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" La momie à mi-mots": Un essai cinématographique. 

Genèse d’un film.

 

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IV. 2. La recherche de nouveaux sponsors, de nouveaux financements

IV. 2. a. Les demandes couronnées de succès

Pendant toute cette époque de tournage qui s’est étalée sur plus de quinze mois, j’ai cherché des aides financières et des aides en nature pour pouvoir continuer à tourner mon film et pour pouvoir le monter. C’est par l’intermédiaire de l’association Udnie que j’ai pu décider différents organismes ou associations à me venir en aide. C’est aussi grâce à l’aide de Françoise Foucault qui, au Comité du Film Ethnographique, m’a permis de me servir de la petite salle de projection pour y montrer mon travail en cours. A de nombreuses reprises, j’ai convié des personnes de différents organismes pour les inciter à m’aider à poursuivre l’entreprise.

J’ai également pu montrer le premier bout à bout de La momie à mi-mots sur la table de montage prêtée par le Comité du Film Ethnographique, que j’avais placée dans les locaux d’Udnie. Voici la liste des organismes, associations ou entreprises qui me sont venues en aide pour ce deuxième tournage et pour le deuxième montage du bout à bout.

- La Direction Régionale Arts et Culture d’Ile de France a accordé une subvention à Udnie de 20 000 francs.

- Carte Jeune m’a offert une projection du film, une fois terminé, au cinéma Max Linder, après qu’Eurocréation a fait une lettre pour soutenir La momie à mi-mots auprès de Carte Jeune et de Défi Jeune.

- Le Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Sociales m’a offert une subvention de 2000 francs, et m’a permis à nouveau d’installer une caméra sur la terrasse dominant la fontaine Carpeaux. C’est aussi au C. R. O. U. S. que je dois l’idée de présenter au C. N. O. U. S. (Centre National des Oeuvres Universitaires et Sociales) mon projet de film, pour obtenir un complément financier.

- Aux Fleurs du Luxembourg s’est chargé de reconstituer d’après photos, près d’un an plus tard, le bouquet de fleurs de la scène des mages. Ce fleuriste a réussi à réunir les mêmes espèces, pour que les deux séquences puissent être raccordées.

- La 8 m’a prêté du matériel d’éclairage, pour tourner la séquence de nuit avec les sonneurs de trompe.

- Défi Jeunes, Hauts-de-Seine, m’a donné une subvention de 16 000 francs

- Kinécolor a transféré gratuitement sur pellicule les séquences vidéo de La momie à mi-mots.

- Cartes Postales, Disques anciens, Phonographes, m’ont permis de tourner une séquence dans la brocante de la fontaine Carpeaux.

- Les organisateurs de la Brocante Marco Polo m’ont permis d’installer gratuitement un faux stand dans la brocante, pour pouvoir tourner une scène du film.

- Images Express Laboratoire Photos 30 Minutes a développé à des tarifs réduits les photos de tournage.

- La direction du Festival films d’arts d’Essen - East Meets West m’a logé, lorsque je suis allé filmer la partie concernant la chorégraphie vidéo de Carolyn Carlson, à la Folkwanghochschuhle d’Essen.

- L’association Action et Prospectives Audiovisuelles (A. P. A. ) de Strasbourg m’a aidé en mettant à ma disposition une régie vidéo en Béta SP, pour le montage de la chorégraphie de Carolyn Carlson d’Essen.

- Le Centre National des Oeuvres Universitaires et Sociales (C. N. O. U. S. ) m’a donné une subvention de 60 000 francs pour m’aider à tourner les séquences décrites ci-dessus.

- La Questure du Sénat a accepté que nous retournions gratuitement, dans le jardin du Luxembourg, la scène de la statue de l’Ecriture.

- La Société Nationale de la Tour Eiffel m’a donné une nouvelle autorisation de tournage gratuite, pour tourner du premier étage de la tour Eiffel, de nuit.

- Le Port Autonome de Paris m’a donné une autorisation gratuite de tournage, pour la scène du remorqueur.

- La Préfecture de Police et la Mairie de Paris m’ont donné à nouveau des autorisations gratuites de tournage (pour la séquence du pont d’Iéna, entre autres).

- L’Observatoire de Paris m’a donné une nouvelle autorisation de tournage pour la séquence avec Alain Kremski.

- Le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et d’Environnement des Hauts de Seine (C. A. U. E.) m’a autorisé gratuitement à tourner dans l’exposition Universeine, qu’il avait organisée.

- A. R. C. A. D. I. E m’a prêté, à plusieurs reprises, une caméra, des objectifs et des magasins.

- L’Ecole Alsacienne m’a prêté à plusieurs reprises un pied caméra.

- Le Comité du Film Ethnographique m’a prêté une salle de projection et une table de montage: comme je l’ai dit, Françoise Foucault a mis à ma disposition à de nombreuses reprises la petite salle de projection du Comité du Film Ethnographique pour faire des projections des rushs ou des différents montages successifs aux personnalités susceptibles de m’aider financièrement.

Après ma première expérience de montage dans la salle de Tv Infini, chez Marcel Hanoun, Jean Rouch m’a prêté une table de montage Atlas - 1 son - pour que je puisse continuer mon travail. J’ai ainsi installé cette table dans les locaux de l’association Udnie, où j’ai continué à monter mon film. Enfin Jean Rouch m’a fait don d’une table de montage Atlas deux écrans et un son, lorsqu’il a dû récupérer sa première table.

- TV Infini m’a prêté une salle de montage pendant un mois. Je connaissais Marcel Hanoun depuis que mon documentaire en Super 8, le Mexique des Campesinos, avait été projeté au cours du Premier Festival du Film Franco-Québecquois de Paris en même temps que l’un de ses films. Nous avions continué à entretenir de bonnes relations et nous nous prêtions souvent du matériel. Marcel Hanoun m’a aussi, bien sûr, conseillé à de nombreuses reprises, comme je l’ai dit dans la partie concernant la préparation du tournage, et pendant le premier montage du bout à bout.

- Udnie a continué à m’aider en mettant à ma disposition ses caméras vidéo ou cinéma, et son matériel, ainsi que les locaux de son association.

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Révision : 11 avril 2003