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(pour la liste complète voir  SVP la bibliographie complète de Laury Granier) :

Attention! Pour visionner les séquences proposées ci-après avec extentions .avi  ou le film numérisé en vidéo (fichier .avi aussi) vous pouvez, par exemple, utiliser sur un PC: Windows Média Player et sur un MacWindow Media Player (Mac)

Conseils au sujet du téléchargement dans ce cas (si le fichier téléchargé ne vous a pas permis de le découvrir et si vous ne disposez pas d'un autre lecteur de média ): Permettez-nous de vous rappeler la marche à suivre une fois que vous avez téléchargé un des fichiers vidéo ci-dessous, ou provenant d'ailleurs, pour le découvrir avec Windows Media Player, sur PC. Ce fichier vidéo est enregistré dans "Mes documents" dans le dossier  "Downloads". Pour le lire avec le Windows Media Player il faut copier ce fichier et/ou le déplacer en le faisant passer en glissant-déposer dans le dossier "Mes vidéos" qui se trouve aussi dans le dossier "Mes documents". Aussi pour faire cela facilement, il est nécessaire de disposer de deux fenêtres ouvertes en même temps avec le dossier "Mes documents" comme titre pour les deux fenêtres, donc le même. L'une d'elle peut être ouverte directement et facilement en cliquant sur "démarrer" puis sur "Mes documents". Pour la seconde des fenêtres indispensables, ouvrir le "Poste de Travail" après avoir cliquer sur "démarrer" et double-cliquer sur le disque C: et vous voyez apparaître une fenêtre réduite qui est proposée avec les divers dossiers qui sont dans le disque C: , vous devez double-cliquer sur le dossier "Documents and Settings" puis de nouveau vous double-cliquez sur le dossier qui porte le nom que vous lui avez donné et dans lequel vous savez qu'il y a le dossier "Mes documents". Vous disposez donc alors de deux fenêtres avec "Mes documents" comme titre. Ces deux fenêtres sont indispensables pour déplacer la vidéo téléchargée du dossier "Downloads" à celui de "Mes vidéos" soit en le copiant, soit en le glissant et en l'y déposant et vous trouverez aussi dans le dossier "Downloads" l'ensemble des téléchargements effectués de séquences vidéo. Vous trouverez le contenu de celui intitulé "Mes vidéos" dans l'autre fenêtre et vous y mettez le ou les fichier(s) en provenance de la fenêtre "Downloads". En fait ce qu'il fallait savoir c'est qu'il faut disposer au moins d'une autre fenêtre ouverte semblable à celle qu'on fait apparaître très facilement en cliquant sur "Mes documents" dans laquelle vous avez au moins les deux dossiers qui nous préoccupent (le dossier "Dounloads" et le dossier "Mes vidéos") pour pouvoir faire passer le fichier qui a été téléchargé par défaut dans le dossier "Dowloads" au dossier "Mes Vidéos" car c'est ici le problème qui était à résoudre étant donné qu'une fois qu'on double-clique sur le dossier "Dowloads" et qu'il s'ouvre cela occupe alors toute la place de la fenêtre dont il provient, la précédente, celle intitulée "Mes documents" dans laquelle se trouve effectivement ce dossier "Downloads" mais aussi l'autre dont on a besoin ouvert, celui intitulé "Mes vidéos" et c'est pourquoi nous vous conseillons alors de disposer au moins de ces deux fenêtres ouvertes, les mêmes, avec pour chacune le contenu des dossiers afférés à "Mes documents", ce qui est possible en suivant nos conseils ci-dessus. Et c'est ainsi que vous aurez la première des fenêtres ouvertes sur "Downloads" et la seconde ouverte présentant le contenu du dossier "Mes vidéos". Vous pourrez aisément faire passer de l'une à l'autre des fenêtres le(s) fichier(s) vidéo téléchargé, ce qui vous permettra de trouver le fichier vidéo téléchargé dans le lecteur Windows Media Player en cliquant en haut à l'extrême gauche sous la flèche sur une mini-icône qui représente d'habitude deux notes de musique et qui se déploit pour qu'on puisse choisire, dans ce cas, "vidéo" au lieu de "musique" ou des autres propositions, puis toujours en haut à gauche, dans l'onglet "bibliothèque", à la suite de la mini-icône, choisir "toutes les vidéos" et cela a pour effet de proposer toutes les vidéos par ordre alphabétique qui sont archivées dans le dossier "Mes vidéos": l'ensemble des vidéos rangées, les unes sous les autres alphabétiquement avec une petite image choisie par défaut pour présenter chacune d'entre elles: il s'agit donc de celles que vous aviez téléchargées d'une façon ou d'une autre et dont celles qui nous occupent ici qui étaient dans "Downloads". Elles sont maintenant dans "Mes vidéos" qui est donc relié à ce petit onglet "bibliothèque" du lecteur Windows Media Player. Pourtant. une fois le fichier .avi dans le dossier "Mes vidéos" il devient un fichier qui est marqué sans sa durée: on y verra inscrit "zéro seconde" comme durée de ce fichier, mais on peut le lancer avec le lecteur Windows Média Player, mais une fois ce lecteur mis en route avec un de ces fichiers provenant du dossier "Dounloads", on ne pourra plus (comme pour les autres vidéos mises directement dans le dossier "Mes vidéos" comme par exemple par l'intermédiaire d'un caméscope), avoir la possibilité de faire avancer le curseur habituelle sous le cadre en parallèle sous l'écran sur la ligne de temps ce qui d'habitude permet de se déplacer où on veut à l'intérieur de la vidéo téléchargée. En effet, pour ce curseur, la vidéo en question ne dure plus que zéro seconde et il ne bouge plus sur la ligne de temps ou, si on clic dessus, remet au début le fichier vidéo provenant du dossier Downloads et qui est depuis son déplacement dans le dossier "Mes vidéos".

N. B. : D'autre part nous vous conseillons pour visionner ces réalisations de réduire au format carte postale la fenêtre du Windows Média Player pour PC ou du Windows Media Player pour Mac pour bénéficier d'une meilleure qualité de visionnage. Donc les vidéos sont à découvrir de préférence au format carte postale ou l'écran légèrement plus grand.

 Il serait préférable aussi de disposer aussi au moins d'une connexion de type ADSL pour télécharger les séquences des films ci-dessous plus rapidement.

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Au sujet des musiques et des droits d'auteurs de ces vidéos que j'ai mises aussi sur Face Book et You Tube, prière de lire le texte suivant:

Il s'agit de vidéos dont je suis l'auteur, le réalisateur, le monteur et le producteur et … comme cela est inscrit au générique et que j'ai réalisé à partir de petites histoires que j’ai créé à partir des images tournées en mettant aussi au générique les références pour la musique de façon à en faire aussi la publicité (mais je n’ai pas été payé pour cela et il s’agit d’initiative personnelles, privées), comme si je faisais un exercice de clip musical dans la catégorie «clip sur le rapport de la musique et/ou la sculpture et/ou la peinture et/ou la danse et/ou d’autres arts y compris l’architecture » - ce que j’ai fait durant mes études.

Il est vrai que je n'ai pas demandé l’autorisation au distributeur du disque en question (mais peut-être aurez-vous à cœur, ici sur Face Book ou ailleurs - de lui faire suivre ce texte) ni aux auteurs, comme je suis sûr, s’ils partagent avec moi mon sens artistique qu'ils sauront apprécier ces petits travaux faits à partir de ces musiques finalement choisies pour ces sortes de clips qui ne leur auront finalement rien coûté et qui essaient de mettre en valeur tout spécialement leurs musiques dans le rapport qu’elles entretiennent parfois, aussi bien que cela, avec des images sur d’autres arts : sur un peintre, sur la sculpture, la danse, l’architecture, le texte, des expositions, et les autres arts (il a fallu de nombreuses recherches pour trouver que ces musiques collaient) et c’est pourquoi j'ai jugé bon mettre ces musiques sans le consentement de l’éditeur ni de l’auteur car quand je les ai réalisé, ces clips étaient destinés à un usage privé, confidentiel : je ne les ai passé qu’à l’occasion d’évènements à caractère privés comme à l’occasion de mes expositions de peinture (car je suis également peintres) mais aussi j’avais l’impression que je n’avais pas à faire en plus ces démarches car si j’avais été un des musiciens ou compositeurs ou auteurs de ces musiques, j’aurais été enchanté de découvrir ce qu’on a pu réalisé d’intelligent à partir des musiques auxquelles j’ai participé. En fait pour tout avouer, j’ai espéré souvent trouver du temps pour en faire part aux intéressés et leur prévenir que j’avais fait un cadeau et qu’ils m’avaient fait un cadeau, bref un échange ou en fait une de ces surprises et c’est Internet qui va pouvoir, pour les survivants, j’espère, permettre à ces auteurs ou musiciens de faire ces découvertes à propos de ces musiques y compris leurs ayants-droits qui, j’espère, se réjouiront de ce que j’en ai fait, en découvrant ces clips pour ceux d’entre eux qui sont encore vivants y compris les distributeurs des disques qui devraient être aussi ravis de découvrir ces résultats d’autant que certains ont été primés ou remarqués. Cela ouvre la possibilité d’illustrer toutes les musiques existantes par des images et vis versa.

Ces ayants-droits vont donc aussi bénéficier du fait que j'ai obtenu le premier prix du Clip Culturel Amateur à la Vidéothèque de Paris et le Premier prix Andreï Tarkovski pour la Création Artistique et le Langage Cinématographique au Festival International de Cinéma de Buenos Aires pour un film ultérieur que j’ai l’intention de mettre et dont je suis détenteur des droits y compris musicaux (car dans ce cas j’ai fait composer toutes les musiques et j’ai même participé à l’élaboration de plusieurs d’entre elles), en différents chapitres, sur votre site Face Book et dont vous pourrez déjà prendre connaissance sur mon site Internet: granier.laury.free.fr. Le film s’appelle La momie à mi-mots.

