"La momie à mi-mots": Un essai cinématographique.
Genèse d’un film.
II. 1. La production
II. 1. a. Udnie
J’avais participé à la création de cette association en 1988: cette collaboration avait donné naissance à la revue Udnie, où j’avais publié un extrait de mon scénario de maîtrise "Anticythère". Dans ce premier numéro, il y avait entre autres des textes de Michèle Finck, du peintre L. F. G. , d’Alain Kremski et de Nicolas Michelin (nous retrouverons ces personnes par la suite dans le film).
Au sein de l’association Udnie, j’étais aussi responsable de la partie concernant l’audiovisuel. Udnie Vidéo avait produit toute une série de vidéos, qu’on m’avait également chargé de réaliser. C’est donc vers les responsables de cette association que je me suis tourné tout naturellement lorsque j’ai conçu l’idée de La momie à mi-mots et de son développement en scénario. J’ai tout de suite obtenu que la section audiovisuelle de l’association accepte de produire cette idée de court-métrage. J’ai donc, bien avant la subvention accordée par le G. R. E. C. , bénéficié de l’aide d’Udnie qui se traduisit par la mise à ma disposition d’une structure légale, d’un bureau, d’un téléphone, du matériel technique dont j’avais déjà tiré profit à maintes reprises et d’un compte en banque... que j’étais chargé de garnir grâce aux subventions à venir; une fois le scénario terminé. C’est avec le matériel vidéo et photographique de cette association que j’ai pu faire les repérages et concevoir plus tard à Lille, avec Carolyn Carlson, sa chorégraphie.
Les responsables de l’association m’ont également encouragé en faisant de moi le producteur délégué et exécutif d’Udnie pour la réalisation de mon propre film.