur prime enfance, ce qui peut permettre dans le meilleur des cas alors aux adultes ‘pervertis’, qui ont oublié que cela est toujours possible, de changer leurs comportements dans finalement le « bon » sens !

 

[197] (à ce propos permettez-moi de recommander aux crêpiers par la même occasion ou aux ménagères qui font des crêpes de ne pas mettre de sel quand ils mettent du fromage râpé, du gruyère qui est déjà un fromage salé, cela fait double emploi (et pourquoi ne ferait-on pas aussi des crêpes à la farine de châtaigne?) Ces fromages sont suffisamment salés et la crêpe devient alors immangeable si on ajoute du sel à du sel sous une autre forme ! Comme nous dérivons un peu ici et que nous nous apercevons que cette dérive est un peu trop axée sur l’alimentaire, nous en déduisons que nous devons faire sans doute une pause et aller dîner, de plus nous nous apercevons qu’il est plus de minuit et il est normal évidemment d’avoir commencé à saliver en écrivant des mots comme panzanella, ou des mots comme sandwichs ou encore celui si simple de crêpes.

  

[198] (ni même le pain en question à base de farine de châtaigne)

 



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Révision : 28 décembre 2015