Je n'ai donc pas violé la loi ou le droit d'auteur car vous le savez que nous considérons comme au cinéma ou dans les films habituellement de cinéma et/ou qui passent à la télévision (ou les vidéos) que de citer entièrement et intégralement les références précises d’où la musique a été tirée (comme son titre, l’éditeur et l’auteur) au générique qu'on peut mettre sur « pause » à ce moment là où ces indications concernant la musique ou pour les autres indications de participations à l’élaboration du film ou de la vidéo en question qui passent pour les lire et les noter et/ou pour effectuer ensuite des éventuelles recherches à partir de ces références mises aussi parfois dans le commentaire accompagnant ces vidéos que le spectateur aura peut-être envie de copier/collet et lire y compris pour acquérir le disque original d’où elles sont tirées d’autant plus des autres indications dans le commentaire mises à côté du vidéo clip sur ces différents sujets artistiques.

Cela devrait aussi permettre aux musiques d'être mieux connues grâce à l'usage que nous en avons fait dans l’un de ces vidéo-clips, clips culturels ou vidéo-poèmes. Quant au sujet lui-même, j'ai obtenu, bien sûr, le droit de le tourner et toutes les autorisations. Il s’agit donc de petits clips dont j'ai assuré moi-même avec le plus souvent une caméra d'amateur vidéo 8 ou hi-8 ou autres, le tournage avec ceux qui m'ont incité à le tourner et qui y figurent parfois.

Si vous deviez avoir une plainte, merci de garder ce message que vous pourrez « opposer » à cette plainte et qui j’espère y répondra en éclairant sur tout pédagogiquement au sujet de ces droits que nous n’avons pas l’impression d’avoir violé comme pour les autres vidéos qui sont celles, en fait, d’un amateur éclairé et que j'ai autrefois produites et réalisées comme finalement mise en ligne ici ou ailleurs. Bien sûr je reste à la disposition de ces éventuels plaignant pour répondre à leur demande d’éclaircissement en espérant qu’ils comprendront au préalable ce texte de nature à les éclairer.

En effet, je crois avoir passé beaucoup de temps à rechercher la musique qui pouvait "coller" au mieux, en adéquation avec le sujet du clip auquel je m’exerçais et sans trahir l’esprit des musiciens ou des artistes (« en parenté de plaisanterie » donc comme aimait à me le dire Jean Rouch à l’africaine et parce que j’aimais ce qui en a résulté) dans ces petits court-métrages faits sans moyens financiers ou vraiment très peu, trop peu, hélas et en y investissant toute ma bonne volonté d’amateur comme de touriste et faits chacun comme des petits stages, alors que j’étais bénéficiaire du Revenu Minimum d’Insertion (RMI), sans être d’aucune façon payé pour les réaliser mais en apprenant ce que j’espère sera un jour un de mes métiers : la mise en scène de théâtre et de cinéma. Mais ce travail est néanmoins fait par un devenu depuis (en raison de ceux-ci et de bien d’autres petits travaux) docteur en Art et Sciences de l'Art (cinéma-télévision-audiovisuel) de l'Université de Paris I-Sorbonne où j’ai aussi une licence d’Histoire mais aussi une maîtrise en Scénario comme un Diplôme d'Études Approfondies (D. E. A.) en Adaptation Littéraire au Cinéma, bien qu'il reste le travail d'un amateur éclairé. Vous trouverez ma thèse de doctorat à consulter sur mon site où j'y ai publié depuis longtemps les vidéos en question, mais j'ai trouvé qu'elles pourraient bénéficier de plus d'audience sur Face Book comme sur You Tube.

Permettez-moi aussi de profiter de l’occasion pour vous remercier de veiller à ces droits d'auteurs que je détiens pour toutes les images que je publie et dont je suis l'auteur y compris des montages comme de la production, la distribution et la diffusion (bien sûr je suis ouvert à des propositions à ce sujet de diffusion là d’où elles pourraient me venir).

Durant mon année de License en Animation Culturelle et Sociale (option cinéma), avant ma maîtrise et ce doctorat à l'Université de Paris I-Sorbonne et après ma License en histoire, j'ai eu à passer plusieurs examens écrits au sujet du Droit d'Auteur que j'ai bien étudié. Je suis donc sûr que personne ne vous réclamera quoi que ce soit d'autant que je publie ces vidéos non pas avec des objectifs commerciaux mais pour partager la connaissance et le plaisir que ces sujets m'ont inspiré et procuré et parce que je suis certain aussi de faire plaisir non seulement à ces distributeurs de ces musiques qui peuvent se prévaloir de ces miens petits travaux (et me demander de les utiliser s’ils le souhaitent), mais aussi aux auteurs eux-mêmes de ces musiques auxquels j’ai cru ainsi pouvoir rendre hommage, en les utilisant de la sorte, étant donné que j’ai choisi ces musiques totalement dans un grand respect de celles-ci et de ces auteurs que j’ai mieux compris et que j’ai appris à aimer grâce à elles que j’admire et que j’aime en raison de la peine et du plaisir que j’ai pris à tâcher de les découvrir illustrer par mes soins en concordance avec ces images montées dans ces clip, tout compte faits, « maisons ».

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La momie à mi-mots (env. 300 Mo, soit env. 42 minutes): www.youtube.com/watch?v=B5-6MekG9Nk

Petit résumé : Le film La momie à mi-mots, conte initiatique, divertimento cinématographique dansé a été produit et réalisé par Laury Granier. Il est le fruit d'une réflexion intense sur le montage: 1400 plans en 42 minutes (ce qui est considérable quand on sait qu'un long-métrage comporte en moyenne 600 plans). D'où un tissu très serré d'images et de rythmes, qui donne au film l'apparence d'un rêve, voire d'un poème. La trame centrale du film est le schéma dépression - mort - momification - résurrection. C'est un film entièrement musical et dansé. La danse s’est imposée, car c’est le langage du corps, universellement compréhensible, au-delà de la barrière des mots. Carolyn Carlson, premier rôle, danseuse au corps semblable à un grand pinceau, incarne la femme en constante métamorphose. Autres acteurs: Jean Rouch, Philippe Léotard, Anne-Laure Meury, etc. Le film se déroule dans un jardin imaginaire formé à partir de la fusion de plusieurs jardins de Paris et repose sur l'alliance de toutes les formes d'arts: sculpture, architecture, danse, musique (originale), écriture, peinture, vidéo-art, etc.

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L'Ovnîmes (env. 47 Mo soit 7 minutes env.): https://www.youtube.com/watch?v=4NMoRQ8tB2k

Un vidéopoème d'architecture entièrement musical  de Laury Granier, sans commentaire, tourné à l'intérieur des arènes de Nîmes lors de la visite du chantier de la construction de cette salle de spectacle multi-média qui peut être chauffée durant les mois froids de l'année à l'occasion de son utilisation. C'est comme si un ovni s'était posé à l'intérieur de la vieille structure romaine de l'édifice en permettant ainsi avec de l'ancien, du très ancien (des pierres romaines), du vieux, de faire du neuf, de redonner de la vie à cet édifice qui ne pouvait être utilisé que l'été pour des spectacles comme des mises en scène d'opéra et pas seulement les traditionnelles corridas. Il offre ainsi une vraie salle très spacieuse aux Nîmois et donne l'occasion d'être utilisée durant les mois froids de l'année comme d'être cohérent avec l'architecture moderne contemporaine dont une des branches s'est spécialisée pour des structures auto stables démontables et remontables à souhait. Les images parlent d'elles-mêmes et sont un peu comme un reportage photographique qui explique comment l'édifice est construit puisqu'on le découvre grâce à l'un des architectes du projet Nicolas Michelin qu'on voit inspecter l'une des attaches élaborée au sommet d'un des piliers qui tiennent l'espèce de grand sommier fait de câbles entrecroisés: on peut remarquer que les architectes ont tout à fait respecté les pierres anciennes du vieil édifice (monument historique) qui prend donc ainsi un sacré coup de jeune en devenant aussi une sorte de symbole de la Renaissance de l'architecture dans les années 1980-90 en France d'autant plus qu'il s'agit d'une de ces structures démontables dès l'arrivée des temps chauds, de la belle saison. A la fin, on y voit de l'extérieur et derrière des fenêtres spéciales cinéma répéter des danseurs de Patrick Dupont profitant du lieu le jour même où le toit pour la première fois a été gonflé d'air, comme pour une vaste salle de tennis couvert qui pourrait s'y cacher et qui vient d'offrir en se gonflant une sorte de chorégraphie d'abstractions ou d'arabesques avant que la salle ne soit inaugurée officiellement en direct sur la chaîne nationale française par une messe de minuit de Noël au cours de laquelle de très nombreux français ont pris connaissance de ce projet enfin réalisé. Ces images furent donc tournée à l'occasion du premier montage de ces structures métalliques qui permettent de tenir le maillage du sommier supportant le toit gonflable. Un système de fenêtres spécialement conçues s'ouvrent et se referment hermétiquement pour éviter la perte de la chaleur de cette salle chauffée puisque l'ensemble ainsi créée permet d'accueillir de nombreux spectateurs. Ces images ont été tournées au cours de la réalisation du premier montage de ce projet d'architecture de Lab. F. Ac. par Nicolas Michelin et Fin Geipel les architectes ayant signé ici une de leur premières oeuvres et c'est muni d'une simple caméra d'amateur vidéo 8 mm que j'ai réalisé une de mes premières vidéo amateur, inspiré et enthousiaste par la découverte de ce chantier qui allait permettre aux arts de s'exprimer tout au long de l'année dans un cadre rare rénové et mis en valeur par cette réalisation architecturale augurant de la mise en valeur des vestiges des vieilles civilisations. Cette présentation vidéographique a trouvé tout son sens au montage en l'associant avec l'Adagio du quartet en D major/ré majeur/ D-dur K.285 de W. A. Mozart interprété par Jean-Pierre Rampal (Flûte), Isaac Stern (violon), Alexander Schneider (Alto) Leonard Rose (Violoncelle) aux éditions "CBS" "Masterworks" (1987).

