Autour du vidéopoème: "La porte"
Midrash de la mer.
Neige d’août
A perte de vue le temps et des mains pour l'étreindre.
Le temps prend le large par lents bateaux vides
Et les gorges nagent derrière lui dans le spasme des vagues.
Le ciel et la mer. Et le gisement de neige du noir crânien.
Des corps encore des corps et leur cratère la nuit.
On entre dans la gorge. On nage. Les langues
Se lèvent. La neige d'août ouvre ses bouches
Au-dessus de l'os. La peau des mains implore vers
Quoi? Petite, dans l'écroulement du crâne oubliée, étoile.