Le Bureau pour baignoires: le BB
Copie de la lettre à " Fallait y penser " France 2
Présentation rapide de l’auteur du projet en 1994
L’idée, le rêve à réaliser et à réussir ensemble
C. Vers la réalisation de l’idée
Genèse de l’idée (cette histoire s’adresse à ceux qui ne sont pas encore convaincus de ce manque et à ceux qui voudraient un peu mieux me connaître):
A. Naissance de l’idée:
Je me souviens que, enfant, je prenais souvent mon bain dans une baignoire sabot où était placée une sorte de planche à laver le linge en matière plastique verte que, de temps en temps, on oubliait de retirer et qu’on utilisait pour poser les jouets dont je pourrais me servir dans l’eau.
J’ai eu l’idée, un jour, de m’en servir comme porte-livre. Je plaçai dessus un de mes Mickeys pour le lire confortablement, assis dans l’eau bien chaude, sur la marche de la baignoire sabot. Je lisais les merveilleuses histoires en évitant, enfin, de mouiller les pages de mes histoires . J’avais posé mes petites mains de part et d’autre du journal sur la planche. De cette manière, j’avais transformé cette baignoire en une sorte de mini-bureau. Enfin, je pouvais lire dans l’eau, dans le confort que procure l’eau d’un bain chaud.
Hélas! je ne pus trop souvent lire de cette façon car on me disait que je risquai de prendre froid, qu’un bain était fait pour se laver rapidement et non pour lire.
Je n’avais pas alors assez de présence d’esprit pour répondre que c’est la douche qui est faite pour se laver rapidement et non le bain. J’aurais pu démontrer en prenant un exemple dans la vie quotidienne de mes parents que les deux actions, celle de prendre un bain et celle de lire dans son bain, sont complémentaires (de même j’avais remarqué qu’en ajoutant une radio dans leur voiture mes parents pouvaient ainsi conduire tout en écoutant de la musique).
Ah! si j’avais su employer alors convenablement l’expression "joindre l’utile à l’agréable", j’aurais pu, peut-être, convaincre mes parents de me laisser lire, voire de me laisser travailler mes devoirs dans mon bain. J’aurais pu leur dire: "je joins l’utile (prendre mon bain) à l’agréable (lire mes bandes dessinées dans l’eau.)
J’ai d’ailleurs découvert récemment qu’il existe pour les petits enfants de petits livres en matière plastique pour leurs lectures et jeux aquatiques dont le commerce, paraît-il, marche très bien (ce qui me semble être un argument de plus qui vérifie, en quelque sorte, déjà, que je ne suis pas le seul à avoir l’habitude de lire dans une baignoire. Cette habitude se prend, maintenant, pour certain d’entre nous, dès la tendre enfance. Elle se perd ensuite car aucun moyen n’est mis à la disposition des enfants pour qu’elle puisse être entretenue).
Je me souviens que je finis par obéir et par ne plus pouvoir apporter de bandes dessinées dans le bain. J’avais, cependant, démontré, plus d’une fois, que je ne prenais pas froid du tout: dès que l’eau se refroidissait je pouvais ajouter de l’eau chaude et me retremper.
J’avais donc inventé, par un concours de circonstance, une sorte de porte-documents dont j’avais été très heureux de pouvoir me servir.
Les jours qui suivirent, je regardais avec regret cette planche à laver le linge que l’on
avait retirée de dessus la baignoire et posée dans un coin de la salle de bain. J’étais triste de ne plus pouvoir la transformer en bureau pour mon usage favori: lire des bandes dessinées tout en prenant un bain chaud.
Je me consolais en me disant que cette planche ne correspondait pas vraiment au bureau idéal dont j’avais besoin dans une baignoire.
Je me disais alors qu’un jour, quand je serais grand, je pourrais lire dans une baignoire sans qu’on m’en empêche. J’avais conscience d’avoir découvert l’absence d’un objet qui aurait pu me servir et que je ne connaissais pas comme courant et usuel: un porte-documents pour baignoire. Ce détournement de son utilité première m’avait rendu service à plusieurs reprises: cette planche à laver le linge était devenue une sorte de porte-Mickey pour baignoire. J’imaginais, en regardant la planche dans le coin de la salle de bain, que peut-être, je pourrai être celui par qui il sera désormais possible de lire, travailler, manger, dans une baignoire et je rêvais comme l’oncle Picsou de faire de petites économies sur cette idée de Géo Trouvetout: En créant un nouveau produit utile à tous qui révolutionnera le comportement personnel. Je pourrais, peut-être, grâce à cette idée, faire de l’argent comme l’oncle de Donald.
N.B. : Bien sûr si tout cela devait être réalisé, à des fins commerciales, comme je pense que cela est aussi possible, j'espère que la ou les personnes qui souhaiteront le faire auront naturellement l'honnêteté de reconnaître qu'il se sont inspirés de mon idée, que je suis à l'origine de l’invention de ce concept nouveau dont elle se sera inspiré, et je serais heureux que le plus honnêtement du monde, si elle devait dégager des profits grâce à ce modèle ou des modèles dérivés de cette, ces innovation (s), ils puissent m’être reversés sous la simple forme de droits d'auteur ou de royalties (auquel toute personne à droit en pareil cas) et dont elle voudra bien déterminer un juste pourcentage (un montant semblable à celui que l'on verse d'habitude liés aux innovations, aux inventions,aux brevets, etc..)
Nous pouvons aussi le déterminer contractuellement ensemble, si vous souhaiter réaliser et commercialiser cette (ces) innovations.
Confiant, je compte donc sur l’honnêteté naturelle des lecteurs intéressés pour me contacter au besoin et décider ensemble de la marche à suivre ou pour me reverser, ce qu’en leur âme et conscience, ils sauront me devoir, si la réalisation de ce modèle ou de ses dérivés devait générer du profit ou la création d'une entreprise.