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Roger van Rogger (env. 11 Mo soit 1 minute 45 env.): /www.youtube.com/watch?v=ylZTPW-azII

avec Amélia (l'ânesse), Vincent Danos, Catherine Coquio, Madame Catherine van Rogger, Michèle Finck et Laury Granier, prises de vues, montage et mixage Laury Ginale, Paroles et musique tirée de l'intégrale Boby Lapointe et de la chanson Le Papa du papa, édition parue chez Mercury France 1998 - Polygran (éditions Philips).

Ce vidéopoème a été improvisé sur place dans le jardin de la maison du peintre sur la colline de Vallongues, à Bandol  (Var) dans le Sud de la France comme une série de notes rapidement tournées en amateur avec une caméra vidéo 8 mm qui disposait alors d'un ingénieux système cadencé qui déclenchait de lui-même, automatiquement, toutes les minutes ou toutes les "x" secondes, l'obturateur en tournant huit photographies à la suite, en vidéo, soit un quart de seconde par plan. Il fallait donc quatre plans pour faire une seconde de vidéo. J'ai donc pensé installer la caméra sur un pied et j'ai pu ainsi moi-même aider à porter les lourds tableaux avec mes camarades d'aventure et les sortir ainsi d'une remise de tableaux peints par Roger van Rogger qui y étaient stockés. Nous les avons placé comme des projections d'images, à bonne distance de la caméra, en pleine nature et en laissant la caméra tourner ce qu'elle voulait quand elle devait ouvrir l'obturateur de son objectif même pour une si courte durée et enregistrer ces huit images régulièrement. Je n'avais plus qu'à vérifier que pour chacun des tableaux présentés par nos soins elle l'avait au moins enregistré une fois correctement. Nous avons tous participé bénévolement à cette improvisation de notes d'amateur qui ne nous a pas pris beaucoup de temps et cela parce que nous avions ainsi l'intention, à travers ces images enregistrées, de proposer de tourner un véritable film documentaire sur ce peintre important dans l'histoire de l'abstraction. Ces notes vidéographiques sont donc l'objet d'une improvisation désordonnée bien que j'ai pris du temps au montage pour retirer les plans ratés, les élaguer un peu de façon à proposer quelque chose au minimum de cohérent en ajoutant le générique pour faire plus "pro". Grâce à Amélia, l'ânesse j'avais l'impression de retrouver le monde enchanté de Philémon par le dessinateur de bande dessinées Fred. La musique s'est imposé d'elle-même étant donné que j'ai eu comme tout le monde une période Bobby Lapointe que j'ai utilisé souvent durant cette période où je m'essayai au vidéoclip d'amateur en raison de ce tempo particulier de quatre plans par seconde, un rythme staccato un peu comme dans ses chansons. C'est grâce à Bobby Lapointe que je vais plutard vouloir demander à son dernier pianiste de jouer le rôle de Charon dans l'une des premières séquences de la La momie à mi-mots, plusieurs années après l'avoir rencontré un soir jouant merveilleusement du jazz sur le piano du bar le Bullier à Paris. Pour tourner cette scène en 16mm nous avons pu mettre son piano bastringue à l'intérieur d'une barque dans laquelle devait monter Carolyn Carlson et que Michel Deneuve manœuvrait sous la Tour Eiffel.

Dans le clip sur Roger van Rogger, il y a à la fin une gravure de lui et c'est dans son atelier que j'ai fait ma première gravure que je n'ai pu tirer qu'à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris à mon retour de la découverte de son atelier à Vallongues à l'occasion de vacances de Noël au cours desquelles je ferai mon baptême de plongée sous-marine à La Ciotat, dans le village de vacance des frères Lumière qui y ont tourné l'un de leur premier film intitulé "L'arrivée d'un train en gare de la Ciotat". Je n'imaginais pas combien cela pouvait être difficile de graver sur une plaque de métal et je me souviens que c'est en apprenant qu'il y avait de la spéculation immobilière autour de ce lieu enchanté qu'avait su créer la famille van Rogger que j'ai souhaité graver des lignes pour éviter que cette spéculation immobilière ne touche de trop prêt cette propriété. Ces lignes que je gravais, sans chercher à représenter quoi que ce soit, ont finalement donné une sorte d'autoportrait, malgré moi: j'espérais que l'on ne détruise pas ce qui pouvait devenir au moins une fondation (et qui l'est peut-être devenue) pour présenter l'œuvre importante de ce peintre qui de cette façon pourrait attirer d'autres touristes ou passionnés d'abstraction, parfois lyrique puisqu'il était aussi poète, et qui, nous le constatons, est aussi bien capable de peindre des portraits que de construire des sortes d'architectures étonnantes étant donné ses multiples facettes d'artiste de génie y compris de bricoleur comme sa femme Catherine a pu nous en donner de nombreuses preuves dans de nombreux détails à l'occasion de cette visite et découverte y compris dans les simples couverts réinventés par ses soins un peu comme s'il était à l'époque des cavernes. Son œuvre m'a beaucoup intéressé car en tant que peintre j'étais alors entrain de faire de nombreuses œuvres abstraites en redécouvrant les pastels de couleur qui devaient m'amener à peindre des miniatures à l'aquarelle avant d'avoir le courage de me lancer à peindre le piano de Michèle Finck en essayant de réconcilier abstraction et figuration, en fait tous les genres de peinture ce que je crois avoir bien réussi puisque cela nous a permis de découvrir en 1995, après l'achèvement du piano enluminé, comme une preuve de l'existence du Paradis ou d'Atlantide en ce monde. C'est à la suite de cette décoration du piano que j'ai peint des tableaux-partitions pour le piano peint.

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Samuel la Roze, sculpteur de sables (env. 17 Mo soit 2 minutes 40 env.): www.youtube.com/watch?v=S2u3OlUBy9s

A Arcachon, (donc non loin de la dune du Pilat), vers la tombée de la nuit, au retour d'une journée au soleil et au bon air, le long de la promenade des flâneurs, j'improvise ce bref tournage en raison de mon enthousiasme, en découvrant le book ou l'album de présentation des œuvres de ce jeune homme qui augure d'une surprise qui nous attend dans le sable qu'il a préparé au-dessous, sur une des plages qui longent cette promenade: une sorte de petite montagne de sable. Fasciné par ce que je découvre dans la présentation photographique de son travail et de ses précédentes oeuvres, je vais donc m'attarder à suivre avec la caméra vidéo le processus que tente Samuel la Roze ce soir là, avec cette petite dune de sable qu'il a monté et préparé spécialement à cet effet avec une bonne pelle. Par son talent de sculpteur, il arrive à faire surgir de ce sable une surprise à chaque fois différente et parfois il prend une photo en souvenir qu'il ajoute dans cet album retraçant ainsi quelques moments de son parcours jonché de ces surprises. C'est petit à petir que l'on va reconnaître celle de ce soir mais rapidement car cette sculpture se révèle à nous bien plus rapidement que celle d'un sculpteur qui seraient aux prises avec les matériaux traditionnels à sculpter. Ici, en raison de la matière choisie, au grand air, cela prend seulement une à deux heures (ou peut-être moins suivant les sujets choisis par l'artiste) et pendant se temps là un public de badauds se forme pour assister et découvrir de quoi il s'agit ou va s'agir: chacun essaie de deviner le sujet de l'œuvre à mesure qu'elle apparaît. Ces oeuvres ne sont pas faites pour durer longtemps. Parfois, m'a dit Samuel la Roze, avec la montée de la mer durant la nuit, sur d'autres plages, il ne reste plus rien au matin. C'est donc comme une sorte de performance éphémère ou comme pour les sculptures dans la glace qui vont fondre et c'est pour le plaisir de représenter (comme à Lascaux): cela ne va durer que le temps où, pour le public, Samuel fait surgir de ses sculptures des animaux, des objets, des roses, etc. tandis que cela incite ce public à participer en mettant de lui-même quelque argent pour cette œuvre qui appartient alors à la mémoire de tous les passants dans un chapeau non loin de l'album qui retrace quelques unes des autres différentes formes explorées, représentées et archivées par cet artiste parmi celles qu'il a déjà présenté durant d'autres été sur d'autres plages. Ce vidéopoème est accompagné de la chanson Sweet savannah sue (Walter/Razaf) de Louis Armstrong enregistrée à New York le 22 juillet 1929, tirée du compact disque Jazz&Blues collection  D. P. Producteur aux Editions Atlas, 1995, Paris et a obtenu le 5 mai 1990 le Prix du Meilleur Clip au festival Son Vidéo organisé par Son Vidéo Magazine et les magasins Connexion. Il a été remonté en 2000.

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Luc-François Granier: autoromante (env. 30 Mo soit 4 minutes trente environ): www.youtube.com/watch?v=KSl4n4_6AGI

avec Leandro Belli, Eleph Jais, Enza Trojanelli sur un scénario, des dessins, une mise en scène et des textes de Luc-François Granier, avec les voix de Michèle Finck et Luc-François Granier, et des musiques tirées de Willem Breuker Kollektief: I don't love you (K. Weill/M.Magre) et Minimal (W. Breuker), tirées du compact disque Willem Breuker Kollektief Bob's Gallery, Editions BVHAAST n°8801 (1987). Un clip culturel réalisé par Laury Granier pour l'exposition de Luc-François Granier à la galerie Laboratorio de Rome en juin 1991.

