" La momie à mi-mots": Un essai cinématographique.
Genèse d’un film.
II. 4. f. Les berges de la Seine
La séquence des sonneurs de trompe entourant la momie, sur le remorqueur traversant la Seine, nécessitait des autorisations dépendant du Port Autonome de Paris. Ces autorités (ainsi que celles de la société des Vedettes de Paris et de celles du Cercle de la Mer) ont accepté (après de nombreuses démarches de ma part) que l’équipe de tournage place des éclairages et un groupe électrogène et que le remorqueur stationne et circule sur la Seine gratuitement, le temps des plans à tourner. Cette autorisation a été grandement facilitée par l’apparition, dans les bureaux d’Udnie, d’un télécopieur, apporté gracieusement en contribution à La momie à mi-mots par Alcatel.
J’ai dû également convaincre le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement des Hauts de Seine (C. A. U. E.) de me laisser tourner gratuitement dans le merveilleux décor d’Universeine (exposition consacrée aux créations d’architecture fluviale des Hauts de Seine), pour lequel cette institution avait construit une cinquantaine d’embarcations en aluminium, munies d’un moteur silencieux, qui naviguaient sur un plan d’eau figurant la Seine. J’appris beaucoup plus tard, par le patron du remorqueur de Fluvial Service (dans la séquence des sonneurs de trompe), que son bateau avait également pris part à la manifestation d’Universeine: aussi, au montage, il m’a-t-il été aisé de passer des plans tournés sur la Seine, à ciel ouvert, à ceux tournés dans le décor artificiel d’Universeine, devenu en quelque sorte un studio pour La momie à mi-mots.