Ce vidéo-clip-cult amateur a été tourné à l'occasion d'une exposition de l'artiste Luc-François Granier à la galerie Laboratorio de Rome dans laquelle la copie VHS de ce montage pouvait être découverte sur un écran de télévision à partir d'un magnétoscope VHS bien que la qualité du transfert laissait à désirer puisqu'il était tourné à l'origine en vidéo 8mm amateur. Mais on disposait ainsi d'informations supplémentaires en français et en italien en raison de la mise en scène des textes qu'on entend dit dans les deux langues italienne et française. En fait, comme on le découvrira dans ce petit court-métrage, au cours de cette exposition était montré le travail du peintre avec en alternance des photographies à partir d'une histoire écrite ou qui ont donné une histoire écrite. Le peintre lui-même joue un rôle dans les photographies et ce met en scène avec son mégot. Nous avons réussi à tourner et monter en une seule journée ce clip y compris sonorisé étant donné que Luc-François Granier avait tout préparé selon l'ordre chronologique de l'exposition qu'il avait ainsi préparé les jours précédents. Ici aussi, comme pour les vidéo-clip précédents, nous espérons que les auteurs des musiques comme les éditeurs du compact disque seront heureux du résultat obtenu par l'interaction de la musique et des images que nous espérons avoir mise en valeur (dans les deux sens: la musique par les images de la vidéo et les images de la vidéo par la musique) par ce travail plastique en l'accompagnant par ces musiques choisies. En tout cas nous avons eu le bonheur de les trouver et de les découvrir pendant les recherches qui nous ont menées à elles et à nous déterminer à les choisir en découvrant que de notre point de vue d'amateur dans cet essai de vidéo-clip-cult cela collait bien. Nous espérons qu'ainsi servies par ces images les auteurs de ces musiques seront heureux du résultat obtenu et de la valeur ajoutée que d'une certaine manière ces musiques obtiennent ainsi comme nous trouvons l'inverse vrai aussi.  

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Les trois couleurs d'Ocumicho (env. 20 Mo soit 2 minutes 50 environ): www.youtube.com/watch?v=7qEVFQx5ckw

Un "clip-cult" tourné à l'occasion de la venue à Paris d'un ami mexicain dont la famille m'avait aidé quand j'ai réalisé au Mexique mon premier film de touriste débutant amateur en super 8, Le Mexique des Campesinos. En effet, Jose Luis Martinez Ruiz avait découvert au Centre Culturel Mexicain de Paris l'exposition Les trois couleurs d'Ocumicho, dix artisanes mexicaines et la révolution française en raison de ses relations amicales avec le directeur de ce centre culturel et il aurait aimé, malgré le catalogue retraçant déjà de bien belle manière l'exposition, à cette occasion, tourner un film. En m'apportant de la documentation, il m'a demandé, avec son ami le directeur de ce centre, de le faire à sa place et le 25 janvier 1990, j'ai improvisé en vidéo amateur, avec un caméscope, le tournage de ce petit vidéo-clip culturel ("clip-cult") au fur et à mesure de la découverte de cette exposition. J'étais accopagné de Michèle Finck qui, de son côté, prenait des notes manuscrites qui lui ont permis d'écrire le texte que je lui ai finalement demandé de lire elle-même et qu'on entend comme accompagnement tout au long du montage de cette vidéo. N'ayant alors pas d'idée pour la musique je me suis tourné vers Laurent Burin des Roziers qui, en raison du sujet, m'a tout de suite conseillé d'écouter la chanson Aux armes et caetera de Serge Gainsbourg. C'est ainsi qu'effectivement qu'elle a pris place et accompagne depuis ce montage très rythmé. On peut trouver cette chanson dont l'auteur est, au départ, Rouget de Lisle, et qui a été remaniée par Serge Gainsbourg aux Editions Melody Nelson Publishing 1979, Phonogram S. A. Paris, et de mon côté je l'ai tirée du compact disque "Serge Gainsbourg Master Série" Polygram distribution". Ce vidéoclip culturel a été présenté au forum des images de la Vidéothèque de Paris et a obtenu, en avril 1990, le Premier Prix et le Prix Spécial pour le Meilleur "clip culturel amateur" de l'année au premier Festival du Clip Culturel d'Amateur de la Vidéothèque de Paris. Je l'ai restauré depuis et un peu remonté en 2000 pour mieux le présenter, en bénéficiant de mon expérience. J'espère que la maison de disque, comme les ayants droits, de Rouget de Lisle et de Serge Gainsbourg, ne se formaliseront pas trop et accepteront que je me sois servi sans le leur demander, comme toile de fond musicale et comme accompagnement de cette chanson qui au départ appartient musicalement à notre patrimoine commun français et qui a été ainsi revue et transformée par cet artiste. Je mentionne tous les détails la concernant pour qu'un éventuel spectateur de ce clip puisse retrouver facilement cette musique dans le commerce ou ailleurs. J'espère donc qu'on ne m'en voudra pas d'avoir utilisé cette chanson sans l'autorisation dans ce contexte de réalisation d'amateur et peut-être qu'on pourra penser comme le jury l'a fait qu'elle avait été mise en valeur par ces images montées sous la forme de ce "clip-cult" sur des sculptures elles aussi faites à partir de documents iconographiques anciens (gravures et dessins d'époque) que des artisanes mexicaines ont interprétés et transformés en trois dimensions en réalisant ces sculptures peintes et vernies qui s'inspirent donc de ces œuvres en amont comme Serge Gainsbourg a proposé sa version à partir de la marseillaise.

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Un portrait à la mer avec la participation de Louis Garin (env. 11,5 Mo, soit env. 2 minutes)

 (16 mm couleur, moins de 2 minutes, 1985) avec la musique de Jean-Sylvain Brochu et Chipponi Sérénade; le montage de Luc-Françaois Granier et de Laury Granier; production Ireul Raynarg. Remerciements à Telcipro pour le développement du négatif, pour l'étalonnage et le tirage des copies; Waymel pour le montage; Promontage pour le montage du négatif, Néciphone pour le repiquage des sons et leur enregistrement

Un portrait à la mer est clip-fiction musical sur le peintre Garin à/de l'Île-aux-Moines avec la participation de son fils Louis Garin. Il s'agit du portrait de la mère de cet ancien maire de l'île (qui apparaît avec son chien, un basset ) donc de la femme de ce peintre. Ce que vous allez découvrir est très en-dessous de la projection 16 mm couleur de ce petit film. En fait c'est avec les moyens du bord que j'ai fait cette copie vidéo en filmant en vidéo l'écran ce qui fait qu'on peut être gêné par la continuelle alternance de lumière qui disparaît et qui réapparait, qui va et qui vient comme d'au moins 50% en moins de couleurs par rapport à l'original projeté avec un projecteur 16mm sur l'écran. C'est donc très décevant comme résultat pour celui qui connaît ou a vu le positif original projeté sur écran ou en salle de montage et c'est pareil pour le Go des Planètes et Blanco Veni y compris pour Un jardin à Zanzibar. Mais malgré ces problèmes qui peuvent être résolus en exigeant de l'écran de l'ordinateur d'autres couleurs (en forçant ici ces paramètres) il s'agit là  de mon tout premier film tourné avec de la pellicule négative16 mm durant l'été1985 avant d'effectuer un stage laboratoire chez Telcipro après mon année universitaire en Histoire. En effet, après avoir fait une demande pour  l'obtenir plusieurs années à l'avance, j'ai eu la chance d'être accepté comme stagiaire durant l'été en question en ayant obtenu - ce qui était totalement inhabituel pour un stagiaire - le droit de le faire en travaillant et en suivant les différentes phases sur ces images que j'avais cadrées et tournées moi-même à l'Île-aux-Moines, ayant à mon actif des années de photographie amateur, images qui seront accessibles dès qu'elles seront scannées pour les partager et les commenter et que j'ai faites à l'occasion de voyages, en touriste et en amateur en majorité durant les étés après mes années scolaires ou universitaires (voir ici celles du Pérou, celles qui concerne la Grèce, celles d'Irlande et celles du Mexique qui ne sont pas pour l'instant accessibles). Pour Un portrait à la mer j'avais décidé de prendre quelques jours de repos après mon année universitaire et une séparation d'avec une jeune fille que j'aimais bien et à qui j'ai dédié ce mini-film et c'est ainsi que j'allai rencontrer l'ancien maire de l'île, Louis Garin. En arrivant chez Telcipro, pour ce stage, je n'avais pas de quoi payer toutes les étapes pour réussir à fabriquer entièrement de A à Z ce petit film en 16mm et c'est grâce à cette entreprise que je n'ai pas eu à payer pour le développement du négatif ni pour l'étalonnage ni pour le tirage des copies étant donné qu'ils ont pu constater le zèle que j'avais à vouloir tout connaître techniquement et cela d'autant plus que ce stage permettait de réaliser du concret en raison des étapes que j'allais découvrir et en mettant moi-même la main à la pâte à l'occasion de chacune d'entre elles et c'est donc une des copie avant mixage dont proviennent les images qui sont finalement présentées ici dans un très mauvais état et sans les sons: ni les bruitages, ni la musique (de Jean-Sylvain Brochu et Chiapponi Sérénade) dans cette reproduction vidéo filmée et numérisée avec les moyens du bord (comme le logiciel Any Video Converter) en mai 2012 à l'aide d'une vieille caméra Sony utilisant des cassettes mini-DV qui marche très bien et en projetant le film sur un écran pour son enregistrement sous cette forme sur bande mini-dv avant de "capturer" l'enregistrement avec Window Movie Maker de la version Windows XP sur l'ordinateur pour le proposer sur ce site. S'il y a du son, c'est, hélas, le bruit du projecteur et je recommande de mettre le volume à zéro pour pouvoir se concentrer sur les images. Je n'ai pas voulu retirer pour l'instant ce bruit de fond étant donné qu'il suffit de baisser le volume pour ne plus l'entendre ou le mettre très faiblement pour donner l'illusion d'être présent à la projection sans les sons. C'est aussi à l'occasion de la réalisation de ce mini-clip de débutant amateur que pour la première fois j'allai pouvoir disposer d'une table de montage 16mm avec trois sons qui a été aimablement  mise à ma disposition durant les moments où elle ne faisait pas l'objet d'une location (et cela compte tenu de la faible durée de ce mini-clip) par Waymel pour ce montage (Promontage, une autre société, a, pour les mêmes raisons, accepté de m'offrir le montage du négatif sans lequel Telcipro, après l'étalonnage que j'ai fait moi-même n'aurait pas pu réaliser la gamme pour tirer la copie de travail et le tirage de la copie qui comportait des superpositions et qui restait à synchroniser comme à tirer de nouveau après le mixage des sons pour les reporter sur sur une copie avec son optique de ce mixage, ce qui n'a pu se faire, car ce petit exercice m'a pris plusieurs mois et je devais me préparer pour ma rentrée universitaire. En fait ce film n'a jamais pu être vu avec tous les sons que sur une table de montage trois sons. Le montage à partir des rushs étalonnés par mes soins une fois développés a pris du temps d'autant plus que j'apprenais en autodidacte. Nous présentons ici, pour l'instant, cette petite tentative de film malgré le fait qu'il manque en bas des images la petite partie qui est en haut de l'écran, au-dessus du cadre, donc muet sans les bandes sons qui existent et qui sont prêtes pour un mixage ce qui explique les chiffres au début du film qui défilent car à la fin de ce stage-labo je me suis malgré tout trouvé sans savoir ce qu'était un mixage 16mm en ayant mémoire de celui que nous avions fait avec Antoine de la Vernhe à l'occasion du Mexique des Campesinos (un mixage en 16mm que j'allais découvrir avec La Momie à mi-mots grâce au prêt de la salle de mixage du Musée de l'Homme par Jean Rouch à cet effet). En fait il faudrait transférer sur bande magnétique ou ... les bruitages, la musique et peut-être le commentaire qui sont pour l'instant sur des bandes 16mm perforées. Nous pourrons alors ajouter les sons qui manquent mais pour l'instant les images, même si très peu colorées, parlent d'elles-mêmes malgré l'effet projecteur qui n'est pas si désagréable que cela d'autant plus qu'il s'agit d'un transfert amateur réalisé à la bonne franquette. C'est donc une petite histoire, mise en scène avec ce tableau, un portrait de la mère de Louis Garin peint par son père qui prend l'air et va nous permettre de découvrir quelques petits coins de l'Île-aux-Moines et c'est ainsi que j'ai commencé à penser que les tableaux (et pas seulement les sculptures comme à Bagatelle ou ailleurs, pouvaient être présentés comme des boules de Noël dans la nature elle-même et dans certains sortes d'arbres qui pourraient s'y prêter sans nuire à ceux-ci, sans qu'ils ne risquent rien et en faisant très attention à ne pas les abîmer. A ce sujet j'ai fini par accrocher des cadres vides dans des arbres pour faire comprendre que certaines branches sont belles à voir (à cadrer y compris en zoomant) en fait comme des œuvres d'art mais malheureusement j'ai fait cela pour moi seul et je n'ai pas faits des photos de cette sorte de performance dans un jardinet privé. En fait l'idée m'était venue de ce mini- film tourné avec une caméra électrique Beaulieu, (achetée d'occasion) dans le Golfe du Morbihan à l'occasion de ce petit essai de film qui a pour titre Un Portrait à la Mer.

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Le Go des Planètes (env. 26,6 Mo soit env. 4 minutes 20): www.youtube.com/watch?v=kQFlfptkJLQ

Le go des planètes, (16 mm N&B, 1984, environ 4 minutes 20): images de Laury Granier assisté d'Emmanuelle Noguès; montage et commentaire de Laury Granier; musique tirée de Turandot de Giacomo Puccini dans la version avec Maria Callas. Réalisation et production Laury Granier.

Il s'agit ici de donner l'idée de ce petit court-métrage amateur qui est visible en bien meilleur état que celui-ci à la vidéothèque de Paris. En effet, c'est une des copies vidéo sur une cassette mini-DV numérisée grâce au logiciel Window Movie Player à partir, au départ, d'une projection maison du film en 16 mm ainsi enregistré en vidéo à partir des images qui défilent sur l'écran. Le son est de très mauvaise qualité d'autant plus qu'on entend le bruit du projecteur qui couvre la bande son: la musique que j'avais eu du mal à choisir au point d'avoir fait deux versions (pensant qu'utiliser Turandot à propos de chinois en Europe, à Paris, était une bonne idée). Résultat on reconnaît à peine que celle-ci est extraite de ce Turandot de Giacomo Puccini dans la version avec Maria Callas comme on a beaucoup du mal à comprendre le commentaire auquel on aspire à renoncer à écouter et que pourtant j'ai écrit et qui s'entend très faiblement, au point qu'on peut renoncer, avec joie, à entendre ici tous les sons en mettant les hauts-parleurs à zéro et cela pour éviter d'entendre les bruits du projecteur qui étant tout contre le caméscope mini-dv qui a filmé l'écran, prend, au niveau sonore, indéniablement, le dessus sur tous les autres sons (Ici je suis conscient que ce film qui s'inscrit dans mon parcours va permettre de donner un exemple à ceux qui en cherchent pour rassurer des personnes qui ne font pas tout de suite des réalisations géniales au point de passer par des réalisations qui vont prouver qu'à force d'essais et de travaux en amateur on peut finir par arriver à comprendre comment ce métier de réalisateur de films ou de vidéo se goupille. En fait cela s'inscrit donc dans un work in progress au lieu d'être dans la catégorie des gens qui font toujours des choses géniales: il y en a qui avant d'arriver à en faire ont eu de vraies difficultés et cela peut donc rassurer ceux-ci). Ce commentaire a été pourtant écrit et dit à la façon d'un journaliste car j'avais l'intention alors de le devenir et c'est pour cela que j'ai écrit aussi plusieurs articles sur des réalisateurs de films dans une revue de l'époque Latitudes. Ce petit court-métrage sur le Taï Chi Chuan des chinois dans la quartier de Tolbiac, au milieu des tours du XIIIème arrondissement de Paris m'a paru avoir un rapport avec le jeu de Go (mais j'avoue que c'était un peu tiré par les cheveux comme rapprochement et un moyen de me servir de la photographie en gros plan de mon assistante que j'aimais bien alors). La version du Go des Planètes avec la musique tirée de Bartók est donc visible à la Vidéothèque de Paris où il a été programmé régulièrement sous sa forme cinématographique originale (16mm) et où il est visible aussi en vidéo (Béta SP), en consultation directe. La photographie du visage d'Emmanuelle Noguès est de Frédéric Fournel et comme ces chinois s'exerçaient, au petit matin, sur une sorte de visage (dans ce square) visible du haut des tours, j'ai pensé, en raison de ma découverte d'alors du jeu de Go, l'associer à ce très beau portrait de mon assistante d'alors car je voulais faire un "private joke" et un clin d'œil à mon voyage au Pérou où j'avais survolé en tournant en super 8 et en les photographiant les traces mythiques et toujours extraordinaires comme aujourd'hui très connues dans le monde entier qui pourtant ne peuvent se voir, dans le désert de Nazca, qu'en s'élevant dans les airs. C'est à l'occasion d'une bourse de voyage que j'avais gagné (avec deux autres camarades de classe à Pontarlier), durant mon année scolaire de première, avant l'année de terminale, que nous étions parti pour y faire des photos et pour proposer un récit de voyage avec projection de diapositives dès notre retour dans le Lycée Xavier Marmier de cette ville frontalière d'avec la Suisse dans lequel la bourse avait été proposée aux élèves de Première et de Terminale en échange d'un vrai beau projet de voyage à présenter sous la forme d'un dossier le plus complet possible pour présenter le pays à découvrir dans la réalité, une fois la bourse obtenue. Il fallait donc avoir fait, dans ce cas, le meilleur d'entre tous les projets en concurrence et c'est ainsi que nous avions ramené des images photos diapositives en grand nombre. J'avais emporté aussi une minuscule caméra super 8 et j'ai fait ainsi quelques essais. Ce square visible du haut de l'immeuble d'en face forme donc un visage et ceux qui y font du Taï Chi Chuan, puisque chinois, sont comme les pions d'un jeu de Go. On découvre donc l'enchaînent de nombreux mouvements ralentis qui sont une tradition orientale et c'est donc comme une sorte de gymnastique pour se mettre en forme le matin mais qui au lieu d'être brutale ou saccadée contraint les personnes qui pratique ce sport à réfléchir sur le relatif mais aussi sur ce qu'ils font et cela en restant pratiquement constemment à leur place comme en donnant malgré tout l'illusion qu'ils bougent ou comme des statues ou des automates. A l'époque cette gymnastique qui est très communément pratiquée en Chine ne se voyait pas comme de nos jours partout pratiquée et enseignée à tous les coins de rue, en exagérant ici un peu (bien que cela soit le cas en Chine ni dans les jardins et les parcs publiques de France, comme au Jardin du Luxembourg le samedi ou le dimanche mais aussi le matin durant la semaine, ou dans des lieux dédiés à ces moments qui permettent de se reposer aussi, de changer de tempo dans les nombreuses activités quotidiennes qui nous concernent tous. Elle était réellement pour moi énigmatique bien qu'ayant peut-être parfois à voir "à première vue" avec certains arts-martiaux orientales et que depuis les années 1995 et suivantes elle est devenu une habitude en occident mais pour moi, en 1984, ce fut une vraie découverte et une surprise que j'ai voulu aussitôt partager avec ma famille qui était alors mes seuls spectateurs quand, un matin, très tôt, en passant par là avec la Fiat 500 de ma mère et ne comprenant pas pourquoi des personnes faisant de la gymnastique "à première vue" en ne bougeant pas, je me suis arrêté un peu plus loin pour traverser le boulevard pour aller voir de plus près et essayer de comprendre pourquoi cet imprévu m'intriguait au point d'aussitôt, enthousiaste proposé ce petit tournage au responsable du groupe et cela d'autant plus que celui-ci me parlait en poète en m'affirmant qu'il s'agissait des mouvements des planètes qu'ils singeaient (que fallait-il comprendre derrière cette énigme au niveau cosmique?). Ce que je découvrais alors m'a paru suffisemment beau et élégant pour devenir une de mes première tentatives de film 16 mm et un vrai sujet sur lequel m'exercer et apprendre à tourner comme à monter et c'est pourquoi j'ai privilégié l'approche documentaire pour traiter ce petit sujet d'actualité un peu comme aux informations à la télévision en demandant la permission à ces personnes de revenir tourner quelques jours après puisqu'il fallait que je prépare le tournage, achète la pellicule, etc. et donc pour que je revienne un jour qui conviendrait au groupe (ils étaient partant à n'importe lequel des moments et je comprenait que je n'aurais pas dû les interrompre dans leur silence contemplatif intérieur dans ce décor parisien, loin de leur pays d'origine). J'avais néanmoins l'idée d'explorer un peu mieux mon lieu de tournage en raison des immeubles tout autour à moitié gratte-ciels qui faisaient face à la scène sur ce square. J'ai donc eu à faire un repérage et à demander la permission à un locataire dans l'immeuble d'en face (qu'entre-parenthèse j'ai oublié de remercier en portant son identité au jour et au crédit du générique du film ce dont je m'accuse et m'excuse ici d'autant plus que voyant que c'était en amateur et en touriste dans ma propre ville de naissance qu'on ne finira jamais de découvrir en cette qualité que je faisais cela et qu'elle m'a accordé la gratuité) ce qui m'a permis non seulement de voir ce que cela donnait de haut avec la caméra au cours du repérage mais d'y revenir le matin très tôt du tournage ce qui a signifié pour cette personne de se réveiller tôt. Je m'accuse ici d'avoir perdu son nom et prénom car c'est à elle que nous devons ces plans vus de haut. D'autre part je n'ai jamais pensé à montrer ce petit film à toutes ces personnes, ce que j'aurais pu faire et qu'aujourd'hui je regrette de ne pas avoir fait. C'est Florence Michelin-Granier et  Nicolas Michelin qui improvisent et jouent ainsi au jeu de Go de cette façon originale sur cette photo en noir et blanc comme les pions du jeu de Go. Ce film existe donc en double bande avec une version Turandot qui est ici à peine audible, comme le commentaire, puisqu'il est recouvert par le bruit du projecteur, qui, malgré le bruit étrange qu'il fait, est "à première entendu" pas normal mais en fait marche très bien. Mais comme il projette à 24 images par seconde et que l'enregistrement vidéo est à 25 images nous avons ces effets de vas-et-vient, soit trop lumineux soit pas assez, étant donné que ce transfert est fait maison, à la bonne franquette, donc et cela pour simplement donner une idée de la version bien mieux transférée et qui est accessible, conservée à la Vidéothèque de Paris. Je m'aperçois que je n'avais pas les moyens ou le temps, durant cette année là pour faire un second générique tenant compte de l'extrait provenant du Turandot et je déduis que c'est donc la version avec Bartók que j'ai préféré rendre accessible, pour ce petit court-métrage, que les responsables du Forum des Images ont très aimablement voulu accueillir dans un lieu consacré aux images sur Paris et qu'on rejoint à la station de RER Châtelet-les Halles, une idée, celle-ci qui pourrait être proposée ou exportée comme importée par chacune des grandes agglomérations puisqu'elles sont souvent choisies pour être soit la scène de documentaires et d'informations locales filmées mais aussi pour servir de décors pour des films de fictions qui donnent souvent envie d'aller découvrir ces centre urbains en vacance ou/et en touristes. Peut-être aura-ton à cœur de découvrir l'autre version avec Bartók sans ce bruit infernal du projecteur (qu'on peut mettre à zéro, heureusement, dans ce cas, ici) à la Vidéothèque de Paris. Le film a été tourné sur pellicule inversible noir et blanc avec une caméra à manivelle Bolex à trois objectifs qui me donnait pour chaque plan ou séquences au moins vingt secondes d'autonomie. Le commentaire de journaliste en arrière fond sonore s'appuie sur des informations un peu provocatrices de l'époque que j'avais découvertes écrites dans un journal et que je n'avais pas vérifié moi-même, aussi, à postériori, je ne sais pas si je donnerai mon accord pour certains moments de ce commentaire qui s'appuie en fait sur de simple bruits qui courraient à l'époque, ce qui fait que je ne suis pas fâché qu'on ne l'entende pas, ce commentaire ici, qui avait cependant le mérite à d'autres moments de traduire ma jeunesse d'esprit et d'être à d'autres moments plus que passable, voire bon (il faut rappeler ici qu'il s'agit d'un exercice et d'un film amateur et que j'étais alors seulement en année de License d'Histoire à Paris I-Sorbonne, c'est à dire seulement deux à trois ans après le baccalauréat et que la rédaction de dissertations diplomatiques ménageant les uns et les autres n'étaient pas encore mon fort, bien que nous ayons à rendre de nombreux devoirs écrits durant l'année. Il s'agit donc, en fait, un peu par mimétisme, d'une tentative de commentaire essayant de faire mousser une mayonnaise à partir d'un fait divers d'un bruit qui courait qui peut-être était faux sur des images qui, par contre, étaient bien cadrées et tournées justement pour accompagner ces informations sur les chinois dans ce square et quartier à Tolbiac à partir de ce qui était alors très insolite à découvrir à Paris: ces exercices quotidien de Taï Chi Chuan avant d'aller rejoindre, chacun, son travail quotidien, en fait pour se mettre en forme, ce qu'on ne peut qu'encourager et comme c'est réellement le cas, de très nombreux européens et occidentaux s'y sont mis aussi à cette sorte de sport y compris après le travail pour pratiquer le Taï Chi Chuan. Il s'agit donc de la version transférée en vidéo à partir de l'original et pour l'image de fin (qui s'arrête pour permettre au générique d'être tourné sur un film transparent de cette façon incomplet: il manque les références du morceau de Bartók choisi, par exemple, comme un merci au locataire de la fenêtre sur le square) j'ai eu l'idée de tirer une photo à partir de la dernière image pour créer cet arrêt sur image qu'on peut obtenir avec certains modèles de projecteurs aussi et permettre ainsi au générique de défiler dessus. J'ai donc expérimenté et découvert qu'on pouvait faire cela à partir d'une image en 16 mm (et pas seulement d'un négatif 35 mm), donc une photo d'après un positif noir et blanc (je le savais en théorie mais j'en ai eu la preuve en le réalisant moi-même, ce qui fait la différence et qui ajoute une expérience de plus comme une petite aventure car cela signifie isoler et confier la dernière image du film monté et donc d'être certain de façon absolu que c'est bien celle de la fin.

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Blanco Veni (env. 43,2 Mo soit env. 7 minutes et 20 secondes) version avec bruit du projecteur

Blanco Veni (env. 43,8 Mo soit env. 7 minutes et 20 secondes) version en cours de restauration avec musique et texte retrouvé, en attente d'un nouveau générique www.youtube.com/watch?v=FawLSr5GUXA

 Blanco veni, (16 mm couleur, 1985, environ 7 minutes) est une sorte de quête d’éternité dans des paysages cévenols. Réalisation de Laury Granier sur un scénario improvisé en commun avec Luc-François Granier, Florence Michelin-Granier et Nicolas Michelin. Musique de ?. Texte de Laury Granier. Production Yreul Rainard.

www.youtube.com/watch?v=FawLSr5GUXA


Sélectionné au Festival de Rueil-Malmaison, Tremplin pour l’Aventure (édition 1986), il s'agit d'un petit film dont la réalisation technique m'a été confiée pour m'exercer en 16 mm et apprendre à tourner avec une caméra à manivelle Bolex, achetée d'occasion, cette fois-ci en inversible couleur et qui a été scénarisé à partir de lieux pour lesquels Nicolas Michelin et Florence Michelin Granier comme moi-même éprouvions de l'intérêt dans une région de France pour les vacances d'été. Nous étions tombés d'accord pour y tourner en amateur quelques essais en 16 mm y compris la séquence du Pont du Diable. Tout a lieu dans le Parc National du Haut-Languedoc dans les Cévennes mais tout commence dans une bibliothèque étroite dans un couloir avec l'apparition étrange d'un bibliothécaire, un peu effrayant (Luc-François Granier) ayant un étrange Pierrot en guise de décoration sur le coeur. A cette occasion, il remet un livre précieux à Florence Michelin-Granier qu'on va aussitôt découvrir avec elle tout au long de ce petit court-métrage et à chacune des étapes. Ce livre nous présente un étrange personnage vêtu de blanc qui est peut-être une vision réactualisée du Dieu Janus qui apparaît et disparaît quand cela lui chante mais qui poursuit cette jeune femme (toujours Florence Michelin-Granier) de ses assiduités en la précédent parfois aussi, ce qui les conduit à traverser des paysages ou des endroits étranges: ruines, montagnes désertiques, étranges cours d'eau, église en ruine. Des paysages à aspect lunaire trouvés dans les Cévennes au dessus d'Andabre. Ce lieu est célèbre dans la région depuis les années 1960-70 pour son curé géologue, l'abbé Boulanger, qui a passé une grande partie de sa vie dans "sa" Montagne Noire comme sur le massif du Carroux et les montagnes environnantes à comprendre en détail ce qui s'est passé sur cette partie de la planète et de quels matériaux géologiques la région sur laquelle s'étend sa paroisse est composée. C'est ainsi qu'il a pu collaborer à la cartographie officielle de la région en géologie au fur et à mesure de ses découvertes. Il devait cependant renoncer à ses passions de géologues pour dire la messe et comme Fernandel en étant certainement l'objet de remontrances pour l'autre aspect de sa personnalité (celle du géologue qui était plus qu'une passion et qui lui permettait de dessiner des coupes colorées des sous-sols mais aussi d'avoir régulièrement des  activités de peintre). Pourtant il paraît qu'il était au service de sa fonction ecclésiastique en s'occupant bien de l'ensemble des nombreux petits villages qui dépendent de sa paroisse d'Andabre quand il n'était pas par monts et par
vau avec son marteau de géologue et sa légendaire deux chevaux le rendant digne de figurer dans un conte d'Alphonse Daudet si celui-ci avait pu vivre à notre époque car il s'en allait cueillir pour les examiner des échantillons de toutes les sortes de pierres y compris de grenats ou macles qu'il avait présenté aussi dans un petit musée à Saint-Gervais-sur-Mare que le docteur Crassous avait mis à sa disposition dans sa maison de la place du quai et dans lequel il venait lui-même expliquer une fois par semaine, à partir des cailloux exposés, comment la région s'était faite du point de vue géologique qu'il distinguait alors totalement de ses activités de curé bien que cela confirmait certainement pour lui que Dieu avait fait des merveilles ne serait-ce que sur ce plan géologique qu'il avait privilégié à d'autres sciences (mais il n'y avait pas encore les liens hypertextes qui permettent à certaines occasions de passer d'une catégorie à une autre comme de nos jours et de voir qu'elles sont reliées à certains moments entre elles et quand il était curé, il n'était pas géologue et vis et versa bien qu'il ne se permettait pas de se comporter en laïque ou en profane y compris en sacrilège étant donné qu'il n'était pas athée et loin d'un ignorant dans sa position de curé et sa spécialité de géologue "amateur" ayant pourtant fait des études en la matière avant de bifurquer, peut-être à cause d'une vraie prise de conscience soudaine du génie qui a permis de rassembler en si peu de superficie autant de roches de qualité et d'époques différentes s'entrecroisant dans ces paysages des cévennes par moments désertiques et par bien d'autres aspects lunaires et qui réunissent à quelques centaines de mètres ou à quelques kilomètres des époques très lointaines de la formation de la Terre. Il proposait de découvrir sa région et nourrissait l'intérêt des touristes de passage en leur proposant et en organisant des circuits de ballades et des animations sur le terrain même de ses découvertes grâce à sa deux-chevaux Citroën increvable qu'il utilisait pour venir chercher lui-même les enfants ou les jeunes du coin, durant les vacances et en raison des programmes scolaires pour les initier à reconnaître les pierres de leur région en sachant enfin les nommer et les détails qu'ils avaient appris sur eux grâce à la vivante encyclopédie que l'abbé Boulanger était. A la fin d'un été de vacances où nous avions une à deux fois par semaine, une après-midi à consacrer à ces recherches de quartz, d'anthracite, de fougères, d'arbres fossilisés ou de ... en sa compagnie en allant les dénicher, il faisait passer un petit examen pour lequel nous nous étions préparé sans même nous en rendre compte en l'ayant suivi sur les différents terrains géologiques qu'il nous avait proposé de fouiller un peu comme des archéologues et pour s'assurer que nous avions bien retenu les noms de ces pierres en les reconnaissant alors y compris en les situant sur la carte. C'est dans le coffre, avec les marteaux spéciaux et parfois les casques de protection (quand il fallait rejoindre des zones dangereuses), que nous entreposions à chacune de ces explorations les pierres qui nous appartenaient quand il faisait la tournée et nous ramenait chez nos parents respectifs où nous avions constitué des débuts de collection de pierres du genre de celles qu'il proposait de découvrir aussi dans son musée de Bédarieux. Vers les années 2000 j'ai souhaité retrouver l'abbé Boulanger et lui proposer de le suivre dans une des promenades qu'il voudrait nous improviser et j'ai, à l'aide d'un caméscope, pu enregistrer les découvertes que nous avons faites ces après-midi là en sa compagnie. Le film est à l'état de rushs et il demande donc à être monté, peut-être avec le soutien d'organismes géologiques qui se souviennent de sa contribution au savoir dans cette région étonnante sur ce point. 

Le portail de Rocandouille restait cependant un mystère pour nous tous depuis longtemps, bien qu'un lieu naturel qui se présente comme une ouverture dans un espèce de haut mur de pierres très dure d'un à deux mètres de large, (peut-être plus à certains endroits et peut-être moins à d'autre), un lieu érigé par la nature elle-même, à cheval et en transversal (de travers) au sommet d'un col (qu'on peut voir d'Andabre et qui permet de rejoindre le cours d'eau du Casselouvre de l'autre côté de ce col. C'est au centre de ce mur qu'est cette grande ouverture appelé "portail de Roc Andouille ou (rocandouille?)" qui a peut-être été faite autrefois, dans les temps préhistoriques, par les hommes de la régions, dans cette roche pour éviter d'avoir à contourner cette muraille naturelle. Compte tenu du mystère qui pèse sur cet endroit, pourtant très prisé depuis toujours, paraît-il, par les chasseurs de la région qui, au moment de la chasse, pouvaient s'y cacher et attendre en s'y reposant et en espérant que grâce à ce mur naturel leur odeur ne serait pas sentie par les sangliers du coin ou les animaux sauvages qui passent par là (puisqu'il s'agit d'un col incontournable) et qu'ils ont l'intention d'abattre, nous avons inventé le scénario de cette petite histoire pour pouvoir tourner dans ces lieux dans lesquels nous nous sommes souvent promené en famille, l'été, en vacances en sentant les parfums des bruyères tout autour. Il se pourrait, me disait l'abbé géologue Boulanger que ce portail naturel soit lié à des phénomènes d'érosions géologiques qui n'ont pas pu jouer sur la qualité de pierre plus dure qui était au centre du col quand celui-ci, à cet endroit, était plus haut et avant que, tout autour, les eaux des pluies, sur des millions d'années, ont précisément formé le col lui-même en rabaissant son sol de plusieurs mètres à cet endroit où les eaux vont d'un côté rejoindre le Casselouvre et de l'autre vers Andabre 

En fait il y a plusieurs Florence Clélia (son nom d'artiste) qui jouent chacune un rôle différent dans cette quête mystérieuse où l'attend à chaque fois cet étrange personnage qui pourrait à voir avec le Dieu Janus. Ce film normalement est accompagné par une sorte de dialogue et de commentaire qui était dit et enregistré par moi et qu'on n'arrive plus à comprendre étant donné ce que j'ai supprimé comme images à l'occasion de cette présentation de ce court métrage ici. Cela a à voir avec les deux personnages mis en scène et on entendait ce texte mixé avec la musique de Jean Sylvain Brochu. Comme je l'ai dit, en mai 2012, à l'occasion de ce petit texte, j'ai un peu raccourci la copie numérisée de Blanco Veni grâce au logiciel Windows Movie Maker après l'avoir enregistré sur cassette mini-dv en le filmant avec un caméscope Sony sur un écran, à l'occasion d'une projection "maison", donc à la bonne franquette et cela d'autant plus du décalage entre le projecteur à 24 images par seconde et la vidéo enregistrée à 25 images par seconde, ce qui donne ces vas-et-vient réguliers de lumière qu'on reconnaît être celui du projecteur d'autant plus de son bruit de fond infernal (on peut donc mettre à zéro le volume pour ne suivre le film que muet). Entre parenthèse, j'en profite ici pour rappeler que l'Invention du Cinéma et la Photographie nous avait habitué à des temps d'exposition ou d'ouverture d'obturateur de l'ordre du millième de seconde ou plus quand il faisait grand soleil et que la sensibilité des films était importante (à partir de 125 à 400 ASA) mais aussi tout cela a permis de faire comprendre plus facilement notre époque elle-même en l'annonçant avec l'Invention du Cinéma qui pouvait déjà, dès les premiers temps, permettre de créer des ralentis en filmant jusqu'à mille images par seconde comme par exemple l'appareil de marque Sigriste déjà très ancien, datant des années 1920. Cela permet très facilement de mieux comprendre pourquoi nous obtenons, de nos jours, en raison des progrès de l'ensemble du personnel des vrais scientifiques les milliards de résultats en quelques centièmes de seconde en faisant une simple requête en passant par l'un ou l'autre des moteurs de recherche sur Internet.

Mais revenons à Blanco Veni dont le titre signifie, en dialecte local, du Languedoc, "les blancs - sous entendu "moutons" venaient - sous entendu "par ici ou avec ou derrière moi", ce que disent les bergers et les bergères à leur troupeau pour les réunir et pour inciter les chiens à aller les rassembler à l'occasion des sorties quotidiennes dans cette région dans laquelle mon grand-père paternel est natif et a fait sa scolarité à Saint-Gervais-sur-Mare dans l'Hérault non loin de Bédarieux, ce qui lui a permis de "monter à Paris" et d'y être enseignant d'Histoire et Géographie comme aussi de devenir censeur plutard y compris à Trève en Allemagne après la Première Guerre mondiale. Cette version de Blanco Veni qui est proposée ici à partir de cet original comporte les mêmes problèmes qu'un Portrait à la Mer et que le Go des Planètes: elle manque de couleurs à cause de la trop forte luminosité du projecteur, une lumière "qui s'en va et qui revient" et qui nous met effectivement dans une ambiance de vieille projection cinéma d'autant plus du bruit du projecteur qui couvre les sons de la musique et du texte.

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(Slideshow) Nocturne de nuages...0002, Hommage à mon Père (env.57,8 Mo)

C’est de cette séquence qui au départ était tournée en vidéo amateur, en juillet 2012, que j’ai aussi tiré les diverses photos de moi présentées sur Face Book dans l’album. En fait on peut voir la séquence vidéo d’origine in extenso non dérushée sur You Tube avec comme titre « Nuages Nocturnes ...ooo2 » à l’adresse suivante : http://www.youtube.com/watch?v=T2k8uMUHlCU&feature=plcp. L’inconvénient c’est qu’il y a tout ces moments à couper que j’y ai laissé. Alors qu’ici j’ai préféré renoncer à la vidéo et fait une présentation en « slide show » (projection de diapositives). En fait des arrêts sur les images qui m’intéressaient spécialement et des photos que j’ai isolées en les montant ainsi en respectant la chronologie de leur découverte dans la séquence vidéo ainsi que les mouvements caméra. J’ai simplement fait un montage de toutes les images que je voulais absolument conserver après le résultat de cette observation de ces nuages en vidéo cette nuit là en Juillet 2012, dans ma rue. Il faut donc avoir la patience de les découvrir une à une à cette cadence là et sans ambiance sonore pour l’instant (j’aimerai en trouver une qui puisse coller pour proposer une version différente de cette séquence d’images avec, par exemple, une autre musique que cette symphonie surprenante de formes continuelles nouvelles, des surprises de faces anthropomorphes que sont ces grands nuages contemplés ainsi). Je dédie ce petit travail à mon père.

Hommage - art - vidéo art - vidéo nuages - photos nuages - vidéo poème - chorégraphie de nuages - symphonie de nuages nocturnes - - art-en-ciel - hommage vidéo - slide show de nuages nocturnes - ... sont les mots-clés pour retrouver ce petit film qu'on retrouve aussi en deux parties sur Face Book

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Angle d'honneur

Angle d'honneur (16 mm couleur, 1985, environ 10 minutes) est un clip-cult ou clip-peinture de commande sur la performance du peintre catalan espagnol Robert Anglada à Paris à l'occasion d'une action personnelle de protestation, se sentant victime d'une exclusion et d'une incompréhension que la réalisation de ce film a transformé en fait en une victoire personnelle pour ce peintre qu'on découvre marchant dans Paris avec un de ses tableaux de 2 mètres sur 3 sur les épaules ce qui permet de découvrir quelques vues de Paris grâce à cette sorte de "chemin de croix" car Robert est alors persuadé qu'il porte aussi une croix en raison de l'histoire de ce tableau et de la taille de ce tableau lui-même (en fait il a fait de nombreuses poses et c'est lui qui a voulu que je le condamne à cette mise en scène et à porter ce tableau comme une croix). Quand Robert m'a proposé de réaliser ce film il m'a raconté les raisons pour lesquelles il voulait marquer le coup et faire appel à moi. Normalement il devait, paraît-il, exposer à l'occasion d'une exposition collective qui allait s'ouvrir dans les jours à venir aux Beaux-arts de Paris et alors qu'il avait été pressenti comme exposant on lui a dit qu'on ne voulait plus de lui à cette occasion, (alors qu'il était monté d'Espagne exprès avec cet espoir et pour cela). Ayant entre temps assisté à la projection de mon documentaire le film Le Mexique des Campesinos - qu'il n'avait pas aimé - ne replaçant pas ce film dans un contexte d'amateur et d'un premier travail de débutant en super 8 tourné avec de très faibles moyens du bord et surtout avec de la bonne volonté pour faire que mes vacances soient au moins au service de quelque chose d'intéressant à réaliser et à découvrir en ayant à tourner au moins ces images à l'occasion de ce voyage au Mexique sur lesquelles réfléchir ensuite en ayant à les monter, mais étant présent à la Première de celui-ci, puisque j'avais invité une amie parisienne commune, il m'a demandé de réaliser un film en 16mm couleur avec la récente caméra d'occasion Bolex à manivelle que je venais d'acheter car il avait comme idée d'exposer, malgré l'interdiction dont il avait été l'objet, sur les quais, là, où, de nos jours, se trouvent des bouquinistes (patrimoine de l'humanité de l'Unesco), en fait de l'autre côté de la rue devant l'entrée des Beaux-Arts, donc à l'extérieur et cela en guise de protestation et de représailles comme pour marquer le coup et montrer, par cette action, qu'il désapprouvait ce dont il s'était senti victime. Ce n'était pas bien méchant de sa part et ce qui comptait pour moi était de tourner et à partir de cette histoire faire au moins quelque chose comme avec d'autres éléments dont il m'a fait part. Donc un petit court-métrage qui lui a permis de montrer, ce jour là, en raison de la présence de la caméra qui le suivait, aussi son travail et quelques toiles non encadrées aux passants, présentées à même le goudron du trottoir en plus de ce tableau qui était le résultat d'un véritable problème sentimental très compliqué à résoudre pour Robert Anglada à cause de deux femmes (il avait dû se décider pour l'une au détriment de l'autre et cela l'avait rendu malade, d'où ce tableau où, au lieu de se présenter écartelé dans la décision à prendre, il s'était carrément présenté crucifié). Il se sentait depuis comme persécuté y compris crucifié psychiquement au point qu'il n'hésita pas à se prendre pour le Christ lui-même dans une des séquences du film que je lui proposai de tourner en allant dans son sens et en transformant l'appartement dans lequel je vivais en studio de cinéma pour éclairer cette séquence et tourner ces plans en essayant ainsi de le soigner et en utilisant pour cela la même femme et actrice, son amie Viviane (de) Tapia comme larron de droite et comme larronne de gauche y compris enthousiaste de participer à une aventure de film (à propos, c'est bizarre que cette histoire du Christ ait concerné un homme et pas une femme. Bien sûr l'histoire ne peut pas se comprendre sans celle de la Vierge Marie mais pourquoi ce n'est le contraire qui s'est passé ? Je sais ici, ne serait-ce que par cette question scandaleuse (pour certains) je risque d'être excommunié y compris à cause de ce petit film qui à un autre niveau de lecture n'est pas aussi sacrilège que cela comme on peut être amené à le croire quand on fait parti de ceux qui ne connaissent pas bien la religion chrétienne y compris le rôle de Marie dans celles-ci). Cela a amené ici Robert Anglada à poser nu en croix, au centre, en voulant, à tout prix, faire un choix entre les deux femme pour coller de son point de vue avec l'histoire de Jésus qui est légèrement différente pour ne pas dire ... . Dieu sait combien au sujet des affaires sentimentales je suis capable de compatir. Robert Anglada qui traversait un moment particulier de sa vie qui l'avait mené aussi à boire un peu ... et à avoir la manie d'embrasser les hommes, les jeunes, comme les filles sur la bouche pour les saluer, se sentant l'ami de tous d'autant plus qu'il avait "à première vue" du talent et qu'il travaillait dur en produisant beaucoup, m'a demandé, à partir de ses peintures, (discutables), d'imaginer un petit scénario à réaliser ensemble en en étant le protagoniste principal. J'ai construit alors le futur petit court-métrage à la fois en noir et blanc et en couleur puisqu'on disposait alors encore de 16mm inversible dans ces deux catégories pour ce format de pellicule (ce qui est j'espère encore le cas) et j'ai tourné avec cette caméra à manivelle 16 mm me donnant au moins la possibilité de faire des plans de vingt secondes et en n'ayant pour la première fois de ma vie à ne pas avoir à payer la pellicule de ma poche, mais en mettant tout mon travail en part producteur donc non seulement le scénario mais aussi le tournage et le montage, la réalisation, le cadrage, le studio et à m'occuper des transferts (bref de tout). En fait le Mexique des Campesinos me donnait l'occasion de faire un autre petit film, donc de continuer mon exploration du cinéma et de passer de Super 8 à 16 mm malgré le fait que je continuai mes études d'Histoire à Paris I-Sorbonne. Une fois terminé ce clip le peintre a eu le droit à une copie de celui-ci en vidéo.Il a donc été présenté et projeté régulièrement en vidéo lors des expositions du peintre comme une performance à son actif, celle d'exposer dans la rue comme le font les peintres sur la place Navonne à Rome ou sur la place du Tertre au Sacré-Cœur de Paris. La reproduction vidéo de ce film n'est pas pour l'instant accessible, le transfert n'ayant pas encore été fait à partir de l'original ou bien à partir de la cassette vidéo que le peintre Robert Anglada ou ses ayants droits ont et que j'attends de leur part dans cette optique (pour ce projet de le rendre ici public).

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Le Mexique des campesinos avec la participation de don Pablo (env. 440 Mo soit env. 26 minutes)

Le Mexique des Campesinos est un essai de débutant pour réaliser un documentaire d'amateur par Laury Granier assisté de Guillaume de Dinechin à partir d'images tournées en Super 8. Il dure 26 minutes à 18 im. /s. et le tournage a été effectué durant l'été 1982. Il a été présenté au festival du film super 8 franco-québecquois de Paris en 1983

Le film commence par une très succincte histoire du Mexique après un levé de soleil sur la pyramide aztèque de Teotihuacan (ce qui m'a valu une autorisation difficile à obtenir du ministre concerné: j'ai dû lui expliquer, dans son bureau, que je voulais créer un accéléré du soleil se levant sur place pour qu'en quelques secondes on puisse assister à cela. Mais il devait nous permettre de tourner à l'aurore donc d'organiser le tournage durant la fin de la nuit dans le site archéologique spécialement bien gardé de nuit)  et c'est grâce à des peintures ou des fresques murales qu'on prend connaissance de ces moments d'histoire. Puis on s'attarde un peu sur la ville, le lieu d'arrivée des paysans qui parfois ne pourront trouver qu'un bidonville pour commencer leur vie citadine. Enfin on remonte à la source: le paysan et la terre cultivée encore comme autrefois dans nos contrées avec des bœufs ou des taureaux de labour.

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Vidéonuages dans le cadre de Télé 'N' comme Nuage[s] ou/et TV Observatoire des Nuages de [R]Ôz[eau/... /i/s]

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N.B. : Les vidéos et les films numérisés au format carte postale seront mis petit à petit sur cette page du site Internet de Laury Granier dans la mesure de leur transfert. Nous vous prions donc d'avoir la gentillesse de bien vouloir patienter pour le moment. Pour l'instant les chapitres du film La momie à mi-mots sont visibles pour ceux qui disposent d'un modem avec adsl ou plus, en cliquant ci-dessous.

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Pour m'avoir facilité le travail de restauration et de remontage de certains de ces clips durant l'année 2000 en bénéficiant de tout ce que j'avais appris à l'occasion du montage de La Momie à mi-mots permettez-moi de remercier ici quelques entreprises ou personnes qui m'ont alors aidé: Microsoft France (Maggy Ghez) pour Windows 2000, Psion France (Maria Marianie) pour l'ordinateur de poche Série 5 mx, Surcouf (Jean-Pascal Vu) pour l'ordinateur, Pinnacle Systems (Xavie Anne) pour la carte DV 500 et à Philips (Jacques Delpierre) pour Freespeech 2000.


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Révision : 11 juillet 2016